69 % des consommateurs français estiment que c’est aux professionnels du secteur de la distribution que revient le soin de mettre en place des règles pour lutter contre les faux avis. Ceci alors que la directive Omnibus est entrée en vigueur le 28 mai 2022, renforçant l’arsenal des mesures contre ces avis tronqués.
C’est dans ce contexte qu’Amazon vient d’attaquer pénalement un courtier italien en faux avis en octobre 2022 : une première en Europe. Selon l’accusation, le courtier mettait en relation des vendeurs et des clients d’Amazon, publiant des avis notés cinq étoiles en échange du remboursement intégral du produit en faveur du client.
Ce procédé est non seulement illégal mais aussi contreproductif. La présence de faux avis positifs engendre une perte de confiance en la marque selon 38 % des personnes sondées par Bazaarvoice. Les consommateurs peuvent se détourner complètement des produits d’une marque s’ils détectent ne serait-ce qu’un avis frauduleux, qu’il soit positif ou négatif (23 %).