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Fraude bancaire : une histoire de Luuuk

Les experts de l’équipe GReAT (Global Research & Analysis Team) de Kaspersky Lab ont découvert les preuves d’une attaque ciblée contre les clients d’une grande banque européenne. Selon les fichiers journaux du serveur utilisé par les auteurs de l’attaque, il semblerait qu’en l’espace d’à peine une semaine, des cybercriminels aient dérobé plus d’un demi-million d’euros sur des comptes au sein de l’établissement bancaire. Les premiers signes de cette campagne de fraude ont été détectés le 20 janvier 2014 lorsque les experts de Kaspersky Lab ont repéré un serveur de commande et de contrôle (C&C) sur le réseau. Le tableau de bord du serveur a révélé l’existence d’un cheval de Troie destiné à siphonner les comptes des clients de la banque.

Sur le serveur, les experts ont également trouvé des journaux de transaction, détaillant les montants prélevés et les comptes piratés. Au total, ce sont plus de 190 victimes qui pourraient être recensées, la plupart résidant en Italie et en Turquie. Selon ces informations, les sommes volées sur chaque compte vont de 1 700 à 39 000 euros. La campagne durait depuis au moins une semaine au moment de la découverte du serveur C&C, ayant commencé au plus tard le 13 janvier 2014. A ce moment-là, plus de 500 000 euros avaient été dérobés. Deux jours après cette découverte par l’équipe GReAT, les cybercriminels avaient fait disparaître toute trace qui aurait permis de remonter jusqu’à eux. Cependant, les experts estiment que cela est probablement lié à des modifications de l’infrastructure technique employée par cette campagne malveillante, dénommée The Luuuk, plutôt qu’à son interruption.

« Peu après la détection de ce serveur C&C, nous avons contacté les services de sécurité de la banque et les pouvoirs publics, en leur remettant tous les éléments en notre possession », précise Vicente Diaz, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.

Outils malveillants employés
Dans le cas de The Luuuk, les experts ont des raisons de penser que d’importantes données financières ont été interceptées automatiquement et que des transactions frauduleuses ont été exécutées dès que les victimes se sont connectées à leurs comptes bancaires en ligne. « Sur le serveur C&C, nous n’avons trouvé aucune information indiquant quel programme malveillant spécifique a été utilisé dans cette campagne. Cependant, de nombreuses variantes existantes de Zeus (Citadel, SpyEye, IceIX, etc.) possèdent la capacité nécessaire. Nous pensons donc que le malware employé en l’occurrence pourrait être une variante de Zeus injectant du code Web sophistiqué chez ses victimes », explique Vicente Diaz.

Techniques de détournement de fonds
L’argent volé a été transféré sur les comptes des escrocs de manière assez inhabituelle. Nos experts ont remarqué une originalité dans l’organisation des « mules », c’est-à-dire des comparses qui reçoivent une partie du butin sur des comptes spécialement créés à cet effet et retirent l’argent à des distributeurs. Il s’avère que plusieurs groupes distincts de « mules » se sont vus chargés du transfert de différents montants, l’un étant responsable des sommes de 40 000 à 50 000 euros, un autre de 15 000 à 20 000 et un troisième de 2 000 euros au maximum. « Ces écarts dans les montants confiés aux différentes mules pourraient refléter divers degrés de confiance dans chacune. Nous savons que les membres de ces réseaux dupent souvent leurs complices et disparaissent avec l’argent retiré. Les instigateurs de The Luuuk peuvent donc se couvrir contre ce risque en constituant différents groupes plus ou moins fiables et en leur confiant des sommes plus ou moins élevées », conclut Vicente Diaz. Le serveur C&C lié à The Luuuk a été fermé peu après le début de l’enquête. Cependant, le niveau de complexité de cette opération de type MITB (man in the browser) laisse supposer que les auteurs de l’attaque vont continuer à rechercher de nouvelles victimes.

Les banques peuvent désactiver le paiement sans contact

La France compte, depuis avril 2014, pas moins de 21 millions de cartes bancaires permettant le paiement sans contact. Des CB imposées par les banques. Elles embarquent la technologie NFC qui permet, en plaçant sa CB à quelques centimètres d’un lecteur dédié, de payer sans être obligé de taper son mot de passe. Une possibilité qui inquiètent depuis 2012, quand un chercheur Français, Renaud Lifchitz, a présenté lors de feu HES 2012 la faille qui permet de lire les données « cachées » dans le précieux bout de plastique.

