Au sommaire de ce nouvel opus de ZATAZWeb.tv HD de Novembre :
1 – Découverte de Gith, un environnement sécurisé et chiffré que vous allez pouvoir emmener partout avec vous sans peur d’être espionné. Cerise sur le gâteau, Gith est une application Mac, Linux, Windows et Smartphone « Made in France ».
2 – Espionner une carte bancaire qui permet le paiement sans fil, une puce RFID, de plus en plus simple. En avant-première, zatazweb.tv va vous présenter l’alarme anti RFID de poche. De la taille d’un porte-clés, il vous indique quand une lecture NFC est en cours.
3 – Contrer la contrefaçon de diplôme ? Une première européenne pour un lycée lillois qui tag les diplômes de ses bacheliers.
4 – WatchDogs retardé ? ZATAZWeb.tv a été tirer les vers du nez d’Ubi Soft pour en savoir plus sur ce jeu qui nous fait baver.
5 – Un 0Day découvert dans plus d’une dizaine de sites de rectorats français. Explications et démonstration.
6 – Pour sauver les hackers, donnez-leur du travail. Découverte de Yes We Hack, le portail dédié à l’emploi de la sécurité informatique.
7 – Wizzywig : la BD qui retrace les « aventures » de l’ancien hacker, Kévin Mitnick.
8 – HackNowLedge – La grande finale (les 7 et 8 décembre) : 6 pays, 12 équipes, 70 épreuves de hacking éthique.
Sweeties a 10 ans. Cette enfant de 10 ans a réussi à attirer à elle pas moins de 20.000 prédateurs de l’Internet. Des pédophiles qui étaient prêts à payer pour voir la jeune fille participer à des actes sexuels. Une horreur… sauf que Sweeties n’existe pas. C’est un personnage en 3d créé par l’ONG néerlandaise Terre des Hommes. L’idée de l’organisation de lutte contre la pédophilie sur le réseau des réseaux, créer une petite fille et un « bot » capable de piéger les internautes, consommateurs de documents pédopornographiques. 20.000 pédophiles, via 71 pays, ont été piégés de la sorte. Sweeties a permis de remonter à « seulement », 1.000 d’entre eux. Interpol a été saisi. D’après l’ONU, 750.000 pédophiles évolueraient sur les réseaux.
Nous vous expliquions, en octobre, comment une backdoor, une porte cachée donnant accès à l’administration d’un espace informatique, avait été découvert dans plusieurs routeurs de la marque D-Link. Début novembre, nouvelle marque chinoise dans le collimateur avec Tenda.
TTSO a découvert un accès possible et cela via un seul petit paquet UDP. Après extraction du firmware dédié à ce routeur sans fil (Tenda W302R), il a été découvert une possibilité d’écoute des informations. A la différence de D-Link, l’espionnage ne peut se faire qu’en mode réseau local, pas d’exploit à partir du WAN. Ou est donc le problème vont rapidement chantonner les plus pointilleux. L’exploit passe via le réseau mobile. Ce dernier a le WPS activé par défaut, sans aucune limitation de test de mots de passe. Autant dire que le brute forçage de la bête n’est plus qu’un détail. Cette backdoor existe dabs le Tenda W302R, mais aussi dans le Tenda W330R, ainsi que dans le Medialink MWN-WAPR150N.
Il y a un déjà, une étonnante fuite visant Tenda (un ingénieur ?) expliquait comment la porte cachée « MfgThread » fonctionnait. Bref, si vous n’invitez pas la planète sur votre réseau, que le WPS n’est pas activé et que l’utilisation d’un mot de passe digne de ce nom en WPA vous est familier, peu de risque. Il est possible aussi que cette porte cachée soit un oubli d’un codeur local, payé quelques euros, utilisée lors de la fabrication de l’outil et qui n’a pas été effacée.
Christophe Jochum a 24 ans. Cet informaticien Suisse vient de terminer une application web qui lui aura pris 5 mois de son temps. Baptisé Odin Secure Networking, l’outil a pour mission de protéger les internautes d’une cyber surveillance. « En vue des soucis actuels concernant l’écoute d’internet publique,indique à DataSecurityBreach.fr Christophe Jochum, j’ai développé une plateforme de discussion privée, cryptée, sans logs et ne retenant aucune informations sur les utilisateurs ou leurs messages« .
Voilà une idée intéressante, surtout qu’il devient de plus en plus difficile de garder une information confidentielle suite au politiques de confidentialité des entreprises telles que Google, Facebook, Microsoft etc… Pour rester dans la confidentialité et ne pas laisser de traces des échanges sur internet, il faut une bonne dose de connaissances informatiques (réseau Freenet, Tor, I2P), acquerir un service VPN (A noter l’excellent Vypr VPN). Autant dire que cela n’est pas obligatoirement simple.
Odin offre donc la possibilité de sécuriser un échange d’informations via un tchat. Odin permet à n’importe quel néophyte en informatique de dialoguer uniquement avec son interlocuteur, sans craindre la lecture d’une tierce personne ni une retenue d’informations. Grâce à plusieurs sécurités (de multiples encryptions à différentes étapes de la transmission du message et la suppression quasi instantanée des transactions encryptées), Odin s’annonce comme le seul service à ce jour permettant un total anonymat et une confidentialité absolue sur le web, et ce, tout en se situant sur le clear web. Odin est un projet en pleine évolution, plusieurs mises à jours sont en attente de publication.
Pour contrer l’espionnage mis en place par la NSA et son outil Prism, un chercheur Français lance Peersm : des échanges de fichiers de manière anonyme. Aymeric Vitte est un chercheur en informatique, ancien élève ingénieur à Telecom Paris, ce natif d’Aix en Provence, a travaillé pour Alcatel. Spécialiste du GSM, il a géré un grand nombre de projets en Amérique du Sud. Il a mis en place, par exemple, le premier réseau GSM au Brésil et travaillé sur des projets « Satellite » comme GlobalStar. Aujourd’hui il développe des solutions informatiques pour les entreprises et les professions libérales.
En parallèle, l’homme contribue régulièrement à W3C/WHATWG/TC39 et il est membre du groupe de travail WebCrypto W3C. Parmi ses projets personnels, Peersm, une idée dingue mais terriblement prometteuse : permettre l’échange de fichier sans aucune possibilité de traçage. Un anti Prism qui devrait voir arriver sa première application dans les semaines à venir.
Les points communs de tous ces projets est que la technologie est à l’intérieur du navigateur. Vous n’avez pas besoin d’installer quoi que ce soit. Tout est basé sur une mise en œuvre javascript du protocole Tor. Bref, des échanges de fichiers de manière anonyme et bases de données distribuées dans les navigateurs, sans rien installer puisque l’application anonymisante est une appli js. Interview !
DataSecurityBreach.fr – Parlez nous de votre projet. Pourquoi Peersm ?
Aymeric Vitte – Peersm versus Prism en inversant le r, d’où le nom, difficile de trouver un nom de domaine avec ‘peer’ ou ‘peers’ dedans, j’ai finalement trouvé Peersm, le contraire de Prism.
DataSecurityBreach.fr – Pourquoi cette idée ?
Aymeric Vitte – Pour échanger des fichiers sans passer par des tiers et en contournant d’éventuelles oreilles indiscrètes, avec tout dans le navigateur, pour ne pas avoir à installer quoique ce soit et éviter des applis pseudo anonymisantes ou sécurisantes genre VPN ou autres, j’explique sur le site pourquoi on peut avoir confiance. Il y a beaucoup de cas d’utilisation, bons ou mauvais, le jugement étant laissé à l’appréciation de chacun (sachant qu’on ne tient pas du tout aux utilisations criminelles, pédo et autres, d’où le fait que ce soit modestement payant si ça peut aider à éviter ces dérives), cas d’utilisation vécu: au cours d’une réunion de famille où j’ai passé deux heures à expliquer à tout le monde les fondements d’iAnonym (souviens toi : tracking, collusion, vie privée, anonymité, etc ), le soir même un proche met toutes les photos sur un site pour qu’on les télécharge… no comment… c’est exactement ce qu’il faut éviter de faire et que j’ai passé l’après midi à expliquer
Aymeric Vitte – L’innovation encore une fois est de tout avoir dans les navigateurs et de partager les données entre peers dans les navigateurs. 1,5 Milliards de navigateurs dans le monde, imaginez ce que l’on peut faire…. L’idée n’est pas notre exclusivité pour la base de données distribuée, je donne des exemples d’autres projets sur le site. L’OP js Tor dans le navigateur qui se connecte à Tor via les WebSockets est lui notre exclusivité.
DataSecurityBreach.fr – Qu’est ce qui garantie la sécurité des échanges ?
