Un pirate informatique du nom de Lewis, du groupe SamouraiZ, a diffusé il y a quelques jours un document reprenant ce qui semble être un Pentest, une analyse de faille, sur le site de Vinci Construction. Des informations techniques (certificats, clés de chiffrement, XSS) et l’annonce de failles dans des espaces web du géant français de la construction. Au moment ou la planète se penche sur l’espionnage des entreprises, cette diffusion « underground » est assez étonnante. Le bidouilleur n’a cependant pas fourni (sauf via des captures écrans, ndlr datasecuritybreach.fr) les méthodes d’actions.
Pas de doute, cependant, que des entités de veilles (guerres) économiques seront capables de reproduire les découvertes du bidouilleur. Pour rappel, la loi Française considère les « pentests » sauvages comme des attaques informatiques. Les risques judiciaires sont importants : de 3 à 7 ans de prison ; jusqu’à 350.000 euros d’amende.