Pour faire face à la concurrence d’iTunes et PlayStore, qui proposent des centaines de milliers d’applications, Microsoft a décidé de proposer du qualitatif dans sa propre boutique d’APP (400.000 logiciels) en contrôlant toutes les applications proposées à utilisateurs d’un Windows Phone/Tablette.
Parmi les obligations mises en place par le géant américain, imposer une explication claire et précise des actions du logiciel proposé dans le store de Microsoft. Les catégories utilisées devront être celles dédiées et l’icône ne devra plus reprendre une marque ou un logo d’une entreprise connue (Twitter, Facebook, …). La société de Redmond a déjà banni 1.500 applis. A noter que seule Microsoft propose une application Facebook pour ses téléphones, autant dire que les petits malins se sont empressés de viser le portail communautaire.
Le 24 août dernier, un groupe de pirate informatique du nom de Lizard Squad a décidé de lancer une attaque de type DDoS à l’encontre du PSN de Sony, le système online du géant japonais. Les pirates, dans un Twitter explique « Sony, yet another large company, but they aren’t spending the waves of cash they obtain on their customers’ PSN service. End the greed. » Bref, pour les garnements, SONY ne mettrait pas assez d’argent dans sa sécurité informatique. D’un autre côté, une attaque DDoS n’a pas grand chose à voir avec la sécurité informatique des comptes membres. Sony s’est excusé de ce petit problème.
En 2011, une attaque de ce type avait bloqué les joueurs durant un mois. Cette fois, l’attaque n’aura durée que quelques heures. A noter que ces pirates ont annoncé lancer cette attaque pour soutenir les djihadistes agissant en Irak. Une mauvaise blague pour un/des môme(s) qui semble(nt) s’ennuyer. Il(s) s’est/sont même amusé(s) à diffuser une alerte à la bombe, via Twitter.
Il(s) risque(nt) surtout de finir entre 4 murs comme Cody Kretsinger, auteur de l’intrusion dans le serveur de Sony Pictures en juin 2011. Le FBI a lancé une enquête à l’encontre de Lizard Squad après l’alerte à la bombe et la diffusion de données privées et confidentielles de John Charles Smedley, président de Sony.
Une étude montre que 470 millions de sites Web ont une durée de vie inférieure à 24 heures, et que 22 % de ces sites sont utilisés pour faciliter des attaques.
Blue Coat Systems, Inc., leader sur le marché de la Business Assurance Technology, révèle que 71 % des noms de serveurs sur Internet ont une durée de vie inférieure à 24 heures. Bien que la majorité de ces merveilles éphémères « One-Day Wonders » soit essentielles au partage et à la diffusion de contenu sur Internet, leur quantité phénoménale sert également de couverture aux activités malveillantes, y compris à des communications vers des systèmes infectés. Le nouveau rapport « Merveilles éphémères : comment du code malveillant se dissimule derrière des sites Internet temporaires » détaille la nature et les activités de ces adresses apparaissant et disparaissant rapidement du Web, permettant ainsi de mieux comprendre les problématiques de sécurité qu’ils représentent pour les entreprises.
Parmi les plus grands générateurs de « merveilles éphémères » figurent des organisations ayant une forte présence sur Internet, comme Google, Amazon et Yahoo, ainsi que des sociétés d’optimisation Web aidant à accélérer la diffusion de contenu. Blue Coat a également découvert que l’un des dix créateurs de ces sites web éphémères le plus prolifiques se trouve être le site de pornographie le plus fréquenté sur Internet.
Enfin, 22 % des 50 domaines utilisant le plus fréquemment des sites temporaires hébergent du code malveillant. Ces domaines utilisent ce type de sites afin de faciliter leurs attaques et de gérer des botnets (réseaux de machines zombies), en s’appuyant sur le statut « nouveau et inconnu » du site pour échapper aux radars des solutions de sécurité. Ainsi, ces sites éphémères peuvent être utilisés pour créer des architectures dynamiques de commande et de contrôle évolutives, difficiles à tracer et simples à mettre en place. Ils peuvent également servir à créer un sous-domaine unique pour chaque e-mail de spam afin d’éviter d’être détecté par les filtres anti-spam et les filtres Web.
« Bien que la plupart de ces sites éphémères soient inoffensifs et indispensables à des activités légitimes sur Internet, leur quantité faramineuse crée un environnement parfait pour des activités malveillantes, » explique à DataSecurityBreach.fr Tim van der Horst, chercheur en chef spécialisé dans les menaces chez Blue Coat Systems. « La création et la suppression rapides de nouveaux sites inconnus déstabilise beaucoup de systèmes de sécurité actuels. Il est essentiel de comprendre ce que sont ces sites et comment ils sont utilisés afin de mieux assurer la sécurité des systèmes d’information.»
Les cybercriminels apprécient particulièrement les sites éphémères car : ils créent un état de perplexité : en effet, les domaines dynamiques sont plus difficiles à bloquer pour les solutions de sécurité que les domaines statiques. Ils submergent les solutions de sécurité : en générant un volume de domaines important, les cybercriminels augmentent leurs chances d’en voir un pourcentage conséquent passer au travers des systèmes de sécurité. Ils passent sous les radars : en associant les sites éphémères au chiffrement et à l’exécution de code malveillant entrant, et/ou au vol de données sortantes sécurisées à l’aide du protocole SSL, les cybercriminels peuvent rendre leurs attaques invisibles des solutions de sécurité des organisations, incapables d’empêcher, de détecter et de réagir face à ces menaces.
Sans cesse confrontées aux cyber-attaques, les organisations peuvent tirer des enseignements importants des résultats de cette étude afin d’être mieux informé et de renforcer leur sécurité : les systèmes de sécurité doivent être informés en temps réel de la part de systèmes automatisés capables d’identifier et d’attribuer des niveaux de risques à ces sites éphémères ; les systèmes de défense statiques ou non réactifs ne suffisent pas à protéger les utilisateurs et les données d’une entreprise ; les systèmes de sécurité s’appuyant sur des politiques de sécurité doivent pouvoir agir à partir d’informations en temps réel afin de bloquer les attaques menées à l’aide de codes malveillants.
Les chercheurs de Blue Coat ont analysé plus de 660 millions noms de serveurs uniques ayant fait l’objet de requêtes de la part de 75 millions d’utilisateurs dans le monde sur une période de 90 jours. Ils ont découvert que 71 % de ces serveurs, soit 470 millions, étaient en réalité des « merveilles éphémères », des sites n’existant que pour un jour.
À chaque fois que des transactions ou accès au réseau sécurisés sont requis, la personne demandant l’accès doit d’abord prouver son identité. L’une des méthodes d’identification de l’utilisateur est l’emploi de certificats numériques qui sont semblables à des cartes d’identité numériques. Cette procédure fait l’objet d’un examen dans un nouveau livre blanc publié par les spécialistes de la sécurité informatique de SecurEnvoy, intitulé « Les Risques de l’authentification à l’aide des certificats numériques». Vous pouvez le télécharger gratuitement sur le site Web de la société [Lien ci-dessous, ndlr DataSecurityBreach.fr].
Un certificat numérique est en réalité une clé privée stockée sur une carte à puce ou un dispositif mobile, que l’utilisateur porte toujours sur lui. Toutefois, dans ce cas le problème des identités distribuées représente un désavantage important. Étant donné que pour chaque dispositif (final) qu’un utilisateur veut utiliser pour son travail, qu’il s’agisse d’un PC, d’un smartphone ou d’une tablette, un certificat séparé est requis. Ceci entraîne un travail d’installation pénible, ainsi qu’une véritable « jungle de certificats » en fonction du nombre de périphériques impliqués.
En outre, les certificats demeurent sur les appareils finaux et peuvent tomber aux mains de criminels s’ils sont perdus ou vendus, ce qui pose un problème pour les données sensibles. Une alternative plus simple, mais doublement sécurisée est l’authentification forte sans jeton, qui est également décrite dans le livre blanc [En Anglais].
La cybercriminalité est souvent médiatisée lorsque d’énormes failles de sécurité sont révélées et que les dommages sont significatifs pour les entreprises touchées.
L’attaque massive organisée par des pirates informatiques russes il y a quelques semaines à une échelle mondiale en est un très bel et marquant exemple, avec plus d’ 1,2 milliards de mots de passe volés. Mais les pirates ne se limitent pas aux attaques massives, et des petites brèches de sécurité d’apparence anodines peuvent pourtant s’avérer avoir de lourdes conséquences, tant pour les grandes entreprises que pour les plus petites organisations possédant des données sensibles ou à forte valeur ajoutée.
Ne perdez pas votre temps à anticiper, sachez surtout détecter les failles et limiter les dégâts.
La meilleure chose qu’un directeur informatique ou un responsable de la sécurité puisse faire pour protéger son entreprise est de comprendre et d’accepter l’impossibilité de maintenir les attaquants à l’écart. Tout le monde est tôt ou tard victime d’une faille de sécurité. Le plus important est de savoir dans quel délai vous la détecterez et dans quelle mesure vous pourrez limiter les dommages. Il convient de mettre l’accent sur la réduction du risque dans les domaines clés et la surveillance des événements au niveau du pare-feu pour détecter le plus rapidement possible l’intrusion d’un attaquant et la tentative de vol de données. Toute autre action ne reviendra qu’à reproduire des stratégies qui ont déjà montré leurs limites dans le passé, pour un coût encore plus élevé.
Axez votre stratégie de sécurité sur l’identité et les données, et non plus l’infrastructure
Le mode de pensée centré sur le réseau et les appareils est de plus en plus délaissé en faveur d’une sécurité axée sur l’identité et les données. Désormais, tenter de protéger l’infrastructure de l’entreprise n’apparaît plus comme une solution gagnante. Avec l’usage croissant de l’informatique mobile et du Cloud computing, cette tâche s’avère souvent trop complexe et n’est plus entièrement maîtrisée par le personnel informatique et de sécurité.
