Un rapport publié récemment par le Bureau National Crime Records indien indique suggère que la police des différents états se moque ouvertement de la modification d’une loi. Bilan, Plus de 3.000 personnes arrêtées illégalement.
Le problème avec les lois c’est qu’elles changent souvent. Modifications, amendements… Bilan, se mettre à jour n’est pas chose aisée. Si en plus vous rajoutez de la mauvaise foi, vous voilà avec une constatation inquiétante du Bureau National Crime Records.
Cette entité Indienne explique ouvertement que les policiers en charge de L’internet et du Cybercrime font fi de la modification d’une loi « Section 66A of the Information Technology Act » qui permettait d’arrêter des internautes donnant un avis « contraire » que celui prôné, par exemple, par le gouvernement ou des politiques, sur les réseaux sociaux. Bref, râleurs, dissidents politiques… ne doivent plus être inquiétés.
Sauf que les autorités des différents états indiens ont du mal avec cette mise à jour. 3 133 personnes ont été arrêtées arbitrairement par la police pensant que la Section 66A of the Information Technology Act était toujours en activité. Un tribunal avait confirmé, en 2015, le droit de la liberté de parole et d’expression des citoyens indiquant même que « l’article 66A s’attaque de manière arbitraire, excessive et disproportionnée le droit de la liberté d’expression« . En 2015, sur les 3 133 personnes arrêtées, 64 avant moins de 18 ans. 2 avait plus de 60 ans. (BS)