Archives de catégorie : Logiciels

Actualités liées logiciels de sécurité informatique et protections numériques des entreprises et particuliers.

Faille pour la librairie GnuTLS

Une nouvelle vulnérabilité de sécurité majeure a été découverte dans la bibliothèque cryptographique populaire GnuTLS qui laisse penser que Linux serait vulnérable à la possibilité malveillante d’exécution, à distance, d’un code pirate.

GNUTLS est une bibliothèque libre qui exploite le SSL (Secure Socket Layer), le Transport Layer Security (TLS) et du Datagram Transport Layer Security (DTLS). Bref, des protocoles qui sont utilisés pour offrir aux utilisateurs des communications sécurisées, chiffrées, donc normalement illisible par un personne non autorisée. La faille se trouve dans la façon d’analyser les identifiants de session du serveur.

Red Hat apporte toutes les explications, et le correctif qui est obligatoire pour sécuriser ses communications. Un serveur malveillant pourrait exploiter cette vulnérabilité en envoyant une session ID tellement longue que la bibliothèque plante et permet, dans la foulée, l’exécution du code malveillant via un outil de connexion TLS/SSL.

En Mars dernier, une autre vulnérabilité avait été corrigée dans la bibliothèque GnuTLS bibliothèque. Elle permettait de créer un certificat spécialement conçu qui pouvait être ensuite accepté par GnuTLS via un site pirate.

Renforcer la sécurité de l’Internet des Objets

Wind River, éditeur de logiciels pour systèmes connectés intelligents, annonce un profil sécurité pour Wind River Linux, un logiciel certifiable selon le profil de protection GPOS (General Purpose Operating System) des Critères Communs, et ce, jusqu’au niveau d’assurance EAL 4.

Grâce à une connectivité plus importante entre les différents équipements, l’adoption d’une approche de développement bien établie et s’appuyant sur des normes telles que celles des Critères Communs peut aider à dissiper les inquiétudes en matière de sécurité autour de l’Internet des Objets (IdO). En outre, Wind River publie également la dernière version de Carrier Grade Profile for Wind River Linux, une plate-forme clé en main qui permet aux clients de bénéficier d’une distribution Linux de classe opérateur (Carrier Grade Linux CGL).

Ce profil sécurité se présente sous la forme d’un module logiciel à haute valeur ajoutée pour Wind River Linux. Il fournit de nouvelles fonctionnalités de sécurité permettant aux développeurs de faire face aux futures menaces liées à la montée en puissance de l’IdO. Ses principales fonctionnalités (un noyau renforcé, un démarrage sécurisé, un espace utilisateur axé sur la sécurité, ainsi que la base Wind River Linux compatible avec le Yocto Project) s’intègrent parfaitement avec les outils de validation, la documentation et les spécifications de prise en charge matérielle.

« Avec l’Internet des Objets, les besoins en matière de connectivité et de sécurité des équipements se complexifient ; malgré cela, les entreprises sont obligées de respecter des calendriers et des budgets de développement restreints, commente Dinyar Dastoor, vice-président en charge de la gestion des produits chez Wind River. Notre nouveau profil sécurité pour Wind River Linux fournit une plate-forme informatique sécurisée et fiable conforme aux normes de l’industrie. Elle permet aux clients de réduire leurs cycles de développement et de commercialiser plus rapidement leurs produits en proposant la sécurité, les performances et l’expérience utilisateur nécessaires pour les équipements d’aujourd’hui, de plus en plus intelligents et connectés, tous secteurs confondus. »

Avec l’effervescence résultant de tendances telles que l’Internet des Objets, les développeurs sont confrontés à de nouvelles problématiques de complexité pour gérer des projets nécessitant davantage de sécurité, d’informations, et de meilleures performances. Avec ce profil sécurité, les clients peuvent tirer parti des meilleures pratiques de sécurité appliquées dans de nombreuses industries et intégrées au profil de protection des Critères Communs. En outre, en cas d’évaluation nécessaire, il réduit les coûts et les délais de développement, de certification et de maintenance d’une distribution Linux complète en respectant le système d’évaluation des Critères Communs. Le profil sécurité fournit également un kit de certification afin de pouvoir certifier la conformité aux exigences fonctionnelles avec le niveau d’assurance requis. En démontrant que leurs produits fonctionnent sur une plate-forme de certification Wind River, les développeurs peuvent progresser bien plus rapidement au sein du processus de certification, habituellement complexe et coûteux. Avec l’aide de Wind River, les clients peuvent commercialiser leurs produits bien plus rapidement et répondre aux exigences de sécurité d’une variété de secteurs, tels que l’aérospatiale, la défense, l’automobile, l’industrie ou les réseaux.

D’autre part, la nouvelle version du profil Carrier Grade fournit la prise en charge du dernier noyau Linux 3.10 LTSIet de la prise en charge étendue d’une variété d’architectures matérielles. Ce profil inclut également la virtualisation des fonctions de routage et de transfert (VRF — Virtual Routing and Forwarding) avec des conteneurs permettant de fournir de manière transparente des fonctionnalités de niveau opérateur au sein d’un environnement virtualisé. À l’heure où le trafic de données repousse les limites des réseaux des opérateurs, et où l’industrie évolue vers des fonctions de virtualisation des fonctions réseau (NFV), il est essentiel de conserver une fiabilité de niveau opérateur et de se conformer aux exigences strictes en matière de performances et de sécurité définies par les accords de niveaux de services (SLA) garantis par les opérateurs à leurs clients aujourd’hui.

Wind River Linux offre une plate-forme Linux de classe commerciale ainsi qu’une expérience utilisateur aisée grâce à un ensemble riche de fonctionnalités basées sur les toutes dernières technologies open source, à des outils de développement totalement intégrés, à une équipe d’assistance présente dans le monde entier et à des services d’experts. Développé sur l’infrastructure de développement Yocto Project, Wind River Linux améliore la compatibilité entre les différentes plates-formes et l’interopérabilité des composants.

 

5 étapes pour sécuriser la confidentialité de votre navigateur

Peu importe la source, toutes les statistiques que vous trouverez prouvent que les navigateurs les plus utilisés sont Chrome, Firefox et Internet Explorer. De nombreuses études et tests ont été effectués pour découvrir quel était le plus sûr de tous. Cependant, les tests ne font que démontrer la capacité de chaque navigateur à répondre à un ensemble de tests prédéfinis, habituellement appelé « sécurité de base ». Néanmoins, cette base change radicalement tous les mois.

Résultat, aucun navigateur n’est sûr à 100% même si certains navigateurs réparent les failles de sécurité plus rapidement que d’autres. Alors comment est-il possible d’améliorer son expérience de navigation sur Internet ? C’est dans ce but, que Sorin Mustaca, expert en sécurité IT d’Avira, propose 5 étapes pour une navigation plus sûre, plus confidentielle et peut-être même indirectement, plus rapide:

1.     Maintenez votre navigateur à jour
C’est la première étape de renforcement du navigateur car un navigateur vulnérable peut être exploité par une simple visite de sites Internet sans que vous n’en sachiez rien. Nous vous conseillons de toujours autoriser les mises à jour automatiques et de les installer aussitôt qu’elles sont disponibles. En cas de doute, installez un outil gratuit qui contrôle les failles potentielles de votre logiciel.

2.     Augmenter la sécurité intégrée dans votre navigateur
C’est la deuxième étape de renforcement du navigateur, elle peut être gérer de différentes façons :
– Configurez votre navigateur pour qu’il rejette les cookies tiers
– Désactivez les plugins dont vous n’avez pas besoin comme : ActiveX, Java, Flash etc.
– Permettez la protection anti-phishing et anti-malware déjà intégrée
– Configurez le navigateur pour envoyer la requête « ne pas traquer » à votre historique de navigation
– Chaque fois que cela est possible, désactivez le script actif. Soyez conscient que certains sites web ne pourront tout simplement pas fonctionner sans script (JavaScript en particulier).

Dans Internet Explorer, nombre de ces configurations peuvent être mises en place en changeant les paramètres dans « Sécurité » et « Confidentialité ».
– Activez le bloqueur intégré de pop-up
– Désactivez les anciennes barres d’outils qui ne vous sont plus utiles. (Avez-vous vraiment besoin de voir la météo ou avoir un traducteur à portée de main tout le temps?)

3.     Choisissez avec précaution quel plugin vous allez installer
Les plugins et add-ons permettent d’étendre facilement les fonctionnalités du navigateur. Cependant, il existe de nombreux plugins, même disponibles sur les stores officiels, qui sont, soit, malveillants, soit, qui présentent des problèmes importants en matière de sécurité et de confidentialité. Le plus inquiétant est que pour un utilisateur lambda, ces problèmes ne sont pas visibles jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ayez toujours en tête qu’un plugin a accès à tout ce que vous cliquez et voyez sur le navigateur, y compris toutes vos navigations en connexions cryptées. Le plugin réside dans le navigateur et a accès à tout ce que l’utilisateur voit. Le contenu est donc déjà décrypté et il n’y a absolument rien qui puisse empêcher un plugin malveillant d’envoyer toutes vos informations (bancaires, personnelles, etc.) à une quelconque adresse internet. Jetez toujours un coup d’œil sur le classement donné par d’autres utilisateurs avant d’installer un add-on. De plus, gardez un œil sur les autorisations demandées par l’add-on. Par exemple, si un message instantané d’add-on requiert l’accès à toutes vos URL, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille.

4.     Installez les plugins de sécurité et de confidentialité
Il existe des extensions qui améliorent votre sécurité en faisant un filtrage sur les URL que vous visitez ou même de manière dynamique en analysant le contenu des pages internet. C’est le cas d’Avira Browser Safety. Si vous préférez choisir vous-mêmes vos extensions, il en existe de nombreuses qui empêchent le « tracking » et la publicité. Vous pouvez également utiliser Web of Trust (WOT), basé sur le crowdsourcing, il donne un point de vue indépendant sur le statut des URL.

5.     Forcez l’utilisation du protocole SSL quand cela est possible
Des extensions telles que HTTPS Anywhere essaient de choisir une connexion HTTPS au lieu de HTTP quand celle-ci est disponible pour sécuriser votre navigation.

