Archives de catégorie : Logiciels

Actualités liées logiciels de sécurité informatique et protections numériques des entreprises et particuliers.

Patch Tuesday de mars 2015

Tout comme le mois dernier, davantage de vulnérabilités sont encore traitées par rapport à un mois classique. À moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau rythme concernant les correctifs des failles de Microsoft et Adobe, avec un ensemble d’autres failles de sécurité à résoudre.

Les correctifs de Microsoft sont au nombre de 14 pour mars, dont 5 critiques. La priorité absolue est le bulletin MS15-018 consacré à Internet Explorer (IE). Toutes les versions d’IE sont concernées, depuis IE6 (sur Windows Server 2003) jusqu’à IE11. La nouvelle version traite 12 vulnérabilités, dont 10 critiques et exploitables pour exécuter du code sur la machine ciblée. L’une des vulnérabilités a été publiquement révélée, mais elle n’est pas du type Exécution de code à distance, ce qui atténue un peu l’exposition. Scénario typique : un attaquant injecte du code HTML malveillant sur un site Web sous son contrôle puis il incite la machine cible à se rendre sur ce site. Il peut aussi pirater un site sur lequel la cible se rend habituellement et tout simplement attendre que cette dernière se rende sur ledit site. MS15-019 est le bulletin frère de MS15-018 et corrige le composant VBScript pour IE6 et IE7 qui est résolu dans MS15-018 pour les navigateurs plus récents. Commencez par installer ce bulletin.

MS15-022 est le second bulletin le plus important en termes de sévérité. Il corrige cinq vulnérabilités dans Microsoft Office, l’un d’elle étant critique dans l’analyseur RTF. En effet, ce dernier peut être exécuté automatiquement dans la zone d’aperçu lors de la réception d’un courriel si bien que Microsoft classe cette vulnérabilité comme critique. Cependant, comme deux des vulnérabilités restantes permettent à un attaquant d’exécuter du code à distance, nous positionnons ce bulletin en tête du classement d’aujourd’hui.

MS15-021 résout huit vulnérabilités liées aux polices sous Windows. En effet, un attaquant qui incite un utilisateur à visualiser une police altérée peut lancer une exécution de code à distance sur la machine ciblée. Les attaques peuvent être lancées via des pages Web ou des documents, au format PDF ou Office.

Stuxnet
MS15-020 est le dernier bulletin critique de la série pour le mois de mars. Il concerne un attaquant qui peut inciter un utilisateur à parcourir un répertoire d’un site Web ou à ouvrir un fichier. Le système Windows Text Services contient une vulnérabilité qui permet à l’attaquant de lancer une exécution de code à distance sur la machine cible. Ce bulletin comprend aussi un correctif pour CVE-2015-0096, une vulnérabilité associée à la vulnérabilité Stuxnet d’origine CVE-2010-2568. HP ZDI a rapporté cette vulnérabilité à Microsoft et fournit une bonne description technique sur son blog.

Test Fuzzing
Tous les bulletins restants sont moins critiques, c’est-à-dire seulement importants, dans la mesure où les vulnérabilités concernées ne permettent typiquement pas à un attaquant d’exécuter du code à distance. Ces dernières sont plutôt des fuites d’information ou n’autorisent qu’une élévation locale de privilèges. Les bulletins MS15-024 et MS15-029 traitent des bugs découverts via l’outil afl-fuzz de lcamtuf et que ce dernier améliore sans cesse et rend toujours plus intelligent. Jetez un coup d’œil sur son blog pour lire une série de posts sur afl-fuzz.

Serveurs
MS15-026 est un bulletin pour Microsoft Exchange qui résout plusieurs élévations de privilèges et problèmes de fuites d’information. Consultez ce bulletin si vous utilisez Outlook Web Access. FREAK cible aussi les serveurs, même si de manière différente. Côté serveur, si vous désactivez le chiffrement de type Configuration d’exportation, vos utilisateurs ne pourront pas être victimes de la vulnérabilité FREAK, même si leurs clients ne sont pas patchés.

Adobe
Adobe diffuse aussi une mise à jour (APSB15-05) pour Flash que Microsoft intègre à Internet Explorer, qui sera publiée ce jeudi. Explication de Microsoft dans le correctif KB2755801 : « Le 10 mars 2015, Microsoft a publié une mise à jour (3044132) pour Internet Explorer 10 sur Windows 8, Windows Server 2012, Windows RT ainsi que pour Internet Explorer 11 sur Windows 8.1, Windows Server 2012 R2, Windows RT 8.1, Windows Technical Preview et Windows Server Technical Preview. Cette mise à jour concerne les vulnérabilités décrites dans le bulletin de sécurité Adobe APSB15-05 (disponible le 12 mars 2015). Pour plus d’informations sur cette mise à jour, y compris les liens de téléchargement, voir l’article 3044132 dans la base de connaissances Microsoft. »

Appliquez les correctifs aussi vite que possible mais vérifiez aussi votre exposition à Superfish et sachez que certaines applications modifient votre magasin de certificats racine pour espionner vos communications. (Par Wolfgang Kandek, CTO, Qualys Inc.)

Windows, moins dangereux qu’iOS et OS X d’Apple

Le National Vulnerability Database, qui recense les failles dans les logiciels et autres applications web indique que l’année 2014 aura été l’année des vulnérabilités pour iOS, OS X Apple et Linux. Windows se classe 4ème.

Voilà qui a fait pas mal parler chez les « trolleurs » en tout genre. Mais il faut bien l’admettre, la firme de Redmond a mis les bouchées double pour protéger son OS, Windows. Bilan, la National Vulnerability Database, qui recense les failles (19 par jour en 2014) a classé l’OS de Microsoft plus sécurisé qu’iOS, OS X Apple. Même Linux, classé 3ème, dans ce top 4, devance Microsoft du point de vu des failles découvertes l’année dernière. Les problèmes dans les systèmes d’exploitation (OS) ne représentent que 13% des failles recensées en 2014. 1.705 failles recensées. 182 failles de moins que l’année record, en 2010. Les navigateurs sont toujours montrés du doigt. Internet Explorer, en 2014, a souffert de 242 brèches dangereuses. Chrome (124) et Firefox (117) ont dépassé la centaine de failles. (gfi)

Faille de taille pour Internet Explorer 11

Une faille vise le navigateur de Microsoft, Internet Explorer 11. Un XSS qui permet d’injecter des cochonneries numériques lors de votre visite d’un site piégé.

Les Cross-sites scripting, le site zataz.com vous en parle malheureusement très souvent. Cette vulnérabilité, baptisée XSS, permet de modifier une page d’un site web lors de la visite de ce dernier via un url particulièrement formulé, d’injecter un code malveillant dans l’ordinateur d’un internaute et de nombreuses autres possibilités aussi malveillantes les unes que les autres.

Aujourd’hui, c’est au tour du navigateur de Microsoft, Internet Explorer 11, de souffrir du problème. Un pirate peut contourner le « same-origin » du navigateur. Bilan, comme l’explique sur SecList l’inventeur de la faille, David Leo, un pirate peut diffuser ce qu’il veut dans le navigateur d’un visiteur ainsi piégé. Une démonstration a été faite dans les pages du journal britannique Daily Mail. Microsoft a confirmé la faille.

Pour « corriger » ce problème, il suffit aux webmasteurs de modifier leurs pages web, et de passer l’en-tête X-Frame-Options avec la valeur ‘deny’ ou ‘same-origin’. Bilan, plus aucune possibilité de CSS. A noter que la firme de Redmond a été alertée en octobre 2014 et n’a toujours pas patché son navigateur.

Nouvelle vulnérabilité zero-day dans Adobe Flash

Trend Micro, éditeur de logiciel et solutions de sécurité, a identifié le week-end dernier une nouvelle vulnérabilité 0day affectant Adobe Flash Player, la troisième depuis le début de l’année ! Confirmée par Adobe mais pas encore patchée, cette faille expose plus d’un milliard d’ordinateurs utilisant la dernière version d’Adobe Flash.

Dans un post publié hier sur leur blog, les chercheurs de Trend Micro expliquent que cette vulnérabilité est semblable à celle de la semaine dernière, qui affectait les produits Flash pour Windows. Les attaques sont en effet menées via des publicités en ligne malveillantes, une technique appelée « malvertising ».

L’attaque révélée hier est en cours depuis le 14 janvier et s’est intensifiée à partir du 27 janvier. 3 294 compromissions ont déjà été détectées par les chercheurs sur l’un des sites concernés. Dailymotion.com est l’un des premiers sites où ces attaques ont été détectées.

« Il s’agit de la troisième vulnérabilité découverte depuis le début de l’année dans ce logiciel très répandu chez les particuliers et au sein des entreprises ! Un incident qui rappelle l’importance du Virtual Patching », commente à DataSecurityBreach.fr Loïc Guézo, de chez Trend Micro. « Cette démarche est essentielle pour compenser le temps nécessaire à l’éditeur concerné pour publier son patch correctif. Des délais parfois très longs ! De plus, certains patches sont incorrects, comme c’est arrivé avec Heartbleed, ou n’arrivent tout simplement jamais si les systèmes ne disposent plus de support, comme c’est le cas pour les anciennes versions de Windows. »

Il est recommandé aux entreprises ne disposant pas d’un système de sécurité adéquat de désactiver Adobe Flash Player en attendant qu’un patch de sécurité soit disponible. Data Security Breach en profite pour vous rappeler de vous méfier des fausses mises à jour [lire].

