Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Un projet big data pour sécuriser les voies ferrées, fausse bonne idée ?

Renforcer la sécurité et améliorer la surveillance des installations est une problématique constante pour la SNCF et réseau ferré de France (RFF), sociétés en charges des voies ferrées françaises.

Pour répondre à cette problématique, le projet « vigirail » a été lancé suite à aux accidents ayant marqués l’année 2013, et notamment le déraillement en juillet 2013 de Brétigny-sur-Orge, ayant fait 61 blessés et 7 morts. La SNCF et RFF ont ainsi décidé d’investir 410 millions d’euros dans des technologies de pointe avec le plan vigirail, commencé cette année, et qui prendra fin en 2017. Le but est simple : mettre à profit les nouvelles technologies et industrialiser les process pour fournir des informations en temps réels sur l’état des infrastructures et ainsi éviter d’autres drames. Mais cet investissement pourrait se révéler infructueux, voire dommageable, si l’anticipation n’est pas au rendez-vous.

Ce plan se décompose en trois grandes catégories :
–         La mise en place progressive dès janvier 2015 d’engins chargés de la surveillance des installations, grâce à la présence sous le train de caméras HD. Via ces prises de vues, les anomalies sur les voies seront automatiquement détectées et répertoriées.

–         Le lancement, en juillet 2014, de la plateforme « Alerte express » permettant de signaler les anomalies techniques sur les voies ferrées, anomalies qui seront par la suite mise en forme et envoyées aux agents automatiquement

–         Les applications à destination des agents sur le terrain. A terme une dizaine d’applications seront déployées sur les 13 000 smartphones et tablettes des agents dès mars 2015 afin qu’ils puissent répertorier toutes les informations utiles.

Compte tenu de l’ampleur des installations à observer, environ 29 000 kilomètres de rails, et le nombre d’agents équipés, on imagine aisément la quantité importante de données à traiter, dans des délais parfois courts. Quantité à laquelle s’ajoutent les données déjà présentes sur le réseau permettant le bon fonctionnement de l’entreprise.

De plus, la SNCF et RFF disposant de nombreux sites physiques sur toute la France, la gestion des données sera sans aucun doute multi-sites, augmentant ainsi le traffic de données et par conséquent la possibilité de dysfonctionnements. Ce surplus de données, s’il n’est pas anticipé et géré convenablement, rendra vain le projet vigirail et pourra même impacter négativement l’ensemble de l’infrastructure informatique.

Les nouvelles technologies sont une aubaine en termes de sécurité, mais pour avoir un impact  positif il faut s’assurer que le réseau puisse gérer toutes ces informations en temps réel, et qu’elles soient disponibles pour tous et à tout moment. Pour cela, pas de mystère, en plus d’une analyse poussée des besoins, il faut impérativement anticiper et mettre en place un outil de gestion et de monitoring réseau. Un outil efficace répond à deux impératifs :

–                    Une interface unifiée : Les entreprises accumulent bien souvent au fil du temps les outils de contrôle réseau, or ces derniers ne sont pas toujours capables de communiquer entre eux. L’administrateur n’a donc pas une vision globale du réseau, les risques de bug informatiques et le temps passé à surveiller le réseau sont donc accrus.

–                    Des alertes et réparations automatiques : La disponibilité réseau doit être continue. Les éventuels problèmes de performance et leurs causes doivent donc être repérées à l’avance, ce qui permettra la mise en place d’alertes et de réparations automatiques.  L’anomalie sera alors réparée avant même que le réseau aient pu être impacté par un quelconque ralentissement.

Ces avancées technologiques pourraient considérablement faciliter l’entretien et la surveillance des voies ferrées, améliorant ainsi la sécurité. Cependant, sans un monitoring réseau efficace, toutes ses données pèseront lourd sur le système informatique et risque de saturer ce dernier, qui sera donc indisponible, entrainant autant de désagrément pour les passagers que pour les employés de la SNCF. (Par Yannick Hello, Responsable S-EMEA chez Ipswitch, Inc pour DataSecurityBreach.fr)

Un clavier avec lecteur de carte et code PIN

Le spécialiste des périphériques CHERRY va proposer à la fin de l’année son nouveau clavier KC 1000 SC. Grâce à son lecteur de cartes à puce intégré, le CHERRY KC 1000 SC rend inutile l’utilisation d’un appareil supplémentaire. Il convient notamment aux utilisations suivantes : signature numérique, PKI (Public Key Infrastructure),  authentification forte, Single Sign On (SSO), cryptage des données et commerce électronique. Grâce au lecteur vertical intégré, l’utilisateur ne perd de vue ni le lecteur, ni la carte.  Plus de risque d’oubli !

Le nouveau CHERRY KC 1000 SC est un clavier intelligent avec lecteur de cartes à puce intégré. CHERRY est leader dans ce domaine. Le module de cartes à puce plat du nouveau clavier CHERRY KC 1000 SC peut être manipulé d’une seule main. La saisie sécurisée du code PIN via le pavé numérique du clavier renforce la sécurité du lecteur de classe 2. L’appareil est compatible PC/SC, homologué EMV 2000 niveau 1, CCID et dispose de la fonction lecture / écriture pour cartes à puce conformes ISO 7816.

Le clavier CHERRY KC 1000 SC comprend 105 touches + 4 touches spéciales (calculatrice, e-mail, navigateur Internet, mode veille). Le lecteur est conçu pour plus de 100 000 utilisations et les touches du clavier sont gravées au laser pour un marquage durable. La version prévue pour le marché allemand sera proposée en conformité avec la norme de disposition DIN. Avec son design typique de CHERRY, ce clavier cartes à puce est conforme aux règles en matière d’ergonomie. Des certifications supplémentaires, notamment le label écologique « Blaue Engel » et FIPS-201 sont prévues.

CHERRY KC 1000 SC est équipé de pilotes pour Windows, Mac OS-X et Linux afin de pouvoir être utilisé dans tous les environnements. Les mises à jour logicielles sont effectuées directement par contrôleur Flash. Le raccordement par câble se fait par interface USB 2.0 (Full Speed), compatible avec les versions précédentes jusqu’à USB 1.1. Il sera disponible dans les coloris noir ou blanc grisé dès la fin d’année.

Sécurité informatique : les entreprises françaises surestiment-elles leur maturité ?

72% des entreprises françaises interrogées sont persuadées d’être dotées d’un Next Generation Firewall alors qu’en réalité, elles seraient plutôt 30%.

McAfee, filiale d’Intel Security, annonce les résultats d’une étude réalisée par Vanson Bourne. Cette dernière révèle que 48 % des entreprises françaises consacrent trop de temps à la gestion de leur sécurité réseau, plutôt que de s’occuper des menaces elles-mêmes. De plus, près d’un tiers des décideurs informatiques (31 %) pensent que leur entreprise utilise trop de solutions de sécurité pour gérer les menaces, en constante évolution. Plus de la moitié (54 %) avouent même utiliser au moins cinq solutions de sécurité différentes au sein de leur réseau.

Les entreprises ayant des solutions de sécurité multiples et par silo sont des cibles plus exposées en termes de vols de données. Selon l’étude, 41 % des décideurs informatiques français estiment que les solutions de sécurité ponctuelles, qui ne partagent pas l’information entre elles, peuvent laisser passer certaines menaces. 31 % d’entre eux ont également déclaré que ce manque d’intégration signifiait que les menaces n’étaient pas dirigées vers l’espace de quarantaine requis.

L’absence d’intégration et de compatibilité entre les solutions remet en cause la sécurité globale d’une entreprise en réseau. Pourtant, 78 % des personnes interrogées sont incapables de confirmer que cette organisation en silo a pu diminuer leur niveau de sécurité. « Aujourd’hui, les entreprises n’ont pas le temps de déployer sans cesse des solutions de sécurité en mesure de répondre à la fois aux dernières menaces de sécurité et à une exigence de conformité. La communication entre leurs différents systèmes de sécurité est devenu un prérequis pour garder une longueur d’avance sur les attaques avancées », déclare David Grout, Directeur Europe du Sud McAfee, filiale d’Intel Security.

Un mauvais pari peut exposer les entreprises aux risques
Malgré les risques que peuvent représenter l’organisation en silo, de nombreuses entreprises semblent fonder leurs espoirs de sécurité informatique uniquement sur les capacités de leur pare-feu. 61 % des responsables informatiques font confiance à leur firewall pour identifier les menaces malveillantes avancées, les référencer, les stopper et atténuer leurs actions. Presque la moitié des DSI français (54 %) pensent que leur firewall dispose de mesures de détection avancées efficaces de bout en bout, y compris dans l’analyse de ‘sandbox’, la prévention des intrusions et la protection des points d’extrémité (endpoint). L’étude McAfee révèle également que 68 % des personnes interrogées s’accordent sur le fait que leur infrastructure informatique peut arrêter les intrusions furtives et les attaques « zero day ».

Avec 72 % des répondants en France (et 98 % aux États-Unis), qui estiment être dotés d’un Next Generation Firewall au sein de leur entreprise, la confusion semble persistante sur ce qu’est un Next Generation Firewall (NGFW). Partant de ce constat, les entreprises ne paraissent pas maîtriser l’état et leur degré de sécurité actuels, s’exposant ainsi à de potentielles menaces. « Cette étude met en évidence l’ampleur de la confusion existante sur le marché quant au Next Generation Firewall, ainsi que la nécessité de renforcer son évangélisation et son intégration à tout écosystème NGFW », commente David Grout à DataSecurityBreach.fr « Pour accélérer la découverte et l’extermination des menaces, les entreprises doivent dessiner une architecture de sécurité plus large et intégrer à leur NGFW d’autres solutions tels que SIEM, Endpoint, ATD et Global Threat Intelligence. »

 

Evolution des attaques par Déni de Service

Symantec vient de dévoiler une analyse expliquant l’évolution des attaques par Déni de Service (DDoS) ; des attaques toujours plus rapides et plus intenses, devenant davantage contraignantes pour les entreprises et les consommateurs.

