Archives de catégorie : Paiement en ligne

Outils anti ransomwares

Disque dur bloqué, fichiers chiffrés, … les attaques de ransomwares n’ont jamais été aussi nombreuses. Un kit de sauvetage vient d’être diffusé. Il ne corrige pas toutes les possibilités malveillantes, mais permet déjà d’y voir plus clair.

L’internaute Jada Cyrus a compilé un kit de secours pour aider les victimes de ransomwares à déchiffrer les fichiers verrouillés. Cette boite à outils serait efficace contre les variantes de CryptoLocker, TeslaCrypt, et CoinVault, trois logiciels rançonneurs malheureusement très populaire sur la toile… et dans les ordinateurs de leurs victimes. « Nous avons des dizaines de cas » souligne à DataSecurityBreach.fr un technicien officiant dans une boutique informatique du Nord de la France, à Seclin. « Beaucoup de personnes se retrouvent avec leurs fichiers chiffrés et n’hésitent pas à payer pour retrouver leurs biens« .

ZATAZ.COM a proposé, il y a quelques semaines, un article les premières minutes d’une attaque d’un ransomware. De quoi vous donner une idée de l’efficacité de ce genre d’attaque. Pour rappel, pour se protéger de ce genre de cochonnerie : Ne pas télécharger ou cliquer sur n’importe quoi ; Un courriel proposant un fichier joint de types .rar ; .zip ; .exe ; .svg ; … sont à bannir. Les alertes s’ouvrant dans votre navigateur vous annonçant « des virus » ou une mise à jour urgente de VLC (vidéo, NDR) ; Flash ; … ne sont pas à prendre à la lettre. Un antivirus mis à jour est obligatoire. La meilleure des défenses face à ce genre d’attaque reste la réflexion. Ce kit regroupe des anti ransomwares pour BitCryptor, CoinVault, CryptoLocker, FBI Ransomware, PC Lock, Tesla Crypt, Torrent Locker.

Un faux courriel, une pièce jointe piégée et le disque dur est chiffré !

Pendant ce temps…

Le Ministère de la justice Vietnamien est devenu la dernière victime de taille d’une attaque d’un ransomware. Plusieurs ordinateurs connectés au réseau du ministère ont été infectés par le malware. Beaucoup de données « importantes » se sont retrouvées cryptés. Comme il n’y a aucun moyen de récupérer les données autres que de payer la rançon, il est très probable que le ministère va perdre toutes ses données. Espérons pour ce ministère que les mots « sauvegardes », « Backup » ou « Kar surxng kahxmul » ne lui soit pas inconnu.

Le kit est à télécharger ICI.

Piratage de cartes de crédit prépayées

La justice belge enquête sur une fraude à la carte bancaire prépayée. Plusieurs centaines de cas déjà référencés.

Une faille a-t-elle était découverte dans les cartes de crédit prépayées belges ? Selon les journaux belges Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg, des pirates informatiques auraient mis la main sur plusieurs centaines de cartes de crédit prépayées. Des CB qui ne demandent pas à être connectées directement à un compte en banque. Ces cartes se rechargent. Pas besoin de fournir une pièce d’identité pour en acquérir une.

En Belgique, Axa, Belfius et bpost proposent ce type de service. En France, Veritas, Ukash, NeoCash ou encore Carte Zero existent sur un marché comptant plusieurs dizaines de concurrents. Les pirates auraient réussi à manipuler les cartes prépayées de plusieurs établissements financiers. Phishing de clients ou attaque ciblée ? La justice belge n’a pour le moment aucune réponse. A suivre ! (RTBF)

Infiltration dans la boutique SallyBeauty.com

La boutique de vente en ligne de produits de beauté SallyBeauty confirme le piratage de données bancaires appartenant à certains de ses clients.

L’entreprise américaine SallyBeauty, basée au Texas, vient d’alerter la rédaction de DataSecurityBreach.fr, et ses clients, d’une probable attaque informatique à l’encontre de ses serveurs. Ce spécialiste des produits de beautés semble avoir des clientes françaises dans ses bases de données.

Une enquête en cours, visant à savoir si un pirate informatique a mis la main sur des donnés privées et sensibles de clients, oblige l’entreprise à diffuser un courriel d’alerte. « Nous pensons qu’il est dans l’intérêt de nos clients de vous avertir que nous avons maintenant suffisamment de preuves pour confirmer qu’une intrusion illégale dans nos systèmes de cartes de paiement a effectivement eu lieu« .

Pour le moment, aucun chiffre n’est donné. L’enquête et les analyses sont toujours en cours. « Nous encourageons nos clients à surveiller leurs relevés de carte de paiement et de signaler toute transaction suspecte à leurs institutions financières« . Un courriel dédié à cette intrusion a été mis en place customerserviceinquiry@sallybeauty.com.

Bracelet NFC pour se payer un match de rugby

Les bracelets de paiement sans contact de Gemalto permettent aux supporters de Saracens d’acheter rapidement et en toute sécurité.

Gemalto fournit à Saracens, l’un des clubs de rugby les plus en vue du Royaume-Uni, des bracelets prépayés offrant aux fans un mode de paiement sans contact, rapide et sécurisé, de leurs achats de nourriture et de boissons au stade Allianz Park, au nord de Londres. Ce projet pilote constitue la première étape de l’élargissement du service, un peu plus tard cette année, à l’ensemble des détenteurs d’un abonnement saisonnier. Il promet aux supporters une sortie encore plus agréable les jours de match, de leur éviter de faire la queue au moment d’acheter des rafraîchissements et la fin de l’écumage des fonds de poches à la recherche de monnaie. Les nouveaux bracelets intelligents  facilitent aussi l’accès au réseau de transport en commun londonien, par un simple effleurement du poignet, et peuvent être utilisés avec tous les terminaux de paiement affichant le logo de paiement sans contact.

Les bracelets ont été fournis à un nombre restreint de supporters avant le match à domicile des Saracens le 11 avril dernier et dotés d’un crédit de 5 GBP. Ils peuvent être alimentés rapidement et facilement en ligne, en établissant simplement un lien entre le bracelet et une carte de débit ou de crédit existante, et utilisés pendant les matches restant à jouer cette saison.

Gemalto soutient la nouvelle initiative de l’Allianz Park avec sa Plate-forme Allynis Smart Event conçue pour les stades à paiement dématérialisé. Le service offert par la Plate-forme Allynis Smart Event inclut non seulement la production des bracelets, mais aussi les services de conditionnement, d’exécution et à valeur ajoutée tels que des applications mobiles intégrées, des campagnes de marketing mobile et sur les médias sociaux.

« En fournissant à nos supporters la commodité et la sécurité que confère un paiement par un simple effleurement du poignet, nous démontrons une fois encore notre détermination à leur offrir la meilleure expérience de journée de match possible », déclare à DataSecurityBreach.fr Stefan Crouse, Directeur d’exploitation de Saracens.

L’objectif du club est un déploiement généralisé des bracelets sans contact pour le début de la saison 2015-16.

La fraude à la carte bancaire représente 544 millions d’euros de perte en France

D’après Check Point Software Technologies Ltd, spécialiste de solutions en sécurité informatique, les Européens perdent chaque année plus de 1,7 milliards d’euros dû aux vols des données présentent sur les cartes bancaires. La France, avec 544 millions de perte en 2013 se positionne au 3ème rang derrière le Royaume-Uni et les Etats-Unis (Le Royaume-Uni et la France représentent 62% de la fraude à la carte bancaire en Europe).

La situation la plus critique en matière de sécurité bancaire est aux États-Unis. Chaque année, l’économie américaine perd environ 5 milliards de dollars. L’année dernière, une seule attaque menée contre Home Depot a permis de compromettre 56 millions de cartes bancaires, un nombre record. L’année précédente, en 2013, des pirates ont compromis plus de 40 millions de cartes bancaires en dérobant des données bancaires à la chaîne de supermarchés Target.

Les consommateurs anglais et français sont parmi les plus vulnérables. En 2013, ces deux pays ont perdu respectivement 674 millions et 544 millions d’euros. Additionnées ensemble, ces pertes représentent plus de 62% de la fraude à la carte bancaire en Europe. Cependant, la France enregistre une des plus faibles progressions du taux de vol parmi tous les pays d’Europe. D’importantes pertes ont également été relevées en Allemagne (147 millions d’euros) et en Espagne (116 millions d’euros), mais ces chiffres sont en baisse depuis quelques années. La Russie se détache du lot avec des pertes en 2013 (131 millions d’euros) qui représentaient une augmentation de 28% par rapport à l’année précédente.

