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Cybersécurité : les 7 tendances 2021 pour aider les entreprises à relever leurs défis business

Dans toutes les organisations, chaque expérience, qu’elle soit client, collaborateur ou utilisateur, a désormais une composante digitale. Ces différentes expériences ont un impact sur la perception client.

Avec la crise Covid-19 et l’obligation de distanciation physique, il a fallu déployer le télétravail pour garantir la continuité d’activité. Un très grand nombre d’interactions sont devenues virtuelles et 2020 a été l’année de l’accélération de la transformation digitale. Ces transformations vont perdurer et les organisations vont maintenant devoir structurer ce qu’elles ont pu entreprendre dans l’urgence. L’enjeu est alors de pouvoir garantir aux collaborateurs des accès performants et sécurisés à leur environnement de travail quel que soit le contexte d’usage.

1 – Le zero trust, modèle de référence pour la sécurité des systèmes d’information

Nous assistons à un changement radical dans le monde des réseaux et de la sécurité des accès. Les organisations passent d’une architecture centrée-réseau (« network-centric ») à une architecture centrée-utilisateur (« user-centric ») et centrée-application (« application-centric »). Auparavant, on pensait : « à l’intérieur, sécurisé ; à l’extérieur, dangereux ».

Désormais, on ne peut plus distinguer l’intérieur et l’extérieur, et l’organisation n’a plus de périmètre de sécurité. Elle ne peut plus donner sa confiance par défaut. D’où l’émergence de l’approche « zero trust » qui consiste à tester le niveau de confiance à chaque interaction.

2 – L’identité est le nouveau périmètre de sécurité des organisations.

C’est l’identité de la personne et les applications qu’elle utilise qui doivent déterminer la portée de ce qu’elle peut faire car la sécurité du réseau peut être compromise si les terminaux qui s’y connectent ne sont pas maintenus par l’organisation et dits “de confiance”. Il faut donc considérer les habilitations qui permettent d’accéder aux « applications », de manière la plus précise possible, selon des critères fonctionnels, temporels et liés au contexte d’utilisation. On pourra par exemple limiter l’accès à certaines fonctions si l’on considère que l’utilisateur accède à l’application depuis un « contexte plus risqué ».

3 – L’utilisateur, « le premier rempart »

Avec la digitalisation croissante des interactions, l’enjeu pour les organisations est l’amélioration de l’expérience de l’environnement de travail. Il s’agit de permettre aux collaborateurs, qu’ils soient en mobilité, en télétravail, en astreinte, de réaliser l’ensemble de leurs tâches comme s’ils étaient au bureau, avec les mêmes niveaux de performance, d’ergonomie et de sécurité – qui doit être la plus transparente et la moins contraignante possible.

Lorsqu’on parle d’authentification, le tandem login/mot de passe est un cauchemar pour les utilisateurs et les RSSI. Une authentification transparente, naturelle et continue doit faciliter la vie et l’expérience des utilisateurs pour en faire les premiers acteurs de sa cybersécurité.

4 – Le cloud va protéger le cloud

Le système d’information des organisations est désormais éclaté en divers services et ressources, certains exploités par l’organisation elle-même et d’autres exploités par des tiers. Il est devenu habituel de passer par des services cloud pour sécuriser l’accès à ces systèmes d’information. Comme ces derniers sont devenus « hybrides », avec des composants déployés dans les datacenters de l’organisation et des services cloud de tiers , il est aussi naturel que les services cloud de sécurisation des accès soient également « hybrides ». Dans un monde où tout devient cloud, il est normal que le cloud sécurise le cloud.

