La guerre de l’information n’est pas prête de s’arrêter entre hacktivistes Russes et hacktivistes Ukrainiens. Des pirates diffusent de faux messages via des radios ukrainiennes.
Les assaillants ont répandu la nouvelle indiquant la présence du président Vladimir Zelensky à l’hôpital, en soins intensifs. Plusieurs radios ont diffusé le message quelques minutes. « Le président Zelensky est dans un état très grave et ses fonctions sont exercées par le président de la Verkhovna Rada« .
Il s’est avéré que les « nouvelles » concernant l’état de santé grave de Zelensky étaient fausses. Les stations de radio ont par la suite démenti ces informations, citant des pirates anonymes qui ont piraté les ondes et répandu la désinformation.
En mars 2022, une fausse vidéo du président ukrainien avait été diffusée via une chaîne locale préalablement piratée. La deepfake annonçait la capitulation de l’Ukraine face à la Russie.
Le géant américain Apple va modifier ses traceurs AirTag afin d’empêcher les possibilités de cyber espionnage.
Fin novembre 2021, des cas de cybersurveillances avait été découverts au Canada. Des voleurs avaient détourné des AirTags d’Apple pour suivre à la trace des voitures qu’ils souhaitaient voler.
En décembre de la même année, la police locale s’était retrouvée à gérer cinq cas de vol dont le dispositif de repérage d’Apple avait été exploité pour suivre des véhicules. Bref, les pirates n’ont pas perdu de temps avec ce matériel sorti au printemps 2021.
La grosse pomme vient d’annoncer l’actualisation de son traceur AirTag. Mission annoncée, rendre l’object connecté plus sûre.
Dorénavant, les utilisateurs recevront une notification si un AirTag se trouve dans leur entourage depuis un certains temps. Le son du gadget sera aussi augmenté histoire de le repérer plus facilement.
A noter que les autorités peuvent demander à Apple l’identité du propriétaire d’un tracker Apple découvert.
538 millions d’utilisateurs du site chinois Weibo à vendre dans le blackmarket.
Un pirate informatique que je baptiserai Торговец-изгой vient de proposer à la vente une base de données d’une taille non négligeable. Elle concerne les données des utilisateurs du site Weibo, un portail chinois.
Pour 150$ US, ce malveillant commercialise pas moins de 538 millions d’identifiants et les numéros de téléphones portables attenant. De quoi orchestrer quelques spams et autres phishing pour le blacknaute acquéreur.
DeepMasterPrints : Des chercheurs de la New York University et de l’Université du Michigan ont trouvé le moyen de piéger des systèmes biométriques à partir de 6 000 empreintes digitales existantes.
DeepMasterPrints, le doigt dans l’œil de la biométrie. Des chercheurs (New York University et Université du Michigan) trouvent le moyen de piéger des systèmes biométriques. Comment ? à partir de 6 000 empreintes digitales existantes. Les étudiants ont créé à partir de ces 6 000 vraies empreintes, des empreintes digitales artificielles. Elles ont pu tromper les systèmes de sécurité proposés dans les ordiphones (smartphones). Une attaque baptisée « DeepMasterPrints ».
L’étude explique que les empreintes digitales inventées pour l’occasion font illusion une fois sur cinq. Leur « passe-partout » est capable d’usurper plusieurs personnes à la fois, alors que la biométrie est sensée être unique pour chaque individu. La société Counterpoint Research explique que 50% des smartphones vendus 2017 étaient équipés d’un systéme biométrique. 7 téléphones sur 10 seront « biométrie » d’ici la fin d’année 2018. Soit plus d’un milliard de téléphones portables intelligents.
La société expliquait l’année dernière que la fiabilité du capteur d’empreintes digitales était un problème majeur. « la plupart des capteurs d’empreintes digitales capacitifs sont faillibles.« . Cependant, avec les derniers capteurs d’empreintes digitales, avec une détection directe des doigts ou utilisant la technologie de détection par empreinte digitale à ultrasons pour créer une image 3D des empreintes digitales sont potentiellement plus efficace.
DeepMasterPrints
Pour fonctionner, les DeepMasterPrints tirent parti de deux propriétés des systèmes d’authentification par empreintes digitales. La première est que, pour des raisons ergonomiques, la plupart des lecteurs d’empreintes digitales ne lisent pas l’ensemble du doigt en même temps, mais plutôt la numérisation de la partie du doigt qui touche le scanner.
La seconde est que certaines caractéristiques des empreintes digitales sont plus courantes que d’autres. Cela signifie qu’une fausse empreinte contenant de nombreuses caractéristiques très communes est plus susceptible de correspondre à d’autres empreintes digitales que le pur hasard ne le laisserait penser.
Des pirates informatiques baptisés Gorgon Group, présumés venir du Pakistan, attaquent des institutions étatiques en Russie, en Espagne et aux États-Unis via des courriels piégés.
Gorgon Group – Le phishing et autres courriels piégés sont légions. Un groupe de pirates informatique présumés pakistanais tente d’attaquer des organisations gouvernementales via ce procédé. Une attaque qui a exploité les mêmes serveurs qui diffusent spams et logiciels malveillants.
Un faux mail sur le terrorisme
Comme rapporté par des chercheurs de l’unité 42 de Palo Alto Networks, le Gorgon Group est actif depuis Février 2018. Via des phishings ciblés, ils ont visé des bureaux gouvernementaux en Espagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Russie.
Script-kiddies au Pakistan ?
D’abord, les attaquants envoient des mails phishing à leurs victimes sur des questions de terrorisme, ainsi que sur des problèmes militaires et politiques au Pakistan. Les courriels contiennent des documents Microsoft Word. Fichier piégé par l’exploit CVE-2017-0199. Lorsque la victime ouvre le document, un script Visual Basic s’exécute avec des commandes PowerShell. Le pirate n’a plus qu’à installer son logiciel espion dans la machine piégée. Dans le cas du groupe Gorgone, les chevaux de Troie sont : NanoCoreRAT, QuasarRAT ou encore NJRAT.
Pour conclure, le nombre exact d’infections réussies est inconnu. Néanmoins, les chercheurs ont trouvé des preuves que même une campagne avec une infrastructure aussi primitive (script-kiddies ?) peut constituer une menace pour la sécurité des organisations gouvernementales.
