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Hypershield de cisco : une avancée dans la sécurité des réseaux et applications ?

Dans un contexte où les menaces numériques évoluent constamment, Cisco affirme avoir développé une méthode révolutionnaire pour sécuriser les réseaux et leurs applications contre les vulnérabilités avant même la disponibilité d’un correctif. Cette innovation arrive alors que les infrastructures numériques restent exposées en moyenne 49 jours, le temps que les correctifs soient appliqués après la découverte d’une faille.

Les systèmes d’information sont particulièrement vulnérables pendant la période qui s’étend entre la découverte d’une vulnérabilité et le déploiement d’un correctif. Bien que certaines mesures provisoires telles que la désactivation de ports ou de fonctionnalités spécifiques puissent offrir une protection temporaire, leur mise en œuvre reste complexe dans des réseaux d’envergure.

Pour combler ce vide de sécurité, Cisco a lancé Hypershield, une architecture de sécurité qui intègre l’intelligence artificielle pour offrir une protection rapide et efficace en attendant un patch. Cette technologie promet d’être opérationnelle sur le marché d’ici août.

Fonctionnement d’hypershield

Hypershield fonctionne en segmentant automatiquement les réseaux et applications, empêchant ainsi toute tentative de mouvement latéral d’un intrus à travers les applications ou zones d’un data center. Chuck Robbins, président et CEO de Cisco, explique que cette technologie fusionne les capacités avancées de gestion de trafic et de données de l’entreprise avec son expertise en sécurité, infrastructure et observabilité, plaçant Cisco en position idéale pour maximiser les avantages de l’IA pour ses clients.

Technologie et intégration avancées

Le système utilise des data processing units (DPU), des puces matérielles conçues pour analyser et réagir aux comportements des applications et du réseau, tout en étant évolutives en fonction de la taille du réseau. De plus, l’utilisation de la technologie open source acquise auprès de la firme suisse Isolvent renforce les capacités de Hypershield.

Pour faciliter l’application des mises à jour et des correctifs, Hypershield intègre un mécanisme d’automatisation qui utilise des jumeaux numériques pour tester les mises à jour dans un environnement virtuel. Cela permet de simuler l’environnement spécifique du client, y compris le trafic de données et les règles stratégiques, avant d’appliquer effectivement la mise à jour au système.

Alerte de sécurité : cisco identifie une vulnérabilité xss critique dans ses routeurs pour petites entreprises

Dans un récent communiqué, la société Cisco a émis une alerte concernant une vulnérabilité de type cross-site scripting (xss) affectant plusieurs modèles de ses routeurs destinés aux petites entreprises.

Cette faille, référencée sous le code CVE-2024-20362, présente un risque particulièrement élevé puisqu’elle peut être exploitée à distance et sans nécessiter d’authentification préalable. Les modèles concernés par cette vulnérabilité sont les RV016, RV042, RV042G, RV082, RV320 et RV325. Une caractéristique commune à tous ces appareils est leur statut de fin de vie : cisco a déjà cessé leur support, ce qui signifie qu’aucun correctif pour cette vulnérabilité ne sera disponible.

La vulnérabilité provient d’une validation insuffisante au sein de l’interface web des produits, permettant à un attaquant de lancer des attaques xss en incitant simplement un utilisateur à visiter une page web malveillante. cette exploitation pourrait permettre l’exécution de scripts malveillants ou même entraîner une fuite de données sensibles.

Absence de solution de contournement et recommandations

Cisco a confirmé ne pas avoir connaissance d’exploitations actives de cette vulnérabilité. Toutefois, l’absence de solution de contournement rend critique la transition vers des appareils plus récents et toujours soutenus par des mises à jour de sécurité.
Outre cette faille xss, cisco a récemment corrigé plusieurs autres vulnérabilités importantes. parmi elles, un défaut sérieux dans le Nexus Dashboard Fabric Controller (NDFC), identifié sous le numéro CVE-2024-20348, permettait à des attaquants de lire des fichiers arbitraires sur un serveur d’approvisionnement web. Ce bug touchait uniquement la version NDFC 12.1.3b et a été corrigé dans les versions ultérieures.