Il faut dire aussi que les banques ont lancé un service qui n’est ni chiffré, ni contrôlé par un quelconque moyen d’identification. 01net (le site web), revient sur cette technologie en indiquant que les banques auraient fait un stock de protection anti-NFC (Voir l’utilité de ce genre de protection dans ZATAZ WEB TV, ndlr).

Pourquoi cette faille n’est toujours pas corrigée ? « c’est impossible à moins de changer l’architecture technique sous-jacente, ce qui serait beaucoup trop cher » dixit les chercheurs. 01net explique aussi que La Banque de France a demandé aux sociétés financières de fournir un anti-NFC dés que le client en fait la demande.

La Banque de France oblige également les banques à mettre en place la désactivation du NFC à la demande des clients. Le coût de l’opération serait de 10€ par carte indique un expert en sécurité. Après renseignements de DataSecuritybreach.fr auprès de plusieurs banques, les sociétés renvoient les CB pour modification. Autant dire que cela coûte plus de 10 euros !

Il aura fallu une plainte de la CNIL pour que certaines informations disparaissent des communications NFC : nom du client, historique des transactions.

2,6 millions de CB piratés chez Michaels

En mars dernier, plusieurs grandes enseignes américains annonçaient le pirate de plusieurs millions de données bancaires. Des pirates informatiques étaient passés par là. Alors que les chiffres tombés, la société Michaels étaient averti du probable passage dans ses serveurs d’un visiteur malveillant. L’entreprise, après deux mois d’enquête, vient de confirmer le vol d’environ 2.6 millions de données de cartes de paiement. Les données compromises : numéros de CB, la date d’expiration pour les cartes de paiement. Michaels indique dans son communiqué de presse « Qu’il n’existe aucun preuve de la consultation (par le pirate, Ndr) des noms, codes PIN et autres adresses des adresses ». Le piratage aurait eu lieu entre le 8 mai 2013 et le 27 Janvier 2014. L’entreprise déclare que ce piratage n’a touché que 7% des cartes utilisées dans les magasins Michaels au cours de cette période. A noter que, toujours selon le service presse de l’enseigne, une filiale de l’enseigne Aaron Brothers a également été touchée entre le 28 juin 2013 et le 27 février 2014. Une violation informatique qui a ciblé 54 de ses boutiques pour environ 400.000 cartes. La société parle d’un malware « identifié et bloqué. Ce malware ne présente plus aucune menace lors de vos achats chez Michaels ou Aaron Brothers« .

Selon une étude publiée par le Pew Research Center (1), 18% des américains ont été victimes en 2014 d’un vol de données en ligne. Il s’agit notamment d’informations sensibles telles que des numéros de sécurité sociale, des numéros de cartes de crédit et d’autres infos bancaires. Le chiffre est en augmentation de 11% par rapport à 2013. Cette hausse des vols a touché tous les groupes d’âge, bien que les utilisateurs les plus impliqués aient entre 18 et 29 ans. La recherche PEW a également montré que 5 % des Américains sont préoccupés par la quantité de renseignements personnels en ligne. Le pourcentage était de 33% en 2009. La hausse n’est toutefois pas surprenante, étant donnée l’utilisation croissante des réseaux sociaux et autres services en ligne.

Sécurité: le vol de données en ligne se développe aux États-Unis
Au-delà de ces mauvaises nouvelles, cette information a le mérite de sensibiliser les utilisateurs sur la nécessité et le devoir de naviguer en toute sécurité. Outre l’affaire Heartbleed et après les 2,9 millions de comptes impliqués dans l’attaque sur Adobe en octobre dernier et les 4,6 millions de comptes Snapchat piratés en février, les utilisateurs se doivent être de plus en plus conscients des enjeux.

A noter qu’en France, peu ou pas de communication des sociétés victimes de fuites, piratages, … Ne pensez pas que ce genre d’attaque n’existe pas, bien au contraire, malheureusement. Nous vous en parlons souvent. Il est bon de rappeler l’article 34 de la loi Informatique et Libertés qui impose au responsable de traitement de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les données à caractère personnel. Le responsable de traitement doit se tenir informé et réagir lorsqu’une faille est découverte. « Ne pas corriger une faille de sécurité connue et pour laquelle des correctifs sont proposés est susceptible de constituer un manquement à l’obligation de sécurisation imposée aux responsables de traitement. » indique la CNIL.

