Pour éviter de voir apparaitre des sites et photos à caractère pédopornographiques, Google vient d’annoncer la mise en ligne d’une nouvelle technologie permettant de bloquer certaines demandes des internautes par le biais de son moteur de recherche. 200 informaticiens maisons se sont penchés sur le projet. Le géant américain indique qu’il sera plus compliqué, pour les pays anglophones, de retrouver des documents illicites sur son internet. Eric Schmidt, le CEO de Google, indique dans le journal britannique Daily Mail que son groupe a déjà pu « épurer les résultats de plus de 100.000 commandes de recherche liées à l’abus sexuel d’enfants. » L’algorithme sera étendu, dans les mois à venir à l’ensemble du globe.
Pendant ce temps en Espagne, des chercheurs de l’université de Deusto Bilbao, dirigés par le Docteur Pablo García Bringas ont annoncé la création d’un nouveau bot, un robot, dédié aux discussions sur les forums et autres chats IRC. Si l’outil n’a rien de nouveau, il en existe des centaines sur la toile, Negobot (son nom, Ndr zataz.com) est capable de tenir une discussion sur la longueur. L’idée, permettre de traquer les pédophiles sur la toile. C’est en collaboration avec une association locale que les chercheurs ont réalisé l’outil en ligne. L’ONG « Protége les » a offert des milliers de pages de discussions d’internautes diffuseurs, revendeurs ou acheteurs de documents à caractères pédophiles. Bilan, la lolita virtuelle, qui peut aussi se faire passer pour un garçon, répond aux questions, participe aux propos, faits des fautes, et serait capable de feindre l’embarras au moment d’échange intime. Negobot dispose de 7 phases d’actions. L’algorithme exploité est capable d’identifier le niveau d’“obscénité” de la discussion.
Les outils se multiplient, il y a quelques semaines, une autre association présentait son avatar 3D baptisé Sweeties. Robot représentant une petite fille de 10 ans, capable de piéger 20.000 internautes pédophiles et permis d’en tracer un millier.