Navigateur sécurisé pour l’accès intranet depuis iOS

La nouvelle application de Cortado, Secure Net, permet aux entreprises de fournir à leurs collaborateurs un accès sécurisé aux applications et au contenu de leur intranet. Associée à la solution de mobilité d’entreprise de Cortado, Cortado Corporate Server, Secure Net permet de créer un conteneur iOS 7 réservé aux données professionnelles sécurisant l’accès à tous les contenus de l’entreprise. Depuis la sortie d’iOS 7, les entreprises peuvent créer un conteneur sécurisé pour les données professionnelles de leurs collaborateurs. En séparant données personnelles et données professionnelles, cette nouvelle fonctionnalité permet non seulement de renforcer la sécurité de l’entreprise, mais aussi d’intégrer parfaitement le système d’exploitation d’Apple par le biais de la mobilité d’entreprise. Il manque souvent aux entreprises un navigateur sécurisé pour leur accès intranet.

C’est exactement ce que propose aujourd’hui Cortado avec Secure Net. Il est possible d’ouvrir directement le navigateur ou de passer par l’application Cortado. Vos collaborateurs peuvent désormais accéder facilement aux applications Web ou aux sites intranet de votre entreprise, comme par exemple aux outils de gestion du temps et des frais de déplacement. Qui plus est, Secure Net permet aux utilisateurs de convertir les pages intranet, telles que les documents ou les mémos, en fichiers PDF et de les enregistrer dans l’application sécurisée Cortado. Il est alors possible de les consulter à tout moment, même en plein vol.

Trusteer Apex, le cerbere d’IBM

IBM s’attaque aux programmes malveillants avancés grâce à un logiciel de protection étendu aux postes de travail.

IBM lance un nouveau logiciel de sécurité qui permet de bloquer les menaces directement à l’endroit le plus fragile – les postes de travail, ordinateurs portables et de bureau sont des cibles vulnérables aux programmes malveillants. Trusteer Apex est un élément clé du système de protection contre les menaces (Threat Protection System) annoncé ce mois-ci par IBM. Le logiciel Trusteer Apex associe les renseignements fournis par la sécurité intelligente avec l’analyse comportementale afin d’aller au delà des anti-virus et pare-feux traditionnels. Il bloque les attaques et rompt la chaîne des processus d’exfiltration.

Les menaces avancées s’attaquent aux entreprises à un rythme s’accélérant et génèrent des coûts de plus en plus élevés. Selon l’étude de l’Institut Ponemon commandée par IBM Trusteer concernant les menaces persistantes avancées, une violation de données causée par ce type de menaces représente 9,4 millions de dollars en valeur intrinsèque pour la réputation d’une marque. La même étude indique que les attaques ciblées sont la plus grande menace et seulement 31% des répondants pensent avoir les ressources suffisantes pour les prévenir, les détecter et les contenir. Les entreprises sont confrontées à une multitude de produits qui ne fournissent pas une protection complète et posent des problèmes d’exploitabilité. Les applications Java sont particulièrement visées et comportent un risque élevé car désormais elles sont partie intégrante de l’environnement de l’entreprise.

Le logiciel de protection des postes de travail, Trusteer Apex, bloque les cybercriminels tentant d’exploiter les vulnérabilités des terminaux informatiques pour exfiltrer des données. C’est un outil d’analyse automatique des menaces, plus facile à déployer et à exploiter permettant une plus grande efficience des équipes de sécurité informatique.  Le nouveau logiciel Trusteer Apex d’IBM bloque et éteint les attaques sur les postes de travail. Les principales fonctionnalités de ce nouveau logiciel sont les suivantes :

Utilisation de défenses multi-couches
Ces défenses utilisent différentes méthodes pour briser la chaîne d’attaques. IBM a identifié les goulots d’étranglement stratégiques sur lesquels les cybercriminels focalisent leur attention, contrôlent le poste de travail de l’utilisateur et l’infectent. Par exemple, Java est la cible de la moitié des attaques de vulnérabilité. Selon le rapport du second trimestre 2014 IBM X-Force, 96% des utilisations de Java sont applicatives, permettant ainsi aux applications Java malveillantes de passer inaperçues. Apex stoppe les attaques intégrées dans le code Java et les verrouille afin d’empêcher les dommages pouvant être causés à l’entreprise. Trusteer Apex prévient l’exécution des applications Java malveillantes en évaluant la confiance en l’application, le risque lié à l’activité et interdit les applications non autorisées.

Défense contre le vol d’identifiants de l’entreprise
En dépit d’une meilleure information de l’utilisateur final, il y a encore des cas où les employés ouvrent des emails qui semblent être inoffensifs, mais qui sont en fait des attaques de phishing non identifiées comme spams. Si un e-mail de phishing est ouvert par mégarde, Trusteer Apex peut identifier les logiciels malveillants et cesser leur exécution sur le poste de travail.

Trusteer Apex empêche également les employés de réutiliser leurs identifiants d’entreprise sur les sites web qui ne respectent pas la politique de l’entreprise. Par exemple, si un nouvel employé met en place un e-mail et un mot de passe pour accéder au site de l’entreprise, et qu’il tente d’utiliser le même mot de passe sur Facebook ou un autre réseau social, Trusteer Apex l’en empêche.
 
Réduire la charge des équipes de sécurité informatique
Les entreprises peuvent se décharger de l’analyse de l’activité potentiellement suspecte via le service d’analyse IBM/Trusteer, ce qui peut les aider à identifier les activités suspectes et formuler des recommandations en matière de protection. Le service rassemble les menaces spécifiques pour une entreprise et les aide à prendre des contre-mesures.

IBM s’appuie également sur le flux d’intelligence dynamique généré par plus de 100 millions de terminaux protégés – soit une base de données qui contient plus de 70 000 vulnérabilités classifiées. Cette recherche des menaces et cette analyse intelligente se traduisent par des mises à jour de sécurité qui sont automatiquement envoyées aux terminaux protégés.

«Grâce à des recherches approfondies, IBM a identifié les étapes spécifiques de la chaîne d’attaque où les cyber-criminels ont plusieurs options pour exécuter leur contenu malveillant. », déclare Yaron Dycian, Vice-président Products and Services à Trusteer, une société IBM. « Les solutions actuelles du marché offrent des protections faibles contre les vecteurs d’attaques spécifiques et créent une importante charge de travail pour les équipes de sécurité informatique déjà très chargées, ce qui rend difficile de parer aux menaces. Notre technologie de goulot d’étranglement stratégique offre une nouvelle approche pour briser le cycle de vie de la menace et prévenir les cyber-attaques ».

Par exemple, un acteur majeur de la santé publique a récemment déployé Trusteer Apex sur plus de 20.000 terminaux pour protéger les données sensibles des patients. Apex a détecté plus de 100 infections à haut risque, en dépit de l’existence d’une solution anti- virus et d’un pare-feu de nouvelle génération initialement mis en place au sein de l’entreprise. Apex a réduit ces infections avec un impact opérationnel minimal, et a permis à l’équipe de sécurité informatique d’analyser les événements et de trouver une solution.

L’approche multi-couches d’IBM avec Trusteer Apex permet également :
· D’interrompre la chaîne d’exploitation malveillante – Apex surveille les principales méthodes utilisées par les cybercriminels pour installer des logiciels malveillants et les bloque.
· De bloquer la communication malveillante – Pour compromettre les terminaux informatiques, prendre le contrôle et exfiltrer les données, les logiciels malveillants de pointe doivent communiquer avec le cybercriminel, Trusteer Apex empêche les canaux de communication issus d’un terminal en dehors du réseau de l’entreprise.
· D’offrir une nouvelle intégration avec IBM QRadar et IBM Endpoint Manager, permettant ainsi une gestion et une sécurité accrue du poste de travail

API IDentité Numérique Développeurs de La Poste

Avec l’API IDentité Numérique Développeurs, La Poste offre à tous les acteurs du web des échanges numériques sécurisés et renforce son rôle d’acteur majeur de l’internet de confiance. Dans le cadre du OUISHARE FEST 2014, le festival international de l’économie collaborative réunissant plus de 1 000 pionniers et start up innovantes, qui s’est tienu les 5, 6 et 7 mai derniers au Cabaret Sauvage (Porte de la Villette), La Poste a présenté son service IDentité Numérique dédié aux développeurs. En intégrant cette API, les acteurs du web et les ecommerçants développent la confiance entre des internautes et offrent la possibilité d’utiliser leur profil qualifié par La Poste pour se connecter sur leur site.

Qu’est-ce que l’IDentité Numérique ?
L’IDentité Numérique permet à un internaute  d’attester que son identité a été vérifiée physiquement par La Poste. Avec des profils qualifiés, les échanges entre particuliers se font en toute confiance. Grâce à La Poste, les particuliers peuvent se doter gratuitement d’une IDentité Numérique sur le site www.laposte.fr/identitenumerique. L’utilisation de l’IDentité Numérique de La Poste permet ainsi de bénéficier d’une confiance accrue pour échanger plus facilement, des biens ou des services comme la location entre particuliers par exemple.

L’API, comment ça marche ?
Simple et facile à intégrer, les développeurs intègrent l’API IDentité Numérique sur  leur site en se rendant au lien suivant : https://developpeurs.idn.laposte.fr. – la demande d’accès à ce service s’effectue via un formulaire de contact.

Quels bénéfices de l’API pour les sites ?
A chaque fois qu’un internaute utilise son identité numérique pour se connecter ou s’inscrire sur un site, le site en question reçoit les données de l’internaute que La Poste a vérifiées (Civilité, Nom, Prénom, date de naissance, adresse e-mail, adresse postale, N° de mobile). Les profils clients sont fiabilisés : un badge de confiance s’affiche sur le profil de l’internaute, attestant que son identité a été vérifiée par La Poste. Le badge sur son profil étant visible par les autres utilisateurs du site, cela lui permet de rassurer la communauté tout en gardant son anonymat. Grâce à la confiance que les autres ont en son profil, l’internaute va booster son profil et ses échanges. Par exemple, sur les sites partenaires comme prêtachanger.fr, les internautes ayant un badge La Poste troquent 5 fois plus que les autres. Les sites dotés de cette API renvoient également une image positive auprès des internautes et bénéficient d’un outil de communication, vecteur de notoriété pour acquérir de nouveaux clients.

 

Cloud privés pour appareils mobiles via des VPN SSL de Barracuda

Grâce à la nouvelle version des VPN SSL, les tablettes et téléphones mobiles accèdent plus facilement aux fichiers et applications web internes. Barracuda Networks,  fournisseur de solutions de stockage et de sécurité Cloud, a annoncé la sortie de ses VPN SSL version 2.5. Ces solutions permettent aux employés d’avoir un meilleur accès à distance aux fichiers et applications web internes à partir de n’importe quel environnement virtuel, y compris via iPad, iPhone, Windows Phone et appareils Android, sans avoir besoin de déployer ou d’être compatible avec les clients VPN.