Enterprise Immune System : combattre pro activement les cybermenaces

Darktrace est une société de cyberdéfense britannique, fondée en 2013 par des mathématiciens de l’Université de Cambridge. DataSecurityBreach.fr va vous proposer  de découvrir une nouvelle catégorie de technologie, appelée « Enterprise Immune System ». Elle permet aux entreprises de se défendre contre les cybermenaces avancées d’aujourd’hui, de façon proactive. Son socle technologique est basé sur des avancées récentes dans le domaine des mathématiques probabilistes et de l’apprentissage automatique. Découverte de Darktrace !

DataSecurityBreach.fr :  Qu’est-ce qu’un « système immunitaire d’entreprise » ?
DarkTrace : Le « système immunitaire d’entreprise » est une nouvelle approche de cyberdéfense, qui prend comme point de départ l’inévitable infiltration des réseaux d’entreprise. De la même façon que le corps humain est constamment attaqué par des bactéries et des virus, les entreprises sont également exposées à une gamme de menaces complexes qui ne sont pas prévisibles à l’avance. Le système immunitaire du corps humain nous permet de gérer ces attaques constantes tout en apprenant ce qui fait partie de « nous-mêmes » et ainsi en repérant ce qui est « anormal » en mode adaptatif. Cette capacité d’auto-apprentissage est aussi primordiale pour les stratégies de cyberdéfense d’avenir, permettant ainsi aux entreprises de détecter, en temps réel, des menaces potentielles à l’intérieur de leur système et de les stopper avant qu’elles ne deviennent des incidents nuisibles.

DataSecurityBreach.fr :  Cela fonctionne comment ?
DT : Le « système immunitaire d’entreprise » s’inspire du corps humain qui a la même capacité de repérer des éléments étrangers qui pourraient représenter une menace  mais aussi de « se connaître » et de « s’apprendre » de manière évolutive. La technologie « Enterprise Immune System » repose sur des mathématiques et des techniques d’apprentissage automatique très pointues qui analysent en temps réel les comportements de chaque machine, chaque individu et de l’entreprise dans sa globalité, tout en s’adaptant dynamiquement à leur évolution. Avec ces modèles probabilistes, le système immunitaire d’entreprise établit une compréhension de la « normalité » (pattern of life) qui change constamment selon les activités de l’entreprise, des utilisateurs et des machines. Ce système est capable de repérer les comportements anormaux, au fur et à mesure que ceux-ci apparaissent.

DataSecurityBreach.fr :  Identifier une menace qui n’existe pas encore publiquement (0day) demande de connaître cette menace, Darktrace fait comment pour y arriver ?
DT : Il est impossible de prédire chaque menace à l’avance. Nous faisons face à de plus en plus attaques ciblées, menées par des personnes compétentes qui savent se cacher dans le bruit d’un réseau. Il y a aussi la menace interne, provenant des employés, qui est souvent sous-estimée, car elle est très difficile à détecter. Darktrace fait des calculs probabilistes selon des évidences informatiques changeantes, corrélant des traces d’activité faibles pour établir une vue d’ensemble de normalité et anormalité. Ce processus se passe en temps réel, ce qui nous donne la meilleure opportunité de détecter de vraies menaces qui n’ont pas encore été identifiées.

DataSecurityBreach.fr :  Achetez-vous des 0day pour être capable d’agir en amont ?
DT : Non. Toute la valeur de l’approche du « système immunitaire »’ repose sur l’auto-apprentissage de la plateforme Darktrace, qui n’a pas besoin de connaissances « a priori » sur les menaces déjà existantes ou des règles prédéfinies.

DataSecurityBreach.fr :  Qu’est-ce qu’une activité anormale dans une entreprise ?
DT : Une activité anormale peut être n’importe quelle action ou comportement qui sort du tissu de vie « normal » pour l’entreprise dans sa globalité, une machine ou une personne, ou bien l’ensemble de ces trois éléments. Darktrace prend en compte la mesure de 300 dimensions d’activité pour avoir une visibilité très riche de ce qui se passe à l’intérieur de l’entreprise – par exemple, l’heure normale de connexion au réseau par un employé le matin, les dossiers qu’il utilise souvent, le volume de données envoyées et ses destinations. – etc. Chaque entreprise est différente, alors Darktrace apprend la ‘normalité’ pour chaque client de manière évolutive.

DataSecurityBreach.fr : Les mathématiques (Recursive Bayesian Estimation) seraient-elle plus forte que les pirates/les malveillants/… ?
DT : Les mathématiques probabilistes, y compris le « Recursive Bayesian Estimation », représente une innovation fondamentale dans ce domaine qui aident les organisations de reprendre l’avantage sur l’attaqueur ou des menaces potentielles. Grace à sa vision globale de l’entreprise digitale, Darktrace permet aux organisations de voir – pour la première fois – la topologie de leurs systèmes d’informations en temps réel. Fort de cette surveillance probabiliste, le défendeur est capable d’anticiper les signes de compromission subtils, avant que les malveillants et les attaqueurs aient l’opportunité de voler des informations ou de nuire à l’organisation.

DataSecurityBreach.fr :  Travailler sur le comportement (le soi) de ses employés pour en extraire des comportements « illicites », n’est-ce pas un problème d’un cyber espionnage en entreprise, à l’insu des employés ?
DT : Non ce n’est pas un problème, Darktrace ne lit pas le contenu des données qu’elle analyse, et la consommation de ces données est passive. Nos modèles mathématiques détectent les anomalies automatiquement, et n’alertent l’opérateur de sécurité qu’en cas d’anomalie suspecte.

DataSecurityBreach.fr : Darktrace est capable de gérer ses menaces « inconnues » aujourd’hui, mais certains peuvent agir/se lancer demain, comment gérer le risque de faux positif ?
DT : Les menaces présentes et futures sont traitées de la même façon par Darktrace. Les attaques sont identifiées avant qu’elles lancent de manière définitive de façon proactive. La puissance des modèles mathématiques probabilistes de Darktrace est telle que le nombre de faux positifs typique est radicalement réduit. Il est impossible d’adresser chaque violation de politique ou problème potentiel. Mais comme les probabilités se mettent en œuvre dès l’installation, tout comme l’apprentissage du système qui se construit en temps réel, tout en étant auto-apprenant, cela permet d’éviter les faux positifs et rend l’utilisation de Darktrace unique et extrêmement efficace. Par définition l’utilisation de Darktrace permet d’anticiper les potentialités malveillantes qui n’ont jamais été rencontrées. Grâce à son modèle comportemental, le « système immunitaire d’entreprise » est capable non pas de prédire, mais de se prémunir d’attaque jamais rencontrée auparavant.

Selon Cisco – 100% des réseaux analysés contiennent des malwares

Le principal enjeu des équipes en charge de la sécurité des systèmes d’information est de faire face à des attaques de plus en plus ciblées et de mieux comprendre la menace pour détecter les signaux faibles sur leurs réseaux. Selon Cisco – 100% des réseaux analysés contiennent des malwares. Vous avez dit inquiétant ?

Le Rapport Annuel sur la Sécurité 2015 de Cisco révèle que 40 % des failles de sécurité en entreprise ne sont pas corrigées. Les résultats du Rapport Cisco soulignent que, malgré une prise de conscience de la menace et un nombre croissant d’attaques ciblées médiatisées, les entreprises n’utilisent pas forcément l’ensemble des outils disponibles, simples à mettre en œuvre, pour contrer les cyberattaques. L’étude Cisco a été menée auprès de 1700 entreprises dans 9 pays.

Le Rapport permet de tirer plusieurs conclusions majeures :
La menace est réelle et permanente : 100 % des réseaux analysés contiennent des malwares. Ces résultats sont identiques au Rapport 2014. En 2014, 1 % des vulnérabilités connues (43 sur 6756) ont été exploitées par les cybercriminels. D’une part, cela signifie que les entreprises doivent prioriser 1 % des vulnérabilités exploitées dans le cadre de leur politique globale de correction. D’autre part, même si les technologies atteignent de hauts niveaux de performance, il est nécessaire de comprendre les menaces pour lutter contre les vulnérabilités. Les kits d’exploits largement utilisés sont rapidement détectés par les solutions de sécurité – ce qui signifie que les cybercriminels préfèrent disposer  du 4ème ou 5ème kit d’exploits le plus utilisé, pour ne pas trop attirer l’attention. Même si les kits d’exploits ont diminué de 88 % entre mai et novembre 2014, ils restent un outil utilisé à un rythme soutenu par les cybercriminels, aux conséquences sérieuses pour les entreprises. Les failles Java sont en baisse de 34 % et les attaques Flash de 3 % alors que les failles Silverlight ont augmenté de 228 % et les failles PDF de 7 %.

Les malwares Flash peuvent désormais interagir avec JavaScript pour cacher des vulnérabilités en partageant un exploit entre deux fichiers distincts : un Flash et un JavaScript. L’activité malveillante est alors plus difficile à détecter et à analyser et prouve la sophistication des attaques et la professionnalisation des hackers.

