Archives de catégorie : Sauvegarde

Conservation des données et entreprises

Nouvelle loi relative à la conservation des données : Quels sont les impacts pour les entreprises et les administrations ? Les changements qu’il va falloir intégrer avec la récente entrée en vigueur de la loi du 13 novembre 2014 visant à encadrer l’apologie d’actes terroristes, notamment sur le net. (par Olfeo)

A l’heure où le gouvernement travaille sur des mesures permettant de mieux prévenir le terrorisme notamment sur Internet suite aux attentats en France, deux textes ont déjà vu le jour depuis début 2015. Ainsi le 1er janvier 2015, une nouvelle loi en matière de conservation des données a vu le jour à
travers le décret n° 2014-1576 du 4 décembre 2014 et le 10 janvier la loi du 13 novembre 2014 est entrée en vigueur afin d’encadrer l’apologie d’actes terroristes, notamment sur le net.

Quel impact l’entrée en vigueur de ce décret pour les entreprises et les administrations en matière de conservation des logs ?
A travers le décret n° 2014-1576 du 4 décembre 2014, les données auxquelles les services de renseignement et de défense peuvent avoir accès sont des données dites de connexion, telles que, notamment :

o   l’identifiant de la connexion ;
o   les dates et heure de début et de fin de la connexion ;
o   les données relatives aux destinataires de l’utilisation

Les services relevant de la sécurité intérieure, de la défense, de l’économie et du budget, chargées notamment de rechercher des informations intéressant la sécurité nationale, la criminalité et la délinquance organisée ou la prévention du terrorisme, sont habilités à demander l’accès à ces données de connexion. Ces « personnalités qualifiées » peuvent solliciter une demande d’accès aux données de connexion, en temps différé comme en temps réel, au groupement interministériel de contrôle.

Le groupement interministériel de contrôle transmet ensuite aux opérateurs de communication électroniques, aux fournisseurs d’accès à internet, aux hébergeurs et par extension aux entreprises et administrations (loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006, relative à la lutte contre le terrorisme – alinéa 2 de l’article L. 34-1) la demande d’accès aux données ;

Les données transmises par ces derniers sont ensuite conservées, pour une durée maximale de trois ans, par le Premier ministre et sont automatiquement effacées passé ce délai. Par conséquent, ce décret modifie la durée de conservation des données collectées par le groupement interministériel de contrôle, qui passe d’un an à trois ans, et sont conservées par le Premier ministre seul.

Toutefois il ne modifie pas l’obligation de conservation, durant un an, par les opérateurs de communications électroniques, les fournisseurs d’accès à internet et les hébergeurs, entreprises et administrations des données de connexion. Depuis le 10 janvier 2015, l’utilisation d’Internet pour faire l’apologie d’actes terroristes est devenue circonstance aggravante à travers l’article 421-2-5 du code pénal.

Cet article dispose que « le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende », et précise que « les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100.000 euros d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne ». Une entreprise ou administration peut ainsi être sollicitée par le groupement interministériel de contrôle (décret n° 2014-1576 du 4 décembre 2014) pour une demande d’accès aux données de connexion, en temps différé comme en temps réel.

Pour conclure, ces deux dernières évolutions de la législation française en matière de lutte contre le terrorisme ne font que mettre l’accent sur la réelle obligation de filtrer pour les entreprises et les administrations en France. Néanmoins, d’autres évolutions sont à prévoir dans le cadre des réflexions du gouvernement pour mieux prévenir les menaces terroristes.

Fin du support pour Windows Server 2003 : il faut agir d’urgence

La fin est imminente: le support de Windows Server 2003 par Microsoft se terminera mi-2015. Par conséquent, les entreprises ne disposent plus que de 286 jours pour migrer vers un nouveau système d’exploitation de serveur et concevoir une infrastructure fiable pour l’avenir. transtec voit à cet égard principalement deux solutions envisageables : le remplacement physique des serveurs et la virtualisation.

À partir du 15 juillet 2015, Microsoft ne mettra plus à disposition de nouvelle mise à jour, ni de patchs de sécurité ou de hotfix, que ce soit pour les éditions de Windows Server 2003, Windows Server 2003 R2 ou pour Microsoft Small Business Server (SBS) 2003. Si une entreprise continue alors à miser sur ces systèmes d’exploitation, le risque de perte de données dues à des Hackers ou des virus est quasiment programmé d’avance.

 » C’est justement dans de nombreuses petites et moyennes entreprises que Windows Server 2003 continue à être utilisé. C’est là qu’il est extrêmement urgent d’agir, ne fût-ce que pour respecter les exigences légales et réglementaires, les directives de conformité et les règles internes de sécurité « , explique Michael Hohl, responsable  » Datacenter Solutions  » de la société transtec.  » Presque 300 jours pour introduire un système d’exploitation actualisé semblent certes représenter beaucoup de temps, mais  même Microsoft part du principe que la durée moyenne d’une migration est supérieure à
200 jours. « 

De manière générale, il y a une chose qu’on ne peut pas perdre de vue, c’est que dans la migration, il ne s’agit pas seulement du remplacement d’un système d’exploitation. Le paysage des applications est au moins tout aussi complexe et problématique, car celles-ci ne sont souvent pas compatibles 64 bits et fréquemment, les éditeurs de logiciels ne proposent plus aucune assistance.

Concrètement, transtec voit pour les entreprises deux solutions possibles pour introduire un système d’exploitation actualisé : l’acquisition de nouveaux matériels ou la mise en oeuvre d’une virtualisation des serveurs. transtec propose des solutions adaptées aux deux variantes: d’une part des serveurs complètement intégrés en tant que solution autonome, se composant du matériel et des logiciels sous licence OEM, et d’autre part des bundles hyper-V préconfigurés.

Selon transtec, un système d’exploitation actuel tel que Windows Server 2012 R2 offre de nombreux avantages auxquels les entreprises ne devraient plus renoncer à l’avenir. transtec cite à cet égard :

– la construction aisée d’un serveur de fichiers scale-out de haute performance et d’une grande fiabilité avec les fonctionnalités natives de Windows.
– la possibilité de réalisation d’une solution étendue Terminal Server l’hyperviseur  » hyper-V  » offrant des fonctionnalités de haut niveau est gratuitement inclus dans le prix de la licence
– l’évolution facile vers un cluster de haute disponibilité.
– la possibilité d’intégrer des machines virtuelles avec des systèmes d’exploitation Linux.
– l’automatisation des travaux de maintenance grâce aux outils intégrés
– l’intégration dans des outils d’administration comme Microsoft System Center.

Sans oublier qu’une entreprise avec un nouveau système d’exploitation est parfaitement préparée pour une mise en oeuvre future de modèles Cloud, par exemple d’un Cloud hybride, avec utilisation d’un Cloud privé dans son propre Datacenter et d’un Cloud public.

Attaque à l’encontre de NAS de la marque Synology

Depuis quelques semaines, des utilisateurs de NAS de la marque Synology, des boitiers de stockages, ont été visés par un logiciel malveillant qui chiffre le contenu des disques durs du produit de la société américaine.

Baptisé Synolocker, le code malveillant est injecté de différente manière, dont une technique toute simple, retrouver l’ip du boitier et de s’y connecter pour bloquer la lecture des contenus.

Une technique qui vise de vieux NAS, du moins dont les mises à jour n’ont pas été effectuées.  Le pirate réclame entre 250 et 300 euros, en bitcoin (0.6 bitcoin). L’entreprise a mis à jour son firmware pour contrer plusieurs failles qui ont pu être exploitées par le malveillant. Une technique, pour bloquer l’attaque, du moins la freiner, fermer le NAS. Cela provoquera un arrêt du chiffrement en cours.

Preuve, aussi, qu’une sauvegarde parallèle et hors connexion est loin d’être négligeable.

Message d’alerte du NAS

Dear user,
The IP address [211.228.238.239] experienced 5 failed attempts when attempting to log into DSM running on SYN1 within 5 minutes, and was blocked at Thu Jul 31 22:41:50 2014.

Sincerely,
Synology DiskStation

Nécessité d’inspecter le trafic chiffré en entreprise

Aujourd’hui Internet est le principal vecteur de menaces pour l’entreprise, qu’il s’agisse de menaces massives ou ciblées. Cela concerne toutes les formes d’utilisation d’Internet, aussi bien les sites web classiques, l’Internet 2.0 avec des pages web dynamiques, les applications web et utilisant le Cloud, les réseaux sociaux etc…

L’usage d’Internet évolue avec les nouvelles technologies, les employés utilisent de plus en plus de solutions liées au Cloud, des applications web, des terminaux mobiles et même leur propre équipement informatique. L’Internet mobile représentait 40% des connexions à Internet selon la dernière étude de l’INSEE. Quelques soient ces évolutions et les suivantes, tous ces usages utilisent les flux Internet, et donc le vecteur de propagation des menaces ne change pas.

Toute entreprise devrait être en mesure de protéger ses actifs. Pour cela, elle se doit d’être capable d’analyser la totalité des flux transitant par Internet pour pouvoir bloquer les menaces connues et identifier les objets qui pourraient être des menaces inconnues. Elle doit donc pouvoir inspecter 100% du trafic.

L’accroissement du trafic chiffré

On constate une augmentation importante du volume des flux chiffrés sur Internet. On estime, en moyenne, que le trafic chiffré représente déjà entre 25 et 35% du trafic web entrant dans les entreprises. Hors si auparavant le trafic chiffré était à l’initiative de l’utilisateur qui souhaitait garantir la confidentialité de ses informations lorsqu’il se connectait à certains sites comme les sites bancaire, l’administration, un paiement en ligne… désormais ce n’est plus le cas. Le plus simple exemple est de taper l’adresse http://www.google.fr dans votre navigateur. Surprise, c’est l’adresse https://www.google.fr  qui apparaîtra quand la page va s’afficher. C’est le serveur de Google qui a lancé le chiffrement de cette connexion, sans que vous l’ayez demandé.