Aymeric Vitte – Personne ne sait qui parle à qui et ce qui est échangé, on peut aussi crypter ses données si vraiment on n’a pas confiance en ce que fait l’ORDB. Ca ressemble un peu à MEGA sur ces aspects.
DataSecurityBreach.fr – Evolution du projet ?
Aymeric Vitte – Une version bétâ bientôt avec de vrais utilisateurs/testeurs, on verra ensuite selon les avis/résultats (crowdfunding again ?). Pour l’instant je ne sais pas dire précisément combien un ORDB peut gérer d’utilisateurs.
DataSecurityBreach.fr – En cette période ou l’on voit la NSA partout, la sécurisation des échanges, une vraie problématique ?
Aymeric Vitte – Oui d’autant plus que l’on ne peut pas faire confiance à https/SSL/TLS.
Aymeric Vitte – Parce que c’est ce dont tout le monde parle pour des échanges peer to peer directement dans les navigateurs et il y a plusieurs projets concernant les échanges de fichiers avec WebRTC, sur le site je tente de définir une architecture WebRTC qui pourrait fonctionner avec les concepts de Peersm, le schéma montre que ce n’est pas possible, WebRTC peut être sécurisé si les peers se connaissent et peuvent partager ou générer un secret, sachant que l’on sait toujours quand même qu’un peer se connecte (serveurs ICE STUN/TURN) ce qui est gênant. Maintenant l’avantage est une utilisation réellement peer to peer sans un serveur qui relaie les messages, comme les torrents, mais on en connait le prix : impossible de protéger sa vie privée et son anonymité.
Durant mes différents déplacements à l’étranger, j’aime me promener dans les espaces informatiques mis à disposition par les hôtels. De beaux ordinateurs des hôtels connectés à Internet, gratuitement. Si l’idée est intéressante, elle permet de rester connecter avec la famille, ses emails, la dangerosité de l’occasion offerte est à rappeler. Depuis le mois de juin, j’ai eu la chance de me promener par « monts et par vaux » pour zataz.com, zatazweb.tv, datasecuritybreach.fr ou mes employeurs, de l’Espagne au Maroc en passant par la Tunisie, l’Angleterre, la Belgique ou encore l’Île Maurice et le Québec. Dans les hôtels qui ont pu m’accueillir, des connexions web (payantes et/ou gratuites) et des machines mises à disposition. PC ou Mac, bref, des liens de connexion avec son monde familial… ou professionnel. Aussi paranoïaque que je puisse éviter de l’être, il ne me viendrait pas à l’idée de me connecter à ces machines pour le travail. A première vue, beaucoup de « vacanciers » ou « d’employés » n’ont pas mes craintes.
Il est mignon Monsieur Pignon…
Du 1er juin 2013 au 24 octobre 2013 j’ai pu étudier 107 ordinateurs en accès libres. 37 Mac et 70 PC. J’ai pu mettre la main sur 25.811 documents que je considère comme sensibles. Sensibles car ils auraient pu permettre à un pirate informatique, je ne parle même pas de l’ambiance « Les services secrets étrangers nous surveillent », d’identifier et usurper une identité, une fonction, des projets professionnels.
Ci-dessous, quelques documents que j’ai pu croiser. Il s’agit, ici, de captures d’écrans effectuées avec mon appareil photo. L’ensemble des fichiers ont été effacés après mes découvertes et les directions des hôtels alertées, histoire de coller quelques affiches, ici et là, sur les mesures que les clients devraient prendre lors de leurs pérégrinations informatiques.
En déplacement, sortez armés lors de l’utilisation des ordinateurs des Hôtels
Je peux comprendre, je suis le premier concerné, qu’en déplacement, le besoin de rester connecter se fait rapidement sentir. Un petit coucou à la famille restée à la maison, aux courriels du patron ou quelques mises à jour sur son site web et autres blogs. Seulement, il n’est pas toujours évident de se promener avec son ordinateur portable sous le bras. Si c’est le cas, voyez nos méthodes de sécurisation physiques et numériques de votre – Précieux -. Prudence, aussi, aux connexions wifi offertes dans les hôtels. Dans la foulée de mes voyages, se promènent toujours avec moi, mes Pirates Box @zataz. Pourtant baptisées PirateBox, donc de quoi inquiéter ceux qui ne connaissent pas cette merveilleuse petite amie numérique, j’ai pu découvrir pas moins de 54.291 fichiers privés (80% de photos, ndlr) téléchargés par des inconnus. Je vous passe la possibilité malveillante d’une PirateBox Man-in-the-middle s’annonçant comme un « Hotel-Free-Wifi » ou « Starbux-Wifi-Free« . Il ne reste plus qu’à collecter les données sensibles transitant entre le « touriste » et le site qu’il visite. Pour éviter de se voir gober comme un gros Ananas, la sécurisation de vos connexions est une obligation. Un service VPN est indispensable en déplacement.
Nous utilisons pour ZATAZ, DataSecurityBreach ou pour mes autres employeurs l’excellent VyprVPN, ainsi que de nombreux systèmes d’anonymisation et chiffrement de données. Présent sur les 5 continents, plus de 200.000 IP et un pare-feu NAT loin d’être négligeable. Les pirates et les bots malveillants cherchent sur Internet les appareils non protégés qu’ils peuvent utiliser pour le vol d’identité et les messages indésirables. Ils accèdent à votre système par les connexions Internet qui sont ouvertes sur vos applications. En utilisant ces connexions, ils peuvent installer des malwares et voler vos informations personnelles. Le pare-feu NAT empêche leur recherche d’atteindre votre appareil ou ordinateur quand vous vous connectez avec VyprVPN. Autre service, celui-ci est Français, ActiVPN.
Ordinateurs des Hôtels
Autres solutions, chiffrer vos informations communiquées. OpenPGP, GPG, … sont d’excellents outils qui en cas d’oubli de fichiers dans une machine étrangère (chose impensable, mais bon, ndlr datasecuritybreach.fr) évitera qu’un inconnu puisse y accéder. Nous finirons avec l’outil de la société française Gith Security Systems. Elle tente d’offrir une réponse en proposant «Gith», la première plateforme gratuite de communications sécurisées sur Internet, destinée au grand public, PME et professions libérales. Pour simplifier le processus, Gith se présente sous la forme d’une application à installer, disponible sous Windows, Mac OS, Linux et prochainement iPhone/Android. Gith permet d’échanger des Emails, partager des documents («Cloud sécurisé») et faire du chat avec les autres utilisateurs. Une sécurité bien présente, mais totalement invisible. Toutes les données sont chiffrées de bout en bout, avec les meilleurs algorithmes actuels (RSA 2048, AES 256). Même en cas de vol de votre ordinateur ou infection par un virus, vos données sont inaccessibles : elles sont stockées chiffrées sur votre machine. La sauvegarde de votre clef secrète de chiffrement sous forme de QRCode vous permet facilement d’importer votre compte sur un autre ordinateur ou votre smartphone ! Nous utilisons cette solution. Elle mérite clairement d’être découverte et exploitée. A noter que Gith a été sélectionné pour l’opération 101 projets de Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon. Le 18 novembre, présentation de Gith, en 1 minute, et tenter de décrocher 25k € de financement.
Bref, mes solutions de protection de vos données, en déplacement, ne sont pas infaillibles, mais devraient vous rappeler que le libre accès n’est pas la meilleure idée pour vos données privées. Et les ordinateurs des Hôtels font parti de ces fuites potentielles.
Fuites de données : la réputation des entreprises en danger via les ordinateurs des Hôtels
La grande majorité des entreprises qui doivent faire face à un problème de sécurité sont contraintes de révéler publiquement cette information, comme le révèle l’étude Global Corporate IT Security Risks 2013 menée par Kaspersky Lab auprès de 2 895 organisations à travers le monde. Les résultats sont sans appel. 44% des entreprises ayant été victime d’une fuite de données sont dans l’obligation d’informer leurs clients de l’incident, 34% informent leurs partenaires, 33% informent leurs fournisseurs, 27% remontent les fais à un organisme de contrôle ou de régulation, 15% doivent en informer les médias. A l’échelle mondiale, les grandes entreprises seraient les plus touchées. La législation change en faveur des internautes comme nous la nouvelle directive européenne votée le 12 août dernier.
La NSA a toujours été à l’écoute de ses alliés et des pays non alliés dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Rappelons que lors de la découverte du programme Echelon en 2000, la classe politique française et européenne avait été choquée par cette découverte. Voyons messieurs les politiciens ! Echelon surveillait tout et tout le monde bien avant les années 2000, entre autres : les communications téléphoniques, les fax et les communications électroniques, celles qui transitent par ondes radio, voies hertziennes, satellites, câbles, fibres optiques, sans oublier, bien sûr, les réseaux informatiques.