Les terminaux de paiement sont menacés

La menace la plus importante pour la sécurité des cartes bancaires réside dans les attaques menées contre les terminaux de paiement. En exploitant des vulnérabilités logicielles et en utilisant des logiciels malveillants, les pirates sont en mesure d’utiliser des accès à distance pour dérober des données lues par les terminaux durant les transactions. Ce type d’attaque a été utilisé contre les réseaux de Home Depot et de Target aux États-Unis. Il convient de noter que les clients aux États-Unis sont particulièrement vulnérables à ces menaces en raison des systèmes de paiement obsolètes qui y sont utilisés. Selon des études récentes, près d’un tiers des attaques de logiciels malveillants menées contre des terminaux de paiement dans le monde se sont déroulées aux États-Unis !

Les experts soulignent également que les systèmes de sécurité des cartes bancaires à puce sont d’une importance secondaire contre les attaques de logiciels malveillants. Les pirates peuvent utiliser partout dans le monde les numéros de cartes bancaires dérobés aux États-Unis. Les cartes bancaires européennes, bien qu’équipées de technologies de sécurité plus avancées (puces et codes PIN), sont facilement utilisées aux États-Unis où la protection est uniquement limitée à la bande magnétique des cartes.

Les Européens sont de plus en plus préoccupés par les vols de cartes bancaires, d’autant plus depuis que les prix des cartes bancaires dérobées ne cessent d’augmenter chaque année sur le marché noir. Les experts de Check Point estiment le prix d’une carte Visa ou MasterCard dérobée aux États-Unis est d’environ 4 dollars, tandis que les données d’une carte bancaire européenne peuvent valoir jusqu’à cinq fois plus, soit 20 dollars !

PayPal étend son service de Protection des Achats

Musique, livres numériques, jeux, et encore bien d’autres produits et services immatériels achetés en ligne via PayPal sont dorénavant couverts par la Protection des Achats !

La sécurité et la confiance des consommateurs sont des priorités pour PayPal. Avec pour volonté première de leur proposer toujours plus d’avantages, PayPal optimise son service de Protection des Achats et entend ainsi renforcer la confiance de ses utilisateurs dans l’achat en ligne. Dès le 1er Juillet 2015, la Protection des Achats PayPal déjà offerte aux utilisateurs pour les biens matériels, sera étendue aux services, contenus numériques tels que la musique, les jeux, les livres, billets de voyages et encore bien d’autres produits immatériels.

PayPal s’engage ainsi à rembourser les consommateurs français s’ils ne reçoivent pas leur commande ou si celle-ci ne correspond pas à la description de l’annonce. Dans un souci d’impartialité entre les acheteurs et les vendeurs, PayPal examinera au cas par cas l’ensemble des réclamations reçues. Conscient que ses utilisateurs ne consomment pas seulement sur des sites locaux, la Protection des Achats PayPal s’applique aussi bien pour les achats effectués en France que sur des sites étrangers… Une raison de plus de faire confiance à l’achat en ligne !

25 pirates arrêtés dans une opération internationale

Les autorités roumaines ont arrêté vingt-cinq cybercriminels qui s’apprêtaient à s’attaquer aux données bancaires de millions de personnes.

Les pirates présumés agissaient en Roumanie, mais aussi en Belgique, Canada,  Colombie, République dominicaine, Égypte, Estonie, Allemagne, Indonésie, Italie, Lettonie, Malaisie, Mexique, Pakistan, Russie, Espagne, Sri Lanka, Thaïlande, Ukraine, Émirats arabes unis, Royaume-Uni, Etats-Unis. Data Security Breach a appris que la France a été concernée par ce « gang », sans en avoir pour le moment, la confirmation officielle.

Les présumés pirates s’attaquaient aux banques et fabriquaient des clones de cartes bancaires. Ils auraient retiré plus de 15 millions de dollars via des transactions frauduleuses effectués dans 24 pays différents. Si 25 membres de cette équipe ont été arrêtés, il en resterait 27 dans la nature. C’est la Direction des enquêtes sur la criminalité organisée et le terrorisme (DIICOT), le FBI roumain. Pour éviter la détection, les pirates accéléraient le processus en faisant plusieurs petites transactions sur une courte période, généralement le week-end.

En 2013, par exemple, les pirates ont pu retirer 9 millions de dollars via des guichets automatiques situés dans tout l’archipel du Japon. Le 2 décembre 2013, 42000 transactions, via des Distributeurs de billets automatiques, dans 15 villes roumaines différentes, pour un montant de 5 millions de dollars en espèces.

Dimanche 26 avril, les autorités roumaines ont exécuté 42 mandats de perquisition à travers six villes, saisissant des ordinateurs portables, des téléphones mobiles, et 150,000€ en en espèces, des lingots d’or et des peintures. Une opération qui fait suite à l’annonce des services secrets américains à l’encontre de la campagne CyberHeist qui avait permis à des pirates de mettre la main sur 45 millions de dollars en janvier 2013. En mai 2013, 8 pirates (qui semblent liés à gang roumain) se retrouvaient dans les mains de la justice américaine. Ils avaient retiré 2,8 millions de dollars en quelques heures, via des distributeurs de billets de New-York.

Piratage de données bancaires dans un cinéma

Du matériel d’interception de données de cartes bancaires découvert dans un cinéma de Toulouse. Le skimmeur a pu toucher des centaines de cinéphile.

Le skimming, depuis plusieurs années, fait de gros dégâts dans les rangs des utilisateurs de cartes bancaires. Il est important de rappeler les dangers de ce genre de matériel, un skimmeur permet d’intercepter les informations contenues sur la bande magnétique de votre carte bancaire. Des données qui seront recopiées sur une carte vierge. Pour le mot de passe, une mini caméra, un faux clavier, ou le simple fait que le malveillant regarde les 4 chiffres taper par sa victime suffisent à finir l’attaque. Le pirate possède un clone parfait de votre CB. Il n’a plus qu’à la réutiliser ou revendre le clone sur le marché noir 2.0, le Black Market.

C’est cette attaque qui a été découverte à Toulouse, dans le cinéma Gaumont Wilson. Trois individus ont été interpellés. Trois hommes d’origines roumaines (les skimmers de cette région sont malheureusement très répandus, NDR). D’après les autorités locales (SRPJ), c’est le second cas en France visant un Guichet Automatique de Billets installés dans un cinéma. Prudence, un skimmer peut s’installer sur le lecteur d’une pompe à essence, d’un parking, d’un péage…

Si placer votre main au-dessus du code que vous allez rentrer est une bonne solution, assurez-vous tout de même que rien ne bouge sur le Distributeur Automatique de Billets. Boitier de réception de votre carte ; plaque des mots de passe ; Au moindre doute, ne tapez rien. (La Dépêche)

Fraude au président : Hameçonnage et OPA en cours

Les pirates spécialisés dans la Fraude au président semblent s’intéresser avec grand interet aux entreprises Québecoises.

L’Autorité des marchés financiers, l’organisme de réglementation et d’encadrement du secteur financier du Québec, vient d’afficher sur son site Internet une alerte à destination des dirigeants d’entreprise. Plusieurs courriers particulièrement bien ciblés annoncent la conclusion prochaine d’offres publiques d’achat (OPA).

Ces courriels qui semblent provenir du principal dirigeant de l’entreprise se présentent souvent sous la même forme. Généralement, on y reconnaît que le destinataire du courriel, souvent le contrôleur financier ou le comptable d’entreprise, a été choisi parce qu’il est digne de confiance. On lui demande de transmettre des données bancaires ou de faire un virement bancaire vers une personne externe et de demeurer discret pour respecter la procédure de l’AMF. Dans un cas récent porté à l’attention de AMF, le courriel frauduleux réfère même à un prétendu représentant de l’AMF qui communiquerait par téléphone avec le destinataire du courriel afin de confirmer la réception du courriel.

Les données des mateurs de porno partagées

Vous êtes un amateur/amatrice de porno ? Les géants du divertissement pour adultes partagent les données de leurs visiteurs. De quoi débander rapidement comme va vous le montre DataSecurityBreach.fr.