En plus de rappeler les objectifs qui motivent généralement ce type d’attaque, ainsi que les différentes méthodes pour en atténuer les conséquences, l’analyse met en avant une augmentation de 183 % des attaques par amplification DNS, entre janvier et août 2014 ; A partir de 5 dollars (La rédaction de DataSecurityBreach.fr a pu constater de son côté des prix bien plus bas, NDLR), des pirates proposent de louer leurs services et de lancer des attaques DDoS sur n’importe quelle cible ; l’Inde est le pays d’où sont originaires le plus grand nombre d’attaques DDoS (26 %), devant les États-Unis (17 %) ;

Pour la première fois, une attaque a été détectée à hauteur de 400 Gigabitss par seconde, tandis qu’en 2013, la plus lourde attaque observée n’était “que” de 300 Gigabits/seconde. Bien qu’elles ne se déroulent pas à grande échelle pour le moment, il est probable qu’une augmentation des attaques DDoS provenant des smartphones et objets connectés devienne une réalité. [Symantec]

Cybersécurité des PME : smartphones et tablettes au cœur de l’enjeu

« J’ai d’autres priorités ». Telle est encore la réaction de nombreux dirigeants de Petites et Moyennes entreprises (PME) lorsqu’est évoqué le sujet de la sécurité des données professionnelles qui transitent sur les smartphones et tablettes de leurs cadres. Par Florian Bienvenu, Vice-président Europe centrale et Europe du sud de Good Technology pour datasecuritybreach.fr

Cela se comprend. En cette période de difficultés économiques, les investissements sont avant tout orientés vers le cœur de métier de l’entreprise. Sans la présence et les explications d’un Directeur des Services d’Information (DSI), un poste encore largement réservé aux grandes structures, difficile par ailleurs de penser que les chiffres inquiétants qui circulent sur la cybersécurité des PME puissent se transformer un jour en une réalité concrète et coûteuse – en 2012, les entreprises de moins de 250 salariés auraient concentré 31% des attaques (3 fois plus qu’en 2011) d’après le dernier rapport annuel sur la sécurité de Symantec. Les maliciels sur mobile, eux, auraient progressé de 58%, 32% des attaques sur ce terrain visant à collecter des données telles que les adresses électroniques et les numéros de téléphone. Tous ces chiffres ont encore un air virtuel pour de nombreux dirigeants de PME – même si le Premier Ministre en personne, en ouverture de la sixième édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), en janvier dernier, avait détaillé le cas de deux petites structures victimes de cyberattaques, et les coûts associés (480 000 et 450 000 Euros).

L’ordre des priorités, pourtant, pourrait évoluer rapidement, et la sécurisation des données mobiles gagner quelques places dans l’échelle des urgences. Comme cela a été évoqué lors du dernier FIC, les grands groupes exigent en effet de plus en plus de rigueur numérique de la part de leurs prestataires – il s’agit d’éviter que ces derniers soient utilisés comme cheval de Troie pour accéder au système d’informations des donneurs d’ordres. Or, les supports mobiles sont une des portes d’entrée privilégiées par les pirates. Normal : il leur faut en général quelques minutes pour compromettre un mobile et accéder ainsi à l’ensemble du Système d’Information de l’entreprise – les données personnelles et professionnelles (emails, documents, …), mais aussi tous les accès et mots de passe serveurs, VPN, etc. stockés «en clair» sur le terminal deviennent accessibles.

Trois stratégies sont alors possibles pour les PME. La première consiste à se fier aux fonctionnalités «natives» du terminal (activation manuelle du mot de passe, éventuellement du chiffrement du terminal si la fonction est disponible) et à sensibiliser les cadres sur les règles basiques d’hygiène informatique. Une stratégie simple et gratuite – donc très répandue. Le souci est qu’elle a peu de chances de séduire les donneurs d’ordres : au-delà du fait que le mot de passe peut être déchiffré en moins d’une minute, les terminaux sont à la merci de malwares, virus et logiciels espions, les jailbreaks n’étant pas détectés. Deuxième stratégie : adopter une des nombreuses solutions de gestion centralisée des supports mobiles (MDM) – une option a priori un peu plus évoluée puisque qu’elle permet notamment d’activer les fonctionnalités basiques de sécurité du terminal (mot de passe et effacement à distance). Problème : il faut toujours quelques minutes pour déchiffrer ce mot de passe ! Au-delà, ces solutions posent la question de la confidentialité des données personnelles, dans la mesure où elles permettent à l’entreprise d’accéder à « toutes » les données du terminal mobile.

Reste alors la troisième stratégie, encore peu considérée par les dirigeants de PME, mais qui devrait rapidement les séduire : celle qui consiste à sécuriser à la fois les données professionnelles – dans un « conteneur » étanche (chiffré) du reste du terminal – et les accès aux serveurs de l’entreprise. Côté professionnel, les applications sont ainsi distribuées via un « Appstore » d’entreprise, les fonctions « Email », « Calendrier », « Documents », « Contacts », « Navigation Intranet/Internet » sont sécurisées, et la gestion de la flotte est centralisée. Côté personnel, chacun peut choisir le terminal qui lui plaît et y utiliser sans danger des applications non-professionnelles (Facebook, Twitter etc.). Les données privées sont par ailleurs protégées (confidentialité) et préservées en cas d’effacement à distance.

Une stratégie trop compliquée pour des petites et moyennes structures ? Erreur : un simple abonnement suffit, et aucun investissement en infrastructure n’est nécessaire. Le prix est quant à lui proportionnel à la taille des effectifs. « J’ai d’autres priorités » ? Voilà une réponse qui, dans les PME, ne devrait bientôt plus oser s’appliquer à la question de la sécurité des données mobiles.

L’approche de la sécurité doit évoluer vers un modèle de défense rétrospectif

Dans les juridictions pénales, le principe de la double incrimination interdit à quiconque d’être jugé deux fois pour le même crime. Innocent ou coupable, le verdict ne change plus. Les procureurs sont obligés de recueillir autant de preuves que possible pour déterminer si la personne est coupable ou non. Ils ne peuvent revenir sur leur décision. (par Cyrille Badeau, Directeur Europe du Sud Cyber Security Group de Cisco pour DataSecurityBreach.fr).

Récemment encore, la sécurité fonctionnait également ainsi. En se basant sur la décision des outils de filtrage et de prévention, et des contrôles des politiques de sécurité, une seule fois et à un instant T, les professionnels de la sécurité disposaient d’une seule chance pour porter un jugement sur les fichiers qu’ils voyaient arriver, et soit les identifier comme étant sûrs et leur permettre d’entrer dans le réseau ou de les juger malicieux et de les bloquer. Avant, lorsque les menaces étaient moins sophistiquées et moins furtives, ces défenses étaient pour la plupart adéquates. Mais les attaques ont évolué et en se basant exclusivement sur les outils de défense à un instant T, cela n’est plus suffisant.

Les pirates d’aujourd’hui ont affiné leurs stratégies, souvent en utilisant des outils qui ont été spécifiquement développés pour contourner l’infrastructure de sécurité de l’entreprise ciblée. En effet, ils font de grands efforts pour passer inaperçu, en utilisant des technologies et des méthodes qui conduisent à des indicateurs de compromission quasi imperceptibles. Une fois que des logiciels malveillants, des attaques zero-day et des menaces persistantes avancées (APT) pénètrent un réseau, la plupart des RSSI n’ont aucun moyen pour continuer à surveiller ces fichiers et prendre des mesures lorsque ces fichiers présentent plus tard, des comportements malveillants.

Pour être efficace, l’approche de la sécurité doit évoluer afin que les RSSI puissent continuer à recueillir des informations pendant l’attaque et puissent analyser de nouveau un fichier, après un premier verdict. Cela nécessite un modèle de sécurité qui associe une architecture Big Data avec une approche continue pour fournir une protection et une visibilité dans le continuum d’attaque – du point d’entrée, pendant la propagation, et pendant la phase de remise en état après l’attaque. L’un des principes de ce modèle repose sur un examen rétrospectif – celui-ci consiste à surveiller en permanence les fichiers, le réseau et l’activité dans une parfaite connaissance du contexte en temps réel et de disposer d’algorithmes avancés sur le long terme, pas uniquement à un instant T.

Cela offre également des avantages significatifs sur la collecte des données des événements de sécurité ou des rapports planifiés sur les nouvelles données, car ce modèle permet de capter les attaques dès qu’elles se produisent. Ainsi, les fichiers inconnus, suspicieux et précédemment jugés « sûrs » peuvent de nouveau être analysés. Voici comment cela fonctionne :

  • Après une première analyse, l’examen rétrospectif continu de surveiller les fichiers sur une longue période en utilisant les dernières fonctionnalités de détection disponibles et une connaissance de la menace complète, autorisant un recours éventuel suite au jugement initial et une analyse approfondie, bien au-delà du point d’entrée où le fichier a été vu pour la première fois.
  • L’examen rétrospectif du réseau capte de façon continue la communication vers et depuis un poste de travail et les applications associées et les processus qui ont initié ou reçu la communication pour les données contextuelles ajoutées.
  • Similaire à l’examen rétrospectif lié aux fichiers, la rétrospection liée aux processus capte et analyse en continu les systèmes des entrées-sorties sur une longue période.