Selon Stephen Pao, directeur général du département sécurité chez Barracuda, « Avec l’utilisation de différentes plateformes telles qu’iOS, Android ou Windows au sein des environnements BYOD habituels, trouver une solution VPN SSL et un accès à distance compatibles peut devenir problématique. La toute dernière version des VPN SSL de Barracuda a été conçue de sorte à offrir une expérience utilisateur nomade optimale puisqu’elle permet aux administrateurs informatiques de fournir aux utilisateurs un accès à distance sécurisé et moderne, de type Cloud, aux applications web et aux fichiers internes tout en évitant les frais des plateformes de téléchargement d’applications ou de gestion d’appareils mobiles pour entreprise. »

Les caractéristiques principales des nouvelles solutions VPN SSL 2.5 de Barracuda incluent :
– Un accès omniprésent : le tout nouveau portail mobile permet aux employés d’accéder, à distance et à partir de n’importe quel appareil mobile, aux applications internes d’entreprise telles que Sharepoint, Internal Order Systems ainsi qu’aux Intranets et à bien d’autres applications.

– Un contrôle d’accès sécurisé : les administrateurs contrôlent l’accès de tous les utilisateurs grâce à une option permettant de sécuriser les ressources avec des mots de passe uniques sur les téléphones mobiles, des questions de sécurité, ou une intégration à des systèmes avancés d’authentification tels que des jetons d’authentification, des protocoles RADIUS, et autres fonctions de sécurité.

– Une tarification simple : l’accès à distance pour les appareils mobiles a été conçu de sorte à être facile, économique et sans frais d’utilisateur.

– Une configuration facile : une configuration simple des appareils Windows et iOS (iPhone, iPad et Mac) pour les protocoles Exchange, LDAP, IPsec, PPTP, Webclips et Certificats Clients.

La version 2.5 des VPN SSL Barracuda offre également aux entreprises un plan de continuité grâce à un accès à distance aux ressources de l’entreprise pendant les catastrophes naturelles ou autres situations critiques. Comme en témoigne Chris Robinson, directeur informatique de la Queensland Art Gallery, « pendant les inondations, nous avons pu déployer les solutions VPN SSL de Barracuda et cela a permis à notre équipe de continuer à travailler à distance. »

Prix et disponibilité
Les solutions VPN SSL version 2.5 de Barracuda sont dès à présent disponibles, dans le monde entier, gratuitement pour les utilisateurs de la plateforme matérielle actuelle ayant un abonnement Energize Updates actif. Elles sont également disponibles sous plusieurs formes d’appareils virtuels, permettant ainsi un déploiement local ou sur le Cloud selon les besoins des entreprises. Les solutions VPN SSL de Barracuda sont disponibles à partir de 749€ pour l’appareil et à partir de 249 € pour l’abonnement Energize Updates. Un service optionnel de remplacement immédiat avec remplacement prioritaire du matériel en panne et mise à disposition gratuite d’un matériel de moins de 4 ans est disponible à partir de €149 par an. Les prix internationaux varient en fonction des régions du monde. Pour plus d’informations, veuillez contacter France@barracuda.com

Ressources
Page internet du VPN SSL Barracuda – http://cuda.co/ssl25
Page internet du VPN SSL Vx Barracuda – http://cuda.co/ssl25vx

Le vote électronique : le bide français

Fin avril les Sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre sont revenus sur le vote électronique en France. Une innovation qui n’a pas prospéré. DataSecurityBreach.fr a reçu le rapport des deux sénateurs. Découverte ! Le vote par machine figure dans notre droit électoral depuis 45 ans comme une alternative au bulletin papier (vote à l’urne). Leur utilisation relève du libre choix des communes. Les nombreuses critiques qu’elles ont suscitées à l’occasion de l’élection présidentielle de 2007, « bien qu’aucun fait majeur n’ait perturbé la régularité des scrutins organisés dans les bureaux dotés de machines à voter », indique les sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre ont conduit le Gouvernement à geler, en 2008, le périmètre des communes utilisatrices. Cette décision est toujours en vigueur.

Plus de six ans après, Alain Anziani et Antoine Lefèvre ont proposé que ce dossier soit réouvert en tenant compte des données récentes. Critiqué dès sa création, ce dispositif n’est jamais parvenu à écarter toutes les craintes résultant de ce bouleversement de notre rituel républicain. Son implantation reste modeste. Quant au débat sur sa conformité aux exigences entourant l’exercice du droit de vote, il n’est pas clos, malgré l’évolution des technologies.

Lutter contre la fraude électorale
Inspiré des États-Unis, le recours à des machines comme mode alternatif du vote à l’urne pour les élections politiques a été prévu par la loi n° 69-419 du 10 mai 1969 modifiant certaines dispositions du code électoral. Ce texte avait pour objectif de lutter contre la fraude constatée dans plusieurs circonscriptions. Il prévoyait d’introduire des machines à voter dans les communes de plus de 30 000 habitants. Pour le secrétaire d’État à l’intérieur, André Bord, « l’utilisation de ces machines est de nature à éliminer les fraudes qui peuvent être commises pendant le déroulement des opérations de vote et pendant le dépouillement du scrutin ». Le Gouvernement soulignait aussi que cette technique moderniserait les opérations de vote « en évitant l’emploi de scrutateurs et en supprimant tout risque d’erreur, dans les circonscriptions qui comptent un nombre élevé d’électeurs ».

Machine de la ville d’Annoeullin (59).

La première expérience intervint lors des élections législatives des 4 et 11 mars 1973. Elle donna lieu à de nombreux incidents : « un des modèles agréés ne présentait pas de garanties suffisantes de fiabilité ». Après son retrait, les deux autres modèles furent à nouveau utilisés pour les scrutins suivants (élections cantonales de 1973 et 1976, municipales de 1977, législatives de 1978 et diverses élections partielles) sans que leur mise en service soit très concluante : « les défaillances, les pannes subies par ces matériels de même que le coût très élevé de leur maintenance, ont conduit à les retirer peu à peu du service ».

420 machines étaient en service en 1977. Elles furent supprimées dans la région parisienne à compter de 1984 après les conclusions d’un nouveau bilan. En 1988, elles ne subsistaient que dans les communes de Bastia et d’Ajaccio. Lors de l’élection présidentielle de 2007, quatre-vingt-trois communes étaient autorisées à utiliser des machines à voter. Elles comptaient 1,5 million d’électeurs, soit 3 % du corps électoral. Plusieurs difficultés survenues au cours du premier tour ont à nouveau conduit à de nombreuses critiques répertoriées par le groupe de travail mis en place par le ministre de l’intérieur en septembre 2007.

114 critères techniques
Sur la base des 114 critères techniques fixés par le règlement technique, trois types de machines à voter sont aujourd’hui agréés : les machines ESF1 fabriquées par la société néerlandaise NEDAP et commercialisées par France Élections. Leur agrément a été délivré par un arrêté du 12 avril 2007 ; les machines iVotronic de la société américaine Election Systems & Software (ES&S), distribuées par Berger Levrault et agréées par un arrêté du 15 février 2008 ; les machines Point & Vote plus de la société espagnole Indra Sistemas SA. Le maintien de l’agrément est soumis à un contrôle de la machine tous les deux ans. Le ministère de l’intérieur a indiqué aux sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre que le bureau Veritas a inspecté les machines ESF1 et iVotronic en 2012. En revanche, il ne détient aujourd’hui aucune information sur le matériel Point & Vote plus. Il est précisé, à cet égard, que les constructeurs et organismes certificateurs ne sont pas soumis à une obligation de transmission au ministère des rapports de contrôle.  France élections estime entre 5 000 et 6 000 euros hors taxe (HT) le coût moyen d’équipement d’un bureau de vote. Les frais de maintenance et prestations annexes s’élèvent de 65 à 150 euros HT par bureau –donc par machine- et par élection. Pour Berger Levrault, le coût estimatif de la location d’une machine est de 2 300 euros HT pour une élection à deux tours et de 1 400 euros HT pour une élection à un tour lorsque celle-ci est postérieure à l’élection à deux tours. Ces montants incluent les matériels associés (BIP, Flash card, scellés, pack de communication) et l’ensemble des prestations induites (programmation, paramétrage, formation des présidents de bureau de vote, mise sous scellés, mise en place d’un serveur de centralisation le cas échéant, mise à disposition de techniciens le jour du scrutin, gestion de projet). Le prix de vente de la machine Point & Vote plus d’Indra est estimé
à 3 800 euros environ.

Trois types d’incidents
M. François Pellegrini a recensé trois types d’incidents susceptibles d’altérer la sincérité des résultats du scrutin : un dysfonctionnement de la machine comme celui de Schaerbeek, des rayonnements cosmiques, la malveillance. Celle-ci peut s’exercer par l’introduction d’un logiciel de détournement du vote qui, ensuite, s’autodétruit ou la modification du code du logiciel pour falsifier les résultats. Ces fragilités techniques justifient la procédure rigoureuse et sécurisée de stockage des machines destinée à préserver l’intégrité des équipements. Ce défaut de fiabilité du vote électronique a conduit l’Irlande, en 2009, à renoncer à l’utilisation des machines à voter. Même l’Estonie, à la pointe des nouvelles technologies, préfère le papier au numérique. Ces exigences ont conduit, en 2006, les Pays-Bas à interdire un modèle de machines à voter à la suite d’un grave incident. Leur ambassade indiquait alors à Alain Anziani et Antoine Lefèvre qu’« un certain type d’irradiation des écrans, due à la présence de caractères accentués dans le texte, s’est avérée non sécurisée et pourrait être lue à distance ». Dans le même temps, des chercheurs prouvaient la simplicité à modifier les équipements. Dès lors que la confiance dans le vote était rompue, les machines ont été supprimées. Une étude du Chaos computer club a prouvé que « les appareils utilisés étaient facilement manipulables, sans que lesdites manipulations puissent être perçues par le votant ou par le président de la commission électorale ». Et ce en dépit du fait que les appareils utilisés avaient été agréés par le ministère fédéral de l’intérieur, comme l’exigeait la procédure, après la délivrance d’un avis favorable de l’office fédéral de physique et de technique. Le groupe de travail du ministère de l’intérieur Français (2007) a, notamment, déploré qu’il « se révèle largement insuffisant sur certains points en ce qui concerne la sécurité informatique des machines, ce qui explique également que les trois modèles agréés présentent des niveaux de sécurité relativement différents ».