D’autres produits cisco, tels que le TelePresence Management Suite, Nexus Dashboard et Orchestrator, Identity Services Engine (ISE), ainsi que divers outils de communication et de gestion des urgences ont également reçu des correctifs pour des vulnérabilités diverses.

Oups ! Cisco efface des données clients par erreur dans le cloud

La société Cisco a admis avoir perdu, accidentellement, des données du client lors d’une erreur de configuration du cloud de sa filiale Meraki.

Ahhhh, le cloud, petit bonheur numérique qui permet, selon les plaquettes publicitaires de « se faciliter la vie » ; « d’économiser de l’argent » ; « de renforcer son potentiel économique« . Bref, le cloud c’est bien… sauf quand ça bug. Le dernier incident en date concerne CISCO. L’entreprise américaine a confirmé, et donc avoué, avoir perdu des données clients. Un accident en raison d’une erreur de configuration du cloud de sa filiale Meraki.

La semaine dernière, l’équipe d’ingénierie cloud de CISCO a effectué un changement de configuration sur son service de stockage basé en Amérique du Nord. Sauf que cette mise à jour a supprimé certaines données clients. Meraki est une filiale de Cisco qui offre des technologies d’information gérées par le cloud pour les caméras sans fil, et tout ce qui concerne les communications de sécurité via une interface Web.

Un outil pour savoir ce qui a été perdu dans le cloud !

L’entreprise a déclaré que son équipe d’ingénieurs a travaillé pendant le week-end de 5/6 août pour voir si elle pouvait récupérer les données de ses clients. CISCO va fournir, ce 7 août, un outil pour « aider nos clients à identifier précisément ce qui a été perdu ». Cisco n’a pas précisé combien de clients ont été impactés par cet incident. Meraki est utilisé par plus de 140 000 clients et 2 millions de périphériques réseau y sont connectés.

En juillet dernier, des centaines d’entreprises, dont la Compagnie météorologique d’IBM, Fusion Media Group et Freshworks, utilisateurs de Google Groups pour leurs messages internes et privés, ont accidentellement exposé des informations sensibles publiquement en raison d’une erreur de configuration par les administrateurs de groupe. La société Dow Jones & Co a récemment confirmé que des données personnelles et financières de près de 2,2 millions de clients avaient été exposées en raison d’une erreur de configuration dans le seau S3 d’Amazon. Plus tôt cette année, la panne massive de S3 de Amazon Web Services, pendant plusieurs heures, a été causée en raison d’une erreur d’ingénierie.

Quelques jours auparavant, Verizon avait confirmé qu’un fournisseur tiers avait exposé des millions d’enregistrements d’abonnés sur un serveur de stockage Amazon S3 non protégé. Toujours en juillet, WWE confirmait qu’une base de données non protégée contenant les détails de plus de 3 millions d’utilisateurs avait été trouvée stockée en texte brut sur un serveur Amazon Web Services S3.

 

RADWARE’S HACKERS CHALLENGE 2017

RADWARE’S HACKERS CHALLENGE 2017 : Radware’s et CISCO organisent un ethical hacking challenge. A gagner, entre autres, un voyage tout frais payé à au Black Hat Europe 2017.

Vouloir découvrir la sécurité informatique par le biais d’un concours, voilà une idée qui fait son chemin. Vous avez envie de vous tester à la sécurité informatique, vous avez envie d’accrocher à votre CV un concours d’ethical hacking ? Le RADWARE’S HACKERS CHALLENGE 2017, organisé par Radware’s et CiSCO, est fait pour vous. Il se déroulera le mardi 20 juin 2017 au Karé à Boulogne-Billancourt. Inscription et participation gratuite. Il est même possible de venir en simple spectacteur. ZATAZ.COM propose de découvrir les règles du jeu et le scénario.