5 – SASE : un changement de paradigme

L’éclatement du réseau en services logiciels amène son nouveau lot de technologies et de services d’accès sécurisé hybrides (en partie dans les datacenters exploités par l’entreprise, en partie dans les datacenters exploités par des fournisseurs de services cloud) avec, notamment, le « Secure Access Service Edge » ou « SASE ». Il s’agit de la convergence entre les technologies de gestion des réseaux et les technologies de sécurité des réseaux et des accès. D’un côté les utilisateurs (« workforces ») sont « n’importe où » et doivent trouver le point d’accès le plus proche de là où ils se trouvent ; de l’autre côté les applications (« workloads ») sont « n’importe où » et leurs services ne doivent être accessibles que par les personnes habilitées. Il faut une maîtrise centrale et locale des politiques de sécurité, que ce soit du côté des utilisateurs ou en matière d’applications.

6 – Intelligence Artificielle et Machine Learning pour lutter contre les fraudes

Des applications très concrètes de l’Intelligence Artificielle permettent aujourd’hui de détecter, parmi un volume toujours croissant de données, les signaux faibles d’une situation anormale. L’apprentissage machine des comportements des utilisateurs permet de détecter très rapidement malveillances ou négligences : un gaucher qui utilise la souris et le clavier comme un droitier, un administrateur réseau qui se met à administrer des bases de données, etc. En mettant en œuvre ces technologies, les organisations vont donc être en mesure de prévoir et annihiler toute fraude avant même qu’elle ne soit effective.

7 – L’hyper-automatisation au service de la cybersécurité

Le recours croissant à l’Intelligence Artificielle et l’apprentissage machine augmente le besoin d’hyper-automatisation : le volume croissant de données et le volume croissant des traitements de ces données génère un besoin croissant d’automatisation de la chaîne d’ingénierie IA/ML. L’expérience de self-service des services cloud, l’élasticité du cloud, le besoin de rapidité (voire d’immédiateté) des utilisateurs : tout ceci concourt à l’automatisation de toutes les tâches de déploiements et de mises à jour, et aux approches dites de « software defined … » ou de « … as code ». (Par Bernard Debauche, Chief Product & Marketing chez Systancia)

Délit d’usurpation d’identité numérique et liberté d’expression

Le cabinet LAZARÈGUE AVOCATS spécialisé dans la cybercriminalité et le droit de la presse a obtenu une décision importante en matière de liberté d’expression.

Selon Maître Lazarègue : « La rédaction confuse du délit d’usurpation d’identité numérique prévu dans le code pénal pouvait laisser entendre que le seul fait de « faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant d’identifier un individu en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération pouvait faire l’objet d’une condamnation d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende ».

De nombreuses entreprises tentaient ainsi d’échapper aux contraintes de la loi sur la liberté de la presse (notamment à son délai de prescription limité à trois mois) en invoquant le délit d’usurpation d’identité numérique pour étouffer toute expression publique critique à leur égard.

Dans un jugement du 18 avril 2019, la 17e chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris spécialisée dans les questions de presse et internet a réaffirmé son attachement à la liberté d’expression et la primauté de la loi sur la liberté de la presse en matière d’expression publique.

La 17e chambre a ainsi jugé que la loi pénale est d’interprétation stricte et l’interprétation de l’article 226-4-1 du code pénal au regard des travaux préparatoires de cette loi permet de restreindre le champ de l’infraction à celui d’une usurpation d’identité ou à une utilisation des données de toute nature permettant d’identifier quelqu’un dans le but de se faire passer pour cette personne, telle étant la volonté du législateur. »

Facebook collecte-t-il des données étatiques ?

Pour récupérer un compte Facebook, un espace Instagram piraté, le géant de l’Internet réclame une photo de votre visage et une copie de votre carte d’identité. Facebook collecte-t-il des données étatiques sous couvert de cybersécurité ?