Depuis quelques mois, nous entendons parler un peu partout dans les média et dans la bouche d’hommes/femmes politiques du tracking sur Internet. Après les sites de réservation de voyage ; après les publicités 2.0 ; voici que les tracking dans le monde de la pornographie attire les regards et les questions. Un internaute, indique sur son blog que “Si vous regardez du porno en 2015, même en navigation privée, vous devez vous attendre, à un moment donné, à ce que l’historique de vos vidéos soit rendu public et rattaché à votre nom.

Il ne faut pas attendre 2015 pour s’en rendre compte. D’abord via les abonnements. Placer sa carte bancaire et son mail dans ce type de site entrainement obligatoirement des logs. Votre IP, votre identifiant et votre mot de passe confirme que vous êtes le propriétaire de la donnée bancaire. Les publicités, elles aussi vous suivent. Les cookies, et votre IP, permettent d’agrandir ce big data bandant. Vous regroupez cela à un moteur de recherche de type Google et votre suivi ce fait encore plus précis. Un courriel dans votre boite aux lettres suffit à referme le string sur votre ordinateur, surtout si vous cliquez sur le lien proposé ou que vous affichiez l’image proposée dans le courriel. Les navigateurs, sécurisés ou non, laissent beaucoup de traces, comme le montre le projet de l’Electronic Frontier Foundation Panopti click.

Le piratage, très présent dans ce milieu. Entre les comptes volés (par hameçonnage, ndr) ou par piratage de sites, serveurs… Les données peuvent rapidement se retrouver sur la toile. Des données piratées de cartes bancaires, par exemple, blanchies sur des sites pornographiques. Les vrais propriétaires des informations se retrouvant ainsi « fichés » sans même le savoir. Sans parler des référencements à la sauce Black SEO qui permettent de piéger des utilisateurs. En 2007, une « maman » s’était retrouvée sur un site pornographique après le passage d’un pirate. Mauvaise blague, mais qui a mis à mal son identité numérique (IID).

4000 patients d’un opticien pris en otage par un ransomware

Les logiciels ransomware qui prennent en otage les données contenues sur un disque dur font de gros dégâts. La preuve avec un opticien qui voit 4000 dossiers de patients chiffrés par un pirate.

Les ransomwares agissent d’une manière sournoise et efficace. Il suffit qu’un utilisateur d’un ordinateur ou d’un smartphone (ordiphone) clique sur un fichier piégé (faux pdf, fausse mise à jour apparue sur Internet, …) pour que le contenu de leur machine soit pris en main par un pirate. Les fichiers sont chiffrés. Ils sont rendus à leur propriétaire légitime en contrepartie d’une rançon.

L’opticien américain Eye Care de Bartlesville indique sur son site Internet avoir été piégé par un CryptoLocker. Bilan, 4000 dossiers de patients ont été pris en otages. Dans son « communiqué de presse », imposé par la loi américaine, l’entreprise n’indique pas la demande de rançon qui permet de déverrouiller le disque dur impacté. Il n’indique pas non plus si des sauvegardes ont permis de retrouver les informations.

Mot de passe inchangé : les sociétés de maintenance responsables

Pour ne pas avoir formé et informé son client sur la bonne gestion de ses mots de passe, une société de maintenance condamnée en France.

Le site Legalis est revenu, dernièrement, sur l’arrêt de la cour d’appel de Versailles et du tribunal de commerce de Nanterre. Ce dernier a jugé qu’une société en charge de la maintenance informatique d’une entreprise avait pour obligation de sensibiliser son client à la sécurité informatique et à la bonne gestion de ses mots de passe. Le professionnel de l’informatique n’avait pas sensibilisé son client à la nécessité de changer le mot de passe de son PABX (Private Automatic Branch eXchange), un standard  téléphonique informatisé.

Bilan, le tribunal a considéré qu’il y avait une faute par négligence. Le client était dans une situation de grande vulnérabilité en raison d’un mot de passe faible. Tout avait débuté après le piratage d’un loueur de véhicules. Son standard avait été piraté. Le PABX avait été exploité par un pirate après avoir trouvé le mot de passe de ce dernier, un mot de passe usine (0000) qui n’avait jamais été changé. 12,208€ avaient ainsi été perdus par le loueur.

Le tribunal a obligé la société de maintenance à payer la somme. « Il revient à l’utilisateur de gérer la sécurité de son matériel, à condition toutefois qu’il ait été informé de cette nécessité et qu’on lui ait montré comment procéder » indique Legalis. Il incombait au prestataire des missions d’information, d’assistance et de formation ainsi qu’une visite annuelle de vérification de l’état de sécurisation de l’installation téléphonique, et donc de faire changer, régulièrement le dit mot de passe.

Des attaques fréquentes
Début février 2015, des pirates informatiques, spécialisés dans la téléphonie (des phreakers, NDR), avaient utilisé ce fameux mot de passe usine pour piéger le standard de la mairie de Licques. Le pirate avait ensuite permis à des tiers de téléphones vers l’île de l’Ascension, au sud de l’Équateur. En 2013, ce fût la Mairie de Pessac à se retrouver avec une facture de 15.000€. Dans le Nord de la France, l’école de musique municipale d’une ville de la banlieue de Lille se retrouvait, elle aussi, avec une fuite téléphonique dés plus couteuse. Même sanction pour une entreprise du Pays châtelleraudais. Début mars 2015, la société a découvert, via sa facture téléphonique, qu’un malveillant était passé dans ces autocommutateurs afin d’obtenir un accès gratuit au réseau téléphonique. Les Cyber Gendarmes enquêtent.

 

Prudence au fichier CHM dans les courriels

Selon Bitdefender, leader technologique des solutions antimalware et expert en cybersécurité, une nouvelle vague de spam a récemment touché des centaines de boites e-mail avec une pièce jointe malveillante « .chm » afin de répandre le tristement célèbre ransomware Cryptowall.

Le .chm est une extension de fichier Microsoft utilisée pour les fichiers d’aide dans les logiciels ou sur Internet. Les fichiers CHM sont particulièrement interactifs et utilisent de nombreuses technologies dont JavaScript, qui peut rediriger un utilisateur vers une URL externe en ouvrant simplement le fichier CHM. Les attaquants exploitent cette possibilité pour y rattacher une charge malveillante, cette méthode est parfaitement logique puisque moins l’utilisateur a d’actions à réaliser plus il a de chance d’être infecté facilement.

Cryptowall est une version avancée de Cryptolocker, un ransomware connu pour dissimuler sa charge malveillante sous couvert d’applications ou des fichiers sains. Une fois lancé, le malware chiffre les documents de l’ordinateur infecté afin que les pirates puissent obtenir une somme d’argent en échange de la clé de déchiffrement. Parmi les règles de base pour se protéger au maximum des pertes de données liées à ce type d’attaques, il convient de réaliser très régulièrement des sauvegardes de ses documents sur un disque externe au réseau.

Le .chm est une extension de fichier Microsoft utilisée pour les fichiers d’aide dans les logiciels ou sur Internet. Il s’agit de fichiers qui embarquent du HTML, des images et du code JavaScript, ainsi qu’une table des matières avec des liens hypertextes – pour avoir une idée, lancez par exemple l’aide de Windows (touche F1).

La sécurité informatique : un enjeu méconnu et sous-estimé

Avec l’actualité de ce début 2015, la sécurité informatique devient un sujet dont beaucoup de monde parle. Cependant, l’immense majorité des entreprises ne connaissent pas l’étendue des risques liés à la sécurité de leur site. (Par NBS System pour DataSecurityBreach.fr)

Elles ne savent pas, à proprement parler, ce qu’implique le terme de « piratage ». Beaucoup d’entre elles s’imaginent, à tort, être à l’abri car leur site n’est pas très connu, ou qu’il ne contient pas de données sensibles…

Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la sécurité concerne tout le monde et que les attaques n’arrivent pas qu’aux autres. Si certaines sont ciblées (par exemple celle de Sony en 2014), la majorité des pirates fonctionnent par pur opportunisme.

On peut faire l’analogie suivante : l’Internet est un gigantesque parking, où chaque site est une voiture. Les personnes mal intentionnées n’ont qu’à passer parmi elles et essayer d’ouvrir les portières pour en trouver une qui ne soit pas fermée afin de la voler. Peu d’entre eux vont utiliser des outils pour cibler une voiture en particulier ; ils n’ont pas besoin de connaissances techniques pour essayer d’ouvrir des portières. Ils voleront toutes les voitures ouvertes à leur disposition, quelle que soient leur marque ou leur prix.