85% des entreprises sont touchées par la fuite de données

Les entreprises doivent faire face à une industrialisation des attaques orchestrées par des cybercriminels organisés et dont le but est de ne pas être détectés par les solutions de sécurité pour exfiltrer les données de l’entreprise ciblée. Le nouveau rapport de Cisco est sans appel. 8 entreprises sur 10 seraient touchées par une fuite de données.

Le Rapport Annuel de Sécurité 2016 de Cisco analyse les plus grandes tendances en matière de cybersécurité avec l’aide des experts en sécurité de Cisco, en se basant sur les avancées de l’industrie de la sécurité et celles des cybercriminels qui cherchent à percer les défenses des entreprises. Il met également en évidence les éléments clés de l’étude Cisco sur les capacités sécuritaires des entreprises, en se concentrant sur la perception qu’ont les professionnels de l’état de la sécurité dans leurs propres entreprises. Les tendances géopolitiques, la perception des risques de cybersécurité ainsi que les principes d’une défense organisée (Integrated Threat Defense) contre les menaces, complètent le rapport.

Le Rapport Annuel sur la Sécurité 2016 de Cisco révèle que 54 % des entreprises sont confiantes dans leur capacité à détecter une attaque – 54 % également dans leur capacité à se défendre pendant une attaque – et 45 % dans leur capacité à évaluer l’ampleur d’une attaque et à y remédier. L’étude a été menée auprès de retour de 2 400 professionnels de la sécurité répartis dans des entreprises de toutes tailles dans 12 pays du monde.

Open bar dans les données
Les cybercriminels concentrent de plus en plus leurs attaques vers des cibles identifiées dans le but de leur soutirer de l’argent. En outre, les attaques menées via des ransomwares, ont déjà permis aux cybercriminels d’exfiltrer jusqu’à 34 millions de dollars par an et par campagne. Les cybercriminels s’appuient désormais sur des serveurs compromis pour lancer leurs attaques. Ainsi, le nombre de domaines WordPress utilisés pour des attaques par des hackers a grimpé de 221 % entre février et octobre 2015.

Fuite de données depuis les navigateurs : bien qu’elles soient souvent considérées par les équipes de sécurité comme des menaces de faible importance, les extensions de navigateurs malveillantes sont une source majeure de fuites de données, en affectant plus de 85% des entreprises. L’adware ou le malvertising touchent particulièrement les sites qui ne maintiennent pas à jour leurs logiciels.

Près de 92 % des malwares connus ont la capacité d’exploiter les DNS. Ces derniers sont régulièrement les grands oubliés de la sécurité, dans la mesure où les équipes de sécurité IT et les experts DNS travaillent dans différents groupes et échangent peu. Lors d’une attaque, 21 % des entreprises informent leurs partenaires, 18 % les autorités et 15 % leur compagnie d’assurance.

Infrastructures vieillissantes
Entre 2014 et 2015, le nombre d’entreprises qui affirment que leurs infrastructures de sécurité sont à jour a chuté de 10 %. L’étude montre que 92 % des outils connectés à Internet sont vulnérables aux failles connues. 31 % des outils analysés ne sont, quant à eux, plus pris en charge au niveau de la sécurité, ni maintenus par les constructeurs. Entre 2014 et 2015, le nombre de TPE/PME qui utilisent des solutions de sécurité a reculé de plus de 10 %, induisant des risques potentiels pour les grands comptes.

Dans le but de remédier à la pénurie de spécialistes, les entreprises trouvent dans l’outsourcing un véritable levier capable d’améliorer leur arsenal de sécurité, y compris  pour les missions de consulting, d’audits de sécurité et les prestations de réponse sur incident. Les TPE/PME, souvent moins bien structurées en termes de sécurisation, tentent d’améliorer leurs défenses en faisant appel à des prestations outsourcées. Celles-ci sont en hausse de 23 % en 2015, contre +14 % en 2014.