En revanche, le personnel chargé de la sécurité réfléchit de plus en plus à la protection des données transférées d’un endroit à un autre, y compris dans le cloud, et à l’acquisition d’une meilleure connaissance de l’identité des individus qui ont accès à ces données. Néanmoins, suis-je certain de savoir qui accède actuellement à notre base de données de patients ? Est-il normal que ce salarié ouvre ce fichier de données clients ? Ces décisions sont de plus en plus complétées par l’introduction d’un contexte du type : dois-je permettre à ce salarié d’accéder à ces données sensibles alors qu’il est en vacances dans le Sud et qu’il se connecte depuis sa tablette dans un cybercafé ? Il s’agit là d’une façon plus intelligente (et efficace) d’appréhender les risques du comportement surveillé, en répondant aux problèmes de sécurité fondamentaux liés aux utilisateurs privilégiés, aux attaques internes et aux menaces persistantes avancées.
Ne misez pas tout sur la technologie, sensibilisez vos collaborateurs car ils sont les véhicules de vos données !
Il est toujours possible d’améliorer l’éducation – bien que je sois convaincu qu’il faille en changer le ton pour passer du « ne faites pas ceci » au « comme vous le ferez de toute façon, voici comment procéder pour éviter de prendre des risques ». Le pouvoir dans le monde de l’informatique professionnelle a changé de mains : il n’est plus dévolu au service IT autoritaire et centralisé, avec le personnel qui lui est associé, mais relève désormais des dirigeants de l’entreprise et des responsables métiers. Aujourd’hui plus que jamais, l’utilisateur de l’entreprise décide lui-même de la technologie à employer et de la façon de procéder. Dans ce contexte, l’éducation doit être recentrée sur les conseils et le choix de solutions sûres pour cesser de s’apparenter à une liste d’actions à éviter, qui sera de toute façon rarement respectée. (Jean-Philippe Sanchez, Consultant Sécurité, NetIQ France)
Les gros titres du dernier Verizon Data Breach Investigation Report semblent sous-entendre que la lutte contre la cybercriminalité pourrait être perdue.
Verizon a précisé, après avoir analysé les données de plus de 100 000 incidents de sécurité sur 10 ans, que 92 % des attaques peuvent être réparties en 9 types de menaces* – ce qui signifie que les entreprises font toujours face aux mêmes risques et aux mêmes attaques, depuis tout ce temps, et à plusieurs reprises. Pour certains, les « méchants sont en train de gagner » et les entreprises doivent en prendre conscience et savoir qu’aucune d’entre elles n’est à l’abri d’une attaque.
Effectivement, aucune entreprise ne sera surprise par ces résultats et en particulier les infrastructures critiques, qui ont pleinement conscience d’être sous la menace quotidienne d’une attaque. Mais cela ne signifie pas que l’industrie est en train de perdre pied face aux cybercriminels. La prise de conscience de la menace signifie que la plupart des équipes de sécurité adoptent une approche plus réaliste de leur sécurité.
De nombreux RSSI, et leurs équipes reconnaissent qu’ils sont sous la menace régulière d’une attaque et, qui plus est, savent malheureusement que le plus souvent la sécurité est compromise par une personne dans l’entreprise qui a fait ce qu’elle n’aurait pas dû faire, comme cliquer sur un lien dans un email. Les menaces les plus courantes auxquelles les RSSI sont confrontés au quotidien ne font plus les gros titres des journaux mais ces anciennes techniques demeurent et représentent de sérieux enjeux pour les équipes de sécurité, et non des moindres.
Le RSSI d’une banque majeure a par exemple, récemment confié, être encore confronté à des ordinateurs de son réseau infectés par Conficker – alors qu’il s’agit d’une menace vieille de plusieurs années. Il a également précisé que son plus grand risque pour la sécurité sont les employés eux-mêmes, qui font des choses alors qu’ils savent qu’ils ne devraient pas les faire, et compromettent ainsi leur PC et par conséquence le réseau.
* Les attaques de malwares, la perte ou le vol d’appareils, les attaques DDoS, les arnaques à la carte bancaire, les attaques d’applications web, le cyber-espionnage, les intrusions, le vol interne et les erreurs humaines, telles que l’envoi d’emails avec des données sensibles à la mauvaise personne.
Il est donc impératif que les RSSI et leurs équipes soient en mesure d’identifier et de traiter une menace rapidement et de voir quelle est son interaction dans leurs réseaux par les machines compromises.
Aujourd’hui, les RSSI reconnaissent qu’il est impossible d’assurer une cybersécurité à 100%, c’est-à-dire que le risque d’attaque et de compromission doit être accepté par l’entreprise. Par contre, lorsqu’on les interroge sur la suite à donner en cas d’attaque en cours : est-ce qu’ils doivent bloquer immédiatement l’attaque au risque d’être repéré par le hacker, ou est-ce qu’ils doivent laisser l’attaque se poursuivre pour apprendre comment les hackers s’y prennent et quel est leur objectif ? La réponse varie : les fonctions orientées « métier » veulent bloquer l’attaque afin que l’entreprise puisse poursuivre son activité, les fonctions orientées « sécurité », préfèrent surveiller l’attaque et en tirer des leçons afin de mettre en œuvre des défenses solides.
Le rapport Verizon indique également que cela prend encore plus de temps d’identifier les compromissions dans une entreprise – souvent des semaines ou des mois – alors que pénétrer une entreprise ne prend que quelques minutes ou quelques heures.
Cependant, il n’y a vraiment aucune excuse qui justifie l’augmentation de la cybercriminalité car à ce jour, les entreprises peuvent utiliser une protection contre les malwares avancés qui peut identifier, contenir et remédier aux malwares identifiés en quelques clics de souris. Plus nous utiliserons ces solutions, plus nous pouvons espérer voir une diminution des violations de sécurité dans le rapport 2015.
Bien qu’une sécurité à 100 % n’existe pas, si vous abordez le problème de la cybermenace avec une approche globale – avant, pendant et après une attaque – vous serez dans une meilleure position pour identifier et faire face à la menace rapidement puis limiter les dommages causés dans la mesure du possible.
Ignorer le risque n’est tout simplement pas une option envisageable. Mettre la tête dans le sable et refuser de reconnaître le défi conduira les entreprises au désastre. Mieux vaut se préparer à l’inévitable et être sûr quand cela arrive – vous le savez alors le plus tôt possible et vous pouvez prendre les mesures appropriées pour minimiser l’impact.
Ainsi, plutôt que de déclarer que la lutte contre la cybercriminalité est perdue – il existe une prise de conscience croissante des risques et un sentiment croissant de réalisme quant à la nature du paysage de la menace cyber. Il y a aussi aujourd’hui, de meilleurs outils disponibles pour identifier et faire face aux menaces. L’industrie de la cybersécurité est dans la meilleure position possible pour vaincre les cybercriminels. Il incombe cependant aux entreprises d’acquérir les meilleures pratiques cyber et de déployer des outils de protection contre les malwares avancés. (Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud Cyber Security Group de Cisco Systems.)
Les sociétés de service en particulier détiennent de grandes quantités de données clients qui nécessitent un niveau élevé de protection. Lors du tri des informations pour le traitement des paiements, les sociétés doivent également satisfaire aux exigences de conformité PCI DSS (normes de sécurité des données des cartes de paiement).
Ces exigences stipulent, entre autre, que la connexion au système interne d’une société ne peut pas être simplement protégée par un mot de passe. Dans cette situation, l’authentification forte sans jeton de SecurEnvoy offre la solution idéale. Les employés reçoivent un code numérique par SMS sur leur téléphone mobile, qu’ils peuvent saisir en plus de leur mot de passe.
Lors du traitement des paiements, les sociétés sont soumises à plusieurs règlements de conformité. Par exemple, les règlements PCI DSS stipulent la nécessité d’un accès hautement sécurisé aux réseaux contenant des informations sensibles à propos des paiements par carte de crédit. Les employés accédant à distance à ces réseaux sont particulièrement affectés par ces exigences spécifiques : conformément à PCI DSS, se connecter en utilisant uniquement un mot de passe n’est pas autorisée.
Sécurité supplémentaire au moment de la connexion
Les sociétés doivent répondre à cette exigence et établir une sécurité supplémentaire pour la connexion au réseau. L’authentification forte est idéale pour cette situation. De nombreuses sociétés ne sont pas satisfaites de devoir acquérir des cartes à puce coûteuses ou d’autres jetons pour l’authentification du personnel. Mais il existe une alternative moins onéreuse et sécurisée : l’authentification forte sans jeton telle que SecurAccess.Avec cette solution, les téléphones mobiles sont utilisés à la place des jetons physiques traditionnels. Lorsqu’un utilisateur souhaite se connecter au réseau, un code numérique à six chiffres est envoyé par SMS ou e-mail. Des applications à jeton virtuel sont également proposées pour toutes les plateformes mobiles principales sans frais supplémentaires. Le mot de passe est saisi avec les identifiants de connexion personnels de l’utilisateur, afin d’assurer une identification sans ambigüité. Le numéro d’identification n’est valide qu’une fois et expire immédiatement après avoir été saisi. Pour la connexion au réseau suivante, SecurAccess envoie une nouvelle combinaison de chiffres à l’utilisateur.
« SecurAccess utilise les téléphones mobiles en tant que jetons pour plusieurs bonnes raisons, » explique Steve Watts, directeur des ventes et du marketing à SecurEnvoy. « Tout d’abord, presque tout le monde possède un téléphone mobile ou un smartphone et deuxièmement, tout le monde porte son téléphone sur soi. Les jetons physiques sont souvent perdus ou les employés les oublient accidentellement chez eux. Ceci entraîne non seulement des coûts de remplacement, mais cela ralentit le travail car pendant une certaine période de temps, les employés ne peuvent pas s’authentifier et ne peuvent donc pas accéder au réseau. Par conséquent, pour les sociétés de service, la transmission d’un numéro d’identification par SMS est le moyen le plus efficace et le moins coûteux d’assurer la conformité PCI DSS».