Les pirates informatiques fonctionnent de la même manière. Ils vont passer en revue tous les sites web en espérant trouver une faille sur l’un d’eux pour investir le site.

  • Ils n’ont pas nécessairement besoin de compétences techniques.
  • Il existe de nombreux outils informatiques (légaux ou non) leur permettant de scanner la toile et de repérer très facilement des vulnérabilités.
  • Ils visent large pour être sûrs de toucher le plus de cibles possible.

C’est également pourquoi la taille ou la renommée du site importent peu ; s’il y a une faille sur votre site, il sera piraté un jour ou l’autre.

Il est important que les entreprises se rendent compte qu’on ne peut jamais garantir la sécurité de son site à 100% et encore moins la qualité de son code. En effet, même si le code est écrit par des professionnels très doués, ces derniers sont rarement experts en sécurité et restent, malgré tout, des humains : des êtres faillibles. Il faut donc rester humble ; il n’existe pas de code parfait et tous les développeurs sont voués à faire des erreurs. Par exemple, en 1996, la fusée Ariane a explosé en vol à cause d’une erreur de programmation, autrement dit une erreur de code. C’est la preuve que même l’ESA (Agence Spatiale Européenne), dont les membres sont très compétents et parmi les meilleurs mondiaux, n’est pas infaillible. Votre développeur peut-il se targuer d’avoir le même niveau de compétences ?

Aujourd’hui sur Internet il y a des millions, voire des milliards, de failles existantes et pas encore découvertes ; c’est une certitude ! L’une, voire plusieurs d’entre elles est peut-être sur votre site, ou bien sur l’un de ceux que vous consultez régulièrement… L’enjeu est donc de prendre conscience de cette situation, et de se protéger afin d’éviter les attaques qui, nous le rappelons, peuvent toucher tous les types de sites, et ont des répercussions importantes sur l’image de l’entreprise et ses bénéfices.

  1. Le piratage, comment ça marche ?

Il peut être très facile d’accéder aux données d’un site web via une faille. Or, accéder aux données, c’est accéder au serveur sur lequel est hébergé le site, c’est-à-dire la machine contenant toutes les informations et ressources utilisées pour le fonctionnement du site. Il existe de très nombreux moyens d’y arriver ; nous allons ici détailler l’un de ces moyens, très simple, appelé l’énumération d’identifiants.

Imaginons le site web « http://www.monsiteweb.com », site web d’une compagnie d’assurance. Pour pouvoir utiliser l’interface, le visiteur doit s’identifier et créer un compte, comprenant ses informations (telles que nom, prénom, adresse, etc…). La base de données lui administrera alors un identifiant : 12345678 par exemple.

Une fois identifié, si le visiteur souhaite modifier son adresse suite à un déménagement, il se rendra sur la page des paramètres de son compte. Dans de nombreux cas, peut-être le vôtre, le site affiche dans son URL l’identifiant du client :

Imaginons maintenant que le visiteur soit un pirate. Grâce à la présence de l’identifiant dans l’URL, il trouvera sur cette page uniquement les informations le concernant ; il comprend donc que pour les autres utilisateurs, le fonctionnement est identique. S’il modifie l’identifiant dans la barre d’adresse, en remplaçant le 8 à la fin par un 9 par exemple, et que le code source du site contient une faille et ne bloque pas sa requête, il aura accès aux informations correspondant au compte n°12345679.

Mais s’il a accès à ce compte, cela signifie qu’il a potentiellement accès à tous les autres comptes et donc à la base de données du site toute entière. Rien qu’avec la barre d’adresse, il est donc possible d’accéder à un serveur et de contourner sa sécurité. Cela peut être aussi simple que cela. Un adolescent aujourd’hui peut avoir les compétences suffisantes pour mettre en œuvre cette attaque ! De nombreux tutoriels existent même sur Youtube permettant à n’importe qui d’acquérir les connaissances de base pour mettre en place des attaques simples de ce genre.

Bien qu’il existe de nombreuses autres techniques plus complexes, celle décrite ci-dessus fait partie d’un grand nombre de méthodes triviales et à la portée de tous

Il est important de comprendre cela car une fois que le pirate a accès à la machine, il peut élever ses privilèges et obtenir autant de pouvoir que l’administrateur de celle-ci. C’est-à-dire qu’il pourra littéralement faire tout ce qu’il souhaite avec les informations et les ressources à sa disposition. Il existe plusieurs types d’attaques, chacune avec des objectifs et des impacts différents, mais aux conséquences toujours graves.

  1. Les différents types d’attaque
    • Défiguration d’un site web

C’est le type d’attaque le plus visible, même si c’est techniquement le moins dangereux. La défiguration ou défacement de site web (defacing en anglais) consiste à modifier une ou plusieurs pages d’un site, par exemple la page d’accueil, en la remplaçant par une image, du texte…

Ces attaques sont plutôt simples à réaliser et ne nécessitent pas de compétences techniques très développées. Les pirates utilisent simplement un outil scannant les sites un par un et repérant des vulnérabilités afin de les exploiter grossièrement.

En général, la page de remplacement affichée pendant l’attaque contient le nom du pirate et un message. En effet, par ces défigurations les pirates cherchent uniquement leur visibilité. Ils souhaitent faire passer un message en général politique, ou bien veulent de la reconnaissance. Plus de 20 000 sites, dans le cadre de l’opération OpFrance, se sont fait pirater de cette manière. L’opération a commencé le 18 janvier mais aujourd’hui encore, certains sites affectés sont toujours en maintenance. Si ces attaques ne sont pas dangereuses sur le long terme, elles ont un gros impact en termes d’image pour le site attaqué.
 

  • L’exploitation des ressources d’un site web

Les attaques que nous allons décrire dans ce point et les points suivants sont beaucoup plus dangereuses, notamment parce qu’elles ne sont pas facilement repérables par le site attaqué. Si vous subissez une attaque, dans 90% des cas vous en serez informé par un tiers (source : 2012 data breach investigations report, Verizon, 2012) ; ce sont soit les autorités, soit un client, partenaire ou prestataire qui aura été une victime indirecte de l’attaque subie. Cela cause en général une énorme chute de confiance en l’entreprise. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle, comme montré sur la figure 1 le délai de découverte de plus de la moitié des attaques se compte en mois.

Dans le cas de l’exploitation des ressources d’un site web, tout est dans le titre. Le pirate, ayant gagné accès au serveur du site, va utiliser les ressources de la machine correspondante (processeur, mémoire, bande passante) pour son propre compte. Il pourra cependant rester dans l’anonymat et se prémunir des risques légaux, puisque c’est le site web piraté qui sera légalement responsable des actions effectuées avec ses ressources.

En l’occurrence, le pirate va souvent les revendre, pour plusieurs usages : l’envoi de SPAM, les DoS (attaque par déni de service, empêchant l’accès à un site), le déchiffrement de données et les boutiques fantôme.

  • L’envoi de SPAM

Il faut savoir que chaque machine possède une adresse IP qui lui est propre, et que l’on fait correspondre au(x) site(s) web hébergés dessus. Quand trop d’e-mails sont envoyés depuis une machine, celle-ci est « marquée » comme malveillante et les envois sont bloqués. En envoyant les courriers SPAM depuis l’adresse IP du/des sites piratés, l’envoi se fera sans blocage. Ainsi, utiliser l’IP d’une autre machine en achetant ses ressources est un moyen de contourner cela, jusqu’à ce que la/les machine(s) piratée(s) soit elle aussi considérée comme malveillante

Si cela vous arrive, vous ne pourrez plus envoyer aucun e-mail depuis votre nom de domaine ou votre adresse IP. Votre hébergeur aura également la possibilité de clôturer votre compte.

De plus, légalement, le spamming peut être puni de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende (Article 226-18-1 du Code Pénal).

  • Les DoS

Dans le cas des DoS, l’utilisation d’une machine infectée permet l’anonymat de la personne ayant commandé une attaque DoS vers une cible tierce, ou de multiplier la puissance de l’attaque en y ajoutant les ressources d’un ou plusieurs autres ordinateurs. Ici, le but est purement lucratif. Là encore, les sanctions légales sont importantes : selon l’article 323-2 du Code Pénal, « le fait d’entraver ou de fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende ».