La société Apple est généralement considérée comme étant une marque fiable, proposant une sécurité accrue. Un ancien hacker de la NSA démontre une faille majeure dans macOS. Elle permet le contournement des mécanismes de sécurité !
Faille majeure pour Apple ! Lors des conventions de cybersécurité Def Con/Black Hat qui se sont tenues à Las Vegas, début août, Patrick Wardle, un ancien Ninja de la NSA, fondateur de la société DigitaSecurity, a présenté des exemples d’attaques visant les produits Apple, et plus précisément macOS.
D’abord, Patrick Wardle est aussi généreux que doué. Il a expliqué comment un pirate pouvait contourner la plupart des mécanismes de sécurité mis en œuvre par Apple pour protéger macOS.
Wardle explique que les logiciels malveillants peuvent échapper aux méthodes de sécurité en les ciblant au niveau de l’interface utilisateur.
Chez Apple, les avertissements et autres autorisations à la moindre action font partis de l’écosystème des produits de la firme Californienne. Un mécanisme de défense contre les clics indésirables.
Faille majeure
Ensuite, Wardle affirme qu’il est possible d’exploiter ces avertissements en modifiant la façon dont macOS convertit les clics de clavier en clics de souris. Étant donné que macOS interprète deux actions de la souris comme équivalant à cliquer sur OK, il est donc possible d’écrire une ligne de code supplémentaire pour éviter qu’un avertissement n’apparaisse à l’écran. En abusant des nombreuses interfaces de macOS, un code peut s’executer via un code malveillant qui permettra d’ignorer les avertissements. Wardles a baptisé cette action « Synthetic Click ». Des attaques que l’ancien hacker de la National Security Agency a expliqué lors de la Def Con via des attaques automatisées visant macOS Sierra.
Cependant, Wardle a déclaré que les exploits ne permettent pas à un pirate d’accéder initialement à un appareil Mac, mais qu’ils pourraient exploiter efficacement le sandboxing.
Une possibilité qui laisserait aux applicationx malveillantes de quoi obtenir des autorisations de niveau supérieur. De son côté, Apple a confirmé les correctifs adequates dans son nouveau OS, macOS Mojave.
Pour conclure, Patrick Wardle propose, via sa société, l’outil Do Not Disturb. Une application qui permet d’avertir le propriétaire d’un MacBook en cas d’accès non autorisé. L’application tourne sous iPhone.
Elle permet de surveiller votre ordinateur portable afin de détecter les événements ouverts et vous avertir en temps réel, via une photographie par exemple.
Des chercheurs en cybersécurité découvrent 14 failles de sécurité dans des modèles de la marque automobile BMW. Ces vulnérabilités permettraient d’intervenir à distance sur le fonctionnement interne d’une voiture ciblée.
Depuis plusieurs années déjà, de nombreux chercheurs ont mis en garde les constructeurs automobiles contre leurs systèmesélectroniques qui sont souvent conçus sans qu’une profonde attention ne soit portée à la sécurité. On se rappelle notamment de Charlie Miller et Chris Valasek qui avaient montré en 2015 comment ils parvenaient à prendre le contrôle d’une Jeep alors que le véhicule roulait sur l’autoroute.
L’intérêt de telles démonstrations basé sur un scénario catastrophe a permis aux grand public mais surtout aux constructeurs, de prendre conscience du risque qui n’est plus du tout hypothétique. Dans le cas présent, BMW a travaillé conjointement avec ce groupe de chercheurs chinois et a reconnu leur effort pour, au final, améliorer la sécurité de ses voitures. « Il ne reste plus qu’à espérer que cette démonstration incite d’autres marques à faire de même. » confirme Jérôme Ségura, de chez Malwarebytes.
Les chercheurs ne sont pas à leur coup d’essai. Ils avaient déjà trouvé plusieurs vulnérabilités dans divers modules embarqués utilisés par Tesla. La société Allemande a confirmé les problèmes et leurs corrections en cours.
Piratage de données de santé ! Ce mardi 22 Août, un groupe de pirates informatique a publié les dossiers médicaux présumés de joueurs de football qui auraient été autorisés à se « doper » au cours de la Coupe du Monde 2010.
Le groupe de pirates informatiques connu sous le nom de Fancy Bear (mais aussi APT28, Sofacy, Pawn Storm, Tsar Team) affirme que les informations ont été volées à la Wada (World Anti-Doping Agency), l’Agence mondiale antidopage. Les pirates sont souvent accusés d’espionner pour les services secrets Russes, le FSB. En 2016, Fancy Bear avait diffusé de nombreux documents sur le dopage et les tricheries olympiques dans une opération baptisée #OpOlympics. « Nous allons vous dire comment les médailles olympiques sont gagnées » annonçait l’ourson. Pour de présumés pirates officiant pour la Russie, Fancy Bear ne s’était pas privé d’allumer des sportifs locaux, comme Yuliya Stepanova ou encore en montrant du doigt un dopage étatique.
Je reste aussi sur un étonnement. Pourquoi aujourd’hui le football ? Le 25 juin 2017, la FIFA lançait une enquête « dopage » à l’encontre de joueurs de football Russe. Pour rappel, l’année prochaine, la Russie va accueillir la Coupe du Monde de football. Dernier point, alors qu’il existe des dizaines de façons de rendre anonyme le téléchargement de fichiers, Fancy Bear a choisi de stocker les fichiers volés sur le site de stockage Mega.
Our accounts have been hacked tonight. We’re working to solve the problem as soon as possible. Thanks for your patience.
Pendant ce temps, le compte Twitter du FC Barcelone était infiltré. Le pirate plaisantin a annoncé l’arrivé du Parisien Angel Di Maria au FC Barcelona. Un club qui, pour rappel, est en bourse. Le genre d’annonce qui fait fluctuer la moindre action. La « blague » n’a pas été appréciée. Une plainte a été déposée.
Les appareils utilisés dans le secteur de la santé et les failles de sécurité s’y trouvant inquiètent les chercheurs en sécurité.