La rapidité de détection augmente
Le temps de détection (TDD) acceptable d’une attaque se situe entre 100 et 200 jours. Depuis la publication du Middle Security Report de Cisco en août dernier, Cisco a réduit son TDD de 46 à 17,5 heures. Réduire ce temps de détection permet de minimiser les dommages causés par une attaque, mais aussi les risques et les impacts tant sur les infrastructures que sur les clients. « Dans un contexte où chaque entreprise peut être la cible d’une cyber attaque, les professionnels de la sécurité travaillent quotidiennement pour résoudre les défis en matière de sécurité qui peuvent entraver leur capacité à détecter l’attaque, en limiter l’impact et récupérer les données compromises » explique Christophe Jolly, Directeur Sécurité Cisco France, à DataSecurityBreach.fr.

« Face à des cybercriminels organisés, les dirigeants et les directeurs métiers doivent prendre conscience de la réalité de la menace et s’impliquer auprès du RSSI pour mieux sécuriser l’ensemble des données de l’entreprise qui sont de plus en plus facilement partagées au-delà du périmètre de l’entreprise ».

Cisco dévoile le premier Next-Generation Firewall du marché centré sur la menace

Cisco ASA avec la technologie FirePOWER réunit les fonctionnalités d’un firewall reconnu sur le marché avec le Next-Generation IPS et la protection contre les malwares avancés (Advanced Malware Protection – AMP) de Sourcefire pour une défense centrée sur la menace.

Avec l’introduction du premier Next-Generation Firewall (NGFW) du marché centré sur la menace, Cisco change la manière dont les entreprises peuvent se protéger contre les menaces ciblées. Cisco® ASA avec la technologie FirePOWER offre une connaissance du contexte complète et les contrôles dynamiques nécessaires pour détecter les menaces en continu, corréler les informations obtenues et optimiser les défenses pour protéger les réseaux. En intégrant la gamme de firewalls Cisco ASA 5500 X Séries disposant du contrôle applicatif avec le Next-Generation Intrusion Prevention System (NGIPS) et l’Advanced Malware Protection (AMP) de Sourcefire®, Cisco fournit une défense centrée sur la menace au travers du continuum d’attaque – avant, pendant et après une attaque.

Cisco ASA avec la technologie FirePower est un NGFW adaptatif et centré sur la menace qui délivre une protection multicouche supérieure, étendant les capacités bien au-delà des solutions NGFW classiques. Jusqu’à présent, les NGFW étaient concentrés sur la politique de sécurité et le contrôle des applications, et ne permettaient  pas de faire face aux menaces ciblées et aux attaques zero-day. Cisco ASA avec la technologie FirePOWER change cela, avec une approche axée sur la visibilité, centrée sur la menace et basée sur une plateforme unique :

–    Axée sur la visibilité en délivrant une connaissance du contexte complète des utilisateurs, des périphériques mobiles, des applications côté client, des communications machine-to-machine virtuelles, des vulnérabilités, des menaces, des adresses URL, etc. Cette approche adaptée aux besoins de l’entreprise fournit aux utilisateurs des tableaux de bord et des rapports détaillés sur les hôtes découverts, les applications suspectes, les menaces et des indicateurs de compromission pour une visibilité complète.

–    Centrée sur la menace en intégrant le principal NGIPS du marché pour une protection complète contre les menaces connues et ciblées, ainsi que AMP pour lutter contre les attaques zero-day et les menaces persistantes. Les analyses des données (Big Data), l’analyse en continu et Cisco Collective Security Intelligence (CSI) travaillent ensemble pour assurer les fonctionnalités de détection, de blocage, de suivi, d’analyse et de remise en état du réseau pour protéger l’entreprise contre le spectre complet des attaques, connues et inconnues.

–    Basée sur une plateforme unique : Cisco ASA avec la technologie FirePOWER associe, dans un seul outil, des fonctionnalités de firewall et de contrôle applicatif, des fonctionnalités NGIPS, de détection des menaces ciblées et de remise en état du réseau. Cette intégration offre aux entreprises une meilleure protection, tout en réduisant les coûts d’exploitation et la complexité du système d’information. Cette nouvelle solution simplifie également l’architecture de sécurité de l’entreprise et réduit son empreinte réseau avec moins d’outils de sécurité à gérer et à déployer avec un système d’abonnement sous la forme de licence pour étendre les fonctionnalités.