Voici une nouveauté intéressante dans le petit monde des codes malveillants. L’éditeur d’antivirus G Data vient de mettre la main sur Icoscript, un code pirate qui passe par webmail pour lancer ses actions malfaisantes.
Ce nouvel espion utilise n’importe quel webmail (Yahoo!, gMail, …) pour recevoir des commandes de son serveur de contrôle (C&C). Pourquoi une telle idée ? G Data explique que les accès aux services de webmail sont rarement bloqués dans les entreprises, le cheval de Troie peut recevoir et exécuter des commandes sans être remarqué. CQFD !
L’analyse détaillée de Icoscript a été publiée dans le Magazine Virus Bulletin, on y découvre que lLe code étant modulaire, il peut aussi à tout moment changer de moyen de communication et passer, par exemple, par LinkedIn, Facebook tout autre réseau social dans un futur proche !
Depuis quelques semaines, des utilisateurs de NAS de la marque Synology, des boitiers de stockages, ont été visés par un logiciel malveillant qui chiffre le contenu des disques durs du produit de la société américaine.
Baptisé Synolocker, le code malveillant est injecté de différente manière, dont une technique toute simple, retrouver l’ip du boitier et de s’y connecter pour bloquer la lecture des contenus.
Une technique qui vise de vieux NAS, du moins dont les mises à jour n’ont pas été effectuées. Le pirate réclame entre 250 et 300 euros, en bitcoin (0.6 bitcoin). L’entreprise a mis à jour son firmware pour contrer plusieurs failles qui ont pu être exploitées par le malveillant. Une technique, pour bloquer l’attaque, du moins la freiner, fermer le NAS. Cela provoquera un arrêt du chiffrement en cours.
Preuve, aussi, qu’une sauvegarde parallèle et hors connexion est loin d’être négligeable.
Message d’alerte du NAS
Dear user, The IP address [211.228.238.239] experienced 5 failed attempts when attempting to log into DSM running on SYN1 within 5 minutes, and was blocked at Thu Jul 31 22:41:50 2014.
La vulnérabilité CVE-2010-2568 a été découverte en 2010, à la même période que le ver Stuxnet. Encore aujourd’hui, des programmes de malware exploitant cette vulnérabilité continuent de se propager et menacent les utilisateurs.
Ils sont 19 000 000 à l’avoir croisée sur une période de 8 mois, entre novembre 2013 et juin 2014. Ces informations sont issues du rapport « Usages & Vulnérabilités Windows » réalisée durant l’été 2014. CVE-2010-2568 est une erreur de manipulation sur un raccourci dans Windows, permettant aux attaquants de charger un fichier DLL de façon arbitraire sans que l’utilisateur en soit informé. Cette vulnérabilité affecte Windows XP, Vista et Windows 7 ainsi que Windows Server 2003 et 2008. Cette faille a notamment été exploitée par Stuxnet – le ver découvert en 2010 et connu pour avoir apparemment conduit à la destruction physique d’équipements d’enrichissement d’uranium dans des centrales nucléaires iraniennes.
Dès l’automne 2010, Microsoft a publié une mise à jour de sécurité pour résoudre le problème. Malgré cela, les systèmes de détection de Kaspersky Lab continuent d’identifier des millions de malwares utilisant cette vulnérabilité. Les malwares profitant de cette vulnérabilité ont été détectés le plus souvent sur des ordinateurs situés au Vietnam (42,45%), en Inde (11,7%), en Indonésie (9,43%), au Brésil (5,52%) et en Algérie (3,74%).
Il est important de noter que les recherches menées par Kaspersky Lab indiquent que le Vietnam, l’Inde et l’Algérie sont sur la liste des pays enregistrant le plus de détections de CVE-2010-2568 mais font également partie des pays comptant le plus d’utilisateurs de Windows XP. Ce système d’exploitation occupe la première place des détections de CVE-2010-2568 (64,19% des détections sont issues d’ordinateurs utilisant Windows XP). Windows 7, qui est pour le moment l’OS le plus utilisé au monde, arrive en seconde position avec 27,99% des détections. Viennent ensuite Windows Server 2008 et 2003 avec respectivement 3,99% et 1,58% des détections.
Les experts précisent que dans ce cas spécifique, le grand nombre de détections ne signifie pas un grand nombre d’attaques. En raison des techniques spécifiques utilisées pour exploiter la faille, il est impossible de déterminer avec précision dans quels cas la solution Kaspersky Lab a protégé l’utilisateur d’une attaque réelle de malware exploitant CVE-2010-2568, et dans quels cas elle a seulement détecté des raccourcis vulnérables générés automatiquement par un ver spécifique.
Le volume important de détections de CVE-2010-2568 témoigne du fait qu’il existe encore dans le monde un grand nombre d’ordinateurs vulnérables à cette menace. Cela pourrait provenir de serveurs mal entretenus qui ne sont pas mis à jour ou ne sont pas sécurisés. Dans ce cas, ils peuvent être infectés par des vers qui utilisent des malwares exploitant cette vulnérabilité. Dans la même logique, de tels programmes de malwares créent régulièrement des raccourcis malicieux dans un dossier d’accès général. Ainsi, à chaque fois qu’un utilisateur Kaspersky Lab qui a accès à ce dossier clique sur un raccourci, cela entraine une détection.
« Ce type de situation représente évidemment un risque continu d’infection de malware dans les entreprises où des serveurs vulnérables sont encore opérationnels. C’est pourquoi il est essentiel que les responsables informatiques mettent à jour les logiciels installés sur les ordinateurs de leur entreprise et utilisent des solutions de protection adaptées ». explique Vyacheslav Zakorzhevsky, directeur de l’équipe de recherche de vulnérabilités de Kaspersky Lab.
65 % des consommateurs adultes se déclarent peu enclins à poursuivre leurs relations commerciales avec des entreprises ayant subi une faille touchant aux données financières.
Selon une nouvelle étude de SafeNet, Inc., un des leaders mondiaux de la protection des données, les failles de données ont un impact significatif sur les relations commerciales qu’une marque peut entretenir avec ses clients. Il ressort en effet de cette étude réalisée auprès de plus de 4 500 consommateurs adultes dans cinq des plus grandes économies du monde (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon et Australie) que près des deux tiers (65 %) des personnes interrogées envisagent de ne plus jamais – ou très peu – entretenir de relations commerciales avec une enseigne ayant subi une faille de données doublée d’un vol de données financières (numéros de cartes bancaires, numéros de comptes bancaires et autres informations de connexion).
En parallèle, SafeNet annonce également aujourd’hui les résultats de l’étude Breach Level Index (BLI) du deuxième trimestre qui précise que 237 failles ont été recensées d’avril à juin 2014, impactant plus de 175 millions d’enregistrements à travers le monde. Les résultats de cette étude soulignent donc l’impact que les failles de données peuvent avoir sur la fidélité des clients et le business des entreprises. Les failles de données impliquant des informations personnelles identifiables sont considérées comme légèrement moins nocives pour les entreprises que les failles impliquant des données financières : seulement un peu plus de la moitié des personnes interrogées (57 %) indiquant ne plus jamais – ou très peu – entretenir de relations commerciales avec une entreprise ayant subi une faille de données de cette nature.
« Les failles de données ne sont pas seulement des failles de sécurité. Ce sont également des violations de la confiance entre les entreprises et leurs clients, qui peuvent écorner l’image de marque, entraîner un manque à gagner, des poursuites juridiques et des amendes potentiellement menaçantes pour la viabilité des entreprises. Pour les sociétés qui ne sont pas capables de gérer leur vulnérabilité en matière de sécurité, le problème ne fera qu’empirer : en effet, à mesure que les réglementations concernant la déclaration des failles de données deviendront plus strictes à travers le monde, les failles gagneront en visibilité auprès du grand public. C’est pourquoi les entreprises doivent tout faire pour protéger les données de leurs clients », a déclaré Tsion Gonen, directeur de la stratégie de SafeNet.
Dans les cinq pays concernés par l’enquête de fidélisation client, la répartition des personnes qui envisagent de ne plus jamais – ou très peu – entretenir des relations commerciales avec une enseigne ayant subi une faille de données, est la suivante :
États-Unis : 54 % Royaume-Uni : 68 % Allemagne : 53 % Japon : 82 % Australie : 72 %
Seulement la moitié des consommateurs estiment que les entreprises prennent la sécurité des données au sérieux. Selon les résultats de cette enquête, seulement la moitié des adultes interrogés estiment que les entreprises prennent la protection et la sécurité des données suffisamment au sérieux. Ce sentiment est susceptible d’avoir été influencé par le volume élevé de failles de données enregistré en 2014. Au cours du seul deuxième trimestre, les failles de données ont frappé de nombreuses entreprises renommées dont AOL, Dominos, eBay, Office et Spotify. Plus de 175 millions de dossiers clients renfermant des informations personnelles et financières ont été impactés à travers le monde.
« Face à l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des failles de données, il ne fait aucun doute que toutes les entreprises sont exposées à plus ou moins longue échéance. Les cybercriminels visent les cibles les plus faciles, et dans de nombreux cas, les données personnelles ne sont pas chiffrées. Les conséquences sont limpides : il est temps que les entreprises pensent à protéger davantage leurs données au moyen d’une solution de chiffrement forte et d’authentification multi-facteurs. Seules les entreprises ayant adopté une approche basée sur les « failles sécurisées » et ayant chiffré la totalité des données seront en mesure de conserver leurs clients en cas de faille de données», a conclu Tsion Gonen.
Le Satelitte commercial Galileo vient de conclure ses premiers tests de diffusion en mode chiffré.