  • Le déchiffrement de données ou mots de passe

Il est également possible d’utiliser les ressources du serveur infecté comme puissance de calcul afin de deviner des mots de passe ou déchiffrer des données, via la méthode bruteforce. Il s’agit de faire tester à une machine toutes les combinaisons possibles jusqu’à tomber sur la bonne. Plus le nombre de machines utilisées augmente, plus les ressources sont importantes, et donc plus le temps de résolution sera court. Ici, le but est majoritairement la récupération de données, pour les utiliser ou les revendre (ce type d’attaque sera traité plus tard dans l’article).

Dans les trois cas cités, le but du pirate est de prendre le contrôle d’un maximum de machines pour monnayer ces ressources.

Partie II : La sécurité informatique : un enjeu méconnu et sous-estimé.

 

Les pirates d’Anunak s’attaquent aux banques russes

Des pirates informatiques baptisés Anunak se sont spécialisés dans les attaques numériques à destination des banques russes. 20 millions d’euros auraient été volées.

La société néerlandais Fox-IT, spécialisée dans la sécurité informatique, a annoncé avoir terminé une enquête sur un groupe de pirates qu’elle a baptisé Anunak. Ces « visiteurs » ne visent que les banques russes. Méthode employée, courriels piégés et infiltration/installation d’outils malveillants comme des keylogger [logiciel d’espionnage, NDR] qui ont pour mission d’intercepter la moindre frappe sur un clavier.

En 2013, les voleurs 2.0 se seraient invités dans une cinquantaine de banques. D’après la société FOX It, les pirates auraient ainsi pu manipuler des distributeurs de billets. Deux entreprises bancaires piratées ont perdu leur licence bancaire suite aux méfaits d’Anunak.

Il était possible de pirater Paypal d’un clic de souris

Yasser Ali, un étudiant Égyptien vient de toucher 10.000 $ de Paypal. Le chercheur en sécurité informatique avait trouvé le moyen de pirater la grosse tirelire Paypal.

Ali, qui est ingénieur en mécanique, a découvert le moyen de passer outre la sécurité mise en place par Paypal. Inquiétant quand on connait les masses d’argent qui peuvent transiter par le géant américain. Via un simple clic, sur un lien particulièrement formulé dans un courriel envoyé à une cible, un pirate pouvait prendre la main sur le compte Paypal ciblé, et l’exploiter à loisir.

PayPal n’a pas tardé à répondre à cette alerte. Correction effectuée, Ali a touché 10 000 dollars de récompense. La faille se situait du côté des jetons d’authentification. Ces codes sont envoyés aux clients et sont changés à chaque fois que l’utilisateur clique sur le lien Paypal. Ali a cependant identifié que chaque jeton peut être réutilisé en faisant croire à Paypal que le client « cliqueur » est bien le propriétaire du compte en question. (Ali)

Marché de la cybersécurité du secteur financier américain: une hausse de 23%

La rédaction de DataSecurityBreach.fr a reçu les résultats d’une nouvelle étude qui examine l’évolution rapide du marché de la cybersécurité dans le secteur des services financiers américains. Selon l’étude HSRC, le marché de la cybersécurité des services bancaires et financiers aux États-Unis devrait atteindre 9,5 milliards de dollars en 2015, suite à une hausse annuelle record de 23%.

Faisant suite à la flambée des cyber-attaques «réussies», les organismes financiers américains constitueront le plus important secteur non-gouvernemental du marché de la cybersécurité. Selon la nouvelle étude Banking & Financial Services Cybersecurity: U.S. Market 2015-2020, publiée par Homeland Security Research Corp. (HSRC): la multiplication et la sophistication des cyber-attaques «réussies» contre les grandes chaînes de vente au détail, les banques et les entreprises de services financiers l’année dernière (au cours de laquelle des relevés bancaires de plus de 500 millions de clients et des cartes bancaires ont été compromis) ont  incité les conseils d’administration des institutions financières américaines à l’action. Du fait de la remarquable croissance annuelle de 23%, le marché de la cybersécurité des services financiers américains atteindra 9,5 milliards de dollars en 2015 et deviendra ainsi le marché le plus important du secteur privé en matière de cybersécurité.

Les sites marchands sous pression à l’approche de Noël

Avec l’arrivée des fêtes de fin d’année, nombreux sont les acteurs du e-commerce qui se préparent à affronter cette saison cruciale en termes de ventes. Aux Etats-Unis, le coup d’envoi des achats de Noël est chaque année marqué par le Black Friday et le Cyber Monday, deux journées pendant lesquelles les consommateurs dépensent plusieurs millions d’euros en ligne.

Si ce phénomène est encore un peu timide en France, l’engouement pour les achats sur internet durant cette période est réel. En effet, selon les résultats du dernier baromètre de la Fevad sur les ventes en ligne, plus de 11 milliards d’euros devraient être dépensés par les Français sur internet pour Noël, soit une hausse de 10% par rapport à l’année dernière.

La très attendue période des achats de Noël représente l’une des plus importantes de l’année, et les sites marchands vont devoir prendre les mesures nécessaires pour pouvoir l’aborder sereinement. En effet, les douze derniers mois ont été difficiles pour de grands noms tels que Target, eBay ou encore Home Depot, qui ont successivement été victimes de cyberattaques ayant exposé les données bancaires et personnelles de millions de clients. De ce fait, tous les regards sont aujourd’hui tournés vers les acteurs du e-commerce, et les exigences des consommateurs sont de plus en plus élevées sur la qualité d’expérience en ligne mais aussi, et surtout, sur la sécurisation des données.

Avec autant de cartes bancaires enregistrées et utilisées sur internet, il ne fait aucun doute que les e-commerçants représentent l’une des cibles privilégiées des hackers. Il est donc primordial que les enseignes adoptent de puissants systèmes de défense pour être en mesure de lutter contre les cyberattaques de plus en plus sophistiquées. Alors que la question n’est plus de savoir si mais quand une entreprise sera visée par des pirates informatiques, les sites du e-commerce doivent prendre leurs responsabilités et assurer la protection de l’ensemble de leurs données, aussi bien pour leurs clients que pour leur réputation. Les récentes failles de sécurité ont déjà impacté les habitudes des consommateurs; ils se montrent en effet de plus en plus méfiants et accordent difficilement leur confiance quand il est question de communiquer leurs informations personnelles, encore moins si l’enseigne a déjà été victime d’une attaque.

Il est donc nécessaire que les e-commerçants fassent de la protection des données de leurs clients une priorité. Une mesure efficace serait la mise en place d’outils permettant de fournir une surveillance proactive, continue et en temps réel de l’activité sur leur réseau. Il s’agit également de la clé absolue pour être capable d’identifier le moindre comportement anormal qui laisserait présager une menace et de bénéficier d’alertes immédiates en cas d’événement critique. Ainsi, une visibilité accrue et en temps réel permet de détecter beaucoup plus tôt les éventuelles attaques, et de prendre très rapidement les mesures qui s’imposent pour les neutraliser avant qu’elles ne s’étendent et ne causent des dommages durables.

Les conséquences financières peuvent être très lourdes si les enseignes ne sont pas capables d’assurer un haut niveau de sécurité, surtout au moment de Noël. Pour palier un tel risque, elles ont donc tout intérêt à renforcer la protection de l’ensemble des données sensibles générées par leur activité ainsi que celles de leurs clients, et à adopter une stratégie globale de sécurité dans un contexte de cyber-menaces grandissantes. (Par Jean-Pierre Carlin de LogRhythm)

Les e-commerçants cible numéro un des cybercriminels

La dernière étude d’Imperva s’est intéressée aux secteurs d’activités les plus touchés par les attaques d’applications web. Les sites de e-commerce se distinguent comme principale victime, ils représentent à eux seuls près de la moitié (48%) de ces attaques.

Les e-commerçants sont invités à redoubler de vigilance vis à vis des cyber-attaques. C’est l’un des principaux enseignements d’une étude récemment menée par  Imperva, Inc. (NYSE: IMPV), dans laquelle les e-commerçants apparaissent comme la principale cible des campagnes d’attaques visant les applications web, avec 48 % d’entre elles les ciblant directement, faisant de cette industrie une cible privilégiée par les cybercriminels.