Exemples de faille
En 2011, une faille découverte dans l´un de ces isoloirs hitech. Une vulnérabilité informatique découverte dans le système de vote électronique Diebold AccuVote. La faille pouvait être utilisée pour altérer les résultats du vote. Bien évidement, ce « bug » ne laisse aucune trace d’effraction. Un dispositif peu couteux, aucune reprogrammation et encore moins devenir dans les jours qui viennent un génie de l’informatique. La vidéo ci-dessous montre comment il était simple de prendre le contrôle quasi complet sur ?la machine. Le plus délirant est que cela pourra se faire, à distance.

Démonter un bureau de vote en 59 secondes… pour le piéger

C’est pourquoi, au terme de leur réflexion, Alain Anziani et Antoine Lefèvre n’étaient pas, en l’état, favorables à la levée du moratoire décidé en 2007. « En définitive, le seul avantage décelé réside dans le gain de temps permis par le dépouillement électronique, indiquent les Sénateurs. Mérite-t-il de prendre, en contrepartie, tous les risques attachés à l’utilisation de l’électronique ? » Alain Anziani et Antoine Lefèvre ne le pensent pas.

0day pour Internet Explorer

La faille a été annoncée par un expert en sécurité informatique, ce week-end. Le 0day, vulnérabilité utilisée par des pirates mais qui n’est pas publique, vise toute la famille des Internet Explorer, de la version 6 à la dernière la monture, la V. 11. Il faut, pour l’activer, visiter un site/serveur qui permettra l’exécution d’un code malveillant mal interprété par les navigateurs. Un pirate injecte son code et permet au navigateur, sans que l’internaute ne puisse s’en rendre compte, infiltrer son logiciel espion dans la machine du piégé. Selon FireEye, des pirates informatiques ont exploité ce 0day dans une opération malveillante à l’encontre d’entreprises financières et de la défense baptisée « Operation Clandestine Fox ».

Vade Retro présente « isitphishing », un moteur d’exploration de pages web

Lors de la dernière conférence Messaging Malware Mobile Anti Abuse Working Group (M3AAWG) à San Francisco, Vade Retro Technology, spécialisée dans le développement et la distribution de solutions pour la protection et la classification intelligente de la messagerie, a présenté « isitphishing.org », un moteur d’exploration de pages web. A cette occasion, l’éditeur en a profité également pour annoncer l’ouverture d’une filiale à San Francisco.

« isitphishing.org » est un moteur d’analyse et d’émulation de sites web qui permet de lutter contre le phishing. Ce service collaboratif est développé par Vade Retro Technology et proposé gratuitement (pour une utilisation non commerciale) à la communauté. « En développant notre propre moteur, cela nous permet d’obtenir des performances d’analyse supérieures à celles proposées sur le marché jusqu’à présent » précise Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

Comment ça marche ?
Lorsqu’une requête est effectuée, le service vérifie dans la liste d’URL de phishing déjà connue par les services de Vade Retro si celle-ci est déjà présente. Si l’URL n’est pas connue, le moteur affiche un bouton vert confirmant ainsi que l’adresse ne renvoie pas vers un site frauduleux. Dans le cas contraire, le bouton est rouge confirmant la malveillance de l’adresse URL. Le moteur s’appuie sur différents brevets, règles heuristiques et profils définis par les ingénieurs du laboratoire de Vade Retro. « L’ensemble du scénario s’effectue en moins de 10 secondes et lorsque le moteur reconnaît l’aspect frauduleux d’un site web, il affiche le statut PHISHING » ajoute Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

Vade Retro utilise cette technologie depuis plus de 2 ans pour détecter les phishing sur l’ensemble des retours de ses clients et ses propres honey pots. « Dès qu’un utilisateur qualifie de « Courrier indésirable » un email, celui-ci remonte directement au sein de l’équipe de filtrage de Vade Retro Technology qui l’intègre à son algorithme de score. A ce jour, nous traitons 6 à 7 millions de « Courriers indésirables » par jour » explique Adrien Gendre. « Nous avons décidé de mettre à disposition ce service gratuitement afin de partager notre savoir-faire sur le phishing et pour en faire profiter tous les acteurs dans le but d’aller encore plus loin dans la lutte contre le phishing », commente Adrien Gendre, Chef Produit de Vade Retro Technology.

« isitphishing.org » s’adresse à la fois aux routeurs qui veulent s’assurer de ne pas transmettre de phishing (pour disposer d’une base clients propre et améliorer ainsi la délivrabilité des emails) ; aux hébergeurs qui souhaitent identifier les pages web frauduleuses pour assainir la base de sites web hébergés ; aux éditeurs de solutions de filtrage d’URL pour compléter leur liste d’URL de phishing ; aux FAI pour leur permettre de confirmer les retours utilisateurs et identifier les comptes émettant du phishing et aux banques et autres entités les plus victimes du phishing.

En ouvrant une filiale à San Francisco, Vade Retro Technology souhaite prendre des parts de marché sur le territoire américain. « Il s’agit d’un projet ambitieux pour Vade Retro Technology. Trois personnes seront présentes dès l’ouverture de la filiale. Le but est de s’imposer auprès des hébergeurs et des FAI comme nous avons su le faire en France et sur le continent nord américain, notamment avec OVH », conclut Georges Lotigier, Président de Vade Retro Technology.

 

104 vulnérabilités corrigées pour Oracle

Le géant américain de la base de données, Oracle, vient de corriger 104 vulnérabilités dans ses logiciels. La dernière mise à jour de sécurité visant les produits Oracle n’aura pas fait dans la demi-mesure. Pas moins de 104 failles, dont certaines critiques, ont été colmatées pour Java SE, Virtual Box, Oracle Fusion, Oracle iLearning, Oracle Siebel CRM, MySQL… 37 patchs, dont 4 critiques, s’attaquent à des problèmes dans Java SE. MySQL se voit gratifié de la correction de deux vulnérabilités critiques. La version Windows permet à un pirate de compromettre l’ensemble du système attaqué. Il faut cependant que le malveillant soit authentifié. Autant dire que les mises à jour sont obligatoires. Il est bon de rappeler l’article 34 de la loi Informatique et Libertés qui impose au responsable de traitement de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les données à caractère personnel. Le responsable de traitement doit se tenir informé et réagir lorsqu’une faille est découverte. « Ne pas corriger une faille de sécurité connue et pour laquelle des correctifs sont proposés est susceptible de constituer un manquement à l’obligation de sécurisation imposée aux responsables de traitement. » indique la CNIL.

Blue Coat protège Chorégie, le GIE informatique qui gère l’assurance maladie de 6 millions de français

Afin de répondre aux exigences croissantes que connaît l’environnement de la santé depuis plusieurs années, de grands acteurs de la protection sociale (MGEN, LMDE et MFP Services) ont regroupé la gestion de leurs systèmes d’information pour créer le Groupement d’Intérêt Economique (GIE) CHOREGIE, gérant ainsi la conception, le développement et l’exploitation des systèmes d’information des membres du GIE, l’assistance et le conseil aux utilisateurs.

Chorégie en quelques chiffres
Le GIE Chorégie emploie 430 collaborateurs répartis sur 3 sites, gère l’informatique de l’assurance maladie de 6 millions de français, traite 400 000 feuilles de soins par jour, gère 6,5 millions de cartes européennes d’assurance maladie et 5,6 millions de cartes Vitales.

Le problème
Chorégie offrant un accès Internet aux utilisateurs des mutuelles opérées, ainsi qu’à ses propres équipes, se doit de sécuriser l’usage qui en est fait afin de respecter : le cadre légale et réglementaire français, les politiques de sécurité des systèmes d’information en vigueur.

Les premières solutions externalisées
Au début Chorégie a fait appel à un opérateur externe pour gérer toute l’infrastructure, dans une plateforme partagée, puis chez un second opérateur sur une plateforme dédiée. La première solution imposait la montée de versions logicielles, ce qui posait des incidents de fonctionnement, et même si la seconde solution leur redonnait ce contrôle, la solution hébergée présentait toujours de nombreux inconvénients : infrastructure sous dimensionnée, délai de réactivité en cas d’incident, problème de facturation, de continuité de service et de gestion des profils.

La solution interne
Le GIE a donc décidé de se doter d’une infrastructure interne. Après un appel d’offre lancé, le choix a été entériné six mois plus tard avec un déploiement dans les mois qui ont suivis. Chorégie a alors demandé à trois intégrateurs de leur faire des propositions pour la partie sécurité, en leur demandant d’inclure au moins deux prestataires différents, les propositions devant intégrer un engagement avec des pénalités en cas de problèmes. Les trois intégrateurs n’ont finalement proposé qu’un seul prestataire de solution de sécurité, celui qu’elles jugeaient capable de répondre entièrement à cette demande : Blue Coat.

Il est vite apparu que Blue Coat était le seul fournisseur de solutions de sécurité informatique capable de répondre en totalité aux contraintes d’exploitation de Chorégie. Blue Coat a également été retenu grâce à ses points forts : leader du marché du filtrage des accès Internet et une solution évolutive.

C’est l’intégrateur NTT Com Security (ex Integralis) qui a été choisi par Chorégie pour effectuer le déploiement. Le choix de NTT Com Security s’est fait sur trois principaux critères : les nombreuses références, une très bonne maîtrise de la solution Blue Coat et ce sont les seuls qui ont accepté l’engagement avec pénalités en cas de problèmes.

La solution
La solution de sécurité Blue Coat déployée chez Chorégie s’appuie sur 4 produits : la passerelle web (ProxySG 900-20),  l’anti-virus (ProxyAV ), le filtrage d’URL (WebFilter)  et PacketShaper pour la partie visibilité de la ligne internet. Cette architecture de sécurité protège l’ensemble du datacenter de Chorégie, ainsi que plus de 13 000  personnes en externe qui travaillent dans les mutuelles du GIE et 600 personnes en interne. Les retours des utilisateurs sont très positifs : « facile à prendre en main » et « agréable à utiliser » sont les avis qui reviennent le plus.