Les fichiers, le réseau et les processus sont liés pour créer un suivi de l’activité afin de mieux comprendre une attaque lorsqu’elle survient. Grâce à cela, les RSSI peuvent rapidement basculer de la détection vers une pleine compréhension de l’ampleur de la menace pour prendre les mesures qui s’imposent et faire face à des attaques à grande échelle. Les défenses sont automatiquement mises à jour afin que les professionnels de la sécurité puissent prendre la bonne décision, avant, pour prévenir de futures attaques similaires.

Si le principe de la double incrimination a tout lieu d’être dans les juridictions pénales, elle n’a pas sa place dans le monde de la sécurité. Les technologies ont évoluées au point où les RSSI ont plus de moyens que jamais pour détecter et arrêter les attaques. L’examen rétrospectif est l’une des techniques de sécurité les plus récentes que les RSSI peuvent utiliser pour délivrer le bon verdict et la sentence qui convient, au bon moment, et quelque soit le moment.

Configurer efficacement la double identification de son Dropbox

Le 13 octobre 2014, un pirate informatique annonçait avoir mis la main sur plusieurs millions de comptes utilisateurs Dropbox.Voici comment protéger, au mieux, votre espace privé de sauvegarde.

Plusieurs listes ont été diffusées sur la toile, certaines étaient fausses. Pour éviter que vos données soient interceptées, via votre mot de passe intercepté par un pirate via de multiples possibilités (phishing, logiciel espion, fuite interne à l’entreprise, …) il est conseillé d’installer la double authentification. L’idée, recevoir un code de sécurité en supplément de votre mot de passe. Sans ce dernier, point de possibilité, même pour vous, d’accéder à vos informations. Voici la méthode pour installer efficacement la double authentification de votre dropbox. Nous vous proposons le même pas-à-pas pour Google, Youtube, gMail, ainsi que pour Facebook.

1 – Le site DropBox
D’abord se rentre sur la page dédiée double authentification de Dropbox. Comme le rappel Dropbox, la validation en deux étapes est une fonctionnalité facultative mais vivement recommandée. Elle ajoute un niveau supplémentaire de protection à votre compte Dropbox. Lorsqu’elle est activée, Dropbox exige un code de sécurité à six chiffres en plus de votre mot de passe dès que vous vous connectez à Dropbox ou que vous associez un nouvel ordinateur, téléphone ou tablette.

2 – Activation
Connectez-vous d’abord au site Web Dropbox. Attention, une seule et unique adresse (https://www.dropbox.com/login). Cliquez sur votre nom dans la partie supérieure droite de n’importe quelle page pour ouvrir le menu Compte. Dans ce menu, vous cliquez sur « Paramètres » et vous sélectionnez l’onglet « Sécurité« . Direction le lien « Validation en deux étapes » et vous l’activez. Il vous faudra votre mot de passe de connexion à DropBox pour valider la modification. Il vous suffit ensuite de suivre le pas-à-pas pour installer sur votre tablette/smarpthone l’outil de création de code de sécurité. Après avoir activé cette fonctionnalité, pensez à ajouter un numéro de téléphone secondaire doté d’une fonction de réception des SMS. Si vous perdez votre téléphone principal, DropBox vous communique un code de sécurité sur ce numéro de téléphone de secours.

3 – Sécurité dropbox
Une fois le système installé, il vous suffira de choisir le mode de réception de ce code de sécurité. Soit par SMS, soit une application tiers. Vous pouvez utiliser, par facilité et regroupement de vos autres doubles authentification, le logiciel gratuit proposé par Google, le Google Authenticator.

Comportements en matière de protection des données en Europe

77% des personnes interrogées doutent que leur entreprise respecte les lois relatives à la protection des données.

Sophos, l’éditeur spécialiste de la cybersécurité, a publié les résultats de sa toute dernière étude révélant les comportements des utilisateurs en matière de sécurité et de protection des données en Europe. Selon cette étude réalisée par Vanson Bourne, 84% des sondés pensent que l’Europe doit renforcer les lois relatives à la protection des données. Cependant, 77% doutent que leur entreprise soit conforme aux lois actuellement en vigueur. Il suffit d’ailleurs de lire les nombreuses révélations liées aux fuites de données, ici ou encore là, pour se dire que la victoire n’est pas pour demain.

Sur les 1500 professionnels interrogés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, une majorité a confirmé être inquiète pour ses données personnelles (79%) ainsi que pour les données de son entreprise (65%). Cependant, alors que 91% déclarent avoir installé un logiciel de protection de leurs données personnelles, seuls 59% sont équipés d’un antivirus. Par ailleurs, presque la moitié (49%) d’entre eux ont déclaré que leur entreprise n’avait pas mis en place de politique de protection des données, ou alors qu’on ne leur avait pas expliquée en détails.

Cette étude, dont le but premier était d’évaluer la compréhension et la connaissance des utilisateurs en matière de protection des données, dans le cadre du projet de nouveau règlement européen à venir, a permis de montrer que sur seuls 23% des personnes interrogées étaient convaincus que leur entreprise observait les règles actuellement en vigueur.

50% d’entre eux ont avoué ne pas savoir ce qu’est le chiffrement  (27%), ignorer si leur entreprise a mis en place des politiques de chiffrement (23%), ou que leur entreprise n’a rien mis en place dans ce domaine (20%). Seuls 23% ont confirmé que leur entreprise procédait au chiffrement des données des employés et des clients.

Sécurité des appareils mobiles
L’étude se penche également sur les comportements des utilisateurs en termes de sécurité des appareils mobiles. 98% des sondés, soit presque la totalité d’entre eux, sont d’accord sur le fait que les données stockées sont presque plus importantes que l’appareil mobile en tant que tel. Et pourtant, malgré cela, un quart de ces personnes ont avoué stocker des données d’entreprise sur leur ordinateur ou leur téléphone personnel ; quasiment 1 personne sur 5 (soit 19%) expliquant qu’elle avait déjà perdu un appareil mobile ou personnel par le passé.

Toujours en ce qui concerne la sécurité des appareils mobiles, alors que la majorité des entreprises des sondés (64%) avait mis en place des mots de passe pour protéger les mobiles, seules 31% des personnes équipées de téléphones d’entreprise savaient si ceux-ci étaient également chiffrés. Mis en comparaison avec les 51% possédant un portable d’entreprise et capables d’affirmer que celui-ci est bel et bien chiffré, ceci démontre bien que les mobiles sont désormais perçus comme vecteur de risque.

Le partage de données
La plupart des sondés pense que l’information est ce qu’il y a de plus important : 95% d’entre eux explique que, pour travailler correctement, ils ont besoin de partager, d’envoyer et d’accéder aux données de leur entreprise à partir de n’importe quel endroit ou système. Cette étude démontre également que 66% des sondés ne vérifient pas toujours s’il est prudent de partager ces données ou non. Par ailleurs, pour partager ces données plus facilement, 2/3 d’entre eux (soit 64%) sont prêts à passer par des services informatiques ou en Cloud « non autorisés » pour contourner les limites et les politiques de sécurité mises en place par leur entreprise.

On remarque également des attitudes différentes quant au stockage dans le Cloud, d’un pays à l’autre. Tous pays confondus, 31% des sondés déclarent que l’usage de solutions de stockage dans le Cloud, type Dropbox, est autorisé par l’entreprise. Cependant, ce pourcentage atteint 44% au Royaume-Uni, mais seulement 27% en France et 23% en Allemagne. En revanche, 11% déclarent ne pas être autorisés à utiliser des solutions de stockage dans le Cloud, mais le font quand même. De la même façon, ce sont bien les Britanniques qui partagent le plus de données dans le Cloud : ils sont 52% à le faire, alors que la France en compte 40% et l’Allemagne 34%.

Perception des lois relatives à la protection des données en Europe
61% des sondés déclarent qu’il est important de renforcer les lois autour de la protection des données et ce dans tous les pays européens. Ce pourcentage est ainsi réparti par pays : 68% pour les Français, 62% pour les Allemands et 54% pour les Britanniques. On note également des divergences d’opinion d’un pays à l’autre en ce qui concerne la sécurité des données personnelles : avec 86%, la France apparaît plus inquiète que le Royaume-Uni (78%) ou même l’Allemagne (74%). L’Allemagne apparaît particulièrement peu préoccupée par d’éventuels cybercriminels mettant la main sur des données (29%). En France, ils sont 49% à s’inquiéter de ce phénomène et 45% au Royaume-Uni. De la même façon, la France s’inquiète davantage de la protection des données d’entreprise (76%) contre 62% au Royaume-Uni et 59% en Allemagne.

Il est intéressant de noter que 60% des employés du Royaume-Uni déclarent que leur entreprise a mis en place des politiques de protection des données et que celles-ci leur ont clairement été expliquées, contre 43% en France et 50% en Allemagne. On note également que plus l’entreprise est importante en taille, mieux les employés sont renseignés sur les politiques de protection des données.