Piratage en Corée du sud : démissions dans les banques

De grands cadres de banques et de sociétés de cartes de crédit ont présenté leur démission ce lundi dû à la fuite massive des données personnelles d’au moins 20 millions d’utilisateurs de cartes bancaires et de crédit. Les craintes que ces informations soient tombées dans les mains d’escrocs ont pris de l’ampleur après que certains clients se sont plaints de transactions financières suspectes et inattendues, malgré l’annonce antérieure par les compagnies concernées que les coupables avaient été appréhendés avant qu’ils n’aient distribué les informations.

L’Agence de supervision financière (FSS) avait promis quelques heures avant ces démissions qu’elle infligerait des sanctions sévères aux institutions financières et à leurs hauts responsables si l’enquête conclut que le piratage est le résultat d’une négligence de leur part.

Des sources du secteur bancaire ont indiqué hier que des informations privées, dont des numéros de compte et adresses, d’une vingtaine de millions de clients ont été volées. Une partie de ces fuites se seraient déroulées lors de l’envoi de données par des banques à leur filiale cartes de crédit. Pour les clients et les autorités, la question est maintenant de savoir si cet incident entraînera des dommages financiers.

«Les sociétés mères semblent s’éloigner (de la question) et ne pas montrer d’attitude responsable», estime Choi Soo-hyun, à la tête du gendarme financier. «Elles seront tenues pour responsables des fuites de données si le partage d’informations sur les clients entre filiales en est la cause.»

Le mois dernier, les données personnelles d’environ 130.000 clients de Standard Chartered Bank Korea et Citi Bank Korea ont été subtilisées, un chiffre qui n’avait encore jamais été atteint en Corée. Depuis ces derniers temps, la FSS fait l’objet de vives critiques en étant accusée de laxisme à l’égard des firmes financières.

Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients

Les sociétés de cartes de crédit ont assuré de leur côté qu’elles prendraient la responsabilité de toutes les fraudes liées à ces fuites. «Nous assumerons l’entière responsabilité juridique et morale pour les cas de fuites de données personnelles», ont-elles déclaré dans un communiqué commun.

Ce matin, l’Agence des consommateurs financiers (FCA) avait fait savoir qu’elle demanderait le mois prochain à la FSS une enquête sur six banques et sociétés de cartes de crédit : Standard Chartered Bank Korea, Citi Bank Korea, Kookmin Bank, NongHyup Bank, KB Kookmin Card et Lotte Card. (Agence Yonhap)

Le pirate de Target et Neiman Marcus aurait 17 ans

L’entreprise de sécurité Intel Crawler a analysé les récentes violations de données massives ayant visé les sociétés Target et Neiman Marcus. Les enquêteurs de IC ont déclaré avoir identifié le créateur du malware utilisé dans les attaques informatiques ayant touché les deux enseignes américaines.

Selon le rapport, un adolescent russe de 17 ans (Nous ne donnerons pas son identité : il est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, Ndr) aurait créé le malware, contributeur des fuites de données. L’outil, baptisé BlackPos (Kaptoxa, patate en russe, Ndr), est apparu en Mars 2013.

BlackPOS, ZATAZ.COM vous en parlait il y a quelques mois, est un malware écrit en VBScript. Il est conçu pour être installé dans les périphériques bancaires des points de vente. Il vole toutes les données des cartes glissées dans le systèmes infectés.

Une technique qui ne date pas d’hier. En 2010, plusieurs grands hôtels américains avaient été visés par ce type d’attaque. La première victime du malware n’était pas américaine, mais une boutique basée au Canada. Le code malveillant a été retrouvé, aussi, en Australie. BlackPos est commercialisé dans le blackmarket 2.000 $. Les clients du jeune russe, les pirates de Target et Neiman Marcus, ne sont toujours pas connus… publiquement !

Pirater un distributeur de billets avec une clé USB

Réussir le piratage d’un distributeur de billets avec une clé USB. Facile et efficace ! Dans l’émission podcast vidéo de décembre de ZATAZWEB.TV, il est expliqué comment il devient possible d’exécuter tout et n’importe quoi (injection code malveillant, interception connexion Wifi, récupération de données d’un disque dur) via une clé USB particulière. Une démonstration est d’ailleurs proposée dans l’émission.

