Archives de catégorie : Hacking

L’actualité lié au Hacking

Un hacker exploite une faille dans Apple Vision Pro pour libérer des araignées virtuelles

Ryan Pickren, un chercheur en sécurité bien connu pour ses exploits précédents, a découvert une vulnérabilité significative dans le casque de réalité virtuelle Apple Vision Pro.

Amis geeks arachnophobes, voici le produit high-tech fait pour vous. Soit vous n’aurez plus jamais peur des araignées, soit vous allez mourir d’un arrêt cardiaque. Une faille, initialement classée par Apple comme un problème de déni de service (DoS), permettait en réalité de créer des objets 3D animés et sonores sans l’autorisation de l’utilisateur, ce qui pouvait remplir une pièce de centaines d’araignées virtuelles et de chauves-souris hurlantes.

La vulnérabilité, identifiée sous le code CVE-2024-27812, réside dans le traitement de contenu web par VisionOS, le système d’exploitation du casque Vision Pro. Bien que VisionOS soit conçu pour restreindre les applications non autorisées, Ryan Pickren, un chercheur en sécurité bien connu pour ses exploits précédents, a découvert que la fonctionnalité ARKit Quick Look, utilisée pour afficher des objets 3D dans Safari, n’était pas correctement sécurisée. Cela permettait à un site web malveillant de générer des objets 3D animés qui persistent même après la fermeture de Safari.

Démonstration de l’attaque

Pickren a démontré cette faille en créant un scénario où des araignées et des chauves-souris virtuelles envahissent la pièce, visibles à travers le casque Vision Pro. Ces objets restent en place jusqu’à ce qu’ils soient supprimés manuellement, rendant l’expérience utilisateur extrêmement perturbante et stressante. Apple a pris connaissance de cette vulnérabilité et a publié des correctifs dans la version 1.2 de VisionOS.

Le lecteur flash le plus sécurisé au monde piraté

Des hackers ont réussi à pirater le lecteur flash le plus sécurisé au monde, l’IronKey S200.

IronKey S200, un lecteur flash qui se veut le plus sécurisé au monde. Il utilise un système de protection des données avancé et s’auto détruit irrévocablement si vous entrez 10 fois le mauvais mot de passe.

L’éditeur de Wired a proposé le piratage de l’appareil à la startup Unciphered, spécialisée dans la récupération de portefeuilles cryptographiques et de périphériques matériels. L’équipe a passé 8 mois à développer une méthode de piratage et a finalement réussi.

Après une expérience réussie, la startup s’est tournée vers Stefan Thomas, devenu célèbre pour avoir oublié le mot de passe de son IronKey, où 7002 BTC sont stockés depuis 12 ans. Stefan a refusé l’offre de piratage, affirmant que deux équipes de hackers travaillaient sur le problème depuis longtemps.

Aujourd’hui, la valeur des bitcoins dans le portefeuille de Stefan est d’environ 235 millions de dollars. Il ne lui reste plus que 2 tentatives de mot de passe sur les 10 alloués par l’IronKey.

Le Trésor américain envisage de déclarer les cryptomixers centres de blanchiment d’argent et appelle à des mesures restrictives , affirmant que leurs principaux clients sont des terroristes.

La directive NIS 2, bientôt dans vos écrans

Octobre 2024, les pays membres de l’Union Européenne auront voté leur loi respective se calant sur la Directive NIS 2, la Network and Information Security.

On l’a connait sous le nom de Network and Information Security (NIS) ou encore, dans sa version francophone, la SRI, pour Sécurité des Réseaux et de l’Information. En raison de la transformation digitale en cours, notre monde bénéficie d’une connectivité améliorée et d’une plus grande agilité des entreprises. Cependant, cette dépendance accrue à la technologie digitale expose les entreprises, en particulier dans des secteurs critiques tels que les transports, l’énergie, les soins de santé ou la finance, à des vulnérabilités accrues face aux cybermenaces de plus en plus sophistiquées.

Face à ce défi, le Conseil de l’Union européenne (UE) a adopté la directive NIS2 comme un bouclier contre les cybermenaces, en élargissant son champ d’application et en définissant des mesures de sécurité et des exigences en matière de notification des incidents, applicables dans l’ensemble de l’UE. De plus, elle encourage la coopération entre les États membres pour favoriser le partage d’informations sur les menaces et les bonnes pratiques de sécurité. La directive NIS2 est une nouvelle version de la directive NIS de 2016, et les États membres ont jusqu’au 18 octobre 2024 pour transposer ses exigences réglementaires en droit national.

Renforcer la posture et la résilience des entreprises

Cette initiative fait partie d’un effort plus large de l’UE visant à renforcer la posture et la résilience des entreprises face aux risques cybernétiques. En plus de la directive NIS2, l’UE a également introduit la loi sur la cyber-résilience (CRA), qui s’applique aux produits matériels et logiciels comportant des éléments numériques. Cette loi vise à améliorer la sécurité des produits dès les phases de conception et de développement, puis tout au long de leur cycle de vie, ainsi qu’à créer un cadre de cybersécurité cohérent et à améliorer la transparence des critères de sécurité.

Le Royaume-Uni a également adopté le Telecommunications Security Act (TSA) pour renforcer la sécurité et la résilience des réseaux et services de communications électroniques sur son territoire, témoignant ainsi d’un meilleur alignement des normes de cybersécurité entre le Royaume-Uni et l’UE.

Il est essentiel de se préparer à la mise en œuvre de la directive NIS2 pour garantir un environnement numérique plus sûr et résilient dans l’ensemble de l’UE. Les implications de la directive NIS2 peuvent inclure la nécessité de se conformer aux mesures de sécurité et d’exigences de notification des incidents, ainsi que la participation à la coopération entre les États membres pour le partage d’informations sur les menaces et les bonnes pratiques de sécurité.

Un monde numérique en pleine transformation

L’impact de la directive NIS2 sur le paysage numérique en Europe est significatif. La directive clarifie certaines ambigüités et élargit son champ d’application pour inclure de nouveaux secteurs d’activité tels que les fournisseurs d’infrastructures numériques. Elle divise également les entités en deux catégories : « essentielles » et « importantes ». Selon cette réglementation, toute entité opérant dans un ou plusieurs des secteurs spécifiés, dont l’effectif est supérieur à 50 collaborateurs et qui réalise un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros, relèvera automatiquement de son champ d’application en tant qu’entité essentielle ou importante. On estime que le nombre d’entités qui seront incluses dans le champ d’application de NIS2 pourrait être multiplié par dix par rapport à NIS.

La directive NIS2 introduit également un processus de notification d’incidents de sécurité plus précis. Les entreprises sont tenues de soumettre un rapport d’alerte dans les 24 heures suivant la connaissance d’un incident, suivi d’une évaluation initiale dans les 72 heures et d’un rapport final dans un délai d’un mois.

En outre, la nouvelle directive impose des sanctions financières plus sévères en cas de non-conformité, pouvant aller jusqu’à 10 millions d’euros ou 2% du chiffre d’affaires mondial annuel de l’entreprise, le montant le plus élevé étant retenu.

Bien que les entités essentielles et importantes soient assujetties aux mêmes dispositions, les entreprises classées comme importantes bénéficieront d’une application relativement moins contraignante. La directive NIS2 s’appuie sur les meilleures pratiques de cybersécurité, notamment l’évaluation continue des risques et des vulnérabilités à chaque étape du cycle de vie opérationnel, la maîtrise proactive des risques identifiés grâce à des mesures pertinentes de prévention, de détection et de réponse aux menaces, la définition de procédures efficaces de gestion de crise pour assurer la continuité des activités en cas d’incident, et le partage rapide, ouvert et transparent des informations sur les vulnérabilités et incidents avec les autorités de surveillance nationales et toutes les parties potentiellement impactées, directement ou indirectement.

Renforcer et sécuriser

Les principes clés de NIS2 visent à renforcer la sécurité des réseaux et de l’information. Cette directive adopte une approche inclusive des risques en considérant les menaces potentielles de sources diverses telles que les cambriolages, les incendies, les catastrophes naturelles, les pannes d’électricité, les télécommunications et les cyberattaques. Pour évaluer les risques, les entités doivent dresser l’inventaire de leurs ressources, services et vulnérabilités potentielles. Les politiques de sécurité des systèmes d’information doivent être élaborées en se basant sur des lignes directrices nationales ou supranationales et sur des principes d’évaluation des risques spécifiques à chaque secteur d’activité. L’ENISA est chargée de l’élaboration et de la promotion de ces recommandations.

Les mesures de prévention, de détection et de riposte aux incidents doivent être prises en compte après une évaluation exhaustive des risques. Il est nécessaire d’assurer l’application des mesures de sécurité de base telles que le déploiement de correctifs et de mises à jour de sécurité dans des délais raisonnables, un contrôle des accès et la formation des collaborateurs aux bonnes pratiques de sécurité. Les entreprises peuvent se conformer aux exigences de NIS2 et aux meilleures pratiques stipulées par le NIST en utilisant des solutions de sécurité conformes au framework de cybersécurité (CSF). Il est également recommandé d’utiliser des technologies innovantes, y compris l’intelligence artificielle, pour améliorer la détection et la prévention des cyberattaques.

Enfin, il est important de prévoir un plan détaillé pour une réaction immédiate face à des incidents inévitables. Les entreprises doivent disposer d’une architecture hautement disponible, avec des processus automatisés de failover et des sauvegardes hors site de toutes les données critiques, ainsi que d’une connectivité fiable, sécurisée et efficace entre les sites en utilisant la technologie SD-WAN pour assurer la continuité de leurs activités. La directive NIS2 souligne également l’importance d’un échange d’informations couvrant plusieurs domaines tels que les cybermenaces, les incidents, les vulnérabilités, les outils et méthodes en place, les tactiques, techniques et procédures, les exercices de simulation de gestion de crises, la formation et les processus permettant de renforcer le niveau de confiance.

La sécurité des tiers et de la chaîne d’approvisionnement est cruciale pour garantir la posture de sécurité d’une entreprise, comme l’ont récemment démontré les exploits exploitant la vulnérabilité Log4j. Pour se conformer à la directive NIS2, les entreprises doivent prendre en compte les recommandations formulées lors des discussions sur le Cybersecurity Framework (CSF) 2.0 et adhérer à des normes de sécurité de l’information éprouvées, telles que l’ISO 27001.

Les professionnels qui utilisent le cadre de CSF 2.0 soulignent l’importance de différencier les chaînes d’approvisionnement selon le type de fournisseur (éditeurs de logiciels, constructeurs, etc.). Cette approche permet d’adapter les mesures de sécurité à chaque profil, notamment face à la prolifération d’appareils IoT, de processus basés sur des logiciels (SaaS, bibliothèques open source, etc.) et d’éditeurs fournissant des logiciels grand public (applications, sites Web, etc.).

Les phases du cycle de vie du système d’information

La sécurité des réseaux et des systèmes d’information doit être prise en compte à toutes les phases du cycle de vie du système d’information, de l’achat à la maintenance. La directive NIS2 insiste sur l’identification, le traitement et la divulgation en temps opportun des vulnérabilités, conformément aux normes internationales telles que l’annexe A.14 de la norme ISO 27001, ISO/IEC 30111 et ISO/IEC 29147. L’utilisation d’un framework tel que le CSF du NIST permet d’améliorer les pratiques de sécurité et de garantir une approche globale et résiliente.

L’intégration d’une plateforme de sécurité avec le système de gestion de la sécurité des informations est essentielle pour simplifier et automatiser les processus de sécurité. Cette intégration permet aux entreprises d’avoir une gestion cohérente et intégrale des risques liés à la sécurité de l’information.

La directive NIS2 exige une évaluation régulière des mesures de gestion des risques de cybersécurité. L’utilisation d’un cadre comme PolicyOps permet de simplifier ce processus d’évaluation et de gestion des politiques et procédures de sécurité de l’entreprise. PolicyOps automatise l’évaluation des politiques de sécurité, permet un suivi de la conformité et assure que la gestion des risques est conforme aux normes de sécurité en vigueur, y compris la directive NIS2.

La directive encourage également l’application pleine et entière des principes de protection des données et de la vie privée, tels que l’utilisation de pseudonymes et le chiffrement, pour sécuriser les données à caractère personnel. Pour certains fournisseurs, l’utilisation d’un chiffrement de bout en bout peut être obligatoire.

Cyber attaque à l’encontre des plateformes de virtualisation

Les plateformes de virtualisation, dans la ligne de mire des hackers. La virtualisation est un élément essentiel de l’architecture informatique de nombreuses organisations. Selon Gartner, 97 % des entreprises de taille moyenne géreront un environnement hybride d’ici 2025.