Même la branche de la santé ne résiste pas à la tendance croissante de la mise en réseau. Cette interconnexion promet des avantages, autant pour les patients que pour les médecins et le personnel soignant. Mais à côté de ces annonces enthousiastes, on trouve des experts de sécurité qui mettent en garde contre des systèmes potentiellement non sécurisés. G Data tire la sonnette d’alarme.
L’Internet des objets en question
En août 2016, des chercheurs ont trouvé des failles de sécurité un produit connecté du fabricant St. Jude Medical, leader dans la production de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs. Sur ce produit, un émetteur/récepteur permet une surveillance à distance des valeurs de l’appareil implanté. En fonction des valeurs, des actions à distances sur l’appareil sont possibles. Seul prérequis : le patient doit se trouver à proximité de l’émetteur. Mais des chercheurs ont démontrés qu’en exploitant certaines failles de sécurité, ils pouvaient également agir sur cet appareil.
Le fabricant a publié une mise à jour qui corrige les vulnérabilités. L’office américaine de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires (FDA) a rendu l’information publique et informé le personnel médical tout comme les patients sur la mise à jour logicielle nécessaire.
Des failles de sécurité dans les appareils médicaux : rien de nouveau !
En 2015, un chercheur de sécurité allemand a repéré que les standards de sécurité des appareils médicaux dataient des années 1990. Il a pu désactiver la fonction respiratoire d’un appareil d’anesthésie connecté. Son rapport montre que via les failles de sécurité dans le logiciel de contrôle d’une pompe à insuline, les attaquants peuvent administrer une dose mortelle du médicament. La même chose est possible pour les pompes à transfusion utilisées dans les hôpitaux. Tous les appareils médicaux, modernes et connectés qui arrivent aujourd’hui sur le marché sont en retard sur le domaine de la sécurité. Une des raisons est la lenteur des procédures d’autorisations et de certifications.
Intégrer la sécurité dès la conception des appareils
Avec l’augmentation et la popularité croissante des ransomware, des nouveaux scénarios sont envisageables. Des attaquants pourraient demander des rançons en échange de quoi ils n’agiraient pas sur des appareils médicaux maintenant des patients en vie. Pour éviter cela, une coopération efficace entre chercheurs en sécurité et fabricants est indispensable, au niveau des appareils mais aussi au niveau des plateformes connectées qui centralisent les données des patients. Accélérer les processus de certifications est également nécessaire. Enfin, intégrer la sécurité dès la conception des produits « security by design » constitue une étape indispensable pour l’industrie médicale.
Plusieurs politiques Indiens ont été victimes de piratages informatiques signés par un mystérieux collectif Anonymous prénommé Legion Group. Les pirates annoncent s’être aussi attaqués aux institutions bancaires du pays.
Au cours de ces derniers jours de décembre 2016, une dizaine de comptes Twitter d’hommes et de femmes politiques Indiens (Rahul Gandhi, Vijay Mallya, Ravish Kumar, Barkha Dutt) ont été piratés par un mystérieux collectif d’hacktivistes signant leurs actes sous le pseudonyme de Legion Group. Pour annoncer leurs actions, ils ont affiché plusieurs messages sur les comptes malmenés des politiques et de plusieurs journalistes de la télévision nationale : « Remember kids, e-mail us at legion_group@xxxxx.org if you have useful information or sp00lz.«
En novembre dernier, le vice-président du Congrés [Indian National Congress], Rahul Gandhi, avait été piraté par le même groupe. Des traces de Legion group ont été retrouvées à Bangalore, aux États-Unis, en Suède, au Canada, en Thaïlande et en Roumanie. Bref, les proxies tournent à plein. Le porte-parole, qui risque d’être l’unique membre de cette team, a indiqué agir sans aucun motif politique. « Notre prochaine cible, les banques du pays » affirme le pirate. Parmi les cibles annoncées : sansad.nic.in [Registar indien], et le système bancaire du pays. « Le système bancaire de l’Inde est profondément défectueux et a été piraté à plusieurs reprises » déclare Legion Group, sans apporter cependant la moindre preuve. Bref, peu importe le continent, les pirates sont tous les mêmes !
Un nouveau piratage informatique de Yahoo! vient d’être confirmé par le géant de l’Internet Américain. Cette fois, 1 milliard de données clients sont concernées. Des Francophones sont visées par cette fuite de données massive.
Depuis quelques heures, Yahoo!, partout dans le monde, écrit aux clients de ses services (mails, …) concernés par une nouvelle fuite de données concernée par un nouveau piratage de données. Comme le confirmait ZATAZ.COM depuis le mois d’août 2016, les attaques et fuites d’informations sensibles appartenant au géant américain ne font que commencer tant les failles et « tuyaux percées » étaient nombreux.
En novembre 2016, les autorités policières ont fourni à Yahoo des fichiers de données qu’un tiers déclarait être des données d’utilisateurs Yahoo. « Nous avons analysé ces données avec l’aide de spécialistes externes et avons découvert qu’il s’agit de données d’utilisateurs Yahoo » indique le courriel envoyé aux internautes Francophones concernés. D’après les résultats de l’analyse plus approfondie qu’ont réalisé les spécialistes sur ces données, un tiers (1 seul ?) non autorisé a dérobé en août 2013 des données associées à un ensemble de comptes utilisateur « y compris le vôtre » annonce la missive. « Nous n’avons pas été en mesure d’identifier l’intrusion associée à ce vol. Nous avons des raisons de penser que cet incident est probablement distinct de celui que nous avons révélé le 22 septembre 2016« .
Il est possible que les informations dérobées dans les comptes utilisateur concernent des noms, des adresses mail, des numéros de téléphone, des dates de naissance, des mots de passe cryptés (au format MD5) et, dans certains cas, des questions/réponses chiffrées ou non chiffrées concernant la sécurité. Votre compte ne comporte peut-être pas toutes ces données. Les recherches indiquent que les informations dérobées n’incluent ni les mots de passe en texte clair, ni les données de carte de paiement, ni les informations concernant les comptes bancaires. Les données de carte de paiement et les informations relatives aux comptes bancaires ne sont pas stockées dans le système que nous pensons être concerné. Pour ce qui concerne le mot de passe, un « simple » hash MD5 qui se « crack » très rapidement si votre mot de passe est connu des bases de données.