Compte tenu de la pression concurrentielle et de l’environnement très évolutif des menaces, l’approche de l’entreprise, pour réduire le temps entre l’attaque et la remise en état du réseau, doit être centrée sur la menace. Avec une préoccupation croissante des équipes dirigeantes, notamment par rapport aux risques liés à la propriété industrielle et intellectuelle, et au vol potentiel des données client et de sa perte de confiance, les entreprises ont besoin d’une large couverture – pour protéger tous les vecteurs d’attaque potentiels – qui puisse rapidement s’adapter et tirer parti des nouvelles techniques d’attaque, puis intégrer l’information pour se protéger elles-mêmes. Cisco ASA avec la technologie FirePOWER fournit cette défense centrée sur la menace qui aide réellement les entreprises à faire face à leurs plus gros risques en matière de sécurité – les menaces ciblées et les attaques zero-day.

Cisco ASA avec la technologie FirePOWER offre une visibilité supérieure et une analyse en continu pour détecter les menaces avancées et multi vectorielles, rationalise et automatise la remise en état du réseau face aux malwares connus et inconnus. Il offre également des indicateurs de compromission (IoC) globaux et concrets qui accélèrent la phase d’investigation sur la menace et la restauration rétrospective, ainsi que la portée de la réponse aux incidents intégrée et des mises à jour de la politique de détection automatiques.

Toutes ces innovations sont supportées par un firewall stateful, un VPN, un cluster avancé et une couche applicative complète prévus pour l’entreprise, et des contrôles basés sur le risque qui fournissent des politiques de détection de la menace grâce à un NGIPS pour optimiser l’efficacité de la sécurité. L’intégration avec les outils open source Snort, OpenAppID et ClamAV permet en outre aux clients de facilement personnaliser leur sécurité pour faire face aux nouvelles menaces et aux applications spécifiques aussi rapidement que possible.

Les entreprises peuvent profiter des avantages de l’introduction de cette technologie de deux façons :
–    Cisco ASA avec la technologie FirePOWER : les clients peuvent acheter les firewalls ASA 5500-X Series et ASA 5585-X Series avec une licence FirePOWER,
–    FirePOWER pour Cisco ASA : les clients peuvent activer la technologie FirePOWER sur les firewalls ASA 5500-X Series et ASA 5585-X Series existants.

Cisco, avec ses partenaires, fournit également des services de sécurité techniques pour aider les entreprises à accélérer la migration de leurs environnements de sécurité actuels vers une défense centrée sur la menace avec Cisco ASA et la technologie FirePOWER. Grâce à son expertise, des processus et des outils éprouvés, ainsi que la disponibilité de ressources mondiales, les équipes de sécurité de Cisco aident les entreprises à migrer rapidement et avec un minimum de perturbations.

« Dans le climat actuel où règnent le piratage industrialisé et le cybercrime professionnel, nous sommes entrés dans une ère où les solutions NGFW existantes ne suffisent plus pour arrêter les hackers », explique Christopher Young, Senior Vice Président, Security Business Group de Cisco. « Aujourd’hui, plus que jamais, les entreprises doivent être en mesure de mettre en œuvre des contrôles dynamiques pour gérer le rythme du changement de leurs environnements et faire face aux attaques ciblées. Cisco ASA avec la technologie FirePOWER est une étape majeure pour le marché du NGFW, donnant aux entreprises la possibilité de renforcer leur protection – du data center, au réseau, en passant par les postes de travail – avec l’agilité nécessaire pour identifier, comprendre et arrêter les menaces ciblées en temps réel et rétrospectivement ».

Piratage à distance possible des routeurs Cisco Small Business

Une faille de sécurité dans le routeur VPN sans fil Cisco et Cisco pare-feu VPN sans fil permet à un pirate informatique d’accéder à distance au panneau d’administration de l’interface de gestion Web de l’appareil.