La preuve de concept pour l’exploit du serveur ESXi a été publiée en juin 2021. Le patch existait. Que pensez-vous qu’il arriva 18 mois plus tard ? Une cyber attaque qui a mis au tapis des centaines d’entreprises, dont la Mairie de Biarritz. Les cybercriminels ont travaillé sur cette vulnérabilité durant tout ce temps pour en tirer un exploit en cette fin janvier 2023. Un test malheureusement assez réussi, il faut bien l’admettre. Il est probable que des campagnes similaires continuent d’être lancées, répondant aux tentatives de déchiffrement comme celle publiée par la CISA, la Cybersecurity and infrastructure security agency.

Jusqu’à présent, nous avons vu plusieurs centaines de serveurs ESXi exploités et chiffrés. Il suffit d’utiliser le moteur de recherche cyber Shodan pour en apercevoir les quelques effets. Des serveurs connectés, sans la moindre rustine protégeant les machines de la faille annoncée en 2021.

Nous pouvons nous attendre à de nouvelles violations, dans lesquelles les hackers auront préalablement infiltré le réseau afin d’exploiter la même vulnérabilité sur les installations ESXi non corrigées. L’objectif sera alors de causer des dégâts encore plus grands. La demande de rançon devrait également augmenter en parallèle. Des cybercriminels ont tenté le coup, d’une manière assez grossières il faut bien l’avouer, et ont réclamé quelques rançons.

Les attaques actuelles montrent une fois de plus la nécessité de rester diligent et vigilant quant à la mise à jour de l’infrastructure critique d’une organisation, même s’il ne s’agit pas d’un simple clic. Une bonne gestion des actifs aurait ainsi signalé la version obsolète. Les outils qui surveillent la configuration sécurisée d’un ESXi vérifient toute connexion Internet publique non protégée de ce serveur et tout port ouvert sur celui-ci.

Même si les serveurs ESXi sont utilisés en interne et ne sont toujours pas corrigés, il est désormais incontournable de mettre à jour l’installation. Une analyse de vulnérabilité interne, basée sur le réseau, peut aider à identifier toute instance oubliée sur des serveurs ESXi obsolètes.

Virtualisation

La virtualisation est au cœur de la stratégie de la plupart des organisations en matière de cloud computing, qu’il s’agisse de systèmes sur site, publics ou hybrides, l’hyperviseur constituant le pilier de l’informatique. Les acteurs malveillants savent que viser cette cible avec une seule flèche peut leur permettre d’élever leurs privilèges et de leur accorder l’accès à tout.

Si ces pirates parviennent à obtenir un accès, ils peuvent pousser les logiciels malveillants à s’infiltrer au niveau de l’hyperviseur et à provoquer une infection massive.

« Nous savons que les acteurs malveillants privilégient les vulnérabilités connues qui ont un impact sur des logiciels populaires, notamment Open Source, VMWare, ManageEngine, PrintNightmare et ProxyShell. Ils ciblent ces failles en sachant qu’ils peuvent abuser des droits d’administrateur pour traverser le réseau et causer des dommages, voire exiger une rançon pour les systèmes d’information et les données sensibles. Pour assurer la continuité des activités, il est impératif que les équipes de sécurité déterminent comment remédier aux vulnérabilités exploitées tout en minimisant l’impact sur l’organisation, au lieu de laisser les failles connues non traitées. » Bernard Montel, directeur technique EMEA chez Tenable.

Des variantes variables

Des chercheurs mettent en garde contre de nouvelles attaques de ransomware ESXiArgs dont la version actualisée rend difficile la restauration des machines virtuelles VMware ESXi.

La nouvelle variante a été découverte moins d’une semaine après que le CERT-FR et le CISA ont émis des avertissements concernant une campagne massive de logiciels malveillants basés sur ESXi et ciblant des milliers de serveurs VMware vulnérables à la vulnérabilité critique CVE-2021-21974. Le problème est lié à OpenSLP. Cependant, VMware n’a pas confirmé l’exploitation de CVE-2021-21974, mais a déclaré que le 0-day n’a pas été utilisé non plus.

De son côté, GreyNoise note que plusieurs vulnérabilités liées à OpenSLP ont été découvertes dans ESXi ces dernières années, et que n’importe laquelle d’entre elles aurait pu être exploitée dans les attaques ESXiArgs, notamment CVE-2020-3992 et CVE-2019-5544.

La nouvelle méthode de cryptage ESXiArgs a été mise en œuvre par les développeurs après que le CISA a publié un outil capable de récupérer les fichiers sans payer de rançon.

Le fait est que la version précédente du ransomware visait principalement les fichiers de configuration des VM et ne chiffrait pas les fichiers. L’utilitaire permet de récupérer des fichiers de configuration chiffrés à partir de fichiers non chiffrés. Dans les échantillons de la souche mise à jour, le paramètre size_step du script encrypt.sh avait une valeur de 1, chiffrant 1 Mo via un saut de données de 1 Mo.

Cette modification a permis au ransomware de crypter de gros morceaux de données dans les fichiers cibles, rendant impossible leur récupération. Une particularité des derniers incidents est la compromission des serveurs même avec des SLP désactivés. La porte dérobée vmtool.py, repérée précédemment, était également absente des systèmes infectés.

Les experts ont également remarqué que le ransomware ESXiArgs a cessé d’inclure des adresses BTC. Les victimes sont encouragées à contacter les opérateurs TOX et le montant de la rançon est de 2 bitcoins. Le malware de cryptage de fichiers est basé sur le code source de l’ancien groupe Babuk. Des informations avaient fuité en 2021. Un script CISA permet de retrouver, ses accés.

Toutefois, le large ciblage et la faible quantité de ransomware suggèrent (1) que la campagne n’est pas liée à des gangs de ransomware connus.

Selon la télémétrie de Project Sonar, près de 19 000 serveurs ESXi restent vulnérables à CVE-2021-21974. Il a été observé d’autres incidents visant des serveurs ESXi non associés à la campagne ESXiArgs, qui peuvent également exploiter CVE-2021-21974.

Il s’agit, par exemple, d’un nouveau type de ransomware, RansomExx2, écrit en Rust.

MyOpenVDP : approche responsable de la divulgation de vulnérabilités

YesWeHack, plateforme européenne de Bug Bounty, lance MyOpenVDP, une solution de Programme de divulgation volontaire de vulnérabilités clé en main sous forme d’outil open-source. Mission; favoriser une approche responsable de la divulgation de failles.

« Notre initiative est le reflet de notre décennie d’expertise en matière de sécurité en Europe, de nos investissements à long terme et de notre engagement profond envers l’approche CVD (Coordinated Vulnerability Disclosure), l’éthique, la transparence et le respect des lois européennes« , déclare Guillaume Vassault-Houlière, CEO et cofondateur de YesWeHack.

Alors que plusieurs organismes publics internationaux ont reconnu l’intérêt et la nécessité d’une manière plus transparente de signaler les vulnérabilités, la CVD n’est pas encore largement généralisée alors qu’elle offre un canal indispensable pour un dialogue régulier et de confiance avec la communauté de hackers éthiques.

CVD / VDP, kesako ?

Un internaute trouve une faille dans un site web ? Comment faire pour alerter, de manière propre et efficace ? Et surtout, sans risque d’être pris pour un vulgaire mais dangereux pirate par l’entreprise alertée ? Une application Web pour divulguer les vulnérabilités (VDP = Programme de divulgation volontaire) en toute sécurité est une solution, celle proposée par YWH. (il existe aussi l’ANSSI, les CERTs, Etc.)

Étant donné que la divulgation sauvage ou le fait de ne pas signaler une vulnérabilité en raison d’un défaut de moyens de communication met les utilisateurs en danger et peut avoir un impact sur la réputation des fournisseurs, le CVD est le moyen de transformer ces risques en opportunités et d’instaurer la confiance.

Le système permet de protéger la communication, chiffrement (pgp) obligatoire et l’unique récepteur de l’information est l’entreprise.

MyOpenVDP peut évoluer vers une version payante offrant une personnalisation complète et facile ainsi qu’une intégration dans la plateforme YesWeHack, parfaitement adaptée aux processus et outils d’une organisation DevSecOps.

Les satellites Viasat attaqués par un essuie-glace

Le 24 février 2022, l’armée Russe envahissait l’Ukraine. Une attaque terrestre, aérienne, maritime et numérique. Parmi les dommages collatéraux, une cyberattaque à l’encontre des communications gérées par les satellites Viasat.

Souvenez-vous, le 24 février 2022, alors que l’armée Russe envahissait l’Ukraine, des milliers de clients et utilisateurs de communication passant par les satellites ViaSat se retrouvaient sourds et muets. Un essuie-glace russe était passé par là. Un Wiper, baptisé AcidRain par la société américaine SentinelOne, aurait fait le grand ménage dans l’informatique satellitaire.

Ce code malveillant aurait de grande similitude avec un cousin du nom de VPNFilter. Ce « virus » aurait infecté plus de 500 000 modems sur le sol de l’Oncle Sam. Lors de la cyber attaque de « pluie acide », des milliers de modems Viasat sont tombés en panne en Ukraine, mais aussi dans toute l’Europe, dont la France.

Viasat explique que les pirates, qui seraient Russes, sont passé par un outil VPN mal configuré. AcidRain n’avait plus qu’à être lancé. Il a écrasé les informations de chaque modem, les rendant inutilisables. Le merdier n’a pas été corrigé rapidement. En France, NordNet, l’une des victimes collatérales, expliquait ne pas pouvoir agir dans un temps raisonnable. Le manque de pièce ne permettant pas de remplacer les modems. Il faut dire aussi qu’aucune mise à jour en ligne n’était possible. Il faut remplacer physiquement le matériel.

AcidRain est le septième wiper découvert depuis la guerre en Ukraine.

Conférence cybersécurité : fuites et sécurisation

La société Barracuda organise une conférence en ligne dédiée à la  cybersécurité. Parmi les discussions, les fuite de données de ces derniers mois.

Et si vous vous mettiez dans la peau d’un pirate informatique, pour mieux les comprendre et donc mieux les contrer ! Les sociétés CVC-IT et Barracuda vous proposent d’assister à un conférence dédiée à la Cybersécurité. Ca se déroulera en ligne, le 29 Mars 2022, à 11H.

Le rendez-vous sera co-animée par Damien Bancal, spécialiste en cyber intelligence depuis plus de 30 ans et Alhan Douville de la société Barracuda.

Vous pourrez découvrir les fuites de données qui ont touché Internet, ces derniers mois et des cas concrets de sécurisation des données.

Cette conférence en ligne est gratuite. Pour vous inscrire -> ICI

Journée mondiale du mot de passe : célébrons le moyen d’authentification le moins fiable du marché !

Ce jeudi 6 mai est la Journée mondiale du mot de passe, l’occasion depuis plusieurs années de rappeler les bonnes pratiques en matière de cybersécurité et de fiabilité des mots de passe, mais aussi plus largement de questionner leur pertinence globale, à l’heure où la fraude en ligne n’a jamais été aussi répandue.

 La société Nuance Communications est un acteur important dans les solutions de sécurité utilisant la biométrie.

 La Journée mondiale du mot de passe donne l’opportunité aux experts de la cybersécurité et de la lutte contre la fraude de réaffirmer que les codes PIN et mots de passe sont des outils archaïques, dépassés, qui ne correspondent plus à la réalité des usages et des besoins d’aujourd’hui. Les mots de passe se retrouvent vendus sur le dark web, exploités à des fins frauduleuses, et se retournent parfois contre leurs propriétaires, comme on a pu le constater récemment avec des pertes de millions d’euros en cryptomonnaies à cause d’oublis de mots de passe non réinitialisables.

Une récente étude[1] menée par Nuance révèle que 17% des Français utilisent deux ou trois mots de passe différents pour protéger tous leurs comptes utilisateurs, et 12% déclarent même utiliser le même mot de passe partout sans considération de son niveau de fiabilité ou de singularité ! De plus, 30% des répondants ont indiqué oublier leur mot de passe ou code PIN au moins une fois par mois, ce qui montre à quel point ce moyen d’authentification est volatile, peu intuitif et contraignant pour les utilisateurs. Ces derniers se retrouvent exposés à un risque élevé de fraude, et il est de la responsabilité des entreprises de s’attaquer à cette menace en renforçant la sécurité de leurs clients par le biais de solutions modernes. Le site ZATAZ révèle des centaines de fuites de données qui laissent perplexe concernant les utilisateurs et leurs mots de passe.