Nous vous invitons à suivre ces recommandations concernant la sécurité :
Changez vos mots de passe et les questions/réponses de sécurité de vos autres comptes si vous avez repris des informations identiques ou semblables à celles que vous utilisez pour vous connecter à Yahoo.
Examinez vos comptes à la recherche de toute trace d’activité suspecte.
Faites preuve de la plus grande prudence si vous recevez des mails non sollicités vous demandant de fournir des informations personnelles ou qui vous envoient sur une page Web où vous devez indiquer des informations personnelles.
Évitez de cliquer sur des liens ou de télécharger des pièces jointes à des mails suspects.
Par ailleurs, pensez à utiliser une clé de compte Yahoo : cet outil d’authentification simple évite d’avoir à utiliser un mot de passe pour vos connexions avec Yahoo. Je vous conseille aussi, mais je ne suis pas le seul, à utiliser la double authentification, dont celle proposée par Yahoo! depuis peu ou encore Dailymotion, Google, Linkedin, Facebook, Twitter, Amazon ou encore votre propre site Internet.
Camelot, l’opérateur en charge de la Loterie Nationale du Royaume-Uni, a dû réinitialiser les mots de passe de ses joueurs après la découverte du piratage de 26.500 comptes d’utilisateurs.
Camelot, l’opérateur de la Loterie Nationale du Royaume-Uni, a annoncé que 26.500 comptes de joueurs en ligne ont été piratés, probablement en raison de mot de passe utilisés sur d’autres sites par ses propres clients. Camelot ne pense pas que ses propres systèmes ont été compromis. Pour l’entreprise, le fautif est le client qui utilise les mêmes identifiants sur plusieurs sites Internet. L’un d’eux a dû être piraté, bilan, l’accès au compte Camelot était facilité pour les pirates. Camelot possède 9,5 millions de joueurs. Les 26.500 comptes semble sortir tout droit des dernières fuites de données en date, DailyMotion en tête. Camelot confirme que 50 comptes clients ont été malmenés ces dernières heures. (SCM)
Des chercheurs découvrent comment pirater des systèmes biométriques grâce à Facebook.Les photographies sauvegardées dans les pages de Facebook peuvent permettre de vous espionner.
De nombreuses entreprises de haute technologie considèrent le système de reconnaissance faciale comme l’une des méthodes fiables pour être reconnu par votre ordinateur. J’utilise moi-même la reconnaissance biométrique digitale, rétinienne et du visage pour certaines de mes machines. C’est clairement un des moyens simples et fiables de vérification d’une identité. Cependant, des chercheurs prouvent que la biométrie peut se contourner, dans certains cas, avec une photo, de la colle…
Une nouvelle découverte vient de mettre à mal, cette fois, la reconnaissance faciale mise en place par Facebook. Comme je pouvais vous en parler en 2014, Facebook met en place une reconnaissance faciale que des commerçants Américains ont pu tester avec succès. Des chercheurs ont découvert que cette prouesse technologique n’est pas encore parfaite et sujette au piratage. Des pirates peuvent utiliser votre profil Facebook, et les photos sauvegarder.
Systèmes biométriques
Des étudiants de l’Université de Caroline du Nord ont expliqué lors de la conférence d’Usenix, à Austin, avoir découvert une nouvelle technique particulièrement exaspérante pour intercepter l’intégralité d’un visage, via Facebook. Le rendu 3D et certaines « lumières » peuvent permettre de cartographier votre visage en deux clics de souris. Les chercheurs ont présenté un système qui créé des modèles 3D du visage via les photos trouvées sur Facebook. Leur modèle 3D va réussir ensuite à tromper quatre systèmes de reconnaissance faciale… sur 5 testés : KeyLemon, Mobius, TrueKey, BioID, et 1D.
Pour leur étude, 20 cobayes volontaires ont participé à l’expérience. Leurs photos sont tirées d’espaces publiques comme Facebook, mais aussi LinkedIn et Google+. La modélisation des visages à partir de 27 images différentes va permettre de créer des modèles en 3D, avec des animations faciales : bouches, yeux… Les chercheurs ont reconstruit les visages via les bouts trouvés sur les différentes photographies.
La police de New York est sur les dents. Un pirate s’amuse avec la fréquence sécurisée de la NYPD.
Voilà une pirate informatique qui risque gros, très gros. Un individu a joué avec la fréquence radio de la police de New York, une police considérée comme l’une des plus importantes « armées » du monde. Le pirate des ondes s’est amusé à insulter, durant de longues minutes, un policier. Le message s’est diffusé à travers plusieurs divisions de la NYPD. Parmi les « contacts » : une fausse intervention de la police, avec un tir mortel ; des menaces et des insultes. Un policier a répondu à ce trolleur « Hey, gars… faut grandir. Certaines personnes essaient de faire leur travail« . L’enquête est toujours en cours. Piratage de la fréquence ou utilisation d’une radio perdue par un policier ? (NYMag)
Un internaute a tenté de revendre les données de 270 000 amateurs de sites pornographiques dans le blackmarket. Le business du Porn Account pour les nuls !
Vous avez peut-être entendu à la radio et lu dans la presse généraliste ce piratage de données ayant visé 270 000 amateurs de sites pornographiques. Un piratage qui a débuté via l’attaque par injection SQL de plusieurs sites pour adultes appartenant au groupe Paper Street Media.
Le pirate a expliqué avoir contacté l’entreprise pour « discuter ». Soyons clair, il a tenté de leur soutirer de l’argent en proposant la faille qui lui a permis d’extraire les informations des clients (IP, mail, mots de passe…).
Paper Street Media n’a pas répondu dans le sens de l’internaute. Bilan, l’adolescent a mis en vente, dans le blackmarket, la base de données volée pour 360 euros. Pourquoi revendre les données dans le BM ? Tout simplement pour que les professionnels du porn account puissent sauter sur l’occasion.