Force est de constater que la majorité des sites et applications sur Internet chiffrent leur trafic sans que l’utilisateur en ai fait la demande. Et ce phénomène ne va aller qu’en s’accélérant. Pour preuve, Google a récemment annoncé qu’il référencerait mieux dans son moteur de recherche les sites utilisant un trafic chiffré. Quand on connait l’importance d’avoir un bon référencement dans le premier moteur de recherche du monde, on comprend aisément que la majorité des sites web vont accélérer leur passage au trafic chiffré ! Autre donnée qui va dans le même sens, le laboratoire indépendant NSS Labs estime que le trafic chiffré connait actuellement une croissance de 20% chaque année.

Même si l’utilisation du SSL est censée accroitre la sécurité des données qui transitent, cela pose un vrai problème pour les entreprises. Car dans ces 25 à 35% des flux Internet qui sont chiffrés, les outils de sécurité déployés par l’entreprise ne peuvent pas effectuer leurs missions correctement, quel que soit l’outil utilisé : un anti-virus, un IPS, du contrôle de contenu, un SIEM…

On estime que 80% des attaques complexes (APT – Advanced Persistent Threat) utilisent les connections SSL. La découverte de la faille HeartBleed a montrée au grand jour à quel point un problème sur le trafic chiffré pouvait toucher les entreprises. La grande majorité des entreprises ont dû prendre des dispositions suite à cette découverte.

Que doit faire l’entreprise pour garantir sa sécurité face à la croissance des flux chiffrés ?

Pour garantir le même niveau de sécurité, il faut que l’entreprise soit capable de déchiffrer les trafics SSL, et la technique existe depuis plusieurs années, le « Man in the Middle ». Cela n’est pas si simple à mettre en œuvre. D’abord, l’entreprise doit respecter les réglementations et donc elle doit mettre en place des politiques de déchiffrement, c’est-à-dire définir ce qui doit être déchiffré et ce qui ne doit pas l’être, avec la mise en place de catégories de sites, de type de profils d’utilisateurs etc… Il faut également que le processus de déchiffrement n’ai pas d’impact sur l’expérience utilisateur, hors cela consomme beaucoup de ressources de déchiffrer un flux Internet.

Une étude récente du NSS Labs (un test sur 7 firewalls de dernière génération) montre que l’impact sur le déchiffrement est double :

– En premier lieu cette opération entraine une diminution drastique de la capacité de traitement globale et une baisse des performances de 74% ! Et ces résultats ne concernent que les sites web utilisant une clé de chiffrement de 512 ou de 1024 bits. La chute des performances atteint 80% lorsque les clés de chiffrement utilisées sont de 2048 bits.

– Deuxièmement, l’étude constate également une diminution très important du nombre de transactions traitées par ces firewalls, pourtant de nouvelle génération, la baisse allant de 86,8% (avec des clés de 512 bits) jusqu’à 92.28% pour des clés de 2048 bits.

Il faut prévoir que cette baisse de performances va être accentuée dans les déploiements de l’infrastructure de sécurité « en silo » c’est à dire où chaque outils de sécurité fonctionne indépendamment.

Que faire ?

Dans un monde idéal, l’entreprise doit pouvoir bénéficier d’une technologie haute performance capable de d’effectuer du déchiffrement à haute vitesse (40 Gbits), sur laquelle l’entreprise sera en mesure de mettre en place une politique de déchiffrement basé sur le contexte (catégorie de site, provenance, destination, profil d’utilisateur…) et qui devra être en capacité d’alimenter différentes solutions de sécurité afin de garantir qu’une fois déchiffré, le trafic bénéficie du même niveau de contrôle que le trafic en clair. (Par Dominique Loiselet, Blue Coat)

Les pièces jointes envoyées d’un iPhone ne sont pas sécurisées

Le chercheur en sécurité Andreas Kurtz vient de lâcher un grain de sable dans la communication d’Apple. La grosse pomme affirmait que les documents communiquées par courriel d’un iPhone ou d’un Ipad étaient sécurisés quand elles étaient sauvegardés dans ces « précieux ». Les pièces jointes ne pouvaient être lues, car chiffrées « à partir des capacités de chiffrement matériel de l’iPhone et de l’iPad, la sécurité des e-mails et pièces jointes stockés sur l’appareil peut être renforcée par l’utilisation des fonctionnalités de protection des données intégrées à iOS« . Bref, un charabia qui indique que l’on peut dormir tranquille, c’est « secure ».

Sauf que Kurtz vient de démontrer le contraire. Via son iPhone 4, sous iOS 7, et une fois l’option de protection des données activée, le chercheur s’est rendu compte que ses courriels étaient bien inaccessibles. Les pièces jointes, elles, étaient lisibles et non sécurisées. Inquiétant, Apple semble au courant de la faille et ne l’a toujours pas corrigé. La nouvelle version d’iOS (V. 7.1.1) n’a pas pris en compte cette potentialité malveillante, et ne la corrige pas. C’est étonnant, car Andreas Kurtz a prouvé qu’il était possible à un malveillant de mettre la main sur les données envoyées d’un appareil Apple.

 

Gemalto sécurise les 6.000 employés de Red Hat

Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, a été choisi par Red Hat pour mettre en place un système de tokens de sécurité numérique permettant un accès à distance sécurisé à plus de 6000 employés de la société. Red Hat est le premier fournisseur mondial de solutions logicielles en accès libre ( » open source « ) qui s’appuie sur une approche communautaire pour mettre à disposition de ses utilisateurs des technologies cloud, Linux®, middleware, de stockage et de virtualisation fiables et hautement performantes. Le token Protivade Gemalto s’adapte en toute aisance à la technologie d’authentification élaborée de Red Hat permettant aux employés de la société de se connecter au réseau privé virtuel (VPN) et aux applications basées sur le  langage de balisage d’assertion de sécurité (SAML).

Red Hat est à l’avant-garde des technologies open source. Il est donc d’autant plus important pour elle d’être capable de protéger ses informations sensibles par des mesures de sécurité plus élaborées qu’un simple nom d’utilisateur et mot de passe. Grâce au format de sécurité de Gemalto, Red Hat bénéficie d’un accès à distance sécurisé lui offrant un niveau supplémentaire de sécurité. Etant donné l’importance que revêtent pour Red Hat les solutions standards d’accès libre, l’interopérabilité de la solution de Gemalto permet à Red Hat de l’intégrer très facilement à ses systèmes de TI existants et futurs. Le déploiement d’un système d’authentification mutifacteurs offre des avantages supplémentaires qui s’ajoutent aux bénéfices directs pour les entreprises au plan de la sécurité. Il constitue également une mesure préventive qui permet de réduire les coûts que représentent les appels aboutissant aux helpdesks pour la reconfiguration de mots de passe. « Nous avions besoin d’une solution de sécurité offrant les mêmes standards que ceux nous nous attachons à promouvoir et l’assistance produit et  à la clientèle de Gemalto tout au long du déploiement a permis à nos associés d’intégrer facilement et en un clin d’oeil le token au sein de notre processus d’authentification multifacteurs. »  explique Jay Madison, Senior Director, Information and Services, Red Hat.

 

Prosodie-Capgemini agréé hébergeur de données de santé à caractère personnel par le Ministère de la Santé

Prosodie-Capgemini, spécialiste des applications « Front Office », annonce aujourd’hui son agrément en tant qu’hébergeur de données de santé à caractère personnel. Prosodie-Capgemini a obtenu cet agrément grâce au caractère hautement sécurisé de son activité d’hébergement, sa solidité financière et une pratique éthique de ses affaires commerciales. La dématérialisation croissante des données médicales, l’évolution des systèmes d’information centralisés vers des systèmes collaboratifs, ou encore la multiplication des parties prenantes intervenant sur les actes de santé (usagers, patients, médecins, entreprises…) sont autant de facteurs qui poussent les professionnels de la santé qui souhaitent externaliser l’hébergement de leurs données à caractère personnel, à se tourner vers des partenaires technologiques disposant de systèmes d’hébergement sécurisés.

Prosodie-Capgemini travaille depuis quinze ans sur les processus de gestion de la sécurité, et adresse très sérieusement les questions de disponibilité, intégrité, confidentialité et traçabilité des données de santé tout au long de leur cycle de vie. Cette démarche implique une adhésion humaine forte, engageant la responsabilité des intervenants de Prosodie-Capgemini sur le respect des obligations relatives à la protection des données de santé à caractère personnel. Elle se traduit par une politique de sécurité des données de santé, par une organisation interne spécifique sur le plan des ressources humaines (personnel accrédité) de la communication (campagnes régulières de sensibilisation) et du contrôle (audits internes réguliers), et par la mise en place de mesures de sécurité physiques et logiques avancées. La biométrie, par exemple, fait partie des mesures de sécurité logique mises en place pour renforcer la fiabilité des données et des applications.

« Grâce à notre grande maîtrise des processus de sécurité, nous avons obtenu cet agrément en moins de sept mois de procédure. Prosodie-Capgemini, porteur de cet agrément pour le Groupe, poursuit son investissement sur des solutions à forte valeur ajoutée qui répondent aux attentes des professionnels de la santé ou d’autres secteurs, tant sur le plan de l’innovation que celui de l’accélération de mise sur le marché de nouvelles offres de service » déclare Nicolas Aidoud, CEO de Prosodie-Capgemini.

Donnée de santé à caractère personnel : information relative à la santé d’une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à un ou plusieurs éléments qui lui sont propres.

Le décret n°2006-6 du 4 janvier 2006 définit les conditions d’agrément des hébergeurs de données de santé à caractère personnel sur support informatique. Cet agrément est délivré après une évaluation des capacités des candidats portant sur des aspects financiers, d’éthiques et de sécurité de leur activité d’hébergement.