 « Cette même étude a par ailleurs montré que 18% des Français avaient été victimes de fraude au cours des 12 derniers mois, y perdant en moyenne 995 euros. Il est donc grand temps de tourner la page des mots de passe et codes PIN pour déployer des technologies plus sophistiquées et robustes telles que la biométrie et enfin offrir aux consommateurs le niveau de protection qu’ils méritent. La biométrie permet d’authentifier les individus instantanément en se basant sur les caractéristiques qui leurs sont propres et les rendent uniques. Fini le temps des authentifications basées sur un savoir (mot de passe ou autre information à retenir) trop facile à exploiter, les solutions biométriques sont actuellement le meilleur allié de la lutte contre la fraude et permettent de redonner de la sérénité aux consommateurs. » explique Simon Marchand, Chief Fraud Prevention Officer au sein de la division Sécurité et Biométrie de Nuance.

[1] Etude réalisée par OnePoll pour Nuance en avril 2021 auprès de 10 000 répondants dans les pays suivants : France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Australie, Italie, Suède, Belgique, Pays-Bas et Mexique. En France, le panel de l’étude est constitué de 1000 répondants.

Pirater le domicile pour pirater le bureau, le RGPD en question

En 2021, l’utilisation exponentielle d’appareils connectés, d’applications et de services web dans notre vie professionnelle et privée augmentera la surface d’attaque de la maison connectée au point de soulever de nouveaux risques majeurs pour les individus et leurs employeurs. Parmi ces risques des fuites d’informations qui rentrent dans le périmètre du RGDP, le Règlement Général de la Protection des Données.

Le RGPD, on en a énormément entendu parlé depuis mai 2018. Alors qu’auparavant, les entreprises regardaient ailleurs, il aura fallu suivre les règles imposées par l’Europe pour protéger les internautes, les clients, les employés, les élèves, les patients … bref toutes les informations que les individus ont pu laisser dans les mains d’entreprises privées et publiques. Les RGPD formations se retrouvent par dizaines. Seulement, les confinements imposés par la lutte contre la pandémie de COVID-19 ont rajouté une couche d’insécurité pour les données avec le télétravail. Rajoutant des cheveux gris sur bon nombre de têtes des DPO RGPD.

La menace qui pèse sur les foyers connectés ne date pas d’hier. Cependant, l’émergence de fonctionnalités accrues dans les appareils domestiques et professionnels, et le fait que ces appareils s’interconnectent plus que jamais, représente une nouveauté et les données personnelles et professionnelles sont en ligne de mire. À cela s’ajoute la croissance historique du recours au télétravail, entrainant un usage de ces appareils plus important que jamais. Suivre une formation RGPD pourrait être proposée aux salariés découvrant le télétravail.

Objectif des pirates Versus objectif RGPD

L’année 2020 a vu la pandémie faire passer les employés du bureau à la maison, transformant ainsi l’environnement domestique en un environnement de travail. Depuis le début de la crise Covid-19, la surveillance des appareils de la plateforme McAfee a montré, par exemple, une augmentation de 22 % du nombre de dispositifs domestiques connectés dans le monde. Plus de 70 % du trafic de ces appareils provenait de smartphones, d’ordinateurs portables ou fixes, et de télévisions, et plus de 29 % provenait d’appareils IoT tels que les dispositifs de streaming, les consoles de jeu, les vêtements et accessoires connectés, ainsi que les lampes intelligentes. Autant de nid à données.

Les cybercriminels se sont concentrés davantage sur la surface d’attaque à domicile avec une montée en flèche des messages de phishing sur les canaux de communication. Le nombre de liens de hameçonnages bloqués par l’éditeur a augmenté de plus de 21 % de mars à novembre 2020, avec une moyenne de plus de 400 liens par foyer. Cette augmentation est significative comme a pu le prouver le blog cybersécurité ZATAZ.COM et suggère qu’un flux de messages de phishing contenant des liens malveillants est entré dans les réseaux domestiques par les appareils aux mesures de sécurité les plus faibles.

Des millions d’employés sont individuellement devenus responsables de la sécurité informatique de leur employeur, évoluant dans un bureau à domicile équipés de dispositifs non protégés, de la cuisine au salon, en passant par la chambre à coucher. Nombre de ces appareils domestiques sont « orphelins » : leurs fabricants ne les prennent pas en charge correctement avec des mises à jour de sécurité pour faire face aux nouvelles menaces ou vulnérabilités. Cela contraste avec un environnement professionnel où les dispositifs sont renforcés par des mesures de sécurité à l’échelle de l’entreprise. Les collaborateurs travaillent désormais avec des équipements de qualité grand public qu’ils configurent eux-mêmes. Ils ne disposent pas de la gestion centrale, des mises à jour régulières des logiciels et du contrôle de sécurité de l’entreprise.

« C’est pourquoi nous pensons que les cybercriminels feront de la maison une surface d’attaque pour des campagnes visant non seulement les utilisateurs mais aussi les entreprises, souligne Fabien Rech, Vice-Président Europe du Sud, Benelux et Israël chez McAfee. Les pirates profiteront de l’absence de mises à jour régulières des logiciels, du manque de dispositifs de sécurité, de la faiblesse des politiques de protection de la vie privée, des exploits de vulnérabilités et de la vulnérabilité des utilisateurs à l’ingénierie sociale« .

En compromettant l’environnement domestique, ces acteurs malveillants lanceront une série d’attaques sur les appareils des entreprises et des consommateurs en 2021.

Que faire pour éviter « l’après-ransomware » ?

Retenez une chose, pendant l’attaque, pendant qu’ils sont en train de chiffrer tous vos fichiers, les pirates continuent  leur travail. Dans de plus en plus de cas aujourd’hui, l’activité principale d’une attaque de ransomware se passe avant et après l’attaque.

Les pirates ne se contentent pas de juste infiltrer votre machine, ils analysent ensuite tous vos documents volés. Lorsqu’on parle de ransomware aujourd’hui, il ne s’agit plus du simple chiffrement des informations, il s’agit d’un accès pour ensuite tout autoriser. Les opérateurs de ransomwares  sont devenus maître de votre machine et ils comptent bien vous faire chanter.

Comme le rappelle IS Decisions, il y a un état d’esprit marketing flagrant face à la malveillance mise en place. La première étape consiste à prendre en otages les machines et les fichiers par chiffrement puis à vous demander de payer le déchiffrement de ces fichiers.

La deuxième étape consiste à menacer de divulguer les informations volées pour alerter les autorités. Avec les réglementations de type RGPD et la possibilité de lourdes amendes pour non-divulgation d’attaques, cette deuxième étape est de plus en plus courante.

La troisième étape consiste à vendre aux enchères les données volées pour les entreprises qui n’ont pas payé aux deux premières tentatives de chantage.

Comment se protéger ? La sécurité informatique à 100% n’existe malheureusement pas. C’est pourquoi il faut être organisé à l’avance afin d’être prêt pour le jour où ce genre de catastrophe se produit. Que faut-il faire ? Que ne faut-il surtout pas faire ? Il faut mettre en place des mesures préventives et proactives clés afin de fournir des couches supplémentaires de défense contre les attaques de ransomwares.

A découvrir ici.

YubiKey 5C NFC : la première clé de sécurité multiprotocole arrive

Le géant de la clé sécurisée Yubico lance la YubiKey 5C NFC, la première clé de sécurité multiprotocole au monde prenant en charge le protocole smart card, et dotée de connexions NFC et USB-C sur un seul appareil.

L’arrivée de la YubiKey 5C NFC coïncide avec le besoin accru d’une authentification simple mais forte à l’échelle mondiale. Les attaques de phishing liées au COVID-19 ne cessent de progresser dans le contexte du travail à distance, et des millions d’appareils d’entreprise sont désormais partagés avec les familles et sur les réseaux domestiques. Guido Appenzeller, chef de produit chez Yubico, explique que « la façon dont les individus travaillent et se connectent à Internet est très différente aujourd’hui de ce qu’elle était il y a quelques années, et surtout ces derniers mois. Les utilisateurs ne sont plus liés à un seul appareil ou service, et ils ne veulent plus l’être. C’est la raison pour laquelle la YubiKey 5C NFC est l’une de nos clés de sécurité les plus prisées. Elle est compatible avec la majorité des ordinateurs et des téléphones portables modernes et fonctionne parfaitement avec toute une série d’applications anciennes et récentes. En fin de compte, nos clients ont besoin d’une sécurité qui « fonctionne » quoi qu’il arrive ».

En effet, les clés de sécurité — comme la YubiKey — permettent de lutter contre le phishing et les attaques de type « man-in-the-middle », associée à une expérience utilisateur fluide. D’un simple geste, la YubiKey 5C NFC peut être utilisée pour s’authentifier sur l’ensemble des principales plateformes — iOS, Android, Windows, macOS et Linux — et sur tout appareil mobile, ordinateur portable ou de bureau qui prend en charge les ports USB-C ou NFC. L’authentification par YubiKey peut se révéler jusqu’à quatre fois plus rapide que la connexion avec un code d’accès unique.

Une mise à jour Adobe Lightroom efface les photos

Voilà qui est fâcheux pour les utilisateurs de l’application Adobe Lightroom pour iPhone et iPad. La dernière mise à jour effacé les photos des utilisateurs.

Abracadabra… plus de photos ! La dernière mise à jour pour Adobe Lightroom à destination des iPhone et Ipad a effacé les photos des utilisateurs. Un étonnant bug qu’Adobe a rapidement corrigé, mais le mal était fait pour de nombreux utilisateurs. « Certains clients qui ont mis à jour vers Lightroom 5.4.0 sur iPhone et iPad peuvent perdre des photos et / ou des préréglages. Cela a affecté les clients utilisant Lightroom mobile sans abonnement au cloud Adobe. Cela a également affecté les clients du cloud Lightroom avec des photos et des préréglages qui n’avaient pas encore été synchronisés avec le cloud Adobe.« 

Les utilisateurs de l’outil dédié aux photos sous Android, MacOS et Windows n’ont pas connu cette faille. « L’installation de la version 5.4.1 ne restaurera pas les photos ou préréglages manquants pour les clients affectés par le problème introduit dans la version 5.4.0. » souligne Adobe en s’excusant du problème. « Nous savons que certains clients ont des photos et des préréglages qui ne sont pas récupérables. Nous savons à quel point cela sera frustrant et bouleversant pour les personnes touchées et nous nous excusons sincèrement.« 

Mode d’emploi pour combattre les pirates de la Corée du Nord

Un mode d’emploi de l’armée américaine explique l’armée de la Corée du Nord et sa section hacking étatique.

La campagne médiatique militaire US à l’encontre de la Corée du Nord vient de voir apparaître, en ce mois d’août, un nouveau document du DoD, le Département de la Défense US, concernant les pirates informatiques de la Corée du Nord. On y apprend que l’armée américaine affirme que de nombreux pirates nord-coréens sont basés en dehors de la dictature locale, dans des pays comme la Biélorussie, la Chine, l’Inde, la Malaisie et la Russie. Une cyber armée forte de 6 000 e-soldats. De nombreux pirates affichés comme membre de l’armée de PyongYang ont été arrêtés en Thaïlande, Philippine ou encore en Chine.

Déjà, en 2011, des petites mains du Gold Farming (création de personnage dans des jeux vidéo pour les revendre) étaient arrêtées en Chine. Quinze pirates informatiques nord coréens. Ils pirataient la planète afin de récupérer des « dollars » pour Kim Jong-Li. Parmi leurs actions, de la revente d´or créés dans World of Warcraft.

Tactiques nord-Coréennes

Ce document de 332 pages est un manuel militaire baptisé « Tactiques nord-Coréennes ». Il a été rendu public en juillet 2020. Il revient surtout sur l’armée populaire coréenne et les tactiques conventionnelles. Un chapitre relate la section numérique de cette force armée. « La plupart des opérations de guerre électronique et dans le cyberespace ont lieu au sein de l’Unité d’orientation de la guerre cybernétique, plus connue sous le nom de Bureau 121″, explique l’armée américaine. Le Bureau 121 a connu une croissance exponentielle ces dernières années ». Toujours selon ce document, le Bureau 121 est passé « d’au moins 1 000 hackers d’élite en 2010 à plus de 6 000 membres aujourd’hui ». Des chiffres assez fantaisiste. Ce qui reste très étonnant pour un document militaire.

Par exemple, en 2013, un rapport du ministère sud-coréen de la Défense parlait déjà de 3 000 soldats pirates en 2013. En 2014, le DoD vendait déjà les black hat de Pyongyang comme « la 3e armée armée de hackers du monde » derrière la Russie et les États-Unis.