Et les services français ne sont pas en reste. A la même époque, ils avaient développé leur propre système d’écoute, basé également sur Echelon, mais ne disposaient pas des mêmes moyens pour avoir une panoplie d’outils aussi large. Les entreprises comme Airbus, Thomson-CSF, Siemens, Wanadoo, Alcatel-Lucent et autres, ont toujours subi ce genre d’espionnage industriel. A l’heure où la France lance rapports sur rapports, livres blancs sur la défense et la sécurité nationale (2008 et 2013), tous abordant les questions concernant notre capacité de cyber défense, notre allié a affiné son programme d’écoute Prism et s’adapte aux nouveaux outils technologiques disponibles dans le monde. Il a ainsi créé un ensemble d’outils lui permettant d’effectuer des recherches de masse avec son moteur XKeyscore, alimenté par les différents programmes développés par la NSA (FairView, Evilolive, Prism), associés à sa capacité de surveillance des câbles sous-marins grâce à Upstream.
La NSA possède cette capacité phénoménale d’enregistrer l’ensemble du trafic mondial sur ses propres data center, lui donnant la possibilité de stocker ainsi cinq zettaoctets de données dans un seul de ses centres basé dans l’Utah. Pour comparaison, cela qui équivaut à la capacité de stockage de 250 milliards de DVD. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir ce qui est écouté, mais de mettre en évidence l’ensemble des techniques utilisées dans le cadre de l’espionnage ; les implications réelles des constructeurs et éditeurs de solution IT, et des opérateurs de télécommunications ; l’implication des sociétés de services de type Skype, Google, Facebook, Microsoft, etc. Avec l’avènement du Cloud Computing et du Big Data, des questions doivent être posées sérieusement.
Après les révélations d’espionnage, le Parlement demande la suspension temporaire de l’accord SWIFT. Après les tergiversations du Parti Populaire Européen qui a demandé un report du vote sans l’obtenir, les eurodéputés ont finalement adopté à une courte majorité (280 pour, 254 contre) une résolution demandant la suspension de l’accord SWIFT avec les États-Unis. En vertu de l’accord UE/États-Unis sur le Programme américain de pistage des financements terroristes (TFTP), approuvé en juillet 2010 par le Parlement européen, les autorités américaines peuvent avoir accès aux données bancaires européennes stockées sur le réseau de la société SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), aux seules fins de lutte contre le terrorisme et dans le respect de certaines exigences de protection de la vie privée des citoyens.
Les médias brésiliens ont révélé le 8 septembre dernier que la NSA est capable d’entrer dans le système SWIFT depuis 2006, malgré les cryptages et les pare-feu. À l’occasion du débat du 9 octobre dernier en plénière, la Commission avait indiqué ne pas souhaiter, à ce stade, demander la suspension de l’accord SWIFT, car elle estimait qu’elle ne disposait d’aucune preuve selon laquelle les États-Unis auraient frauduleusement accédé à ce système.
Pour Françoise Castex, c’est inacceptable: « Il existe, selon nous, des indications claires selon lesquelles la NSA pourrait récupérer des informations relatives à nos entreprises et à nos concitoyens sur le serveur SWIFT et les détourner. Nous appelons les 28 à suspendre cet accord, le temps de faire toute la lumière sur cette affaire. Nous demandons, en outre, à EUROPOL d’ouvrir une enquête sur l’accès non autorisé aux données financières de paiement. »
Pour l’eurodéputée socialiste: « A partir du moment où votre partenaire vous espionne, la confiance est rompue. »Avant d’ajouter: « Depuis avril, je demande la suspension des accords PNR et SWIFT avec les USA. L’Europe devrait aller plus loin en gelant les négociations sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis! ». De conclure: « Le respect des droits fondamentaux des citoyens européens doit être une condition préalable à tout accord! ». (Par Jean-François Beuze, Président de Sifaris et Madame La Député Françoise Castex pour DataSecurityBreach.fr)
Une étude effectuée par des chercheurs de l’Université de Stanford indique que nos doigts et notre position de main sur nos smartphones pourraient servir à nous surveiller. Nous savions déjà que le micro et le haut-parleur d’un téléphone portable permettait d’identifier l’appareil. Voici une nouveauté dans l’identification. Le chercheur Hristo Bojinov, du Stanford Security Lab, explique à Mashable que son équipe a découvert que tous les capteurs de mouvement possèdent de petites anomalies qui pourraient être exploités pour nous espionner.
Ces anomalies permettraient de tracer nos précieux devenus uniques, et donc identifiables. « Le capteur de mouvement et le navigateur standard suffisent à identifier les appareils mobiles lorsqu’ils sont connectés à internet. Ils relient les données du capteur de mouvement au code des pages web visitées. »
Pour le chercheur, cette possibilité est infaillible et non contrôlable par les utilisateurs. Les universitaires ont réalisé un site web capable de jouer avec cette possibilité. Une annonce qui permet à Bojinov de faire causer de sa startup Anfacto, qu’il a monté avec les autres éditeurs de cette étude, Dan Boneh, Yan Michalevsky et Gabi Nakibly.
La filiale « idées » de Google, la Google Ideas, vient d’annoncer qu’une de ses nouvelles initiatives seraient à destination des ONG et autres associations de défense des Droits de l’Homme. Le géant américain annonce vouloir ainsi protéger des attaques DDoS, les sites web des défenseurs des Droits de l’Homme. L’annonce a été faite lors du « Conflict in a connected world« . Le projet, baptisé Shields, va profiter du Page Speed Service (PSS). Le PSS permet d’accélérer l’accès aux pages web. Un moyen technique qui va être utilisé, aussi, pour contrer les dénis de service distribués (DDoS) qui peuvent bloquer sites web et communication (emails, …) des serveurs visés par un afflux pirate de données. Plusieurs sites web ont été invités, ils sont basés en Iran, Syrie, Birmanie (Myanmar) et au Kenya. Arbor Network, proposera d’ici peu une carte baptisée « Digital Attack Map » qui montrera les attaques visant les sites protégés. Bilan, les DDoS seront interceptés par Google. Les DDoS et les informations transitant par PSS. A noter que d’ici quelques semaines, Google va proposer uProxy, une application pour Chrome et Firefox. Mission, créer un système de sécurisation des données.
Pendant ce temps, en Europe
Le Parlement européen a annoncé, lundi soir, un renforcement de la protection des données personnelles sur internet. La commission des libertés publiques a approuvé les propositions de sanctions et la directive destinées à renforcer la protection des données personnelles (sur Internet, dans les entreprises, …) au sein des états membres. La prochaine loi doit donner un plus grand contrôle sur leurs données personnelles. Les entreprises, mais aussi les géants du web, comme Google, auront obligation d’obtenir notre consentement préalable pour l’utilisation de nos données. Nous pourrons, mais en France cela est déjà normalement possible via la Loi Informatique et des Libertés, de demander aux entreprises de supprimer nos données. Des amendes sont annoncées. Elles pourront atteindre jusqu’à 5% du chiffre d’affaires. Le texte doit être approuvé lors d’une prochaine session du Parlement.
Après trois ans de travail parlementaire les eurodéputés de la Commission LIBE ont adopté à une forte majorité le règlement (49 +, 2- et 1 abst pour le règlement) et la directive (29+, 20, – 3 abst) sur les données personnelles et ont octroyé aux deux rapporteurs du Parlement européen, Jan-Philippe Albrecht (Verts, All), et Dimitrios Droutsas (S&D, GR) un large mandat de négociation avec le Conseil et la Commission européenne. Les socialistes Sylvie Guillaume et Françoise Castex présentes lors du vote se félicitent de ce résultat. « Nous aurions pu souhaiter un encadrement plus strict sur l’encadrement des données pseudonymes mais ce résultat est dans l’ensemble un bon résultat qui était encore impensable il y a quelques mois», note Françoise Castex. « En Février la droite européenne majoritaire au Parlement était favorable à un allégement de la proposition de la commission européenne, allant même jusqu’à déposer des amendements proposés par les géants du Net américain. Nous ne pouvons que nous féliciter qu’ils aient fini par voter pour ce texte qui va vers une meilleure protection des consommateurs: le consentement explicite, l’encadrement des transferts de données vers un État tiers ou la possibilité de déréférencement sont des avancées réelles pour la protection de la vie privée des citoyens européens. »
Pour Sylvie Guillaume : « La protection des données est un droit fondamental pour les citoyens européens et les dernières révélations sur les écoutes de la NSA en France nous rappellent plus que tout que nous avons besoin de nous doter de règles claires. Malgré un lobbying intense, le compromis obtenu va véritablement dans le sens de règles renforcées au service des consommateurs, tout en n’accablant pas les PME de charges bureaucratiques excessives. Ainsi, grâce au vote de ce soir, un consentement explicite devra être donné librement avant tout traitement des données personnelles et toute personne pourra retirer son consentement dès qu’elle le souhaitera. Loin des contrats de confidentialité plus longs encore que le texte d’Hamlet (cf. ITunes), chacun pourra, au moyen de pictogrammes, connaître précisément et de façon claire à quelles fins ses données sont traitées, si elles sont transférées à des tiers…Enfin, des compagnies comme Google, Facebook et Skype ne pourront plus être autorisées à transférer des données à des pays tiers sans un accord européen légal sur des transferts de données. Soit autant de mesures qui doivent sonner comme un message fort à l’adresse du Conseil européen avec lequel les négociations vont s’ouvrir».
