Archives de catégorie : Particuliers

Actualités liées à la sécurité informatique des particuliers et à la vie privée.

Le réveil de la force : des données appartenant à des joueurs d’Electronic Arts dans la nature

Piratage ? Fuite de données ? Phishing ? Plusieurs centaines de données appartenant à des joueurs de produits édités par Electronic Arts diffusés sur la toile.

Pour le moment, impossible de savoir d’ou proviennent les données diffusés sur Pastebin. Dans les fichiers mis en ligne, des informations appartenant à des joueurs de produits vidéo ludique proposé par l’éditeur Electronic Arts. Tout est possible : piratage d’ordinateurs de joueurs ; phishing ; Fuite de données internes. Avec le « buzz » autour du jeu star Wars Battlefront, les pirates ont les dents acérées et les griffes sorties. EA est une cible, comme les autres éditeurs de jeux vidéo. D’abord par une population de pirates, professionnels de la contrefaçon, visant les serveurs et espérant ainsi mettre la main sur des nouveautés, avant leur sortie (le cas le plus parlant fût celui de Sony Picture et des films stockés sur un serveur, 6 mois avant leur sortie en salle, NDR). Le vol de comptes de joueurs et autres données, pouvant être bancaires, attirent la force obscure de certains internautes. EA a Confirmé un problème interne et a proposé aux « clients » impactés de modifier leur mot de passe. Avoir accès à un compte permet aussi de jouer au jeu téléchargé, voir de revendre le compte,  afin d’en tirer des euros sonnants et trébuchants.

Police : gestion de la base de données des plaques d’immatriculation

Pendant des années, la police américaine a utilisé des scanners de plaques d’immatriculation installées dans les voitures de patrouille. Elle achète aussi, aujourd’hui, des BDD à des entreprises privées.

Aux USA, mais aussi en Europe, comme en France d’ailleurs avec les contrôle automatisé de données signalétiques des véhicules (radars automatiques), ou encore avec LAPI (lecture automatisée de plaques d’immatriculation), les plaques d’immatriculations des automobiles sont stockées. Chez l’Oncle Sam, la lecture automatisée, via des caméras embarquées sur les véhicules, permet de télécharger les images dans les bases de données qui sont utilisées pour identifier les suspects de crimes et délits.

Il s’avère que la base de données policière n’est pas suffisante. Bilan, des bases de données de plaques sont acquises dans le secteur privé, chez les dépanneurs automobiles par exemple qui photographient les plaques, et les documents des automobilistes.

Les associations en charge des libertés civiles, et certains législateurs, s’inquiètent de ces partenariats, estimant que des protections devaient être mises en place contre les abus. Autres problèmes, l’obsolescence des bases de données acquises et la durée de conservation des données. Certains voix réclament que la police devrait obtenir un mandat d’un juge pour accéder aux bases de données en question. (WTOP)

Un cache webcam de 0,75mm d’épaisseur

Kickstarter – Monkeywi lance un nouveau cache pour webcam de 0,75mm d’épaisseur.

L’équipe de Monkeywi propose des caches pour webcam. Cela permet ainsi de ne pas laisser l’œil incrusté dans les portables en mode « open ». Une nouvelle version est en cours de préparation.

La Monkeywi team lance ce 9 septembre un nouveau projet Kickstarter. Cette fois, le cache est d’une épaisseur étonnante, 0,75mm. Sa mission, éviter d’être espionner visuellement en cas d’infiltration de votre ordinateur par un cheval de Troie. A noter que si votre machine est infiltrée, inquiétez-vous. Si le pirate ne pourra plus vous regarder, il pourra encore vous écouter via le micro, intercepter vos frappes claviers, regarder votre écran, copier les fichiers de votre machine.

Le nouveau projet de la Monkeywi team réclame 1.200€.

Méfiez-vous du chat de votre voisin, il pirate peut-être votre wifi

Un chercheur en sécurité informatique a utilisé son chat pour scanner les réseaux wifi non sécurisés de son quartier.

Aprés le war driving, voici venir le war cat, ou encore Warkitteh. Gene Bransfield, un chercheur en sécurité a trouvé un moyen « rigolo » d’utiliser son chat pour cartographier des dizaines de réseaux Wi-Fi vulnérables installés dans son quartier. Sa méthode, équiper COCO, le chat de la grand-mère de son épouse, avec un collier particulier. Pendant que le matou se promène par monts et pas vaux, le collier scanne les Wi-Fi environnants. Une puce, un carte Wi-Fi, un module GPS et un joli tissu léopard pour le ca(t)mouflage. L’aventure avait été présentée lors du DefCon de Las Vegas, en août dernier.

Bracelet espion pour 5.000 élèves d’Alaska

5.000 élèves des écoles primaires de l’Etat d’Alaska portent dorénavant des bracelets GPS au poignet.

Tout a débuté en avril 2015, quand 350 étudiants du district d’Anchorage ont testé un dispositif « de suivi d’activité« . Six mois plus tard, 5.000 élèves de 37 écoles primaires de la région arborent ce « gentil » big brother équipé de plastique et de capteurs ayant pour mission de « les diriger vers des activités physiques » explique l’éducation nationale locale.

L’idée est intéressante, des bracelets connectés rendus ludiques par le biais de points que les enfants peuvent collecter, en faisant du sport, et utilisables en ligne. Baptisé Sqord, ce fibit light de Nike imposé, invite aussi les gamins à intéresser à leur santé.

https://www.youtube.com/watch?v=cqAIrv_l6qo

Espérons que les professeurs en profitent pour leur parler de l’identité numérique, des données privées sauvegardées dans les serveurs d’une entreprise privée et d’un suivi de leur comportement qui ne vise, pour le moment, que leurs activités physiques. (Alaska)

Un objet connecté biométrique qui supprime définitivement les mots de passe

La start-up Trust Designer (EuraTechnologies – Lille), concepteur de produits high-tech, s’est appuyée sur le standard d’authentification forte Natural Security pour développer « SesameTouch », un objet connecté biométrique qui permet de s’authentifier et de payer, et ce sans devoir saisir de code confidentiel.

Un premier cas concret d’utilisation a été présenté en avant-première lors de la dernière édition du salon Paris Retail Week. Trust Designer a intégré son objet connecté « SesameTouch » au porte-monnaie électronique « My E-money Purse » développé par la société TSI (Ticket Surf International), 1ère entreprise française à avoir obtenu la licence d’Emetteur de Monnaie Electronique délivrée par l’APCR (Banque de France). Ainsi, le premier porte-monnaie électronique avec objet connecté biométrique a été présenté lors de ce salon.

Ce produit innovant permet de commander des produits sur le web, de payer et de s’identifier de façon simple (plus besoin de mémoriser un code confidentiel), rapide (la saisie d’un code confidentiel disparaît) et sécurisée (la biométrie permet de s’assurer que le porteur est bien là au moment de la transaction) au moment du retrait en magasin. Pour finaliser l’industrialisation de son produit, Trust Designer a lancé ce jeudi 1er octobre 2015 une campagne de financement participatif, via la plateforme Kickstarter. Nous avions demandé à tester la chose, histoire de parler d’une entreprise que nous voyons de notre fenêtre Lilloise, mais nous n’avons pas eu la chance d’avoir une réponse de la part de Trust Designer.