En 2014 déjà, l’Agence de Presse Reuters annonçait une armée de 6 000 soldats dédiés à la guerre électronique, au hacking … La source était des transfuges de Corée du Nord. Ils indiquaient alors que le Bureau 121 était composé « de certains des experts en informatique les plus talentueux de l’État, faisait partie du Bureau général de reconnaissance, une agence d’espionnage d’élite dirigée par l’armée« . Un ancien Nord Coréen ayant étudié dans une université informatique militaire partait d’une cyber armée forte de 1 800 hommes. Au même moment, d’autres transfuges annonçaient 1 200 hackers.

Le « North Korean Tactics » 2020 de l’Oncle Sam reprend des données diffusées dans un autre document baptisé lui aussi « north Korean Tactics » publié en 2001.

121 Office

Bref, les vrais chiffres sur cette armée de pirates restent et resteront flou. Une armée de pirates qui aurait été créée en 1998 à la demande de Kim Jong-il (une idée de son fils alors en Suisse ?). Un parfait fantasme pour la communication de la Corée du Nord, comme pour les Etats-Unis. Le New York Times indiquait en 2017 qu’il était estimé que 1700 soldats opéraient de la Corée du Nord, secondés par 5 000 autres, via l’étranger.

Pour rappel, après l’attaque de Sony en novembre 2014 imputée à la Corée du Nord, Barack Obama avait indiqué qu’une riposte à ce piratage était possible « dans un lieu, à l’heure et de la manière que nous choisirons ». Quelques jours plus tard, l’Internet de la Corée du Nord subissait une coupure via un DDoS (inonder un réseau de trafic jusqu’à ce qu’il s’effondre sous la charge) qui se sera jamais revendiqué. Les pirates de Sony avait indiqué ne pas être affilié au pays dont on leur affublé l’origine. En 2014, les pirates Nord Coréens avaient été accusés d’avoir infiltré l’informatique de la chaîné de TV Channel Four. Cette dernière devait diffuser une émission sur un chercheur britannique kidnappé à Pyongyang.

Fin juillet, échappant aux sanctions internationales visant à interrompre son programme d’armement nucléaire, la Corée du Nord a exploité des vulnérabilités présentes dans certaines parties du secteur bancaire de la République démocratique du Congo (RDC) afin d’accéder au système financier mondial, révèle un rapport d’enquête.

Depuis au moins 6 ans, le bureau 121 aurait en gestion au moins 6 000 soldats pirates. Autant dire qu’en 6 ans, ce chiffre a pu être multiplié par 2 … ou zéro. La bande passante locale est estimée à 2,5 gigabits. Il suffit de visiter un site comme celui de l’association des cuisiniers Nord Coréens (sic!) cooks.org.kp pour apprécier le débit ! Si à cela vous rajoutez les coupures de courant et un intranet (Kwangmyong) trés limité, les pirates Nord Coréens ont effectivement intérêt à agir de l’étranger !

The Andarial Group, Bluenoroff and Co

Le 121 Office n’est qu’une sub-division d’une organisation plus vaste comprenant « The Andarial Group ». Plus ou moins 1 600 soldats. La mission est de recueillir des informations en menant des reconnaissances sur les systèmes informatiques ennemis et la création d’une première évaluation de vulnérabilités. Ce groupe cartographie le réseau ennemi en vue d’une éventuelle attaque.

Ensuite, Le groupe Bluenoroff. 1 700 hommes et femmes dont la mission est de mener des actions de cybercriminalité financière en en se concentrant sur l’évaluation à long terme et l’exploitation des vulnérabilités des réseaux ennemis. Ce groupe exploite les systèmes à des fins de gain financier pour le régime ou pour prendre le contrôle du système.

Vient ensuite le Régiment de brouillage de guerre électronique. Situé à Pyongyang

Pour finir, le groupe Lazarus. Nombre inconnu de membres dont la mission est de créer un chaos social via des attaques informatiques. Ce groupe serait derrière l’attaque WannaCry en 2016 et 2017.

Deux fournisseurs d’Internet en Corée du Nord (Star Joint Ventures l’unique FAI du pays) : la Chine, via China Unicom et la Russe (depuis 2017) via TransTelekom. Même sauce pour la 3G avec l’unique opérateur Koryo link. La Corée du Nord dispose d’un peu plus de 1 024 IP officielles (175.45.176.0 à 175.45.179.255) pour 25 millions d’habitants et 115 sites web hébergés dans le pays. La compagnie aérienne Air Koryo était hébergée par exemple à Singapour avant de revenir dans un hébergement 100% locale.

Bref, des pirates informatiques étatiques qui ont pour mission de palier l’obsolescence des armes, radars et autres matériels de l’armée Nord Coréenne. L’armée de terre utilise encore des équipements avec plusieurs générations de retard sur ses ennemis potentiels.

De la simple enveloppe au carton Embaleo : comment expédier un pli important ?

Vous pouvez être amené, pour diverses raisons, à devoir expédier par voie postale un courrier important sur lequel vous voulez garder un œil durant son acheminement. Il peut s’agir par exemple de contrats, de réponses à des appels d’offre, de lettres de règlement, etc. Nous allons voir quelles sont les solutions qui s’offrent à vous et quels sont leurs caractéristiques et avantages respectifs.

Le courrier simple

On entend par là écopli, lettre verte ou lettre prioritaire. Si cette solution est la plus économique, ce n’est pas pour autant la plus sécurisée. En effet, à moins d’attendre un signalement direct par son correspondant, il n’est pas possible de savoir si celui-ci a bien reçu le pli. En l’absence prolongée de réponse, cela peut être problématique.

La lettre recommandée avec accusé de réception

Cette formule présente plusieurs avantages. Elle permet de garantir le contenu grâce à trois niveaux possibles de recommandation, et d’être certain que le correspondant a bien reçu le pli grâce au retour de l’accusé de réception signé par ce dernier. Ceci justifie que le recommandé avec accusé de réception, malgré son léger surcoût, est plus utilisé que son homologue sans accusé de réception. La lettre recommandée avec accusé de réception doit notamment être choisie si des considérations d’ordre juridique l’imposent. Dans d’autres circonstances, il peut toutefois s’avérer préférable d’en faire l’économie.

Un bon compromis : la lettre suivie

La lettre suivie, selon l’importance des documents que vous envoyez, peut constituer un parfait compromis entre les deux formules présentées ci-dessus. Si le contenu ne représente pas une valeur poussée (pécuniaire ou juridique) mais n’est tout de même pas anodin, c’est la solution vers laquelle on pourra se tourner, pour des expéditions vers la France ou vers l’international. Comme son nom l’indique, elle permet, grâce à un code, de suivre son envoi durant les différentes étapes depuis le dépôt en bureau de poste jusqu’à la distribution chez le destinataire.

Point important : le volume du pli

Il existe différentes manières d’attribuer le caractère « suivi » à un envoi, la meilleure sera entre autres fonction du volume des documents à expédier. On peut, si celui-ci le permet, utiliser une enveloppe affranchie selon les tarifs standard, sur laquelle on apposera une étiquette payante « suivi » munie d’un code qui sera scanné à chaque étape (on peut également acheter en bureau de poste des enveloppes de lettres suivies prépayées, à l’unité ou en lot).

Quoi qu’il en soit, pour tous les volumes, nous conseillons encore le choix optimal : pour plus de confort et d’économies, ne pas hésiter à recourir à des solutions comme les emballages lettre suivie embaleo. Par leurs formats divers et modulables, ils vous permettront aussi d’envoyer des dossiers entiers voire des objets (dans la limite d’une épaisseur de 3 cm, emballage compris – au-delà, choisir la formule colis).

Un antispam pour se protéger du Coronavirus 2.0

Depuis quelques jours, des millions de personnes découvrent le télétravail. Travailler et communiquer à distance, via Internet. Une nouveauté dangereuses pour autant de monde. Les cybercriminels en profitent pour diffuser leurs cyberattaques par courriel. La masse d’attaques coronavirus place ces mails piégés dans le top 1 des cyberattaques le plus utilisées !

Des chercheurs ont notamment observé de nouvelles attaques de cybercriminels provenant des groupes TA 505 ou encore TA 564. Des sigles qui cachent surtout des pirates aux multi-activités malveillantes.

TA505 est dans le domaine de la cybercriminalité depuis au moins quatre ans. Il s’agit du groupe derrière le tristement célèbre cheval de Troie bancaire Dridex et le ransomware Locky. Des codes pirates fournis par le biais de campagnes de courrier électronique malveillantes via le botnet Necurs.

Les autres logiciels malveillants associés au TA505 incluent les familles de rançongiciels Philadelphia et GlobeImposter.

TA 564 a utilisé des courriels de coronavirus ciblant des utilisateurs canadiens. Ils usurpaient l’Agence de la santé publique du Canada dans le but d’installer le code malveillant Ursnif.

Ursnif est un cheval de Troie bancaire qui vole des données stockées, y compris des mots de passe, sur des sites Web bancaires via des injections Web, des proxys et des connexions VNC.

 Autant dire que l’utilisation d’un outil de sécurité anti-spam est indispensable !

Exemples de fraudes

  • Diffusion du logiciel malveillant  RedLine Stealer. Il profite de la générosité des internautes qui souhaiter aider dans la découverte d’un remède au Covid-19.  Ce code pirate est loué/vendu dans des forums russes accessibles en deux clics de souris. Il est possible de l’utiliser avec des options. Prix de départ 100. Il vise mot de passe, fichiers de types Word, Excel, texte mais aussi tente d’intercepter les informations concernant les portefeuilles de cryptomonnaie.
  • De faux courriels à destination des parents et professeurs. Ils contenaient le code Ursnif. Comme pour les arnaques « j’ai piraté » votre webcam, les pirates affichent la véritable identité dans le courriel piège. Ils utilisent de vieille bases de données piratées pour exploiter les adresses électroniques.
  • Zataz a découvert plusieurs fausses boutiques proposant des guides de survie (sic!), ou encore des plantes « magiques ».

A chaque catastrophe mondiale, les pirates en profitent

Depuis deux mois, les campagnes d’emails malveillants COVID-19 se sont intensifiée, jouant sur les craintes, légitimes, du public. On parle ici de plusieurs millions de courriels. D’abord, une attaque par jour. Aujourd’hui, il y en aurait entre 3 et 10 ! Autant dire que les logiciels de filtrage, comme celui d’Altospam deviennent indispensable. Sept courriels sur 10 analysés par l’entreprise Proof Point contenaient des logiciels pirates. Ils tentent d’intercepter les données des victimes. TOUTES les données, et pas que les informations bancaires ! Bref, peu importe le sujet, les attaques restent les mêmes et semblent être toujours aussi imposante.

L’authentification multifacteurs, un contrôle efficace

L’authentification multifacteurs fait partie des contrôles les plus efficaces qu’une organisation puisse mettre en place afin d’empêcher une personne non autorisé à accéder à un périphérique ou à un réseau et donc à des informations sensibles.

La société IS Decisions revient sur son outil dédié à l’authentification multifacteurs. Pour répondre aux besoins et aux budgets des clients de petite, moyenne et grande taille, découvrez comment UserLock facilite l’activation de l’authentification à deux facteurs et la gestion d’accès contextuels dans un environnement Windows Active Directory.

 

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les logiciels malveillants dédiés aux cryptomonnaies touchent 10 fois plus d’entreprises que les ransomwares

Les extracteurs de cryptomonnaie touchent 10 fois plus d’entreprises que les logiciels rançonneurs. Le Rapport Sécurité 2019 de Check Point révèle pourtant que seul 1 professionnel de l’informatique sur 5 anticipe les infections.

La seconde partie de son Rapport Sécurité 2019 souligne combien les outils et les services utilisés pour mener des activités cybercriminelles se sont démocratisés. Non seulement les méthodes d’attaque se sont perfectionnées mais elles sont désormais accessibles à toute personne disposée à en payer le prix, et c’est précisément rendu possible grâce au marché en plein essor des logiciels malveillants sous forme de service.

Cette seconde partie du rapport révèle les principales tendances en matière de cyberattaques observées en 2018, et pointe du doigt la croissance significative du nombre d’attaques furtives et complexes conçues pour échapper aux équipes de sécurité des entreprises. Il précise également les types de cyberattaques que les équipes informatiques et de sécurité des entreprises considèrent comme représentant la plus grande menace pour eux.