 

CJUE: Un coup d’arrêt à la rétention des données

L’Union européenne invalide la directive controversée sur la rétention des données. Dans un arrêt publié ce mardi 8 avril, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a invalidé la directive européenne 2006/24 sur la rétention des données ou traitées dans le cadre de la fourniture de services de communications électroniques accessibles au public ou de réseaux publics de communications, notamment pour non-respect du principe de proportionnalité. Le juge européen reproche en outre à la directive de ne pas imposer une conservation des données sur le territoire de l’UE.

La Député Européenne Françoise Castex salue cette décision de la CJUE: « après le rapport Moraes sur le programme d’espionnage de la NSA, et l’adoption du paquet données personnelles par les eurodéputés, c’est un signal fort envoyé au Conseil. » La directive 2006/24 oblige les opérateurs télécoms à stocker des données sur l’ensemble des communications de leurs clients afin de faciliter la recherche, la détection et la poursuite d’infractions graves.

Pour la Vice-Présidente de la Commission des Affaires juridiques du Parlement européen: « cette directive, qui a été votée dans le cadre des accords UE/États-Unis après les attentats du 11 septembre, ne répondait pas aux exigences imposées par les droits fondamentaux à la vie privée et à la protection des données« .

« Cet arrêt confirme ma conviction qu’il est urgent de doter l’Europe d’un habeas corpus numérique, et de suspendre, une fois pour toute, les accords Safe Harbour et Swift/TFTP qui autorisent le transfert des données personnelles des Européens aux autorités américaines« , conclut l’eurodéputée Nouvelle Donne.

Des concurrents de l’hébergeur MavenHosting perquisitionnés par la police

Le 19 octobre 2013, l’hébergeur Québecois MavenHosting était victime d’une attaque informatique violente. Un piratage qui obligera l’hébergeur Mavenhosting à prendre des mesures drastiques pour s’assurer de l’intégrité de ses serveurs. « Une réinstallation complète du système d’exploitation est en cours sur tous les serveurs impactés. Une fois cette étape terminée, nous devons restaurer les sauvegardes des sites. » confiait-il à l’époque. A l’époque, certains serveurs de sauvegardes avaient été endommagées par le pirate. Le bourrin avait tout simplement écrasé des données. « Nous travaillons présentement avec une compagnie de restauration de données pour voir ce qu’il est possible de faire » indiquait alors l’hébergeur.

Six mois plus tard, rebondissement dans cette affaire. « Plusieurs personnes ont reproché à Mavenhosting le manque de communication et l’incapacité à gérer la crise, indique en cette fin mars la société canadienne. Sous les directives de la police et de nos avocats, les communications ont été limitées afin d’éviter les fuites et protéger l’enquête en cours« . Il faut dire aussi que à l’attaque, l’équipe de support avait été submergée par des milliers de demandes d’aide et de courriels.

Après avoir identifié la source du hack et fermé la brèche, l’équipe d’experts en sécurité de MavenHosting a mis la Sûreté du Québec sur la piste de PlanetHoster, un concurrent. La Sûreté du Québec a fait son enquête et aurait  confirmé la source de l’attaque. La Division des enquêtes régionales vient tout juste d’effectuer une perquisition, d’après les informations exclusives de Data Security Breach, le jeudi 27 mars dernier, chez les dirigeants de PlanetHoster afin de conforter, ou non, cette piste. La société n’est pour le moment accusée de rien !

Des accusations criminelles pourraient être déposées prochainement par Maven Hosting. Par ailleurs, Maven Hosting a déposé une poursuite au civil contre l’hébergeur PlanetHoster et ses dirigeants. « Le matériel informatique a été saisi » termine Patrice Baribeau de chez Maven Hosting. De son côté, Planet Hoster a répondu au communiqué de presse de Maven Hosting par un post, sur Twitter « Vous serez contacté par nos avocats pour diffamation.« 

Testé votre identité numérique lors du FIC2014

Le Forum International de la Cybersécurité (FIC) 2014 organisé conjointement par la Gendarmerie Nationale, le cabinet CEIS et le Conseil régional du Nord-Pas de Calais se déroulera les 21 et 22 janvier à Lille Grand Palais. Pour cette 6e édition intitulée « Identité numérique et confiance », le FIC acte une nouvelle étape dans son partenariat avec Epitech, l’école de l’innovation et de l’expertise informatique (membre de IONIS Education Group).

Le partenariat s’est conclu dans le cadre du programme d’Epitech « Ecole citoyenne du numérique ». Ce dispositif permet aux étudiants de s’investir dans des projets concrets d’intérêt général. Au service des acteurs institutionnels et des collectivités, les étudiants de l’école traitent de thématiques liées au numérique. Deux 2 animations autour de l’identité numérique vont être proposées : « Selon où tu es, je sais qui tu es, le sais-tu ? » ; « Selon ce que tu sais, ce que tu as et qui tu es, tu pourras entrer ; ou pas ! ». Les équipes du laboratoire Sécurité d’Epitech, impliquées dans la pédagogie et dans les projets de recherche relatifs à ce sujet, ont créé deux démonstrations interactives et ludiques spécialement pour le FIC.

L’année derniére, les étudiants avaient réussi à piéger des visiteurs via une application distribuée via un flashcode.

Le FIC est devenu le « Salon européen de référence en matière de confiance numérique » réunissant les principaux acteurs institutionnels et experts du domaine dans une démarche de réflexion et d’échanges sous un angle stratégique (géopolitique, sociologique, juridique, managérial, technologique) et opérationnel. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur sera présent pour la cérémonie officielle d’ouverture, le mardi 21 janvier 2014 à 9h00. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera présent le mardi 21 janvier à 16h00. A noter que le ministère de la défense français, partenaire du FIC 2014, disposera d’un stand et participera à de nombreux ateliers, en particulier dans le parcours « stratégies de cyberdéfense ». L’intervention de M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, sera suivie de la séance plénière « La cybersécurité est-elle un échec ? », avec l’intervention de Patrick Pailloux, directeur général de l’ANSSI, David Lacey, directeur de l’Institut des enquêtes criminelles à l’Université de Portsmouth, Jérémie Zimmermann, membre fondateur et porte-parole de La Quadrature de Net, Jean-Pierre Guillon, Président du MEDEF Nord Pas de Calais, Luc-François Salvador, PDG de Sogeti, Jean-Michel Orozco, CEO Cassidian Cybersecurity et Marc Watin-Augouard, Général d’armée (2S).

L’ensemble des conférences, séances plénières, tables rondes, ateliers et débats sont répartis selon 7 parcours thématiques : Lutte anti-cybercriminalité – Dynamiques industrielles – La fonction sécurité en entreprise – Technologies – Stratégies de cyberdéfense – Nouvelles citoyennetés numériques – Géopolitique du cyberespace. A noter que votre serviteur animera, mardi 21 janvier, le challenge Forensic mis en place par l’équipe de la Licence Professionnelle CDAISI. Le challenge consiste en deux séries d’épreuves informatiques de 4 heures dédiées au forensic et à la lutte informatique défensive.

Ces épreuves comportent différents niveaux et sont menées sur un réseau fermé. Le lendemain, mercredi 22 janvier, j’animerai la conférence « Le pouvoir de la perturbation massive sur Internet« . Le piratage du compte Twitter de l’Associated Press et ses conséquences considérables sur le cours de la bourse alertent quant au potentiel des réseaux sociaux. L’horizontalité et la viralité qui caractérisent ces outils en font des armes redoutables de perturbation massive et de soulèvement des populations. Comment anticiper ce risque ? Quel est le réel potentiel des réseaux sociaux et comment l’exploiter ?

5 utilisateurs sur 10 attachent plus de valeur aux données qu’aux machines qui les stockent

La plupart des utilisateurs jugent les données stockées sur leur ordinateur plus importantes que la machine elle-même. Dans une enquête réalisée à l’été 2013 par B2B International et Kaspersky Lab, 56 % estiment leurs photos et autres documents plus précieux qu’un matériel aussi coûteux soit-il. Cependant, en cas d’attaque de malware, plus de la moitié des victimes sont dans l’incapacité de récupérer la totalité de leurs données.

Qu’est-ce qui a le plus de valeur : un ordinateur haut de gamme ou la photo, même floue, de votre dernière soirée ? Un portable ou bien les messages échangés avec vos proches ? Une superbe tablette dernier cri ou les vidéos d’une réunion entre amis filmée avec sa caméra ? La plupart des personnes interrogées répondent qu’elles font passer leurs informations personnelles avant un équipement quel qu’il soit et quel que soit son prix.

Malheureusement, les utilisateurs perdent souvent de précieuses informations : selon notre enquête, une attaque de malware sur cinq se solde par la perte de données personnelles et 61 % des victimes sont dans l’incapacité d’en récupérer la totalité. Pour les cybercriminels, les données personnelles constituent une marchandise monnayable : ils peuvent ainsi dérober des informations essentielles et s’en servir pour manipuler les comptes en ligne de l’utilisateur ou encore bloquer son accès à des données critiques et en exigeant une rançon en échange de leur déblocage. L’usage répandu des mobiles a aggravé la situation : chaque nouveau modèle de smartphone ou de tablette offre aux escrocs un angle supplémentaire d’attaque.

Bien que l’étendue et le nombre des cybermenaces aillent croissant, il est possible d’en protéger les informations personnelles avec l’aide d’une solution de sécurité fiable. (Le B2C 2013 – PDF)

Malware pour les serveurs IIS

Un code malveillant capable de subtiliser mots de passe et informations bancaires via des serveurs IIS infiltrés. La société Trustwave, spécialiste en sécurité informatique, a lancé une alerte, mi décembre, concernant une découverte assez troublante. Une nouvelle attaque sournoise, via un malware, vise les serveurs IIS.

Baptisé ISN, le « machin » vise les machines Microsoft IIS6 32-Bit, IIS6 64-Bit, IIS7+ 32-Bit, IIS7+ 64-Bit. Le code malveillant, une fois installé, intercepte les requêtes POST http qu’il sauvegarde dans un fichier que le pirate peut consulter, à distance. Autant dire que les informations collectées peuvent faire de gros dégâts.