Dans cette même boutique qui aurait servi au pirate à revendre cette base de données [je n’ai pas retrouvé le vendeur], d’autres « commerçants » proposent des accès « piratés » aux sites interdit au – de 18 ans de Paper Street Media pour 9 $. Je vous laisse faire l’addition. Nous sommes très très loin des 360 euros réclamés ! « Je peux me faire entre 300 et 500 dollars par semaine » m’indique un de ces vendeurs de Porn Account croisé dans une boutique spécialisée.
A noter que j’ai pu consulter [ci-dessus] un document diffusé par un autre pirate informatique. Ce dernier, il est russe, a mis la main sur 150 000 comptes clients du site pornographique Naughty America. Un injection SQL, une backdoor (shell) dans le serveur et les comptes clients ont fini dans les mains du pirate.
Pendant ce temps…
… le groupe hôtelier Trump est de nouveau piraté. Des logiciels d’espionnage ont été retrouvés dans les ordinateurs des hôtels Trump situés à New York, Toronto et Honolulu. Même type d’attaque vécue en juillet 2015. Cela donne une idée de la gestion de la sécurité informatique de ce groupe. Les pirates visaient les identités et les données bancaires.
En ce qui concerne les numéros de CB, pas besoin d’être intelligent pour comprendre l’intérêt. Achats de produits dématérialisés qui seront revendus moitié prix [blanchir l’argent détourné]… En ce qui concerne les informations dédiées aux identités : fraude bancaire [ouverture de compte], usurpation d’identité, …
La Nigerian Bitcoin exchange se fait voler 15 000 dollars en Bitcoins. Le PDG a suivi en temps réel la transaction sans pouvoir agir.
Le PDG de la Nigerian Bitcoin exchange, Ejezie Sunday, a perdu 15 000 dollars en bitcoins. Des pirates ont trouvé le moyen de mettre la main sur un transfert que le patron de la NBE n’a pu que constater, en temps réel.
Il explique à CoinTelegraph « Immédiatement, je remarque que l’opération [achat de 15 000 dollars en Bitcoins, était encore à confirmer. J’ai essayé par tous les moyens de contacter blockchain.info. Malheureusement, je n’ai reçu aucune réponse, ni une méthode pour arrêter la transaction. J’ai regardé, douloureusement, que la transaction soit confirmée et tous les fonds déplacé dans le portefeuille du pirate« .
Quelques heures plus tard, blockchain.info a répondu qu’il ne pouvait rien faire pour la Nigerian Bitcoin exchange.
Durant plusieurs heures, le site LitecoinTalk ne répondait plus aux demandes des visiteurs. Le site vient de demander à ses utilisateurs de changer leur mot de passe. Ça sent le piratage et le data leak !
Il y a quelques jours, les amateurs de la monnaie numérique Litecoin, et utilisateurs des forums de LitecoinTalk, se sont retrouvés à la porte de cet espace dédié au concurrent du Bitcoin. Il y a cinq jours, le 11 mars 2016, un message d’alerte a été diffusé par les administrateurs. Une annonce inquiétante, LitecoinTalk demande à ses utilisateurs de modifier leur mot de passe d’accès.
Même si les mots de passe sont hachés (dont illisibles et inutilisables, NDR), rien n’empêche de penser que ces derniers peuvent être crackés. Au moment de l’écriture de cette brève, je constate que les forums de LitecoinTalk sont toujours fermés. Les administrateurs indiquent sur Reddit « Nous ne pouvons pas confirmer si l’attaquant a obtenu la base de données, mais il convient de supposer qu’il a pu y accéder, et si vous avez utilisé votre mot de passe Litecointalk ailleurs, changer le immédiatement« .
Un piratage ? Il y a malheureusement une forte chance. Une « probable » attaque qui démontre une fois de plus qu’il est important d’utiliser des mots de passe différents pour chaque site et services web utilisés. Le risque de » data leak « , la diffusion de la base de données volées, via la revente dans le blackmarket ou gratuitement, est un danger loin d’être négligeable. Les informations ainsi rendues publiques deviennent incontrôlables ! Une problème qui intervient alors que la monnaie Litcoin prend de la valeur, ce qui n’était pas arrivé depuis pas mal de temps.
Trois semaines après le piratage de plusieurs de ses ordinateurs, les transports en commun de Dallas peinent à reprendre la route.
Les habitants de Dallas éprouvent des difficultés à planifier un itinéraire de bus ou de train sur le site web du DART, les transports en commun de la ville, et cela depuis trois semaines. Des problèmes dus au piratage des serveurs du Dallas Area Rapid Transit.
Une attaque que les fonctionnaires locaux indiquent comme n’étant pas un événement « catastrophique » (sic!). En attendant, les utilisateurs « rament » pour accéder à des informations sur leur voyage (arrivées/départs, temps de trajet…).
Plus tragique encore, ce comportement local du « ce n’est pas bien grave », ils se sont fait pirater, cela peut arriver à n’importe qui. Mais ils n’ont pas de mise à jour accessible. Sans parler du fait qu’ils ne savent pas vraiment ce que les pirates ont pu voler. « Le système peut rester en panne encore quelques semaines de plus. » termine le DART ! (WFAA)
Une attaque informatique de masse, de type DDoS, a mis au tapis plusieurs sites du gouvernement Irlandais.
Étonnante attaque, la semaine dernière, que celle vécue par le gouvernement Irlandais. Un certain nombre de portails gouvernementaux ont été contraints de se déconnecter du web en raison d’une cyberattaque à grande échelle. Des services tels que le Central Statistics Office, the Oireachtas ( l’ensemble du corps législatif irlandais), le Ministère de la Justice, de la Défense, ainsi que la cour de justice d’Irlande ont bloqués par des Dénis Distribués de Service, des DDoS.
Due to technical issues with Government networks, our website and email are currently unavailable. Apologies for any inconvenience.
— Central Statistics Office Ireland (@CSOIreland) January 22, 2016
Des connexions pirates, par millions, lancées par des robots malveillants contrôlés par des inconnus. L’attaque n’a pas été revendiquée, du moins officiellement et publiquement. Quelques jours plus tôt, la Loterie Nationale avait connu une panne de deux heures à cause d’une attaque similaire. Un moyen pour des pirates, du type de ceux arrêtés il y a quelques jours [DD4B], de montrer leur force de frappe à de potentielles victimes prêtes à payer pour ne pas être bloqués ?