TOP 10 des méthodes de piratage

L’ingénierie sociale serait la méthode la plus utilisée, suivie par la compromission de comptes et les attaques web de type injections SQL/de commandes selon une étude de Balabit.

BalaBit, fournisseur européen de technologies de sécurité contextuelle, a présenté lors de la 15è édition des Assises de la Sécurité, les résultats d’une étude menée auprès des participants de la Black Hat en août dernier, conférence de référence mondiale en matière de sécurité de l’information. BalaBit a interrogé 349 professionnels de la sécurité afin de définir le top 10 des méthodes de hacking actuellement les plus populaires. Cette étude offre aux entreprises l’opportunité de mieux connaître leurs ennemis en identifiant les méthodes et les vulnérabilités les plus utilisées par les hackers lorsqu’il s’agit de s’attaquer à leurs données sensibles. Cette base de connaissance est la première étape fondamentale pour toute entreprise souhaitant mettre en place une stratégie de sécurité IT efficace, et cela quelque soit son secteur d’activité.

Attaquant interne ou externe ? Pas si évident…
Les menaces sont différentes et plus sophistiquées aujourd’hui et la frontière entre les menaces internes et externes est devenue très étroite. La majorité des attaquants externes tentent de pénétrer le réseau, d’acquérir des niveaux d’accès basiques et d’utiliser leurs droits pour petit à petit remonter jusqu’à des niveaux d’accès privilégiés. Dans la plupart des cas, ils restent invisibles dans le réseau pendant plusieurs mois, puisqu’ils parviennent à s’identifier comme des utilisateurs internes. Qu’en est-il des utilisateurs internes malveillants ? : Sont-ils conscients des conséquences de leurs actes lorsqu’ils partagent leurs identifiants ou lorsqu’ils cliquent sur des liens de phishing – dans ce cas, la fuite de données est-elle le résultat d’actions intentionnelles ou accidentelles ? Doivent-ils être considérés comme malveillants seulement si leur action était intentionnelle ? Cela a t-il vraiment beaucoup d’importance si la fuite de données est très grave ?

70% des personnes interrogées considèrent les menaces internes comme les plus risquées.
54% des personnes interrogées déclarent avoir très peur des hackers qui pénètrent au sein du réseau de l’entreprise via leur pare-feu, alors même que 40% d’entre elles déclarent qu’un pare-feu n’est pas assez efficace pour empêcher les hackers d’entrer.

Les participants ont également été interrogés sur les attaquants – internes ou externes – qu’ils considèrent les plus à risques : Les résultats soulignent un point important en vue de la définition d’une stratégie de défense efficace : 70% des personnes interrogées considèrent que les utilisateurs internes présentent le plus de risques (et seulement 30% estiment que les attaquants externes posent plus de risques). Une chose est sûre : les attaquants externes cherchent à devenir des utilisateurs internes, et les utilisateurs internes les aident pour y parvenir – accidentellement ou intentionnellement. Quelque soit la source de l’attaque, la liste des 10 méthodes de piratage les plus populaires -présentées ci-dessous – démontre qu’il est crucial pour les entreprises de savoir ce qu’il se passe sur leur réseau en temps réel. Qui accède à quoi ; est-ce le bon utilisateur derrière l’identifiant et le mot de passe ou est-ce un attaquant externe utilisant un compte compromis ?

Le top 10 des méthodes de piratage les plus utilisées :

1. Ingénierie sociale (ex : phishing).
2. Compromission de comptes (sur la base de mots de passe faibles par exemple).
3. Attaques web (ex : injection SQL/de commandes).
4. Attaques de clients de l’entreprise ciblée (ex: contre des destinataires de documents, navigateurs web).
5. Exploits avec des mises à jour de serveurs connus (ex: OpenSSL, Heartbleed).
6. Terminaux personnels non sécurisés (manque de politique de sécurité BYOD, datasecuritybreach.fr vous en parle très souvent).
7. Intrusion physique.
8. Shadow IT (utilisation personnelle de services Cloud à des fins professionnelles).
9. Attaque d’une infrastructure outsourcée en ciblant un fournisseur de services externe.
10. Attaque de données hébergées sur le Cloud (via l’IaaS, le PaaS).

Etude : les cybercriminels se faisant passer pour des utilisateurs légitimes représentent le risque de sécurité le plus élevé

61% des répondants considèrent l’usurpation de comptes à privilèges comme l’attaque la plus difficile à contrer ; 44% s’estiment toujours en mesure d’empêcher les hackers d’infiltrer un réseau.

Les cyber-attaques consistant à pirater les comptes à privilèges et administratifs, c’est-à-dire les identifiants utilisés pour contrôler et utiliser l’infrastructure IT d’une organisation, constituent la principale menace de sécurité dans les entreprises, selon une récente étude conduite par CyberArk.

61% des personnes interrogées ont retenu l’usurpation de comptes à privilèges comme étant le type de cyber-attaque le plus difficile à contrer, contre 44% du même avis l’année dernière. En outre, 48% pensent que les violations de données résultent des mauvaises habitudes des employés en matière de sécurité, tandis que 29% attribuent ceci à la sophistication des attaques. Ces conclusions proviennent de la 9e enquête annuelle réalisée par CyberArk sur le panorama mondial des cyber-menaces avancées Threat Landscape Survey, pour lequel l’entreprise a interrogé 673 cadres dirigeants et responsables de la sécurité IT.

CyberArk a analysé les divergences potentielles entre les cyber-menaces préjudiciables et la confiance qu’une organisation accorde à son système de sécurité. Bien que le lien entre la prise de contrôle de comptes à privilèges comme étant le premier vecteur d’attaque et les récentes, et très médiatisées, violations de données soit mieux établit, les entreprises persistent à se concentrer sur une défense « périmétrique ».

Plus de la moitié des interrogés étant convaincus qu’ils pourraient détecter une attaque en quelques jours, CyberArk a indiqué que de nombreux responsables IT et chefs d’entreprises ne disposent pas de la visibilité suffisante sur leurs programmes de sécurité IT. Les défenses périmétriques et les attaques d’hameçonnage (phishing) ne sont que la partie visible de l’iceberg, et les organisations doivent aujourd’hui veiller à se protéger face à des attaques beaucoup plus dévastatrices qui, comme le « Golden Ticket » Kerberos et les attaques « Pass-the-Hash », s’opèrent au cœur-même du réseau.

Au-delà de la simple violation – Les pirates cherchent à prendre le contrôle total du réseau

Comme nous avons pu le constater lors des attaques qui ont visé Sony Pictures, le Bureau américain de gestion du personnel et bien d’autres encore, les pirates ayant pris possession des comptes à privilèges peuvent ensuite s’en servir pour prendre de force le contrôle d’une infrastructure réseau ou voler d’importants volumes de données confidentielles. Ces comptes à privilèges permettent en effet aux cybercriminels d’avoir le même niveau de contrôle que les administrateurs IT de haut rang, et ce sur n’importe quel réseau. Grâce à leur capacité de se faire passer pour des utilisateurs légitimes, ces pirates peuvent alors continuer à acquérir des privilèges et à parcourir l’ensemble du réseau afin d’y exfiltrer des données précieuses.