La démonstration a permis de diffuser des signaux à la fois chiffrés et non chiffrés. Au cours d’une période d’essai de 10 jours, les récepteurs situés à Tres Cantos (Espagne) et Poing (Allemagne) ont pu emettre et recvoir des informations protégées. Les essais ont confirmé le chiffrement, contenant l’authentification et l’assurance de données non altérées. Les signaux chiffrés ont été diffusés sur les « signaux » E6-B et E6-C des satelittes Galileo. Une démonstration pour ce concurrent du service américain (GPS, …). Une fois opérationnel, deux autres signaux cryptés sur la bande E6 seront proposés. Il reste encore pas mal de travail avant une mise en action définitive des services de Galileo qui devraient débuter en 2016.
Quelques semaines après la chaîne de livraison de pizza Domino’s Pizza, ou encore de plusieurs journaux, c’est aujourd’hui la Banque Centrale Européenne d’annoncer avoir été victime d’un vol de données personnelles de certains de ses clients.
Un piratage qui s’est suivi, comme en Belgique, d’un chantage exercé par les cybercriminels responsables de l’intrusion et du vol des données. « De plus en plus de cybercriminels volent des données non cryptées dans le but de les revendre sur le marché noir ou de les utiliser dans des actions de cyber-chantage, explique Jason Hart, vice-président Solutions Cloud de SafeNet.Toutes les données stockées sous forme de texte brut peuvent être lues sans la moindre difficulté, et sont par conséquent à la merci des cybercriminels. Face à de telles menaces, il est indispensable que les entreprises pensent à chiffrer toutes les données de leurs clients – et ce, qu’elles soient stockées ou en transit dans leur réseau. » Dans le cas de la Banque Centrale, l’atatque peut être considérée comme « modérée ».
Dans ce cas précis, la gravité a été minimisée par le fait que les mots de passe et les informations financières étaient chiffrées. Néanmoins, le fait que des pirates aient pu mettre la main sur des adresses électroniques et des numéros de téléphone peut à court terme avoir des répercussions significatives sur le niveau de confiance des clients.
Dans son nouveau rapport intitulé 419 Evolution (Version évoluée de la fraude 419), l’équipe d’analyse des menaces chez Palo Alto Networks — aussi appelée « Unité 42 » — explique que les responsables d’escroqueries opérant depuis le Nigeria utilisent désormais les outils souvent déployés par des groupements criminels et des spécialistes de l’espionnage au mode opératoire plus complexe pour subtiliser les données métier essentielles des entreprises.
Loin d’être une nouveauté, voilà plusieurs années que Data Security Breach vous explique que certains de ces escrocs utilisent skype, TeamViewer and co pour agir. Ces délinquants avaient à leur actif des arnaques peu subtiles visant à recueillir par hameçonnage les données bancaires ou les renseignements personnels des particuliers. Ces dernières années, ils ont acquis de nouvelles compétences leur permettant d’exploiter des méthodes plus perfectionnées dirigées contre les entreprises.
Palo Alto Networks a donc découvert que les pirates amateurs des arnaques nigérians exploitent des outils d’administration à distance accessibles par l’intermédiaire de forums clandestins (y compris certains logiciels commerciaux comme NetWire) qui permettent d’obtenir un contrôle total sur les systèmes infectés. Bref, ils utilisent des chevaux de Troie.
« Les activités malveillantes Silver Spaniel sont menées depuis le Nigeria et emploient toutes des tactiques, des techniques et des modes opératoires similaires. Ces pirates ne possèdent pas des connaissances techniques pointues, mais représentent une menace croissante pour les entreprises alors même que ces dernières ne constituaient pas jusqu’alors leurs cibles principales », précise Ryan Olson, directeur de la recherche au sein de l’Unité 42 chez Palo Alto Networks. À titre de protection contre l’outil d’administration à distance NetWire, Palo Alto Networks propose un logiciel gratuit capable de décrypter les commandes, de contrôler le trafic et de révéler les données volées par les pirates Silver Spaniel. Le rapport (accessible après inscription)
Une meilleure coopération avec les employés, de nouveaux outils et de nouveaux processus d’obtention de services informatiques pour contrer le phénomène du Shadow IT.
Dans beaucoup d’entreprises, les administrateurs informatiques font de plus en plus face à une nouvelle source de contraintes : le Shadow IT. Beaucoup de départements et d’employés se procurent et utilisent des applications sans que le département informatique ne soit mis au courant ou n’ait donné son accord. Une enquête [1] réalisée par PricewaterhouseCoopers (PwC) indique que 15 à 30% des dépenses informatiques des entreprises sondées se font hors budget officiel.
Le BYOD légitime la prolifération
Pour tous les administrateurs informatiques, cette prolifération rapide de l’utilisation de telles applications est devenue un réel problème qui s’est développé dans l’ombre. Ce phénomène a été appelé le ‘Shadow IT’, un terme qui décrit l’utilisation de ‘services et produits informatiques n’ayant pas d’approbation’ ou comme l’a expliqué Christopher Rentrop, professeur d’informatique à l’Université de Constance au département des sciences appliquées : « Le Shadow IT, c’est l’ensemble des applications acquises sans que le département informatique ne soit impliqué et pour lesquelles l’ITSM (la gestion des services informatiques) ne gère pas l’utilisation. » Ce phénomène ne date pas d’hier : le BYOD n’a fait qu’encourager sa diffusion et, dans une certaine mesure, le légitimer dans beaucoup d’entreprises. Mais le réel problème ne vient pas des appareils personnels des employés puisqu’ils peuvent être identifiés par des outils de gestion réseau. Il provient de la difficulté à surveiller les plateformes des réseaux sociaux et les applications Cloud. Par exemple, les collaborateurs utilisent Facebook ou Dropbox pour envoyer ou publier des documents sans se faire remarquer.
Ces logiciels et services non-approuvés et impossibles à surveiller, gérer et supprimer engendrent une consommation de la bande passante, un ralentissement des réseaux, posent des problèmes de conformité, ajoutent de la charge de travail aux départements informatiques et leur infligent un plus gros coût financier. La moitié des administrateurs informatiques interrogés pour l’enquête PwC pensent que la gestion du Shadow IT représente 50% de leur budget et luttent pour plus de transparence. Une enquête effectuée par des spécialistes réseaux d’Ipswitch auprès de 400 administrateurs informatiques révèle que 12% d’entre eux souhaiteraient en premier lieu pouvoir éclaircir cette zone d’ombre que demeure le Shadow IT. Ils pensent que leur travail au quotidien serait bien plus simple si les utilisateurs signalaient les applications installées sur leur ordinateur professionnel.
L’une des raisons principales du développement du Shadow IT est que les processus d’obtention de services informatiques sont obsolètes dans la plupart des entreprises. Ce sont ces lourds processus mis en place et utilisés depuis plus de 25 ans qui créaient cette zone d’ombre. Ils doivent être repensés et restructurés. Les entreprises doivent se focaliser sur les besoins de leur personnel et tenir compte des procédures et obtentions nécessaires pour rendre les employés plus efficaces, plus productifs et en fin de compte, plus satisfaits.
Être à l’écoute du personnel
Les risques ne peuvent être contrôlés que si la ‘consumérisation’ de l’informatique est considérée comme une opportunité. Globalement, les employés ne souhaitent pas délibérément contourner les procédures informatiques. Ils ont généralement un problème spécifique et important pour lequel ils ont besoin d’une solution rapidement. Bien sûr, il est bien plus facile pour le personnel d’une entreprise d’utiliser des solutions Cloud bon marché online plutôt que d’engager de long processus d’obtention auprès des services informatiques qui pourraient au final ne servir à rien ou ne pas résoudre le cœur de leur problème. Au quotidien, ces personnes sont habituées à pouvoir utiliser les applications normales ou Cloud qu’elles souhaitent et qui leur facilitent la vie. Pourquoi ne feraient-elles pas pareil sur leur lieu de travail ? C’est ce qui explique les phénomènes tels que la grande popularité de Dropbox dans les entreprises. Puisqu’il n’est pas possible d’envoyer des emails avec des pièces jointes trop lourdes, les employés règlent rapidement le problème en créant des liens Dropbox.
Il est temps que les départements informatiques essaient de coopérer. Cinq étapes peuvent atténuer les impacts du Shadow IT et encourager la coopération avec les employés :
· Une solution de gestion réseau est nécessaire pour identifier les applications non-autorisées avant qu’elles ne posent problème. Un système de surveillance du trafic réseau pourrait être une solution.
· L’utilisation de la bande passante du réseau doit être transparente. L’administrateur informatique doit savoir quels sont les utilisateurs, les appareils et les applications qui obligent à repousser les limites des capacités du réseau.
· Un système de surveillance qui identifie immédiatement les appareils posant problème est également nécessaire. Quel utilisateur a accès à quel appareil et via quel appareil ?
· Les problèmes qui causent un ralentissement ou une panne du réseau doivent être identifiés et résolus plus rapidement.
· Pour prévenir l’utilisation de systèmes Cloud qui ne peuvent pas être surveillés et qui exposent les données à des risques, les départements informatiques doivent mettre en place des outils d’échange de données simples et efficaces.
Les départements informatiques devraient se concentrer sur la mise en place d’outils et de solutions permettant une bonne gestion des résultats. En d’autres termes, le problème n’est pas d’éradiquer le Shadow IT mais d’en tirer avantage au maximum. Essayer d’éliminer le Shadow IT ou nier son existence ne serait que fermer les yeux devant une réalité.
Afin de créer la transparence nécessaire, il est important de coopérer avec les employés. Les outils de surveillance peuvent aider à sauvegarder les performances du réseau, à surveiller la disponibilité des applications et à prévenir un usage abusif. Cependant, il est surtout essentiel de soumettre les processus d’obtention de services informatiques établis à un examen approfondi rigoureux et de les rendre plus simples et plus rapides. (Par Yannick Hello, Responsable S-EMEA chez Ipswitch, Inc.)