Via la prise USB d’une Toyota Corolla, un chercheur en informatique, bloque la voiture à coup de DDoS.
Le monde du « sans connexion » envahi nos vies. La marche de l’IoT est lancée et rien ne l’arrêtera vue les enjeux économiques. L’important, que le client achète, on verra ensuite pour sa sécurité. Du moins si le client est encore vivant.
Inoue Hiroyuki, professeur en informatique à la Graduate School of Information Sciences de l’université d’Hiroshima a expliqué comment il avait « planté » une Toyota Corolla avec 90€. Une clé USB trafiquée et un DDoS via le port USB de la voiture « Le pilote était incapable de bouger la voiture en appuyant sur l’accélérateur » explique-t-il dans le Japan Times. L’agrégé en informatique a indiqué avoir aussi été capable d’ouvrir et fermer les fenêtres de la voiture, afficher une lecture de compteur de vitesse incorrecte et geler l’accélérateur. Toyota a annonçait qu’il allait continuer « à faire des efforts » pour améliorer la sécurité de ses véhicules.
Il serait peut-être temps d’arrêter de nous prendre pour des idiots ? En juillet 2015, une Jeep Cherokee, et un mois plus tard, une Corvette étaient elles aussi malmenées. Le piratage des voitures ne fait que débuter ! Pour le moment, il ne se déroule officiellement que dans des laboratoires.
Un jeune Belge, aujourd’hui basé au Canada, a inventé PowerMemory, un outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion aussi simplement qu’un clic de souris.
Pierre-Alexandre Braeken travaille dans l’ingénierie des systèmes depuis plus de 11 ans. Il est aujourd’hui architecte technologique. Cet informaticien certifié MCITP SA, MCSA 2008/2012 ou encore MCSE 2012 a comme domaine de spécialité l’architecture des systèmes et les domaines d’entreprise Active Directory. A noter qu’il est open cfp pour la conférence infiltrate de Miami. Il a développé une expertise particulière autour de la sécurité de ces systèmes et développe des outils pour prouver les idées qu’il avance. J’ai rencontré l’auteur de PowerMemory lors du HackFest Canada 2015, l’outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion. Interview !
DataSecurityBreach. Qu’est ce que PowerMemory ?
Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory est un outil utilisé dans des audits de sécurité de domaine Windows Active Directory. PowerMemory permet de vérifier les faiblesses de ces domaines pour les corriger. Une de ses fonctionnalités phares est la révélation des mots de passe Windows directement depuis la mémoire. Son fonctionnement est totalement nouveau puisqu’il est indépendant de l’architecture ciblé et qu’il ne fait pas appels aux fonctions de Windows pour trouver les mots de passe et pour les déchiffrer. De plus il utilise le langage de script PowerShell qui fait partie intégrante du noyau de base depuis Windows 7. [Lire l’interview du chercheur enseignant Français Jérôme Ridet au sujet de la faille PowerShell capable de faire tomber la sécurité d’un système en 5 secondes]
DataSecurityBreach. Type de failles ?
Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory démontre à quel point il est désormais simple de récupérer les mots de passe de n’importe quel système Windows. Il peut récupérer les mots de passe stockés dans la mémoire locale d’un système, mais également à distance. La faille met en évidence que PowerMemory est capable de révéler des mots de passe sans être administrateur d’une machine. En effet, il peut révéler les mots de passe de machine virtuelle depuis le crash d’une machine (Blue Screen Of Death = BSOD) mais également à partir d’un snapshot de machine virtuelle. Ce qui veut dire qu’un simple opérateur d’un environnement virtualisé pourrait avoir plus de droit que l’administrateur même du domaine.
Ce type de faille pourrait mener à des scénarios d’attaque d’un domaine qui permettrait à une personne mal intentionnée, depuis l’extérieur, de récupérer d’abord des accès de plus faible niveau pour ensuite remonter toute la hiérarchie des systèmes et atteindre en bout de course le Saint-Graal représenté par un contrôleur de domaine. Dès ce moment, tout le système d’entreprise s’effondre en termes de sécurité et le réseau entier n’appartient plus aux administrateurs de l’entreprise mais bien au pirate informatique.
DataSecurityBreach. Comment est-ce possible qu’une telle possibilité n’ait pas été « pensée » par Microsoft ? Pierre-Alexandre Braeken. J’ai prévenu Microsoft du résultat de mes recherches. Ils ne considèrent pas ceci comme une faille de sécurité. Néanmoins, quelques jours après le report complet de mes travaux, l’outil RWMC (qui révèle les mots de passe) faisant partie de la suite d’audit PowerMemory a été catégorisé officiellement par Microsoft comme un « hacktool » de niveau d’alerte « medium ».
Le problème pour Microsoft est que la façon dont ils ont conçu leur système les empêche de donner une solution applicable pour les entreprises pour tous les systèmes d’exploitation jusqu’à windows 2012R2 compris. Pour Windows 10 (seulement dans sa version professionnelle) et 2016, les choses changent puisque Microsoft a créé un nouveau système pour protéger les mots de passe stockés en mémoire. On parle de Trustlets tournant dans un environnement isolé. Pourquoi Microsoft ne protège pas ses clients tournant sur des systèmes d’exploitation non supporté ? Je pense que ceci demande des changements si majeurs au système de fonctionnement du noyau que Microsoft n’est pas prêt à apporter de changements sur des systèmes qui risquent encore d’être présent dans 15 ans…
DataSecurityBreach. Comment s’en protéger ?
Pierre-Alexandre Braeken. Il est nécessaire d’adopter de bonnes pratiques en matière de gestion de parc informatique. Le sujet est vaste et il n’est pas évident de se protéger de ce genre d’attaque. Des gens comme Sean Metcalf (Master Active Directory, moins de 100 dans le monde) abordent le sujet de façon régulière (dont Black Hat 2015). J’ai également rédigé plusieurs documents que je compte bientôt publier sur mon blog. J’ai également créé l’outil PowerMemory dans le but de faciliter le travail de la sécurité. L’objectif est de détecter les failles afin d’apporter des solutions qu’une entreprise peut mettre en place. De plus, j’ai également développé un outil qui détecte la méthode utilisée par PowerMemory pour révéler des mots de passe.