A croire que ce genre d’outil n’est pas encore pris au sérieux par les entreprises et autres banques. La Banque Postale a demandé à deux informaticiens allemands de tester la sécurité de ses distributeurs. Il faut dire aussi que les GAB, les Guichets Automatiques de Billets de la banque avaient été ponctionnés sans que la société financière ne comprenne vraiment comment.

Les deux « hackers » ont repris le mode opératoire des pirates. Un petit trou dans le distributeur de billets, juste en face du PC (sous Windows XP) gérant le GAB afin d’y coller une clé USB. Le support de stockage comportait un script qui automatisait ensuite l’installation d’un code malveillant ayant permis de se servir en monnaie sonnante et trébuchante.

Bref, les pirates avaient réussi à installer un cheat code, comprenez une série de manipulations des touches du clavier du PC, pour se retrouver face à la gestion de la machine. Bilan, l’option « retrait illimité » aura fait fureur !

Malin, les pirates semblent avoir utilisé des « mules » pour retirer l’argent. Le « cheval de Troie » sauvegardé via la clé USB possédait deux codes, le second empêchant les « retraits » non autorisés par les pirates en chef.

 

 

Neverquest, un trojan qui pourrait bien gâcher les fêtes de Noël

L’éditeur de solutions de sécurité informatique Kaspersky Lab vient d’identifier un programme malicieux « capable d’attaquer n’importe quelle banque dans le monde », selon ses créateurs. D’après les experts Kaspersky Lab, plusieurs milliers de tentatives d’infection ont déjà été enregistrées et 28 sites bancaires sont pour le moment concernés, y compris en Allemagne, en Italie et en Turquie. C’est au mois de juillet de cette année que les chercheurs ont découvert l’existence de ce cheval de Troie bancaire après avoir vu une annonce pour la vente d’un nouveau cheval de Troie sur un forum clandestin. Le vendeur le présentait comme un bot privé capable d’attaquer près de 100 banques américaines via l’insertion d’un code dans les pages de leur site pendant le chargement dans différents navigateurs.

Baptisé Neverquest, ce trojan prend en charge pratiquement toutes les techniques connues et utilisées pour passer outre les systèmes de sécurité des banques en ligne : injection Web, accès système à distance, social engineering, etc. Au regard de sa capacité à se dupliquer, une augmentation rapide des attaques Neverquest est à prévoir, avec donc de nombreux préjudices financiers.

Serge Golovanov, expert chez Kaspersky Lab, signale que « ce programme malveillant est relativement récent et les individus malintentionnés ne l’utilisent pas encore à pleine capacité. Les individus malintentionnés peuvent obtenir le nom d’utilisateur et le mot de passe saisis par l’utilisateur et modifier le contenu de la page Internet. Toutes les données que l’utilisateur saisit sur cette page modifiée sont également transmises aux individus malintentionnés.« 

L’argent volé est transféré sur un compte contrôlé par les individus malintentionnés ou, pour brouiller les pistes, sur le compte d’autres victimes. Vu les capacités de Neverquest en terme de diffusion automatique, le nombre d’utilisateurs attaqués pourrait augmenter sensiblement en un bref laps de temps.

Prudence aux distributeurs de billets

La grande braderie de la capitale flamande va attirer des centaines de milliers de visiteurs. Quelques conseils face aux distributeurs de billets. Qu’on le veuille ou non, les grands rendez-vous populaires comme la Braderie de Lille, qui se tiendra ce week-end dans la capitale flamande, attirent les pirates informatiques. Les premiers dans notre liste, les skimmeurs, les professionnels du vol de données bancaires. Il faut dire qu’avec un potentiel de 2 millions de visiteurs, voilà de quoi attirer les convoitises. DataSecurityBreach.fr propose plusieurs conseils de base à retenir, histoire de ne pas finir avec son clone de carte bancaire dans les mains du black market.

Vérifiez bien si :
– Le clavier bouge-t-il ?
– Le lecteur de carte vous semble-t-il mobile ?
– Le plafonnier a-t-il un trou en son centre ?
– Des « boites » publicitaires, pour flyers par exemple, sont-elles collées sur les côtés du GAB ? Oui ! N’utilisez pas ce distributeur.
– Des distributeurs en « panne » à côté d’un seul en fonction ? Passez votre chemin.
– Un papier vous indiquant des GAB hors-services et vous invite à utiliser un distributeur particulier ? No Way !