Christian Adragna, Directeur de la Sécurité des Systèmes d’Information de Chorégie, explique : « La solution Blue Coat répond parfaitement à l’ensemble de nos besoins, et fait preuve d’une robustesse et d’une fiabilité impressionnante. Lorsque l’on évolue dans un environnement aussi sensible que celui de Chorégie, la fiabilité et la qualité de services sont des valeurs essentielles ». La qualité du support, géré par NTT Com Security, est également très appréciée. Les principaux avantages mis en avant par Chorégie sont la disponibilité et la fiabilité de la solution Blue Coat. Il n’y a eu pratiquement aucun incident depuis sa mise en place, et même en cas d’incident la grande réactivité de NTT Com Security permet de le résoudre très rapidement. La traçabilité, qui est une conformité réglementaire à respecter, et la gestion précise des catégories sont aussi présentées comme des avantages déterminant de la solution.

Et après
Chorégie réfléchit à l’amélioration de ses solutions existantes autour notamment des thématiques suivantes : le chiffrement des données sensibles, la protection des réseaux au regard des nouveaux usages, la continuité de service (extension et modernisation des moyens de sauvegarde). Cette dernière sera d’ailleurs déployée courant 2014.

Faille pour le lecteur Adobe PDF dédié à Android

Les smartphones et tablettes deviennent de véritables nids à problémes. Après les fuites de données via les applications malveillantes, des systèmes de sécurité bancals, voici venir une faille dans un outil que nous aurions pu penser « propre ». Il a été découvert que l’application, pour Android, du logiciel Adobe Reader PDF était faillible à une vulnérabilité qui permet à un pirate de compromettre les documents stockés dans l’appareil et les fichiers stockés sur la carte SD du matos. Le lecteur Adobe exploite du javascript mal sécurisé (pleonasme ? ndr). Le chercheur néerlandais en sécurité Yorick Koster a vérifié avec succès l’existence de la vulnérabilité dans la version 11.1.3 du lecteur Adobe pour Android. Le bug a été corrigé dans la dernière version 11.2.0. Il est donc fortement conseillé de mettre à jour l’outil. Un code de démonstration « poc » est proposé. Il va créer un fichier .txt lorsqu’un utilisateur ouvre un fichier pdf spécialement conçu pour utiliser la version vulnérable d’Adobe Reader.

 

G Data – Trust in German Sicherheit

Trust in German Sicherheit –  Une nouvelle génération de solutions pour encore plus de sécurité
Avec ses nouvelles versions grand public, G Data augmente encore le niveau de protection de ses solutions face aux dangers. Le nouveau module anti-exploits ainsi que la protection améliorée contre les enregistreurs de frappe (keylogger) apportent un niveau de sécurité encore supérieur contre les attaques ciblant les logiciels non mis à jour ou les tentatives de vol de données. Les versions G Data Antivirus, G Data Internet Security et G Data Total Protection sont disponibles dès maintenant.

Protection anti-exploits
Plus de 20 % des attaques visant le système d’exploitation ont recours aux failles présentes dans des programmes tiers non mis à jour. Avec le nouveau module anti-exploits, G Data protège le système en bloquant ces tentatives d’exploitation de failles.

Anti-keylogger amélioré
La nouvelle protection anti-keylogger de G Data bloque de manière proactive l’utilisation d’enregistreurs de frappes dans le navigateur Internet. Une protection invisible pour l’utilisateur qui peut naviguer sur ses sites bancaires ou d’e-commerce sans avoir recours à un navigateur ou un clavier virtuel spécifique.

Garantie technologique
Au-delà des atouts techniques, les nouvelles versions mettent aussi un terme au millésime. Plus de date, le logiciel est en constante évolution ! L’utilisateur a toujours accès aux technologies les plus récentes, intégrées dans le logiciel par simple mise à jour. Une garantie technologique valable sur toutes les versions et durant toute la durée de validité de la licence.

Trust in German Sicherheit
Avec sa nouvelle promesse « Trust in German Sicherheit » (Faites confiance à la sécurité allemande), G Data Software revendique la qualité de ses solutions : non contraint par une loi patriote, l’éditeur garantit à l’utilisateur un strict respect de sa vie privée et de sa sécurité.

La nouvelle génération G Data en détail
G Data Antivirus – Protection de base
G Data Antivirus protège le PC contre les virus. Il sécurise la transmission des données lors de la navigation sur des banques en ligne et lors d’achats sur internet. G Data Antivirus 1 PC : 24,95 euros ; G Data Antivirus 3 PC : 34,95 euros.

G Data Internet Security – Suite de sécurité
G Data Internet Security sécurise le système et les données personnelles grâce à la protection antivirus et au pare-feu. L’internaute est protégé de tous les dangers Internet et du spam. G Data Internet Security 3 PC : 49,95 euros

G Data Total Protection – Protection totale
G Data Total Protection protège contre tous les dangers. Les utilisateurs sont sécurisés contre toutes les menaces grâce aux nombreuses options telles que le chiffrement des données, la sauvegarde et le contrôle des périphériques. G Data Total Protection 1 PC : 44,95 euros ; G Data Total Protection 3 PC : 54,95 euros

Caractéristiques de la nouvelle génération G Data Security
– Nouvelle technologie CloseGap « Made in Germany » pour une reconnaissance de virus parfaite
– Protection anti-exploit : empêche l’exploitation des failles de sécurité
– Protection anti-keylogger : bloque les enregistreurs de frappe en temps réel sans perte de performance
– Sauvegarde sécurisée en Cloud ou localement (G Data Total Protection)
– Protection des emails et de la navigation Internet
– Banque en ligne sécurisée avec G Data BankGuard
– Pare-feu, protection anti-spam et contrôle parental (G Data Internet Security et G Data Total Protection)
– Chiffrement des données (G Data Total Protection)

Même si l’utilisation de XP en France diminue rapidement, ce système d’exploitation continuera probablement d’y être utilisé jusqu’en 2015.

L’exposition à Windows XP a sensiblement diminué au cours des douze derniers mois. Cependant, si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra encore un an avant que XP disparaisse de tous les postes de travail d’entreprise en France.

Selon des données internationales issues de plus de 100 000 scans de vulnérabilités mensuels réalisés sur des PC équipés de Windows par l’outil gratuit BrowserCheck de Qualys, les niveaux d’exposition dans les quatre grands pays que sont le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne ont baissé de façon constante. Les entreprises françaises ont réduit leur exposition à XP de près de moitié depuis le 1er trimestre 2013, période à laquelle 23% des scans détectaient encore la présence du système d’exploitation XP. Néanmoins, la France reste la nation la plus à risque parmi les pays étudiés avec 13% de scans détectant encore des machines sous XP, un niveau nettement supérieur à celui des autres pays observés.

Si la baisse se poursuit au rythme actuel, il faudra une année de plus avant que l’exposition à XP ne disparaisse. Les entreprises britanniques ont réduit leur exposition à XP de plus de moitié depuis le 1er trimestre 2013, à 8%, ce qui situe ce pays au même niveau que les États-Unis. En Allemagne, l’exposition, faible dès le départ, a également baissé mais plus lentement. Si bien qu’au 1er trimestre 2013, 7% seulement des machines analysées fonctionnaient toujours sous XP. Cependant, les données indiquent que ce n’est pas avant un an et demi que les machines utilisant encore Windows XP seront mises hors service ou à niveau.

Une autre analyse de l’exposition à XP par secteur réalisée au niveau mondial s’appuyant sur des données d’analyse de QualysGuard, collectées auprès de 6700 entreprises, a permis de constater des différences non négligeables selon les secteurs.

Finance
Bien que le secteur financier ait enregistré des progrès au cours des 12 derniers mois pour éliminer Windows XP, les niveaux d’utilisation restent élevés, surtout pour un secteur qui traite des données aussi sensibles. Avec 21% des scans révélant que des machines fonctionnent toujours avec Windows XP, le secteur financier est plus vulnérable que des secteurs comme celui des services (7%), de la santé (3%), des transports (14%) ou du commerce de détail (14%).

Transports
C’est dans le secteur des transports qu’a été observée la baisse la plus nette de l’exposition à Windows XP. Le pourcentage des scans identifiant XP passant de 55% à 14% sur les douze derniers mois sur ce marché.

Wolfgang Kandek, CTO de Qualys, de commenter ces chiffres : « Nous avons constaté une baisse linéaire de l’utilisation de Windows XP au cours de ces douze derniers mois. Néanmoins, si le rythme actuel se poursuit, les entreprises resteront exposées pendant quelque temps encore. En effet, il ne faut pas oublier que même si une société fait de son mieux pour réduire le pourcentage de machines sous XP, une seule et dernière machine suffit pour rendre l’entreprise vulnérable à des attaques. »

Projet Mylar : sécuriser les données d’un site web

Des chercheurs de la prestigieuse université du MIT présentent Mylar, un système de chiffrement entre votre navigateur et un site web. Raluca Popa est un chercheur au sein du MIT, le mythique Massachusetts Institute of Technology. Ce dernier vient de lancer le projet MYLAR, un système de sécurité qui doit permettre de protéger les informations entre votre ordinateur et un serveur web.

Le système chiffre les informations via le navigateur de l’utilisateur. Les données communiquées sur la toile ne sont lues que par le serveur autorisé. Une sécurité qui doit permettre de contrer les vols et détournements d’informations. « si un gouvernement demande des données à un fournisseur de service ou un hébergeur, le serveur ne pourra pas fournir des informations non chiffrées » rapporte Popa surfant sur l’actualité de cyber surveillance de masse mise en place par la NSA.

Raluca Ada Popa, Emily Stark, Jonas Helfer, Steven Valdez, Nickolai Zeldovich, M. Frans Kaashoek, et Hari Balakrishnan ont diffusé 16 pages (PDF) d’un rapport lié à leur projet qui devrait voir le jour, d’ici quelques semaines, sous forme d’un agenda et d’un chat sécurisés.

0Day pour Microsoft Word

Microsoft vient de lancer une alerte au sujet de pirates informatiques exploitant un 0day, une faille non publique, permettant d’exploiter une vulnérabilité dans Microsoft Word. La vulnérabilité permet d’exécuter du code arbitraire dans le système vulnérable. « Cette vulnérabilité pourrait permettre l’exécution de code à distance si un utilisateur ouvre un fichier RTF spécialement conçu à l’aide d’une version affectée de Microsoft Word » informe le géant américain.

Le problème affecte, selon le Microsoft Security Advisory 2953095, Microsoft Word 2003, 2007, 2010, 2013, Word Viewer et Microsoft Office 2011 pour Mac. Les exploits repérés ont attaqués des utilisateurs de Microsoft Word 2010.

Microsoft est en train de créer un correctif pour cette faille de sécurité. En attendant, un « patch » temporaire Fix it empêche l’ouverture de fichiers RTF dans Microsoft Word. Autre suggestion pour vous empêcher d’être victime de cette possibilité malveillante, configurer votre messagerie de manière à lire les messages au format texte brut.