Les éléments clés du rapport

  • Les extracteurs de cryptomonnaie s’activent sur les réseaux sans être détectés : Les extracteurs de cryptomonnaie ont infecté 10 fois plus d’entreprises que les logiciels malveillants en 2018, mais seulement un professionnel de la sécurité informatique sur cinq a été en mesure de détecter une infection sur son réseau. 37 % des entreprises dans le monde ont été touchées par des extracteurs de cryptomonnaie en 2018. 20 % des entreprises continuent d’être touchées par ce phénomène chaque semaine, malgré une baisse de 80 % de la valeur des cryptomonnaies.
  • Les risques présentés par les extracteurs de cryptomonnaie sont sous-estimés par les entreprises : Lorsque CP a demandé aux entreprises quelles étaient les menaces les plus importantes pour leur entreprise, 16 % seulement des professionnels de l’informatique ont cité les extracteurs de cryptomonnaie, contre 34 % pour les attaques DDoS, 53 % pour les fuites de données, 54 % pour les logiciels rançonneurs et 66 % pour le phishing. C’est assez préoccupant, car les extracteurs de cryptomonnaie peuvent facilement servir de portes dérobées pour télécharger et activer d’autres types de logiciels malveillants. 
  • Les logiciels malveillants sous forme de service se développent : Le programme d’affiliation du logiciel malveillant sous forme de service GandCrab permet désormais à des amateurs de se lancer dans le business lucratif des logiciels rançonneurs. Ils conservent jusqu’à 60 % du montant des rançons perçues auprès des victimes et les développeurs en conservent jusqu’à 40 %. GandCrab compte plus de 80 affiliés actifs, et plus de 50 000 victimes ont été infectées en seulement deux mois en 2018, totalisant entre 300 000 et 600 000 dollars de rançons. 

« La seconde partie de notre Rapport Sécurité 2019 montre comment les cybercriminels s’intéressent à de nouvelles approches furtives et de nouveaux modèles commerciaux, tels que les programmes d’affiliation de logiciels malveillants, afin de maximiser leurs revenus illégaux tout en réduisant le risque d’être détectés. Même s’ils agissent à l’abri des regards on ne doit pas les oublier. Bien que discrètes, les cyberattaques de 2018 ont été nombreuses et préjudiciables, » déclare Thierry Karsenti, Vice-Président EMEA Sales Engineering de Check Point Software Technologies. « Grâce à notre rapport sécurité et aux analyses des évolutions récentes qu’il propose, les entreprises peuvent mieux appréhender les menaces auxquelles elles sont confrontées, et mieux anticiper pour qu’elles n’aient pas d’incidence sur leurs activités. »

Le Rapport Sécurité 2019 s’appuie sur des données provenant du plus grand réseau collaboratif de lutte contre la cybercriminalité, qui fournit des données sur les menaces et des tendances en matière d’attaques issues d’un réseau mondial de capteurs ; d’études effectuées par Check Point au cours des 12 derniers mois ; et d’une toute nouvelle enquête menée auprès de professionnels de l’informatique et de cadres supérieurs, qui évalue leur niveau de préparation face aux menaces actuelles. Le rapport examine les toutes dernières menaces émergentes dans différents secteurs d’activité, et fournit un aperçu complet sur les tendances observées dans le paysage des logiciels malveillants, des vecteurs de fuites de données émergents et des cyberattaques commanditées par des États.

4 entreprises sur 10 touchées par de l’extraction pirate de cryptomonnaie

37 % des entreprises ont été touchées par des attaques d’extraction de cryptomonnaie au cours de l’année écoulée, selon le Rapport Sécurité 2019 de Check Point. Le nouveau rapport précise que 20 % des entreprises dans le monde continuent d’être victimes d’attaques d’extraction de cryptomonnaie chaque semaine. 33 % des entreprises ont été touchées par des logiciels malveillants mobiles et 4 % par des logiciels rançonneurs au cours des 12 derniers mois

 

La société Check Point Software Technologies Ltd., un fournisseurs de solutions de cybersécurité, vient de publier la première partie de son Rapport Sécurité 2019. Le rapport met en évidence les principales tactiques utilisées par les cybercriminels pour attaquer des entreprises dans le monde entier et dans tous les secteurs. Il fournit aux professionnels de la cybersécurité et aux cadres dirigeants les informations nécessaires pour protéger leur entreprise des cyberattaques et menaces de cinquième génération.

La première partie du Rapport Sécurité 2019 révèle les principales tendances et techniques des logiciels malveillants observées par les chercheurs de Check Point au cours de l’année précédente.

  • Les extracteurs de cryptomonnaie ont dominé le paysage des logiciels malveillants : Les extracteurs de cryptomonnaie étaient les quatre principaux types de logiciels malveillants qui ont touché 37 % des entreprises dans le monde en 2018. Malgré la baisse de la valeur de toutes les cryptomonnaies, 20 % des entreprises continuent d’être victimes d’attaques d’extracteurs de cryptomonnaie chaque semaine. Les extracteurs de cryptomonnaie ont également récemment évolué pour exploiter des vulnérabilités et contourner les bacs à sable et les produits de sécurité afin d’améliorer leurs taux d’infection.

Les mobiles, en tête de ligne

  • Les mobiles sont une cible mouvante : 33 % des entreprises dans le monde ont été touchées par des logiciels malveillants mobiles, et les trois principaux types de logiciels malveillants ciblaient le système d’exploitation Android. En 2018, des logiciels malveillants mobiles ont été préinstallés dans des appareils, et des applications disponibles dans les boutiques d’applications étaient en réalité des logiciels malveillants déguisés.

 

  • Des botnets multifonctions lancent différents types d’attaques : Les bots sont le troisième type de logiciel malveillant le plus répandu, avec 18 % des entreprises touchées par des bots, qui sont utilisés pour lancer des attaques DDoS et propager d’autres logiciels malveillants. Les infections de bots ont joué un rôle déterminant auprès de la moitié (49 %) des entreprises touchées par des attaques DDoS en 2018.

 

  • Déclin des attaques de logiciels rançonneurs : En 2018, l’utilisation des logiciels rançonneurs a fortement chuté, touchant à peine 4 % des entreprises dans le monde.

 

« Entre la montée en puissance des extracteurs de cryptomonnaie, les fuites massives de données et les attaques DDoS, les perturbations causées aux entreprises n’ont pas manqué au cours de l’année précédente. Les pirates disposent d’un large éventail d’options pour cibler des entreprises de tous les secteurs et en extraire des revenus. La première partie du Rapport Sécurité 2019 met en évidence les approches de plus en plus furtives qu’ils utilisent actuellement, » déclare Peter Alexander, directeur marketing chez Check Point Software Technologies. « Ces attaques de 5e génération, multivecteurs, rapides et à grande échelle, sont de plus en plus fréquentes. Les entreprises doivent adopter une stratégie de cybersécurité multicouche pour empêcher ces attaques de s’introduire dans leurs réseaux et dérober leurs données. Le Rapport Sécurité 2019 fournit des connaissances, des renseignements et des recommandations pour stopper ces attaques. »

Baies informatiques : Êtes-vous prêt pour la prochaine cyber-attaque ?

Il y a un peu plus d’un an, Wannacry frappait des centaines d’entreprises et services publics. Une cyber-attaque provoquée par une absence de mise à jour et de l’exploitation de failles radicales. Mais il pourrait ne s’agir que d’une période de calme avant la tempête. Il est indispensable pour toutes les organisations de gérer l’obsolescence de leurs applications mais plus généralement, des risques IT, afin d’être moins vulnérables aux potentielles cyber-attaques.

Derrière ces attaques visant votre infrastructure informatique ne doit pas faire oublier un autre espace de sécurisation de votre numérique, les baies informatiques. Les actes malveillants peuvent aussi s’attaquer à ces structures physiques. Selon des données de la Commission européenne, 80% des entreprises de la zone UE ont déjà été touchées au moins une fois par une attaque informatique depuis 2016. Vol de données, actes frauduleux, déstabilisations. Pourtant, les organisations n’ont pas toujours conscience du danger d’une cyber-attaque. Et c’est seulement lorsqu’elles y sont confrontées qu’elles développent une culture de gestion des risques. Qu’il s’agisse de systèmes d’exploitation ou d’applications, les solutions informatiques peuvent comporter des failles qui ne sont pas toujours corrigées suffisamment rapidement par leurs éditeurs. Il en va de même pour vos baies informatiques. Avant de corriger les problèmes, il est évidemment indispensable de les identifier. Informatique, physique, humaine … Créer un référentiel de toutes les applications, les technologies, le matériel, leur stockage, leur sécurisation physique face au éléments naturels (eau, feu, …) et humaine (erreur, piratage, …).

Bref, maîtriser l’obsolescence. La société Schroff propose par exemple une plate-forme de baies très flexible qui offre une grande capacité de charge, des options complètes de gestion du câblage, une sécurité d’accès et de nombreux systèmes de refroidissement éco énergétiques qui répondent aux exigences les plus pointues. Pour avoir croisé l’une de ses baies, les poignées et options de fermeture peuvent transformer votre espace informatique en baie qui ferait pâlir de jalousie 007 : poignées électroniques et surveillance de ces dernières à distance. Je vous passe les portes pleines et blindées et câblage spécial et protégé (une base obligatoire). Pour en savoir plus cliquez ici.

Les secrets du crypto-ransomware JIGSAW

Les malwares et les cyber risques sont devenus de plus en plus présents sur Internet, et malgré la vigilance montante des utilisateurs, certains de ces logiciels arrivent tout de même à se frayer un chemin jusqu’à l’ordinateur de certains utilisateurs. Parmi eux, Jigsaw, un ransomware qui s’attaque directement à ce que vous avez virtuellement de plus précieux : vos fichiers, et votre argent.

Un ransomware est un type de malware qui infecte un ordinateur et restreint son accès à l’utilisateur. Ce genre de malware, qui existe depuis plusieurs années, essaie de soutirer de l’argent à l’utilisateur en affichant une alerte sur l’écran. La plupart du temps, ces alertes préviennent l’utilisateur que son ordinateur est bloqué et que tous ses fichiers ont été cryptés, et qu’en payant une rançon il pourra retrouver l’accès à son ordinateur. Les rançons vont le plus souvent entre 100 $ et 300 $, et la majeure partie du temps cette rançon est demandée en monnaie virtuelle comme du Bitcoin, augmentant les cyber risques.

Qu’est-ce que le ransomware Jigsaw ?

La cyberattaque Jigsaw est un ransomware conçu en avril 2016, mis en circulation une semaine plus tard, et désigné pour être déployé à travers des mails frauduleux. Jigsaw s’active lorsque l’utilisateur télécharge le malware, qui va commencer à crypter tous les fichiers de son PC. Suite à cela, un popup avec Billy the puppet va s’afficher, avec une demande de rançon en Bitcoin en échange du décryptage du PC. Si la rançon n’est pas payée dans l’heure, un fichier sera supprimé.

Et à chaque heure suivante où la rançon n’est pas payée, la quantité de fichiers supprimés augmente exponentiellement, jusqu’à ce que le PC soit formaté après 72 h. Enfin, si l’utilisateur tente de redémarrer son PC, 1000 fichiers sont supprimés.

Caractéristiques de Jigsaw : les cyber risques

L’unicité – Jigsaw est le seul crypto-ransomware qui joue sur la peur. En effet, du point de vue de la victime, perdre l’intégralité de ce qu’il a sur son disque dur est ce qui pourrait arriver de pire. D’un autre côté, payer reviendrait à financer les activités illégales des auteurs de ce genre de malware. De plus, utiliser des images et des références liées à l’horrifique, rajoutent de l’anxiété à ce phénomène.

L’utilisation de Bitcoin – Le Bitcoin est devenu aujourd’hui quelque chose de très en vogue, et tout le monde sait au moins qu’il s’agit d’une crypto monnaie. Néanmoins, en 2016, son utilisation était encore marginale. La rétro-ingénierie de ce malware a permis de découvrir que d’une part il utilisait des clés de cryptage très poussées, mais possédait également une centaine d’adresses Bitcoin utilisées pour le paiement des rançons.

Le codage – Après analyse, il a paru évident que l’auteur De cette cybertattaque a essayé de cacher tant bien que mal l’utilisation du langage .NET pour la création de son malware, afin de le protéger d’éventuelles analyses.

Il existe heureusement des solutions concernant la gestion des risques informatiques, comme celles proposées par Forcepoint par exemple, et l’essentiel est de ne pas céder à la panique.

TEMP.Periscope : Des pirates Chinois, amateurs d’éléctions présidentielles ?

Il n’y aurait pas que les pirates Russes amateurs d’éléctions ? Le groupe d’espionnage chinois TEMP.Periscope cible le Cambodge avant les élections de juillet 2018, et révèle un large éventail d’activités au niveau mondial.