Facebook serait-il en train de se constituer une base de données contenant des informations étatiques sous le couvert de ses opérations de cybersécurité ? Voilà la question qui est posée. De nombreux lecteurs de Data Security Breach ont reçu un message de Facebook après le blocage de leur compte sur le réseau social. un piratage, un message douteux, … Facebook exige la photographie du propriétaire et sa pièce d’identité. Un scan de la carte d’identité. Facebook explique qu’il s’agit de s’assurer que le propriétaire légitime pourra récupérer son espace. Cela démontre surtout que les algorithmes biométriques sont efficaces. Facebook compare avec les photos présentes sur le compte. Mais n’est-ce-pas aussi et surtout un moyen de fichier plus efficacement encore les utilisateurs.

Cette « récupération » de données (carte d’identité) permet de prouver aux actionnaires que les comptes sont bien associés à des personnes physiques.

Des majeures et solvables si possible.

Bref, voilà le questionnement sur cette « demande » d’informations. Facebook affirme ne rien sauvegarder sur ses serveurs : « Merci d’envoyer une photo de vous montrant clairement votre visage. Nous la vérifierons puis la supprimerons définitivement de nos serveurs ».

Valider son compte Facebook avec sa carte d’identité

Facebook a annoncé il y a peu vouloir utiliser cette méthode pour valider un nouveau compte ouvert sur sa plateforme. Le nouvel abonné, explique Wired, aura l’obligation de se prendre en photo pour ouvrir un profil. Facebook indique que ce projet de sécurisation sera opérationnel sous peu. Le système est testé depuis avril 2017. Facebook parle d’un système de sécurité. Système qui doit permettre de « détecter les activités suspectes » lors d’une demande d’ami ou pour créer une publicité.

Des algorithmes Facebook qui ne sont pas tous à mettre dans la case « espionnage » (quoique) ! A l’image de son détecteur de suicide. Un code qui apprend par lui même et qui serait capable d’alerter en cas de messages considérés comme « annonçant » un passage à l’acte suicidaire en cours. Un système de détection qui ne sera pas mis en place en Europe en raison des règles en matière de respect de la vie privée (RGPD). Une technologie testée depuis mars 2017.

Pour détecter ce genre de cri de détresse, Facebook a introduit en mars 2017 une technologie apprenant par elle-même.

Un algorithme autodidacte. Il a appris à identifier des modèles dans des données existantes : messages, photos … Il peut être utilisé pour détecter ces modèles dans de nouvelles données. Ces données peuvent être des messages inquiétants, des réactions soucieuses à ceux-ci, voire des appels à l’aide sous la forme de vidéos en direct. Plus l’algorithme de détection s’appliquera, plus il deviendra intelligent. « L’intelligence artificielle nous aidera à reconnaître également les nuances linguistiques plus subtiles et à identifier les tendances suicidaires, le harcèlement« , indique Mark Zuckerberg.

N’utilisez plus les outils US, Trump va vendre vos informations

Le Congrès Américain vient de donner le feu vert qui permet aux opérateurs télécoms US de vendre vos informations.

Vous utilisez un service Télécom/Internet américain ? Souriez, vos historiques concernant les sites que vous avez visité, les applications que vous avez utilisé, vos recherches dans un moteur de recherche ou encore le contenu de vos mails, santé et data financières pourront être revendues aux plus offrants.

Les fournisseurs d’accès à Internet n’attendent plus qu’une signature du président Trump avant qu’ils ne soient libres de prendre, de partager et même de vendre votre historique 2.0… sans votre permission. La résolution a été adoptée par le sénat, la semaine dernière. Le Président élu Trump n’a plus qu’à finaliser le massacre. Car, comme l’explique The Verge, les FAI le faisaient déjà de manière « discrète », voici une loi qui valide définitivement ce pillage et la revente des informations.

« Les fournisseurs de services comme AT & T, Comcast, etc. pourront vendre les renseignements personnels au meilleur enchérisseur sans votre permission« , a déclaré la représentante Anna Eshoo (D-CA).

Autant dire que les données que les utilisateurs non américains laissent sur des services hébergés par des entreprises de l’Oncle Sam sont purement et simplement en danger de finir dans des mains tierces sans même que vous le sachiez.