La seconde extension de Final Fantasy 14, Stormblood, était attendue par tous les « afficionados » du célèbre jeu sur Playstation 4, Mac et PC. Un lancement qui a été perturbé par une série d’attaques par déni de service.
Le 20 juin 2017 sortait la seconde extension de Final Fantasy 14, Stormblood. Des pirates ont tenté de perturber ce lancement par un déni distribué de service (DDoS). « Aujourd’hui, les botnets comme celui qui a affecté les serveurs du jeu Final Fantasy 14 n’ont pas de limites. Chaque imprimante, console de jeux ainsi que n’importe quel appareil connecté à internet peut être utilisé par un botnet pour lancer une attaque par déni de service (DDoS). confirme Jean- Baptiste Souvestre, Software Engineer, chez Avast. Jusqu’à présent, les cybercriminels ont seulement pu exploiter cette méthode pour paralyser ou prendre le contrôle de sites internet, des actions ennuyeuses mais sans mise en danger vital. En ce qui concerne les conséquences sur Final Fantasy, les attaques DDoS en particulier n’entrainent pas de perte de données relatives aux personnages ou bien au profil de l’utilisateur mais elles peuvent nuire à la performance et à l’expérience de jeu ».
En réalité, le pouvoir de ce type de piratage ne cessera d’augmenter. A l’avenir, nous pourrions voir de nombreuses attaques entièrement autonomes et basées sur l’intelligence artificielle qui opèreront de façon indépendante, sauront s’adapter pour échapper aux outils de détection, et prendront les décisions seules, exposant ainsi les services digitaux et les infrastructures web à des risques encore plus importants.
C’est pourquoi nous devons tous nous montrer responsables en prenant des mesures proactives pour protéger nos systèmes et équipements, quelle que soit l’activité à partir du moment où nous sommes connectés à internet. Cela passe notamment par l’utilisation de mots de passe forts et uniques, mais également par l’installation de solutions de sécurité afin de prévenir toute attaque. En outre, la mise en place d’un anti-malware fait partie des bonnes pratiques à adopter, à la fois par les particuliers et les entreprises. Enfin, dès lors qu’un utilisateur soupçonne qu’une attaque est en cours au cœur de ses appareils, il doit contacter son fournisseur d’accès à internet afin que ce dernier puisse analyser immédiatement si tout est normal sur le réseau ou bien si un hacker est parvenu à s’infiltrer. Si tel est le cas, les mesures nécessaires pourront être appliquées pour l’arrêter avant qu’il ne parvienne à ses fins.