Intéressante initiative que celle mise en place par la société belge Ieteren. Ce spécialiste de Volkswagen propose une clé de voiture numérique qui prend forme dans une application de smartphone.
Keyzee permet aux loueurs de voitures d’ouvrir et de fermer les véhicules à l’aide d’une clé virtuelle installée dans le téléphone portable du loueur. L’application propose au conducteur une clé numérique qui offre la possibilité d’utiliser une voiture de location durant toute la durée du contrat. Le système de démarrage de l’automobile, ainsi que les portes, sont déverrouillés quand le téléphone portable est proche de l’auto. Un partenariat avec l’équipementier allemand Continental est en cours. Une commercialisation n’attend plus que le feu vert de la Commission Européenne. (Le Vif)
De plus en plus d’entreprises utilisent des services cloud de stockage tel que Dropbox, Onedrive, Google Disk,… sans vraiment se rendre compte du risque pour la sécurité de leurs données.
Alors que les services de stockage de fichiers dans le cloud ont depuis longtemps les faveurs des internautes, leur confort indéniable s’accompagne toutefois d’un certain nombre de risques. C’est ainsi que de nombreux utilisateurs conservent dans le cloud des copies numérisées de leur passeport et d’autres documents, bien que parfois des vulnérabilités dans le service compromettent la sécurité de leurs données personnelles. Cependant, l’utilisation de technologies cloud à des fins autres que celles pour lesquelles elles ont été conçues peut être encore plus dangereuse. Par exemple, il est facile de trouver des instructions permettant aux possesseurs d’ordinateurs désireux de mettre à profit ces services de piloter et de surveiller à distance leurs machines, de commander les téléchargements de type Torrent, etc. En appliquant ces recommandations, les utilisateurs créent involontairement différentes failles de sécurité facilement exploitables par des cybercriminels, en particulier dans le cadre d’attaques ciblées.
Scenario d’attaque
Des cybercriminels prennent le contrôle de l’ordinateur portable d’un employé via un logiciel client Dropbox installé sur celui-ci, notamment en dehors du bureau. Si des documents infectés sont placés dans des dossiers cloud, Dropbox les recopiera automatiquement sur tous les équipements connectés au réseau de l’’entreprise et utilisant le même service. Dropbox n’est pas le seul dans ce cas : – toutes les applications répandues de stockage dans le cloud – Onedrive (anciennement Skydrive), Google Disk, Yandex Disk, etc. – offrent des fonctions de synchronisation automatique. Des attaques à prendre au sérieux ? Les experts de Kaspersky Lab, éditeur de solution de sécurité informatique, ont cherché à savoir si les cybercriminels se servent effectivement de ces outils pour diffuser des malwares.
Programmes malveillants via le Cloud
Après avoir collecté des données auprès d’utilisateurs volontaires, les analystes ont déterminé qu’environ 30 % des programmes malveillants présents dans des dossiers cloud sur des ordinateurs domestiques y ont été importés par des mécanismes de synchronisation. Pour les utilisateurs au sein d’une entreprise, ce chiffre atteint 50 %. Il faut noter une certaine différence entre les utilisateurs en entreprise et à domicile : les premiers se caractérisent davantage par la présence de fichiers infectés Microsoft Office dans leurs dossiers cloud tandis que, chez les seconds, ces documents bureautiques cohabitent souvent avec des applications Android malveillantes. « Une soigneuse analyse des statistiques montre que le risque d’infection d’un réseau d’entreprise par le stockage dans le cloud est aujourd’hui relativement faible : un utilisateur sur 1000 risque de voir son ordinateur infecté sur une période d’un an. Cependant, il ne faut pas oublier que, dans certains cas, un seul ordinateur contaminé peut aboutir à une attaque touchant l’ensemble du réseau et causant des dommages considérables. La configuration du pare-feu de façon à bloquer l’accès à ces services est une procédure fastidieuse, qui nécessite des mises à jour constantes de ses paramètres », commente Kirill Kruglov, chercheur senior chez Kaspersky Lab.
En pareil cas, il est habituellement recommandé aux administrateurs système d’installer, sur chaque poste de travail du réseau, une suite logicielle de sécurité aux fonctionnalités complètes : protection antivirus heuristique et comportementale, contrôle d’accès (HIPS), contrôle du système d’exploitation (System Watcher ou Hypervisor), protection contre l’exploitation des vulnérabilités, etc. Kaspersky Lab conseille de tirer parti de la technologie innovante Application Control intégrée à sa solution d’entreprise, qui peut bloquer l’exécution de tout logiciel non explicitement autorisé par l’administrateur système. Application Control protège le réseau de l’entreprise contre les attaques ciblées via Dropbox, sans perturber le travail normal des utilisateurs.
On ne peut que conseiller aussi le chiffrement des informations que les employés souhaitent laisser sur le cloud, évitant ainsi une lecture non autorisée.
C’est la période de l’année où les gens commencent à réserver leurs vacances d’été, à partir au soleil… et pour les employeurs, il est indispensable de s’assurer que leurs politiques de BYOD sont suffisamment rigoureuses pour protéger leur entreprise contre tout vol potentiel de données, alors que leurs équipes seront au soleil pendant une quinzaine de jours.
L’équilibre entre le travail et la vie sociale est devenu plus flou avec des salariés qui ont désormais accès à Internet, aux réseaux sociaux et aux emails à partir de leurs Smartphones ou de leurs tablettes, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise, à tout moment et depuis n’importe où. En conséquence, les problématiques liées au BYOD ont augmenté. Alors que les entreprises apprécient les avantages de la technologie mobile en termes de productivité et de compétitivité, elles ne sont pas toujours suffisamment concentrées sur les risques que cela entraine en terme de cyber attaques.
Il n’y a aucun doute sur le fait que l’adoption des périphériques mobiles en milieu professionnel constitue un défi qui est autant une question de politique et de contrôle, qu’une question de technologie en elle-même.
De leur côté, les fabricants font la promotion des tablettes comme étant le must-have pour chaque membre de la famille. Qu’est-ce que cela signifie pour les entreprises ? Cela signifie un afflux de nouveaux appareils à venir sur le réseau, car il est fort probable que ces bijoux dernier cri ne resteront pas à la maison…
Pour les équipes en charge de la sécurité informatique, il s’agit d’un véritable casse-tête et la tendance du BYOD complique véritablement leur tâche. De plus, comme la transition des ordinateurs de bureau vers les ordinateurs portables, les tablettes et les Smartphones continue de s’accélérer, il n’est pas surprenant que les hackers choisissent les périphériques mobiles pour cible.
Le problème avec les outils mobiles personnels, c’est qu’ils permettent d’accéder à des ressources de l’entreprise, en dehors du contrôle du service informatique de l’entreprise. Cela signifie qu’il peut être difficile de connaître les informations basiques, telles que le nombre et le type d’outils utilisés, les systèmes d’exploitation et les applications en cours d’exécution.
La prolifération des périphériques mobiles et leur utilisation croissante au travail a entrainé une croissance rapide des malwares mobiles, augmentant de manière significative, le risque pour les utilisateurs et leurs employés. Et compte tenu du manque de visibilité sur ces outils personnels, de nombreuses équipes de sécurité informatique n’ont pas la capacité d’identifier les menaces potentielles.
Cependant, malgré les embuches, les avantages du BYOD sont bien trop significatifs pour être ignorés. Ainsi, afin de reprendre le contrôle sur ce monde mobile, les professionnels de la sécurité informatique doivent être capable de tout voir dans leur environnement, afin de pouvoir définir le niveau de risque et le sécuriser en fonction du contexte, spécifique à chaque entreprise. Pour la plupart d’entre elles, la meilleure solution est de mettre en place des politiques BYOD qui définissent clairement l’utilisation des outils mobiles personnels de façon appropriée et ensuite de disposer d’un système de vérification et de contrôle pour appliquer et maintenir ces politiques de sécurité.
Pour conclure, la sécurité des périphériques mobiles se dessine en 3 phases :
– Avant l’attaque – il s’agit d’établir un contrôle sur la façon dont les appareils mobiles sont utilisés, à quelles données ils peuvent accéder et quelles sont celles qu’ils peuvent stocker
– Pendant l’attaque – la visibilité et l’adaptabilité sont essentielles pour que les professionnels de la sécurité puissent espérer identifier les menaces et les appareils à risque pour surveiller leurs activités sur le réseau de l’entreprise.
– Après l’attaque – lorsque l’inévitable se produit et que le réseau est compromis par une menace, il faut être en mesure d’examiner rétrospectivement comment cette menace est entrée dans le réseau ; quels systèmes ont été en interaction avec la menace et quels fichiers et applications ont été exécutés afin de s’assurer que le réseau puisse être nettoyé le plus rapidement possible. (Par Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud, Sourcefire, now part of Cisco)
La cellule Tracfin du ministère des finances français a remis au Ministre Michel Sapin, le 11 juillet, un rapport de son groupe de travail sur l’encadrement des monnaies virtuelles, dont le Bitcoin.
La croissance, évoquée dès 2012, des flux financiers en monnaie électronique dans les signalements par Tracfin s’intensifie. Le rapport de Tracfin analyse les risques d’utilisations illicites ou frauduleuses liés au développement des monnaies virtuelles dont l’exemple le plus célèbre est le bitcoin. Trois caractéristiques sources de risques classé par ce rapport sont l’intervention d’acteurs non régulés ; le manque de transparence et l’extraterritorialité.
Parmi les solutions proposées par ce rapport, limiter l’anonymat en imposant une prise d’identité lors de l’ouverture par un professionnel d’un compte en monnaies virtuelles pour un tiers, et une vérification d’identité pour les retraits et dépôts aux « distributeurs » de bitcoin. Autant dire que l’idée risque de faire sourire les utilisateurs les plus aguerris sur le sujet. Autres idées de régulation, demander aux plateformes qui échangent des monnaies virtuelles contre des devises officielles de tracer leurs clients en leur imposant de vérifier, pour chaque transaction, l’identité de l’auteur et du bénéficiaire, ainsi que l’origine des fonds. « La lutte contre la fraude, contre la criminalité et contre le terrorisme sont autant de priorités du Gouvernement.souligne le Ministre Sapin. Or, en permettant des transactions anonymes et instantanées d’un bout à l’autre monde, sans aucune traçabilité, le s monnaies virtuelles sont vouées à devenir des outils qui intéressent les fraudeurs et malfaiteurs de tous bords. Dès lors, ne pas nous pencher dès à présent sur le sujet serait irresponsable« .
