Les analystes du G DATA SecurityLabs ont recensé près de 6 millions de nouveaux types de codes malveillants pour l’année 2014. Un record historique lié à une forte croissance des programmes potentiellement indésirables (PUP).
La catégorie spécifique des Trojan bancaires connaît aussi une forte activité : le nombre de détections a augmenté de 44,5% sur l’année. Une banque française fait son entrée dans le top 25 des établissements bancaires les plus ciblés.
6 millions de nouveaux codes malveillants
Au second semestre 2014, 4,1 millions de programmes malveillants. Pour l’année entière, le total s’élève à 6 millions, soit une augmentation de près de 76 % comparé à l’année 2013 ! Les programmes potentiellement indésirables, notamment les adwares, sont une des principales raisons de cette croissance. Ils représentent 31,4% de l’ensemble des nouveaux types de programmes malveillants détectés au deuxième semestre 2014 alors qu’ils représentaient seulement 14,1 % au premier semestre de la même année.
L’e-banking encore très ciblé
Malgré des mesures techniques toujours plus poussées, les accès bancaires en ligne restent une cible privilégiée des cybercriminels. Le nombre d’attaques perpétrées par des Trojan bancaires a progressé de 44,5% sur l’année 2014. En analysant ces programmes malveillants, le G DATA SecurityLabs a pu établir le top 25 des sociétés les plus ciblées (ces programmes ne s’activant qu’à l’ouverture de la page Internet des instituts visés, il est possible d’en extraire les cibles). Les banques de pays anglophones représentent la grande majorité des cibles : les URL de leur site de banque en ligne sont présentes dans 72 % des fichiers de configuration des codes malveillants. Les utilisateurs francophones ne sont toutefois pas épargnés puisqu’une banque française fait son entrée à la 22e place du classement. (Le rapport)