Pour rappel, Microsoft va cesser le support pour Windows XP et Office 2003 le 8 avril 2014. Après cette date, les produits Office 2003 ne recevront plus : De prise en charge assistée. De mises à jour de contenu en ligne. De mises à jour logicielles depuis Microsoft Update. Les mises à jour incluent des mises à jour qui permettent de protéger l’ordinateur contre les virus dangereux, les logiciels espions et autres logiciels malveillants qui peuvent subtiliser vos informations personnelles.

 

Un écureuil pour sécuriser vos connexions

Le projet SQRL permet de sécuriser une connexion sans taper le moindre mot de passe. Étonnante, mais néamoins très sympathique idée que celle proposée par Gibson Research Corporation. SQRL, que vous pouvez prononcer (en anglais, ndr) « squirrel » (Ecureuil), est un système de sécurité qui permet de se passer de mot de passe, de one-time-code authenticators à la sauce Google ou tout autre codes envoyés par SMS pour exploiter la double autentification d’un site Internet, d’une connexion à une administration ou tout autre espace sécurisé.

GRC explique que son idée élimine de nombreux problèmes inhérents aux techniques traditionnelles de connexion. Dans sa démonstration, l’utilisateur scanne le QRCode présent dans une page de connexion. Un espace qui réclame, à la base, login et mot de passe. Sauf qu’ici, l’utilisateur n’a pas à rentrer la moindre donnée. Il scanne et SQRL se charge de l’authentification et de la connexion.

Chaque QRCode contient un long chiffre aléatoire généré afin que chaque présentation de la page de connexion affiche un QR code différent. Une paire de clés publiques spécifiques au site est générée. Une clé privée, liée au site, se charge de sécuriser le tout. Bref, l’interaction avec le clavier disparait. Laissant plus aucune possibilité aux logiciels espions révant de vous voler vos « précieux ».

Voir aussi
http://xkcd.com

Sécuriser ses correspondances : mails qui s’autodétruisent, chiffrés …

Avoir besoin de communiquer de manière anonyme et sécurisé peut se faire sentir. Protéger un courriel et son contenu n’est pas à négliger. Il est évident que la première protection d’une fuite de donnée, d’un espionnage… et de ne rien diffuser sur Internet. Mais aujourd’hui, bien malin celui qui pensera que l’Internet, les mails peuvent être mis de côté. Dans cet article, nous allons voir comment écrire sans laisser de trace (ou presque, ndr), autodétruire un courriel, le chiffrer. Nous ne parlerons pas des outils déjà présenté ICI et LA, mais des sites web offrant des services gratuits d’anonymisation de vos correspondances. Je rappellerai tout de même qu’aucun système n’est infaillible et rien ne remplacera le chiffrement fort et un mot de passe sérieux. Bien entendu, évitez de communiquer des informations « top » sensibles: données bancaires, …

PrivNote
PrivNote est un service Web gratuit qui vous permet d’envoyer des notes secrètes sur Internet. C’est rapide, facile, et ne nécessite pas de mot de passe ou l’enregistrement des utilisateurs. Il suffit d’écrire votre lettre, et vous obtiendrez un lien. Ensuite, vous copiez et collez ce lien dans un mail (ou un message instantané) que vous envoyez à votre correspondant. Lorsque cette personne clique sur le lien pour la première fois, il pourra lire le message dans son navigateur. Au même moment, la missive sera automatiquement détruite, ce qui signifie que personne (même cette personne) ne lira le courrier ensuite. Le lien ne fonctionnera plus.
Vous pouvez, éventuellement, choisir d’être averti lorsque votre note est lue en laissant votre email et une référence. https, rapide, les adresses IP sont supprimées dès qu’elles ne sont plus nécessaires à des fins de communication. Les notes sont détruites au bout de 30 jours si elles n’ont pas été lues. Les administrateurs ont enregistré PrivNote en Uruguay. https://privnote.com

Note shred
Les messages envoyés avec Noteshred s’autodétruisent après la lecture ou après un certain temps. Programmable entre 1 heure et 24 semaines. Chaque note est obligatoirement envoyée avec un mot de passe que votre correspondant devra connaitre. Les messages sont chiffrés (256 bits AES), connexion https, une version mobile est disponible. Noteshred est un service gratuit. http://www.noteshred.com

One time secret
Même principe que PrivNote. Ce site propose un lien, vers le message. Le premier lecteur qui ouvrira l’url pourra lire le message. Les suivants se retrouveront face à un message d’erreur : “It either never existed or has already been viewed.” sauvegarde IP, information sur le navigateur et la provenance du visiteur (site web, moteur de recherche, …) Les messages sont gardés 7 jours pour les « anonymes », et 30 pour les internautes qui se sont inscrits. Le code source de l’outil est proposé. https://onetimesecret.com

This message will self-destruct
Comme ses cousins One Time Secret et PrivNote, This message will self destruct propose d’envoyer un lien vers un message qui s’autodétruira une fois que ce dernier sera lu. Une option de création d’un mot de passe est possible. Simple, efficace, sans fioriture. Petit détail, tout de même, s’inscrire à ce service (pas obligatoire, ndr) permet d’afficher un historique des messages envoyés et reçus. https://tmwsd.ws

cloak my
Parmi les nombreux services que nous avons testés pour vous, cloak my propose une originalité qui n’est pas négligeable. Le service permet de décider une plage horaire de lecture en plus de l’autodestruction. Il est possible de choisir une destruction manuelle (déconseillée, ndr). Log les IP, Https, basé en Californie (USA). Les mots de passe, si vous en décidez un, sont hachés en utilisant Bcrypt. Les adresses IP sont également enregistrés au cours de tentatives de connexion « seulement après un mauvais mot de passe et ou un mauvais lien, souligne les administrateurs. Afin de prévenir contre les attaques et pour nous permettre d’interdire les demandes excessives. » http://www.cloakmy.org

Destructing message
Voilà un service intéressant. Les messages sont minutés. Vous décidez de la durée de présence du message chiffré, de 15 secondes à 5 minutes. Le site propose un lien qui servira d’accès à la missive. Dès que le lien est cliqué, le compte à rebours est lancé. Les messages doivent être affichés dans les 90 jours. Le site existe depuis 2006, il est édité par Spiffy. http://www.Destructingmessage.com

ZeroBin

ZeroBin de Seb Sauvage est un outil qui est indispensable dans ses adresses. Outil simple et très efficace, qui chiffre les données avec un clé AES 256 bits. Il vous suffit de communiquer le lien à votre correspondant. Permet de choisir un temps d’expiration de votre message, de 5 minutes à 1 an. http://sebsauvage.net/paste/

Il existe aussi des applications pour vos navigateurs. Pour Firefox, TrashMail. Permet de créer des adresses jetables. Il faut cependant ouvrir un compte pour utiliser le service. Pour vos fichiers, AnonFiles permet de sauvegarder des fichiers de manière anonyme. Le plus intéressant, à mon avis, reste CryptoBin. Il permet de chiffrer un message, garder lisible la missive entre 10 minutes (1 heure, 1 journée, 1 an) et à l’infini. Il utilise l’AES 256 pour chiffrer les informations.

Côté image, Let’s Upload that Image (LUT.IM) permet d’envoyer une image et de la faire disparaitre à sa premiére lecture. Possibilité de choisir sa durée de rétention, entre 24 heures et un an. Un outil Français, signé par Luc Didry. Si les fichiers sont bien supprimés, et si vous en avez exprimé le choix, leur empreinte SHA512 est toutefois conservée. L’IP de la personne ayant déposé l’image est stockée de manière définitive pour des questions légales. https://lut.im ; Même possibilité pour IMG.BI. Ici aussi, les images sont chiffrées en AES-256. Les auteurs utilisent aussi TLS pour éviter les attaques dites de l’homme du milieu (Man-in-the-Middle), entre vous et le serveur de stockage. Les adresses IP sont codées en SHA-3 durant une journée. Les auteurs rappellent que les sociétés tierces peuvent sotcker, de leur côté, votre IP. https://img.bi

N’hésitez pas à nous faire partager vos propres outils.

Piratage de Links DS, portail de contrefaçons de jeu DS

Le site de diffusion de contrefaçons de jeux pour Nintendo DS, Link DS, piraté. Les données dans les mains d’inconnus. Voilà un piratage qui devrait faire du bruit (ou pas) dans le petit monde des copieurs de jeux pour les consoles portables de Nintendo. Le site Internet Links DS, spécialisé depuis de longues années dans la diffusion illicite de jeux pour DS, a été piraté. Une faille qui a donné l’occasion d’accéder à la base de données du site et aux centaines de milliers d’utilisateurs.

Une vulnérabilité qui permet « de récupérer l’intégralité de la base de données. » indique à la rédaction de Data Security Breach WendyAkeno – Delax Team H-Liberty. Si ce groupe de White Hat (chapeau blanc) n’ont rien copié, il y a de forte chance que des pirates (black hact) ne se soient pas privés, sans parler du risque de diffusion de faux « iso ». Un constat de piratage qu’il a été possible de faire, en grattant un peu le deep web. Un fichier .sql caché par des pirates asiatiques que DataSecurityBreach.fr a pu consulter. Pseudos, emails, ip et mots de passe sont accessibles. Cela concerne des dizaines de milliers d’utilisateurs.

Failles : Accès BDD et à gMail pour Joomla

Si votre site fonctionne sous Joomla 3.2.2, un conseil mettez à jour votre CMS vers la nouvelle version 3.2.3.  Joomla 3.2.3 a été publié, voilà quelques heures, pour permettre la correction de plus de 40 bugs et quatre vulnérabilités de sécurité. L’une des failles en question corrigé une injection SQL. Une vulnérabilité grave qui affecte les versions de 3.1.0 à 3.2.2. Pour rappel, une iSQL permet de mettre la main sur les bases de données qui font tourner un site web. Des données publiques et non publiques (emails, mots de passe, …)

Deux autres failles ont été corrigées, des XSS (Cross Site Scripting). Le dernier « bug » permettait des connexions non autorisées via l’authentification GMail. Vulnérabilité qui affecte les versions 2.5.8 à 3.2.2.

Une correction rapide est conseillée. Data Security Breach a pu constater l’utilisation, par des pirates, d’exploits visant ces failles et les CMS faillibles.