A noter que la France souhaite le non-assujettissement des monnaies virtuelles à la TVA.
Vous avez un iPhone, un iPad ? Vous utilisez le service webmail de Google gMail ? Vous allez être heureux d’apprendre que le géant américain n’a toujours pas corrigé la faille qui permet d’intercepter les données qui transitent entre votre précieux et gMail.
L’alerte avait été lancée en février dernier par la société Lacoon Mobile Security. A l’époque, l’entreprise expliquait déjà que Google n’avait pas sécurisé les transmissions entre l’internaute et gMail. Bilan, il était possible de lire et modifier les communications normalement chiffrées. Etonnament, la faille a été corrigée sur Android, mais l’américain a « oublié » de faire de même pour les produits d’Apple. Bref, un pirate se mettant entre vous et la connexion, via une connexion wifi « gratuite » par exemple, n’aura aucun mal à intercepter et utiliser votre compte gMail. En attendant un correction, il est fortement déconseillé d’utiliser les applications gMail via une machine commercialisée par la grosse pomme.
Que vous soyez une personne importante ou non, aux yeux d’un pirate informatique vous n’êtes rien d’autre qu’un cloud vivant dans lequel il pourra en soutirer argents et données sensibles.
La rédaction de Data Security Breach vous propose quelques trucs et astuces à utiliser lors de vos déplacements afin de sécuriser votre informatique, votre smartphone, bref, votre vie 2.0. Attention, nos conseils ne vous sécurisons pas à 100%, la sécurité totale n’existe pas. Par contre, nos conseils freineront un maximum le pirate, le curieux, bref ce malveillant. Pas de paranoïa, juste de la prudence et une hygiène numérique à respecter. Nous avons rencontré, lors de nos voyages, de vrais professionnels de la recherche d’information via des cibles touristiques ou en « séminaires ». N’oubliez jamais que le « curieux » doit être rapide pour agir. Plus il passera du temps sur sa cible, plus il sera fragilisé dans son action, visible, donc détectable.
Dans votre hôtel/camping/…
– Ranger votre machine dans le coffre de votre chambre (si coffre il y a).
– Retirer la batterie. Ranger la prise électrique ailleurs, dans la chambre. Dans votre valise, fermée à clé par exemple. Comme nous vous le montrons, il existe des prises qui permettent d’être scindée en trois parties. De quoi retarder le pirate. Il ne pourra pas alimenter l’ordinateur.
– Chiffrer les informations sensibles ou le disque dur de votre ordinateur. Qu’on le veuille ou non, BitLocker sur Windows 8 pro est efficace. N’hésitez pas à rajouter une seconde, voire une troisième couche avec Zed! ou TrueCrypt. Zed! a reçu la qualification ANSSI niveau standard (08/2010) et Certification Critères Communs EAL3+ (07/2010). Pour TrueCrypt : qualification niveau élémentaire (08/2009) et Certification CSPN (12/2008).
– Utiliser un câble antivol.
– N’hésitez pas à mettre un bout de scotch qui bloque les deux parties de votre portable. Si quelqu’un tente de l’ouvrir, vous le verrez. Un autocollant original et difficile à trouver dans le commerce fera parfaitement l’affaire.
– Chez DataSecurityBreach.fr, nous prenons en photo les vis des disques durs de nos portables. Si ces dernières ont bougés, ont été déplacées, vous pourrez vous en rendre compte.
– Une goute de cire, sur les vis est aussi très utile pour y appercevoir une potentielle manipulation. Il existe des cires de couleurs, évitez le rouge.
– Un antivirus mis à jour obligatoire.
– Utiliser un VPN pour vos connexions. VyprVPN est, à notre sens, très efficace tout comme VyPRVPN [Nous les utilisons, plus d’autres, NDR] Nous l’utilisons. Rapide, propose des centaines de connexions protégées dans le monde, avec un firewall NAT intégré loin d’être négligeable.
– Nous employons aussi une mini caméra de 5 cm qui s’enclenche dès lors qu’un mouvement dans la zone surveillée est détecté.
Autre point, sauvegardez vos documents administratifs sur un cloud sécurisé n’est pas négligeable en cas de perte de vos papiers, moyens de paiement. Sauvegardez y aussi les numéros de téléphones d’urgences (Ambassade, amis, familles, …). Bien évidement, chiffrez les données. Utilisez, par exemple, l’excellent Zed! Free par exemple. Une connexion à votre cloud sécuriser à n’utiliser qu’en cas d’urgence. N’allez pas me taper le mot de passe, sur un poste informatique « libre ». Pensez, si vous vous sentez capable de l’utiliser, emporter avec vous une cd/clé USB bootable avec un Linux intégré (Knoppix USB ou Tails par exemples).
Il en va de même pour votre téléphone portable. Ne le quittez jamais des yeux. L’installation d’un code malveillant étant devenu très simple. Pensez à employer un filtre évitant les regards « au dessus de l’épaule » ou sur les côtés. Des filtres qui permettent d’éviter les regards un peu trop curieux. Dernier détail en date, et de taille, pensez à charger vos appareils électroniques au maximum, surtout si vous partez sur le sol de l’Oncle Sam. Dorénavant, votre téléphone, votre ordniateur, votre tablette pourront être allumés devant un agent de sécurité, histoire de s’assurer que ce dernier ne cache pas une bombe. En cas de « non » allumage, le matos finira à la poubelle. Pensez à détruire les papiers que vous souhaiteriez jeter à la poubelle. Des petits bouts de papiers dans les toilettes sont plus efficace qu’une boulette dans la corbeille de votre chambre. Coupez le wifi et le Bluetooth. Ne sauvegardez/mémorisez aucun mot de passe dans votre appareil (il en va de même pour votre ordinateur et tablette).
Loin d’être négligeable, une pochette de sécurité, de type Stop RFID, permettant de sécuriser votre carte bancaire, passeport, … d’une tentative de connexion NFC non autorisée. Un bookmark de sites indispensables comme http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/ et Data Security Breach 😉 peut être envisagé.
L’utilisation des ordinateurs et des connexions proposés par les hôtels, campings, … sont à utiliser avec modération et intelligence. N’utilisez JAMAIS ces outils « libres » à des fins privées. JAMAIS vos mots de passe ; Accéder à vos courriels est fortement déconseillé sans passer par un système de VPN, INDISPENSABLE. Vous n’êtes cependant pas à l’abris d’un logiciel d’interception de vos frappes clavier (Keylogger). Pour finir, Comme nous le révélions dans notre article « Diner de cons dans les ordinateurs des Hôtels » nous croisons beaucoup trop de données qui n’ont rien à y faire ! Attention, dernier détail important, comme le rappel l’ANSSI, prenez connaissance de la législation locale. Des informations sur les contrôles aux frontières et sur l’importation ou l’utilisation de la cryptographie sont disponibles sur le site de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information.
Bref, contraignant, mais sécurisant. Si aucune de ces solutions proposées par Data Security Breach ne vous conviennent, posez-vous une dernière question : Avez-vous vraiment besoin d’un ordinateur pendant vos vacances ?
Un pirate informatique Moldave, qui avait piraté une banque américaine de Floride, vient d’être condamné par la justice Suisse.
L’homme âgé de 38 ans vient d’écoper d’une amende de 1,5 millions de francs Suisses, de quelques mois de prison et se retrouve avec une expulsion vers les Etats-Unis qui risquent de lui coûter encore plus cher. A noter que la justice a pu saisir 12 millions de francs (plus de 9 ,8 millions d’euros) que le pirate possédait sur six comptes bancaires qu’il possédait.
Avec 6 passeports en poche, le voleur numérique aurait, via ses actes de piratages et ses complices, transféraient quelques 200 millions de francs Suisse (+164 millions €). Il avait réussi à pirater des comptes bancaires de la Warrington Bank en piégeant une caissière, via un mail malveillant. Il lui avait dérobé ses identifiants de connexion qui avaient permis par la suite à opérer des dizaines de paiements frauduleux. (Le Matin)
Orange Business Services intègre Salesforce à Business VPN Galerie, son hub sécurisé de services cloud.
Les entreprises pourront accéder à l’ensemble des solutions cloud Salesforce à travers le réseau « cloud-ready » d’Orange Business Services A l’occasion de la tenue du Salesforce World Tour à Paris, Orange Business Services a annoncé l’arrivée de Salesforce au sein de son écosystème de services cloud disponibles sur Business VPN Galerie. Lancé en 2010, Business VPN Galerie est le premier hub mondial reliant les clients VPN d’Orange Business Services à des services cloud à travers des passerelles entièrement sécurisées.
Grâce à Business VPN Galerie, les entreprises accèdent aux infrastructures et aux applications cloud d’Orange et de ses partenaires en bénéficiant des avantages d’un réseau privé conçu pour les besoins du cloud, dit « cloud-ready ». Elles bénéficient ainsi de services de management et de support de bout en bout ou encore de garanties de fiabilité, de performance et de sécurité. Les clients peuvent par ailleurs conserver leurs moyens d’accès utilisateur existants, ainsi que les politiques relatives à la sécurité de leur entreprise. « Business VPN Galerie a été la première offre réseau « cloud-ready » du marché. En interconnectant Business VPN Galerie et Salesforce, nous enrichissons considérablement l’écosystème d’applications disponibles sur Business VPN Galerie », déclare Didier Duriez, Senior Vice President Global Solutions and Services chez Orange Business Services.