Les députées européennes concluent: « L’affaire PRISM, et les plaintes de plus en plus nombreuses des consommateurs sur ce sujet montrent que la question de la protection des données personnelles est devenue un sujet très sensible. Après trois ans de travail parlementaire il serait bon de ne plus trop trainer et d’obtenir un texte fort avant la fin du mandat ! ».
Selon le « RSA Fraud Report », la France n’est plus dans le trio de tête des pays les plus attaqués par les campagnes de phishing. Dans l’édition de septembre de son Fraud Report, RSA, la division sécurité d’EMC, constate que les attaques utilisant des techniques de phishing ont diminué de 25% au mois d’août 2013 comparé au mois de juillet, passant de 45232 à 33861. De plus, la France – présente en quatrième position du classement des pays les plus attaqués en juillet – n’est plus dans la compétition au mois d’août, cédant sa place à l’Inde qui a enregistré une augmentation des attaques de 2 points. Le phishing ou hameçonnage est l’une des techniques les plus utilisées par les fraudeurs afin d’obtenir des renseignements personnels et usurper ainsi l’identité de l’internaute. Particulièrement adaptés pour obtenir des renseignements bancaires, ces trojans sont déployés pour présenter aux utilisateurs un site web généré par un programme malveillant qui les incite à rentrer leurs informations personnelles.
Accéder, sans mot de passe, dans un routeur D Link, facile grâce à une backdoor. Craig, du blog Dev TTys 0, vient d’analyser le routeur DIR-100 REVA de D-Link. Son petit jeu, un reverse engineering, lui a donné l’occasion de découvrir qu’en quelques lignes de code, il était possible d’accéder aux commandes de la machine, en outre passant login et mot de passe.
Bilan, il semble qu’une porte cachée dans le firware permet à celui qui connait le truc de s’inviter dans le – précieux -. « On peut raisonnablement conclure que de nombreux dispositifs D-Link sont susceptibles d’être affectés par cette backdoor » souligne le chercheur. En bref, si votre navigateur est configuré avec comme User-Agent « xmlset_roodkcableoj28840ybtide », vous obtiendrez automatiquement un accès administrateur sur le panneau de contrôle web du routeur, sans la moindre demande d’autorisation.
Les machines concernées par cet étrange firware sont : DIR-100 ; DI-524 ; DI-524UP ; DI-604S ; DI-604UP ; DI-604 + et TM-G5240. « En outre, plusieurs routeurs Planex semblent également utiliser le même firware » termine Craig. Il s’agit de BRL-04UR et BRL-04CW. Une raison de plus pour commencer à adopter openwrt/ddwrt/tomato etc. D-Link n’a pas encore donnée ses explications sur ce sujet.
Avec une mordante ironie, la vidéo « Robocopyright ACTA » [1] que La Quadrature du Net avait publiée en 2010 sur Youtube [2] pour dénoncer les excès de la répression conduite au nom du droit d’auteur a été retirée cette semaine [3] par la plateforme… pour violation du droit d’auteur ! Elle constituait pourtant incontestablement une parodie protégée par une exception au droit d’auteur en France et par le fair use (usage équitable) aux États-Unis. Cette atteinte caractérisée à la liberté d’expression ne fait qu’illustrer une fois de plus les risques de censure dont sont porteurs les systèmes d’application automatisée du droit d’auteur. Ce sont pourtant ces modèles qui sont montrés en exemple aujourd’hui en France, notamment à travers le concept « d’auto-régulation des plateformes », que l’on retrouve aussi bien dans le rapport Lescure, à la Hadopi ou au CSA. ***
La vidéo « Robocopyright ACTA » avait été réalisée par l’équipe de La Quadrature [4] à partir du détournement d’une scène du film RoboCop, dont les droits appartiennent à la société de production MGM. Ce sont ces contenus que le système automatique de filtrage Content ID [5], mis en place par Google sur Youtube, a repérés et retirés, peut-être à la demande des ayants droit.
Content ID fonctionne sur une base contractuelle par le biais d’accords de redistribution des revenus publicitaires entre Google et les ayants droit. Il se substitue aux mécanismes prévus par la loi, aussi bien en Amérique qu’en France, concernant la responsabilité des hébergeurs. En laissant aux titulaires de droit la possibilité de décider arbitrairement du retrait de leurs contenus, Content ID occasionne très fréquemment des dommages collatéraux, en provoquant le retrait de mashups, de remix ou de parodies reconnues par ailleurs par la loi.
Ce système aboutit à la mise en place d’une police privée du droit d’auteur, s’exerçant en dehors du contrôle de la justice et dérivant graduellement vers un système de censure aveugle. Une possibilité de contre-notification a bien été prévue [6] par le biais d’un appel, mais, outre la lourdeur de cette procédure pour les simples citoyens, l’impartialité de ce dispositif est douteuse, puisque certains ayants droit comme Universal [7] ont obtenu des privilèges leur permettant d’obtenir les retraits comme ils le souhaitent.
Il est très inquiétant de voir que ces systèmes automatiques de filtrage sont pris pour exemple par les pouvoirs publics français, comme des dispositifs dont l’application pourrait être généralisée pour « réguler » Internet au nom du droit d’auteur. Mireille Imbert Quaretta, présidente de la Commission de protection des droits de la Hadopi, s’est ainsi vue confier par le Ministère de la Culture une mission de lutte contre la contrefaçon commerciale [8]. Elle entend pousser les plateformes à « s’autoréguler » en mettant en place des dispositifs de filtrage, sous peine de voir leur responsabilité engagée. On retrouve la même idée dans les recommandations du rapport Lescure [9], qui vante les mérites de Content ID et envisage favorablement sa généralisation.
Face à ces dérives, qui pourraient amener un ACTA ou un SOPA contractuel en France [10], La Quadrature réaffirme que le retrait d’un contenu sur Internet ne devrait intervenir qu’après le contrôle d’un juge impartial dans le cadre d’une procédure contradictoire au sein d’un tribunal. Il n’appartient pas à des acteurs privés de définir à leur guise l’étendue de la liberté d’expression. Le mashup, le remix et la parodie doivent être consacrés comme des droits dans la loi, mais les abus de la censure ou de la sanction automatisée ne sont en rien limités à ces cas.
« Le retrait arbitraire de cette vidéo illustre le fait que l’application du droit d’auteur ne devrait jamais être confiée à des machines ou à des humains machinisés. C’est hélas une tendance lourde de la guerre au partage, inscrite dès l’origine dans le fonctionnement de la Hadopi. Le projet de confier au CSA la possibilité d’infliger automatiquement des amendes par voie d’ordonnances pénales participe de la même logique», déclare Philippe Aigrain, co-fondateur de La Quadrature du Net.
« Cette vidéo était l’un des symboles de la lutte contre l’accord ACTA et elle avait été vue par des centaines de milliers d’internautes. Le détournement parodique de contenus est devenu un mode d’expression à part entière sur Internet. Ce sont des pans entiers de notre culture qui sont menacés par cette application disproportionnée, injuste et dangereuse du droit d’auteur», déclare Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du Net.
Une plainte collective contre le portail professionnel Linkedin accusé d’accéder aux boites électroniques des abonnés. Eggers Erin, Paul Perkins, Pennie Sempell et Ann Brandwein ne sont pas content après le site Internet Linkedin. Pour ces quatre utilisateurs, le portail communautaire dédié aux rencontres professionnelles espionne ses utilisateurs. Fait que réfute Linkedin. Bilan, les quatre internautes ont déposé une plainte collective auprès du tribunal du district nord de Californie. D’après les plaignants, Linkedin exploite les boites emails de ses membres pour envoyer des publicités à la liste des contacts enregistrés par les internautes utilisateurs du portail. Bref, comme peuvent le faire plusieurs webmail comme Yahoo! ou encore gMail en « lisant » les mots des courriels afin de proposer des publicités « ciblées ».
Pour les quatre américains, Linkedin n’avertit pas « clairement l’utilisateur » et n’obtient en aucun cas son consentement par un bouton, un onglet à cocher, … Blake Lawit, le directeur juridique de Linkedin indique que « Linkedin n’accède pas aux comptes de messagerie des utilisateurs sans son autorisation. Les accusations de piratage et d’introduction dans les comptes sont fausses(…) nous n’envoyons jamais de messages ou d’invitations à rejoindre Linkedin en votre nom, sauf si vous nous avez donné la permission de le faire ».