· A quelle phase une attaque est-elle la plus difficile à contrer selon les interrogés :
o 61% ont cité la violation des comptes à privilèges, contre 44% en 2014
o 21% mentionnent l’installation du logiciel malveillant
o 12% évoquent la phase de reconnaissance menée par le cybercriminel

· Les vecteurs d’attaque représentant les risques de sécurité les plus élevés selon les interrogés sont :
o 38% indiquent la violation de comptes à privilèges ou administratifs
o 27% mentionnent les attaques d’hameçonnage
o 23% citent les logiciels malveillants sur le réseau

Trop de confiance accordée aux stratégies de sécurité dans les entreprises

Le sondage de CyberArk illustre que les interrogés ont entière confiance dans les stratégies de sécurité de leur PDG et de leurs directeurs, mais que les tactiques employées par les organisations sont en contradiction avec les meilleures pratiques en matière de sécurité. Même si les études spécialisées révèlent qu’il faut habituellement une moyenne de 200 jours pour qu’une organisation puisse déceler un pirate sur leurs réseaux, la plupart des interrogés pensent qu’ils sont capables de détecter un pirate endéans quelques jours ou quelques heures. Les interrogés persistent également à croire qu’ils sont parfaitement à même d’empêcher les cybercriminels de pénétrer dans le réseau, malgré de nombreuses preuves indiquant le contraire.

· 55% pensent qu’ils seront capables de détecter une violation en l’espace de quelques jours ; 25% estiment pouvoir détecter une infraction en quelques heures
· 44% continuent de croire qu’ils peuvent parfaitement empêcher les cybercriminels de pénétrer dans un réseau spécifique
· 48% pensent que ce sont les mauvaises habitudes des employés qui sont à la base des violations de données, tandis que 29% mentionnent tout simplement la sophistication des attaques
· 57% des personnes interrogées ont confiance dans les stratégies établies par leur PDG ou leur Conseil d’administration

Les organisations ne semblent toujours pas reconnaître les dangers liés aux attaques de l’intérieur

Les cybercriminels ne cessent de développer de nouvelles tactiques afin de cibler, dérober et exploiter des comptes à privilèges qui leur permettront d’obtenir l’accès aux données les plus sensibles et les plus précieuses d’une organisation. Alors que bon nombre d’entre elles se concentrent sur la défense périmétrique afin de lutter contre des attaques telles que le phishing ou l’usurpation d’identité, ce sont les attaques lancées depuis l’intérieur des organisations qui sont les plus potentiellement dévastatrices. Il a été demandé aux interrogés d’établir un classement des types d’attaques qu’ils redoutent le plus :

· Piratage de mots de passe (72%)
· Attaques d’hameçonnage (70%)
· Piratage de clés SSH (41%)
· Attaques Pass-the-Hash (36%)
· Attaques de Golden Ticket (23%)
· Attaques Overpass-the-Hash (18%)
· Attaques de Silver Ticket (12%)

Les attaques Overpass-the-Hash, Golden Ticket et Silver Ticket sont toutes des attaques Kerberos, permettant d’obtenir un contrôle total d’un réseau spécifique par le piratage du contrôleur de domaine. L’une des attaques les plus dangereuses est celle du Golden Ticket, car elle peut paralyser une organisation entièrement et briser ainsi la confiance accordée à l’infrastructure IT.

« Il est inacceptable qu’une organisation continue de penser que ses programmes de sécurité sont en mesure d’empêcher les cybercriminels de pénétrer dans leur réseau. En outre, le fait de se retrancher derrière la sophistication des attaques et les mauvaises habitudes des utilisateurs ne fait qu’aggraver le problème, déclare à DataSecurityBreach.fr John Worrall, Directeur du marketing chez CyberArk. Les attaques les plus dévastatrices sont celles où les pirates volent des identifiants à privilèges et administratifs afin d’obtenir les mêmes droits d’accès que les administrateurs systèmes en interne. Une organisation se retrouve ainsi à la merci du cybercriminel, que ses motivations soient financières, liées à des activités d’espionnage ou visent à causer la fermeture de l’entreprise. Alors que le sondage souligne que les organisations sont de plus en plus conscientes des effets dévastateurs des violations de comptes à privilèges, celles-ci consacrent encore trop d’efforts à vouloir stopper les attaques périmétriques telles que le hameçonnage. »

Vous pouvez télécharger gratuitement tous les résultats du sondage via le lien : www.cyberark.com/ThreatSurvey2015

Nouveau piratage chez un important courtier

Le courtier américain FXCM vient d’avouer le piratage de son informatique. Le pirate aurait orchestré des transferts d’argent appartenant à des clients.

FXCM, un spécialiste des opérations de changes a confirmé jeudi le piratage informatique de ses serveurs. Le pirate en a profité pour faire des transactions avec l’argent de certains clients du courtier américain. « FXCM a identifié un petit nombre de transferts non autorisés depuis les comptes de ses clients » indique le courrier envoyé au département de la justice américaine.

Tout a débuté par un chantage numérique. Le pirate a écrit à FXCM indiquant avoir eu accès à des informations sensibles appartenant à ses clients. Il a été conseillé à ces derniers de changer leur mot de passe.

L’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques, a appelé ce jeudi les patrons d’entreprises à traiter les risques liés à la sécurité informatique comme un risque économique. Pour preuve, FXCM a perdu le quart de sa valeur après l’annonce de ce piratage. (WSJ)

Les espions britanniques… espionnent des ressortissants américains

Le site Cryptome annonce que les espions britanniques du GCHQ ont surveillé les américains qui venaient consulter l’ancêtre de wikileaks.

Pour faire simple, Cryptome est le papa de wikileaks. Depuis plus de 15 ans, Cryptome diffuse des informations qui lui sont transmissent et qui relatent des documents du FBI, CIA, Services secrets de la planéte et autres documentations liées aux droits de l’homme. Cryptome vient s’expliquer, dans un article baptisé « GCHQ Illegal Spying in US » que les grandes oreilles britanniques ont espionné les internautes américains venus se renseigner sur l’espionnage dans le monde, et plus précisément celui mis en place par l’Oncle Sam. Une attaque MITM, Man-In-The-Middle, qui semble avoir permis au GCHQ de tracer les internautes venus se renseigner.

Cette opération de surveillance de masse –  baptisée Karma Police – a été lancée par des espions britanniques il y a environ sept ans. Un espionnage sans aucun débat public, ni examen politique. Un espionnage de l’Internet mondial mis en place  par l’agence des écoutes électroniques du Royaume-Uni, le Government Communications Headquarters (GCHQ). De nouveaux documents tirés des fichiers volés par Edward Snowden, ancien analyste de la NSA, ont été diffusés par The Intercept.

Own-Mailbox, un projet de mail sécurisé

Own-Mailbox promet la première boite à mails 100% sécurisé et confidentielle. Pour réussir ce tour de force, les créateurs lancent une souscription qui se termine dans une semaine.

Own-Mailbox, une idée qui s’annonce particulièrement plaisante pour les personnes souhaitant sécuriser leurs correspondances. La mission de Own-Mailbox, vous permettre d’héberger votre propre boîte électronique. Visuellement, il s’agit d’une petite boite, elle ressemble d’ailleurs un peu à la Anonabox présentée, la saison dernière, dans ZATAZ Web TV.

Derrière Own-Mailbox, la société Revolutek. 824 contributeurs, dont votre serviteur, ont mis la main à la poche. 58.000 euros ont été récoltés pour le moment. Le projet en réclame 95.000. La version bêta sera livrée en décembre 2015. La version définitive en juin 2016.