L’association des solutions Orange Business Services et Salesforce permet ainsi aux entreprises de bénéficier simultanément des avantages de leur réseau VPN et de la flexibilité de salesforce.com, pionnier du modèle cloud. « Les entreprises doivent renouveler leurs manières d’interagir avec leurs clients pour se développer dans le monde connecté qui est le nôtre aujourd’hui », indique Olivier Derrien, Vice Président de salesforce.com. « En intégrant Salesforce.com à Business VPN Galerie, Orange Business Services soutient les entreprises dans cette transformation majeure. » Actuellement, Business VPN Galerie fournit des services à plus de 700 entreprises multinationales sur plus de 15 000 sites.
Aujourd’hui, pas moins de 20 services cloud d’Orange Business Services et de ses partenaires sont disponibles à travers Galerie.
Aujourd’hui Internet est le principal vecteur de menaces pour l’entreprise, qu’il s’agisse de menaces massives ou ciblées. Cela concerne toutes les formes d’utilisation d’Internet, aussi bien les sites web classiques, l’Internet 2.0 avec des pages web dynamiques, les applications web et utilisant le Cloud, les réseaux sociaux etc…
L’usage d’Internet évolue avec les nouvelles technologies, les employés utilisent de plus en plus de solutions liées au Cloud, des applications web, des terminaux mobiles et même leur propre équipement informatique. L’Internet mobile représentait 40% des connexions à Internet selon la dernière étude de l’INSEE. Quelques soient ces évolutions et les suivantes, tous ces usages utilisent les flux Internet, et donc le vecteur de propagation des menaces ne change pas.
Toute entreprise devrait être en mesure de protéger ses actifs. Pour cela, elle se doit d’être capable d’analyser la totalité des flux transitant par Internet pour pouvoir bloquer les menaces connues et identifier les objets qui pourraient être des menaces inconnues. Elle doit donc pouvoir inspecter 100% du trafic.
L’accroissement du trafic chiffré
On constate une augmentation importante du volume des flux chiffrés sur Internet. On estime, en moyenne, que le trafic chiffré représente déjà entre 25 et 35% du trafic web entrant dans les entreprises. Hors si auparavant le trafic chiffré était à l’initiative de l’utilisateur qui souhaitait garantir la confidentialité de ses informations lorsqu’il se connectait à certains sites comme les sites bancaire, l’administration, un paiement en ligne… désormais ce n’est plus le cas. Le plus simple exemple est de taper l’adresse http://www.google.fr dans votre navigateur. Surprise, c’est l’adresse https://www.google.fr qui apparaîtra quand la page va s’afficher. C’est le serveur de Google qui a lancé le chiffrement de cette connexion, sans que vous l’ayez demandé.
Force est de constater que la majorité des sites et applications sur Internet chiffrent leur trafic sans que l’utilisateur en ai fait la demande. Et ce phénomène ne va aller qu’en s’accélérant. Pour preuve, Google a récemment annoncé qu’il référencerait mieux dans son moteur de recherche les sites utilisant un trafic chiffré. Quand on connait l’importance d’avoir un bon référencement dans le premier moteur de recherche du monde, on comprend aisément que la majorité des sites web vont accélérer leur passage au trafic chiffré ! Autre donnée qui va dans le même sens, le laboratoire indépendant NSS Labs estime que le trafic chiffré connait actuellement une croissance de 20% chaque année.
Même si l’utilisation du SSL est censée accroitre la sécurité des données qui transitent, cela pose un vrai problème pour les entreprises. Car dans ces 25 à 35% des flux Internet qui sont chiffrés, les outils de sécurité déployés par l’entreprise ne peuvent pas effectuer leurs missions correctement, quel que soit l’outil utilisé : un anti-virus, un IPS, du contrôle de contenu, un SIEM…
On estime que 80% des attaques complexes (APT – Advanced Persistent Threat) utilisent les connections SSL. La découverte de la faille HeartBleed a montrée au grand jour à quel point un problème sur le trafic chiffré pouvait toucher les entreprises. La grande majorité des entreprises ont dû prendre des dispositions suite à cette découverte.
Que doit faire l’entreprise pour garantir sa sécurité face à la croissance des flux chiffrés ?
Pour garantir le même niveau de sécurité, il faut que l’entreprise soit capable de déchiffrer les trafics SSL, et la technique existe depuis plusieurs années, le « Man in the Middle ». Cela n’est pas si simple à mettre en œuvre. D’abord, l’entreprise doit respecter les réglementations et donc elle doit mettre en place des politiques de déchiffrement, c’est-à-dire définir ce qui doit être déchiffré et ce qui ne doit pas l’être, avec la mise en place de catégories de sites, de type de profils d’utilisateurs etc… Il faut également que le processus de déchiffrement n’ai pas d’impact sur l’expérience utilisateur, hors cela consomme beaucoup de ressources de déchiffrer un flux Internet.
Une étude récente du NSS Labs (un test sur 7 firewalls de dernière génération) montre que l’impact sur le déchiffrement est double :
– En premier lieu cette opération entraine une diminution drastique de la capacité de traitement globale et une baisse des performances de 74% ! Et ces résultats ne concernent que les sites web utilisant une clé de chiffrement de 512 ou de 1024 bits. La chute des performances atteint 80% lorsque les clés de chiffrement utilisées sont de 2048 bits.
– Deuxièmement, l’étude constate également une diminution très important du nombre de transactions traitées par ces firewalls, pourtant de nouvelle génération, la baisse allant de 86,8% (avec des clés de 512 bits) jusqu’à 92.28% pour des clés de 2048 bits.
Il faut prévoir que cette baisse de performances va être accentuée dans les déploiements de l’infrastructure de sécurité « en silo » c’est à dire où chaque outils de sécurité fonctionne indépendamment.
Que faire ?
Dans un monde idéal, l’entreprise doit pouvoir bénéficier d’une technologie haute performance capable de d’effectuer du déchiffrement à haute vitesse (40 Gbits), sur laquelle l’entreprise sera en mesure de mettre en place une politique de déchiffrement basé sur le contexte (catégorie de site, provenance, destination, profil d’utilisateur…) et qui devra être en capacité d’alimenter différentes solutions de sécurité afin de garantir qu’une fois déchiffré, le trafic bénéficie du même niveau de contrôle que le trafic en clair. (Par Dominique Loiselet, Blue Coat)
Dans l’environnement commercial actuel, les entreprises ont plus tendance à subir les dangers de faiblesses subtiles et dissimulées que ceux de menaces puissantes et évidentes.
Avec l’évolution de la technologie, les entreprises modernes se développent constamment pour répondre aux besoins du monde du travail. Malheureusement, la conséquence de cette évolution peut être que des fonctions de sécurité d’impression peuvent passer inaperçues. Ce problème n’est pas forcément majeur, mais une étude réalisée par Ponemon en 2013 indique que les violations de données peuvent coûter jusqu’à 5 millions de US$ par an dans certains pays. L’étude révèle aussi qu’un pourcentage important de ce chiffre était dû à un manque de solutions d’impression sécurisée pour protéger les entreprises des violations de données.
Découvrir les risques
On estime qu’il existe trois types principaux de violations de données en raison d’une sécurité d’impression inadéquate. La plus courante est la violation de données avec intention de nuire. Quand les données privées et sensibles sont imprimées régulièrement, si elles tombent entre de mauvaises mains, les conséquences peuvent être coûteuses pour l’entreprise. Les violations de données sont devenues plus courantes au fur et à mesure que les entreprises utilisent le Cloud dans leur travail. Les informations sont maintenant plus faciles à extraire car elles peuvent être interceptées de façon virtuelle au lieu de les récupérer sur place. Le risque de vol interne existe toujours.
L’erreur humaine peut aussi être un facteur entraînant des violations de données. Choisir accidentellement la mauvaise imprimante de bureauet envoyer un document sensible sur le mauvais réseau peuvent avoir des conséquences graves pour l’entreprise. Éliminer l’élément humain de ce processus n’éliminera pas nécessairement le problème. Si un réseau d’impression est connecté de façon incorrecte au Cloud, les documents peuvent se perdre. L’erreur humaine n’a donc rien à voir dans ce cas.
Éviter les risques
Les entreprises qui traitent de données sensibles ont des mesures de sécurité leur permettant de protéger leur propriété intellectuelle. Appliquer ces mesures de sécurité aux réseaux d’impression contribue à réduire le nombre de violations de données. La première mesure à prendre pour protéger la sécurité des réseaux d’impression est d’introduire des contrôles des privilèges d’impression des collaborateurs. Il est possible de réduire le nombre de vols internes en réduisant le nombre de collaborateurs ayant accès et pouvant imprimer des données sensibles. Il est toujours possible de contourner un système de sécurité et donc de réduire l’erreur humaine. Les données peuvent toujours être violées.
Quand vous mettez en place un réseau d’impression sécurisé, il est important de faire appel à un spécialiste informatique car les erreurs de programmation et de mise en réseau peuvent affecter la précision des réseaux et donc être plus coûteux au long terme. Si le réseau est mis en place correctement, la fonction de mode d’impression sécurisé, courante sur la plupart des appareils compatibles avec le Cloud, peut réduire considérablement le nombre de violations de données provoquées par des défaillances informatiques. Bien entendu, ceci dépend de la précision d’installation du réseau de sécurité
Si la gestion de la sécurité d’impression est bien planifiée et mise en place, la protection de la propriété intellectuelle d’une entreprise sera simple et les violations seront réduites de façon considérable.
L’empreinte digitale comme alternative possible au code confidentiel / Le premier prestataire européen de paiement multicanal se donne pour objectif d’améliorer continuellement l’expérience de ses utilisateurs.
Avec pour objectif d’améliorer en permanence l’expérience des utilisateurs grâce à des innovations ingénieuses, Yapital, premier prestataire européen de paiement multicanal, teste actuellement le paiement par reconnaissance d’empreinte digitale. Cette technologie pourrait être amenée à remplacer la saisie d’un code confidentiel lors du paiement par smartphone.