L’industrie pharmaceutique et la chimie sont les secteurs les plus touchés par la cybercriminalité. Les médias, l’industrie, le transport et la logistique et l’aviation complètent le top 5 des secteurs les plus touchés. L’an dernier, seuls l’industrie pharmaceutique et la chimie et l’aviation figuraient parmi les secteurs les plus concernés par les attaques. Le volume de spam a augmenté de 250 % en 2014. Plus ciblé et plus dangereux, envoyé à plus faible volume à partir d’un grand nombre d’adresses IP pour échapper aux outils de détection, un nouveau type de spam est en train d’émerger (Snowshoe). Les spammeurs adaptent les messages à leur cible (phishing), de façon à contourner les filtres anti-spam pour mieux tromper leurs victimes. Le malvertising (publicités malicieuses) est une nouvelle technique utilisée par les cybercriminels en 2014 qui permet de diffuser des malwares au travers des navigateurs, tout en ne nécessitant pas de moyens importants mais permettant aux cybercriminels de gagner beaucoup d’argent. Adobe et Internet Explorer sont les éditeurs les plus vulnérables avec respectivement 19 % et 31 % des attaques observées.

Grâce à l’évolution des technologies de sécurité, les attaques directes et massives sont de plus en plus difficiles à mettre en œuvre. Les cybercriminels font désormais preuve de plus de créativité pour tromper l’utilisateur afin que celui-ci installe lui-même le logiciel malveillant. Ils profitent également de la faiblesse des entreprises en matière de mise à jour des vulnérabilités connues sur leurs systèmes : Alors que la faille Heartbleed a été découverte il y a plus de 6 mois, et qu’elle a permis de révéler une faille dans OpenSSL, 56 % des versions OpenSSL ont plus de 4 ans et sont toujours vulnérables car elles n’ont pas été mises à jour depuis la sortie du patch. Internet Explorer est le navigateur le moins mis à jour avec seulement 10 % des versions installées mises à jour avec la dernière version connue, la version la plus courante datant de 31 mois par rapport à la version la plus récente. Au contraire, 64 % des versions de Chrome sont à jour.

« La sécurité du système d’information est une affaire d’équipe : elle ne pourra être optimale que si le RSSI et l’équipe informatique, les dirigeants de l’entreprise, les directeurs métier, etc. travaillent ensemble pour mieux comprendre la menace et faire face aux cyberattaques. Les cybercriminels travaillent de mieux en mieux pour dissimuler leurs traces. L’ensemble des parties prenantes doit donc répondre à des questions majeures : est-ce que l’entreprise dispose des outils qui lui permettront non seulement d’identifier les attaques avérées, mais également de déterminer où se situent les vrais vulnérabilités de son informatique ? Comment l’entreprise peut être certaine que ses utilisateurs sont en sécurité, et cela même lorsqu’ils travaillent en dehors du périmètre du réseau de l’entreprise ? » explique à DataSecurityBreach.fr Christophe Jolly, Directeur Sécurité Cisco France. « Face à l’évolution de la menace, les entreprises doivent mettre en œuvre un ensemble de mesures de sécurité pour leur permettre de répondre aux défis liés à la cybercriminalité et au cyberespionnage industriel et pour mieux comprendre la cybersécurité du monde d’aujourd’hui ».

Retrouvez le Rapport Annuel sur la Sécurité 2015 de Cisco en intégralité ici : www.cisco.com/go/asr2015

Faille sévère pour les systèmes Linux

Qualys publie un bulletin de sécurité pour la vulnérabilité « GHOST » découverte sur les systèmes Linux Cette vulnérabilité sévère détectée dans la bibliothèque C de GNU/Linux donne le contrôle aux attaquants sans nécessiter d’identifiants système. – Patchs disponibles dès aujourd’hui –

Qualys, Inc., le principal fournisseur de solutions de sécurité et de conformité dans le Cloud, annonce que son équipe chargée de la recherche en sécurité a découvert dans la bibliothèque C de GNU/Linux (glibc) une vulnérabilité critique qui permet aux pirates de prendre le contrôle à distance de tout un système, en se passant totalement des identifiants système. Qualys a travaillé de manière étroite et coordonnée avec les fournisseurs de distributions Linux pour proposer un patch pour toutes les distributions de systèmes Linux touchés. Ce patch est disponible dès aujourd’hui auprès des fournisseurs correspondants.

Baptisée GHOST (CVE-2015-0235) parce qu’elle peut être déclenchée par les fonctions gethostbyname et gethostbyaddr, cette vulnérabilité touche de nombreux systèmes sous Linux à partir de la version glibc-2.2 publiée le 10 novembre 2000. Les chercheurs de Qualys ont par ailleurs détecté plusieurs facteurs qui atténuent l’impact de cette vulnérabilité, parmi lesquels un correctif publié le 21 mai 2013 entre les versions glibc-2.17 et glibc-2.18. Malheureusement, ce correctif n’ayant pas été classé comme bulletin de sécurité, la plupart des distributions stables et bénéficiant d’un support à long terme ont été exposées, dont Debian 7 (« Wheezy »), Red Hat Enterprise Linux 6 & 7, CentOS 6 & 7 et Ubuntu 12.04.

Les clients Qualys peuvent détecter GHOST à l’aide de la signature QID 123191 fournie par le service Cloud Qualys Vulnerability Management (VM). Lorsqu’ils lanceront le prochain cycle de scan, ils obtiendront des rapports détaillés sur l’exposition de leur entreprise à cette vulnérabilité sévère. Ils pourront ainsi estimer son impact sur leur activité et suivre efficacement la vitesse de résolution du problème.

« GHOST expose à un risque d’exécution de code à distance qui rend l’exploitation d’une machine par un pirate terriblement enfantine. Il suffit par exemple qu’un pirate envoie un mail sur un système sous Linux pour obtenir automatiquement un accès complet à cette machine », explique à dataSecuritybreach.fr Wolfgang Kandek, Directeur technique de Qualys, Inc. « Compte tenu du nombre de systèmes basés sur glibc, nous considérons qu’il s’agit d’une vulnérabilité sévère qui doit être corrigée immédiatement. La meilleure marche à suivre pour atténuer le risque est d’appliquer un patch fourni par votre fournisseur de distributions Linux. »

Mise à jour RedHat publiée ce 27 janvier. Explication technique sur open wall.

Mise à jour : 

L’éditeur Ve-hotech vient de diffuser une mise à jour 5.1.1 de son système d’exploitation en vue de prévenir la vulnérabilité CVE-2015-0235 dans la bibliothèque libc6. libc6 étant la principale bibliothèque utilisée par l’ensemble des programmes fonctionnant sous Linux, Ve-hotech a pris des mesures immédiates pour régler le problème.

  • Si le serveur est paramétré pour se mettre automatiquement à jour, il est probablement déjà à jour. Il suffit de vérifier que le numéro de version est bien 5.1.1 dans l’interface utilisateur.
  • Si le serveur est paramétré pour être mis à jour manuellement, l’utilisateur doit effectuer la mise à jour à partir de l’onglet maintenance de l’application de configuration avancée.
  • Si la version du serveur est inférieure à la 4.0, il est fortement conseillé de mettre à niveau le serveur vers la génération 4 du micro-logiciel.
  • Les versions 1.x du micro-logiciel ne sont pas concernées.

Plusieurs média français piratés

France 3, Le Monde, RCF… plusieurs médias français dans la ligne de mire des pirates informatiques de l’opération Anti #CharlieHebdo. Étonnant, des frères ennemis s’allient pour une même cause.

L’Armée Électronique Syrienne ressort de sa cachette 2.0 en s’attaquant au journal Le Monde. Les pirates, pro Bachar-Al-Assad, via une technique qu’ils exploitent avec, malheureusement, efficacité. Parmi les victimes, la sécurité du journal Le Monde. Le CMS de la rédaction, mais aussi le Twitter ont été manipulés. Un courriel piégé aurait permis à la SEA de prendre la main sur le quotidien français. La SEA a indiqué, dans plusieurs Tweets «Je ne suis pas Charlie» ainsi qu’un rappel sur les bombardements en Syrie. Étonnant, les pirates de l’opération anti #charliehebdo ne sont pourtant pas des pro Bachar-Al-Assad. La SEA a déjà piraté Forbes, eBay, le FC Barcelone, Reuters ou encore The Sun.

Du côté des pirates ayant lancé une opération contre le web français, trois nouveaux groupes viennent d’apparaitre. ZATAZ.COM en a recensé plus d’une trentaine. Les nouveaux se sont attaqués à plusieurs sites appartenant aux groupes France Télévision avec des espaces basés en Outre-mer ou encore  les sites Internet régionaux de France 3. Une attaque qui a du obliger France Télévision a fermer les possibilités de diffuser le moindre article sur ses sites.

Pendant ce temps…
… La Fédération de Tennis vient de déposer plainte après le piratage d’un millier de site de club que la FFT hébergeait. : « Un large éventail de sites des comités et clubs a fait l’objet d’usurpation par des individus qui les utilisent comme vitrine de leurs revendications. Il n’échappera à personne le lien avec les événements tragiques de ces derniers jours. » indique un courriel diffusé aux présidents de club. Étonnant, le groupe montré du doigt, les Fellaga Anonymous n’ont pas revendiqué cette attaque.

Utilisateur de Firefox et Thunderbird, un keylogger activé dans le nouvel OS d’Apple, Yosemite

Voilà qui n’est pas amusant, mais alors pas du tout. Le chercheur en sécurité Kent Howard a rapporté à Apple un problème présent dans OS X 10,10 (Yosemite). Une fonctionne sauvegarde les informations tapées dans les produits Mozilla !