Comme le rappel Developpez, le chiffrement ne constitue en rien une méthode de protection efficace contre ISN, puisque le malware installé dans le serveur a accès aux données de la requête POST en clair. Au moment de l’alerte, seulement 9 antivirus sur 49 avaient detecté l’outil pirate qui installait ISN. Fin décembre, 31 sur 49.

Les guides de la confiance de la FNTC

L’art de reconstituer les traces d’événements au sein de Systèmes d’Information ou d’échanges numériques. La Fédération des Tiers de Confiance vient de mettre en ligne son guide intitulé « LA TRACABILITE AU SERVICE DE LA DEMATERIALISATION ». L’idée, garantir le bon fonctionnement des services, prévenir les litiges, mieux servir les clients, gagner en transparence. La traçabilité des échanges et des données appliquée aux Systèmes d’Information et/ou aux échanges numériques, c’est l’aptitude à reconstituer a posteriori un historique fidèle des événements qui se sont déroulés au sein du système. Partant de ce constat, le groupe de travail e-traçabilité de la FNTC a rédigé ce guide afin de définir la notion de « e-traçabilité» et de promouvoir les bonnes pratiques en la matière. Ce guide s’adresse à toutes les parties prenantes (services techniques et informatiques,  directions juridiques, directions métiers…), qui ont besoin de mettre en place une traçabilité efficace.

Au sommaire de ce guide d’une quarantaine de pages :
–      Une approche pragmatique avec des réponses aux questions que peut poser la traçabilité
–      Une définition de la traçabilité et de son périmètre
–      Les bonnes pratiques : bien tracer, c’est quoi ? et définition du cadre juridique de l’e-traçabilité
–      Des illustrations des enjeux de la traçabilité appliquée à divers secteurs (secteur bancaire, secteur français des jeux en ligne, lettre recommandée électronique, vote électronique, opérateurs de communications électroniques et fournisseurs d’accès à Internet et hébergeurs)

Le Single Sign On

Le Single Sign On : Un seul identifiant, un seul mot de passe, une seule connexion pour un accès à des milliers d’applications – comment ça marche ? Luc Caprini – Directeur Europe du Sud de Ping Identity

Qu’est ce que le Single Sign On ?
Le terme « Single Sign On » ou « SSO » peut en effrayer plus d’un et pourtant son principe est relativement simple. Avant d’expliquer en quoi consiste exactement le Single Sign On et quels en sont les bénéfices, il faut tout d’abord détailler le contexte dans lequel le Single Sign On intervient. Cela permet de comprendre toute son utilité.

Aujourd’hui, nous possédons chacun une multitude d’identifiants et de mots de passe dont on ne se rappelle pas toujours. Que ça soit au bureau, ou à domicile, nous ne pouvons échapper au « devoir d’identification » dès que nous allumons un ordinateur, un smartphone ou une tablette.  C’est une contrainte qui ralentit la productivité du collaborateur qui se connecte maintes et maintes fois aux applications de son entreprise ou au cloud et c’est un handicap lorsqu’on ne se souvient plus de ses identifiants pour se connecter sur un site Internet et qu’il est donc impossible d’y accéder.

Principe
C’est là qu’intervient le Single Sign On. En quoi cela consiste exactement ? L’utilisateur dispose simplement d’une interface qui s’ouvre à l’allumage de son terminal et il rentre une seule et unique fois, une seule et unique combinaison « identifiant/mot de passe » qui lui permettra de se connecter automatiquement et de façon sécurisée à toutes les applications de l’entreprise, au cloud et également aux applications Web de type Facebook, Gmail, etc. sans jamais devoir s’identifier une nouvelle fois.

Fonctionnement
Le principe est donc relativement simple. La petite complexité réside dans la gestion de l’identité unique de chaque utilisateur. Cette gestion passe par une solution de fédération des identités. Cela signifie que l’identité et le mot de passe de l’utilisateur sont stockés dans un lieu unique, contrôlé par l’entreprise. Lorsque l’utilisateur accède à l’application, son identité est transmise en toute transparence et en toute sécurité, depuis le Système d’Information (SI) de l’entreprise, au fournisseur de l’application. On appelle cela le SSO fédéré.

Bénéfices
Le SSO fédéré a de multiples avantages pour une entreprise.

Le BYOD
Il permet notamment de favoriser le développement du BYOD. En effet, le SSO fédéré repose sur la base d’un accès sécurisé aux applications de l’entreprise via une identité unique. Cet accès peut donc se faire depuis n’importe quel terminal, qu’il soit  fixe ou mobile. Ainsi, collaborateurs, clients et partenaires ont accès aux applications de l’entreprise depuis leurs propres ordinateurs portables, smartphones ou tablettes sans difficulté. L’entreprise ne craindra donc pas pour ses données.

Réaliser des économies
La réinitialisation des mots de passe entraîne pour l’entreprise un coût de traitement et une baisse de la productivité. En effet, il faut téléphoner à la hotline, patienter puis réinitialiser son mot de passe, ce qui est fastidieux et ennuyeux pour le collaborateur. Dans la pratique, le coût moyen des réinitialisations de mots de passe s’élève à un peu plus de 20€ par employé et par opération. Un seul identifiant, un seul mot de passe, ça ne s’oublie pas. Le SSO fédéré est donc un gain réel de temps et d’argent.

Renforcement de la sécurité
Si l’entreprise n’utilise pas le SSO fédéré, les collaborateurs se connectent donc aux applications de façon classique. Plus les utilisateurs doivent mémoriser d’identifiants et de mots de passe, plus ils optent pour des mots de passe faciles à deviner (phénomène dû à une « lassitude » à l’égard des mots de passe). D’autre part, ces mots de passe peuvent être stockés à des endroits identifiables et être facilement dérobés. Le SSO fédéré permet de résoudre ce problème en centralisant la gestion des accès utilisateurs. De cette manière, lorsqu’un utilisateur ne travaille plus dans l’entreprise, son accès à toutes les applications est désactivé.

Stimulation de la productivité
Prenons l’exemple d’un utilisateur qui se connecte trois fois par jour à une application cloud et supposons que chaque connexion lui prenne environ cinq secondes (en supposant que la connexion s’établisse avec succès). Ce délai semble faible mais il peut avoir des conséquences importantes si l’on considère le calcul suivant :

·         Trois connexions par jour = 15 secondes par jour, par utilisateur et par application
·         Les connexions coûtent à une entreprise de 1 000 utilisateurs 250 minutes par jour et par application (62 500 minutes ou 130 jours ouvrables annuels, en supposant une année de 250 jours de travail par an)

Grâce au SSO fédéré, les utilisateurs peuvent réduire le temps passé à se connecter successivement à plusieurs applications et se consacrer à des activités à plus grande valeur ajoutée.

Un centre hospitalier mit en demeure par la CNIL

Le 25 septembre dernier, la Présidente de la CNIL a lancé une mise en demeure à l’encontre du Centre hospitalier de Saint-Malo. Tout a débuté en juin 2013, la Commission Informatique et liberté contrôlait le C.H. et découvrait qu’un prestataire avait pu accéder, avec le concours de l’établissement, aux dossiers médicaux de plusieurs centaines de patients. Un acte interdit par le code de la santé publique et la loi Informatique et Libertés. Les établissements de santé publics et privés doivent  procéder à l’analyse de leur activité.

Les actes pratiqués à l’occasion de la prise en charge des malades sont ainsi « codés » selon une nomenclature particulière, de sorte qu’à chaque acte possède son code de remboursement par l’assurance maladie. « Afin d’analyser leur activité et de détecter d’éventuelles anomalies de codage, certains établissements ont recours à l’expertise de sociétés extérieures pour procéder à la vérification et à la correction de ces opérations« . Une aide qui permet des remboursements rapides.

Sauf que les entreprises de santé ont oublié qu’en application des dispositions prévues au chapitre X de la loi Informatique et Libertés, les traitements de données à caractère personnel à des fins d’évaluation ou d’analyse des activités de soins et de prévention sont soumis à l’autorisation de la CNIL. De tels actes doivent s’opérer dans le respect du secret médical et des droits des malades. La CNIL veille à ce que ces traitements ne portent pas sur les données nominatives des malades.

Le contrôle au Centre hospitalier de Saint-Malo a permis à la CNIL de relever que le prestataire mandaté par l’hôpital a pu accéder, avec le concours de l’établissement, aux dossiers médicaux de 950 patients (informatisés ou en version papier). La mise en demeure du Centre hospitalier de Saint-Malo indique que l’hôpital doit veiller à ce que les dossiers des malades ne puissent pas être accessibles par des tiers, notamment par les prestataires choisis pour l’optimisation du codage.

La CNIL a décidé de rendre publique cette mise en demeure en raison de la sensibilité des données (à savoir des données de santé), de la gravité des manquements constatés, du nombre de personnes concernées et de la nécessité de prévenir le renouvellement de tels manquements. Pas de sanction prise, aucune suite ne sera donnée à cette procédure si le Centre hospitalier de Saint-Malo se conforme à la loi dans le délai imparti de 10 jours.

En entreprise, 80% des ressources financières dédiées à la sécurité sont dépensées à mauvais escient

Malheureusement, ce succès est surtout dû à l’envolée du nombre d’attaques, qui s’accompagne en plus d’une nuée de rumeurs et d’informations erronées, incomplètes ou exagérées participant à la confusion générale. Pendant ce temps, les attaques les plus massives sont passées sous silence – et encore, lorsqu’elles sont identifiées –  pendant des mois, si ce n’est plus. Comment je le sais ? Parce que j’observe les répercussions tous les jours chez nos clients. Et parce j’ai été dans cette position, lorsque RSA a été victime d’une attaque il y a deux ans. Mais depuis, le phénomène n’a fait que s’aggraver.

Et pour cause : le terrain de jeu des cybercriminels s’est étendu. Si au début du millénaire ils devaient encore se contenter de quelques points d’entrées vers des périmètres spécifiques contrôlés par firewall, ils ont aujourd’hui face à eux une infinité d’appareils mobiles, d’environnements virtualisés, de réseaux sociaux et d’objets connectés pour la plupart ouverts.