Ce chiffre est issu du récent rapport Web Application Attack Report #5 (WAAR) réalisé par l’Application Defense Center (ADC), l’équipe de recherche d’Imperva. Pour ce rapport, l’équipe ADC a analysé un échantillon de 99 applications protégées par le pare-feu applicatif Web d’Imperva (WAF) sur une période de neuf mois (du 1er Août 2013 au 30 Avril 2014). Il révèle que les e-commerçants sont les plus lourdement ciblés par les cybercriminels, et que 40 % de toutes les attaques par injection SQL et 64 % des campagnes de trafic HTTP malveillant visent les sites de vente en ligne.

« Notre étude montre que ces sites sont une cible de choix pour les hackers. Ceci est en partie dû aux données qu’ils manipulent (noms des clients, leurs adresses, coordonnées bancaires), et que les cybercriminels peuvent utiliser et commercialiser dans un écosystème sous-terrain. Au cours de l’année dernière, nous avons vu un certain nombre d’e-commerçants être victime de fuites de données et je m’attends à ce que cela continu. Notre précèdent rapport publié en Juillet 2013, distinguait déjà ces sites comme principale cible des cybercriminels. En termes de volume, l’étude démontre que les sites de vente ligne ont subi deux fois plus d’attaques par injection SQL que la plupart des autres secteurs d’activité. Dans la mesure où les résultats de cette année ne montrent aucun signe d’amélioration par rapport à l’an dernier, il n’y a aucune raison que cette menace s’atténue sur l’année à venir. » explique Amichai Shulman, Directeur de la technologie d’Imperva.

L’étude révèle également que les sites hébergeant des données client, qui exigent une identification à la connexion, souffrent pour plus d’un sur deux de ces attaques (jusqu’à 59% d’entre eux). Cela montre très précisément qu’il s’agit du type d’informations qui motive le plus les cybercriminels. Les données relatives aux consommateurs telles que les détails personnels et les numéros de cartes de crédit sont une source précieuse de profit sur le marché noir des données.

« Les e-commerçants doivent prendre la menace de cyber attaque très au sérieux. Au cours de l’année passée, nous avons vu des sites de vente en ligne très connus, et apparemment sûrs, êtres victime de cyber-attaques dévastatrices et cela devrait être perçu comme un avertissement pour leurs confrères. Les cybercriminels voient les e-commerçants comme une cible très rentable qu’ils attaquent sans relâche par de multiples moyens. Les informations qu’un pirate est capable d’extraire à partir de ces sites doivent très probablement aboutir sur des sites commercialisant ce type de données. Le business est énorme. Les professionnels de la vente en ligne doivent verrouiller leurs bases de données et les data centers qui les hébergent, s’assurer que toutes leurs données soient cryptées et qu’ils aient mis en place des barrières solides pour repousser les intrus », conclut Amichai Shulman .

L’intégralité du rapport Imperva’s Web Application Attack, est disponible ICI.

Revenus des pirates

Alors que la campagne d’espionnage hyper sophistiquée Regin continue de faire parler d’elle, le spécialiste en sécurité informatique Kaspersky Lab s’intéresse aux revenus générés par les cyber-attaques de façon générale. Il ressort sans surprise que les activités cyber criminelles sont très lucratives. Selon cet éditeur, DataSecurityBreach.fr rencontre d’autres moyennes de prix (+/- 25% de ceux annoncés par l’éditeur) une page web de phishing imitant un réseau social coûte en moyenne 150$. Si les criminels piègent 100 internautes, ils peuvent gagner 10 000$ en revendant les données personnelles obtenues. Un trojan qui bloque les appareils mobiles coûte plus cher à l’achat et la distribution, en moyenne 1 000$. Mais le retour sur investissement est très intéressant puisque les rançons demandées aux utilisateurs pour débloquer leur appareil mobile sont fixées entre 10$ et 200$. En touchant 100 victimes, le butin peut donc s’élever à 20 000$. Les trojans bancaires sont l’assurance de toucher le jackpot. En dépensant à peu près 3 000$ pour un exploit et une campagne de spams, les gains peuvent atteindre 72 000$ pour 100 victimes (la moyenne des pertes d’un utilisateur est de 722$).

Faille pour Twitter : effacer les données bancaires

Plusieurs failles permettent de faire disparaître les données bancaires enregistrées dans Twitter par les annonceurs publicitaires.

Twitter permet d’enregistrer des données bancaires dans la partie ads.twitter.com, le service publicitaire du gazouilleur 2.0. Un internaute, qui se fait appeler Security Geek, a découvert comment faire disparaître les données des cartes bleues sauvegardées dans Twitter Ads par les annonceurs. La vulnérabilité était très critique car il suffisait de posséder l’identifiant de la carte de crédit pour la supprimer. Un identifiant composé uniquement de 6 chiffres tels que « 098289 ». Il aurait suffit qu’un malveillant travaille sur un petit code en python, qui aurait utilisé une simple boucle sur 6 chiffres, pour supprimer les CB qui lui seraient passés sous la souris. Un moyen de calmer le chiffre d’affaire publicitaire de Twitter. « Le plus drôle est que la page de réponse, après la manipulation, affichait une erreur « 403 forbbiden », s’amuse l’inventeur de la faille, Ahmed Aboul-Elamais. La carte de crédit était réellement supprimée du compte« . Une seconde faille permettait de faire croire à Twitter la mauvaise utilisation d’une CB. Bilan, le piaf effacé la vraie CB du compte officiel qui l’employait.

Un escroc volait les CB des clients de l’entreprise qui l’employait

Un employé du service de recouvrement d’une importante société de crédit piratait les cartes de crédits des clients pour la jouer grand seigneur.

Normalement, une société de crédit propose des « aides » financières aux personnes qui ont besoin d’argent. Seulement, un employé d’une entreprise de Merignac, il officiait dans le service de recouvrement des impayés (Sic!) a trouvé malin de voler les coordonnées bancaires des clients qui n’en demandaient pas tant.

L’escroc a été tracé après avoir tenté d’acquérir un iPad sur Internet. C’est la société Secuvad qui a levé le lièvre. Il faut dire aussi que le « pirate » avait tenté d’utiliser plusieurs numéros de cartes bancaires pour le même achat. L’homme, âgé de 40 ans, a été arrêté par la police de la brigade financière de Bordeaux. Il a avoué plusieurs achats, via des CB interceptées à son travail.

Il avait acquis des téléphones et du matériel informatique. Il agissait depuis 2011. Il était déjà connu pour des faits similaires. L’entreprise spécialisée dans les solutions de financement compte 3 millions de clients. Le voleur en aurait volé un peu plus de 700. (Sud Ouest)

 

Un 2nd trimestre marqué par la découverte de menaces de plus en plus sophistiquées

Ce trimestre a été marqué par la découverte d’un « crypteur » mobile en libre circulation, vendu 5 000 dollars sur le marché noir, qui a déjà infecté 2 000 terminaux dans 13 pays en moins d’un mois.

Les autres faits marquants à retenir sont l’apparition d’un trojan prenant le contrôle à distance des mobiles Android et iOS via un outil d’espionnage « légal », et la découverte de la campagne MiniDuke APT, réplique de celle du début 2013, qui cible les entités gouvernementales, le secteur de l’énergie, les organisations militaires et les télécoms, et même les trafiquants de stéroïdes et d’hormones illicites.

Attaques sur le Web
·        354,5 millions d’attaques ont été lancées depuis des ressources en ligne disséminées dans le monde entier, soit 1,3 million de plus qu’au premier trimestre. Des chiffres à relativiser, ils ne concernent que les sondes de l’éditeur. Des changements ont eu lieu dans le classement des cinq premières sources d’attaques Web, puisque l’Allemagne est passée de la quatrième à la première place – ses parts augmentant de 12 points. Les États-Unis (22 %) ne sont plus premiers mais seconds après une chute de 6 points. 44 % des attaques Web neutralisées ont été perpétrées à l’aide de ressources Web malveillantes basées dans ces deux pays. Ils sont suivis par les Pays-Bas (+ 3 points au 2ème trimestre) qui se maintient à la troisième place, la Fédération de Russie (- 2,5 points) et le Canada (+ 6,3 points).