Des fichiers journaux sont créés par le CoreGraphics d’OS X dans le répertoire local /tmp. Ces fichiers journaux contiennent un enregistrement de toutes les entrées dans les programmes Mozilla (Firefox, Thunderbird) pendant leur fonctionnement. Dans les versions de Mac OS X (à partir des versions 10.6, 10,9, ndlr datasecuritybreach.fr) les CoreGraphics avaient cette capacité d’enregistrement mais le « keylogger » avait été désactivé par défaut. Dans OS X 10,10, cette journalisation a été activée de nouveau, par défaut, pour certaines applications qui utilisent une mémoire personnalisée, comme jemalloc.

Sur les systèmes vulnérables, la faille peut entraîner l’interception des données privées telles que noms d’utilisateur, mots de passe et autres données sauvegardées par ce fichier journal mal venu. Ce problème n’affecte pas les utilisateurs d’OS X avant la version 10.10. Les utilisateurs de l’OS X 10.10 doivent aller dans le dossier /tmp, supprimer les fichiers avec des noms commençant par « CGLog_ » suivie du nom d’un produit Mozilla, tels que « CGLog_firefox ». (Alerte Mozilla/Metabaron)

 

Detekt, le logiciel anti espion

Amnesty International a diffusé, ce 20 novembre, un outil permettant aux victimes d’espionnage de détecter les manœuvres de surveillance gouvernementales. L’utilisation et le commerce de technologies de surveillance des télécommunications se sont développés de manière exponentielle ces dernières années.

La Coalition contre l’exportation illégale de technologies de surveillance, dont Amnesty International est membre, estime que le commerce mondial des technologies de surveillance représente 4 milliards d’euros par an, et qu’il est en expansion. Detekt propose donc de voir si votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette sont surveillés. Le fonctionnement est assez simple. Plusieurs versions sont téléchargeables sur le site officiel de l’opération resistsurveillance.org. La version PC, par exemple, demande d’être exécutée en mode Administrateur, connexion web coupée. Attention, nous avons remarqué que les PC sous Windows 8.1 se retrouvaient avec un message d’alerte leur indiquant l’impossibilité d’utiliser Detekt.

1 – Télécharger Detekt
2 – Exécuter le logiciel en mode « Administrateur ».
3 – Choisissez la langue (le Français n’est pas présent).
4 – Cliquez sur le bouton « Scan ».
5 – Attendre entre 30 et 45 minutes.
6 – Découvrez si vous avez un espion dans votre machine.

Si un espion est découvert dans votre PC, dites vous qu’il est malheureusement trop tard. Nous ne pouvons que vous conseiller de changer d’ordinateur très rapidement. Ensuite, réfléchissez à comment le piège s’est installé dans votre machine (mail, liens, Facebook, Twitter clé USB, smartphone, baladeur mp3, …). Ne reconnectez plus cette machine au web. Bloquez son wifi/Bluetooth. Analysez les documents contenus dans la machine en question. Qu’est ce que le pirate/espion a pu intercepter, lire, copier, modifier. Alertez vos contacts. Il est préférable à ce niveau de crier au feu que d’attendre que tout le monde soit bruler pour s’inquiéter. N’hésitez surtout jamais à déposer plainte et alerter les autorités compétentes, surtout si vous êtes dans une entreprise.

Facebook sécurise WhatsApp à coup de chiffrement

L’outil de conversation WhatsApp chiffre dorénavant les messages diffusés par ses utilisateurs. Voilà une nouvelle qui a de quoi étonner. Non pas que Facebook soit considéré comme un pirate, mais plutôt comme un aspirateur de données.

WhatsApp, la messagerie rachetée par Facebook se lance dans la grande aventure du chiffrement qui transitent par ses bits. Facebook vient d’annoncer un chiffrement de bout-en-bout, comprenez que même Facebook ne possède pas les clés de lecture. Whisper Systems, développeur de TextSecure, considéré comme étant l’application de messagerie la plus sécurisée du moment, a aidé à la mise en place de cette protection qui doit permettre aux internautes de chiffrer leurs messages. Bilan, la derniére mise à jour de WhatsApp pour Android transporte cette sécurité. Les 600 millions d’utilisateurs de WhatsApp vont donc apprécier cette attention. Attention, elle ne chiffre que les messages textes.

TextSecure est une application de messagerie qui vous permet de vous réapproprier votre vie privée tout en communiquant facilement avec vos amis. Avec TextSecure, vous pouvez communiquer instantanément tout en évitant les frais de SMS, créer des groupes pour discuter en temps réel avec tous vos amis à la fois, et partager des pièces jointes, photos ou autres en toute confidentialité. Le serveur n’a jamais accès à vos communications et n’enregistre aucune donnée vous concernant. (The Verge)

 

Protéger votre wp-config.php de votre WordPress

Adrien Thierry, Gérant-Fondateur de la société française SERAUM vient d’éditer une petite option intéressante pour les utilisateurs de WordPress.

L’idée de l’application wp-obfuscator est de permettre de cacher un fichier sensible, le wp-config.php. L’application obfusque le contenu du document dédié à votre WordPress. Un fichier, malheureusement en texte clair. Dans les mains d’un malveillant, ce fichier pourrait permettre au pirate de récupérer suffisamment d’informations pour atteindre votre base de données. « Avec ce plugin, souligne à DataSecurityBreach.fr Adrien Thierry, en un clic, le wp-config.php est illisible, et le site toujours fonctionnel ». Ce nouveau plugin est hébergé sur le site de wordpress. Vous pouvez aussi installer directement cette option en vous rendant dans l’ongle Extension et chercheur dans le moteur de recherche dédié obfuscator d’Adrien Thierry.

Faille Windows Phone 8.1

Une faille considérée comme sérieuse découverte dans le plus jeune des OS de Microsoft, Windows Phone 8.1. Bilan, les données d’un téléphone portable sous cet OS pourraient finir entre de mauvaises mains.

Un internaute, du nom de DJAmol, vient d’annoncer sur le forum XSA Developers la découverte d’une faille dans le plus récent des OS de Microsoft. D’après ce chercheur, une vulnérabilité sérieuse a été mise à jour dans Windows Phone 8.1. Bilan, le système d’exploitation de la firme de Redmond serait très facile à pirater. La vulnérabilité pourrait permettre à un malveillant d’exécuter l’application avec les privilèges d’un autre utilisateur et modifier à souhait le registre de l’appareil.

DJAmol s’est rendu compte qu’en changeant simplement le contenu d’une application OEM, application de confiance transférée vers la carte SD du téléphone, l’application hérite des privilèges de l’application d’origine. Une fois la copie effectuée, un pirate pourrait alors supprimer le répertoire existant et créer un nouveau répertoire avec le même nom original de l’App de base. La vulnérabilité a été annoncée à Microsoft. (XDAD)

Une faille corrigée dans Windows, problème pour Drupal et Yosemite

Depuis 19 ans, une faille présente dans Windows n’avait jamais été corrigée. Voilà qui est dorénavant de l’histoire ancienne.

Imaginez, un bug informatique connu et présent dans Windows depuis 19 ans. Depuis Windows 95, cette « faille » permettait dans certaines mesures difficiles (mais pas impossibles, ndlr zataz.com) de prendre la main sur un ordinateur. Une attaque possible à distance. Baptisée par les ingénieurs sécurité de chez IBM, inventeurs de la faille, WinShock, l’exploit permettait d’infiltrer un ordinateur sous Windows (95, 98, 2003, 2008, Vista, 7, 8) à distance. Il suffisait de mettre en place un site Internet particulièrement fabriqué (XSS, …) pour déclencher l’attaque via Internet Explorer. Microsoft a corrigé la faille… sauf pour Windows XP dont le support n’existe plus. « Les utilisateurs qui ont paramétré leur Windows de telle manière à recevoir automatiquement les mises à jour, ne doivent rien faire de particulier. Ils seront protégés » explique le service presse de Microsoft.

Pour novembre, Microsoft a publié un Patch Tuesday conséquent, avec 17 bulletins dont 5 concernent l’exécution de codes à distance (RCE), un type de vulnérabilité dont les pirates sont particulièrement friands. À ce jour, avec ces 17 bulletins, Microsoft en aura diffusé 79 en tout pour 2014. Nous finirons donc l’année sous la barre des 100 bulletins de sécurité, soit un peu moins qu’en 2013 et 2011 et à peu près autant qu’en 2012.

Pendant ce temps…
Une grave et importante faille a été découverte dans Drupal. La communauté Drupal, et son logiciel Open Source gratuit pour créer et administrer des sites Web, annonçait l’existence d’une vulnérabilité dans la couche d’API d’abstraction de base de données de Drupal 7. Cette vulnérabilité (CVE associé : CVE-2014-3704) permet à un pirate d’envoyer des requêtes personnalisées qui rendent arbitraire l’exécution de SQL. Selon le contenu des requêtes, ceci peut entraîner une élévation des privilèges, une exécution arbitraire de PHP ou d’autres attaques. Ce que nous savons La vulnérabilité affecte toutes les principales versions 7.x de Drupal antérieures à la 7.32. Survenue au moment de l’annonce de POODLE, cette vulnérabilité a été un peu occultée, même si elle est directement exploitable et similaire à Heartbleed.