Gerhard Eschelbeck, directeur technique de Sophos explique à DataSecuritybreach.fr que « la cybercriminalité étant désormais partout, les grandes entreprises doivent s’assurer de la bonne mise en place de politiques de sécurisation des données, et ce pour mettre à l’abri les données d’entreprise, mais également celles de leurs employés. Cette étude montre clairement que même si la majorité des utilisateurs comprennent que l’information est stratégique et qu’il l’est tout autant de la protéger, ceux-ci sont malgré tout prêts à ignorer ces risques pour se faciliter la vie. Si les entreprises souhaitent lutter contre la cybercriminalité, elles doivent s’assurer de la pertinence et de la bonne mise en place des politiques de sécurité. Il ne s’agit pas uniquement de protéger les informations essentielles à l’entreprise, mais également de répondre aux besoins de ses employés. »

Sortir du brouillard : l’IAM depuis le Cloud (partie 2)

Dans son article précédent, Kevin Cunningham de chez SailPOint a présenté la façon dont l’IAM peut aider à gérer les applications SaaS et les applications sur site (partie 1). Il est également important de comprendre comment les solutions IAM elles-mêmes peuvent être mises en œuvre « as-a-service ». L’adoption croissante des applications Cloud a ouvert la voie à l’IAM-as-a-service (IDaaS), une nouvelle approche capable d’accroitre l’agilité de l’entreprise, de générer plus rapidement de la valeur, tout en réduisant les coûts d’exploitation. Lire la partie 1/2

Le fait est que l’IAM a pris du retard par rapport à d’autres développements logiciels en mode SaaS en raison des problématiques liées à la sécurité et à la complexité de la gestion des applications sur site depuis le Cloud. Les entreprises ont ainsi besoin de peser les avantages et les inconvénients des deux modèles : « sur site » et « IDaaS », mais avec la disponibilité des solutions IDaaS qui répondent aux problématiques de sécurité, de disponibilité, d’évolutivité et de performance des entreprises qui souhaitent franchement aller dans le Cloud, ces dernières ont désormais une solution viable.

Est-ce que l’IDaaS est fait pour votre entreprise ?
Où est-ce que votre entreprise se place dans le spectre de l’IDaaS ? Pour vous aider à savoir si votre entreprise est prête pour l’IDaaS, voici 3 points clés pour évaluer vos besoins :

1) Est-ce que l’utilisation des technologies SaaS/Cloud est généralisée dans l’entreprise ?
Il s’agit de savoir si votre entreprise utilise le SaaS/Cloud et ce qu’elle en fait et si tel est le cas, de savoir si cela est une alternative efficace comparée aux applications sur site. Si la réponse est oui, alors l’IDaaS pourrait être une bonne option. Il y a toutefois des entreprises où cela n’est pas le cas, en particulier dans les secteurs fortement réglementés. Par contre, si l’entreprise observe une position prudente envers le SaaS ou les environnements système stratégiques, alors l’IDaaS n’est probablement pas le bon choix. Sachant que l’IAM est un élément clé de l’infrastructure critique, ce n’est probablement pas le bon moment d’opter pour le SaaS.

2) Est-ce que réduire les coûts de déploiement et de maintenance est plus important que la capacité à adopter une solution pour répondre à vos processus métier ?
De nombreuses entreprises disposent d’infrastructures et d’applications métier complexes, et leur préférence va pour une solution IAM adaptée et déployée sur site car elles peuvent configurer la solution qui correspond au mieux à leur processus de management des identités existants. Et tandis que l’IDaaS fournit des options de configuration, il ne dispose pas du niveau de complexité et de personnalisation, propre aux projets IAM. Il s’agit alors d’examiner si le compromis est la bonne solution – la simplicité de déploiement et un coût total de possession réduit dans la durée – ou une solution adaptée à vos besoins métier spécifiques. Si vous êtes prêts à faire l’impasse sur les processus d’identité existants pour vous conformer à une approche plus standardisée, alors l’IDaaS est peut être fait pour votre entreprise.

3) Est-ce que le mode SaaS devient un standard dans votre entreprise ?
Il a été prouvé que les applications SaaS offrent de nombreux avantages pour les cadres dirigeants, y compris le fait de générer plus rapidement de la valeur, une facilité d’utilisation, et une réduction des coûts d’exploitation et de maintenance. Grâce à ces nombreux avantages, nous commençons à voir des équipes IT chargées d’étudier la version SaaS chaque fois qu’elles évaluent et acquièrent un nouveau logiciel. Si c’est le cas avec l’IAM, assurez-vous d’évaluer de véritables offres SaaS qui fournissent la solution de bout-en-bout dont votre entreprise a besoin ; car bon nombre des solutions disponibles sont tout simplement une version hébergée d’une solution IAM sur site, qui ne fournit pas les avantages promis par le SaaS.

L’IAM joue un rôle essentiel dans les problématiques de sécurité et de conformité dans le Cloud en fournissant une approche centralisée et globale de la gestion des accès à toutes les applications de l’entreprise. Peu importe que vous déployiez une solution sur site ou as-a-service, l’IAM peut vous aider à vous assurer que votre entreprise dispose des bons contrôles en place, pour, en définitive, protéger les actifs et gérer les risques de l’entreprise.

Sortir du brouillard : l’IAM pour le Cloud – (Partie 1)

L’adoption croissante du Cloud Computing a des impacts significatifs au sein des départements informatiques des entreprises, et il change plus particulièrement la façon dont les entreprises devraient prêter attention à l’IAM (Identity Access Management – Gestion des identités et des accès). Les entreprises doivent en effet comprendre que l’évolution vers le cloud affecte leurs stratégies IAM sur deux éléments clés : quelles nouvelles ressources Cloud doivent être prises en compte et quelles options existent pour acquérir et déployer une solution de gestion des identités ?

Tout d’abord, le Cloud entraine de nouveaux défis en matière de management car les entreprises doivent désormais étendre la portée de leur stratégie IAM pour gérer l’accès des utilisateurs aux applications dans le Cloud, en plus de leurs applications sur site. Ensuite, l’utilisation croissante d’outils de gestion en mode SaaS pour des métiers comme les ressources humaines et les services informatiques a ouvert la voie à la mise en œuvre d’une nouvelle approche de collaboration appelée IDaaS (IDentity as a Service), capable d’accroitre l’agilité de l’entreprise, de générer plus rapidement de la valeur, tout en réduisant les coûts d’exploitation.

Ces deux défis sont critiques pour l’évolution des stratégies informatiques des entreprises, entrainant deux scénarios possibles : la gestion du SaaS dans le cadre de la mise en œuvre de l’IAM (évoquée dans cette première partie), puis la mise en œuvre de l’IAM-as-a-Service (dans une seconde partie).

Gérer le SaaS comme un élément de votre implémentation IAM
Si l’on regarde les tendances actuelles en matière d’adoption du Cloud, il est évident que, à l’avenir, la grande majorité des nouvelles applications acquises par les entreprises fonctionneront en mode SaaS. D’ores et déjà, les départements métiers de l’entreprise se procurent des applications SaaS sans impliquer le département informatique – même pour les applications critiques et potentiellement risquées. Cela résulte principalement de la facilité avec laquelle ces départements peuvent adopter des services, les obtenir et les mettre en œuvre rapidement, et les utiliser – le tout, sans avoir à impliquer le service informatique d’un point de vue technologique.

Le manque d’implication du département informatique dans l’acquisition et le déploiement d’applications Cloud constitue un vrai problème pour l’entreprise en matière de gestion de risques de sécurité et de conformité. Le défaut de contrôle d’accès aux applications et aux données sensibles peut ainsi laisser l’entreprise aux prises avec des risques de fraude, de vol de données, et d’atteinte à la vie privée, y compris des conclusions d’audit négatives. Chaque jour, il est impératif que quelqu’un dans l’entreprise puisse gérer et contrôler qui a accès à ces applications critiques, où qu’elles se trouvent. C’est à cet instant que l’IAM pour le Cloud entre en jeu.

Une bonne solution IAM aide les entreprises à gérer la nouvelle réalité d’un environnement IT « hybride », constitué à la fois d’applications sur site et en mode SaaS. Plutôt que de mettre en œuvre des outils IAM de niche pour gérer les applications SaaS dans un silo séparé, il est préférable d’adopter une approche holistique qui gère à la fois l’informatique sur site et dans les environnements Cloud. Cette approche offre à la fois une visibilité et un contrôle à l’échelle des entreprises et leur permet d’étendre leurs processus IAM métiers existants, comme l’autorisation d’un accès à de nouveaux utilisateurs ou la suppression de l’accès pour les employés ayant quitté l’entreprise, pour gérer les applications Cloud. (Par Kevin Cunningham pour DataSecurityBreach.fr)

La suite Partie 2/2.

La difficulté croissante des directions informatiques à protéger leur entreprise

90% (81% en France) des DSI et Directeurs Informatiques estiment que la protection de leurs entreprises est une mission de plus en plus difficile, selon une nouvelle étude de Fortinet.

La forte pression émanant des directions générales pour sécuriser leur entreprise a augmenté au cours des 12 derniers mois (de près d’un tiers pour le panel mondial et de 11% en France), faisant de la sécurité une priorité et une préoccupation clé sur les autres projets de l’entreprise. Cet état des lieux résulte d’une enquête indépendante commanditée par Fortinet sur plus de 1600 décideurs informatiques, en grande partie d’entreprises de plus de 500 collaborateurs. Toutes les personnes interrogées provenaient du panel en ligne de l’entreprise d’étude de marché Lightspeed GMI.

Parmi les décideurs IT qui subissent la pression la plus élevée de la part de leur direction, 63% (52% en France) déclarent avoir abandonné ou retardé au moins un nouveau projet métier en raison des préoccupations liées à la sécurité informatique.