Les auteurs indiquent qu’elle sera aussi facile à installer que gMail. La « box » chiffrera automatiquement vos mails à partir de Gnu Privacy Guard (GPG). Vos correspondants n’ont pas besoin de chiffrer leur message, ou d’avoir votre clé. Un lien HTTPS filtré et temporaire est communiqué à vos contacts. Ce lien pointe vers votre message privé hébergé sur votre propre Mailbox. A suivre sur KickStarter.

Kerv, la bague qui va vous permettre d’allumer votre PC ou payer vos achats
C’est sur KickStarter qu’est apparu le projet Kerv. L’idée de son instigateur, Philipp Campbell, permettre d’allumer votre PC ou payer vos achats avec une bague dédiée. Pour le moment, plus de 13.000 livres sterling ont été collectés, sur les 77.000 que réclame son projet. Payer avec un seul geste – partout dans le monde – du moins dans les boutiques qui accepte les paiements sans contact. Si l’idée semble intéressante, savoir que notre porte monnaie est au bout d’un doigt et que le paiement par NFC peut se manipuler malheureusement assez facilement laisse quelques questions en suspend. A voir pour d’autres utilisations comme diffuser sa carte de visite numérique de manière originale ou permettre de clôturer et/ou ouvrir son ordinateur.

Contourner iOS 9 LockScreen en 30 secondes

Utiliser SIRI pour contourner l’écran de verrouillage des nouveaux appareils d’Apple fonctionnant sous iOS9.

Une faille de sécurité a été découverte dans le nouvel OS d’Apple, iOS 9, sorti en septembre. Il permet d’exploiter Siri afin de contourner l’écran de verrouillage des téléphones et autres tablettes de la grosse pomme. Le « truc » permet d’accéder aux contacts et aux photos stockées dans l’appareil en 30 secondes. La faille n’est toujours pas corrigée dans la mise à jour 9.1.

La firme de Cupertino a annoncé que plus de 50% des appareils ont été mis à jour

La faille est d’une simplicité enfantine. Il est même étonnant qu’aucun test interne n’eut été réalisé face à ce genre de « bug ». Comment cela marche ? D’abord faire 4 erreurs lors de la demande de votre mot de passe. Attention, au bout de 5 tentatives, votre téléphone sera bloqué. Une protection classique. Dans cette 5ème tentative, tapez trois chiffres et laissez le dernier espace vide. Cliquez sur le bouton « Home » et fournissez un 4ème chiffre aléatoire. L’appareil sera bloqué, mais SIRI sera lancé. Demandez l’heure à Siri et cliquez sur l’îcone « Horloge ». Rajoutez une nouvelle horloge en cliquant sur +. Enregistrez cette horloge avec le nom de votre choix. Sélectionnez l’option « Partagez », ouvrez un nouveau message. Dans le champ « À », ouvrez la page info… et vous voilà avec un accès complet aux contacts et photos stockées dans le téléphone !

Pour éviter ce désagrément à la sauce « Big Brother », allez dans « paramètres », puis « code d’accès », sélectionnez l’option « Autoriser lors du verrouillage ». Bloquez l’accès à Siri quand l’accès à votre téléphone est bloqué par un mot de passe.

Firefox Beta : encore plus de sécurité

Protection contre le pistage au sein de la navigation privée. Firefox Beta est désormais disponible, avec de nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le pistage au sein de la navigation privée.

Cette nouvelle fonctionnalité bloque certains éléments tiers au sein des pages Web, utilisés notamment pour enregistrer l’activité de l’internaute et ainsi créer un profil de l’utilisateur en se basant sur sa navigation. La navigation privée au sein de Firefox permet de limiter l’accès aux données récoltées par les tiers. Firefox Beta propose également un nouveau centre de contrôle, incluant des paramètres de sécurité et de confidentialité regroupés en un seul endroit, et accessible via le bouclier dans la barre d’adresse. Firefox Beta tourne sur Windows, Mac et Linux.

600.000 fans des sœurs Kardashian piratables

Les starlettes américaines Kardashian ont lancé une série de nouveaux sites web et applications mobiles afin de suivre « leur vie ». Seulement, comme le botox, le site web s’est tendu et a laissé fuir 600.000 informations privées de fans.

Parallèlement au lancement des applications mobiles, des logiciels qui trônent dans les premières places de l’App Store (des centaines de milliers de téléchargements), les sœurs Kardashian, des « célébrités » de la TV réalité américaine, ont également mis en ligne de nouveaux sites Web conçus pour les aider à mieux communiquer avec leurs fans.

Seulement, les sites avaient des bugs. L’un d’eux permettait de mettre la main sur les noms, prénoms et adresses mails de plus de 600.000 utilisateurs. C’est un jeune internaute de 19 ans, Alaxic Smith, qui a découvert le problème de configuration qui visait l’ensemble des sites Internet des starlettes. Le problème était dans l’API qui communiquait avec les smartphones des « fans » et les sites web des Kardashian. Des informations qui transitaient en claires.

Le responsable « technique » de ce barnum informatique a confirmé la faille et la correction de cette dernière. « Nos journaux indiquent que personne d’autre a eu accès aux informations des utilisateurs, les mots de passe, et les données de paiement n’ont pas été impactés« .

Facebook va combattre les propos racistes

Facebook a décidé de travailler avec les autorités allemandes pour contrer les discours de haine, ainsi que la xénophobie en ligne.

Les médias sociaux sont souvent critiqués face aux nombreux propos haineux, racistes, xénophobes qui peuvent déverser certaines populations du web. Selon des sources internes à Facebook, l’équipe du réseau social a décidé de travailler avec les autorités allemandes pour contrer les discours de haine et la xénophobie en ligne.

Cette décision intervient après un appel du ministre de la justice Allemande, au mois d’août, critiquant Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux. Le politicien considérant que les réseaux sociaux ne luttaient pas assez contre les discours de haine à l’encontre des réfugiés.

Facebook va collaborer avec le ministère allemand de la Justice et les fournisseurs de services Internet pour créer un groupe de travail dédié à cette problématique. (WSJ)

Si c’est gratuit, c’est vous le produit, AVG le confirme

L’éditeur de la solution de sécurité informatique AVG vient de changer ses conditions d’utilisation et indique clairement que sa version gratuite lui permet de collecter des informations sur les utilisateurs. Données qui seront revendues.

L’éditeur Tchèque AVG, créateur de l’antivirus éponyme, propose une version gratuite de son antivirus utilisé par des millions de personnes. L’entreprise vient d’annoncer qu’elle avait modifié ses conditions d’utilisation. Des conditions qui ont le mérite d’être claires.

Dans sa version anglaise, les conditions d’utilisation indiquent qu’AVG peut revendre les données que la société collecte « Nous recueillons des données non personnelles pour faire de l’argent via nos offres gratuites afin que nous puissions les garder gratuites » [We collect non-personal data to make money from our free offerings so we can keep them free].

Après Windows 10, AVG est une nouvelle entreprise à jouer totale transparence sur les informations quelle collecte : informations sur les applications installées dans votre machine; la façon dont ces applications sont utilisées; l’identifiant publicitaire qui vous est associé; votre navigation et votre historique, y compris les métadonnées; le type de connexion Internet que vous utilisez pour vous connecter.

Cette nouvelle politique entrera en vigueur à partir du 15 octobre 2015. A noter que la page française de la « Politique de Confidentialité » d’AVG n’a pas été modifiée.