Nos ennemis sont aussi devenus plus forts. Au départ inexpérimentés, ils sont aujourd’hui capable de camoufler et transformer leurs virus et logiciels espions pour qu’ils soient indétectables. Leurs cibles se multiplient et leurs méthodes se professionnalisent pendant que leurs attaques se font plus complexes et coordonnées.

Encore plus troublant, nous observons depuis peu une évolution des attaques intrusive traditionnelles comme la fraude ou le vol d’IP à des attaques à grande échelle qui ont pour but de paralyser le système. C’est le cas par exemple des attaques DDOS des derniers mois. Pour l’instant, ces méthodes sont très difficiles à utiliser sur Internet sans intervention manuelle. Mais l’essor des appareils connectés et le passage vers le tout-IP vont largement faciliter les attaques informatiques entrainant des destructions physiques réelles.

C’est pourquoi il devient urgent d’agir pour améliorer la compréhension des enjeux de sécurité informatique dans les organisations.

Sans compréhension, pas de protection En sécurité informatique, 80% des ressources financières sont dépensées à mauvais escient. Le plus souvent, elles sont consacrées à la prévention des intrusions alors que nous négligeons de développer notre capacité à identifier et comprendre les attaques dans notre environnement. Quant à la prévention des risques de pertes de données ou la réponse à y apporter, elle est la cinquième roue du carrosse. Ironiquement, il est impossible d’identifier et combler toutes les failles d’une infrastructure. Essayer est donc une perte de temps et d’argent.

En cas d’attaque, si les informations dont nous disposons ne sont pas suffisantes ou pas pertinentes, il est impossible de comprendre le problème et de le régler. Au contraire, cela génère de l’anxiété et un sentiment d’impuissance contre-productifs. Pour adresser une menace efficacement, il est essentiel de mettre en perspective trois éléments : le périmètre de l’attaque, l’environnement des menaces et les opportunités de faire évoluer la sécurité. Pour faciliter le croisement d’informations, nous faisons la promotion d’un nouveau modèle de sécurité intelligente.

Pour une efficacité optimale, il est important de pouvoir analyser des informations internes et externes. Comprendre les vulnérabilités et évaluer la probabilité d’une attaque demandent une compréhension des enjeux et contraintes internes comme externes. Il est donc essentiel de mieux partager l’information. Et après ? Car c’est un premier pas essentiel, mais ce n’est pas suffisant. Plus notre compréhension est étendue, plus il est facile d’interpréter les signes et de limiter le nombre d’inconnus, mais comment peut-on améliorer nos systèmes de sécurité?

Il est évident qu’il n’existe aucune protection parfait et infaillible, je fais ici référence a un modèle qui peut s’adapter et apprendre au fur et à mesure de l’évolution des processus, des technologies ou des menaces. Je fais référence à un modèle qui nous permet de détecter les attaques et d’y répondre rapidement. Je fais référence à un modèle Big Data.

Transformer les données en bouclier de protection Les organisations doivent pouvoir jouir d’une visibilité total de leurs données, qu’elles soient structurées ou non structurées. Les architectures Big Data seront suffisamment évolutives pour que toutes les données puissent être analysées, permettant aux entreprises de construire une mosaïque d’informations spécifiques à propos de leurs actifs numériques, des utilisateurs et de l’infrastructure. Le système sera alors capable d’identifier et de recouper les comportements anormaux dans un flux continu d’informations.Bien sûr, le système ne sera pas pour autant inviolable mais cela permettra de maintenant un niveau acceptable de risque et de ne pas nous laisser distancer par l’adversaire. Est-ce que ce sera difficile ? Oui, mais les technologies nécessaires pour y arriver sont déjà entre nos mains.

4 documents sur 10 perdus par année sur le web

Une étude Kroll Ontrack révèle que 40 % des entreprises perdent des données dans leurs environnements virtuels chaque année. 33 % seulement des entreprises ayant subi une perte au cours de l’année écoulée ont pu récupérer 100 % de leurs données.

80 % des entreprises pensent que le stockage de données dans un environnement virtuel réduit ou prévient le risque de perte de données pour leur organisation. Pourtant, 40 % des entreprises qui ont recours au stockage virtuel ont subi l’an passé une perte de données à partir de ces environnements.

Cette étude menée par Kroll Ontrack, leader sur le marché de la récupération de données, de la recherche d’informations et de preuves informatiques, révèle des chiffres sur la fréquence des pertes de données dans les environnements virtuels et sur la gestion de la récupération. Ainsi, il en ressort que 84 % des entreprises ont recours à la virtualisation pour le stockage et que près d’un tiers des personnes interrogées ont 75 à 100 % de leur environnement actuel stockés dans un environnement virtualisé. Parmi les entreprises qui stockent des données dans un environnement virtuel, 40 % ont subi au moins une perte de données au cours des 12 derniers mois, contre 65 % en 2011. Fait intéressant, 52 % des entreprises croient que les logiciels de virtualisation diminuent le risque de perte de données.

« C’est une erreur de croire que les environnements virtuels sont intrinsèquement plus sûrs ou moins exposés à la perte de données que les autres supports de stockage », affirme Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France. « La perte de données virtuelles peut avoir différentes causes, notamment l’altération du système de fichiers, la suppression de machines virtuelles, l’altération d’un disque virtuel interne, la défaillance du système RAID et autre matériel serveur ou de stockage, et la suppression ou l’altération de fichiers contenus dans les systèmes de stockage virtualisés. Les ramifications sont généralement bien plus graves, car le volume de données stockées dans un environnement virtuel est exponentiel par rapport à celui stocké sur un système de stockage ou un serveur physique ».

L’étude révèle en outre que seulement 33 % des entreprises ont réussi à récupérer 100 % de leurs données perdues, ce qui représente une baisse de 21 % par rapport à 2011, où 54 % des entreprises avaient pu récupérer l’intégralité de leurs données. Les 67 % de personnes interrogées restantes ont révélé qu’elles n’avaient pas été en mesure de récupérer toutes les données suite à leur perte de données la plus récente.

« Même si l’utilisation de VMware® en tant qu’infrastructure courante a gagné en maturité et qu’il se produit apparemment moins d’incidents, les entreprises sont toujours frappées par des pertes de données cruciales », souligne Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France. « Cette diminution de l’aptitude à restaurer entièrement les données prouve qu’il existe un risque élevé de perte permanente des données lorsque les entreprises ne font pas appel à un professionnel expérimenté dans ce type de récupération après une perte de données dans un environnement virtuel ».

Lorsqu’on leur demande comment leur entreprise a tenté la récupération, la majeure partie des personnes interrogées (43 %) indique avoir reconstitué les données. Elles étaient seulement une sur quatre à avoir consulté un spécialiste de la récupération de données.

« La reconstitution des données ne doit pas être le premier réflexe des entreprises, car cette méthode leur coûte beaucoup de temps et de ressources. Des spécialistes expérimentés de la récupération de données tels que Kroll Ontrack ont les processus, les technologies et l’expérience nécessaires pour récupérer les données dans des environnements virtualisés complexes, et permettre ainsi d’assurer le fonctionnement continu des entreprises », ajoute Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France.

724 professionnels de l’informatique ont participé à cette étude en août 2013. 223 ont répondu à l’étude en personne à l’occasion du VMworld® 2013 aux États-Unis, tandis qu’ils étaient 466 de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique et 35 de la région Asie-Pacifique à répondre à l’étude en ligne. La liste complète des questions et des résultats de l’étude est disponible sur demande.

L’assurance contre les cyber-risques d’Allianz ne peut être qu’un « filet de sécurité » pour les entreprises

Le spécialiste de l’assurance Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) vient d’annoncer une nouvelle gamme de produits destinée à protéger les entreprises contre les problèmes qui peuvent découler d’une cyber-attaque grave ou d’une violation de données. Cette annonce fait suite à de récentes études qui indiquent que les cyber-attaques sont susceptibles de faire perdre plusieurs millions d’euros aux entreprises, dans un contexte où elles sont visées par des cyber-attaques de plus en plus sophistiquées.

Nigel Pearson, responsable de la  cybernétique chez Allianz, déclare à ce sujet que les entreprises ne réalisent pas l’ampleur du risque actuel alors que « de nombreux cybercriminels sont déjà en mesure de pirater les systèmes de petites et moyennes structures, et qu’ils peuvent ainsi trouver un moyen d’accéder aux systèmes des grandes entreprises avec lesquelles ces PME sont partenaires ».

Jean-Pierre Carlin, directeur commercial Europe du Sud chez LogRhythm, a fait les commentaires suivants : « La cybercriminalité et l’espionnage industriel sont devenus tellement banals que les récents incidents n’ont pas réussi à susciter l’intérêt requis des entreprises au moment où ils ont été rapportés. Le fait que la cybercriminalité ait coûté plus de 2,5 milliard d’euros en 2012 aurait dû servir de détonateur et envoyer un message fort et clair aux organisations. Malheureusement, vu les nombreuses attaques médiatisées auxquelles nous avons pu assister jusqu’ici cette année, le chemin est encore long et certains iront même jusqu’à dire que nous sommes déjà en train de perdre la bataille.« 

Ce qui est intéressant ici, cependant, c’est que les assureurs commencent à reconnaître à la fois la nouvelle source de revenus, et les nouvelles opportunités commerciales offertes par cette nouvelle catégorie de risque. Comme les attaques des cybercriminels deviennent plus sophistiqués, et que nous nous rendons compte du caractère inéluctabilité de la crise, il semble logique que les entreprises souhaitent bénéficier du plus haut niveau de protection.

Il est également judicieux pour les assureurs de commencer à reconnaître ce risque lié à l’ère du temps – comme ils l’avaient fait avec le détournement des avions et à la cendre volcanique. Pour les entreprises, les conséquences d’une faille grave pourraient être comparées aux dommages d’un incendie ou d’un cambriolage important – si ce n’est pire… Il ne serait donc pas surprenant de voir d’autres assureurs suivre l’exemple d’Allianz très prochainement.

