Une nouvelle étude affiche des résultats peu rassurants sur l’état des lieux de la cyber protection en 2022.
La société Acronis, spécialiste de la cybersécurité, vient de dévoiler ses résultats concernant sa nouvelle étude sur l’état des lieux de la cyber protection en 2022. 6 200 responsables et utilisateurs informatiques de 22 pays, dont la France, ont été interrogés. Les résultats exposent certaines des lacunes les plus critiques apparaissant dans les pratiques de cyber protection aujourd’hui.
En 2021, 80 % des entreprises utilisaient jusqu’à 10 solutions différentes pour la protection des données et la cybersécurité – pourtant, plus de la moitié d’entre elles ont subi des temps d’arrêt dus à la perte de données. Cette année : 78 % des organisations gèrent jusqu’à 10 solutions différentes, tandis que 76 % d’entre elles subissent des temps d’arrêt dus à la perte de données – soit une augmentation de 25 % par rapport à 2021. Plus inquiétant encore, la réflexion sur le meilleur stockage en ligne en terme de sécurité ne semble pas une priorité.
Les organisations traitent encore la cyber protection comme un élément « utile » et non comme une « nécessitée » : la moitié des organisations au niveau mondial allouent moins de 10% de leur budget informatique global à la sécurité informatique. Seules 23 % des entreprises dans le monde investissent plus de 15 % de leur budget informatique global dans la sécurité.
Comme l’explique l’étude, un tiers des responsables informatiques ne font que des sauvegardes hebdomadaires, tandis que 25 % font des sauvegardes mensuelles. L’utilisation des meilleures pratiques de sauvegarde est en baisse dans l’ensemble de l’entreprise – seulement 15 % des équipes informatiques des organisations y adhèrent.
86 % des entreprises sont préoccupées par la menace d’une augmentation des cyberattaques à caractère politique, causée par la détérioration du climat géopolitique avec, entre autre, la guerre déclarée par la Russie à l’Ukraine.
43% des utilisateurs effectuent les mises à jour une semaine ou plus après la publication d’une mise à jour – parmi eux, 7% mettent plus d’un mois (!) pour effectuer les mises à jour recommandées. Une grosse baisse du temps de réponse par rapport à 2021. 66% des utilisateurs ne sauraient ou ne pourraient pas dire si leurs données ont été modifiées.