Mise à jour : AVG souhaite clarifier la situation et apporter plus de précisions sur ce sujet, via un billet posté sur le blog de la société. A la suite de notre article, l’éditeur a fait une petite marche arrière et a précisé, dans un nouveau post, la méthode pour « Comprendre la nouvelle politique de confidentialité de AVG« . L’éditeur explique que sa politique de confidentialité a été effectuée via la « mise en place d’une page, facile à lire, de la politique de confidentialité pour nos clients. Elle donne l’information dont ils ont besoin, plutôt qu’un long document, légalement écrit, est difficile à comprendre. » Le document indique aujourd’hui que « Lors de la création de notre nouveau format de cette politique, nous avons décidé que nos clients devaient avoir la possibilité de choisir, si oui ou non, ils souhaitaient participer à notre programme de collecte de données anonymisées« . Changement de ton, donc. « Exit » la ligne qui indiquait clairement que les données seraient revendues pour permettre à la version gratuite d’AVG de perdurer. Dorénavant, la collecte est une option « et nous pouvons confirmer qu’aucun partage des données ne se passera jusqu’à ce que nos clients soient en mesure de faire ce choix« . Bref, l’utilisateur de l’outil gratuit pourra accepter, ou non, de fournir ses données.

Ransomware : Les créateurs de CoinVault arrêtés ?

La Police néerlandaise a arrêté lundi 14 septembre dernier deux hommes d’Amersfoort aux Pays Bas, soupçonnés d’être impliqués dans des attaques ransomware CoinVault.

Les attaques des cybercriminels avaient débuté en mai 2014 et s’étaient poursuivies jusqu’à aujourd’hui, prenant pour cibles des utilisateurs dans plus de 20 pays. Kaspersky Lab a réalisé d’importants efforts de recherches afin d’aider la National High Tech Crime Unit (NHTCU) de la Police néerlandaise à dépister et identifier les pirates présumés. Panda Security a également contribué à l’enquête de police en indiquant des versions de malware associées.

Les cybercriminels de CoinVault ont tenté d’infecter des dizaines des milliers d’ordinateurs dans le monde dont la plupart des victimes se trouvaient aux Pays-Bas, en Allemagne, aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni. Les pirates sont parvenus à verrouiller au moins 1 500 ordinateurs fonctionnant sous  Windows, avant de réclamer une rançon sous la forme de « bitcoins » en échange du décryptage des fichiers.

Les cybercriminels responsables de cette campagne d’extorsion en ligne ont tenté d’adapter leurs techniques d’approches à différentes reprises, afin de pouvoir continuer à toucher de nouvelles victimes. Le premier rapport d’enquête de Kaspersky Lab sur CoinVault a été publié en novembre 2014, après que les premiers incidents du programme malveillant ont été rapportés. La campagne s’est ensuite interrompue jusqu’avril 2015, date à laquelle un nouveau cas a été découvert. Pendant ce même mois, Kaspersky Lab et la National High Tech Crime Unit (NHTCU) de la Police néerlandaise ont lancé le site web noransom.kaspersky.com, une base de données avec des clés de décryptage. Une application de décryptage a en outre été mise à disposition en ligne afin de permettre aux victimes de CoinVault de récupérer leurs données sans devoir verser de rançons aux criminels. Kaspersky Lab a ensuite été approché par Panda Security qui avait trouvé des informations sur des versions de malware associées et dont les recherches de Kaspersky Lab ont révélé que celles-ci étaient effectivement liées à CoinVault. Une analyse approfondie de tous les malwares apparentés a ensuite été réalisée et transmise à la Police néerlandaise.

En avril 2015, lorsqu’une nouvelle version de CoinVault avait été observée, un élément intéressant avait été observé : le malware comportait des phrases sans fautes en néerlandais. Le néerlandais est une langue relativement difficile à écrire sans fautes, de sorte que nous soupçonnions, depuis le début de notre enquête, qu’il existait une connexion néerlandaise avec les auteurs présumés du malware. Ce qui s’est avéré être le cas par la suite. Le combat remporté contre CoinVault a été le fruit d’efforts communs entre des autorités responsables de l’application des lois et des entreprises privées. Nous avons atteint un formidable résultat: l’arrestation de deux suspects.

Une banque d’investissement infiltrée

Un pirate informatique annonce le piratage de la banque d’investissement IC Securities. Plusieurs milliers de données diffusées.

IC Securities est une banque d’investissement et courtier en valeurs mobilières spécialisé sur l’Afrique. Un pirate informatique a décidé de jeter son dévolu sur cette dernière et a diffusé plusieurs milliers de données appartenant à des clients. Parmi les documents, diffusés dans un espace du Darknet, que la rédaction de zataz.com a pu consulter : des adresses mails, des numéros de téléphones, les « pseudos » accolés aux identités des clients, des adresses physiques, des clés clients « Confirm Key« , les dates de présences dans la banque, certaines datant de 2006.

Mots de passe, identités, mails ont été diffusés par le pirate.

A noter la présence, aussi, de « PassKey » et mots de passe (chiffrés). De nombreuses identités installées au Ghana, Accra, Bermude… ou dans des bases militaires. Le pirate en a profité pour diffuser, dans la foulée, les identifiants de connexion des administrateurs du site : mails et mots de passe. Le pirate a diffusé les informations début septembre. Il n’indique pas les autres données qu’il a en sa possession et la date de son intrusion. Nous avons tenté de joindre la banque qui n’a pas donné suite à nos questions.

Le Dark Web reconnu officiellement par l’ICANN et l’IETF

Le Dark Web n’est pas qu’un repaire de voleurs, terroristes et autres bidochons 2.0. Le Dark Web permet aussi et surtout de sécuriser un site web que l’on ne souhaite pas référencer. L’ICANN et l’IETF viennent de le reconnaitre officiellement.

Le Dark net est toute cette partie des Internet que l’on ne voit pas, qui n’est pas référencé et qui est pensé, à la base, pour protéger ses surfs ou le site Internet que l’on souhaite partager qu’avec ses proches. Certes on y trouve du malveillant, mais c’est avant tout un exceptionnel outil qui peut-être exploité, entre autre, via TOR (Des alternatives à TOR, ICI).

Début septembre, grâce aux décisions des organismes de réglementation d’Internet, les sites en .onion sont considérés dorénavant que « existant ». Bilan, ils seront en mesure d’offrir plus facilement une meilleure sécurité à leurs utilisateurs. L’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), un département au sein de l’organisation qui supervise les domaines de l’Internet connu sous le nom Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), avec l’Internet Engineering Task Force (IETF – gestion de la plupart des nouveaux standards d’Internet), ont désigné le domaine .onion comme un « domaine d’utilisation spéciale » donnant ainsi un statut officiel qu’il manquait auparavant au site .onion. « Il existe des raisons légitimes d’utiliser le réseau d’anonymat Tor et ses services cachés » indique Runa Sandvik, un chercheur en sécurité qui a travaillé avec le projet Tor dans le passé.

Cette reconnaissance ouvre aussi la possibilité pour les sites .onion d’obtenir des certificats de sécurité et permettre le chiffrement de leurs contenus.

iOS 9 : bonne pratique de sécurité

La version finale d’iOS 9 est disponible dès ce 16 septembre ! À cette occasion, voici les bonnes pratiques en matière de sécurité iOS.