« Cependant, cette nouvelle prise en compte du risque par l’assurance doit être considérée comme un filet de sécurité, et ne pas donner un prétexte aux entreprises pour entretenir un faux sentiment de sécurité. Il est impératif que les bonnes pratiques en matière de sécurité soient maintenues afin de préserver l’étanchéité des réseaux de l’entreprise. La protection des renseignements personnels devrait être primordiale, par exemple, plutôt que de simplement couvrir les frais d’une violation. Le contrôle de la protection devrait être la norme dans toutes les organisations car il offre une vue étendue de toutes les activités du réseau de façon à ce que si quelque chose de suspect est identifié, il peut être arrêté avant que le mal ne soit fait. Cette protection devrait être élargie aux fournisseurs tiers, comme les petites entreprises qui desservent les grandes, et qui sont de plus en plus perçues comme maillon faible par les pirates qui veulent contourner la sécurité des grandes multinationales« .

Faille pour iOS 7 : vol de données possibles

Une vulnérabilité découverte dans iOS 7. Piratage de vos photos, e-mails, comptes Twitter et Facebook en deux coups de doigt. Le nouveau iPhone, et les « anciennes » versions sous iOS 7 vont donner quelques petites frayeurs à leurs fiers propriétaires. Une faille permet de déverrouiller le téléphone et accéder aux petits secrets du « précieux » d’Apple. Les voleurs d’iPhone peuvent rendre le verrouillage totalement inutile en lançant une simple petite application. L’appli ‘timer’, qui se lance à partir du panneau de commande, est le fautif. La technique est simple, elle avait déjà fait un bel effet sur les « anciens » iPhone, mais aussi sur les Samsung 4. DatasecurityBreach.fr vous explique le « truc ». Pour faire sauter le mot de passe : « Timer », mettre l’iPhone hors tension et  appuyer deux fois sur le bouton « home ». Bilan, l’écran multitâche s’ouvre et l’accès à l’appareil photo s’ouvre, donnant par rebond accès à Facebook, Twitter, aux e-mails et SMS. Vous comprenez pourquoi il existe déjà une mise à jour d’iOS7 : iOS 7.0.1.

Mise à jour : Lookout a découvert que cette nouvelle menace va au-delà de l’application Horloge, l’application Calculatrice étant également concernée. Un accès complet à la liste des contacts est possible. Pour se sécuriser, en attendant le patch complet, direction les « Paramètres des Applications » ; sélectionnez les Réglages du « Centre de contrôle » et désactiver « Centre de contrôle », « Centre de notification» et «Siri» pour le verrouillage de l’écran.

Documents et informations d’entreprise malmenés par les travailleurs à domicile

Une enquête dans cinq pays européens, effectuée par Opinion Matters à la demande d’Iron Mountain, révèle à datasecuritybreach.fr un comportement dangereux des travailleurs à domicile vis-à-vis des informations professionnelles. C’est ainsi que quelque 50 pour cent des participants à l’étude ont avoué avoir déjà envoyé des documents d’entreprise via leur compte webmail personnel, peu importe où l’information était stockée. En outre, 29 pour cent d’entre eux laissaient circuler sans problème des informations et des documents professionnels au sein de leur domicile, alors que 19 pour cent jetaient même ce genre de documents dans leur poubelle domestique.

Un pourcentage suffisamment élevé pour rendre de nouveau (plus) populaire la pratique de ‘dumpster diving’ (la collecte et la fouille des déchets domestiques de personnes et d’entreprises connues). Ce pourcentage est d’autant plus étonnant que l’on conseille depuis longtemps déjà de ne même plus jeter de courrier personnel dans les ordures ménagères. Mais dans d’autres endroits aussi, l’on traite négligemment les informations professionnelles. C’est ainsi que quelque 11 pour cent des répondants ont déjà expédié des documents de travail d’un restaurant, alors que 7 autres pour cent l’ont fait par l’entremise d’un lien wifi non sécurisé. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que l’étude révèle que ce sont les chefs d’entreprise et les membres de la direction qui travaillent le plus souvent à domicile (plus de la moitié d’entre eux travaillent deux jours ou plus par semaine à la maison), suivis par les collaborateurs du département marketing (35 pour cent d’entre eux travaillent chez eux plus de deux jours par semaine).

DataSecurityBreach.fr vous propose quelques trucs et astuces en vue de sécuriser davantage le travail à domicile :
– Appliquez une politique claire à propos de la sécurité au travail en dehors de l’entreprise.
– Soyez précis quant à la manière dont l’information sensible doit être traitée.
– Prévoyez une infrastructure sécurisée.
– Veillez à une formation adéquate et régulière.
– Prévoyez un accès sécurisé aux données de l’entreprise, afin d’éviter le stockage et l’impression locales de celles-ci.
– Le chiffrement est obligatoire.
– Les sauvegardes se font sur des supports amovibles sécurisés et non connectés au réseau des réseaux.

– Un broyeur de papier est indispensable (voir bruler les documents.

Disques enregistrables cryptés : EncryptDisc

DataLocker Inc, un des leader en matière de développement de solutions de stockages cryptées, a annoncé aujourd’hui à DataSecurityBreach.fr sa gamme de CD et DVD cryptés enregistrables qui sera commercialisée sous la marque EncryptDisc. La ligne EncryptDisc,   anciennement connue sous le nom SecureDisk, offre un système de chiffrement FIPS 140-2 validé AES 256 bit directement intégré au CD ou DVD.

DataLocker EncryptDisc permet maintenant à DataLocker de protéger les données où qu’elles soient, sous n’importe quelle forme. Les CD et DVD DataLocker EncryptDisc combinent des fonctionnalités de gravage et de sécurisation des données, une solution simple et efficace de stocker des données en toute sécurité. Il n’y a pas de logiciel à installer et aucun besoin de faire appel à une solution logicielle tierce. DataLocker EncryptDisc est disponible chez Ingram et Amazon (SecureDisk).

Inclure le contrôle des utilisateurs à privilèges

Ces dernières années, cyberdéfense et cybersécurité ont pris une place considérable dans la vie des entreprises et des particuliers. Les jours passent et les attaques s’amplifient. Elles sont toujours plus ciblées, diversifiées et étendues, et la cybercriminalité fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Historiquement, les éditeurs d’antivirus et de pare-feu ont pris le leadership du marché. Paradoxalement, ils ne traitent qu’une partie des problèmes ce qui se traduit par une augmentation du nombre d’incidents et de leur ampleur, malgré la croissance des budgets de sécurité informatique. En effet, un pan entier de la sécurité informatique reste méconnu : la gestion des utilisateurs à privilèges, qui répond au nom encore mal connu en France, d’Insider Threat ou gestion de la menace interne. Pour l’éditeur français, WALLIX, spécialiste de la traçabilité des utilisateurs à privilèges, une stratégie de sécurité complète et cohérente doit, certes, prévoir de se protéger contre les menaces provenant de l’extérieur mais également des risques qu’impliquent la liberté absolue dont jouissent les utilisateurs à privilèges. Explication de Jean-Noël de Galzain, PDG de WALLIX, pour DataSecurityBreach.fr

Un utilisateur à privilège, qu’est-ce que c’est ?

Un utilisateur à privilège, est, par définition, une personne dont les droits ont été élevés ou étendus sur le réseau informatique : droits d’accès, gestion des autorisations, administration des équipements et applications, modification, suppression ou transfert de fichiers, etc. L’utilisateur à privilèges peut être interne ou externe à une société. Ses droits lui sont délégués par le représentant légal de la société qui souvent n’est même pas au courant de ce risque. Par nature, l’utilisateur à privilèges a donc accès à des données sensibles et stratégiques pour l’entreprise aux secrets de l’entreprise et de ses salariés. Il a un droit de vie et de mort sur l’informatique de l’entreprise.

L’utilisateur à privilèges fait-il toujours partie d’une société ?

Lorsqu’une société externalise la gestion d’une partie ou de l’ensemble de son informatique ou de ses équipements, les prestataires qui prennent la main à distance ou interviennent sur le réseau interne pour mener à bien des opérations de support ou de maintenance deviennent des utilisateurs à privilèges, et ce, bien qu’ils ne fassent pas partie des effectifs de la société. Savez-vous par exemple quelles sont les autorisations d‘accès d’un technicien qui vient réparer la photocopieuse IP ou la connexion réseau ?

En d’autres termes, externaliser revient, pour une entreprise et son dirigeant, à confier « les clés de la maison » à une personne inconnue, qui aurait accès à l’ensemble des pièces et du contenu des placards, avec la capacité de les fouiller, d’y prendre et remettre ce qu’il y trouve, en gérant lui-même les autorisations d’accès. Si quelque chose est endommagée, disparaît ou est simplement dérobé après son passage, que faire ? Comment savoir ce qui a été fait ? Où y a-t-il eu un problème ? Quand ? De quelle manière ? Qui va payer les dégâts ? Comment vais-je pouvoir justifier l’incident ou le vol vis-à-vis des assurances ?

Pour le Clusif et son panorama 2012 des menaces informatiques, près de la moitié des entreprises de plus de 200 salariés en France, et des collectivités territoriales externalisent la gestion de leur Système d’information, 50% ne collectent pas les logs (pas de preuve), 20% ne changent jamais les mots de passe y compris lorsqu’un départ ou un changement de prestataire survient.

Quels sont les risques liés aux utilisateurs à privilèges ?

De par leur statut, les utilisateurs à privilèges, au même titre que les utilisateurs « lambda » font peser des risques sur le réseau d’entreprises. On peut les classer en plusieurs catégories :

– Les risques liés à l’erreur humaine : comme n’importe quel utilisateur, l’utilisateur à privilèges reste un être humain, susceptible pour quelque raison que ce soit de commettre des erreurs sur un réseau ; seulement ces erreurs peuvent avoir des conséquences considérables sur la productivité, la réputation et le chiffre d’affaires de l’entreprise affectée.

