Un sénateur remet sur le devant de la table des amendements au projet de loi CISA qui rendrait illicite l’utilisation d’un logiciel d’audit de sécurité informatique et la moindre révélation lors d’une conférence.
L’idée du Sénateur Sheldon Whitehouse est-elle de faire peur à l’ensemble de la communauté des chercheurs américains ? Espérons que le politique ne souhaitait que voir son nom affiché dans la presse afin de montrer aux électeurs qu’il travaille ? Toujours est-il que le sénateurs vient de remettre sur le tapis ses amendements, dont le 2626, qu’il souhaite rajouter dans la CISA, la Cyber Information Sharing Act.
Comme le rappel l’EFF, l’Electronic Frontier Foundation, le sénateur veut faire interdire les outils permettant les audits de sécurité informatique et la moindre révélation traitant d’une faille informatique. Des sociétés comme Salesforce, Apple, Microsoft, IBM, Adobe… ont rejoint le CISA. Pour rappel, la loi CISA doit permettre aux Etats-Unis une surveillance de masse des entreprises technologiques sous l’excuse de regrouper dans une base de données centraliées les menaces numériques afin de les faire corriger plus rapidement.