L’Université de Washington School of Medicine piégé par un logiciel espion. 900.000 patients touchés. Dans la série, « je vois une piéce jointe dans un courriel et je clique dessus » un fonctionnaire de l’University of Washington School of Medicine a trouvé l’idée bonne et a fait rentrer dans les machines du centre de recherche un logiciel espion. Le malware a permis au pirate derrière cette infiltration une balade de santé dans les machines de l’hôpital universitaire.
Bilan, 900.000 dossiers de patients ont été impactés par la visite. Les noms, numéros de sécurité sociale, numéro de téléphone, adresse, numéro de dossier médical et quelques autres détails ont pu être copiés. Sachant qu’un numéro de sécurité sociale aux USA peut permettre d’ouvrir un compte bancaire, autant dire que le pirate a de l’or en barre dans les mains. La direction a commencé à avertir les patients sur cet « incident ».
Il y a quelques jours, 1.300 patients, des malades ayant reçu une transplantation cardiaque, de poumons, … ont disparu d’un ordinateur volé à un médecin de l’Hôpital de Houston. Le centre médical a offert un an de protection (vie privée) aux malades touchés par cette fuite.
Pendant ce temps, un nouveau cheval de Troie bancaire appelé Qadars s’attaque à la France et aux Pays-Bas. Qadars, est un nouveau cheval de Troie détecté par ESET, un éditeur d’antivirus. L’outil aurait infecté des milliers d’utilisateurs à travers le monde. Il semble cibler principalement des utilisateurs de Pays-Bas et de la France. D’après les chercheurs, le voleur exploite le concept du malware Zeus. Il utilise les navigateurs pour agir. Qadars modifie la page du portail bancaire que l’internaute visite afin d’intercepter les données rentrées par le client ainsi piégé. Le logiciel espion posséde aussi des composants pour smartphone Android qui permet au malware de contourner les étapes de sécurité d’authentification mises en place par la banque en ligne. Le Canada, l’Australie, l’Inde et l’Italie sont les autres pays ciblés par Qadars.