Un « bug » gênant pour un matériel que l’on trouve dans certaines PME et PMI. Selon un avis de sécurité, la vulnérabilité est due à la mauvaise manipulation des demandes d’authentification par le framework web. « Un attaquant pourrait exploiter cette vulnérabilité en interceptant, puis en modifiant une demande d’authentification. » Gustavo Javier Speranza, chercheur en sécurité informatique, a découvert le problème qui a été rapporté à Cisco.

Le constructeur américain a publié une mise à jour logicielle pour tous les appareils concernés par cette vulnérabilité. Cisco indique que cette vulnérabilité n’est pas exploitée par des pirates, du moins publiquement. Mais comment leur faire confiance, déjà qu’il n’avait pas repéré la faille. Alors de là à tracer des pirates exploiteurs !

En attendant, il est fortement conseillé de faire la mise à jour du matériel. Il ne le fera pas automatiquement pour vous.

Cisco ajoute Advanced Malware Protection de SourceFire à ses outils

Cisco va annoncer ce mardi 25 février qu’il a ajouté Advanced Malware Protection (AMP), soit la protection contre les malwares avancés, développé à l’origine par Sourcefire, à sa gamme de produits de sécurité de contenu, soit les appliances de sécurité Email et Web  et la solution Cloud Web Security. Cette intégration offre à l’ensemble des clients des fonctionnalités complètes pour combattre les malwares : la détection et le blocage, la remise en état du réseau de manière rétrospective et l’analyse en continu des menaces avancées. Cette nouvelle offre représente l’un des premiers efforts d’intégration des technologies respectives de Cisco et Sourcefire et permet d’étendre la protection contre les malwares avancés à plus de 60 millions d’utilisateurs déjà protégés avec les solutions de sécurité de contenu de Cisco.

La technologie Advanced Malware Protection utilise l’important réseau de données de sécurité dans le Cloud de Cisco et de Sourcefire (appartenant désormais à Cisco). Basé sur les attaques d’aujourd’hui, il est spécifiquement conçu pour se protéger contre celles-ci ; AMP évolue pour assurer une surveillance et une analyse en continu au travers du réseau étendu et tout au long du continuum d’attaque – avant, pendant et après une attaque. En associant la connaissance approfondie des menaces avancées de Sourcefire et l’expertise analytique de Cisco, le leader de l’industrie des solutions de sécurité Web et Email, les entreprises bénéficient d’une visibilité et d’un contrôle inégalés, avec une approche intégrée la plus rentable du marché pour résoudre les problèmes liés aux logiciels malveillants perfectionnés.

Cisco a également ajouté Cognitive Threat Analytics, acquis l’année dernière via Cognitive Security, et proposé en option aux clients Cloud Web Security de Cisco®. Cognitive Threats Analytics est un système très intuitif et autodidacte, qui utilise la modélisation comportementale et la détection des anomalies pour identifier les activités malveillantes et réduire le temps dédié à la découverte des menaces qui agissent dans le réseau. Cognitive Threats Analytics et AMP sont toutes deux disponibles en option sur la plateforme Cisco Cloud Web Security.

L’intégration des technologies dédiées à la détection de malwares avancés aux solutions de sécurité Web et Email de Cisco et celle de Cognitive Threat Analytics à la plateforme Cloud Web Security de Cisco, étendent la capacité de Cisco à fournir plus de solutions de sécurité centrée sur la menace pour ses clients en élargissant le spectre de l’environnement protégé et en fournissant une protection contre les malwares avancés « partout » où une menace peut se manifester. Grâce à cette intégration, Cisco répond au plus large éventail de vecteurs d’attaque au travers du réseau étendu.