Depuis le 15 octobre 2014, les exploits automatisés ciblant cette vulnérabilité spécifique ont semé le chaos sur Internet. L’équipe chargée de la sécurité Drupal conseille aux administrateurs de sites Web fonctionnant sous Drupal 7.x de considérer comme compromis les sites qui n’ont pas été mis à jour ou patchés avant le 15 octobre 2014, ou bien 7 heures après la première annonce de la vulnérabilité. Corriger ou mettre à niveau un site Web compromis ne suffira pas pour supprimer les portes dérobées et autres chevaux de Troie qui auraient pu être installés.

La société Qualys propose une vérification de cette vulnérabilité via son logiciel Qualys Freescan, accessible depuis son site Internet dédié.

Du côté d’Apple, une faille a été détectée dans la dernière version de l’OS de la grosse pomme, Mac OS X Yosemite. Le problème a été révélée par la société suédoise Truesec. Baptisée ‘RootPipe’, la faille pourrait permettre à un pirate, en local, de prendre la main sur l’ordinateur en mode administrateur. Un mode qui permet de faire tout et n’importe quoi dans la machine. Emil Kvarnhammar, l’inventeur de la probable faille n’a pas donné plus d’information. Il attend qu’Apple corrige. Un mot de passe sudo, il permet d’avoir des privilèges temporaires de super utilisateur, est demandé afin q’un administrateur puisse agir sur une machine sans pour autant être le Kalif à la place du Kalif. La faille RootPipe contournerait cette restriction sous  Mac OS X Yosemite, mais aussi sous Mountain Lion et Mavericks.

Attaques à l’encontre de serveurs SMTP

Depuis plusieurs jours, des pirates s’attaquent à certains serveurs SMTP avec la faille de sécurité Shellshock. Le mystére le plus complet plane sur cette attaque informatique.

Le CERT Renater, en charge de la sécurité informatique des établissements scolaires et universitaires s’est inquiété, le 4 novembre dernier, d’une mystérieuse attaque numérique visant des serveurs SMTP vulnérables à la faille Shellshock (Bash). L’objectif serait d’intégrer les serveurs faillibles à un réseau de botnet.

Un bot IRC écrit en PERL serait installé dans les serveurs piégés. Le CERT Renater indique que la France serait visée par ces tentatives d’infiltrations. La charge d’attaque est dissimulée dans des champs d’entête de courriers électroniques spécialement formatés (To, From, CC, Subject, Date, Comments, Keywords, Resent-Date, Resent-From, Message-ID, …). Les méthodes curl, wget, fetch sont invoquées pour récupérer le bot IRC via l’ip 178.254.31.165. « On ne trouve pas d’information pour l’instant sur la porte d’entrée recherchée par les attaquants » souligne le CERT. Le serveur SMTP sur lequel ce type d’attaque pourrait fonctionner reste un mystère. (Binary Defense)

 

Les attaques visant les applications Web se multiplient

Applications de vente en ligne, sites hébergeant des données de consommateurs ainsi que WordPress sont aujourd’hui les principales cibles de ce type d’attaque.

Imperva, spécialiste en solutions de sécurité informatique, a publié les résultats de sa cinquième enquête annuelle consacrée aux attaques visant les applications Web (Webannuel Report Application Attack : WAAR). Réalisé par l’Application Defense Center(ADC), la cellule de recherche d’Imperva, ce rapport analyse un échantillon de 99 applications protégées par le pare-feu applicatif Web d’Imperva(WAF) sur une période de neuf mois (du 1er Août 2013 au 30 Avril 2014). Les principaux enseignements de cette édition font état d’une augmentation significative du trafic malveillant (dont on notait déjà l’explosion dans le précédent rapport), ils révèlent que les applications de vente en ligne sont les plus sensibles pour ce type d’attaque et que WordPress est l’application la plus attaquée. Enfin, les États-Unis se distinguent comme le pays d’origine de la majorité du trafic des attaques d’applications Web dans le monde.

Ce cinquième rapport témoigne d’une augmentation de 10% des attaques par SQL injection (SQLI), ainsi que d’une hausse de 24% des attaques par inclusion de fichier à distance (RFI). L’équipe de recherche de l’ADC a de plus constaté que la durée des attaques s’est considérablement prolongée ; Leur durée s’est en effet allongée de 44% par rapport au précédent rapport WAAR.

48,1% des campagnes d’attaque visent les applications de vente en ligne, suivie par les institutions financières qui représentent 10% des attaques.     Les sites conçus sous WordPress ont subit 24,1% d’attaques en plus que les sites Web qui utilisent d’autres systèmes de gestion de contenu (CMS), on observe également que WordPress souffre davantage (60% de plus) d’incidents de Cross Site Scripting (XSS) que les autres sites. Les applications PHP subissent trois fois plus d’attaques XSS que les applications .NET. Les sites Web qui ont une fonctionnalité « log-in », et qui contiennent par conséquent des données spécifiques aux consommateurs, représentent 59% de toutes les attaques, et 63% des injections SQL.

« Après des années à analyser les attaques de données ainsi que leurs origines, le rapport de cette année indique que les hackers quelque soient leur pays d’origine hébergent leurs attaques aux Etats-Unis afin d’être géographiquement plus proche de leurs cibles. Cela explique pourquoi les États-Unis génèrent la majorité du trafic mondial des attaques d’applications web », indique Amichai Shulman, Directeur de la technologie chez Imperva à Datasecuritybreach.fr. « En regardant de plus près d’autres sources d’attaques, nous nous sommes aperçus que les infrastructures-as-a-Service (IaaS) étaient de plus en plus utilisées par les hackers. Pour exemple, 20% des tentatives d’exploitation de vulnérabilités connues proviennent d’ Amazon Web Services. Mais ce n’est pas le seul; car le phénomène se développe et les autres fournisseurs de ce type d’infrastructures (IaaS) doivent être particulièrement vigilants quant à la compromission de leurs serveurs. Les hackers ne sont pas sélectifs quand il s’agit d’atteindre un Data Center ».

Un clavier avec lecteur de carte et code PIN

Le spécialiste des périphériques CHERRY va proposer à la fin de l’année son nouveau clavier KC 1000 SC. Grâce à son lecteur de cartes à puce intégré, le CHERRY KC 1000 SC rend inutile l’utilisation d’un appareil supplémentaire. Il convient notamment aux utilisations suivantes : signature numérique, PKI (Public Key Infrastructure),  authentification forte, Single Sign On (SSO), cryptage des données et commerce électronique. Grâce au lecteur vertical intégré, l’utilisateur ne perd de vue ni le lecteur, ni la carte.  Plus de risque d’oubli !

Le nouveau CHERRY KC 1000 SC est un clavier intelligent avec lecteur de cartes à puce intégré. CHERRY est leader dans ce domaine. Le module de cartes à puce plat du nouveau clavier CHERRY KC 1000 SC peut être manipulé d’une seule main. La saisie sécurisée du code PIN via le pavé numérique du clavier renforce la sécurité du lecteur de classe 2. L’appareil est compatible PC/SC, homologué EMV 2000 niveau 1, CCID et dispose de la fonction lecture / écriture pour cartes à puce conformes ISO 7816.

Le clavier CHERRY KC 1000 SC comprend 105 touches + 4 touches spéciales (calculatrice, e-mail, navigateur Internet, mode veille). Le lecteur est conçu pour plus de 100 000 utilisations et les touches du clavier sont gravées au laser pour un marquage durable. La version prévue pour le marché allemand sera proposée en conformité avec la norme de disposition DIN. Avec son design typique de CHERRY, ce clavier cartes à puce est conforme aux règles en matière d’ergonomie. Des certifications supplémentaires, notamment le label écologique « Blaue Engel » et FIPS-201 sont prévues.

CHERRY KC 1000 SC est équipé de pilotes pour Windows, Mac OS-X et Linux afin de pouvoir être utilisé dans tous les environnements. Les mises à jour logicielles sont effectuées directement par contrôleur Flash. Le raccordement par câble se fait par interface USB 2.0 (Full Speed), compatible avec les versions précédentes jusqu’à USB 1.1. Il sera disponible dans les coloris noir ou blanc grisé dès la fin d’année.

Yahoo! piraté via la faille Bash ?

La faille Bash Bug, annonçait la semaine dernière comme particulièrement grave, aurait été exploitée contre les géants de l’Internet Yahoo! et Lycos.

Un Bash est une commande qui se trouve sur l’OS Unix et qui autorise les utilisateurs à entrer un ordre sous forme de texte convertit en commande, à laquelle l’OS répondra. Il est présent sur Linux et MAC OS (OS X). Bash a été créé voilà 25 ans. Une faille de taille, baptisée Bash Bug ou encore Shellshock, a été découverte dans ce dernier en septembre. Sa dangerosité est comparée à la faille Heartbleed. Voilà quelques jours, un chercheur en sécurité informatique, Johnathan D. Hall, il est le responsable de Future South Technologies, a annoncé avoir découvert que des pirates avaient trouvé le moyen d’exploiter Bash Bug sur deux serveurs de Yahoo! (api118.sports.gq1.yahoo.com et dip4.gq1.yahoo.com). Il a découvert un chan IRC qui diffusait des serveurs faillibles au Bash Bug. Des serveurs mis à jour à partir de scripts malveillants cachés sur le web, dont un sur le site de la société WinZip Computing, la même qui produit le logiciel de compression WinZip. Yahoo a confirmé l’intrusion et enquête pour connaitre son importance. Yahoo! indique cependant que les pirates auraient exploité une autre faille.