Pour Oliver Kress, premier vice-président de Yapital chargé de l’innovation, le groupe « revendique sa capacité à pouvoir rendre très rapidement opérationnel tout nouveau procédé technique susceptible d’améliorer l’expérience des utilisateurs. Dès que les principaux fabricants de smartphones ont intégré à leurs produits des dispositifs de reconnaissance d’empreinte digitale, nous avons aussitôt lancé les expérimentations. » Le but étant de déterminer si ces nouvelles technologies satisfont aux exigences de Yapital en termes d’ergonomie et de sécurité. » Le dispositif doit être simple, sûr et intuitif pour le consommateur. Si c’est le cas, alors nous le proposerons« , dit Oliver Kress.
Le paiement par reconnaissance d’empreinte digitale constituerait la troisième innovation d’importance du prestataire de paiement multicanal au cours de cette seule année : en 2014, Yapital a en effet déjà présenté l’intégration du Bluetooth Low Energy (BLE) et l’achat par flash du code QR directement depuis un support publicitaire, une affiche ou à travers une vitrine.
Décernée par l’ANSSI, ce haut niveau de certification de ZonePoint permettra d’utiliser la solution de Prim’X afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.
Prim’X, éditeur de solutions de chiffrement pour la sécurité des données, annonce la certification Critères Communs EAL3+ et la qualification par l’ANSSI de ZonePoint, sa solution permettant de sécuriser le partage de documents en entreprise et donc les espaces de travail collaboratif sous Microsoft SharePoint.
ZonePoint apporte la confidentialité des documents dans les bibliothèques MS SharePoint en assurant le cloisonnement cryptographique des documents entre utilisateurs, groupes de travail ou catégories de personnel. Les documents sont chiffrés en permanence sur les serveurs SharePoint. A aucun moment, il n’y a de passage des données en clair sur les serveurs. Les documents sont chiffrés/déchiffrés localement sur les postes de travail avec la clé de l’utilisateur.
« C’est grande satisfaction pour nous de recevoir cette nouvelle certification Critères Communs de la part de l’ANSSI », déclare Michel Souque, Président et co-fondateur de Prim’X. « Le développement des plateformes de synchronisation de contenus (ECM), des services Cloud et la croissance du volume des données entrainent des problématiques de sécurité liées au partage de documents en entreprise. Grâce à cette certification, les entreprises cherchant une solution fiable et éprouvée pour partager des données et des documents chiffrés, via des plateformes de synchronisation de contenus dans le Cloud, et plus particulièrement SharePoint peuvent désormais s’appuyer en toute confiance sur ZonePoint.»
« Cette certifications souligne une nouvelle fois notre engagement d’excellence dans la durée, tant en terme de qualité du processus de développement, qu’en terme de maîtrise des techniques cryptographiques et des recommandations de l’ANSSI » complète José Lavancier, Directeur des projets de Certification de Prim’X. « Elles apportent à nos clients la confiance dans toute la gamme de nos produits et leur garantissent une maitrise continue du processus d’évaluation. »
Cette certification de ZonePoint de Prim’X permet désormais d’utiliser la solution afin de protéger des informations sensibles telles que celles classifiées par l’OTAN au niveau Diffusion Restreinte.
La Communauté Urbaine de Dunkerque, avec 18 communes et 200.000 habitants sous sa coupe, a choisi Good Technology pour sécuriser ses terminaux mobiles tout en garantissant la séparation des données privée et données professionnelles. La communauté urbaine a été une des premières collectivités territoriales françaises à se soucier de la protection des données professionnelles et personnelles de ses cadres et dirigeants en situation de mobilité.
Ce qui a soulevé la question ? La sortie de l’Iphone 3GS sur le marché français, en 2009. « Tout à coup, les téléphones BlackBerry – dont étaient équipés le Directeur général, le Directeur général adjoint et quelques proches collaborateurs – ont semblé dépassés » se souvient Alain Vanlichtervelde, en charge de l’intégration et de la gestion des plates formes informatiques pour la Communauté urbaine. La réponse la plus rapide aurait alors été de renouveler les terminaux, tout simplement. Sauf que les insuffisances et risques de cette option sont immédiatement apparus aux yeux du Directeur général adjoint et d’Alain Vanlichtervelde. « L’Iphone étant très ouvert, avec des usages très larges, nous avons vite compris que nous devions trouver une solution pour sécuriser les données professionnelles, explique ce dernier. Il fallait notamment que nous puissions les effacer à distance en cas de perte ou de vol de l’appareil».
Après une analyse des offres disponibles sur le marché, c’est finalement la solution Good For Enterprise qui a été retenue, pour deux raisons majeures. Sa fiabilité bien sûr. « La technologie du container est clairement apparue comme la plus sûre de toutes celles que nous avons examinées», confirme Alain Vanlichtervelde. Seconde raison : elle seule permettrait une stricte séparation entre les données personnelles et professionnelles sur les appareils. « Un critère clef, car certains cadres ont rapidement exprimé le souhait de consulter leur messagerie professionnelle sur leur téléphone personnel» explique le Directeur des systèmes d’information de la CUD. A l’époque, on ne donnait pas encore de nom à ce phénomène aujourd’hui très répandu, le « Bring Your Own Device »…
Certes, une légère dose de pédagogie a été ensuite nécessaire pour que les cadres et dirigeants concernés s’approprient la solution de Good Technology. « Certains avaient précédemment testé un logiciel de messagerie de push qui s’intégrait très bien avec l’Iphone, et ils en étaient satisfaits » explique en effet Alain Vanlichtervelde. Mais cette solution ne comportait pas la technologie du conteneur, et l’impératif de sécurité a primé. « François VILAIN Directeur général adjoint, Pierre MELEROWICZ DSI et moi-même avons insisté – en entretien individuel parfois – sur la nécessité première de garantir la confidentialité des données, et du carnet d’adresses en particulier, se souvient ce dernier. Finalement le message a été compris et la solution a été bien adoptée ». Seul petit souci : certains appareils de quelques cadres se sont révélés poser quelques problèmes avec la solution de Good Technology, « du fait du manque de mémoire disponible dû en partie à la surcouche de l’opérateur de téléphonie,» explique Alain Vanlichtervelde.
Début 2014, 70 cadres et dirigeants de la Communauté Urbaine de Dunkerque étaient ainsi équipés avec la solution Good For Enterprise – à la fois sur tablette et smartphone pour les seconds. Principales fonctionnalités utilisées ? « Avant tout l’accès à la messagerie professionnelle en situation de mobilité, puis la lecture de documents», répond Alain Vanlichtervelde. Ce dernier peut en effet consulter à tout moment les statistiques d’utilisation… et s’assurer ainsi que les services mis à disposition ont un réel intérêt.
Parmi ses nombreux projets, le Directeur des Systèmes d’Information de la Communauté urbaine évoque un renforcement de la collaboration avec la ville de Dunkerque, les deux collectivités étant de taille comparables. Nul doute que la sécurité des données professionnelles sera un des sujets de discussion…
Etonnant jeu que celui effectué par des centaines d’internautes, sur Twitter. Ces amateurs pas comme les autres du portail de micro blogging américain sont tellement content de posséder une carte bancaire (credit card, debit card, …) qu’ils en diffusent des photographies, dans l’espace du petit oiseau.
Totalement idiot, surtout que certains diffuseurs placent les informations sensibles (les 16 chiffres, la date de validité, certains même le CVV) à la portée du premier surfeur qui passerait par là.
Plus dingue encore, un bot, un robot Twitter baptisée « besoin d’une carte de crédit« , intercepte les messages et les répertories dans un compte Twitter dédié. Bilan, plusieurs centaines de photos, une cinquantaine de vidéos. Depuis 2012, Twitter laisse faire.
Pour l’américain, les Twitteriens sont responsables de ce qu’ils diffusent ! Bilan, faut pas pleurer si votre CB se retrouve sur Need a Debit Card.
Les révélations récentes de chercheurs de l’université de Columbia Engineering concernant la possibilité de récupérer des clés secrètes Facebook, Amazon ou Linkedin dans Google Play, l’App Store d’Android, ne sont qu’un exemple de plus qui doit contribuer à alerter les entreprises qui continuent de stocker les clés de chiffrement dans leurs applications. Les données sensibles et la propriété intellectuelle ne sont en sécurité que si les clés utilisées pour les chiffrer le sont. Quand ces clés sont stockées dans des serveurs qui stockent également les logiciels elles sont susceptibles d’être compromises ou perdues.
Pourtant, d’après une étude SafeNet récente, 74% des organisations stockent leurs clés de chiffrement dans leur logiciel. Pour des spécialistes en sécurité IT cette stratégie est comparable à laisser les clés de sa maison sous le paillasson. Il est plutôt conseillé de faire appel à des plateformes spécifiquement dédiées à la gestion de clés et qui permettent de stocker et gérer les clés dans un équipement matériel où elles seront protégées et contrôlées (des boîtiers HSM, pour « Hardware Security Module ». Une technologie qui n’est pas réservée aux grandes entreprises puisque ces boitiers peuvent être achetés par l’entreprise ou utilisés en paiement à la consommation, dans le cloud en mode SaaS). Seules les sociétés qui chiffrent leurs données sensibles et mettent en œuvre ce type de moyens de contrôle robustes et résistants aux attaques peuvent avoir la certitude que leurs données seront protégées même si une faille de sécurité survient.
L’approche la plus réaliste est en effet de considérer qu’une faille de sécurité surviendra (953 millions de fichiers compromis depuis 2013, comptabilisés sur Breachlevelindex.com), et de sécuriser la donnée elle-même par du chiffrement, pour que si elle tombait entre de mauvaises mains elle soit inexploitable. (Julien Champagne, Directeur Commercial France de SafeNet)