La plainte explique que Linkedin demande une seconde adresse de messagerie lors de l’inscription ; qu’à la fermeture du compte Linkedin peut accéder aux informations et récupérer les adresses des contacts ; La plainte indique aussi qu’en cas de déconnexion de l’utilisateur, Linkedin communiquerait login et mot de passe, en clair, pour vérifier l’identité de l’utilisateur en question. Bref, la justice de l’Oncle Sam tranchera !
Un processus de recrutement a été lancé par les grandes oreilles britanniques, le GHCQ. Le service d’écoute de Grande-Bretagne met au défi les candidats qui postulent à un poste chez 007. Mission du futur « espion », savoir cracker une série de codes énigmatiques mis en ligne sur un site officiel mis en ligne pour l’occasion, le « Can You Find It? ». Ce casse-tête se compose de 29 blocs de cinq lettres. Il faut déchiffrer la chose en cinq réponses. Les réponses conduisent alors le demandeur d’emploi dans une chasse au trésor locale.
L’année dernière, une campagne similaire avait été lancée. 170 bonnes réponses pour 3,2 millions de visiteurs. A noter que les espions de sa gracieuse majesté propose aussi des lots : des Raspberry PI et des Nexus Google 7 ! Bref, étonnant écho après les révélations d’espionnage de la Belgique par le GHCQ.
En février 2012, l’ANSSI, l’entité française dédiée à la sécurité des infrastructure informatique du pays lancé le même type de concours. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information avait caché un message dans l’un de ses logos. Une série de chiffres et de lettres, ainsi que le « AUTH:DE9C9C55:PCA » qui se situaient entre la map monde et le titre gravé dans le cercle bleu.
Une vulnérabilité découverte dans iOS 7. Piratage de vos photos, e-mails, comptes Twitter et Facebook en deux coups de doigt. Le nouveau iPhone, et les « anciennes » versions sous iOS 7 vont donner quelques petites frayeurs à leurs fiers propriétaires. Une faille permet de déverrouiller le téléphone et accéder aux petits secrets du « précieux » d’Apple. Les voleurs d’iPhone peuvent rendre le verrouillage totalement inutile en lançant une simple petite application. L’appli ‘timer’, qui se lance à partir du panneau de commande, est le fautif. La technique est simple, elle avait déjà fait un bel effet sur les « anciens » iPhone, mais aussi sur les Samsung 4. DatasecurityBreach.fr vous explique le « truc ». Pour faire sauter le mot de passe : « Timer », mettre l’iPhone hors tension et appuyer deux fois sur le bouton « home ». Bilan, l’écran multitâche s’ouvre et l’accès à l’appareil photo s’ouvre, donnant par rebond accès à Facebook, Twitter, aux e-mails et SMS. Vous comprenez pourquoi il existe déjà une mise à jour d’iOS7 : iOS 7.0.1.
Mise à jour : Lookout a découvert que cette nouvelle menace va au-delà de l’application Horloge, l’application Calculatrice étant également concernée. Un accès complet à la liste des contacts est possible. Pour se sécuriser, en attendant le patch complet, direction les « Paramètres des Applications » ; sélectionnez les Réglages du « Centre de contrôle » et désactiver « Centre de contrôle », « Centre de notification» et «Siri» pour le verrouillage de l’écran.
Que s’est-il passé lors lors de l’EPT de Barcelone. Au moins trois joueurs professionnels de poker, qui logeaient dans l’Hôtel ARTS ont vu leurs ordinateurs portables disparaitre, pu revenir dans la chambre de leurs propriétaires respectifs. Les victimes, Jens Kyllönen, Ignat Liviu et Aku Joentausta ont découvert qu’une personne avait tenté d’installer un logiciel espion dans leurs machines. DataSecurityBreach.fr vous rappelle que Kyllönen est l’un des plus importants joueurs de poker du web.
Ignat Liviu a expliqué sur le forum 2+2 sa mésaventure : « la même chose nous est arrivée à Ignat et moi, nos clés de chambre ne fonctionnait plus, nous descendons à la réception, lorsque nous sommes remontés nos ordinateurs avaient disparu. Le temps de retourner à la réception pour signaler le vol, remonter dans notre chambre, nos machines étaient miraculeusement réapparu. » Du côté de l’Hôtel, une enquête est en cours.
Que vous soyez joueur de poker ou non, dans un hôtel, un ordinateur portable n’a pas à trainer sur une table. Voici quelques trucs que DataSecurityBreach.fr utilise en déplacement :
– Ranger votre machine dans le coffre de votre chambre.
– Retirer la batterie. Ranger la prise électrique ailleurs, dans la chambre. Dans votre valise, fermée à clé par exemple. Comme nous vous le montrons, il existe des prises qui permettent d’être scindée en trois parties. De quoi retarder le pirate.
– Changer votre mot de passe de portable et mettez un mot de passe au bios de votre machine. Le mot de passe bios vous évitera la modification de lancement de votre machine, vers une clé USB ou CD boot casseur de mot de passe. [Voir comment cracker le mot de passe de n’importe quel Windows en 30 secondes].
– Chiffrer les informations sensibles ou le disque dur de votre ordinateur.
– Utiliser un câble antivol.
– N’hésitez pas à mettre un bout de scotch qui bloque les deux parties de votre portable. Si quelqu’un tente de l’ouvrir, vous le verrez. Un autocollant original et difficile à trouver dans le commerce fera parfaitement l’affaire.
– Nous prenons en photo les vis des disques durs de nos portables. Si ces dernières ont bougés, ont été déplacées, vous pourrez vous en rendre compte.
– Un antivirus mis à jour obligatoire.
– Utiliser un VPN pour vos connexions.
– Nous employons aussi une mini caméra de 5 cm qui s’enclenche dès lors qu’un mouvement dans la zone surveillée est détecté.
Si aucune de ces solutions proposées par zataz.com ne vous convient, gardez votre machine à vos côtés.
Ps : DataSecurityBreach.fr ne peut proposer l’url du forum américain 2+2 considéré comme interdit sur le territoire français par l’ARJEL. Ce forum propose des liens et des tournois de pokers vers des casinos illicites sur le territoire hexagonal.
En août, 82 % du flux email sont des spams et 8 % des emails sont des publicités. La société VadeRetro, spécialisée dans la lutte contre les spams vient de nous envoyer ses statistiques pour le mois d’août. Autant dire qu’une fois de plus, l’ambiance « courriel » sur la toile pique les yeux. 82 % des emails sont des spams ; 8 % sont des emails publicitaires ; et, seulement, 10 % des emails sont légitimes. Des statistiques tirées du Vade Retro Cloud qui comprend 12 000 domaines, 200 000 boites aux lettres valides et 8 500 000 mails par jour. Autant dire que cela en fait de l’énergie, de la bande passante et de l’argent « cramés » par ces pourriels. Si aucun virus n’aura été détecté durant cette période, il faut rappeler que les virus sur le SMTP sont une partie dérisoire du flux mais représentent toujours une grande menace. Beaucoup de virus SMTP sont issus des botnets qui cherchent à agrandir leur parc de postes infectés. Une vague de virus SMTP est souvent suivie d’une vague de SPAM. www.vade-retro.fr/fr/
Kaspersky Lab et B2B International viennent de dresser un état des lieux des coûts liés à une attaque ciblée pour les grandes entreprises et les PME. Les attaques ciblées comptent parmi les cybermenaces les plus dangereuses car elles sont généralement préparées et lancées par des pirates professionnels qui disposent de ressources financières importantes et d’une excellente expertise informatique. Datasecuritybreach.fr vous l’explique souvent, ces attaques visent en général à récupérer des informations secrètes ou confidentielles d’une entreprise spécifique. Toute fuite de ces données est susceptible d’entraîner des pertes considérables.
À combien peuvent s’élever les pertes à Selon l’étude « Global Corporate IT Security Risks 2013 » réalisée par B2B International pour Kaspersky Lab au printemps dernier, ces incidents coûtent en moyenne jusqu’à 2,4 millions de dollars à l’entreprise, dont environ 2,17 millions de dollars directement imputables à l’incident lui-même, sous la forme de pertes liées aux fuites de données stratégiques, à l’interruption d’activité et aux frais des services de rétablissement spécialisés (juristes, spécialistes de la sécurité informatique, etc.). Les entreprises doivent également régler une facture supplémentaire d’environ 224 000 dollars pour financer des mesures telles que la mise à jour des logiciels et de l’équipement, le recrutement et la formation du personnel ; en somme des mesures visant à éviter que ce type d’incident ne se reproduise.