 

WATCH DOGS sortira le 27 mai 2014

Ubisoft révèle que son très attendu jeu d’action-aventure en monde ouvert, Watch Dogs, sortira dans le monde entier le 27 Mai 2014 sur Playstation 4, Playstation 3, Xbox® One, Xbox® 360 et sur PC. La version Wii U™ sortira à une date ultérieure. Les joueurs qui achèteront Watch Dogs sur Playstation®3 ou Playstation® 4™ auront accès à 60 minutes de gameplay supplémentaire.

« Nous sommes ravis de pouvoir révéler aux joueurs du monde entier la nouvelle date de sortie de Watch Dogs », a déclaré Geoffroy Sardin, Vice-Président EMEA Ventes et Marketing chez Ubisoft. « Nous sommes tout à fait convaincus que le temps supplémentaire accordé à l’équipe de développement pour peaufiner et perfectionner le jeu en vaut vraiment la peine. »

« Nous sommes très excités quant au lancement de Watch Dogs sur PS3® et PS4® et sommes confiants qu’il se distinguera comme l’un des plus grands jeux de 2014 », a déclaré Michael Pattison, Vice-Président chez Sony Computer Entertainment Europe. « C’est un jeu unique et visionnaire et nous sommes convaincus que le contenu exclusif disponible via le Playstation Network ne va pas seulement exciter les joueurs, mais également montrer que Playstation® est la plate-forme privilégiée pour jouer à Watch Dogs.»

Dans Watch Dogs, le joueur incarnera Aiden Pearce, un hacker de talent dont le passé violent et criminel causa la perte de ses proches. Animé par le désir de vengeance, il traquera sans relâche les personnes responsables de cette tragédie. Grâce à son smartphone, il sera capable de surveiller et de hacker tout ce qui l’entoure, notamment le ctOS, le système de surveillance de la ville de Chicago. Aiden pourra accéder aux caméras de surveillance, télécharger des informations confidentielles sur ses cibles, contrôler les feux de signalisation pour provoquer des accidents… et bien plus encore ! Grâce à son smartphone, la ville devient l’arme ultime pour assouvir sa soif de vengeance.

A noter que ZATAZWeb.tv sera partenaire du lancement du jeu.

 

Faille pour Windows 8.1 et Internet Explorer 11

Un chercheur Chinois met la main sur une potentialité de fuite de données pour Windows 8.1 et Internet Explorer 11. Il se nomme Exp Sky, un chercheur en sécurité informatique Chinois. Ce bidouilleur de talent vient de mettre la main sur un problème informatique visant Windows 8.1 « plus Internet Explorer 11 » rajoute le jeune homme sur son blog, ce 28 février. Un exploit qu’il décortique (En Chinois). La première version du code de son exploit ne contient que la fonction de « fuite d’information », et cela en seulement quelques lignes de javascript. Simple mais particulièrement efficace.

 

 

Cisco ajoute Advanced Malware Protection de SourceFire à ses outils

Cisco va annoncer ce mardi 25 février qu’il a ajouté Advanced Malware Protection (AMP), soit la protection contre les malwares avancés, développé à l’origine par Sourcefire, à sa gamme de produits de sécurité de contenu, soit les appliances de sécurité Email et Web  et la solution Cloud Web Security. Cette intégration offre à l’ensemble des clients des fonctionnalités complètes pour combattre les malwares : la détection et le blocage, la remise en état du réseau de manière rétrospective et l’analyse en continu des menaces avancées. Cette nouvelle offre représente l’un des premiers efforts d’intégration des technologies respectives de Cisco et Sourcefire et permet d’étendre la protection contre les malwares avancés à plus de 60 millions d’utilisateurs déjà protégés avec les solutions de sécurité de contenu de Cisco.

La technologie Advanced Malware Protection utilise l’important réseau de données de sécurité dans le Cloud de Cisco et de Sourcefire (appartenant désormais à Cisco). Basé sur les attaques d’aujourd’hui, il est spécifiquement conçu pour se protéger contre celles-ci ; AMP évolue pour assurer une surveillance et une analyse en continu au travers du réseau étendu et tout au long du continuum d’attaque – avant, pendant et après une attaque. En associant la connaissance approfondie des menaces avancées de Sourcefire et l’expertise analytique de Cisco, le leader de l’industrie des solutions de sécurité Web et Email, les entreprises bénéficient d’une visibilité et d’un contrôle inégalés, avec une approche intégrée la plus rentable du marché pour résoudre les problèmes liés aux logiciels malveillants perfectionnés.

Cisco a également ajouté Cognitive Threat Analytics, acquis l’année dernière via Cognitive Security, et proposé en option aux clients Cloud Web Security de Cisco®. Cognitive Threats Analytics est un système très intuitif et autodidacte, qui utilise la modélisation comportementale et la détection des anomalies pour identifier les activités malveillantes et réduire le temps dédié à la découverte des menaces qui agissent dans le réseau. Cognitive Threats Analytics et AMP sont toutes deux disponibles en option sur la plateforme Cisco Cloud Web Security.

L’intégration des technologies dédiées à la détection de malwares avancés aux solutions de sécurité Web et Email de Cisco et celle de Cognitive Threat Analytics à la plateforme Cloud Web Security de Cisco, étendent la capacité de Cisco à fournir plus de solutions de sécurité centrée sur la menace pour ses clients en élargissant le spectre de l’environnement protégé et en fournissant une protection contre les malwares avancés « partout » où une menace peut se manifester. Grâce à cette intégration, Cisco répond au plus large éventail de vecteurs d’attaque au travers du réseau étendu.

« Epsilon System Solutions adopte une position proactive contre les attaques sophistiquées et s’est tourné vers FireAMP pour s’assurer que nous faisions tout notre possible pour identifier, arrêter et supprimer les menaces sur le poste de travail aussi rapidement que possible », explique Damon Rouse, Directeur Informatique d’Epsilon System Solutions. « Ajouter la technologie AMP aux appliances de sécurité Web et Email et aux services de sécurité Web dans le Cloud est une initiative intelligente qui va grandement profiter aux clients dans leurs efforts pour se protéger contre les menaces désormais en constante évolution. AMP est l’unique solution que nous ayons vu qui puisse associer la puissance du sandboxing avec l’innovation de la sécurité rétrospective ; cela a contribué à nous mettre dans une meilleure position pour réduire davantage l’impact des attaques potentielles ».

Au lieu de s’appuyer sur les signatures de malwares, ce qui peut prendre des semaines ou des mois à créer pour chaque nouveau malware, AMP combine des fonctionnalités de File reputation et de sandboxing, et une analyse rétrospective pour identifier et arrêter les menaces tout au long du continuum d’attaque.

–    Les fonctionnalités de File reputation vérifient la réputation de chaque fichier en temps réel, fournissant aux utilisateurs les connaissances nécessaires pour bloquer automatiquement les fichiers malicieux et appliquer les règles définies par l’administrateur en utilisant l’interface de la solution de sécurité Web ou Email de Cisco.

–    L’analyse sandboxing utilise un environnement sécurisé pour analyser et comprendre le comportement réel des fichiers inconnus qui passent sur le réseau. Cela permet à AMP de récupérer plus d’informations basées sur le comportement du fichier et d’associer ces données avec les analyses humaines détaillées et celles de la machine pour mesurer le niveau de la menace d’un fichier.

–    L’analyse rétrospective résout les problèmes liés aux fichiers malicieux qui passent au travers des défenses périmétriques, mais qui s’avèrent ensuite être une menace. Plutôt que d’agir à un moment donné, l’analyse rétrospective est continue, en utilisant les mises à jour en temps réel d’AMP basée dans le Cloud et ainsi être informé de l’évolution du niveau de la menace. Ainsi, AMP aide à identifier et à traiter rapidement une attaque, avant qu’il y ait un risque de propagation.

Christopher Young, Vice-Président Senior, Cisco Security Business Group, précise « les menaces avancées d’aujourd’hui peuvent hacker les systèmes d’information grâce à une combinaison de plusieurs vecteurs qui requièrent une sécurité continue à défaut de solutions ajoutées les unes aux autres dans le temps. Les passerelles de sécurité Web et Email font une grosse partie du travail de protection dans le procédé de défense contre la menace, en bloquant l’arrivée de contenu malveillant. En réunissant la protection contre les malwares et l’analyse des menaces avec nos passerelles de sécurité Web et Email, y compris en mode Cloud, nous offrons à nos clients la meilleure protection contre les malwares avancés depuis le Cloud jusqu’au réseau, en passant par le poste de travail ».

La protection contre les malwares avancés sur le réseau
Sur le réseau, AMP est une fonctionnalité intégrée à FirePOWER dans les appliances Next-Generation IPS ou Next-Generation Firewall, ou disponible sous forme d’appliance seule. Aussi, les solutions FireAMP offrent une protection des postes de travail, des périphériques mobiles et des environnements virtuels, en fonctionnant grâce au FirePOWER ou de manière autonome grâce à un connecteur.

Comme la vitesse du réseau continue d’augmenter, le besoin en haute performance des appliances capables d’assurer une protection contre les malwares perfectionnés augmente. Pour répondre à ce besoin, Cisco annonce également le lancement de 4 dernières appliances FirePOWER plus rapides, toutes compatibles avec AMP. Les modèles 8350 (15Gbps), 8360 (30 Gbps), 8370 (45 Gbps) et 8390 (60 Gbps) viennent compléter la gamme FirePOWER et fonctionneront avec tous les NetMods existants pour permettre une modularité et un support mixtes. La série FirePOWER 8300 permet une augmentation de 50 % du débit contrôlé et peut offrir jusqu’à 120+ Gbps de débit.

Snort prend du poil de la bête avec une annonce de Cisco

Cisco, lors du rachat de Snort en 2012, avait annoncé continuer à soutenir les projets Open Source. Le géant américain va annoncer, ce mardi, qu’il mettait les petits plats dans les grands avec la détection et le contrôle d’accès applicatif Open Source via le langage OpenAppID. Une annonce qui va permettre un développement rapide des contrôles applicatifs grâce à la communauté. « OpenAppID permet de donner aux utilisateurs de Sourcefire toute la flexibilité attendue pour gérer la détection d’application, la corrélation temps réel et le contrôle d’accès applicatif (NGFW) sur des applications spécifiques ou sensibles. » explique à Data Security Breach Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud de Sourcefire. En s’appuyant sur la puissance de l’open source et de sa communauté, Cisco annoncera demain mardi qu’elle offrira désormais la possibilité de créer et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités d’accès applicatif open source dans son moteur Snort grâce à OpenAppID. »Un message fort pour la communauté OpenSource et c’est dans la ligne tracée par Marty Roesch (créateur de Snort, ndr) depuis 12 ans. » confirme Cyrille Badeau à DataSecurityBreach.fr.