Les plus grands défis rencontrés par les décideurs IT pour garder leurs entreprises sécurisées sont les menaces toujours plus complexes et fréquentes (citées par 88% du panel mondial) et les nouveaux besoins liés aux technologies émergentes de type Internet des Objets et biométrie (88% du panel mondial). En France, les menaces toujours plus complexes et fréquentes (85%) et les besoins liés au BYOD et à la mobilité des salariés (82%) sont les plus grands défis rencontrés par les décideurs IT français.

La majorité des décideurs IT a été incitée à prendre des mesures pour assurer la confidentialité des données (90% au niveau mondial et français) et sécuriser le Big Data (89% du panel mondial et 88% en France). Dans la majorité des cas, ces initiatives ont abouti à de nouveaux investissements en sécurité au niveau mondial tandis qu’en France, cela conduit à repenser la stratégie de sécurité de l’entreprise.

Les directions générales donnent la priorité à la sécurité
La prise de conscience qui s’opère au niveau des directions générales vis-à-vis de la sécurité informatique – et les pressions et implications qui en découlent – est citée comme important vecteur de complexité dans le travail des décideurs IT. Les trois-quarts des personnes interrogées (77% en France) évaluent la prise de conscience de leurs dirigeants comme “élevée” ou “très élevée”, contre seulement 50% (51% en France) il y a un an.

L’enquête révèle également que 53% (45% en France) des décideurs IT interrogés déclarent avoir ralenti ou abandonné un projet de nouvelle application, de nouveau service ou autre, par crainte de cyber-menaces. Ce chiffre monte à 63% (52% en France) pour ceux qui déclarent subir une très forte pression de leur direction générale en matière de sécurité IT.

Les applications et stratégies de mobilité sont les initiatives qui sont estimées comme les plus problématiques, suivies par celles liées au cloud au niveau mondial et en France.

Les préoccupations en matière de sécurité s’intensifient avec les technologies émergentes
Pour 88% du panel mondial, la mission des décideurs IT devient plus difficile du fait de la complexité et la recrudescence des menaces APT, attaques DDoS et autres cyber menaces, ainsi que des nouvelles tendances technologiques telles que l’Internet des Objets (Internet of Things ou IoT) et la biométrie. En France, les menaces toujours plus complexes et fréquentes (85%) et les besoins liés au BYOD et la mobilité des salariés (82%) sont les plus grands défis rencontrés par les décideurs IT français.

Les attentes sont fortes, dans tous les secteurs d’activité, vis-à-vis de la biométrie, avec 46% des répondants qui déclarent que cette technologie est déjà d’actualité dans leur entreprise, ou le sera au cours des 12 prochains mois contre seulement 29% en France. Deux tiers des personnes interrogées estiment déjà disposer des outils qui permettront de gérer la biométrie en toute sécurité (contre 56% en France). Parmi le tiers (44% en France) des répondants qui estiment aujourd’hui ne pas avoir les outils prêts pour sécuriser la biométrie, un tiers du panel mondial et français estime qu’ils rencontreront des difficultés pour le sécuriser dans le futur.

La sécurité du Big Data  et la confidentialité des données conduisent à une autre approche
Les problématiques en matière de confidentialité des données incitent à un plan d’actions, avec 90% des décideurs IT mondiaux et français qui pensent faire évoluer leur approche en matière de stratégie de sécurité. Parmi eux, 56% (50% en France) sont enclins à investir davantage en ressources financières et humaines pour répondre à ces défis, tandis que 44% (50% en France) déclarent plutôt vouloir repenser leur stratégie existante.

Le Big Data et le traitement analytique des données sont considérés par 89% des répondants comme un facteur de changement d’approche en matière de stratégie de sécurité informatique, et incitent 50% des répondants à planifier de nouveaux investissements. En France, 88% des répondants pensent que le Big Data est un facteur de changement d’approche en matière de stratégie de sécurité informatique, incitant 40% à prévoir de nouveaux investissements.

Les secteurs d’activité les plus enclins à investir dans la sécurité informatique sont les services financiers (53%) et celui des technologies/télécommunications (59%). En France, les entreprises issues des technologies/télécommunications (75%) et de la distribution (67%) sont les secteurs d’activité les plus enclins à investir dans la sécurité informatique. L’étude souligne également que ce sont les plus grandes organisations qui sont les plus susceptibles d’investir.

Interrogés sur le fait d’avoir obtenu suffisamment de ressources humaines et financières pour la sécurité informatique au cours des 12 derniers mois, quatre décideurs sur 5 répondent positivement (75% en France). D’autre part, 83% (73% en France) des répondants estiment que ces ressources seront suffisantes au cours des 12 prochains mois. La majorité des secteurs d’activité s’inscrit dans cette tendance, avec, par exemple : 74% (au cours des 12 derniers mois) et 77% (pour l’année à venir) dans le secteur public et respectivement 80% et 81% dans la distribution. Les services financiers sont les mieux lotis (87% pour les 12 prochains mois), en dépit d’un léger fléchissement (89% au cours des 12 mois précédents) au niveau mondial.

En France, seul le secteur de la construction et de l’industrie s’inscrit dans cette tendance passant de 66% (au cours des 12 derniers mois)  à 74% (pour l’année à venir). Les secteurs des technologies/télécommunications, de la distribution et des services financiers s’attendent à avoir autant de ressources financières et humaines qu’au cours des 12 derniers mois. Le secteur public ainsi que celui de la grande consommation sont en déclins en passant respectivement de 73% à 53% et de 100% à 50%.

Un réel besoin de cyber-résilience
« Alors que la sécurité IT devient une priorité pour les dirigeants, elle reste néanmoins associée à d’autres challenges qui pèsent lourdement sur les professionnels de l’informatique et remettent en cause la capacité de certaines organisations à innover tout en assurant leur sécurité », explique Patrice Perche, Senior Vice Président, en charge des opérations commerciales et de support à l’international chez Fortinet. « Ces organisations doivent agir dès aujourd’hui pour maîtriser l’impact de menaces en forte croissance et se focaliser davantage sur la sécurité IT afin de renforcer leur résilience face aux cybermenaces ».

L’étude Fortinet Security Census 2014 a été menée par Lightspeed GMI, un acteur indépendant des études de marché. Cette opération a porté sur un panel de 1,610 décideurs informatiques, essentiellement des DSI, Directeurs Techniques, Directeurs/Responsables informatique, évoluant en grande partie dans des entreprises de plus de 500 collaborateurs. *8% des personnes interrogées proviennent d’entreprises comptant de 100 à 500 collaborateurs. 15 pays ont participé à cette enquête : Australie, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Corée, Espagne, Etats-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Mexique et Royaume-Uni.

87% des entreprises françaises pensent courir un risque de sécurité actuellement, mais 70% ne changent rien

Plus de 80% des responsables IT pensent qu’un vol de données interne est probable dans leur entreprise, mais environ 60% déclarent ne pas avoir de procédure stricte dans ce domaine.

LogRhythm, spécialiste de la Security Intelligence, annonce les résultats d’une étude* menée auprès de responsables IT d’entreprises françaises, à propos de leur perception de la sécurité au sein de leurs entreprises, et notamment des risques en interne. D’après l’enquête, les entreprises françaises ont bien conscience des dangers liés au vol de données et des conséquences pour leurs organisations. Toutefois, il semble que les bonnes intentions ne soient pas mises en pratique et qu’une remise en question des systèmes et stratégies de sécurité en place ne soit toujours pas à l’ordre du jour.

En effet, selon l’étude, 87% des entreprises françaises pensent qu’elles courent peut-être un risque de sécurité actuellement, dont 34,5% des répondants qui en sont persuadés. Pourtant, 70% des organisations indiquent n’avoir rien changé à leurs systèmes de sécurité suite aux récentes affaires de vol de données, alors que 58% d’entre elles se disent plus inquiètes sur ce sujet suite aux révélations de Snowden.

Bien que cette dernière affaire ait été érigée en parfait exemple de ce que l’on peut craindre pour les données confidentielles de la part d’employés ou de partenaires mal intentionnés, l’étude révèle que les entreprises y attachent moins d’importance qu’aux menaces externes : 52% des répondants pensent que les menaces les plus sérieuses pour les informations confidentielles de leur entreprise viennent de l’extérieur contre 37% qui jugent les menaces internes comme étant plus importantes.

Pourtant, les risques associés sont bien identifiés : lorsqu’on interroge les responsables IT sur la possibilité que des employés accèdent à des données sensibles au sein du système d’information, 81% pensent que cela est tout à fait probable, dont 23,5% déclarant que cela était déjà arrivé.

Les menaces internes jugées moins importantes
Si 41,5% des entreprises disposent de procédures contre le vol de données confidentielles en interne, environ 34,5% des personnes interrogées pensent que les systèmes en place ne sont soit pas appliqués, soit pas satisfaisants. 15% ne savent même pas si ce type de procédure existe dans leur entreprise et 9% confirment ne pas en avoir du tout. Parmi ces derniers exempts de tout contrôle de sécurité, 15% des personnes interrogées pensent que cela n’est tout simplement « pas nécessaire ».

En ce qui concerne les procédures de sécurité élémentaires, l’étude montre qu’environ 30% des personnes interrogées ne procèdent toujours pas au renouvellement de leurs mots de passe. Parmi eux, il y a ceux qui savent que c’est nécessaire mais qui ne le font pas (24%) mais aussi 5,5% des répondants qui estiment que cela ne sert à rien !