Les pertes résultant d’attaques ciblées sur les PME sont nettement inférieures (environ 92 000 dollars par incident), mais si l’on considère la taille de ces entreprises (entre 100 et 200 employés en moyenne), le coup porté reste important. Sur ce montant moyen, environ 72 000 dollars sont dépensés pour remédier à l’incident et 20 000 dollars seront dédiés à la prévention d’incidents similaires à l’avenir.
Autres types d’attaques coûteuses Même si leur coût financier est le plus élevé, les attaques ciblées ne sont pas les attaques les plus courantes. Environ 9 % des participants à l’enquête ont indiqué que leur entreprise avait subi une attaque ciblée au cours des 12 mois précédents Alors qu’un pourcentage nettement supérieur (24 %) a signalé le piratage de l’infrastructure de réseau de l’entreprise. Pour les grandes entreprises, ces attaques peuvent coûter jusqu’à 1,67 million de dollars (73 000 dollars pour les PME) et sont considérées comme le deuxième type d’attaque le plus coûteux. 19 % des entreprises ont subi des fuites intentionnelles de données, pour un coût financier moyen de 984 000 dollars (51 000 dollars pour les PME). Les attaques exploitant des failles dans des logiciels courants ont touché 39 % des entreprises. Suite à ce type d’attaque, les grandes entreprises ont subi des dégâts d’un montant moyen de 661 000 dollars, contre 61 000 dollars pour les PME.
Les mesures préventives appropriées Les attaques ciblées sont complexes et exigent généralement une longue période de préparation au cours de laquelle les utilisateurs malveillants s’efforcent de repérer les points faibles de l’infrastructure informatique d’une entreprise et de trouver les outils nécessaires au lancement de l’attaque. Un antivirus seul n’offre pas de protection contre ce type de menace, bien que des solutions antivirus efficaces permettent de gérer d’autres types de menaces. Il est nécessaire de mettre en place une solution professionnelle basée sur des technologies de détection des menaces à la fois modernes et proactives pour protéger l’entreprise aussi bien contre les attaques ciblées, que contre d’autres menaces informatiques dangereuses.
L’opérateur téléphonique Vodafone vient de confirmer le piratage d’une de ses bases de données. 2 millions de clients concernés. Un faille de type injection SQL, la plaie du web comme l’a baptisé DataSecurityBreach.fr, a touché, il y a quelques jours, l’opérateur de téléphonie Vodafone. Le géant des télécommunications britannique a confirmé le piratage informatique et le vol de plusieurs millions de données personnelles appartenant à, au moins, deux millions de clients allemands. Parmi les données consultées/volées/copiées : noms, adresses postales, emails, dates de naissance, téléphone et, plus grave, coordonnées bancaires. Vodafone indique avoir identifié le pirate. Espérons pour eux qu’il ne s’agisse pas d’une pauvre mémé dont le modem/box a été détourné.
Les actes de piratage informatique ont entraîné des fuites concernant plus de 63 millions de données personnelles en 2011 et 2012, a révélé le député du Parti démocrate (PD) Choi Jae-cheon après avoir analysé des données de la Commission coréenne des commissions (KCC) et de l’Agence de supervision financière (FSS). La plupart de ces fuites se sont produites dans le secteur non financier (61,48 mlns) et le reste dans le secteur financier (1,9 mln).
SK Communications Co., l’opérateur des sites populaires Nate et Cyworld qui ont fait l’objet d’un piratage massif l’année dernière, a affiché le plus grand nombre de fuites de données personnelles (35 mlns), devant Nexon Korea Corp., société de jeux en ligne (13 mlns), et KT Corp, le deuxième opérateur de téléphonie mobile (8,73). Dans le secteur financier, plus de 1,75 million d’informations personnelles ont été divulguées suite à un piratage informatique contre Hyundai Capital. Les attaques informatiques qui ont visé les sites Internet de ces sociétés ont été à l’origine de la majorité des fuites d’informations.
Les erreurs de programme ont été également l’une des causes principales de ces déperditions. «La discrétion excessive des entreprises face aux piratages informatiques augmente les dégâts», a noté Choi, appelant à une déclaration rapide auprès des autorités en cas d’accident pour réduire les dégâts causé par ces cyberattaques. Le député a de même exhorté les autorités de supervision à mener des enquêtes complètes pour éviter de nouveaux piratages et à renforcer les sanctions contre les fuites de données personnelles. Choi a récemment proposé une révision de la loi sur les réseaux d’information et de communication en vertu de laquelle tout piratage informatique doit être déclaré dans les 24 heures qui suivent l’incident sous peine d’amende. 63 millions connues. Zataz.com vous laisse imaginer le reste ! (Yonhap)
Les experts de Kaspersky Lab ont identifié un nouveau vecteur d’attaque utilisé par NetTraveler. Datasecuritybreach.fr vous en a déjà parlé sous les noms de « Travnet », « Netfile » ou encore « Red Star APT » ; un malware ayant déjà touché plusieurs centaines de cibles dans plus de 40 pays. Les victimes de NetTraveler, identifiées à ce jour, incluent des activistes tibétains/ouïgours, des groupes pétroliers, des centres ou instituts de recherche scientifique, des universités, des entreprises privées, des gouvernements ou institutions gouvernementales, des ambassades et des partenaires militaires.
Suite aux révélations autour de la découverte de NetTraveler en juin 2013, ses auteurs avaient arrêté tous les systèmes de commande et de contrôle pour les déplacer vers de nouveaux serveurs en Chine, à Hong Kong ainsi qu’à Taiwan. Ils ont ensuite continué leurs activités sans entrave. Au cours des derniers jours, une attaque de phishing ciblée a été lancée contre plusieurs activistes ouïgours. « L’exploit » Java, utilisé pour distribuer cette nouvelle variante de l’APT Red Star, n’a bénéficié d’un patch que récemment (en juin 2013) et enregistre donc un taux de réussite très élevé.
En complément, NetTraveler adopte des nouvelles techniques pour piéger ses victimes, notamment le « watehing hole », le « drive-by downloads » et le recours à des domaines infectés. Un certain nombre d’attaques émanaient du domaine « wetstock[z]org », connu pour avoir été utilisé lors des précédentes attaques de NetTraveler. Ces redirections semblent venir d’autres sites en lien avec la communauté ouïgoure, qui ont, en réalité, été infectés. D’autres « exploits » récents pourraient être intégrés et utilisés à plus large échelle. Voici donc les règles à suivre pour se protéger de cette typologie d’attaque :
[+] Mettre à jour Java pour utiliser la version la plus récente, où désinstaller Java si vous ne l’utilisez pas,
[+] Mettre à jour Microsoft Windows et Office pour utiliser la version la plus récente,
[+] Mettre à jour tous les autres logiciels tiers, comme Adobe Reader,
[+] Utiliser un navigateur sécurisé tel que Google Chrome, dont les cycles de mise à jour et de développement des patches sont plus rapides que ceux d’Internet Explorer, installé par défaut dans Windows,
[+] Etre attentif aux liens sur lesquels vous cliquez et aux pièces jointes que vous ouvrez dans les emails provenant de personnes inconnues.
« Jusqu’ici, aucune vulnérabilité de type zero-day ne semble avoir été exploitée par le groupe NetTraveler. Pour s’en protéger, les patches sont impuissants mais des technologies comme Automatic Exploit Prevention et DefaultDeny offrent une protection efficace contre les menaces persistantes. » explique à data security breach magazine Costin Raiu, Directeur du GReAT chez Kaspersky Lab.
Data Security Breach a été alerté par ESET au sujet de la découverte d’un cheval de Troie bancaire baptisé « Hesper bot ». Il affecte notamment les plates-formes Android en Europe et en Turquie. Utilisant une apparence très crédible de campagnes liées à des organisations dignes de confiance, il incite les victimes à exécuter des logiciels malveillants. Plusieurs victimes ont déjà été dépouillées de leurs avoirs à cause de cette menace nouvellement révélée. Sur la base de données LiveGrid – système de collecte des logiciels malveillants basés sur le Cloud d’ESET – des centaines d’infections ont été détectées en Turquie, des dizaines en République tchèque, au Royaume-Uni et au Portugal. Ce malware bancaire très puissant et sophistiqué baptisé Hesperbot se propage par e-mails sous forme de phishing et tente d’infecter les appareils mobiles fonctionnant sous Android, Symbian et Blackberry.