La détection et le contrôle d’accès applicatif open source est activé par le nouveau langage OpenAppID de Cisco centré sur la couche applicative. OpenAppID fournit une visibilité sur les applications, accélère le développement de systèmes de détection des applications, contrôle et offre à la communauté la possibilité de partager les systèmes de détection pour une meilleure protection. Comme de nouvelles applications sont développées et introduites dans les systèmes d’information des entreprises à un rythme sans précédent, ce nouveau langage permet aux utilisateurs, grâce à une flexibilité accrue, de contrôler les nouvelles applications sur le réseau. OpenAppID est particulièrement intéressant pour les entreprises qui utilisent des applications propres ou personnalisées et pour celles qui évoluent dans des secteurs réglementés qui exigent les plus hauts niveaux de contrôle et d’accès. « L’ouverture de l’OpenAppID va donner au NGFW de CISCO ce que SNORT a donné et donne au NGIPS historique de Sourcefire, indique Cyrille Badeau à Data Security Breach France. Pour ce dernier, le succès de la solution est très liée au caractère OpenSource du moteur de détection. Les clients sensibles vont pouvoir utiliser le NGFW SF-CISCO en gardant le contrôle et la confidentialité nécessaire sur leurs applications maisons et sensibles. »

Snort est le système de détection et de prévention d’intrusions open source et gratuit, créé par Martin Roesch en 1998. La détection et le contrôle applicatif open source permet aux utilisateurs de créer, partager et mettre en place une détection des applications personnalisée pour répondre aux nouvelles menaces qui visent les applications, aussi rapidement que possible.

Martin Roesch, créateur de Snort, Vice-Président et Directeur technique de Cisco Security Business Group précise que « l’open source est très important car il permet de créer une véritable collaboration et une confiance entre les éditeurs et les experts chargés de lutter contre les menaces persistantes et avancées. En plaçant le contrôle applicatif et la visibilité en mode open source, Cisco offre à la communauté une autonomie pour lui permettre de créer des solutions techniquement supérieures afin de répondre aux enjeux de sécurité les plus complexes« .

Dans le cadre de cette annonce, Cisco livre également une nouvelle version du moteur Snort qui inclut les nouveaux préprocesseurs OpenAppID. La communauté Snort a ainsi la possibilité de commencer à utiliser le langage OpenAppID pour créer des systèmes de détection d’applications. En outre, une bibliothèque de plus de 1000 règles OpenAppID sera disponible gratuitement avec la communauté Snort sur http://www.snort.org. Chaque membre de la communauté pourra ajouter des règles, y compris les entreprises qui disposent d’applications propres et qui ne sont pas commercialement disponibles. « Utiliser le NGFW de CSICO – SF sur des applications non connues et spécifiques, termine Cyrille Badeau. Dans beaucoup de cas, ces applications ne peuvent être partagées avec l’éditeur par le client (trop sensible, ndr). Avec OpenAppID, ce partage n est plus nécessaire car l’écriture du détecteur d’application se fait chez le client. (tout comme les règles spécifiques snort, ndr) »

 

 

Piratage d’un Android en 10 secondes

L’application Bing de Microsoft sous Android permettait de pirater un smartphone en 10 secondes. Microsoft a corrigé la faille. Faut-il encore que les utilisateurs de smartphones sous Android, utilisateurs de l’application de Microsoft, pensent à faire la mise à jour de leur outil. Un hacker a découvert, il y a quelques jours, comment il était possible de pirate un smartphone via l’application fuiteuse. Il fallait 10 secondes pour réussir le tour de passe-passe. Le chercheur de chez Trustlook a motivié Microsoft à passer son application en version 4.2.1.

L’attaque était simple : connecté en WiFi, sur une connexion non sécurisée, l’application permettait une prise de contrôle des informations  de votre « précieux ». La société de sécurité informatique indique qu’il y aurait près d’un milliard de propriétaires de smartphones visés par cette potentialité malveillante.

Bref, après Snapchat, Microsoft démontre que les applications pour smartphone sont réalisées à la va vite et que les utilisateurs installent, sans le savoir, de véritable mouchard. ZATAZWeb.tv de janvier vous montre, d’ailleurs, un de ces logiciels espions, capable de lire vos SMS, de photographier, filmer ou enregistrer des sons avoisinant le smartphone. Sans parler d’un suivi, en temps réel, de votre situation géographique.

 

C’est la fête à 3D Secure

Des phishings web permettent de piéger le système 3D Secure et Avast perturbe le système de validation de paiement. Les pirates informatiques viennent de trouver une méthode assez étonnante pour piéger le système 3D Secure mis en place dans les banques. Pour rappel, le système de sécurité 3D Secure permet de confirmer une transaction financière, entre vous et une boutique par exemple, qu’à la condition ou vous confirmiez l’action par l’introduction d’un code, en plus de vos identifiants de base, reçu par SMS. Bref, une double authentification rassurante et efficace.

Seulement c’était oublier l’ingéniosité malveillante des professionnels de l’escroquerie numérique. Il a été rapporté à la connaissance de la rédaction une méthode non négligeable employée par des pirates. De plus en plus de banque permettent aux clients de joindre par messagerie privée, directement via le site de la banque, le conseiller financier. Le client, pour accéder à cette option proposée dans son espace bancaire privé numérique, doit fournir : son login, mot de passe et la plupart du temps, un code secret supplémentaire de connexion tiré soit d’une application, soit d’une carte papier comportant une série unique de chiffres. Série qui ne peut s’employer qu’une fois, pour une seule connexion. Les suivantes réclament de nouveaux codes.

Des attaques phishing ont été lancées dernièrement permettant aux pirates d’exploiter les comptes bancaires. Pour pallier la sécurité 3D Secure, ils font changer le numéro de téléphone du client piégé, directement via le service online de messagerie privée client/conseiller. Bilan, le pirate possède le moyen de récupérer de l’argent, tout en confirmant l’action via le code 3d secure détourné. Le nouveau numéro de téléphone renvoyant le 3d secure sur un combiné (volé ou à usage unique) utilisé par le voleur.

Pendant ce temps, et depuis le 12 décembre, de nombreux e-marchands se plaignent d’un taux d’échec important sur les paiements au moment du 3D Secure. Après de longues investigations, le service technique de la société Payzen a enfin trouvé la cause : La dernière mise à jour de l’antivirus Avast 2014.

Tous les e-commerçants sont concernés par ce problème quelques soient leur plateforme de paiement. Lors d’un paiement 3D Secure, l’internaute est dirigé depuis la plateforme de paiement vers un ACS afin de s’authentifier. Cet ACS reçoit un PAReq (Payment Authentication Request) et émet en suivant un PARes (Payment Authentication Response) à destination de la plateforme de paiement. Ce PARes informe du succès ou de l’échec de l’authentification. Or tout ceci se fait évidement via le navigateur de l’internaute. La dernière version d’Avast « à l’évidence buggée, indique Payzen tronque le code en supprimant des octets. La plateforme de paiement n’a plus toutes les informations et donc ne peut pas savoir si l’authentification est valide ou non« .

Détecteur de mensonge pour média sociaux

Des chercheurs Autrichiens de l’université de MODUL (Vienne) annoncent, en collaboration avec d’autres étudiants la création d’un algorithme capable d’analyser la fiabilité des messages diffusés sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux. Un chasseur de messages viraux, baptisé Pheme. Sa mission, retrouver la trace d’un message et d’en fiabiliser le contenu.

L’agence Belga donne un exemple que pourra contrer l’outil. Il y a quelques années, il se disait sur internet que Barack Obama n’était pas né aux États-Unis et ne pouvait donc être le président américain. Ce… déballage s’est propagé de manière virale en un minimum de temps, mais il s’avéra par la suite que cette « information », était une erreur.

Plusieurs pays collaborent à ce projet, dont des scientifiques britanniques, allemands, suisses, bulgares, espagnols et kényans. Un projet financé par l’Union européenne. Cette « recherche » va durer 3 ans. Elle s’est donnée comme mission de déloger les contres vérités diffusées sur la toile en additionnant nouvelles technologies et des spécialistes du langage. A suivre !

 

 

Un mode auto destruction dans le nouveau Kali Linux

L’équipe de sécurité Offensive, créateur du célèbre outil de pénétration informatique « Backtrack », a publié une mise à jour de Kali Linux. L’équipe a ajouté une fonctionnalité intéressante dans sa version 1.0.6. Parmi les caractéristiques, une option d’auto-destruction. Kali Linux propose déjà le cryptage du disque afin de protéger les données. Pour plus de sécurité, une option « Nuke » a été implémentée. Bilan, via un simple code « nuke », les données contenues sur le disque dur deviennent illisibles.

Faille dans Drupal et le théme OptimizePress de WordPress

Une vulnérabilité « hautement » critique a été identifiée dans le module OpenID utilisé par Drupal. La faille affecte les versions 6.x et 7.x de cet outil web. La vulnérabilité permet à un internaute malveillant de compromettre des comptes, y compris le compte de l’administrateur (Admin). Une autre faille de sécurité, «bypass acces » a été révélée. Elle est codifée comme étant modérément critique. Un pirate peut cependant accéder à certains contenus. Ces vulnérabilités ont été corrigées dans la dernière version de Drupal 6.30 et 7.26.

Pendant ce temps, du côté de chez WordPress, une vulnérabilité a été reperé dans OptimizePress. Un pirates pourrait s’en servir pour piéger des milliers de sites Web utilisateurs du CMS WordPress. C’est Sucuri qui a mis la main sur le problème. La vulnérabilité en question est cachée dans le code php situé à l’adresse lib/admin/media-upload.php. Un internaute malveillant peut télécharger n’importe quel type de documents dabs le dossier wp-content/uploads/optpress/images_comingsoon ». Autant dire qu’une fausse page, un logiciel malveillant pourraient permettre une attaque, par rebond, via le site ainsi exploité. Sucuri a détecté plus de 2000 sites Web sous OptimizePress. Des espaces qui ont été compromis par un iframe pirate qui téléchargé sur le poste informatique des visiteurs un logiciel espion. Près de 75% des sites infectés ont déjà été mis à l’index par Google. Le moteur de recherche les considérant, dorénavant, comme dangereux. Bref, une mise à jour s’impose.