Imaginons, par exemple, qu’après une erreur de manipulation lors d’une opération de télémaintenance, un prestataire externe provoque une panne sur le serveur d’un e-commerçant. Pour ce dernier, ce sont des pertes de chiffre d’affaires pendant toute la durée de la panne qu’il est nécessaire de réparer, mais avant cela d’en retrouver l’origine. Ceci peut prendre un temps considérable, multiplier les dégâts mais également entacher sérieusement la réputation de l’e-commerçant définitivement.  Entretemps, les clients iront se servir ailleurs.

Désormais, avec les nouvelles réglementations, il sera nécessaire de communiquer sur un incident, avec un risque d’amende liée à la perte d’informations clients (données clients, numéros de carte bleue, ou encore, données de santé).

Dans un autre cas récent, des centaines de dossiers patients se sont retrouvés publiés sur Internet. C’est en tapant son nom par hasard dans un moteur de recherche qu’une personne a retrouvé l’intégralité de son dossier médical en libre consultation. Ce type de fuite de données peut provenir d’une erreur humaine (un prestataire externe commet une faute dans les process et laisse s’échapper ces données) ou d’un acte de malveillance qui illustre les risques liés aux utilisateurs à privilèges.

– Les risques liés à la malveillance : l’utilisateur à privilèges reste un être humain. Ainsi, lorsqu’une collaboration professionnelle se finit en mauvais termes, il peut être tentant d’utiliser ses droits pour nuire à l’entreprise ou voler des informations stratégiques (fichiers clients, CB, secrets, …).

En 2012, c’est un sous-traitant de la société Toyota qui, après avoir été licencié, avait dérobé des informations relatives aux brevets industriels du constructeur japonais. Combien de bases clients dérobées, de messages divulgués ou d’informations recueillies grâce à des fichiers informatiques indûment téléchargés ? Là encore, se pose la problématique de l’origine de la fuite. Qui a fait cela ? Quand et comment ? Pourquoi cette personne a-t-elle eu accès à ces données en particulier ? Peut-on empêcher un tel acte ou en garder la trace et comment ? Comment gérer cela en interne et avec les prestataires externes ?

Selon une étude Forrester, 50 % des utilisateurs à privilèges partent de leur entreprise ou sortent d’une mission d’infogérance avec des données sensibles. Comment peut-on donc évaluer ou mieux encore parler de gestion des risques sans traiter ce sujet ?  Quand les hautes autorités de sécurité nationale mettront elles en garde contre ces risques béants ?

Heureusement, de plus en plus de DSI et de RSSI, pour répondre au contrôle interne ou à leurs directions générales, prévoient l’usage d’une solution qui réponde au problème de la gestion de la menace interne et des prestataires externes. Aussi ont-ils prévu l’intégration d’une solution de gestion des utilisateurs à privilèges dans leurs politiques de sécurité.

Le marché français du PUM (Privileged User Management) n’en est qu’à ses balbutiements malgré l’urgence.

WALLIX, éditeur pionnier dans la gestion des utilisateurs à privilèges grâce à sa solution Wallix AdminBastion, le WAB, préconise, bien entendu la protection contre les menaces provenant de l’extérieur du réseau. Elles sont connues et désormais très bien circonscrites grâce à des solutions comme l’anti-virus, le firewall, l’IPS, l’IDS etc. Cependant, l’éditeur français insiste sur la nécessité et l’urgence de compléter ces dispositifs par des solutions internes de contrôle des utilisateurs à privilèges.

Cependant, ces solutions souffrent d’une mauvaise réputation : trop souvent, celles-ci sont perçues comme des produits visant purement et simplement à surveiller les utilisateurs à privilèges. Contre toute attente, elles permettent surtout de dédouaner les utilisateurs en apportant une preuve tangible et concrète de l’origine de l’incident.

Pour Jean-Noël de Galzain, fondateur de WALLIX, l’éditeur pionnier de solution de gestion des utilisateurs à privilèges, le WAB : « une stratégie de sécurité cohérente de bout-en-bout ne peut plus se passer de solutions de contrôle des utilisateurs à privilèges. Chaque jour, des utilisateurs à privilèges accèdent à des données essentielles et stratégiques pour la survie et la rentabilité de l’entreprise. Même si, bien entendu, la malveillance n’est  généralement pas la première cause de perte de données, les erreurs humaines sur un réseau, sont, elles, bien réelles et peuvent prendre des proportions catastrophiques à l’échelle de l’Internet. Nous alertons vivement les DSI, RSSI et les plus hautes instances de sécurité informatiques quant aux risques qui pèsent en termes de productivité, de réputation et de conformité sur les entreprises publiques et privées. La gestion des risques internes est aussi prioritaire que la gestion des menaces périmétriques. Le risque le plus grave serait de l’ignorer !  »

Faites risettes, Facebook vend votre sourire

Un peu de biométrie, un peu de stockage et voilà nos photographies de profils devenus une denrée économique pour Facebook. Nous vous en parlions, l’année dernière dans zatazweb.tv. Facebook met en place des systèmes économiques avec nos données et nos photographies. Parmi les (très) nombreuses actions en préparations, une webcam, chez les commerçants qui, couplée avec Facebook et votre smartphone, vous communique des bons de réductions dans la boutique partenaire.

Depuis quelques jours, Big Brother a décidé de débuter une autre forme de commercialisation des vies privées proposées dans son portail communautaire. L’information a été diffusée de manière « douce », dans un courriel annonçant « de nouvelles conditions d’utilisation« . Dans ces nouveautés, l’utilisation des photos des profils des utilisateurs. Ces dernières peuvent être stockées (ce qui était déjà le cas, ndlr datasecuritybreach.fr) dans une base de données centrale (la nouveauté, ndlr zataz.com). Une BDD centralisée que peuvent consulter les annonceurs.

L’intérêt ? L’avenir va très rapidement nous le dire via les applications et outils (comme notre webcam citée plus haut, ndlr datasecuritybreach.fr). L’annonce de Facebook est aussi d’indiquer aux utilisateurs que leur visage pourra être scanné et exploitée à partir d’un système biométrique prévu à cet effet. Erin Egan, responsable de la confidentialité et de la vie privée chez Facebook, indique ces données offriront aux utilisateurs un meilleur contrôle sur leurs informations personnelles. En gros, si quelqu’un diffuse votre tête sur Facebook, Facebook vous préviendra. Un peu de vie privée par-ci et un gros coup de louche dans le tas car si vous n’acceptez pas les nouvelles conditions d’utilisations, dehors ! Bref, la BDD centrale ne gardera que votre photographie de profile, tout en étant capable de contrôler les autres.

Pour vous protéger de ce genre de débordement commercial, plusieurs choix. Ne pas s’inscrire à Facebook. Bien choisir ses options de confidentialités proposées par le portail. Chiffrer votre visage. Pour cela, troublez par exemple, vos yeux ; mettez un bonnet ; où faîtes comme votre serviteur, faîtes des sourires à vous arracher la mâchoire.

Sauvegarder ses fichiers avec Toutbox.fr

Vous souhaitez sauvegarder vos images, vidéos, … et pouvoir y accéder partout, que se soit au bureau, à la maison, en week-end ou en déplacement professionnel ? Le service proposé gratuitement par Toutbox.fr devrait vous plaire. Toutbox.fr est un système moderne de disque dur virtuel, un site exclusivement français,

entièrement gratuit et illimité. Toutbox.fr vous permet d’envoyer et de partager des fichiers avec la communauté de Toutbox.fr. Les fichiers peuvent être publics ou privés. Dans ce dernier cas, les documents sont protégés par un mot de passe. Toutbox.fr se démarque de ses concurrents par son aspect illimité et gratuit mais aussi par les fonctionnalités offertes par le site (streaming, preview de fichiers …). Un logiciel, baptisé Box, permet de gérer son compte depuis son bureau d’ordinateur.

 

 

Toutbox.fr, le cloud social
Chaque utilisateur dispose de sa propre page ToutBox. Il peut modifier à volonté cette espace afin de mettre en avant les fichiers qu’il souhaite partager. Une page qui deviendra rapidement la vitrine pour son propre site ou tout simplement se présenter pour les autres utilisateurs. Le contenu est libre et les autres utilisateurs peuvent laisser des messages sur le « mur » de tous les utilisateurs pour communiquer et échanger entre eux. Un moteur de recherche permet de retrouver ses fichiers en cherchant parmi les noms, la description, la date d’ajout ou encore son poids. Il est aussi possible de rechercher parmi les fichiers des utilisateurs qui autorisent cette fonction.

Streaming, preview et vie privée
Toutbox.fr propose du streaming. Vous avez ainsi la possibilité d’écouter la musique présente sur votre compte ou celle d’autres utilisateurs, là aussi en illimité et sans avoir à télécharger le fichier sur votre ordinateur ! Vous voulez voir un extrait du document que vous voulez télécharger ? Faites une preview du fichier pour voir si le fichier est bien le bon ! La preview de fichiers marche pour la plupart des extensions connues, même pour les vidéos. Pour finir, la vie privée n’est pas un vain mot.

Toutbox.fr est un service gratuit et illimité qui voit le partage sous un autre angle : social et avec des fonctionnalités pratiques, que ce soit pour le simple utilisateur qui veut sauvegarder ses fichiers, l’utilisateur qui souhaite partager ses fichiers au plus grand nombre ou à l’éditeur qui recherche un moyen simple et sécurisé pour diffuser son contenu.


Messages personnels dans un ordi pro ne sont plus personnels

Le site juridique Legalis.net revient sur une décision de la cour de cassation concernant les emails envoyés depuis l’ordinateur personnel d’un salarié, avec son adresse personnelle, puis transférés sur son ordinateur professionnel, sans qu’ils soient identifiés comme « personnels ». Bilan, la justice française a décidé que ces courriers étaient présumés professionnels. Telle est la conclusion qui ressort de l’arrêt de la Cour de cassation du 19 juin 2013. La Cour de cassation a affiné sa jurisprudence qui figure dans le premier attendu : « les dossiers et fichiers créés par un salarié grâce à l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur pour l’exécution de son travail sont présumés, sauf si le salarié les identifie comme étant personnels, avoir un caractère professionnel de sorte que l’employeur peut y avoir accès hors sa présence ». Bref, cette décision pourrait très bien être prise en compte lors de la visite de votre Facebook, via un ordinateur du bureau.