« Epsilon System Solutions adopte une position proactive contre les attaques sophistiquées et s’est tourné vers FireAMP pour s’assurer que nous faisions tout notre possible pour identifier, arrêter et supprimer les menaces sur le poste de travail aussi rapidement que possible », explique Damon Rouse, Directeur Informatique d’Epsilon System Solutions. « Ajouter la technologie AMP aux appliances de sécurité Web et Email et aux services de sécurité Web dans le Cloud est une initiative intelligente qui va grandement profiter aux clients dans leurs efforts pour se protéger contre les menaces désormais en constante évolution. AMP est l’unique solution que nous ayons vu qui puisse associer la puissance du sandboxing avec l’innovation de la sécurité rétrospective ; cela a contribué à nous mettre dans une meilleure position pour réduire davantage l’impact des attaques potentielles ».

Au lieu de s’appuyer sur les signatures de malwares, ce qui peut prendre des semaines ou des mois à créer pour chaque nouveau malware, AMP combine des fonctionnalités de File reputation et de sandboxing, et une analyse rétrospective pour identifier et arrêter les menaces tout au long du continuum d’attaque.

–    Les fonctionnalités de File reputation vérifient la réputation de chaque fichier en temps réel, fournissant aux utilisateurs les connaissances nécessaires pour bloquer automatiquement les fichiers malicieux et appliquer les règles définies par l’administrateur en utilisant l’interface de la solution de sécurité Web ou Email de Cisco.

–    L’analyse sandboxing utilise un environnement sécurisé pour analyser et comprendre le comportement réel des fichiers inconnus qui passent sur le réseau. Cela permet à AMP de récupérer plus d’informations basées sur le comportement du fichier et d’associer ces données avec les analyses humaines détaillées et celles de la machine pour mesurer le niveau de la menace d’un fichier.

–    L’analyse rétrospective résout les problèmes liés aux fichiers malicieux qui passent au travers des défenses périmétriques, mais qui s’avèrent ensuite être une menace. Plutôt que d’agir à un moment donné, l’analyse rétrospective est continue, en utilisant les mises à jour en temps réel d’AMP basée dans le Cloud et ainsi être informé de l’évolution du niveau de la menace. Ainsi, AMP aide à identifier et à traiter rapidement une attaque, avant qu’il y ait un risque de propagation.

Christopher Young, Vice-Président Senior, Cisco Security Business Group, précise « les menaces avancées d’aujourd’hui peuvent hacker les systèmes d’information grâce à une combinaison de plusieurs vecteurs qui requièrent une sécurité continue à défaut de solutions ajoutées les unes aux autres dans le temps. Les passerelles de sécurité Web et Email font une grosse partie du travail de protection dans le procédé de défense contre la menace, en bloquant l’arrivée de contenu malveillant. En réunissant la protection contre les malwares et l’analyse des menaces avec nos passerelles de sécurité Web et Email, y compris en mode Cloud, nous offrons à nos clients la meilleure protection contre les malwares avancés depuis le Cloud jusqu’au réseau, en passant par le poste de travail ».

La protection contre les malwares avancés sur le réseau
Sur le réseau, AMP est une fonctionnalité intégrée à FirePOWER dans les appliances Next-Generation IPS ou Next-Generation Firewall, ou disponible sous forme d’appliance seule. Aussi, les solutions FireAMP offrent une protection des postes de travail, des périphériques mobiles et des environnements virtuels, en fonctionnant grâce au FirePOWER ou de manière autonome grâce à un connecteur.

Comme la vitesse du réseau continue d’augmenter, le besoin en haute performance des appliances capables d’assurer une protection contre les malwares perfectionnés augmente. Pour répondre à ce besoin, Cisco annonce également le lancement de 4 dernières appliances FirePOWER plus rapides, toutes compatibles avec AMP. Les modèles 8350 (15Gbps), 8360 (30 Gbps), 8370 (45 Gbps) et 8390 (60 Gbps) viennent compléter la gamme FirePOWER et fonctionneront avec tous les NetMods existants pour permettre une modularité et un support mixtes. La série FirePOWER 8300 permet une augmentation de 50 % du débit contrôlé et peut offrir jusqu’à 120+ Gbps de débit.