Le code malveillant a été référencé sous le nom de Win32/Spy.Hesperbot. Cette menace intègre des fonctionnalités de keylogger, peut effectuer des captures d’écran fixe ou de vidéo et mettre en place un proxy distant. Il comporte également quelques astuces plus avancées, telles que la création d’une connexion à distance cachée pour le système infecté. « L’analyse de la menace a révélé que nous avions affaire à un cheval de Troie bancaire, avec des fonctionnalités similaires et des objectifs identiques au fameux malware Zeus et SpyEye, mais les différences d’installation sont importantes, laissant entendre qu’il s’agit d’une nouvelle famille de logiciels malveillants, et non d’une variante d’un cheval de Troie déjà connu, » explique à data Security Breach Robert Lipovsky, chercheur en malware d’ESET qui dirige l’équipe d’analyse de cette menace. « Les solutions d’ESET telles que ESET Smart Security et ESET Mobile Security protègent contre ce malware», a-t-il ajouté.
Les Cybercriminels visent à obtenir des informations de connexion leur permettant d’obtenir les codes d’accès au compte bancaire de la victime et de les amener à installer un composant mobile du malware sur leur téléphone Symbian, Blackberry ou Android. La campagne de malware a commencé en République Tchèque le 8 Août 2013. Les auteurs ont enregistré le domaine www.ceskaposta.net, qui est très ressemblant au site actuel de la Poste tchèque. « Ce n’est pas surprenant que les assaillants aient essayé de leurrer les victimes potentielles en les incitant à ouvrir les logiciels malveillants via des emails de phishing, apparaissant comme des informations de suivi de colis de la Poste. Cette technique a été utilisée de nombreuses fois auparavant» , précise à datasecuritybreach.fr Lipovsky. Le service postal tchèque a réagi très rapidement en émettant un avertissement sur l’escroquerie, via leur site web .
Néanmoins, le pays le plus touché par ce cheval de Troie bancaire est la Turquie, avec une détection de ce malware a une date antérieure au 8 Août. De récents pics d’activité de botnet ont été observés en Turquie en juillet 2013, mais ESET a également repéré des échantillons plus anciens qui remontent au moins à avril 2013. L’e -mail de phishing qui a été envoyée aux victimes potentielles ressemble à une facture. Une variante du malware a également été trouvée sur la toile, conçue pour cibler les utilisateurs d’ordinateurs au Portugal et au Royaume-Uni .
Un peu de biométrie, un peu de stockage et voilà nos photographies de profils devenus une denrée économique pour Facebook. Nous vous en parlions, l’année dernière dans zatazweb.tv. Facebook met en place des systèmes économiques avec nos données et nos photographies. Parmi les (très) nombreuses actions en préparations, une webcam, chez les commerçants qui, couplée avec Facebook et votre smartphone, vous communique des bons de réductions dans la boutique partenaire.
Depuis quelques jours, Big Brother a décidé de débuter une autre forme de commercialisation des vies privées proposées dans son portail communautaire. L’information a été diffusée de manière « douce », dans un courriel annonçant « de nouvelles conditions d’utilisation« . Dans ces nouveautés, l’utilisation des photos des profils des utilisateurs. Ces dernières peuvent être stockées (ce qui était déjà le cas, ndlr datasecuritybreach.fr) dans une base de données centrale (la nouveauté, ndlr zataz.com). Une BDD centralisée que peuvent consulter les annonceurs.
L’intérêt ? L’avenir va très rapidement nous le dire via les applications et outils (comme notre webcam citée plus haut, ndlr datasecuritybreach.fr). L’annonce de Facebook est aussi d’indiquer aux utilisateurs que leur visage pourra être scanné et exploitée à partir d’un système biométrique prévu à cet effet. Erin Egan, responsable de la confidentialité et de la vie privée chez Facebook, indique ces données offriront aux utilisateurs un meilleur contrôle sur leurs informations personnelles. En gros, si quelqu’un diffuse votre tête sur Facebook, Facebook vous préviendra. Un peu de vie privée par-ci et un gros coup de louche dans le tas car si vous n’acceptez pas les nouvelles conditions d’utilisations, dehors ! Bref, la BDD centrale ne gardera que votre photographie de profile, tout en étant capable de contrôler les autres.
Pour vous protéger de ce genre de débordement commercial, plusieurs choix. Ne pas s’inscrire à Facebook. Bien choisir ses options de confidentialités proposées par le portail. Chiffrer votre visage. Pour cela, troublez par exemple, vos yeux ; mettez un bonnet ; où faîtes comme votre serviteur, faîtes des sourires à vous arracher la mâchoire.
La grande braderie de la capitale flamande va attirer des centaines de milliers de visiteurs. Quelques conseils face aux distributeurs de billets. Qu’on le veuille ou non, les grands rendez-vous populaires comme la Braderie de Lille, qui se tiendra ce week-end dans la capitale flamande, attirent les pirates informatiques. Les premiers dans notre liste, les skimmeurs, les professionnels du vol de données bancaires. Il faut dire qu’avec un potentiel de 2 millions de visiteurs, voilà de quoi attirer les convoitises. DataSecurityBreach.fr propose plusieurs conseils de base à retenir, histoire de ne pas finir avec son clone de carte bancaire dans les mains du black market.
Vérifiez bien si :
– Le clavier bouge-t-il ?
– Le lecteur de carte vous semble-t-il mobile ?
– Le plafonnier a-t-il un trou en son centre ?
– Des « boites » publicitaires, pour flyers par exemple, sont-elles collées sur les côtés du GAB ? Oui ! N’utilisez pas ce distributeur.
– Des distributeurs en « panne » à côté d’un seul en fonction ? Passez votre chemin.
– Un papier vous indiquant des GAB hors-services et vous invite à utiliser un distributeur particulier ? No Way !
Si vous tombez sur un distributeur qui vous semble piégé (voir), ne touchez à rien, alertez les autorités proches du GAB. Ne vous interposez pas. Les « propriétaires » du matos de skimming ne sont pas des enfants de cœur.
A compter du 25 août 2013, le règlement européen n° 611/2013 met en place une procédure d’information en cas de piratage de données d’un opérateur de services de télécommunications ou d’un fournisseur de services internet permettant à un tiers d’accéder à des données à caractère personnel (nom, adresse ou coordonnées bancaires par exemple).
Cette procédure comprend 3 obligations à la charge du professionnel :
La notification des faits auprès de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) dans un délai de 24 heures après leur constatation (avec un document normalisé et identique pour tous les membres de l’Union européenne),
La fourniture d’une description des données concernées et des mesures déjà prises ou qui seront prises,
Une évaluation de la nécessité d’informer ou non les abonnés, en fonction du type de données ayant fait l’objet d’une violation.
Une liste indicative de mesures techniques de protection à mettre en œuvre (techniques de cryptage par exemple) sera publiée ultérieurement par la Commission européenne. Pour en savoir plus, DataSecurityBreach.fr vous invite à vous lire le Règlement n° 611/2013 de la Commission européenne du 24 juin 2013 du journal officiel de l’Union européenne.
Nous ne donnerons pas le nom de l’outil, histoire de ne pas voir débouler les zozos du web et éviter des attaques DDoS contre des sites web qui ne demandent rien. Un internaute, qui semble être franco/belge, vient d’annoncer sur un forum dédié au piratage, la commercialisation d’un Bot, que DataSecurityBreach.fr a baptisé Le Chat Fou, capable de lancer des attaques électroniques sous la forme de Déni Distribué de Service (DDoS) : UDP, TCP, HTTP et Slowloris.
« Basé sur une source d’un simple HTTP botnet, Axxx Cxx est un projet personnel que j’ai débuté il y a 5 mois,à pu lire DataSecurityBreach.fr. Ce bot a été fait pour soutenir un grand nombre d’autres bots. » L’objet est commercialisé. Le codeur d’A.C. commercialise son outil « Le prix est de 40 € pour le panel + serveur + mises à jour + support« . Il est réclamé 10 € pour une installation sur un hébergement personnel et 1€ pour modifier les DNS.
Une option assez étonnante est proposée par A.C. Il est possible d’accéder à l’espace d’administration depuis son iPhone et de lancer des attaques. Ce bot est diffusé dans sa version 1.2. Bref, un outil qui risque de permettre aux pousses bouton de dire : T’es mort, t’as vu !
Il est logique que la NSA utilise les ambassades américaines basées à l’étranger en tant qu’outil collecteur pour le système d’analyse d’information X-Keyscore, moissonneuse batteuse révélée par le nouveau russe (pour un an, ndlr datasecuritybreach.fr) Snowden. Les ambassades ont toujours été utilisées pour l’espionnage local, pour la « veille » militaire, politique, économique, sociale. Son option cyber était inévitable.