Ma voix est mon mot de passe

La biométrie vocale fournit une couche supplémentaire de sécurité et, dans le cadre d’un processus d’authentification multifactorielle, élimine pratiquement les risques associés à l’utilisation du même identifiant et mot de passe pour les comptes multiples. En utilisant simplement l’empreinte vocale unique à chaque être humain, la sécurisation de l’accès aux informations personnels s’en trouve amélioré et pallie l’oubli des mots de passe. DataSecurityBreach.fr rappelle qu’il s’agit également de la seule caractéristique biométrique à pouvoir être vérifiée à distance, ce qui rend l’authentification vocale particulièrement pratique.

Plusieurs groupes comme Barclays, Turkcell, Vanguard et Eastern bank ont choisi d’offrir à leurs clients une méthode d’authentification plus naturelle reposant sur la biométrie vocale. Barclays est le premier groupe de services financiers à déployer un système de biométrie vocale passif comme principal moyen d’authentification des clients contactant leur centre d’appel. Lorsqu’un client appelle Barclays pour consulter ses comptes par téléphone, il converse tout naturellement pendant 20 à 30 secondes avec un agent du service client. Pendant ce laps de temps, la voix du client est comparée avec son empreinte vocale déjà enregistrée. Lorsque l’identité du client est effectivement authentifiée, le représentant de Barclays en est averti discrètement. Si le système n’authentifie pas le client ou si la demande de transaction excède les seuils de sécurité, les agents de Barclays procèdent alors à la traditionnelle authentification basée sur la connaissance.

A ce jour, la société Nuance a traité plus de 30 millions d’empreintes vocales avec sa technologie de biométrie vocale et, en seulement deux ans, ce nombre a triplé. Traditionnellement utilisée dans le secteur bancaire, celui des télécommunications et pour le compte d’organisations gouvernementales, l’usage de la biométrie vocale s’accélère dans les domaines de la mobilité et de l’électronique grand public.

Nuance a dévoilé, il y a quelques jours, une nouvelle génération de biométrie vocale adaptée à une authentification du locuteur pour les terminaux mobiles, les téléviseurs ou encore les rapports médicaux. L’authentification vocale est à coup sûr en passe de se démocratiser. Le « jeton vocal » pourrait bientôt remplacer les habituels mots de passe et codes PIN.

Boulette chez Pacific Host : BDD ouverte sur la toile

Voilà le genre de boulette qui aurait pu faire mal entre de mauvaises mains, heureusement pour Pacific Host, la fuite n’a été vue, à première vue, que par la rédaction de DataSecuriyBreach.fr. Lors d’une mise à jour vers MySQL 5.5, vendredi 19 juillet, un paramètre incorrect dans la configuration a fait planter un des serveurs de l’hébergeur. Une « boite » numérique comprenant pas moins de 1.500 sites Internet.

La société d’hébergement s’est expliquée sur cette porte ouverte. « Nous avons dû supprimer certains de nos logiciels de sécurité pour permettre l’accès à la prise mysqld. » Bilan, une erreur MySQL (111) s’affichait et le fichier localhost.sql pouvait se copier comme pour rire.

Le problème a été corrigé. La rédaction de Data Security Breach pense être l’unique entité à avoir vu le contenu de la BDD ouverte (emails, sites, logins, mots de passe, clé d’activation, IP, identifiant de smartphone, navigateurs utilisés, …) ou pas !

Toujours de l’inquiétude face aux services Cloud

Les questions de la confidentialité « dans le nuage » ont été mises en avant au cours des dernières semaines. DataSecurityBreach.fr vous en parlait. Cependant, avant même d’entendre parler de PRISM, les consommateurs étaient inquiets de la sécurité et de la confidentialité des contenus qu’ils stockent dans le Cloud.

Une récente étude F-Secure montre que 6 consommateurs sur 10 s’inquiétaient de la sécurité des contenus stockés par les réseaux sociaux et les services de stockage Cloud avant même que les informations sur PRISM ne fassent les unes des journaux. L’enquête F-Secure Digital Lifestyle Survey 2013 (6000 personnes interrogées dans 15 pays en avril*) démontre que ce sont les jeunes utilisateurs ainsi que les multi-screeners (personnes utilisant simultanément plusieurs appareils dotés d’un écran) qui sont les plus préoccupés par le sujet.

Selon l’enquête que Data Security Breach a pu consulter, les cinq premiers fournisseurs qui proposent à leurs utilisateurs de confier leurs contenus sont : Facebook, Youtube, Google Drive, Dropbox et à égalité au 5ème rang : Microsoft SkyDrive et Apple iCloud. Cependant, les résultats montrent que mettre en ligne des données sur les réseaux sociaux ou des clouds stockage ne signifie pas que les utilisateurs leur font confiance.

59% des consommateurs ont peur qu’un tiers puisse accéder à leurs données stockées chez ces fournisseurs. 60% craignent que les fournisseurs de ce type de service vendent des données à des entreprises tierces et 62% pensent que la confidentialité de leurs activités en ligne pourrait ne pas être respectée. Enfin, 63% des sondés s’inquiètent de la vulnérabilité de la technologie des fournisseurs de stockage. Les pays Européens sont en général moins inquiets que ne le sont les autres pays du globe. Par exemple, seuls 38% des britanniques et 40% des néerlandais s’inquiètent d’un accès non autorisé à leurs contenus. A titre de comparaison, le même sujet inquiète 69% des américains, et 78% des brésiliens.

Autres statistiques intéressantes : les personnes âgées entre 20 et 30 ans présentent plus d’inquiétudes que les personnes âgées de 50 à 60 ans, et les multi-screeners sont eux aussi plus préoccupés. On notera que ce sont ces mêmes personnes qui sont les plus friandes des services Cloud.

33% des consommateurs déclarent avoir la sensation de perdre le contrôle de leurs données. En Belgique, pas moins de 51% des interrogés ont estimé qu’ils ne contrôlaient plus leurs données, alors que ce n’est le cas que de 20% des sondés vivant au Royaume-Uni.

« Ces résultats reflètent la connaissance des consommateurs quant aux enjeux du stockage dans le Cloud aujourd’hui », explique à Datasecuritybreach.fr Timo Laaksonen, Vive President, Content Cloud chez F-Secure. « Cela souligne une fois de plus la nécessité de sécuriser les services de Cloud privés, pour lequel sécurité doit rimer avec confidentialité de vos données ».

Configurer efficacement la double identification Google

 « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. », voilà un adage qui plait à l’oreille de l’équipe de DataSecurityBreach.fr. Il colle parfaitement à l’ambiance numérique. Comme celle concernant la sécurité de son compte Google. Dire que la double identification pour un compte webmail, Twitter, Facebook ou tout autres services web devient indispensable est un doux euphémisme. Et ce n’est pas ce pauvre banquier de Dubaï qui dira le contraire. Un pirate informatique a réussi à se faire transférer 15.000 $ sur un compte bancaire basé en Nouvelle-Zélande en communiquant avec le banquier via un compte gMail piraté. Bref, n’attendez pas le passage d’un pirate. Mettez en action la double identification Google, qui, en regardant de plus prêt est en faite une quadruple identification.

Configurer les numéros de téléphones de secours

DataSecurityBreach.fr vous conseille un numéro portable et un numéro fixe. Dans le premier cas, pour recevoir par SMS le code de secours. Dans le second cas, recevoir le précieux secours via un téléphone fixe et une voix humaine.

Codes de secours à imprimer

Il vous permet de disposer de 10 codes si vos téléphones ne sont pas disponibles. 10 séries de 8 chiffres qui vous permettront de vous connecter à votre compte. Mots de passe spécifiques aux applications.

Google Authentificator

Avec les téléphones portables, data security breach vous en parle souvent, les accès malveillants se multiplient. Google propose « Google Autentificator« . Une application pour iOS, Android, … qui donne accès à un code d’identification unique. Code valide durant 1 minutes à rentrer, en plus de votre mot de passe habituel. Bref, voilà une sécurité digne de ce nom qui prend quelques minutes à configurer mais permet de ne pas passer des heures, quand ce ne sont pas des jours à sauver les meubles après le passage d’un pirate informatique.

L’armée électronique Syrienne pirate True Caller

La Syrian Electronic Army, qui a fait pas mal parler d’elle en piratant d’importants comptes Twitter, vient de ressortir de son trou numérique pour annoncer le piratage de l’annuaire collaboratif TrueCaller. Truecaller est un annuaire collaboratif mondial qui tient dans votre poche et vous permet de contacter facilement des personnes à travers toute la planète. Bref, une mine d’or pour malveillants.

La SEA a annoncé sur son Twitter qu’il avait mis la main sur les données du site. Sept bases de données auraient été volées. La principale BDD pèserait 450GB. La BDD, baptisée Profiles, tiendrait dans 4Go. Le base de données contiendrait, selon les hacktivistes, les codes d’accès de plusieurs millions de Facebook, Twitter, Linkedin, de comptes Gmail.

True Caller explique sur son blog ne pas stocker « les mots de passe, informations de carte de crédit, ou toute autre information sensible sur nos utilisateurs. a pu lire datasecuritybreach.fr, Il est faux que les attaquants ont pu accéder à Facebook de nos utilisateurs, Twitter, ou autres mots de passe de médias sociaux.« 

L’entreprise américaine explique enquêter sur l’étendue de l’accès non autorisé dans ses bases de données. « Nous pensons qu’il est essentiel de faire connaître l’attaque, car il est important que nous gardions fidèle notre honnêteté et notre intégrité« .