Bash Bug plus grave que prévue ?
Cette vulnérabilité pourrait avoir des répercussions bien plus graves et importantes que Heartbleed. Ce dernier permettait « uniquement » à un pirate de voler des données via un processeur d’authentification (SSl/TLS). BashBug permet à des malveillants d’exécuter arbitrairement des commandes grâce à cette faille de sécurité. Ce qui est bien plus dangereux que de voler des données et réaliser des attaques sophistiquées. BashBug a la capacité de pénétrer le réseau de n’importe quelle entreprise, alors que Heartbleed organisait des attaques « aléatoires ». Le hacker devait faire plusieurs tentatives, au hasard, avant d’accéder à un serveur contenant des données ayant une valeur. BashBug est une faille beaucoup plus « agressive ». Dès qu’une cible est identifiée et vulnérable, une simple commande suffit pour exécuter un ordre malveillant. Avec Heartbleed, il était clair pour l’opinion publique que les données sensibles des utilisateurs est un enjeu, alors que l’impact du Shellshock pour n’importe quel utilisateur est encore flou. Shellshock est une faille « technique » qui préoccupera davantage la communauté Technique. De plus, il n’est pas aisé de détecter quelles applications utilisent Bash.

Les différentes cibles de BashBug
Pour les entreprises, la plus grande menace est si vos serveurs sont opérés par Linux. Aujourd’hui c’est un standard de sécurité pour les entreprises de séparer leurs serveurs web de ceux qui contiennent des données sensibles, ce qui diminue significativement les risques d’intrusion via la faille Bash. Ces serveurs ont beaucoup d’autres mécanismes de défenses qui préviennent contre les attaques de BashBug.

Pour les particuliers, Heartbleed a représenté un risque potentiellement élevé et immédiat pour les particuliers, car les données bancaires et mots de passe statiques pouvaient être interceptés par les pirates. Dans le cas de la faille Bash, il est peu probable que les hackers s’attaquent à de simples ordinateurs à usage privé, car il existe des méthodes d’attaque bien plus puissantes, déjà utilisées et à grande échelle. Il s’agit notamment des attaques de type phishing, malware ou encore social engineering.

La version Bêta de Windows 10 communique vos frappes clavier à Microsoft

Alors que vous testez la nouvelle version de Windows, sous forme de bêta, Microsoft intercepte vos frappes clavier… pour votre bien.

Les internautes qui ont téléchargé la version bêta de Windows 10, la technical preview, n’ont pas intérêt à taper trop d’informations personnelles et sensibles au risque d’avoir une mauvaise surprise. Comme l’explique le « Privacy Statements for Windows Technical Preview » de WIN10, bref la notice d’utilisation du nouveau bébé de Microsoft, la voix, mais aussi les frappes claviers sont communiqués à Microsoft.

Microsoft collects information about you, your devices, applications and networks, and your use of those devices, applications and networks. Examples of data we collect include your name, email address, preferences and interests; browsing, search and file history; phone call and SMS data; device configuration and sensor data; and application usage.

Un espionnage qui a pour mission d’enrichir le fonctionnement des futures options de Win10. Microsoft indique à WinBeta que cette « absorption » d’information ne sera activée que dans cette version de « démonstration », Windows 10 définitif n’aura pas cette big brother attitude.

Il ne faut cependant pas se voiler la face. Une commande clavier ou manipulation extérieure pourrait réactiver la « fonction » magique dans la condition ou cette dernière est implantée d’origine dans Windows 10. A moins que Microsoft le retire du code source, mais ça, personne ne pourra le vérifier.

Google et Doubleclic exploités dans une diffusion malveillante

La méthode est connue, utilisée depuis des années : des pirates exploitent les réseaux publicitaires pour diffuser des codes malveillants dans les ordinateurs des visiteurs de site Internet. Des cyber-criminels ont exploité la puissance de deux réseaux de publicité en ligne pour infecter et infiltrer des millions de potentielles victimes.

Lors de vos visites sur le site web, des publicités peuvent s’afficher. Des pirates informatiques ont rapidement compris le potentiel intérêt de ces supports pour diffuser leurs malveillances informatiques. Il y a quelques jours, les réseaux de DoubleClick et de l’agence de publicité Zedo, affiliée à Google, ont diffusé des publicités malveillantes qui avaient pour mission d’installer un logiciel espion dans les ordinateurs des visiteurs.

Un récent rapport publié par les chercheurs de la société Malwarebytes suggère que les cybercriminels ont pu profiter d’affiches piégés sur un certain nombre de sites web, y compris le Times d’Israël, le Jérusalem Post et encore le  site de streaming musical Last.fm.

L’attaque a été détectée à la fin du mois août dernier. Depuis, des millions d’ordinateurs ont probablement été exposés au code malveillant Zemot. Un microbe que les antivirus mis à jour détectent les yeux fermés. Google a confirmé l’attaque et a fermé l’ensemble des serveurs permettant la diffusion des publicités piégées. Ce qui est intéressant, dans ce cas, est la facilité déconcertante qu’ont eu les pirates à pirater les administrations de diffusion, à installer leurs publicités et à permettre la mise en ligne sans que personne ne puisse s’en inquiéter.

Les pirates ont exploité de nombreux sites supports, les publicités renvoyaient sur ces espaces. Des sites qui déclenchaient ensuite l’installation d’un kit pirate. Beaucoup de sites étaient basés au Pays-Bas (.nl), Suisse (.ch) et quelques pays de l’Est.

Zemot a été détecté, pour la première fois, en novembre 2013. Rien qu’en juin 2014, Microsoft annonçait 45.000 machines piégées ; plus de 35.000 en juillet, 27.000 en août. Zemot se concentre sur des ordinateurs exécutant Windows XP, mais il peut aussi infecter les systèmes d’exploitation plus modernes s’exécutant sur des machines tournant en x86 et 64 bits. Zemot est conçu pour contourner la sécurité d’un système avant d’infecter les ordinateurs avec des logiciels malveillants supplémentaires.

Vidéo surveillance sans fil pour la Xbox de Microsoft

Lors de l’IFA, plus grand salon d’appareils électroniques grand public au monde, la société Smartvue Corporation a présenté un matériel assez étonnant pour la console de salon de Microsoft, la XBOX.

L’objet se nomme Homevue, une solution de vidéo surveillance dans le cloud conçue pour la boite verte du géant américain. Un système de caméra sans fil plug and play. Il enregistre des vidéos HD dans le cloud qui peuvent être visionnées directement à partir de la Xbox, ou à distance depuis n’importe quel ordinateur, smartphone ou tablette sans frais mensuels supplémentaires – même lorsque la Xbox est éteinte. « Les joueurs peuvent effectuer une partie tout en gardant un œil sur leur bébé endormi, ou en vérifiant qui est à la porte d’entrée » indique l’entreprise. Homevue sera disponible à partir du mois de janvier 2015. Il est possible de pré-commander via Kickstarter pour 99 $.

Forensic Analysis Threat Prevention Platform certifiée « SECRET OTAN »

L’analyse et l’exécution des malwares avancés sont désormais autorisées pour les opérations de l’OTAN en Europe et en Amérique du Nord.

FireEye, spécialiste de la lutte contre les cyber-attaques de nouvelle génération, vient de recevoir la certification OTAN pour sa plateforme « Forensic Analysis Threat Prevention Platform™” (série AX) et son intégration dans le portefeuille de produits d’assurance de l’information (NIAPC). L’intégration de  cette solution FireEye délivre aux pays de l’OTAN ainsi qu’aux organismes civils et militaires un outil d’évaluation pour lutter contre les menaces de nouvelle génération, qui répond à la directive INFOSEC.

« Les attaques persistantes avancées deviennent une menace réelle pour les gouvernements ainsi que les organisations privées, qui collaborent à la sauvegarde des libertés, aux cotés de l’OTAN», déclare Paul Davis, Vice-Président, Europe de FireEye. « Les pays membres sont des cibles de choix pour les auteurs des menaces de pointe, qui sont financés pour voler des données de haute valeur telles que des plans ou des communicationsde l’OTAN. C’est pour nous un honneur de voir nos plateformes d’analyse conçues pour détecter ces menaces,certifiées par l’OTAN ».

Le NIAPC fournit aux Centres des Systèmes d’Opération de l’OTAN, une diversité de produits d’assurances pour l’information, différents profils de protection ainsi que des packages qui permettent de sécuriser la manipulation des informations classées ou non par l’OTAN. Ces produits ont subi trois niveaux d’évaluation afin de déterminer le plus haut niveau de protection pour les informations de l’OTAN. A la suite d’une évaluation complète par l’OTAN, FireEye Forensic Analysis (série AX) a été certifié pour traiter les informations classées « SECRET OTAN ».

« La protection des informations de l’OTAN, de ses membres et de ses organisations contre les menaces visant la cybersécurité est de la plus haute importance », a déclaré John Tatman, directeur de l’Assurance de l’Information de l’OTAN.« Nous sommes convaincu que le paysage des menaces de pointe représente une part croissante des activités de cybersécurité, c’est pourquoi nous évaluons des fournisseurs tels que FireEye, spécialiste de ce type d’attaques ».

Microsoft a décidé de faire la guerre aux applications malveillantes

Pour faire face à la concurrence d’iTunes et PlayStore, qui proposent des centaines de milliers d’applications, Microsoft a décidé de proposer du qualitatif dans sa propre boutique d’APP (400.000 logiciels) en contrôlant toutes les applications proposées à utilisateurs d’un Windows Phone/Tablette.