Bien que les appareils et les OS Apple aient une réputation de sécurité forte, 84 % des vulnérabilités mobiles découvertes l’an dernier ont touché iOS, selon le dernier rapport de Norton by Symantec sur les menaces de sécurité Internet (ISTR). D’ailleurs, une récente famille de logiciels malveillants, appelée KeyRaider, a compromis un nombre record de comptes d’utilisateurs sur les iPhones jailbreakés.

Ci-dessous, vous trouverez trois conseils de sécurité pour iOS 9 à utiliser pour protéger vos informations personnelles. D’abord, utiliser un mot de passe Apple ID fort et unique. Le nouvel iOS 9 exige désormais un code à six chiffres plutôt que quatre. Si ce dernier est couplé avec un mot de passe Apple ID fort qui utilise des lettres, des chiffres et des symboles, il sera plus difficile pour les criminels de deviner les mots de passe.

Ensuite, DataSecurityBreach.fr vous conseiller d’activer l’authentification à deux facteurs (Comme pour double authentification Gmail, Facebook, Dropbox, …) Dans iOS 9, une authentification à deux facteurs, une couche supplémentaire de sécurité, est étendue à iTunes et iCloud, et les utilisateurs devraient l’activer immédiatement. Celle-ci oblige les utilisateurs à entrer un code de vérification unique de six chiffres (envoyé à un dispositif de confiance) ainsi que leur adresse e-mail et mot de passe lorsque l’ils se connectent à leur compte à partir d’un nouveau navigateur ou terminal.

Enfin, désactiver l’accès à Siri depuis l’écran de verrouillage. Siri est l’assistant personnel intelligent iOS, mais bien qu’utile, Siri peut aussi être un risque de sécurité. Il y a eu plusieurs cas dans le passé où Siri a été utilisé pour contourner l’écran de verrouillage de l’iPhone. Empêcher Siri d’être utilisé à partir de l’écran de verrouillage va protéger les appareils de ces types de hacks.

Les écoles autorisées à vendre les données des enfants

Des écoles américaines autorisées par la loi fédérale à vendre des informations de leurs élèves aux commerçants.

Voilà qui ne présage rien de bon pour le futur de nos écoles. Aux USA, la loi fédérale autorise dorénavant les écoles publiques à remplir leur caisse en commercialisant les informations des élèves. Il faut dire aussi qu’à la vue des documents que les parents peuvent remplir à chaque rentrée, et durant l’année, les bases de données des établissements scolaires n’ont rien à envier à big brother.

Les sociétés de marketing louchent sur ces clients prescripteurs. En Europe, les sociétés investissent, sous forme de mécénat et autres rendez-vous scolaires (Junicode, cross de l’école, soirée étudiante, …) mais n’ont pas encore la main mise sur les données. Aux USA, les parents doivent trouver la petite case qui interdit la diffusion des données. Elle est souvent cachée dans le monceau de feuilles à signer. En France, comme ailleurs, n’hésitez pas à ouvrir une adresse mail dédiée uniquement à l’année scolaire en cours [sco2016@votrenomdedomaine.fr, par exemple] et lisez bien les petites lignes, comme celle qui vous informe que votre enfant pourra finir dans la presse locale/territoriale lors d’une sortie de classe, d’une fête d’école, … [WTOP]

Piratage : Vladimir Drinkman plaide coupable pour le vol de 160 millions de CB

Vladimir Drinkman, 34 ans, est un pirate russe qui aura fait courir la justice américaine durant plusieurs années. Il vient de plaider coupable du piratage de 160 millions de numéros de cartes bancaires.

Selon les documents de la justice, Drinkman et quatre co-accusés ont piraté les réseaux informatiques d’entreprises engagées dans des transactions financières. Parmi les cibles, NASDAQ, 7-Eleven, Carrefour, JCP, Hannaford, Heartland, Wet Seal, Commidea, Dexia, JetBlue, Dow Jones, Euronet, Visa Jordanie, Diners Singapour et Ingenicard.

Drinkman était déjà passé par la case justice dans l’affaire des données piratées avec Albert Gonzalez, 34 ans, de Miami.  Ils s’étaient attaqués au système de paiement d’Heartland Paiement Inc. Drinkman a été arrêté à la demande des États-Unis lors d’un voyage aux Pays-Bas, le 28 Juin 2012. Kalinin, Kotov et Rytikov, les collègues du moscovites sont toujours en fuite. Ils ont compromis plus de 160 millions de numéros de cartes de crédit et a entraîné des centaines de millions de dollars de pertes.

La bande s’était spécialisée dans les injections SQL qui leurs permettaient de mettre la main sur des bases de données. Ils revendaient leurs données dans le black market. Il aurait facturé environ 10 $ pour chaque numéro de carte de crédit américaine volée ; environ 50 $ pour chaque numéro européen ; et environ 15 $ pour chaque numéro canadien. Intéressant, dans le document du Département de la Justice Américaine, on découvre qu’ils revendaient aussi des données qui étaient encodées sur des cartes bancaires vierges. Ici, du piratage à la sauce skimming, les boitiers qui permettent de copier la bande magnétique d’une carte bancaire.  (DoJ)

Qui protège le mieux ses données personnelles ?

La récente affaire Ashley Madison a démontré une nouvelle fois les nombreuses failles de nos systèmes informatiques et  la négligence des utilisateurs à confier leurs données personnelles à tous types de sites. Newmanity au travers de son étude a voulu étudier le comportement des français face à cette polémique et les résultats s’avèrent des plus surprenants !  Homme, femme, qui a le plus peur pour ses données personnelles ?

On apprendre que la majorité des actifs Français déclarent faire plus attention à leurs données numériques dans le cadre personnel, plutôt que dans le cadre professionnel. Les hommes déclarent protéger davantage leurs données que les femmes. Les Français expriment plus de méfiance à l’égard des appareils mobiles (Smartphones, Tablettes) que des ordinateurs. La déconnexion des comptes est une habitude peu fréquente pour les Français

Une enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 31 août et 1er septembre 2015 a permis de se faire une petite idée de la protection des données. Un échantillon de 1183 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

LES HOMMES PLUS MÉFIANTS QUE LES FEMMES

Selon les actifs français, les données numériques les plus préoccupantes sont celles issues d’une utilisation personnelle : 69% d’entre eux déclarent y être plus vigilants contre 28% dans le cadre professionnel. Et ce sont les femmes qui sont les moins regardantes (34%) sur la protection de leurs données dans le cadre personnelles contre 73% des hommes qui scrutent méticuleusement la moindre trace sur la toile ! Paradoxalement, les manipulations de base permettant de limiter les problèmes de sécurité en matière de données numériques sont encore assez peu utilisées. Par exemple, moins de 6 actifs sur 10 se déconnectent systématiquement de leur boite mail personnelle lorsqu’ils la consultent depuis le bureau, et cette proportion tombe à 48% lorsque l’utilisation se fait sur ordinateur personnel.

Que ce soit sur leur ordinateur personnel ou professionnel, moins de 4 Français sur 10 suppriment leurs données de navigation tous les jours ou au moins une fois par semaine. D’ailleurs, près de 3 actifs sur 10 ne suppriment jamais leur historique de navigation sur leur ordinateur professionnel. Des gestes pourtant simples qui permettraient une meilleures protection de la vie privée de tout un chacun.