Menace mobile
·        À la fin du 1er trimestre 2014, la base de malwares mobiles comptait près de 300.000 échantillons. Au deuxième trimestre, cette base en compte 65 000 de plus. Android n’est plus désormais la seule cible des développeurs de malwares mobiles. En effet, les cybercriminels ont exploité les fonctions d’iOS, avec l’attaque sur Apple ID, qui bloque complètement le terminal. Les pirates demandent ensuite une « rançon » pour le déblocage de l’appareil. Ces nouveaux faits ont révélé les activités de HackingTeam, une société italienne qui vend un logiciel « légal » nommé Remote Control System (RCS). La dernière recherche montre qu’un certain nombre de modules malveillants ciblant les terminaux Android, iOS, Windows Mobile et BlackBerry proviennent de HackingTeam. Le module iOS permet à un assaillant d’accéder aux données stockées sur l’appareil, d’activer secrètement le microphone et de prendre des photos.

En mai, le premier « crypteur » mobile en circulation était mis à jour publiquement. Nommé Pletor, il bloque le téléphone sur la « visualisation de contenus pornographiques interdits », chiffre la carte mémoire du smartphone et affiche une demande de rançon. Le ransomware évolue. Au début du mois de juin, une nouvelle modification de Svpeng visait principalement les utilisateurs des États-Unis. Le trojan bloque le téléphone et demande 200 dollars pour le débloquer.

Menaces financières sur le Web
·        Les malwares ayant pour but de dérober de l’argent ont attaqué 927 568 ordinateurs au 2ème trimestre. Le chiffre de mai indique une hausse de 36,6 % par rapport au mois d’avril.
·        La plupart des attaques ont été enregistrées au Brésil, en Russie, en Italie, en Allemagne et aux États-Unis.
·        2 033 trojans bancaires mobiles ont été détectés au cours des trois derniers mois. Leur nombre a quadruplé depuis le début de 2014, et sur un an (depuis juillet 2013), ce chiffre a augmenté de 1450%.
·        Neuf familles de malwares financiers sur dix agissent en injectant un code HTML aléatoire dans la page Web affichée par le navigateur et en interceptant ensuite chaque donnée de paiement saisie par l’utilisateur dans les formulaires Web originaux ou insérés.

Contenus malveillants
·        60 millions de contenus malveillants uniques (scripts, pages web, exploits, fichiers exécutables, etc.) ont été détectés, soit le double du chiffre du 1er trimestre 2014.
·        Deux nouveaux programmes SWF à la mi-avril, confirmés ensuite par Adobe en tant que nouveaux Zero-day.
·        145,3 millions d’URL uniques ont été reconnues comme malveillants par les antivirus, soit 63,5 millions de plus qu’au trimestre précédent.

« Les six premiers mois de l’année ont montré, comme on le pressentait, une évolution du chiffrement des données des utilisateurs sur les smartphones. Les criminels font des profits en utilisant des méthodes qui se sont avérées efficaces sur les utilisateurs de PC. Il est évident que les individus derrière ces attaques sont motivés par l’appart du gain – comme le montre une forte hausse (14,5 fois) du nombre de trojans financiers au cours de l’année écoulée. Outre le profit, la course à la technologie de surveillance se poursuit sans relâche. Les modules mobiles d’HackingTeam ont montré qu’un terminal mobile pouvait être utilisé pour exercer un contrôle total sur tout l’environnement de l’appareil d’une victime, interne et externe » explique à DataSecurityBreach.fr Alexander Gostev, Chief Security Expert, Global Research and Analysis Team chez Kaspersky Lab.

Un livre blanc sur les risques associés aux certificats numériques

À chaque fois que des transactions ou accès au réseau sécurisés sont requis, la personne demandant l’accès doit d’abord prouver son identité. L’une des méthodes d’identification de l’utilisateur est l’emploi de certificats numériques qui sont semblables à des cartes d’identité numériques. Cette procédure fait l’objet d’un examen dans un nouveau livre blanc publié par les spécialistes de la sécurité informatique de SecurEnvoy, intitulé « Les Risques de l’authentification à l’aide des certificats numériques ». Vous pouvez le télécharger gratuitement sur le site Web de la société [Lien ci-dessous, ndlr DataSecurityBreach.fr].

Un certificat numérique est en réalité une clé privée stockée sur une carte à puce ou un dispositif mobile, que l’utilisateur porte toujours sur lui. Toutefois, dans ce cas le problème des identités distribuées représente un désavantage important. Étant donné que pour chaque dispositif (final) qu’un utilisateur veut utiliser pour son travail, qu’il s’agisse d’un PC, d’un smartphone ou d’une tablette, un certificat séparé est requis. Ceci entraîne un travail d’installation pénible, ainsi qu’une véritable « jungle de certificats » en fonction du nombre de périphériques impliqués.

En outre, les certificats demeurent sur les appareils finaux et peuvent tomber aux mains de criminels s’ils sont perdus ou vendus, ce qui pose un problème pour les données sensibles. Une alternative plus simple, mais doublement sécurisée est l’authentification forte sans jeton, qui est également décrite dans le livre blanc [En Anglais].

Traitement des paiements conformes à PCI

Les sociétés de service en particulier détiennent de grandes quantités de données clients qui nécessitent un niveau élevé de protection. Lors du tri des informations pour le traitement des paiements, les sociétés doivent également satisfaire aux exigences de conformité PCI DSS (normes de sécurité des données des cartes de paiement).

Ces exigences stipulent, entre autre, que la connexion au système interne d’une société ne peut pas être simplement protégée par un mot de passe. Dans cette situation, l’authentification forte sans jeton de SecurEnvoy offre la solution idéale. Les employés reçoivent un code numérique par SMS sur leur téléphone mobile, qu’ils peuvent saisir en plus de leur mot de passe.

Lors du traitement des paiements, les sociétés sont soumises à plusieurs règlements de conformité. Par exemple, les règlements PCI DSS stipulent la nécessité d’un accès hautement sécurisé aux réseaux contenant des informations sensibles à propos des paiements par carte de crédit. Les employés accédant à distance à ces réseaux sont particulièrement affectés par ces exigences spécifiques : conformément à PCI DSS, se connecter en utilisant uniquement un mot de passe n’est pas autorisée.

Sécurité supplémentaire au moment de la connexion
Les sociétés doivent répondre à cette exigence et établir une sécurité supplémentaire pour la connexion au réseau. L’authentification forte est idéale pour cette situation. De nombreuses sociétés ne sont pas satisfaites de devoir acquérir des cartes à puce coûteuses ou d’autres jetons pour l’authentification du personnel. Mais il existe une alternative moins onéreuse et sécurisée : l’authentification forte sans jeton telle que SecurAccess.Avec cette solution, les téléphones mobiles sont utilisés à la place des jetons physiques traditionnels. Lorsqu’un utilisateur souhaite se connecter au réseau, un code numérique à six chiffres est envoyé par SMS ou e-mail. Des applications à jeton virtuel sont également proposées pour toutes les plateformes mobiles principales sans frais supplémentaires. Le mot de passe est saisi avec les identifiants de connexion personnels de l’utilisateur, afin d’assurer une identification sans ambigüité. Le numéro d’identification n’est valide qu’une fois et expire immédiatement après avoir été saisi. Pour la connexion au réseau suivante, SecurAccess envoie une nouvelle combinaison de chiffres à l’utilisateur.

« SecurAccess utilise les téléphones mobiles en tant que jetons pour plusieurs bonnes raisons, » explique Steve Watts, directeur des ventes et du marketing à SecurEnvoy. « Tout d’abord, presque tout le monde possède un téléphone mobile ou un smartphone et deuxièmement, tout le monde porte son téléphone sur soi. Les jetons physiques sont souvent perdus ou les employés les oublient accidentellement chez eux. Ceci entraîne non seulement des coûts de remplacement, mais cela ralentit le travail car pendant une certaine période de temps, les employés ne peuvent pas s’authentifier et ne peuvent donc pas accéder au réseau. Par conséquent, pour les sociétés de service, la transmission d’un numéro d’identification par SMS est le moyen le plus efficace et le moins coûteux d’assurer la conformité PCI DSS ».

Galileo communique en mode chiffré

Le Satelitte commercial Galileo vient de conclure ses premiers tests de diffusion en mode chiffré.