Snort prend du poil de la bête avec une annonce de Cisco

Cisco, lors du rachat de Snort en 2012, avait annoncé continuer à soutenir les projets Open Source. Le géant américain va annoncer, ce mardi, qu’il mettait les petits plats dans les grands avec la détection et le contrôle d’accès applicatif Open Source via le langage OpenAppID. Une annonce qui va permettre un développement rapide des contrôles applicatifs grâce à la communauté. « OpenAppID permet de donner aux utilisateurs de Sourcefire toute la flexibilité attendue pour gérer la détection d’application, la corrélation temps réel et le contrôle d’accès applicatif (NGFW) sur des applications spécifiques ou sensibles. » explique à Data Security Breach Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud de Sourcefire. En s’appuyant sur la puissance de l’open source et de sa communauté, Cisco annoncera demain mardi qu’elle offrira désormais la possibilité de créer et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités d’accès applicatif open source dans son moteur Snort grâce à OpenAppID. »Un message fort pour la communauté OpenSource et c’est dans la ligne tracée par Marty Roesch (créateur de Snort, ndr) depuis 12 ans. » confirme Cyrille Badeau à DataSecurityBreach.fr.

La détection et le contrôle d’accès applicatif open source est activé par le nouveau langage OpenAppID de Cisco centré sur la couche applicative. OpenAppID fournit une visibilité sur les applications, accélère le développement de systèmes de détection des applications, contrôle et offre à la communauté la possibilité de partager les systèmes de détection pour une meilleure protection. Comme de nouvelles applications sont développées et introduites dans les systèmes d’information des entreprises à un rythme sans précédent, ce nouveau langage permet aux utilisateurs, grâce à une flexibilité accrue, de contrôler les nouvelles applications sur le réseau. OpenAppID est particulièrement intéressant pour les entreprises qui utilisent des applications propres ou personnalisées et pour celles qui évoluent dans des secteurs réglementés qui exigent les plus hauts niveaux de contrôle et d’accès. « L’ouverture de l’OpenAppID va donner au NGFW de CISCO ce que SNORT a donné et donne au NGIPS historique de Sourcefire, indique Cyrille Badeau à Data Security Breach France. Pour ce dernier, le succès de la solution est très liée au caractère OpenSource du moteur de détection. Les clients sensibles vont pouvoir utiliser le NGFW SF-CISCO en gardant le contrôle et la confidentialité nécessaire sur leurs applications maisons et sensibles. »

Snort est le système de détection et de prévention d’intrusions open source et gratuit, créé par Martin Roesch en 1998. La détection et le contrôle applicatif open source permet aux utilisateurs de créer, partager et mettre en place une détection des applications personnalisée pour répondre aux nouvelles menaces qui visent les applications, aussi rapidement que possible.

Martin Roesch, créateur de Snort, Vice-Président et Directeur technique de Cisco Security Business Group précise que « l’open source est très important car il permet de créer une véritable collaboration et une confiance entre les éditeurs et les experts chargés de lutter contre les menaces persistantes et avancées. En plaçant le contrôle applicatif et la visibilité en mode open source, Cisco offre à la communauté une autonomie pour lui permettre de créer des solutions techniquement supérieures afin de répondre aux enjeux de sécurité les plus complexes« .

Dans le cadre de cette annonce, Cisco livre également une nouvelle version du moteur Snort qui inclut les nouveaux préprocesseurs OpenAppID. La communauté Snort a ainsi la possibilité de commencer à utiliser le langage OpenAppID pour créer des systèmes de détection d’applications. En outre, une bibliothèque de plus de 1000 règles OpenAppID sera disponible gratuitement avec la communauté Snort sur http://www.snort.org. Chaque membre de la communauté pourra ajouter des règles, y compris les entreprises qui disposent d’applications propres et qui ne sont pas commercialement disponibles. « Utiliser le NGFW de CSICO – SF sur des applications non connues et spécifiques, termine Cyrille Badeau. Dans beaucoup de cas, ces applications ne peuvent être partagées avec l’éditeur par le client (trop sensible, ndr). Avec OpenAppID, ce partage n est plus nécessaire car l’écriture du détecteur d’application se fait chez le client. (tout comme les règles spécifiques snort, ndr) »