Les appareils mobiles suscitent plus de méfiance

Près de la moitié des Français détenteurs d’équipements numériques n’en n’ont pas confiance, signe d’une certaine méfiance alors que les affaires de piratage de données personnelles (Orange, Ashley Madison…) font régulièrement la Une de l’actualité. Dans le détail, que ce soit à l’égard des ordinateurs personnels ou professionnels, les cadres et les femmes qui semblent être les plus confiants. A l’inverse, les hommes et les CSP ‘employés’ et ‘ouvriers’ sont nettement plus réservés.

Il est à noter que cette méfiance devient défiance lorsqu’il s’agit de tablettes ou de smartphones. Ces équipements mobiles sont marqués par le peu de confiance qui leur est accordé en matière de sécurité de données transmises : Seulement 37% des Français détenteurs d’une tablette numérique lui font confiance et à peine plus d’un tiers (34%), en ce qui concerne les possesseurs de smartphones. [l’étude complète]

Sites de rencontres : la protection n’est pas au rendez-vous !

Une étude de Dashlane au sujet des Sites de rencontres met en avant le fait que la protection n’est pas au rendez-vous.

Cela fait maintenant trois mois que le site Ashley Madison, la version américaine du site de rencontres adultères Gleeden, a été piraté avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Carrières ruinées, familles brisées, procès, c’est un mauvais feuilleton dramatique qui se déroule sous nos yeux outre-Atlantique. Les autres sites de rencontre ne semblent toutefois pas en avoir tiré d’enseignements. L’étude publiée par Dashlane, qui gère l’identité numérique et les mots de passe de 3M d’internautes, montre que la plupart des sites de rencontre n’ont pas mis en place de politique de sécurité pour s’assurer que leurs utilisateurs soient protégés par des mots de passe forts. Les internautes qui partagent des informations pour le moins confidentielles sur ces sites risquent fort d’être très intéressés par les résultats ci-dessous…

Dashlane a étudié 24 sites de rencontre (dont 12 en France) parmi les plus populaires et les a classé selon leur approche de la sécurité des mots de passe. 19 critères ont été utilisés comme la longueur minimale du mot de passe acceptée ou le fait d’exiger ou non un mot de passe alphanumérique, composé de lettres et de chiffres. L’étude prend également en compte l’acceptation par le site des mots de passe très basiques comme « 123456 ».

Les résultats sont alarmants: Alors que les grands sites Internet ont renforcés leurs politiques de sécurité concernant les mots de passe (sur le même test, Apple a un score de 100, Hotmail de 88 et Gmail de 76), les sites de rencontre n’ont en général pas mis en place de politique pour inciter leurs utilisateurs à employer des mots de passe forts. Le plus avancé des sites de rencontres analysés, OK Cupid, n’a qu’un score de 62 et seuls trois sites, sur les douze analysés, ont un score « passable » supérieur à 50.

· Les disparités sont grandes entre les sites. Si OK Cupid a un score de 62, Badoo et Plenty Of Fish ferment la marche avec un petit score de 22.
· Derrière les mauvaises notes, on observe des pratiques de sécurité d’un autre âge. Badoo ou Attractive World envoient à leurs utilisateurs leur mot de passe en clair par email. Encore plus effrayant, sur Match.com ou Plenty Of Fish, il est possible de créer des mots de passe d’une seule lettre ! Aucun des sites analysés pour le marché français n’exige un mot de passe alphanumérique (composé de chiffres et de lettres) et sur les douze, seuls quatre adressent un email aux utilisateurs lorsque leur mot de passe est modifié !
· Les personnes qui recherchent à faire des rencontres extra conjugales sur Internet peuvent aussi se poser des vraies questions car les sites spécialisés, Ashley Madison et Gleeden ne recueillent que des notes respectives de 30 et 32.

Cela fait maintenant trois mois que le site Ashley Madison, la version américaine du site de rencontres adultères Gleeden, a été piraté avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Carrières ruinées, familles brisées, procès, c’est un mauvais feuilleton dramatique qui se déroule sous nos yeux outre-Atlantique. Les autres sites de rencontre ne semblent toutefois pas en avoir tiré d’enseignements. L’étude publiée par Dashlane, qui gère l’identité numérique et les mots de passe de 3M d’internautes, montre que la plupart des sites de rencontre n’ont pas mis en place de politique de sécurité pour s’assurer que leurs utilisateurs soient protégés par des mots de passe forts. Les internautes qui partagent des informations pour le moins confidentielles sur ces sites risquent fort d’être très intéressés par les résultats ci-dessous…

24 sites de rencontre (dont 12 en France) étudiés, parmi les plus populaires. Ils ont été classés selon leur approche de la sécurité des mots de passe. 19 critères ont été utilisés comme la longueur minimale du mot de passe acceptée ou le fait d’exiger ou non un mot de passe alphanumérique, composé de lettres et de chiffres. L’étude prend également en compte l’acceptation par le site des mots de passe très basiques comme « 123456 ».

Les résultats sont alarmants. Alors que les grands sites Internet ont renforcés leurs politiques de sécurité concernant les mots de passe (sur le même test, Apple a un score de 100, Hotmail de 88 et Gmail de 76), les sites de rencontre n’ont en général pas mis en place de politique pour inciter leurs utilisateurs à employer des mots de passe forts. Le plus avancé des sites de rencontres analysés, OK Cupid, n’a qu’un score de 62 et seuls trois sites, sur les douze analysés, ont un score « passable » supérieur à 50. Les disparités sont grandes entre les sites. Si OK Cupid a un score de 62, Badoo et Plenty Of Fish ferment la marche avec un petit score de 22.

Derrière les mauvaises notes, on observe des pratiques de sécurité d’un autre âge. Badoo ou Attractive World envoient à leurs utilisateurs leur mot de passe en clair par email. Encore plus effrayant, sur Match.com ou Plenty Of Fish, il est possible de créer des mots de passe d’une seule lettre ! Aucun des sites analysés pour le marché français n’exige un mot de passe alphanumérique (composé de chiffres et de lettres) et sur les douze, seuls quatre adressent un email aux utilisateurs lorsque leur mot de passe est modifié !

Les personnes qui recherchent à faire des rencontres extra conjugales sur Internet peuvent aussi se poser des vraies questions car les sites spécialisés, Ashley Madison et Gleeden ne recueillent que des notes respectives de 30 et 32.

Données d’utilisateurs UBER fuitent sur Google

Les fuites de données sont aussi l’affaire des propriétaires des données qui fuitent. Un exemple concret avec le cas UBER/Google.

Si la grande majorité des fuites sont dues à des piratages, des erreurs d’employés d’entreprises ou à un bug, des cas démontrent que certains internautes ne font pas attention à leur hygiène de vie numérique. Un exemple intéressant avec des informations appartenant à des utilisateurs d’UBER (portail qui permet de mettre en relation des piétons avec des automobilistes, du moins quand des taxis ne bloquent pas l’idée, NDR) qui se sont retrouvées sur Google. Parmi les données, adresses postales, noms du conducteur, informations sur la voiture. Le fautif de ce genre de fuite ? L’utilisateur lui même qui a partagé ses données sur Internet, Twitter.