La démonstration a permis de diffuser des signaux à la fois chiffrés et non chiffrés. Au cours d’une période d’essai de 10 jours, les récepteurs situés à Tres Cantos (Espagne) et Poing (Allemagne) ont pu emettre et recvoir des informations protégées. Les essais ont confirmé le chiffrement, contenant l’authentification et l’assurance de données non altérées. Les signaux chiffrés ont été diffusés sur les « signaux » E6-B et E6-C des satelittes Galileo. Une démonstration pour ce concurrent du service américain (GPS, …). Une fois opérationnel, deux autres signaux cryptés sur la bande E6 seront proposés. Il reste encore pas mal de travail avant une mise en action définitive des services de Galileo qui devraient débuter en 2016.

Remise du rapport sur les monnaies virtuelles

La cellule Tracfin du ministère des finances français a remis au Ministre Michel Sapin, le 11 juillet, un rapport de son groupe de travail sur l’encadrement des monnaies virtuelles, dont le Bitcoin.

La croissance, évoquée dès 2012, des flux financiers en monnaie électronique dans les signalements par Tracfin s’intensifie. Le rapport de Tracfin analyse les risques d’utilisations illicites ou frauduleuses liés au développement des monnaies virtuelles dont l’exemple le plus célèbre est le bitcoin. Trois caractéristiques sources de risques classé par ce rapport sont l’intervention d’acteurs non régulés ; le manque de transparence et l’extraterritorialité.

Parmi les solutions proposées par ce rapport, limiter l’anonymat en imposant une prise d’identité lors de l’ouverture par un professionnel d’un compte en monnaies virtuelles pour un tiers, et une vérification d’identité pour les retraits et dépôts aux « distributeurs » de bitcoin. Autant dire que l’idée risque de faire sourire les utilisateurs les plus aguerris sur le sujet. Autres idées de régulation, demander aux plateformes qui échangent des monnaies virtuelles contre des devises officielles de tracer leurs clients en leur imposant de vérifier, pour chaque transaction, l’identité de l’auteur et du bénéficiaire, ainsi que l’origine des fonds. « La lutte contre la fraude, contre la criminalité et contre le terrorisme sont autant de priorités du Gouvernement. souligne le Ministre Sapin. Or, en permettant des transactions anonymes et instantanées d’un bout à l’autre monde, sans aucune traçabilité, le s monnaies virtuelles sont vouées à devenir des outils qui intéressent les fraudeurs et malfaiteurs de tous bords. Dès lors, ne pas nous pencher dès à présent sur le sujet serait irresponsable« .

A noter que la France souhaite le non-assujettissement des monnaies virtuelles à la TVA.

Un pirate informatique Moldave jugé en Suisse

Un pirate informatique Moldave, qui avait piraté une banque américaine de Floride, vient d’être condamné par la justice Suisse.

L’homme âgé de 38 ans vient d’écoper d’une amende de 1,5 millions de francs Suisses, de quelques mois de prison et se retrouve avec une expulsion vers les Etats-Unis qui risquent de lui coûter encore plus cher. A noter que la justice a pu saisir 12 millions de francs (plus de 9 ,8 millions d’euros) que le pirate possédait sur six comptes bancaires qu’il possédait.

Avec 6 passeports en poche, le voleur numérique aurait, via ses actes de piratages et ses complices, transféraient quelques 200 millions de francs Suisse (+164 millions €). Il avait réussi à pirater des comptes bancaires de la Warrington Bank en piégeant une caissière, via un mail malveillant. Il lui avait dérobé ses identifiants de connexion qui avaient permis par la suite à opérer des dizaines de paiements frauduleux. (Le Matin)

Quand Twitter diffuse des cartes de crédit

Extrait de la page du bot sur Twitter

Etonnant jeu que celui effectué par des centaines d’internautes, sur Twitter. Ces amateurs pas comme les autres du portail de micro blogging américain sont tellement content de posséder une carte bancaire (credit card, debit card, …) qu’ils en diffusent des photographies, dans l’espace du petit oiseau.

Totalement idiot, surtout que certains diffuseurs placent les informations sensibles (les 16 chiffres, la date de validité, certains même le CVV) à la portée du premier surfeur qui passerait par là.

Plus dingue encore, un bot, un robot Twitter baptisée « besoin d’une carte de crédit« , intercepte les messages et les répertories dans un compte Twitter dédié. Bilan, plusieurs centaines de photos, une cinquantaine de vidéos. Depuis 2012, Twitter laisse faire.

Pour l’américain, les Twitteriens sont responsables de ce qu’ils diffusent ! Bilan, faut pas pleurer si votre CB se retrouve sur Need a Debit Card.

 

Livre Blanc Certissim : la fraude identitaire prend de l’ampleur

Depuis 2000, le Livre Blanc Certissim apporte sa vision de la fraude sur le marché du e-commerce français. Document de référence pour les e-marchands souhaitant optimiser leur gestion de la fraude, le Livre Blanc Certissim présente les grands indicateurs de la fraude dans le e-commerce ainsi que les nouveaux enjeux de la lutte contre la fraude.

L’expertise de Certissim et son implication dans la lutte contre la fraude lui permettent également de décrire les nouvelles techniques des cybercriminels. Les données du Livre Blanc Certissim proviennent des fraudes détectées par son système ainsi que des déclarations d’incidents de paiement de ses 900 sites marchands partenaires.

L’édition 2014 de cette étude met en avant une augmentation et une diversification des méthodes d’usurpation des données personnelles ainsi qu’une généralisation de la fraude sur l’ensemble du territoire. Les tentatives de fraude s’élèvent à près de 2 milliards d’euros en 2013, contre 1,7 milliards une année plus tôt. La projection des taux de Certissim sur l’ensemble du e-commerce français, soit 51,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires(1), indique que l’ensemble des tentatives de fraude se chiffrerait a minima à 1,9 milliard d’euros en 2013. Les enjeux financiers sont par conséquent significatifs à l’échelle de l’économie numérique nationale. Sur le périmètre étudié par Certissim, le taux de tentatives de fraude dans le e-commerce s’est stabilisé à 3,83 % (3,91 % en 2012). Le taux d’impayés frauduleux est en baisse à 0,14 % (0,18 % en 2012)(2) . Le panier moyen des impayés est de 243 €. Si le risque reste important, la fraude dans le e-commerce est mieux maîtrisée.

Fraude identitaire : croissance des usurpations de comptes clients
Certissim alerte les particuliers et les professionnels sur l’évolution des méthodes de phishing(3) observée en 2013. Les auteurs de phishing ne se contentent plus d’essayer de récupérer des coordonnées bancaires. Désormais, ils cherchent à récolter tous types de données personnelles : état civil, coordonnées (postales, bancaires, téléphoniques), mots de passe, réponses aux questions secrètes, etc. L’objectif pour eux est d’utiliser une identité « propre » et crédible pour commander en ligne.

En cumulant les informations issues de phishing et des réseaux sociaux, DataSecurityBreach.fr a pu lire que les fraudeurs parviennent à prendre possession de comptes clients de e-acheteurs honnêtes connus des e-commerçants. Ces usurpations sont possibles notamment à cause de la négligence des particuliers quant à la écurisation de leurs mots de passe. Une fois connecté, les fraudeurs s’approprient le compte client, en modifiant l’adresse e-mail et le numéro de téléphone, et commandent avec des numéros de cartes bancaires volés. En outre, le fraudeur n’est pas inquiété mais le vrai détenteur du compte client doit prouver qu’il n’est pas à l’origine des commandes frauduleuses.

Aucune région française n’est épargnée par la fraude
Certissim dresse un double constat à partir des adresses de livraison des commandes frauduleuses (tentatives de fraude et impayés). Le phénomène de concentration de la fraude en zones urbaines se confirme. Les fraudeurs utilisent des adresses de livraison situées dans les grands centres urbains afin de se fondre dans la masse des commandes en ligne effectuées quotidiennement. Ils disposent alors d’un important marché de revente à proximité de leurs lieux de livraison. Les cas de fraudes en zones rurales augmentent. En province, les fraudeurs  privilégient la livraison en point relais. Pour ne pas être repérés, ils comptent sur la méconnaissance de leurs procédés de la part d’autorités locales peu confrontées à la fraude.

(1) Données Fevad, janvier 2014
(2)Taux de tentatives de fraude et d’impayés en valeur
(3) Hameçonnage