« Les entreprises françaises sont sensibilisées aux risques majeurs de sécurité mais les bonnes pratiques ne sont toujours pas appliquées, confie Jean-Pierre Carlin, Directeur Europe du Sud chez LogRhythm. Les données des entreprises ne sont peut-être pas aussi critiques que celles de la NSA, il n’en reste pas moins étonnant que les employés ne soient pas plus impliqués par la direction sur cette pratique essentielle pour la sécurité de leurs données alors que la menace est bien réelle. Il est très surprenant que des procédures aussi basiques que le renouvellement régulier de mot de passe ne soient pas encore systématiquement appliquées. »

Selon cette étude, le manque d’information, mais aussi d’implication de la part des directions à se saisir de ces problématiques, engendre une sorte de laisser-aller sur la question de l’accès aux données, surtout en interne. Malgré les inquiétudes justifiées, les stratégies et procédures en place restent insuffisantes à ce jour. La formation des employés, l’application systématique des bonnes pratiques liées au contrôle d’accès et à la gestion des mots de passe est aujourd’hui indispensable pour initier une vraie stratégie de sécurité des données. Sans compter que ces mesures doivent elles-mêmes être complétées par d’autres procédures régissant l’ensemble des questions relatives à la protection des ressources de l’entreprise, que ce soit en matière de contrôle d’accès, ou de sanction des employés en cas de manquement ou de mauvaise application des règles de sécurité.

Malgré l’augmentation du nombre de failles de données, auxquelles viennent s’ajouter le vol et la perte de plus de 2 milliards d’enregistrements de données à travers le monde depuis 2013, les entreprises restent convaincues que les technologies de sécurité périmétrique sont efficaces pour protéger leurs données. Telles sont les conclusions d’une nouvelle étude publiée par SafeNet, Inc., un des leaders mondiaux de la protection des données.

Réalisé par SafeNet, l’indice 2014 de confiance dans la sécurité des données (SafeNet Data Security Confidence Index) indique que pour près de trois quarts (74 %) des décideurs informatiques, le firewall de leur entreprise est efficace contre l’intrusion d’utilisateurs non autorisés (84% pour les répondants français). Cependant, près de la moitié (44 %) admettent que ce firewall a connu une défaillance ou ignorent si une telle situation s’est produite (les français étant eux 34% à admettre une faille et 13% à ignorer si leur entreprise y a été confrontée). De plus, plus de 60 % d’entre eux ne sont pas convaincus que les données seraient en sécurité si des utilisateurs non autorisés réussissaient à forcer la sécurité périmétrique de leur réseau (70% pour les répondants français).

Détail des chiffres par pays accessible ici.

Investissements IT : sécurité périmétrique plutôt que défense en profondeur
Les résultats de l’étude montrent que malgré le nombre croissant des failles réseau et des pertes d’enregistrements de données, les entreprises continuent d’investir davantage dans les technologies de sécurité périmétrique et de lutte contre les failles de sécurité qu’en faveur des stratégies de défense en profondeur, qui incluent l’authentification multi-facteurs (MFA) et le chiffrement fort des données. Selon l’indice BLI de SafeNet (Breach Level Index), plus de 375 millions d’enregistrements de données clients ont été volés au cours du seul premier semestre 2014, soit une hausse de 31 % par rapport à la même période de l’année précédente.

L’étude révèle par ailleurs que pour 93 % des décideurs informatiques, les investissements effectués par leur entreprise en faveur de la sécurité périmétrique ont augmenté ou sont restés identiques au cours des cinq dernières années (pour 48% des français ce budget en sécurité périmétrique a augmenté), représentant en moyenne 9 % du budget informatique actuellement consacré à l’achat, au déploiement et à la maintenance des technologies de firewall (8% du budget des français). Pour les douze prochains mois, les personnes interrogées indiquent que cette tendance devrait continuer, les dépenses consacrées aux firewalls ne variant pratiquement pas (9,05 %).

Deux tiers des décideurs informatiques (67 %) admettent en outre ne pas envisager de réduire les investissements consacrés aux défenses périmétriques — technologie de firewall, par exemple — pour les remplacer par d’autres technologies (85% en France). D’ailleurs, s’ils devaient abandonner une méthode de protection des données sensibles, les responsables informatiques déclarent en majorité qu’ils supprimeraient les solutions de détection d’anomalies (49 % au niveau mondial, 38% en France) ou de sécurité des données telles que le chiffrement (24 % monde, 28% France), plutôt que la sécurité périmétrique (15 % monde, 21% France).

Une confiance limitée quant à la capacité de prévenir les failles de sécurité et repousser efficacement les cybercriminels

De plus, malgré la confiance élevée qu’ils accordent à la sécurité périmétrique et à son efficacité, les décideurs informatiques se déclarent moins convaincus par la capacité de leur entreprise à protéger les données contre des menaces de sécurité en plein essor. L’étude souligne les points suivants :

·        Plus de la moitié (60 % mondialement, 70% en France) des responsables doutent que les données soient en sécurité si des utilisateurs non autorisés parviennent à franchir le périmètre de sécurité de leur réseau.

·        Près de la moitié (41 % mondialement, 44% en France) d’entre eux pensent que des utilisateurs non autorisés peuvent accéder à leur réseau.

·        Un tiers (34 % mondialement, 35% en France) des décideurs informatiques se disent moins confiants quant à la capacité de l’industrie de la sécurité à détecter les menaces de sécurité et à les contrer.

·        Un quart des décideurs informatiques (25 % mondialement, 22% en France) admettent qu’en tant que client de leur propre entreprise, ils ne lui feraient pas confiance pour stocker et gérer leurs données personnelles.

·        Plus de la moitié (53 % mondialement, 41% en France) estiment que les grandes failles de données annoncées dans la presse ont amené leur entreprise à revoir sa stratégie de sécurité.

« Les conclusions de cette étude soulignent quelques contradictions intéressantes entre la façon dont la sécurité des données est perçue et la réalité », a déclaré Tsion Gonen, directeur de la stratégie de SafeNet. « Il est en revanche inquiétant qu’un si grand nombre d’entreprises continue à mettre tous leurs œufs dans le même panier. Bien que la sécurité périmétrique ne représente qu’une simple couche de protection, bon nombre d’entreprises l’utilisent comme socle de leur stratégie de sécurité de données alors que dans la réalité, ce périmètre n’existe plus. Le simple volume de failles de données indique à lui seul que si un cybercriminel veut pirater le système ou voler des données, il trouvera le moyen d’arriver à ses fins. C’est pourquoi les entreprises doivent se concentrer sur le plus important, c’est-à-dire la protection des données. Elles doivent à cet effet définir des stratégies de sécurité plus intelligentes et associer les technologies de défense en profondeur et d’authentification multi-facteurs tout en intégrant directement la sécurité dans les données grâce au chiffrement. »

Le Cloud en confiance : oui, c’est possible !

Volontaires, de plus en plus, pour adopter des solutions dans le cloud, de nombreuses entreprises restent freinées par l’absence de clarté autour de la sécurité de leurs données, en particulier les plus sensibles. Pourtant, la souplesse et la simplicité peuvent parfaitement cohabiter avec la sécurité dans le cloud.

Certains le qualifiaient de « buzzword ». Il faut dire qu’une déferlante sans précédent s’est abattue sur la presse spécialisée – et même un peu plus – autour du cloud. Mais force est de constater qu’au-delà de l’effet de mode, le cloud s’est bel et bien installé durablement sur le marché de l’IT en général, et dans les systèmes d’information des entreprises en particulier.

Il faut dire que le cloud tient ses promesses. Comparativement à une infrastructure en propre gérée par l’entreprise, le cloud est moins cher, plus souple et beaucoup plus simple : externalisée, l’infrastructure est louée et totalement administrée par le fournisseur de services cloud. Et s’adapte précisément aux besoins de l’entreprise, sans nécessiter d’investissements lourds au départ.

Seulement voilà, le cloud rencontre encore, dans de nombreux cas, un obstacle de taille : le manque de confiance. A tort ou à raison, les entreprises sont encore frileuses à l’idée de stocker et gérer leurs données, notamment les plus sensibles, à l’extérieur du périmètre de leur système d’information. Considérant à ce titre que leur propre système d’information est parfaitement sécurisé, ce qui est loin d’être toujours le cas.

Sensibles ou non : la gestion kafkaïenne des données
Les médias en font leurs choux gras : de nombreuses affaires de vols de données, d’intrusions sur les comptes d’autrui, etc., éclaboussent régulièrement des géants du Web. Apple et les photos de stars volées a été la dernière victime de cet acharnement médiatique. Résultat : les inquiétudes et le manque de confiance persistent. Car outre la protection des données, c’est aussi l’usage qui prime. Et les systèmes de sécurité peuvent être si contraignants qu’ils retardent ou restreignent l’adoption des solutions.

Pour éliminer ce risque, nombreuses sont les entreprises à avoir fait le choix d’un système d’information à deux vitesses. Et ventilé leurs solutions en deux catégories distinctes : celles qui hébergent des données sensibles et qui doivent nécessairement rester sur site d’une part ; et celles dont les données, moins sensibles, peuvent être externalisées vers le cloud d’autre part.

Mais cette gestion dichotomique des données ne va pas sans poser problème. Tout d’abord sur la qualification de la sensibilité des données : en tant que telles, les données d’une entreprise sont toutes plus ou moins sensibles. Et celles qui ne le sont pas pour un département de l’entreprise, peuvent l’être pour un autre.

Ensuite, parce que le système d’information des entreprises est nécessairement poreux, ne serait-ce qu’au travers des échanges avec leur environnement immédiat : clients, partenaires, fournisseurs, etc. Un cloisonnement strict des deux types de données est donc,  complexe et nécessite une classification précise des données.