Parmi les obligations mises en place par le géant américain, imposer une explication claire et précise des actions du logiciel proposé dans le store de Microsoft. Les catégories utilisées devront être celles dédiées et l’icône ne devra plus reprendre une marque ou un logo d’une entreprise connue (Twitter, Facebook, …). La société de Redmond a déjà banni 1.500 applis. A noter que seule Microsoft propose une application Facebook pour ses téléphones, autant dire que les petits malins se sont empressés de viser le portail communautaire.

Protections dédiées aux appareils Android Wear

Le nouveau Bitdefender Mobile Security & Antivirus sécurise les montres connectées et propose une protection supplémentaire contre le vol et la perte d’appareils mobiles.

L’éditeur d’antivirus Bitdefender présente WearON, une nouvelle fonctionnalité antivol intégrée à la solution Bitdefender Mobile Security & Antivirus, compatible avec les montres connectées équipées d’Android Wear. Avec WearON, Bitdefender étend sa protection de pointe aux technologies ‘Wearable’ intelligentes.

La fonction WearON fournit à l’utilisateur de Bitdefender Mobile Security & Antivirus, une localisation de ses appareils mobiles grâce à sa montre connectée Android Wear. En effet, en cas de perte ou de vol d’appareils Android, l’utilisateur peut utiliser sa montre connectée Android Wear pour les retrouver en faisant sonner une alarme sur ses smartphones et/ou tablettes, même si ces derniers sont en mode silencieux. WearON avertit aussi instantanément le propriétaire en cas d’oubli de son appareil, grâce à une vibration spécifique lorsque le smartphone et/ou la tablette se trouvent à l’extérieur d’un périmètre de sécurité.

Ces fonctionnalités fournissent ainsi aux propriétaires de montres connectées Android Wear une protection supplémentaire contre le vol et la perte de leurs appareils Android. Pour bénéficier de la fonctionnalité WearON, il suffit simplement de télécharger le nouveau Bitdefender Mobile Security & Antivirus sur Google Play ou, pour les utilisateurs de la solution, de mettre à jour leur application.

« Bitdefender considère la sécurité de l’utilisateur sous tous les angles possibles afin d’assurer une protection totale, en permanence », déclare Catalin Cosoi, Responsable des stratégies de sécurité chez Bitdefender. « Intégrer la technologie ‘Wearable’ à l’offre de Bitdefender Mobile Security & Antivirus apporte une nouvelle facette à la sécurité : un niveau de protection extrêmement mobile, toujours disponible afin de sécuriser au maximum les appareils mobiles en cas de  vol et de perte. »

Le nouveau Bitdefender Mobile Security & Antivirus protège également la vie privée des utilisateurs avec App Lock, une fonctionnalité introduite récemment qui permet aux utilisateurs de bloquer l’accès aux données sensibles en protégeant certaines applications avec un code personnel. App Lock affiche la liste des applications installées et permet aux utilisateurs de prendre des mesures de protection supplémentaires en restreignant l’accès aux applications qui peuvent être utilisées pour dépenser de l’argent, porter atteinte à leur vie privée ou effectuer d’autres actions indésirables.

Ces nouvelles fonctionnalités supplémentaires viennent compléter divers outils dont l’analyse à l’installation, la protection de la navigation Web et l’Antivol qui permet aux utilisateurs de reprendre le contrôle d’un téléphone perdu ou volé via des commandes SMS et divers outils (localisation et verrouillage de l’appareil, suppression des données à distance, etc.). Privacy Advisor, quant à lui, garde un œil sur les applications installées afin d’assurer une protection contre l’intrusion dans la vie privée.

Pendant ce temps, Symantec conseille de se méfier des objets dédiés à la santé connectée. La mesure de soi est une activité en pleine expansion. On ne compte plus les objets connectés et applications qui comptent le nombre de pas, le temps de sommeil ou les calories ingérées. Une étude de ABI Research estime que d’ici 2018, le nombre de terminaux connectés et destinés à cette activité atteindra 485 millions, dont la plupart auront une activité de suivi de l’individu et de ses actions ; et ce chiffre n’inclut pas le nombre de smartphones qui intègrent de telles applis et dont le volume dépasse les milliards d’unités.

Qu’advient-il cependant des données personnelles ? Symantec a publié un article de blog et un livre blanc sur le sujet, qui examinent les risques potentiels de sécurité et de non-respect de la vie privée de ces objets et applis de suivi, ce que les entreprises et les consommateurs doivent prendre en considération ainsi que les principales tendances de développement de la mesure de soi.

Les principaux éléments de cette recherche sont les suivants :
·         Tous les terminaux examinés sont traçables à 100% ;
·         Une appli sur cinq transmets des données générées par leurs utilisateurs (noms, adresses email et mots de passe) sans aucun chiffrement ;
·         Les applis de suivi transmettent des données relatives à 5 domaines différents en moyenne, et certaines en répertorient jusqu’à 14, dont la collecte et l’analyse permettent une utilisation à des fins marketing ;
·         Les données collectées sur les terminaux de suivi pourraient avoir des implications massives en matière de sécurité et de violation de la vie privée, notamment le vol d’identité, le profilage, le harcèlement, l’extorsion et l’utilisation ou l’abus par des entreprises tiers ;
·         Les terminaux qui stockent des données dans le cloud mettent la vie privée des utilisateurs en danger. Par ailleurs, 52% des applis de tracking ne présentaient pas leur politique de respect de la vie privée à leurs utilisateurs.

Cybercriminalité : 3 clés pour contrer les pirates

La cybercriminalité est souvent médiatisée lorsque d’énormes failles de sécurité sont révélées et que les dommages sont significatifs pour les entreprises touchées.

L’attaque massive organisée par des pirates informatiques russes il y a quelques semaines à une échelle mondiale en est un très bel et marquant exemple, avec plus d’ 1,2 milliards de mots de passe volés. Mais les pirates ne se limitent pas aux attaques massives, et des petites brèches de sécurité d’apparence anodines peuvent pourtant s’avérer avoir de lourdes conséquences, tant pour les grandes entreprises que pour les plus petites organisations possédant des données sensibles ou à forte valeur ajoutée.

Ne perdez pas votre temps à anticiper,  sachez surtout détecter les failles et limiter les dégâts.
La meilleure chose qu’un directeur informatique ou un responsable de la sécurité puisse faire pour protéger son entreprise est de comprendre et d’accepter l’impossibilité de maintenir les attaquants à l’écart. Tout le monde est tôt ou tard victime d’une faille de sécurité. Le plus important est de savoir dans quel délai vous la détecterez et dans quelle mesure vous pourrez limiter les dommages. Il convient de mettre l’accent sur la réduction du risque dans les domaines clés et la surveillance des événements au niveau du pare-feu pour détecter le plus rapidement possible l’intrusion d’un attaquant et la tentative de vol de données. Toute autre action ne reviendra qu’à reproduire des stratégies qui ont déjà montré leurs limites dans le passé, pour un coût encore plus élevé.

Axez votre stratégie de sécurité sur l’identité et les données, et non plus l’infrastructure
Le mode de pensée centré sur le réseau et les appareils est de plus en plus délaissé en faveur d’une sécurité axée sur l’identité et les données. Désormais, tenter de protéger l’infrastructure de l’entreprise n’apparaît plus comme une solution gagnante. Avec l’usage croissant de l’informatique mobile et du Cloud computing, cette tâche s’avère souvent trop complexe et n’est plus entièrement maîtrisée par le personnel informatique et de sécurité.

En revanche, le personnel chargé de la sécurité réfléchit de plus en plus à la protection des données transférées d’un endroit à un autre, y compris dans le cloud, et à l’acquisition d’une meilleure connaissance de l’identité des individus qui ont accès à ces données. Néanmoins, suis-je certain de savoir qui accède actuellement à notre base de données de patients ? Est-il normal que ce salarié ouvre ce fichier de données clients ? Ces décisions sont de plus en plus complétées par l’introduction d’un contexte du type : dois-je permettre à ce salarié d’accéder à ces données sensibles alors qu’il est en vacances dans le Sud et qu’il se connecte depuis sa tablette dans un cybercafé ? Il s’agit là d’une façon plus intelligente (et efficace) d’appréhender les risques du comportement surveillé, en répondant aux problèmes de sécurité fondamentaux liés aux utilisateurs privilégiés, aux attaques internes et aux menaces persistantes avancées.

Ne misez pas tout sur la technologie, sensibilisez vos collaborateurs car ils sont les véhicules de vos données !
Il est toujours possible d’améliorer l’éducation – bien que je sois convaincu qu’il faille en changer le ton pour passer du « ne faites pas ceci » au « comme vous le ferez de toute façon, voici comment procéder pour éviter de prendre des risques ». Le pouvoir dans le monde de l’informatique professionnelle a changé de mains : il n’est plus dévolu au service IT autoritaire et centralisé, avec le personnel qui lui est associé, mais relève désormais des dirigeants de l’entreprise et des responsables métiers. Aujourd’hui plus que jamais, l’utilisateur de l’entreprise décide lui-même de la technologie à employer et de la façon de procéder. Dans ce contexte, l’éducation doit être recentrée sur les conseils et le choix de solutions sûres pour cesser de s’apparenter à une liste d’actions à éviter, qui sera de toute façon rarement respectée. (Jean-Philippe Sanchez, Consultant Sécurité, NetIQ France)

Grosses mises à jour Microsoft et Adobe

Microsoft a publié ce 8 juillet six bulletins pour des vulnérabilités qui affectent toutes les versions d’Internet Explorer, de Windows ainsi que des composants pour serveur. Deux vulnérabilités sont considérées comme « critiques » car elles autorisent l’exécution de codes à distance (RCE), tandis que trois sont signalées comme « importantes » dans la mesure où elles autorisent une élévation de privilèges internes sur Windows.