TEMP.Periscope – La société américaine FireEye, une des « sources » des médias concernant les « pirates Russes« , annonce avoir examiné une série d’activités du groupe d’espionnage chinois TEMP.Periscope, qui révèlent un intérêt majeur pour les événements politiques au Cambodge, illustré par des cyber attaques actives contre de multiples acteurs cambodgiens liés au système électoral du pays. Ceci comprend des cyber attaques contre des entités gouvernementales cambodgiennes chargées du contrôle des élections, ainsi que le ciblage de figures de l’opposition. Cette campagne a lieu alors que se préparent les élections générales dans le pays, qui auront lieu le 29 juillet prochain. TEMP.Periscope a utilisé la même infrastructure pour une série d’activités visant des cibles plus traditionnelles, dont l’industrie de la défense aux Etats Unis et une société de l’industrie chimique en Europe. Voir notre article précédent consacré au ciblage par le même groupe de sociétés d’ingénierie et de transport maritime aux Etats Unis.

Gloabalement, selon FireEye, cette activité indique que le groupe exploite une importante architecture d’intrusion et un large éventail d’outils, et cible des victimes très diverses, ce qui est en ligne avec la stratégie traditionnelle des acteurs chinois en matière d’APT (menaces persistantes avancées). Nous pensons que cette activité fournit au gouvernement chinois une visibilité étendue sur les élections cambodgiennes et les actions du gouvernement de ce pays. De plus, ce groupe est clairement capable de mener simultanément plusieurs intrusions à grande échelle ciblant un large éventail de types de victimes.

Notre analyse a également renforcé notre affirmation que ces activités peuvent être attribuées à ce groupe de pirates chinois. Nous avons observé les outils que nous avions précédemment attribués à ce groupe, les cibles visées sont en ligne avec ses actions passées et sont également très similaires aux operations APT connues menées par le Chine. En outre, une adresse IP originaire de Hainan en Chine a été enregistrée pour des activités C2 (command and control).

TEMP.Periscope en bref

Actif depuis au moins 2013, TEMP.Periscope s’est principalement intéressé à des cibles du secteur maritime dans de nombreux domaines, dont l’ingénierie, le transport, la fabrication, la défense, les agences gouvernementales et la recherche universitaire. Toutefois, le groupe a également ciblé des services de consulting et les industries high tech, de la santé et des medias. Ses cibles identifiées sont principalement basées aux Etats Unis, même si des organisations en Europe et au moins une à Hong Kong ont également été touchées. TEMP.Periscope coincide en termes de ciblage, ainsi que de tactiques, techniques et procédures (TTPs), avec le groupe TEMP.Jumper.

Description de l’incident

FireEye a analysé trois serveurs qu’il pense être contrôlés par TEMP.Periscope, ce qui lui a permis d’obtenir des informations sur les objectifs et les tactiques opérationnelles du groupe, ainsi qu’un grand nombre de données techniques d’attribution/validation. Ces serveurs était “open indexés” et donc accessibles par quiconque sur l’Internet public, sans exiger la moindre identification. Ce type d’erreur permet d’obtenir des informations intéressantes sur les activités d’un groupe car, à la différence de données contenues dans des messages de spear phishing, des acteurs malveillants n’anticipent pas que ces données puissent être analysées. L’analyse de FireEye couvre la période allant d’avril 2017 jusqu’à aujourd’hui, la plupart des opérations actuelles étant concentrées sur les élections au Cambodge. Pour l’heure, nous retenons les domaines concernés.

Deux serveurs, Domain 1 et Domain 2, fonctionnent comme des serveurs C2 et des sites d’hébergement traditionnels, alors que le troisième, Domain 3, fonctionne comme un serveur SCANBOX actif. Les serveurs C2 contenaient à la fois les logs et le malware. Une étude des trois serveurs a révélé une adresse IP d’un acteur potentiel située à Hainan en Chine, et des données volées provenant d’attaques potentielles ciblant d’autres industries et secteurs dont l’éducation, l’aviation, la chimie, la défense, les administrations gouvernementales, le monde maritime et le high tech dans de multiples régions du monde. Les fichiers sur les serveurs comprenaient des malwares nouveaux (DADBOD, EVILTECH) et précédemment identifiés (AIRBREAK, EVILTECH, HOMEFRY, MURKYTOP, HTRAN, and SCANBOX ) utilisés par TEMP.Periscope.

Attaques sur les entités liées aux élections cambodgiennes

L’analyse des logs des victimes associées avec les serveurs identifiés a révélé des attaques ciblant de multiples entités cambodgiennes, principalement celles liées aux élections de juillet 2018. De plus, un email de spear phishing séparé analysé par FireEye a mis en évidence une action simultanée ciblant des figures de l’opposition au Cambodge. L’analyse a révélé que des organisations gouvernementales cambodgiennes et des individus ciblés avaient été attaqués comme la Commission Nationale des Elections, Ministère de l’Intérieur, Ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Sénat du Cambodge, Ministère de l’Economie et des Finances. Des membres du Parlement représentant le Parti cambodgien du Sauvetage National. De multiples personnalités cambodgiennes partisans des droits de l’homme et de la démocratie ayant écrit des articles critiquant le parti actuellement au pouvoir. Deux diplomates cambodgiens en poste à l’étranger et de multiples organes de presse au Cambodge.

Le Domain 2 a été identifié comme le serveur C2 pour un malware AIRBREAK attaché à un message leurre envoyé à Monovithya Kem, Directeur Général Adjoint, Affaires Publiques, Parti Cambodgien du Sauvetage National (CNRP), et à la soeur de Ken Sokha, leader (emprisonné) d’un parti cambodgien de l’opposition. Le document leurre prétend provenir de LICADHO (une ONG cambodgienne fondée en 1992 pour promouvoir les droits de l’homme).

Une infrastructure également utilisée pour des opérations contre des entreprises privées

’infrastructure décrite plus haut a également été utilisée contre des entreprises privées en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. Ces entreprises appartiennent à des industries très diverses, dont l’éducation, l’aviation, la chimie, le monde maritime et le high tech. Beaucoup de ces attaques sont en ligne avec les activités précédentes de TEMP.Periscope en direction des secteurs du maritime et de la défense. Toutefois, nous avons également découvert une attaque visant une société européenne dans la chimie très implantée en Asie, ce qui démontre que ce groupe est une menace pour des entreprises partout dans le monde, et particulièrement celles ayant des intérêts en Asie.

Un malware MURKYTOP de 2017 et des données contenues dans un fichier lié au domain 1 suggère qu’une entreprise impliquée dans l’industrie de la défense aux Etats Unis, peut être en lien avec la recherche maritime, a également été attaquée. De plus, des attaques probables d’une entreprise du secteur américain de la défense et d’une entreprise européenne dans la chimie ayant des bureaux en Asie ont été découvertes sur les serveurs “open indexés”.

Les Downloaders et Droppers AIRBREAK révèlent des indicateurs leurres

Les noms de fichiers pour les downloaders AIRBREAK trouvés sur les sites “open indexés” suggèrent aussi un intérêt marqué pour des cibles associées à la géopolitique liée à l’Asie orientale. De plus, l’analyse des sites downloaders AIRBREAK a révélé un serveur associé qui souligne l’intérêt de TEMP.Periscope pour la politique au Cambodge. Les downloaders AIRBREAK redirigent les victimes vers les sites indiqués pour afficher un document légitime mais leurre tout en téléchargeant un contenu malveillant AIRBREAK à partir d’un des serveurs C2 identifiés. A noter que le site hébergeant les documents légitimes n’a pas été compromis. Un domaine C2 supplémentaire, partyforumseasia[.]com, a été identifié comme la fonction de rappel (callback) pour un downloader AIRBREAK référençant le Parti Cambodgien du Sauvetage National.

Le serveur SCANBOX utilisé pour prévoir des opérations futures

e serveur SCANBOX actif, Domain 3, héberge des articles liés à la campagne actuelle au Cambodge et à des opérations plus larges. Les articles trouvés sur le serveur indiquent le ciblage d’intérêts liés à la géopolitique Etats Unis – Asie orientale, à la Russie et à l’OTAN. Les victimes sont probablement attirées sur le serveur SCANBOX soit via une attaque stratégique de site web soit via des liens malicieux dans des emails ciblés, l’article étant présenté comme un leurre. Les articles proviennent de contenus open source disponibles directement en ligne.

La suite de malwares de TEMP.Periscope

L’analyse du catalogue de malwares contenus sur les trois serveurs révèle une suite classique de contenus malveillants utilisés par TEMP.Periscope, dont les signatures d’AIRBREAK, MURKYTOP, et de HOMEFRY. De plus, l’enquête de FireEye a révélé de nouveaux outils, EVILTECH et DADBOD.

Les données contenues dans les logs renforcent l’attribution à la Chine

FireEye suit les activités de TEMP.Periscope depuis 2013 et de multiples facteurs nous conduisent à affirmer qu’il agit au nom du gouvernement chinois. Notre analyse des serveurs et des données associées dans cette dernière campagne renforcent cette affirmation. Les données du log d’accès au panneau de contrôle indique que les opérateurs sont probablement basés en Chine et travaillent sur des ordinateurs fonctionnant en langue chinoise. Les cibles historiques de TEMP.Periscope restent cohérentes avec les objectifs du gouvernement chinois, et les outils qu’il utilise sont cohérents avec ceux utilisés par de nombreuses autres équipes chinoises. Un log sur le serveur a révélé des adresses IP qui avaient été utilisées pour se connecter au logiciel employé pour communiquer avec le malware implanté sur des machines victimes. L’une de ces adresses IP, 112.66.188.xx, est située à Hainan, en Chine. D’autres adresses appartiennent à des serveurs virtuels privés, mais des éléments indiquent que les ordinateurs utilisés pour se connecter sont configurés pour fonctionner en chinois.

Perspectives et Implications

Les operations révélées ici fournissent un nouvel éclairage sur les activités de TEMP.Periscope. Nous connaissions déjà l’intérêt de cet acteur pour les affaires maritimes, mais cette campagne malveillante apporte des indications supplémentaires indiquant que ce groupe va cibler le système politique de pays possédant une importance stratégique. Le Cambodge a été un supporter fiable de la position de la Chine dans le Sud de la Mer de Chine au sein de forums internationaux tels que l’ASEAN, et figure parmi les partenaires importants du pays. Bien que le Cambodge soit classé comme Autoritaire dans le Democracy Index de The Economist, le récent renversement surprise du parti au pouvoir en Malaisie peut motiver la Chine à surveiller étroitement les élections du 29 juillet au Cambodge.

Le ciblage de la commision électorale est particulièrement significatif, en raison du rôle stratégique qu’elle joue pour inciter les gens à voter. Nous n’avons pas encore suffisamment d’informations expliquant pourquoi cette organisation a été attaquée – simplement pour récolter des informations ou dans le cadre d’une opération plus complexe. Quelle que soit la raison, cet incident est l’exemple le plus récent de l’implication aggressive d’un état nation dans les processus électoraux dans le monde. Bien que des activités liées à des élections aient seulement été découvertes en Asie du Sud Est, ce serait une erreur d’assumer que ces menaces ne peuvent pas se reproduire ailleurs.

Nous pensons que TEMP.Periscope va continuer à cibler un large éventail d’entités gouvernementales, d’organisations internationales et d’entreprises privées, particulièrement celles travaillant dans l’ingénierie ou des processus chimiques utilisés par des navires. Nous ne pensons pas qu’il va modifier beaucoup voire même un seul élément révélé par cette enquête, mais il continuera probablement à développer de nouvelles architectures d’intrusion via de nouveaux domaines, sites compromis, certificats et outils. FireEye prévoit que ces intrusions vont se poursuivre et monter en puissance aussi longtemps que le groupe y trouvera un intérêt.

Chronique : vacances connectées, pensez à vous protéger !

Chronique Tv cybersécurité ! Protéger vos connexions cet été ! Les vacances, le repos, le sable chaud et votre vie numérique attrape un coup de chaud. Voici des trucs et astuces, ainsi que du matos, pour protéger vos connexions hors de vos murs.

Protéger vos connexions cet été ! Partir en vacances c’est pour de plus en plus d’internautes mettre dans leur valise, en plus des maillots de bain et de la crème solaire, son smarpthone, sa tablette, son ordinateur portable. Bilan, connexions Internet et utilisations nomades doivent se faire en mode sécurisé.