Un référentiel pour gagner la confiance des entreprises
Conscients de ces questionnements quant à la confiance dans le cloud des entreprises, autant que des enjeux économiques que représente le cloud, des acteurs du secteur se sont réunis autour d’une table pour construire les outils de la confiance dans le cloud. Composé d’éditeurs et d’auditeurs spécialisés, et à l’initiative de l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), représentant les pouvoirs publics, le consortium ainsi réuni a récemment publié un référentiel de « qualification de prestataires de services sécurisés d’informatique en nuage ».

L’objectif est clair : proposer un cadre à ces prestataires, et surtout une certification selon les critères de ce référentiel. En particulier autour des questions de sécurité : disponibilité, intégrité et confidentialité des données, mais également traçabilité des données et des actions entreprises.

Une certification qui permet dès lors aux entreprises d’être en pleine confiance auprès d’un prestataire de services cloud certifié : plus aucun besoin de s’interroger sur la sensibilité ou non des données. Si l’entreprise estime qu’une solution cloud est la réponse à son besoin, elle peut l’intégrer à son système d’information en toute confiance. Quels que soient les données, les départements de l’entreprise ou les processus (métiers, commerciaux, administratifs, financiers…) concernés. (Frédéric Fouyet, Directeur de l’Innovation et des produits et RSSI chez Oodrive)

Cisco dévoile le premier Next-Generation Firewall du marché centré sur la menace

Cisco ASA avec la technologie FirePOWER réunit les fonctionnalités d’un firewall reconnu sur le marché avec le Next-Generation IPS et la protection contre les malwares avancés (Advanced Malware Protection – AMP) de Sourcefire pour une défense centrée sur la menace.

Avec l’introduction du premier Next-Generation Firewall (NGFW) du marché centré sur la menace, Cisco change la manière dont les entreprises peuvent se protéger contre les menaces ciblées. Cisco® ASA avec la technologie FirePOWER offre une connaissance du contexte complète et les contrôles dynamiques nécessaires pour détecter les menaces en continu, corréler les informations obtenues et optimiser les défenses pour protéger les réseaux. En intégrant la gamme de firewalls Cisco ASA 5500 X Séries disposant du contrôle applicatif avec le Next-Generation Intrusion Prevention System (NGIPS) et l’Advanced Malware Protection (AMP) de Sourcefire®, Cisco fournit une défense centrée sur la menace au travers du continuum d’attaque – avant, pendant et après une attaque.

Cisco ASA avec la technologie FirePower est un NGFW adaptatif et centré sur la menace qui délivre une protection multicouche supérieure, étendant les capacités bien au-delà des solutions NGFW classiques. Jusqu’à présent, les NGFW étaient concentrés sur la politique de sécurité et le contrôle des applications, et ne permettaient  pas de faire face aux menaces ciblées et aux attaques zero-day. Cisco ASA avec la technologie FirePOWER change cela, avec une approche axée sur la visibilité, centrée sur la menace et basée sur une plateforme unique :

–    Axée sur la visibilité en délivrant une connaissance du contexte complète des utilisateurs, des périphériques mobiles, des applications côté client, des communications machine-to-machine virtuelles, des vulnérabilités, des menaces, des adresses URL, etc. Cette approche adaptée aux besoins de l’entreprise fournit aux utilisateurs des tableaux de bord et des rapports détaillés sur les hôtes découverts, les applications suspectes, les menaces et des indicateurs de compromission pour une visibilité complète.

–    Centrée sur la menace en intégrant le principal NGIPS du marché pour une protection complète contre les menaces connues et ciblées, ainsi que AMP pour lutter contre les attaques zero-day et les menaces persistantes. Les analyses des données (Big Data), l’analyse en continu et Cisco Collective Security Intelligence (CSI) travaillent ensemble pour assurer les fonctionnalités de détection, de blocage, de suivi, d’analyse et de remise en état du réseau pour protéger l’entreprise contre le spectre complet des attaques, connues et inconnues.

–    Basée sur une plateforme unique : Cisco ASA avec la technologie FirePOWER associe, dans un seul outil, des fonctionnalités de firewall et de contrôle applicatif, des fonctionnalités NGIPS, de détection des menaces ciblées et de remise en état du réseau. Cette intégration offre aux entreprises une meilleure protection, tout en réduisant les coûts d’exploitation et la complexité du système d’information. Cette nouvelle solution simplifie également l’architecture de sécurité de l’entreprise et réduit son empreinte réseau avec moins d’outils de sécurité à gérer et à déployer avec un système d’abonnement sous la forme de licence pour étendre les fonctionnalités.

Compte tenu de la pression concurrentielle et de l’environnement très évolutif des menaces, l’approche de l’entreprise, pour réduire le temps entre l’attaque et la remise en état du réseau, doit être centrée sur la menace. Avec une préoccupation croissante des équipes dirigeantes, notamment par rapport aux risques liés à la propriété industrielle et intellectuelle, et au vol potentiel des données client et de sa perte de confiance, les entreprises ont besoin d’une large couverture – pour protéger tous les vecteurs d’attaque potentiels – qui puisse rapidement s’adapter et tirer parti des nouvelles techniques d’attaque, puis intégrer l’information pour se protéger elles-mêmes. Cisco ASA avec la technologie FirePOWER fournit cette défense centrée sur la menace qui aide réellement les entreprises à faire face à leurs plus gros risques en matière de sécurité – les menaces ciblées et les attaques zero-day.

Cisco ASA avec la technologie FirePOWER offre une visibilité supérieure et une analyse en continu pour détecter les menaces avancées et multi vectorielles, rationalise et automatise la remise en état du réseau face aux malwares connus et inconnus. Il offre également des indicateurs de compromission (IoC) globaux et concrets qui accélèrent la phase d’investigation sur la menace et la restauration rétrospective, ainsi que la portée de la réponse aux incidents intégrée et des mises à jour de la politique de détection automatiques.

Toutes ces innovations sont supportées par un firewall stateful, un VPN, un cluster avancé et une couche applicative complète prévus pour l’entreprise, et des contrôles basés sur le risque qui fournissent des politiques de détection de la menace grâce à un NGIPS pour optimiser l’efficacité de la sécurité. L’intégration avec les outils open source Snort, OpenAppID et ClamAV permet en outre aux clients de facilement personnaliser leur sécurité pour faire face aux nouvelles menaces et aux applications spécifiques aussi rapidement que possible.

Les entreprises peuvent profiter des avantages de l’introduction de cette technologie de deux façons :
–    Cisco ASA avec la technologie FirePOWER : les clients peuvent acheter les firewalls ASA 5500-X Series et ASA 5585-X Series avec une licence FirePOWER,
–    FirePOWER pour Cisco ASA : les clients peuvent activer la technologie FirePOWER sur les firewalls ASA 5500-X Series et ASA 5585-X Series existants.

Cisco, avec ses partenaires, fournit également des services de sécurité techniques pour aider les entreprises à accélérer la migration de leurs environnements de sécurité actuels vers une défense centrée sur la menace avec Cisco ASA et la technologie FirePOWER. Grâce à son expertise, des processus et des outils éprouvés, ainsi que la disponibilité de ressources mondiales, les équipes de sécurité de Cisco aident les entreprises à migrer rapidement et avec un minimum de perturbations.

« Dans le climat actuel où règnent le piratage industrialisé et le cybercrime professionnel, nous sommes entrés dans une ère où les solutions NGFW existantes ne suffisent plus pour arrêter les hackers », explique Christopher Young, Senior Vice Président, Security Business Group de Cisco. « Aujourd’hui, plus que jamais, les entreprises doivent être en mesure de mettre en œuvre des contrôles dynamiques pour gérer le rythme du changement de leurs environnements et faire face aux attaques ciblées. Cisco ASA avec la technologie FirePOWER est une étape majeure pour le marché du NGFW, donnant aux entreprises la possibilité de renforcer leur protection – du data center, au réseau, en passant par les postes de travail – avec l’agilité nécessaire pour identifier, comprendre et arrêter les menaces ciblées en temps réel et rétrospectivement ».

Le pionnier de la cybersécurité automobile Argus lève 4 millions de dollars

Argus Cyber Security, un pionnier de la cybersécurité automobile, a annoncé avoir levé 4 millions de dollars lors d’un premier tour de table. Le tour de table comprenait Magma Venture Partners et Vertex Venture Capital, deux fonds de capital-risque de premier plan, ainsi qu’un groupe d’investisseurs renommés, dont M. Zohar Zisapel.

Les voitures devenant connectées à Internet et aux appareils externes tels que les smartphones, les clés intelligentes, les outils de diagnostic et les autres véhicules, elles sont de plus en plus vulnérables aux cyber-attaques. Ces intrusions malveillantes peuvent compromettre les unités de commande électronique d’un véhicule (ECU), permettant la manipulation du moteur, des freins et des airbags d’une voiture ainsi que d’autres systèmes de sécurité ou composants du véhicule.

Argus propose à l’industrie automobile un système de prévention d’intrusion (IPS) unique, reposant sur des algorithmes brevetés d’inspection de paquets en profondeur (DPI). Il empêche le piratage en temps réel des composants essentiels d’un véhicule et s’intègre de façon transparente à toutes les chaînes de production automobiles. L’IPS d’Argus génère également des comptes-rendus et des alertes de surveillance à distance de la cyber-santé d’un véhicule.