Les ambassades ont de multiples réseaux de communications. Il est intéressant de « suivre » certains « employés » sur LinkedIn et autres médias sociaux. De nombreux militaires et anciens espions cherchant désormais une plus grande rémunération, sont en « awares » pour toutes propositions sonnantes et trébuchantes. Une recherche rapide par Cryptome sur LinkedIn a de quoi faire sourire : AGILEVIEW, AGILITY, AIRGAP/COZEN, AIGHANDLER, ANCHORY/MAUI, ARCANAPUP, ARTEMIS, ASSOCIATION, AUTOSOURCE, BEAMER, BELLVIEW, BLACKPEARL, CADENCE/GAMUT, CHALKFUN, CINEPLEX, CLOUD, COASTLINE, COMMONVIEW, CONTRAOCTAVE, CONVERGENCE, COURIERSKILL, CREEK, CREST, CROSSBONES, CPE, CULTWEAVE, CYBERTRANS, DISHFIRE, DOUBLEARROW, DRAGONFLY, WEALTHYCLUSTER (EWC), ETHEREAL (logiciel open source network d’analyse, ndlr datasecuritybreach.fr), FASCIA, FASTSCOPE, FOREMAN, GAMUT/UTT, GISTQUEUE, GJALLER, GLAVE, GLOBALREACH, GOLDMINER, GOLDPOINT, GOSSAMER, GROWLER, HERCULES (CIA database, ndlr datasecuritybreach.fr) HIGHTIDE/SKYWRITER, HOMEBASE, INFOSHARE, JOLLYROGER, KINGFISH, LIQUIDFIRE, MAINWAY, MARINA, MASTERLINK, MASTERSHAKE, MAUI/ANCHORY, MESSIAH, METTLESOME, NEWHORIZONS, NIGHTSURF, NORMALRUN/CHEWSTICK/FALLENORACLE, NUCLEON, OCTAVE, PATHMASTER/MAILORDER, PINWALE, PANOPTICON, PRESENTER, PROTON, RAVENWING, RENOIR, ROADBED, SCORPIOFORE/CPE, SHARKFINN, SKOPE, SKYWRITER, SNAPE, SPOTBEAM, STINGRAY; SURREY, TAPERLAY, TAROTCARD, TEMPTRESS, TRACFIN, TRAILMAPPER, TREASUREMAP, TRICKLER, TUNINGFORK/SEEKER, TURMOIL, TUSKATTIRE, TWISTEDPATH, UIS/PINWALE, UTT, WEALTHYCLUSTER, WIRESHARK (logiciel open source network d’analyse, ndlr datasecuritybreach.fr) WITCHHUNT, XKEYSCORE, YELLOWSTONE/SPLITGLASS.
Selon un document que Cryptome a diffusé, 150 sites et plus de 700 serveurs seraient employés pour X-Keyscore. Etonnant, un serveur est basé à Moscou, un autre à Pékin. Les ambassades sont donc montrés du doigt. Etonnamment, la station NSA à Hawaï, où Edward Snowden a travaillé, n’apparaît pas sur la carte. 25 points sont affichés le long de la côte Antarctique. La France est affichée, pas la Belgique, ni la Suisse ou encore le Luxembourg. A noter que des offres d’emplois affichent très clairement les ambitions de XKeyscore… avant la « pseudo » révélation de Snowden.
Sur Saic.com par exemple, le 03 juillet, la recherche d’ingénieurs systèmes familier de « VMware ESXi 3.5, 4.1 et 5.0.« , sachant manipuler « des logiciels avec des langages de script Java, C et Bourne shell » et pythonner dans la joie et la bonne humeur. L’heureux gagnant, qui travaillera à Columbia, dans le Maryland, fournira un soutien technique pour les systèmes qui englobent les systèmes SKIDROWE. Mais qui est donc ce mystérieux Skidrowe qui va obliger notre demandeur d’emploi de passer sous l’égide du « Top Secret » et du « SCI with Polygraph » ?
Pendant ce temps, la NSA, qui a fait parler son boss lors du Black hat de Las Vegas (hué, comme l’explique zataz.com), affiche dans la foulée son commentaire au sujet de XKEYSCORE. « Dire que la NSA collecte arbitrairement des informations est fausse. Les activités de la NSA sont ciblées et spécifiquement déployées contre – et seulement contre – des cibles de renseignement étrangers légitimes en réponse aux exigences de nos dirigeants qui ont besoin d’information pour protéger notre nation et ses intérêts. La publication de ces informations classifiées sur les systèmes de collecte de la NSA ne fait que mettre en péril les sources et les méthodes« . La NSA, qui n’a jamais autant « causé » depuis ces dernières semaines explique ne pas pouvoir en dire beaucoup plus sur X-Keyscore. « Accédez à XKEYSCORE, explique la NSA, ainsi qu’à tous les outils d’analyse de la NSA, est limité aux seuls employés légitimes. Ces personnes doivent suivre une formation appropriée avant de se voir accorder un tel accès – la formation est renouvelée régulièrement. Cette formation couvre non seulement la mécanique de l’outil mais aussi des obligations éthiques et juridiques de chaque analyste. En outre, il existe plusieurs échelons de vérifications afin d’éviter les abus délibérés« . D’après la NSA, depuis 2008, plus de 300 terroristes ont été capturés à l’aide de renseignements provenant de XKEYSCORE. en attendant, la NSA annonce remplacer beaucoup de ses analystes par des machines. Ca évite les fuite !? Pendant ce temps, dans l’Utah, le Data Center de la NSA sort du sol. Du moins le Bing Map de Microsoft est plus prolixe en image que Google map sur le sujet !
Les « Amis du petits dejeuners », comme les nomme ZATAZ.COM, de la région de Nice se sont mis au houmous, moutabal, böreks et autres dolmas. La division économique et financière de la police judiciaire niçoise a arrêté dans un hôtel, fin juillet, deux Arméniens soupçonnés d’avoir mis en place des skimmeurs dans des distributeurs automatiques de billets de Nice, Aix-les-Bains, Marseille, Lyon. C’est d’ailleurs des policiers lyonnais qui avaient traqué et logé les deux présumés voleurs.
Les skimmeurs ? Des systèmes permettant d’intercepter les données de votre carte bancaire insérée dans un distributeur de billet officiel. Du « matos » qui pullule. Les deux pirates appréhendés, comme d’habitude, font parti d’une bande très organisée avec les « placeurs », les collecteurs et les revendeurs. Déférés au parquet, les deux amateurs du skimming ont été mis en examen pour escroqueries en bande organisée. (Nice matin)
Voici venir la 17ème édition du grand jeu de l’été de ZATAZ Magazine, datasecuritybreach.fr, zatazweb.tv. A gagner, entre autres, deux Playstation 4.
Comme il est de coutume chez ZATAZ Magazine, et cela dure depuis 17 ans, nous organisons un grand jeu de l’été, histoire de s’amuser, en se cultivant, durant les vacances d’été. Cette année ne déroge pas à la règle. Deux jeux, pour tenter de remporter des lots qui devraient vous plaire. D’abord, des goodies ZATAZ et Defcon. Des Tee-shirts ZATAZ.COM et de la Nuit du Hack. Des livres des éditions ENI, dont l’excellent « Laboratoire virtuel pour auditer et mettre en place des contre-mesures » ; des bluray d’Iron Man 3 (merci Marvel) ; des jeux Watch Dogs (Merci UbiSoft). Cerise sur le gâteau, deux PlayStation 4 (Merci Sony), ainsi que des portes cartes de protections, anti interception de nos donnés bancaires offertes par stop-rfid.fr ou encore des clés USB VPN d’iTwin Pro.
Les réponses :
1 – L’IP, l’adresse Internet Protocol, est-elle une donnée à caractère personnelle ? Oui Non
6 – Complétez cette phrase en remplaçant les 4 croix par les mots correspondants Ceux qui utilisent xxxx pour favoriser leurs attaques montent leur intelligence; ceux qui utilisent xxxx gagnent en puissance.
Réponse : Ceux qui utilisent le feu pour favoriser leurs attaques montent leur intelligence; ceux qui utilisent l’eau gagnent en puissance. – SUN TZU
Livre + goodies : Dionys Lugon-Moulin ; Fabrice Di Cicco ; Max Barral.
Tee-shirt zataz : Franck Pachon, Gilles Mendes.
Pour la photo, c’est Céline Jacquemin qui reporte a PS3 avec avec cette photo (ci-dessous). Les autres concurrents vont recevoir goodies et tee-shirt zataz.
Fahmi Ben Khlifa, jeune chercheur tunisien en sécurité informatique, a alerté la rédaction de datasecuritybreach.fr au sujet de plusieurs failles découvertes sur les sites Internet de trois banques étrangères. Les vulnérabilités, des XSS (Cross-site scripting) qui pourraient permettre à un pirate informatique de mettre en place des pages phishing directement à partir des urls officiels des banques visées, de lancer l’installation d’un code malveillant dans l’ordinateur d’un visiteur, …
Il faut, cependant, que le pirate construise une adresse web malveillante qu’il doit diffuser à ses cibles par courriel, Twitter, Facebook, … Les trois banques concernées ont été alertées : Central bank of Azerbaïdjan, Central bank of Belize et la banque centrale de la république dominicaine.