Dans la chronique Cyber Sécurité sur la chaîne de télévision WEO, cette semaine, il expliqué comment ne pas finir dans les mains d’un malveillant numérique après avoir utilisé, par exemple, une connexion wifi “gratuite” offerte sur le lieu de votre villégiature.

Vous découvrirez aussi une clé USB de chez Eset. La Kingston Data Traveler permet de transporter ses données chiffrées. Clé équipée d’un antivirus. On parle aussi VPN. Ils permettent de surfer anonyme et sécurisée sans risque d’être cyber espionnée.

14 failles de sécurité pour des modèles BMW

Des chercheurs en cybersécurité découvrent 14 failles de sécurité dans des modèles de la marque automobile BMW. Ces vulnérabilités permettraient d’intervenir à distance sur le fonctionnement interne d’une voiture ciblée.

Depuis plusieurs années déjà, de nombreux chercheurs ont mis en garde les constructeurs automobiles contre leurs systèmes électroniques qui sont souvent conçus sans qu’une profonde attention ne soit portée à la sécurité. On se rappelle notamment de Charlie Miller et Chris Valasek qui avaient montré en 2015 comment ils parvenaient à prendre le contrôle d’une Jeep alors que le véhicule roulait sur l’autoroute.

L’intérêt de telles démonstrations basé sur un scénario catastrophe a permis aux grand public mais surtout aux constructeurs, de prendre conscience du risque qui n’est plus du tout hypothétique. Dans le cas présent, BMW a travaillé conjointement avec ce groupe de chercheurs chinois et a reconnu leur effort pour, au final, améliorer la sécurité de ses voitures. « Il ne reste plus qu’à espérer que cette démonstration incite d’autres marques à faire de même. » confirme Jérôme Ségura, de chez Malwarebytes.

Les chercheurs ne sont pas à leur coup d’essai. Ils avaient déjà trouvé plusieurs vulnérabilités dans divers modules embarqués utilisés par Tesla. La société Allemande a confirmé les problèmes et leurs corrections en cours.

Sécurité optimale : Aborder le principe de privilège minimum

Être administrateur de son poste informatique, qu’il soit professionnel comme personnel, est un risque qu’il faut savoir calculer, définir et maîtriser. Pour une sécurité optimale, la gestion des comptes est indispensable.

Rien que pour les connexions, les restrictions sont un véritable casse tête. Un pirate compromet un compte et c’est toute la chaîne informatique de l’entreprise qui est impactée. Il est probable que les habitudes de connexion habituelles – heure / jour, fréquence, point de terminaison utilisé, etc. – soient brisées.

Il est important d’établir, de mettre en œuvre et d’appliquer des niveaux d’accès minimum au sein de l’organisation afin de limiter les risques associés aux menaces internes ou à l’utilisation abusive des informations d’identification par des attaquants externes. Cela crée une base de sécurité solide, mais ne permet pas de s’assurer que cet environnement de sécurité élevé ne fasse pas l’objet d’une compromission d’identifiants de niveau inférieur et élevé. La société IS Decisions vient d’éditer un livre blanc sur la gestion des connexions en tant qu’élément clé du privilège minimum.

Chafer : un groupe de cyber attaquants basé en Iran

Un groupe de pirates informatiques, baptisé Chafer s’attaquerait aux entreprises du monde entier. Des amateurs du blackmarket qui officieraient d’Iran.

Chafer, un groupe de pirates informatiques qu’il est possible de croiser, sans grande difficulté, sur plusieurs forums Iraniens dédiés au piratage informatique. L’éditeur de solutions de sécurité informatique américain Symantec a publié une analyse sur leurs activités. Chafer est actif depuis au moins juillet 2014. La plupart des attaques du groupe visent à collecter des informations, à la revendre, à infiltrer pour encore mieux collecter. L’analyse explique que neuf nouvelles organisations ont été touchées au Moyen-Orient. Chafer a ciblé plusieurs organisations au Moyen-Orient (Israël, Jordanie, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite et Turquie) y compris un important fournisseur de services télécoms dans la région.

En dehors du Moyen-Orient, des preuves d’attaques contre une compagnie aérienne africaine et des tentatives de cyber attaque envers une entreprise internationale dans le secteur du voyage. Une nouvelle méthode d’infection est utilisée par Chafer. Nouvelle méthode, mais qui n’a rien de révolutionnaire. Ils utilisent des documents Excel malveillants diffusés par le biais de mails ciblés (spear phishing).

Le courriel proposant le document Excel piégé permet d’installer un cheval de Troie destiné à dérober des informations et un outil qui pratique des captures d’écrans. Les activités récentes de Chafer indiquent une plus grande dépendance aux nouveaux outils logiciels gratuits, notamment Remcom, un NSSM, un outil de capture d’écran et de presse-papiers, des outils HTTP, GNU HTTPTunnel, UltraVNC et NBTScan . Chafer se dirige vers des attaques ciblant la supply chain, compromettant les organisations au travers de canaux de confiance dans le but d’attaquer ensuite leurs clients.

Le phishing, en tête de pont

Selon un nouveau rapport publié par F-Secure, plus d’un tiers des incidents de cyber sécurité viennent de phishing. Ce nouveau rapport présente les conclusions des enquêtes sur les interventions menées suite à un cyber incident et offre un aperçu des véritables modes opératoires des pirates informatiques.

21 % des cyber incidents analysés par F-Secure dans ce rapport font suite à des attaques ciblant les services web utilisés par les entreprises. Il s’agit du mode d’attaque le plus fréquemment utilisé par les pirates mettre la main sur les données d’une organisation. Toutefois, le phishing et les pièces jointes malveillantes totalisaient, ensemble, environ 34 % des attaques. Pour Tom Van de Wiele, Principal Security Consultant chez F-Secure, les attaques par e-mail constituent donc le plus gros danger pour les organisations. «L’exploitation des vulnérabilités logicielles est typique des attaques opportunistes mais les intrusions informatiques via e-mail sont bien plus fréquentes. Les pirates disposent de tout un éventail d’attaques par e-mail. Elles remportent un franc succès, puisque la plupart des entreprises utilisent les e-mails pour leurs communications », explique Tom Van de Wiele. « Il convient de toujours réfléchir à deux fois avant de cliquer sur une pièce jointe ou sur un lien… mais la pression professionnelle l’emporte souvent sur le bon sens. Les pirates comprennent et exploitent cette logique. »

Cryptomonnaie : comment ne pas miner à l’insu de son plein gré !

Arenavision, un site de vidéos d’évènements sportifs à la demande, a été piraté et a ainsi permis de miner de la cryptomonnaie sans que ses utilisateurs ne s’en aperçoivent.

Alors que la France est classée quatrième en termes de nombre de visiteurs sur la plateforme de vidéos sportives ArenaVision, les amateurs de sport ont tout intérêt à rester vigilants face à ce type de menaces. Le site a été piraté.

Les malveillants n’ont pas « defacé » le site (barbouillé), ils ont caché un script qui leur a permis de miner de la cryptomonnaie à chaque passage de spectateurs. Le script utilisait la puissance machine des internautes pour générer des monnaies numériques.

« Les pirates exécutent des calculs de transactions à partir du navigateur de l’internaute ciblé. souligne Michal Salát, Threat Intelligence Director chez Avast. Partant du constat que plus un visiteur reste sur une page, plus un pirate a le temps de créer de la cryptomonnaie« . Plus le site a de l’audience, plus il va rapporter de l’argent aux pirates. Imaginez, le nombre d’internautes regardant un match de football, de rugby, de baseball … La plupart des téléspectateurs les regardent intégralement, donnant alors au pirate tout le loisir de miner !

Selon SimilarWeb, Arenavision a été visité 6,6 millions de fois en décembre dernier, avec une durée moyenne de trois minutes et trente secondes par visite sur la page d’accueil. En imaginant que de nombreux utilisateurs se soient servi d’un PC ou d’un ordinateur portable, l’éditeur estime le nombre de visiteurs à 6 millions au cours de cette période. A partir de ces chiffres, les gains estimés sont de 840 dollars sur le mois pour les pirates et uniquement via la page d’accueil du site.

Les programmes de minage ralentissent les performances des navigateurs, et par conséquent la batterie se décharge plus vite. Les visiteurs des sites ciblés peuvent éventuellement remarquer un fonctionnement général de l’ordinateur plus lent et bruyant. En cas de doute, il est possible de contrôler si un navigateur est secrètement miné grâce à plusieurs techniques : Vérifier quels scripts sont chargés. Si vous remarquez une importante charge de votre processeur mais qu’il n’y a qu’un seul onglet dans le navigateur ouvert, et il n’exécute aucun élément susceptible d’impacter cette charge, alors il est sûrement exploité pour du minage de cryptomonnaie. Bloquer les sites suspectés. Télécharger des bloqueurs de minage.

Selon AdGuard, 500 millions de personnes ont déjà été touchées, en 3 semaines, par les outils JSEcoin, CryptoLoot ou encore MineMyTraffic. 220 sites web, sur 1000 analysés minaient de la monnaie numérique. Bref, chacun fabrique sa petite planche à billet. 18,66% étaient américains ; 13,4% étaient indiens. 12,44% Russes et 8,13% étaient Brésiliens. 22,27% de ce sites proposaient de regarder des films et des vidéos. 17,73% proposaient de télécharger des fichiers. 10% concernaient des espaces pour adultes. 7,73% étaient des médias.

L’espace ZeroDot1 propose une liste de sites et de scritps à bloquer. Pour votre navigateur (sous Chrome), le widget No Coin permet de bloquer les tentatives de minage sur le dos de votre navigateur et CPU. Même action pour MinerBlock.

La reconnaissance faciale de Panasonic récompensée par le NIST

Pour la deuxième année consécutive, la technologie de reconnaissance faciale de Panasonic remporte l’un des meilleurs scores lors du test comparatif réalisé par l’institut national des normes et de la technologie aux États-Unis (National Institute of Standards and Technology, NIST).

En collaboration avec l’organisme de recherche avancée du renseignement américain IARPA (Intelligence Advanced Research Projects Activity), le NIST a testé la future version de la technologie de reconnaissance faciale de Panasonic, actuellement en cours de développement au sein du Centre d’innovation de l’entreprise. Le test comparatif se compose de huit épreuves de vérification, d’identification, de détection, de regroupement et de traitement d’images surchargées.

Il s’est déroulé sur la base de contenus réunissant 67 000 images et 700 vidéos de visages ainsi que 10 000 images sans visages pour inclure la comparaison des taux d’échec et de réussite de chaque algorithme. L’algorithme développé par Panasonic est ressorti premier du comparatif pour le critère « Cumulative Match Characteristic », soit la fraction de correspondances située au-dessus d’un seuil d’exactitude donné.

Le test est généralement réalisé à l’aide d’images de photojournalisme en raison de leur grande variété de poses, de luminosité, d’expression et d’occlusion, procurant ainsi le niveau de difficulté recherché.

« Notre score NIST est une excellente nouvelle ; il atteste encore une fois de notre engagement à apporter une valeur ajoutée supplémentaire et offrir une qualité optimale au sein de notre gamme de technologies de sécurité », commente Gerard Figols, Product Marketing Manager chez Panasonic Security Solutions. « Panasonic s’est imposé comme premier titulaire de brevets au monde tout au long des 30 dernières années : nous misons pleinement sur l’innovation, la recherche et le développement ».

Matrix Appliances : Ne redoutez plus les attaques de malwares !

Matrix Appliances inclus désormais le mode « Stealth » dans toutes ses solutions de sauvegarde-archivage. Vos sauvegardes restent intactes, vos restaurations sont immédiates, saines et garanties à 100%.

La société Matrix Appliances, spécialisée dans la sauvegarde informatique, annonce officiellement que toutes les versions de son logiciel Dataclone disposent désormais d’une fonctionnalité unique qui la rend invisible aux yeux des virus (dont les ransomwares) : le mode Stealth.

Qu’est-ce que le logiciel Dataclone V10 ?
Matrix Appliances commercialise depuis 10 ans des Appliances de sauvegarde et d’archivage des données destinées aux entreprises, bénéficiant de la technologie disk2disk2disk© brevetée par son Directeur Général, Stéphane Pelletier. DataClone est le logiciel embarqué dans les Appliances VP Clone. Conçu pour protéger l’infrastructure informatique des TPE/PME, administrations et grands comptes, il permet de sauvegarder, cloner, répliquer à chaud, sans agent et sans limite en nombre de serveurs ou de postes, les données, bases de données, machines physiques ou virtuelles, dans l’Appliance, puis de les archiver sur des  médias extractibles. Mais surtout, il permet de restaurer avec une facilité sans commune mesure et sans faille, 100 % des données au moment où l’utilisateur en aura le plus besoin.
 