Si vous tombez sur un distributeur qui vous semble piégé (voir), ne touchez à rien, alertez les autorités proches du GAB. Ne vous interposez pas. Les « propriétaires » du matos de skimming ne sont pas des enfants de cœur.

Failles pour plusieurs banques étrangères

Fahmi Ben Khlifa, jeune chercheur tunisien en sécurité informatique, a alerté la rédaction de datasecuritybreach.fr au sujet de plusieurs failles découvertes sur les sites Internet de trois banques étrangères. Les vulnérabilités, des XSS (Cross-site scripting) qui pourraient permettre à un pirate informatique de mettre en place des pages phishing directement à partir des urls officiels des banques visées, de lancer l’installation d’un code malveillant dans l’ordinateur d’un visiteur, …

Il faut, cependant, que le pirate construise une adresse web malveillante qu’il doit diffuser à ses cibles par courriel, Twitter, Facebook, … Les trois banques concernées ont été alertées : Central bank of Azerbaïdjan, Central bank of Belize et la banque centrale de la république dominicaine.

13 Comptes en banque bloqués après le piratage de RPG

Le compte en banque de l’entreprise de télécommunication RPG piraté. Plus de 32.000 euros transférés. Des pirates informatiques ont réussi, en 3 heures, à pirater l’un des comptes bancaires de l’entreprise de télécommunication indienne RPG et à transférer 32.640 euros. Un compte courant basé dans la ville de Mumbai. L’attaque a été détectée le 11 mai dernier. L’argent détourné a été placé dans 13 comptes bancaires différents à Chennai, Coimbatore, Tirunelveli, Bangalore, Hyderabad, … Les comptes bancaires ouverts par les pirates ont été bloqués, mais les e.voleurs ont déjà mis la main sur l’argent liquide. La police a arrêté trois présumés membres de ce groupe de pirates qui retiraient des billets verts dans des banques de Coimbatore et Hyderabad. Les pirates ont réussi ce piratage via un courriel piégé. Un employé aurait ouvert un fichier joint dans un email. Dans le document numérique piégé, un cheval de Troie. (TI)

Problème pour la Banque ING

Intéressant bug, ces dernières heures, dans le système Internet de la banque ING. La banque néerlandaise a subi une défaillance majeure dans son système bancaire. Des dizaines de clients ont rapporté que leurs comptes en banque affichaient de mauvais soldes. Certains de ces clients se sont retrouvés avec des débits de plusieurs centaines d’euros. Bilan du « bug », les systèmes ont été coupés. Trop de visiteurs et, ce qui semble être une roue de secours, la coupure pure et simple des connexions à la page d’administration des comptes.

Au moment de l’écriture de cet article, Data Security Breach pouvait lire sur le site d’ING : «  Drukte op Mijn ING. Op dit moment zijn er zeer veel bezoekers op Mijn ING. Hierdoor is het nu helaas niet mogelijk om in te loggen. Probeert u het over enkele minuten nogmaals. Onze excuses voor het ongemak. » traduisez : « À l’heure actuelle, il y a de très nombreux visiteurs qui tente de joindre mon ING (l’espace privé des clients, ndlr DataSecurityBreach.fr). Il n’est malheureusement pas possible de se connecter. S’il vous plaît, essayez de nouveau dans quelques minutes. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée. »

D’après les premières constatations, le problème viendrait de la société Rabobank. Certains services ne sont d’ailleurs plus disponibles. Les banques indiquent que cela est dû à un problème technique et pas un « hack ». En attendant, des clients ont cru au jackpot en étant crédités de plusieurs millions d’euros, pendant que d’autres perdaient l’ensemble de leurs économies !

D’après notre expérience, une mise à jour qui a du mal tourner. En France, en 2011, le Crédit Agricole avait connu le même yoyo bancaire. Après avoir été débités deux fois, des clients s’étaient vus crédités de l’argent trop perçu par la banque … deux fois ! Une coquille numérique qui avait prélevé deux fois le même montant lors d’un achat par carte bancaire. La banque avait été rapide à répondre à ses clients et à corriger le « bug ». Sauf que certains clients avaient été correctement remboursés… deux fois.