Google a sauvegardé les informations via ses robots de recherche. Certains de ces voyages remontent à 2013, et incluent des voyages aux États-Unis, Royaume-Uni, Russie, Indonésie, Inde ou encore Philippines. Des données et informations qui restent en ligne, toujours accessibles aujourd’hui, via la cache de Google. Le responsable sécurité de chez UBER indique que son équipe a constaté que « tous ces liens sont volontairement partagée par les utilisateurs.« 

https://twitter.com/four/status/639163190757081088

 

500.000 dollars contre 32.000 mails d’Hillary Clinton

Un pirate informatique propose 32.000 courriels électroniques d’Hillary Clinton au plus offrant. Mise à prix : 500.000 dollars.

La campagne pour les présidentielles américains fait rage, sur scène et sur Internet. Un pirate informatique annonce avoir mis la main sur 32.000 courriers électroniques appartenant à la candidate Hillary Clinton. Il a mis à prix cette base de données privée pour la modique somme de 500.000 dollars. Il annonce que le contenu est une mine d’or.

L’ancienne secrétaire d’Etat a-t-elle du soucis à ce faire ? Le corbeau explique que l’équipe de Clinton a pensé à effacer la poubelle, les mails reçus… du webmail privé d’Hillary… mais a oublié d’effacer le dossier des messages envoyés. Bilan, les données auraient été retrouvées en nombre, dont des informations sur la France et d’un otage Français en Algérie. « Si ces courriels sortent dans le domaine public, Hillary devra faire une croix sur sa candidature à la présidentielle car elle pourrait mettre la sécurité nationale de notre pays en danger. » souligne le pirate au journal Radar Online. En juillet 2015, le FBI avait lancé une enquête sur une possibilité de piratage du serveur mail d’Hillary Clinton. La dame utilisait son compte privé pour envoyer des courriels. Des messages non classifiées avait-elle alors précisé.

Le portail pour musiciens ReverbNation, piraté

ReverbNation, une plate-forme en ligne pour musiciens a été averti par la police que sa base de données avait été piratée… il y a plus d’un an !

Voilà qui donne l’ambiance ! Le portail ReverbNation, un espace web dédié aux musiciens, fort de plus de trois millions d’inscrits, a été contacté par la police suite à la découverte du piratage de la base de données de l’espace dédié aux musiciens. Les « amis du petit déjeuner » ont arrêté un pirate lors d’une affaire le concernant.

En fouillant l’informatique du voyou, il a été découvert que ReverbNation avait été piraté à partir de janvier 2014. Le pirate avait mis la main sur la base de données comportant les informations sur les millions d’utilisateurs.

Dans une communiqué de presse reçu à la rédaction de DataSecurityBreach.fr, l’entreprise invite ses utilisateurs à changer leurs identifiants de connexion. Les informations ont été consultées et copiées entre janvier et mai 2014. La fuite n’avait pas été détectée.

Les informations contenues dans la base de données : nom, numéro de sécurité sociale, numéro d’identification, adresse mail, mot de passe chiffrés, adresse postale, numéro de téléphone, date de naissance.

Reconnaissance du visage, une nouvelle plainte contre Facebook

Une nouvelle plainte contre le système biométrique de Facebook. Cette fois, un collectif de l’Illinois souhaite faire interdire la reconnaissance du visage mis en place par le portail communautaire.

Pour la quatrième fois cette année, Facebook Inc. a été frappé d’une poursuite judiciaire instiguée par un collectif d’internautes mécontents. C’est un résident de l’Illinois qui souhaite faire interdire la reconnaissance faciale de Facebook. Il indique que le logiciel biométrique du portail communautaire viole une loi sur la vie privée de l’état dans lequel vit l’opposant.

Cette 4ème plainte, depuis le début de l’année aux USA, a été déposée lundi 31 août 2015. Elle souligne une bataille qui pourrait se répercuter sur le reste de l’industrie high-tech des États-Unis. Avec près de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs, Facebook a amassé ce qui est probablement la plus grande base de données privée au monde de « faceprints ». Des scans numériques de nos visages via des motifs géométriques uniques.

Facebook explique utiliser ces identifiants pour suggérer automatiquement des photos à ses utilisateurs. Lorsque les utilisateurs téléchargent de nouvelles photos sur le site, un algorithme calcule une valeur numérique basée sur les caractéristiques uniques du visage d’une personne. Pour Facebook, un moyen pratique de rester connecté avec ses amis. Les défenseurs de la vie privée et des droits civils indiquent que ces données générées par la technologie de reconnaissance faciale est particulièrement sensible, et exige des garanties supplémentaires.

Analyse du « Keylogger » de Windows 10

Mr Xhark, un internaute passionné d’informatique a analysé l’interception des données orchestrée par Windows 10. Au final, il déconseille d’utiliser le dernier né de Microsoft.

Mr Xhark, responsable de blogmotion.fr a diffusé un test de Windows 10 et plus précisément des données qu’intercepte le nouvel OS de Microsoft. La conclusion du passionné d’informatique est sans appel « Je n’utiliserai […] pas Windows 10 tant que cette situation n’évoluera pas« .

Pour Mr Xhark, l’outil espionne et il ne fait pas semblant. « Il est très bavard, trop bavard« . Via une série de tests, il est clairement affiché des communications de données entre les ordinateurs sous Windows 10 et les serveurs de Microsoft. Dans les données, la résolution de l’écran de l’ordinateur, le modèle et marque de la machine. Quel intérêt, surtout pour une recherche dans le menu « démarrer ». Un moyen d’identifier au plus précis l’internaute ?

Un véritable problème, même si ce ne sont pas toutes les frappes claviers qui sont transmises à Microsoft. La CNIL se penchera-t-elle sur le problème ? N’est-il pas déjà trop tard ?

Un code malveillant s’invite dans les paiements des clients de Village Pizza & Pub

Le groupe Pizza & Pub Village vient d’informer ses clients qu’un code malveillant a été découvert dans son système de paiement. Un espion qui aurait été installé via le système de paiement TransformPOS.

Le groupe de restauration Village Pizza & Pub propose, depuis 1978, de s’éclater la panse de sympathique pizza. Les clients peuvent payer en « cash » ou via carte bancaire. Pour ce dernier cas, Village Pizza & Pub utilise les services de TransformPOS. Cette entreprise fournit des caisses enregistreuses, des logiciels de gestion de salle de restaurant, …

Village Pizza & Pub vient d’informer ses clients d’une intrusion dans leur système avec un risque évident du piratage de leurs données bancaires. Village Pizza & Pub indique qu’un logiciel malveillant a été introduit par un pirate informatique. Ce dernier serait passé par l’outil de TransformPOS. Le fournisseur n’a pas encore réagi publiquement.

Dans le communiqué de presse de la chaîne de restauration, nous apprenons que TransformPOS a contacté un cabinet d’enquête privé pour mener une enquête approfondie. « Si les clients ont utilisé une carte de débit ou de crédit dans nos restaurant, souligne VPP, il est fortement conseillé de contrôler son compte en banque« . L’infiltration aurait durée plus de 3 mois, du 23 Avril 2015 aut 2 Août 2015.

Le code malveillant a intercepté les informations de la bande magnétique des cartes bancaires passées par le lecteur de Transform POS. « TransformPOS nous a assuré que la cause de l’incident a été identifié et résolu, que les mesures de sécurité renforcées ont été mises en œuvre, et que les clients peuvent utiliser en toute confiance leur carte » termine Village Pizza & Pub.

L’histoire ne dit pas si d’autres restaurants et commerces… ont été impactés.