La police canadienne vient de mettre la main sur un présumé piraté informatique Chinois. Ce dernier est accusé par les services secrets américains d’avoir visité, sans autorisation, les systèmes informatiques de Boeing.
Ce pirate informatique aurait réussi à mettre la main et la souris sur des dossiers traitant du Boeing C-17 et des Lockheed Martin F-22 et F-35. Bref, si cela est vrai, nous pouvons constater cinq choses. Les « IP made in China » que l’on nous affiche dans les logs sont en grande partie des leurres; que les pirates Chinois sont plus efficace hors de chez eux; que les géants de l’industrie ont des trous partout; qu’ils n’ont pas l’air d’être choqué quand, toujours dans les logs, des centaines de gigas octets de dossiers s’envolent dans la nature; que le chiffrement n’a pas l’air d’être important.
Le présumé pirate, Su Bin, vit au Canada. Il était le patron d’une société spécialisée dans l’aéronautique. Avec deux complices, basés en Chine, ils auraient collecté des informations sur les nouveautés de Boeig (C17, F22 et F35). L’Oncle Sam affirme que les informations ont été transmises au gouvernement Chinois et que le Y20, clone du C17, serait la résultance de ce piratage… durait depuis 2009. Bref, « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?« . Une seconde annonce de piratage chinois au moment ou le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le secrétaire au Trésor Jacob Lew visent le gouvernement Chinois pour parler business.
Pendant ce temps…
Qendrim Dobruna, un Albanais de 27 ans qui évoluait sur la toile sous les pseudonymes de « cl0sEd » et « cL0z », arrêté en Allemagne en 2012 et extradé aux USA vient de plaider coupable de fraude bancaire. C’est devant le tribunal de New York, vendredi, que l’homme a affiché son envie de ne pas finir en prison durant les 100 prochaines années. Il est accusé d’avoir participé au vol de 14 millions de dollars, en 2011, via des centaines de distributeurs de billets basés dans 18 pays et quelques 15.000 retraits frauduleux. En février 2011, ce brave garçon avait eu le courage d’attaquer le système de paiement en ligne mis en place pour la Croix rouge américaine. Il connaitra son sort le 24 octobre prochain. Il risque 1 million de dollars, la confiscation de ses biens. Il découvrira aussi si les 30 prochaines années il les passera dans une prison fédérale. Le Secret Service américain a travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la Justice et INTERPOL pour mettre la main sur le pirate et ses amis.
haha i sont partout ^^