Le patch le plus critique est le bulletin 1. Il concerne toutes les versions d’Internet Explorer (IE) depuis la version 6 du navigateur, désormais uniquement prise en charge sur Windows Server 2003 depuis l’arrêt du support de XP, jusqu’à la toute dernière version IE 11 sur Windows 8.1 et R. Ce patch doit être une priorité pour vous car la plupart des attaques s’appuient d’une manière ou d’une autre sur votre navigateur Web. Les derniers chiffres publiés dans le rapport Microsoft SIR v16 démontrent clairement que les attaques Web, notamment via Java et Adobe Flash, sont les plus courantes.

Le bulletin 2 est une mise à jour critique pour Windows. Toutes les versions de Vista, Windows 7, 8 et RT pour poste de travail sont concernées. Concernant l’aspect serveur, toutes les versions sauf la plus ancienne, Windows Server 2003, sont affectées. La mise à jour imposera de réinitialiser le système, un paramètre à inclure dans votre planning, plus particulièrement côté serveur.

Les bulletins 3, 4 et 5 traitent de vulnérabilités liées à des élévations de privilèges dans Windows. Toutes les versions de Windows sont concernées. Il s’agit de vulnérabilités locales qui ne permettent pas d’exécuter du code à distance via le réseau, mais qui imposent à l’attaquant d’être déjà présent sur la machine ciblée en tant qu’utilisateur normal ou standard. Les exploits pour ces types de vulnérabilités font partie de la boîte à outils de tout pirate qui a obtenu un compte sur la machine ciblée, après avoir subtilisé des certificats. Dans tous les cas de figure, l’attaquant souhaitera pouvoir contrôler la machine en permanence et, pour ce faire, il devra devenir administrateur de cette dernière afin d’y installer son code de contrôle malveillant. C’est à ce moment que ces vulnérabilités entrent en jeu. Nous estimons donc que résoudre ces dernières est une priorité absolue pour contrarier ou ralentir les attaquants installés sur la machine ciblée.

Enfin, le bulletin 6 traite une vulnérabilité par déni de service (DoS) dans le Service Bus de Windows. Le Service Bus est un tout nouveau composant de Windows utilisé dans l’environnement Windows Azure pour développer des applications hétérogènes. Selon nos estimations, rares sont les entreprises qui ont installé ce composant. Sur Azure, Microsoft se charge de déployer le correctif à votre place.

Courant juillet, Oracle publiera sa mise à jour des patchs critiques (CPU). Elle devrait être diffusée le 15 juillet et fournir des correctifs pour des centaines de vulnérabilités. La pertinence de ces patchs pour votre entreprise dépend de votre inventaire logiciel, mais, dans tous les cas, la mise à jour de Java sera incontournable pour la plupart des entreprises.

Même chose pour ADOBE. Il est d’ailleurs conseillé de se rendre sur le site afin de mettre à jour rapidement l’outil Flash Player. Une mise à jour d’Adobe Flash indispensable. Passez rapidement vers la version 14.0.0.145 qui tourne sur les systèmes Windows, Mac et Linux. Voyez le site ADOBE pour connaitre votre version de flash installée. (avec Wolfgang Kandek, CTO Qualys)

Google ne protège toujours pas Gmail pour iOS

Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.

L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.

Hub sécurisé de services cloud

Orange Business Services intègre Salesforce à Business VPN Galerie, son hub sécurisé de services cloud.

Les entreprises pourront accéder à l’ensemble des solutions cloud Salesforce à travers le réseau « cloud-ready » d’Orange Business Services A l’occasion de la tenue du Salesforce World Tour à Paris, Orange Business Services a annoncé l’arrivée de Salesforce au sein de son écosystème de services cloud disponibles sur Business VPN Galerie. Lancé en 2010, Business VPN Galerie est le premier hub mondial reliant les clients VPN d’Orange Business Services à des services cloud à travers des passerelles entièrement sécurisées.

Grâce à Business VPN Galerie, les entreprises accèdent aux infrastructures et aux applications cloud d’Orange et de ses partenaires en bénéficiant des avantages d’un réseau privé conçu pour les besoins du cloud, dit « cloud-ready ». Elles bénéficient ainsi de services de management et de support de bout en bout ou encore de garanties de fiabilité, de performance et de sécurité. Les clients peuvent par ailleurs conserver leurs moyens d’accès utilisateur existants, ainsi que les politiques relatives à la sécurité de leur entreprise. « Business VPN Galerie a été la première offre réseau « cloud-ready » du marché. En interconnectant Business VPN Galerie et Salesforce, nous enrichissons considérablement l’écosystème d’applications disponibles sur Business VPN Galerie », déclare Didier Duriez, Senior Vice President Global Solutions and Services chez Orange Business Services.

L’association des solutions Orange Business Services et Salesforce permet ainsi aux entreprises de bénéficier simultanément des avantages de leur réseau VPN et de la flexibilité de salesforce.com, pionnier du modèle cloud. « Les entreprises doivent renouveler leurs manières d’interagir avec leurs clients pour se développer dans le monde connecté qui est le nôtre aujourd’hui », indique Olivier Derrien, Vice Président de salesforce.com. « En intégrant Salesforce.com à Business VPN Galerie, Orange Business Services soutient les entreprises dans cette transformation majeure. » Actuellement, Business VPN Galerie fournit des services à plus de 700 entreprises multinationales sur plus de 15 000 sites.

Aujourd’hui, pas moins de 20 services cloud d’Orange Business Services et de ses partenaires sont disponibles à travers Galerie.

Prim’X annonce la certification EAL3+ de ZonePoint sa solution de chiffrement des bibliothèques SharePoint

Décernée par l’ANSSI, ce haut niveau de certification de ZonePoint permettra d’utiliser la solution de Prim’X afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.

Prim’X, éditeur de solutions de chiffrement pour la sécurité des données, annonce la certification Critères Communs EAL3+ et la qualification par l’ANSSI de ZonePoint, sa solution permettant de sécuriser le partage de documents en entreprise et donc les espaces de travail collaboratif sous Microsoft SharePoint.

ZonePoint apporte la confidentialité des documents dans les bibliothèques MS SharePoint en assurant le cloisonnement cryptographique des documents entre utilisateurs, groupes de travail ou catégories de personnel. Les documents sont chiffrés en permanence sur les serveurs SharePoint. A aucun moment, il n’y a de passage des données en clair sur les serveurs. Les documents sont chiffrés/déchiffrés localement sur les postes de travail avec la clé de l’utilisateur.

« C’est grande satisfaction pour nous de recevoir cette nouvelle certification Critères Communs de la part de l’ANSSI », déclare Michel Souque, Président et co-fondateur de Prim’X. « Le développement des plateformes de synchronisation de contenus (ECM), des services Cloud et la croissance du volume des données entrainent des problématiques de sécurité liées au partage de documents en entreprise. Grâce à cette certification, les entreprises cherchant une solution fiable et éprouvée pour partager des données et des documents chiffrés, via des plateformes de synchronisation de contenus dans le Cloud, et plus particulièrement SharePoint peuvent désormais s’appuyer en toute confiance sur ZonePoint. »

« Cette certifications souligne une nouvelle fois notre engagement d’excellence dans la durée, tant en terme de qualité du processus de développement, qu’en terme de maîtrise des techniques cryptographiques et des recommandations de l’ANSSI » complète José Lavancier, Directeur des projets de Certification de Prim’X. « Elles apportent à nos clients la confiance dans toute la gamme de nos produits  et leur garantissent une maitrise continue du processus d’évaluation. »

Cette certification de ZonePoint de Prim’X permet désormais d’utiliser la solution afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.

27.000€ de dommages pour avoir perturbé Deezer

Le site de diffusion de musique en mode streaming, Deezer, vient de faire condamner un internaute français à 15.000€ d’amende (avec sursis) et 27.000€ de dommages-intérêts.

Comme le stipule le site juridique Legalis, les juges ont estimé qu’il avait porté atteinte à une mesure technique efficace de protection et proposé sciemment à autrui des moyens conçus pour porter atteinte à une telle mesure, en violation des articles L. 335-3-1, I et II du CPI, qu’il avait développé et diffusé auprès du public un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisé d’œuvres protégées, en violation de l’article L 335-2-1 du CPI. Bref, le jeune français avait créé le logiciel Tubemaster++ qui permettait, en profitant d’une faille de Deezer, pour copier les musiques proposés par le site web.

L’étudiant s’est retrouvé face à l’article L 331-5 du code de la propriété intellectuelle, introduit par la loi Hadopi du 12 juin 2009. Il a du créer un outil pour contourner la sécurité de Deezer et s’est retrouvé face aux « mesures techniques efficaces destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non autorisées par les titulaires d’un droit d’auteur ou d’un droit voisin du droit d’auteur d’une œuvre, autre qu’un logiciel, d’une interprétation, d’un phonogramme, d’un vidéogramme ou d’un programme sont protégées dans les conditions prévues au présent titre. ».