DataSecurityBreach. Vous présentez votre solution aux entreprises, comment réagissent-elles ? Pierre-Alexandre Braeken. Elles ont d’abord beaucoup de mal à comprendre les implications. En effet, les enjeux sont extrêmement importants et les réactions en conséquence. Les mots ahurissant et impressionnant ressortent souvent. Même avec l’évidence, il est difficile pour les grandes entreprises de modifier leurs processus afin de se protéger de ce genre d’attaque. Mon rôle consiste à les avertir et à les aider à trouver des solutions pour se protéger sans pour cela casser son modèle.
Les clients du Fournisseur T-Online et du site eBay visés par des publicités malveillantes. Un cheval de Troie était installé dans les ordinateurs des victimes.
Sale ambiance, fin de semaine dernière, pour des milliers d’internautes allemands. Des pirates informatiques ont réussi l’infiltration d’une importante régie publicitaire locale, MP NewMedia. Lors de cette intrusion, les malveillants ont fait de manière à afficher de fausses annonces sur d’importants sites web (boutique, presse, …).
Parmi les diffuseurs involontaires d’un cheval de Troie, le fournisseur d’accès à Internet T-Online ou encore eBay. Dans le cas du FAI, dès qu’un visiteur souhaitait se rendre sur son compte mail, une message lui proposait de télécharger un logiciel. Derrière le programme, un code malveillant d’espionnage ! Tous les clients ayant visité T-Online, du vendredi 16 octobre au dimanche 18 octobre ont pu être compromis.
Prudence, il y a de forte chance que les pirates se soient attaqués à d’autres régies publicitaires. (MalwareBytes)
Le pirate informatique qui s’est attaqué à la banque JPMorgan Chase a aussi visé, avec plus ou moins de succés, Citigroup, E*Trade Financial Corp, Automatic Data Processing et Regions Financial Corp.
Si certaines structures n’ont pas confirmé cette affirmation de plusieurs enquêteurs qui ont souhaité rester anonyme, des entreprises comme E*Trade Financial Corp ont confirmé avoir été attaquées en 2013 par ce qui semble être le même pirate que la banque JPMorgan.
En 2014, ETCF avait indiqué ne pas savoir si des données clients avaient été impactées. Deux ans plus tard, voici la confirmation de cette infiltration. Au moins 31 000 clients de la structure bancaire ont été alertés d’une violation de leurs données. Les pirates ont pu avoir accès aux noms et e-mails des clients, ainsi que les adresses physiques de ces derniers. Il n’y a « aucune preuve que toutes les informations des comptes clients, y compris les mots de passe, numéros de sécurité sociale, ou des informations financières eurent été compromises » indique le communiqué de presse de la banque.
Un détail dés plus déroutant. Il est pourtant assez simple de savoir ce que les pirates ont pu lire, copier… Toutes les données contenues dans la base de données compromise ont été accessibles.
Deux nouvelles failles découvertes dans Android pourraient malmener téléphones et tablettes via la lecture de Mp3 et Mp4 modifiés.
La société Zimperium mobile Threat Protection avait découvert, en avril 2015, un problème de sécurité dans la bibliothèque Stagefright sous Android. Joshua J. Drake, responsable des recherches a poursuivi son étude sur le traitement des médias par Android. Son enquête sur les attaques à distance l’a conduit à une nouvelle découverte.
Stagefright 2.0 est un ensemble de deux vulnérabilités qui se manifestent lors du traitement de fichiers MP3, ou de fichier vidéo MP4. La première vulnérabilité impacte presque chaque appareil Android depuis la version 1.0 sortie en 2008. Des méthodes pour déclencher la 1ére vulnérabilité avaient été découvertes pour Android version 5.0 en exploitant la seconde faille.
Google a notifié la faille CVE-2015-6602 et a indiqué qu’elle serait corrigée la semaine prochaine. « Nous prévoyons de partager des informations pour cette deuxième vulnérabilité dès que possible » souligne Zimperium.
La faille touche le traitement des fichiers MP3 et/ou MP4 spécialement conçus par un pirate, pouvant entraîner l’exécution d’un code arbitraire, comme le téléchargement d’un logiciel espion…
Le courtier américain FXCM vient d’avouer le piratage de son informatique. Le pirate aurait orchestré des transferts d’argent appartenant à des clients.
FXCM, un spécialiste des opérations de changes a confirmé jeudi le piratage informatique de ses serveurs. Le pirate en a profité pour faire des transactions avec l’argent de certains clients du courtier américain. « FXCM a identifié un petit nombre de transferts non autorisés depuis les comptes de ses clients » indique le courrier envoyé au département de la justice américaine.
Tout a débuté par un chantage numérique. Le pirate a écrit à FXCM indiquant avoir eu accès à des informations sensibles appartenant à ses clients. Il a été conseillé à ces derniers de changer leur mot de passe.
L’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques, a appelé ce jeudi les patrons d’entreprises à traiter les risques liés à la sécurité informatique comme un risque économique. Pour preuve, FXCM a perdu le quart de sa valeur après l’annonce de ce piratage. (WSJ)
Utiliser SIRI pour contourner l’écran de verrouillage des nouveaux appareils d’Apple fonctionnant sous iOS9.
Une faille de sécurité a été découverte dans le nouvel OS d’Apple, iOS 9, sorti en septembre. Il permet d’exploiter Siri afin de contourner l’écran de verrouillage des téléphones et autres tablettes de la grosse pomme. Le « truc » permet d’accéder aux contacts et aux photos stockées dans l’appareil en 30 secondes. La faille n’est toujours pas corrigée dans la mise à jour 9.1.