Dataclone Version 10
1. Une interface encore plus simple

2. Le support d’ESX6 (y compris les versions  gratuites) et de VCenter6

3. La  sauvegarde dans le Cloud couplée à  Microsoft Azure

4.  Des médias extractibles de type disque de 10 To : une première sur le marché !

5. Une imperméabilité unique aux malwares en tout genre (virus, chevaux de Troie, ransomwares) : grâce à son mode Stealth qui rend ses Appliances invisibles sur le réseau, Matrix Appliances garantit l’incorruptibilité des sauvegardes si vous êtes victime d’une attaque virale, ce qui, par les temps qui courent est malheureusement devenu tragiquement commun. Le mode Stealth intégré dans les machines masque l’Appliance aux yeux des virus et assure une restauration totale en cas de besoin.

« En 2016, nos Appliances ont permis à plusieurs de nos clients, non pas d’être protégés des malwares (c’est le travail d’un bon anti-virus) mais de pouvoir récupérer toutes les données enregistrées et de reprendre leur travail (en date de la dernière sauvegarde), sans perte de données donc sans perte de temps et d’argent. La totalité des clients qui ont été infectés et qui possédaient notre Appliance ont pu restaurer l’intégralité de leurs données sans délai et avec 100% de réussite » (Stéphane Pelletier).

La faille de Microsoft Office CVE-2017-0199 utilisée pour diffuser l’espion LatentBot

Une faille dans Microsoft Office utilisée depuis des semaines par des pirates pour diffuser le logiciel espion LatentBot.

L’espion LatentBot aimait Office ! Microsoft vient de corriger une vulnérabilité dans Office. Une faille qui permet de cacher des instructions malveillantes dans un document sauvegardé au format .RTF. Dès le 4 mars 2017, des documents malicieux exploitant CVE-2017-0199 ont été utilisés pour délivrer le malware LATENTBOT. Le malware, qui possède une capacité de vol d’identités, n’a depuis lors été observé que via des pirates aux motivations financières. LATENTBOT est un type de malware modulaire et extrêmement bien caché qui a été découvert pour la première fois par FireEye iSIGHT Intelligence en décembre 2015. Il possède une variété de capacités, dont le vol d’identités, l’effacement de disque dur et de données, la désactivation de logiciel de sécurité, et l’accès à distance du poste de travail. Récemment, nous avons identifié des campagnes LATENTBOT utilisant Microsoft Word Intruder (MWI). Les documents leurre distribuant le malware LATENTBOT utilisent des méthodes de manipulation génériques, de type document.doc ou hire_form.doc.

Des échantillons de FINSPY et de LATENTBOT partagent la même origine

Cette faille a permis à d’autres pirates de diffuser un autre outil d’espionnage, FINSPY. Un logiciel légalement commercialisé par la société Gamma group. Des artefacts partagés dans les échantillons de FINSPY et de LATENTBOT suggèrent que le même assembleur a été utilisé pour créer les deux, ce qui indique que l’exploit 0day a été fourni à la fois pour des opérations criminelles et de cyber espionnage en provenance de la même source.

Des campagnes de spam DRIDEX juste après la divulgation de CVE-2017-0199

A la suite de la divulgation des caractéristiques de la faille zero day le 7 avril 2017, celle-ci a été utilisée dans des campagnes de spam DRIDEX, qui continuent encore à ce jour. Nous ne pouvons confirmer le mécanisme par lequel les acteurs ont obtenu l’exploit. Ces acteurs peuvent avoir exploité les connaissances sur la faille obtenues dans les termes de la divulgation, ou y avoir eu accès lorsqu’il est devenu clair que la diffusion d’un patch était imminent. Une campagne de spams a été diffusée le 10 avril 2017, exploitant un leurre « Scan Data. » Le document en attachement exploitait CVE-2017-0199 pour installer DRIDEX sur l’ordinateur de la victime.

Perspectives et implications

Même si un seul utilisateur de FINSPY a été observé exploitant cet exploit zero day, la portée historique de ce malware, dont les capacités ont été utilisées par plusieurs états nations, suggère que d’autres clients y ont eu accès. De plus, cet incident confirme la nature globale des cyber menaces et l’intérêt de disposer d’une perspective mondiale – un incident de cyber espionnage ciblant des russes peut fournir l’occasion d’en savoir plus et d’interdire des activités criminelles visant des individus parlant une autre langue ailleurs.

HummingBad et compagnie : Le nombre de ransomwares aurait doublé au second semestre 2016

HummingBad et compagnie ! Un rapport révèle que les attaques de logiciels rançonneurs, les ransomwares, ont doublé au second semestre 2016. Sur l’ensemble des incidents de logiciels malveillants reconnus à l’échelle mondiale, le pourcentage d’attaques des maîtres chanteurs 2.0 est passé de 5,5 % à 10,5 % entre juillet et décembre 2016.

HummingBad, Conficker and co ! Le nouveau rapport de Check Point, baptisé Threat Index, du second semestre 2016 présente les tactiques utilisées par les cybercriminels pour attaquer les entreprises, et détaille les principales catégories de logiciels malveillants : rançonneurs, bancaires et mobiles. Il repose sur des renseignements sur les menaces tirés de sa carte Threat Map, entre juillet et décembre 2016. Des chiffres qui ne concernent donc que les clients de la société. Des statistiques présentées dans ce rapport reposent sur des données tirées de la carte Threat Map et du réseau ThreatCloud, le plus grand réseau collaboratif de lutte contre la cybercriminalité, fournissant des données et des tendances sur les menaces et les attaques grâce à un réseau mondial de capteurs. Plus de 250 millions d’adresses analysées pour la recherche de bots, ainsi que plus de 11 millions de signatures de logiciels malveillants et 5,5 millions de sites web infectés.

Le monopole sur le marché des logiciels rançonneurs – Des milliers de nouvelles variantes de logiciels rançonneurs ont été découvertes en 2016, et au cours des derniers mois, nous avons assisté à un changement suite à la consolidation du paysage des logiciels rançonneurs. Quelques familles de logiciels malveillants importantes dominent désormais le marché et frappent les entreprises de toute taille.

Attaques DDoS via les objets connectés – Le botnet Mirai a été découvert en août 2016. Tout premier de sa catégorie, ce botnet de l’Internet des objets s’attaque aux caméras de surveillance (CCTV) et aux enregistreurs vidéo numériques (DVR) vulnérables connectés à Internet. Il les transforme en bots pour lancer de multiples attaques de déni de service distribué (DDoS) à fort volume. On estime que des objets connectés vulnérables sont présents dans presque tous les foyers, et que des attaques DDoS massives les exploitant continueront de persister.

Nouveaux types de fichiers utilisés dans les campagnes de spam – Les téléchargeurs basés sur le moteur de scripts Windows (WScript) ont été le vecteur d’infection le plus répandu utilisé dans les campagnes de spam malveillantes tout au long du second semestre 2016. Rédigés en Javascript (JS) et en VBScript (VBS), ces téléchargeurs ont dominé le paysage de la diffusion de spam malveillant, ainsi que des formats similaires moins courants tels que JSE, WSF et VBE.

HummingBad, Conficker et compagnie : principaux logiciels malveillants du second semestre 2016

1.    Conficker (14,5 %) – Un ver permettant d’effectuer des opérations à distance et de télécharger des logiciels malveillants. Les postes infectés sont contrôlés par un botnet, qui contacte son serveur de commande et de contrôle pour recevoir des instructions.

2.    Sality (6,1 %) – Un virus permettant d’effectuer des opérations à distance et de télécharger des logiciels malveillants supplémentaires dans les systèmes infectés par son opérateur. Son objectif principal est de rester actif dans un système pour le télécommander et installer d’autres logiciels malveillants.

3.    Cutwail (4,6 %) – Un botnet principalement utilisé pour l’envoi de spam et des attaques DDoS. Une fois installés, les bots se connectent directement à leur serveur de commande et de contrôle, et reçoivent des instructions concernant les emails qu’ils doivent envoyer. Lorsque leur tâche est terminée, les bots communiquent à leur opérateur des statistiques précises sur leurs activités.

4.    JBossjmx (4,5 %) – Un ver ciblant les systèmes comportant une version vulnérable du serveur applicatif JBoss. Le logiciel malveillant crée une page JSP malveillante sur les systèmes vulnérables qui exécute des commandes arbitraires. Par ailleurs, une autre porte dérobée est créée pour obtenir des instructions auprès d’un serveur IRC distant.

5.    Locky (4,3 %) – Un logiciel rançonneur dont la diffusion a débuté en février 2016, qui se propage principalement via des emails de spam contenant un téléchargeur déguisé en pièce jointe au format Word ou Zip. Il télécharge et installe un logiciel malveillant chiffrant les fichiers des utilisateurs.
Principaux logiciels rançonneurs du second semestre 2016 : Le pourcentage d’attaques de logiciels rançonneurs a presque doublé durant la seconde moitié de 2016, passant de 5,5 % à 10,5 %.

Les variantes les plus courantes détectées étaient les suivantes

1.    Locky 41 % – Le troisième logiciel rançonneur le plus courant au 1er semestre, qui s’est considérablement répandu durant la seconde moitié de l’année.

2.    CryptoWall 27 % – Le logiciel rançonneur qui était initialement une imitation de CryptoLocker, puis qui l’a finalement surpassé. Après le retrait de CryptoLocker, CryptoWall est devenu l’un des logiciels rançonneurs les plus importants à ce jour. CryptoWall utilise le chiffrement AES et communique avec son serveur de commande et de contrôle via le réseau anonyme Tor. Il est largement diffusé via des kits d’exploitation de vulnérabilités, des publicités malveillantes et des campagnes de phishing.

3.    Cerber 23 % – Le plus important logiciel rançonneur sous forme de service.  Cerber est commercialisé sur le modèle de la franchise. Ses développeurs recrutent des affiliés qui répandent le logiciel malveillant moyennant un pourcentage des bénéfices.

HummingBad, Conficker et les  principaux logiciels malveillants mobiles du second semestre 2016

1.    HummingBad 60 % – Un logiciel malveillant Android installant un rootkit persistant et des applications frauduleuses sur les appareils, qui permettent, à l’aide de légères modifications, des activités malveillantes supplémentaires telles que l’installation d’un enregistreur de frappes, le vol d’identifiants et le contournement des conteneurs chiffrés de courrier électronique utilisés par les entreprises.

2.    Triada 9 % – Une porte dérobée modulaire pour Android accordant des privilèges super-utilisateur aux logiciels malveillants téléchargés pour mieux les intégrer dans les processus système. Triada charge également de fausses URL dans le navigateur.

3.    Ztorg 7 % – Un cheval de Troie utilisant les privilèges root pour télécharger et installer des applications sur des téléphones mobiles à l’insu de leurs utilisateurs.

Principaux logiciels malveillants bancaires du second semestre 2016

1.    Zeus 33 % – Un cheval de Troie ciblant les plates-formes Windows, qui est souvent utilisé pour dérober des informations bancaires via l’enregistrement des frappes et le détournement de formulaires.

2.    Tinba 21 % – Un cheval de Troie bancaire dérobant les informations d’identification des victimes à l’aide d’injections web activées lorsque les utilisateurs tentent de se connecter au site web de leur banque.

3.    Ramnit 16 % – Un cheval de Troie bancaire dérobant les informations d’identification de sites bancaires, mots de passe FTP, cookies de session et données personnelles.

« Le rapport démontre la nature des cybermenaces d’aujourd’hui, » précise Maya Horowitz, Threat Intelligence Group Manager chez Check Point. « Les attaques de logiciels rançonneurs se développent rapidement car elles sont tout simplement efficaces et génèrent des revenus importants pour les agresseurs. Les entreprises rencontrent des difficultés pour lutter efficacement contre ces menaces ; la plupart d’entre elles ne possède pas les bonnes défenses, ni de personnel capable de reconnaître les signes potentiels d’une attaque de logiciel rançonneur dans les emails entrants. »

« Nos données démontrent qu’un petit nombre de familles sont à l’origine de la majorité des attaques, tandis que des milliers d’autres familles de logiciels malveillants sont rarement utilisées, » poursuit Mme Horowitz. « La plupart des cybermenaces sont véritablement mondiales, mais la région Asie-Pacifique se classe cependant au premier rang avec 5 familles de logiciels malveillants qui ne figurent dans aucune autre région. »

Le rapport complet est disponible sur cette page :
http://blog.checkpoint.com/2017/02/21/ransomware-doubled-in-second-half-of-2016/