La firme de Cupertino a annoncé que plus de 50% des appareils ont été mis à jour
La faille est d’une simplicité enfantine. Il est même étonnant qu’aucun test interne n’eut été réalisé face à ce genre de « bug ». Comment cela marche ? D’abord faire 4 erreurs lors de la demande de votre mot de passe. Attention, au bout de 5 tentatives, votre téléphone sera bloqué. Une protection classique. Dans cette 5ème tentative, tapez trois chiffres et laissez le dernier espace vide. Cliquez sur le bouton « Home » et fournissez un 4ème chiffre aléatoire. L’appareil sera bloqué, mais SIRI sera lancé. Demandez l’heure à Siri et cliquez sur l’îcone « Horloge ». Rajoutez une nouvelle horloge en cliquant sur +. Enregistrez cette horloge avec le nom de votre choix. Sélectionnez l’option « Partagez », ouvrez un nouveau message. Dans le champ « À », ouvrez la page info… et vous voilà avec un accès complet aux contacts et photos stockées dans le téléphone !
Pour éviter ce désagrément à la sauce « Big Brother », allez dans « paramètres », puis « code d’accès », sélectionnez l’option « Autoriser lors du verrouillage ». Bloquez l’accès à Siri quand l’accès à votre téléphone est bloqué par un mot de passe.
Les starlettes américaines Kardashian ont lancé une série de nouveaux sites web et applications mobiles afin de suivre « leur vie ». Seulement, comme le botox, le site web s’est tendu et a laissé fuir 600.000 informations privées de fans.
Parallèlement au lancement des applications mobiles, des logiciels qui trônent dans les premières places de l’App Store (des centaines de milliers de téléchargements), les sœurs Kardashian, des « célébrités » de la TV réalité américaine, ont également mis en ligne de nouveaux sites Web conçus pour les aider à mieux communiquer avec leurs fans.
Seulement, les sites avaient des bugs. L’un d’eux permettait de mettre la main sur les noms, prénoms et adresses mails de plus de 600.000 utilisateurs. C’est un jeune internaute de 19 ans, Alaxic Smith, qui a découvert le problème de configuration qui visait l’ensemble des sites Internet des starlettes. Le problème était dans l’API qui communiquait avec les smartphones des « fans » et les sites web des Kardashian. Des informations qui transitaient en claires.
Le responsable « technique » de ce barnum informatique a confirmé la faille et la correction de cette dernière. « Nos journaux indiquent que personne d’autre a eu accès aux informations des utilisateurs, les mots de passe, et les données de paiement n’ont pas été impactés« .
Le Brésil, un nid à pirates depuis plusieurs années. En 2014, les attaques ont augmenté de 197%.
Depuis plusieurs années, le Brésil est devenu l’un des pays à pirates le plus couru du web. Défaceurs, phishing, cartes bancaires, piratage de consoles de jeux, bref, il y en a pour tous les goûts. Le pays se classe au deuxième rang mondial de la fraude bancaire en ligne et des logiciels malveillants. Il faut rappeler les nombreux « camps » d’entrainements numériques ou encore le départ de l’attaque ayant visé TV5 Monde, il y a quelques mois.
Il semble que ce piratage ne fasse qu’empirer. Selon des sources officielles, le nombre de cyberattaques dans le pays a augmenté de 197% en 2014, et la fraude bancaire en ligne, +40%. Le coût de la cybercriminalité sur l’économie brésilienne est clair. Un rapport affirme que le vol de données au Brésil a représenté 4,1 milliards $ à 4,7 $ de pertes en 2013. Selon RSA, l’équivalent de 3,75 milliards $ aurait été piraté de la Boleto Bancario, une méthode de paiement géré par la Fédération brésilienne des banques. Cela équivaut à environ 495.000 transactions impliquant 30 banques et affectant plus de 192.000 victimes. Bref, comme un peu partout, les banques restent muettes et le public est laissé dans un silence criminel.
Le document que le Cert Brésil montre que 0,95% des attaques ayant visé le pays provenait de France. La Chine et les USA se partagent quasiment 14% des malveillances. 75,38% des attaques sont internes au pays. Cependant, rien n’empêche un Français de passer par la Chine pour infiltrer un ordinateur Brésilien pour attaquer une banque locale.
L’Union Internationale des Télécommunication (ITU) classe le Brésil en 5ème place des pays ayant le plus conscience des problèmes liés au cyber crime. On ne doute pas une seconde de la capacité du gouvernement à comprendre les enjeux du cyber crime, pour preuve, il était eux même client de l’entreprise Hacking Team, commerçant de logiciels d’espionnages. (FA)
La semaine dernière, dans l’émission 25 (Saison 4) de ZATAZ Web TV, je poussais un petit coup de gueule sur nos informations mal menée par les entreprises qui nous les collectent et par les pirates qui louchent dessus. Nouvel exemple en date, aux USA, avec le piratage de 4,5 millions de patients de l’UCLA, l’Hôpital de l’University of California.
Des pirates informatiques se sont invités dans le réseau hospitalier de l’Université de Californie, Los Angeles. Ils ont pu accéder à de nombreux ordinateurs et collecter pas moins de 4,5 millions de dossiers sensibles de patients, élèves, enseignants, personnels administratifs. Parmi les informations volées : Noms, information médicale, numéros de sécurité sociale, numéros d’assurance-maladie, ID de plan de santé, les dates d’anniversaires et les adresses physiques. Des informations « potentiellement » volées, selon l’université. Cela pourrait toucher toutes les personnes ayant visité – ou travaillé – dans les services médicaux de l’université UCLA. Un vaste secteur qui comprend quatre hôpitaux et 150 bureaux à travers le sud de la Californie. UCLA Santé a alerté le département de la justice américaine. L’attaque aurait été découverte voilà 2 mois, le 5 mai 2015. (Fox)
L’assemblée parlementaire Allemande, le Bundestag, piratée. Un cheval de Troie infiltré dans des machines.
Un porte-parole de la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, a confirmé que des pirates avaient réussi à s’infiltrer et à voler des données après le piratage d’ordinateurs appartenant à l’assemblée parlementaire Allemande. Une attaque qui aurait débuté en mai. L’infiltration n’a été détectée que deux semaines plus tard.
Les détails ne sont pas claires quant aux services touchés par ce piratage. Un cheval de Troie a été découvert. Il aurait permis les actions malveillantes (vols de données ? rebond pour DDoS sur d’autres sites ? Espionnage ?).
Autant dire qu’un employé a très bien pu cliquer sur un lien en visitant un site pour adultes, télécharger un torrent moisi ou reçu un courriel piégé. (DW)