M. Zisapel, cofondateur de RAD Group, valorisé à 1,2 milliard d’USD, est considéré par beaucoup comme l’un des  » pères fondateurs  » de l’industrie israélienne de la haute technologie. Il a cofondé Argus, dont il est président du conseil d’administration. À l’issue de ce tour de table, M. Ran Achituv, commandité de Magma Venture Partners, et M. Yoram Oron, fondateur et commandité de Vertex Venture Capital, ont intégré le conseil d’administration de l’entreprise.

«  Argus permet aux constructeurs automobiles et à leurs fournisseurs de promouvoir l’innovation et la connectivité des véhicules en limitant accroissement des risques pour les personnes et les biens. Ceci permet aux fabricants d’éviter les rappels massifs et coûteux « , indique Zohar Zisapel, cofondateur et président du conseil d’administration d’Argus. «  Je suis enthousiasmé d’avoir rejoint une équipe d’experts chevronnés en cybersécurité. Je suis certain qu’Argus comblera les importantes lacunes de sécurité auxquelles l’industrie automobile est confrontée grâce à sa technologie innovante et robuste. « 

Argus Cyber Consulting Services permet aux constructeurs automobiles de détecter les menaces et de trouver les vulnérabilités dans les éléments en réseau de tous les véhicules. En s’appuyant sur les services d’Argus, l’industrie automobile peut adopter une approche proactive pour éliminer les cyber-menaces dans les modèles existants et à venir.

« Dans un monde de voitures connectées, le piratage automobile est un risque inévitable « , précise Ofer Ben-Noon, cofondateur et PDG d’Argus.  » Argus permet à l’industrie automobile de maintenir la sécurité des passagers en tant que priorité maximale et de répondre aux exigences réglementaires  naissantes de la cybersécurité. Avec la croissance rapide de la demande et des opportunités commerciales, nous utiliserons les fonds investis pour étendre notre offre de produits et notre présence sur le marché. »

Attaque via jQuery.com

Le 18 Septembre dernier, une attaque exploitant le site jQuery.com a pu piéger des milliers de visiteurs.

L’information n’a pas fait grand bruit, pourtant les visiteurs du site jQuery.com sont très nombreux et l’attaque ayant visé ce portail a pu permettre l’infiltration de nombreux internautes. C’est la société RiskIQ qui a détecté des logiciels malveillants exécutés à partir de jQuery.com. Les visiteurs qui n’avaient pas mis à jour leurs logiciels de surfs ont été redirigés vers un kit pirate qui exécutait ensuite des actions malveillantes : lancement d’exploits, installations de logiciels espions dans les ordinateurs des visiteurs.

La bibliothèque jQuery est un outil très populaire pour le développement de sites Web au contenu dynamique et est largement utilisé par les développeurs au sein des entreprises. Selon la recherche interne jQuery, jQuery est utilisé par 30% des sites web sur l’ensemble d’Internet, dont 70% des 10 000 premiers sites dans le monde. Il est important de noter que nous n’avons pas observé de changements au sein de la bibliothèque jQuery elle-même. Cela n’empêche pas une inquiétude certaine. Les utilisateurs de jQuery sont généralement des administrateurs de système informatique et les développeurs Web.

Le même code pirate [RIG] avait été repéré en avril 2014, puis en juin de la même année par des chercheurs de chez Cisco. RIG s’était aussi baladé dans les machines des visiteurs du site askmen.com.

 

Un nouveau botnet cible Mac OS X

En Septembre 2014, les spécialistes de Doctor Web ont analysé plusieurs nouvelles menaces ciblant Mac OS X. L’une d’entre elles est un backdoor multifonctions ajouté à la base virale sous le nom Mac.BackDoor.iWorm. A ce jour, les statistiques indiquent qu’un peu plus de 17 000 adresses IP uniques de Mac sont infectées par ce malware.

Les pirates ont utilisé les langues C++ et Lua, ainsi que la cryptographie. Lors de son installation, le trojan se décompresse dans le dossier /Library/Application Support/JavaW, puis le dropper crée à la volée le fichier plist afin d’assurer le démarrage automatique du logiciel malveillant. Au moment du premier démarrage, le Mac.BackDoor.iWorm sauvegarde ses données de configuration dans un fichier séparé et essaie de lire le contenu du dossier /Library pour obtenir la liste des applications installées avec lesquelles le backdoor n’interagira plus. S’il n’a pas réussi à trouver les répertoires « indésirables », le bot reçoit à l’aide de fonctions systèmes le nom du dossier personnel de l’utilisateur Mac OS X sous le nom duquel il a été lancé, y vérifie la présence de son fichier de configuration et y enregistre toutes les données nécessaires à son fonctionnement.

Puis Mac.BackDoor.iWorm ouvre sur l’ordinateur infecté un port et attend une connexion entrante, envoie une requête à une ressource Internet pour une liste d’adresses de serveurs de gestion, puis se connecte à ces serveur afin de recevoir les commandes.

Il est à noter qu’afin de recevoir la liste d’adresses des serveurs de gestion, le bot se réfère au service de recherche reddit.com, en indiquant comme requête les valeurs hexadécimales des 8 premiers octets du hachage MD5 de la date actuelle. Selon les résultats de la recherche, reddit.com donne une page web avec la liste des serveurs de gestion de botnets et les ports que les pirates publient sous la forme de commentaires pour le sujet « minecraftserverlists » au nom d’utilisateur « vtnhiaovyd »: le Trojan essaie d’établir la connexion avec les serveurs de gestion en recherchant d’une manière aléatoire les 29 premières adresses de la liste reçue et envoie des requêtes à chacun d’eux. Il répète toues les 5 minutes les requêtes au site reddit.com afin de recevoir une nouvelle liste.

Lors de l’établissement de la connexion avec un serveur de gestion dont l’adresse est sélectionnée dans la liste à l’aide d’un algorithme spécial, le Trojan tente de déterminer si cette adresse est ajoutée à la liste d’exclusions, et partage avec le serveur un ensemble de données grâce auxquelles l’authenticité de l’hôte distant est vérifiée en utilisant une série de transformations mathématiques. Si la vérification est réussie, le bot envoie au serveur distant le numéro du port ouvert sur l’ordinateur infecté et son identifiant unique et attend les commandes.

Mac.BackDoor.iWorm est capable d’exécuter diverses directives selon les données binaires entrantes ou Lua-scripts. Les commandes de base du backdoor pour les Lua-scripts afin d’obtenir le type de système d’exploitation ; obtenir la version du bot ; obtenir l’UID du bot ; obtenir la valeur du paramètre du fichier de configuration ; indiquer la valeur du paramètre du fichier de configuration ; effacer les données de configuration de tous les paramètres ; obtenir la durée d’activité du bot (uptime) ; envoyer une requête GET ; télécharger un fichier ; ouvrir le socket pour la connexion entrante et exécuter la commande reçue ; exécuter la commande système ; faire une pause (sleep) ; ajouter le nœud selon l’IP dans la liste des nœuds  » interdits  » ; effacer la liste des nœuds  » interdits  » ; obtenir la liste de nœuds ; obtenir l’adresse IP du noeud ; obtenir le type de noeud ; obtenir le port du noeud ; exécuter le script Lua imbriqué.

Sur les 17 658 adresses IP enrôlées dans le botnet, les trois pays les plus touchés à ce jour sont les États-Unis avec 4610 adresses suivis par le Canada avec 1235 adresses puis le Royaume-Uni avec 1227 adresses.

Yahoo! piraté via la faille Bash ?

La faille Bash Bug, annonçait la semaine dernière comme particulièrement grave, aurait été exploitée contre les géants de l’Internet Yahoo! et Lycos.

Un Bash est une commande qui se trouve sur l’OS Unix et qui autorise les utilisateurs à entrer un ordre sous forme de texte convertit en commande, à laquelle l’OS répondra. Il est présent sur Linux et MAC OS (OS X). Bash a été créé voilà 25 ans. Une faille de taille, baptisée Bash Bug ou encore Shellshock, a été découverte dans ce dernier en septembre. Sa dangerosité est comparée à la faille Heartbleed. Voilà quelques jours, un chercheur en sécurité informatique, Johnathan D. Hall, il est le responsable de Future South Technologies, a annoncé avoir découvert que des pirates avaient trouvé le moyen d’exploiter Bash Bug sur deux serveurs de Yahoo! (api118.sports.gq1.yahoo.com et dip4.gq1.yahoo.com). Il a découvert un chan IRC qui diffusait des serveurs faillibles au Bash Bug. Des serveurs mis à jour à partir de scripts malveillants cachés sur le web, dont un sur le site de la société WinZip Computing, la même qui produit le logiciel de compression WinZip. Yahoo a confirmé l’intrusion et enquête pour connaitre son importance. Yahoo! indique cependant que les pirates auraient exploité une autre faille.

Bash Bug plus grave que prévue ?
Cette vulnérabilité pourrait avoir des répercussions bien plus graves et importantes que Heartbleed. Ce dernier permettait « uniquement » à un pirate de voler des données via un processeur d’authentification (SSl/TLS). BashBug permet à des malveillants d’exécuter arbitrairement des commandes grâce à cette faille de sécurité. Ce qui est bien plus dangereux que de voler des données et réaliser des attaques sophistiquées. BashBug a la capacité de pénétrer le réseau de n’importe quelle entreprise, alors que Heartbleed organisait des attaques « aléatoires ». Le hacker devait faire plusieurs tentatives, au hasard, avant d’accéder à un serveur contenant des données ayant une valeur. BashBug est une faille beaucoup plus « agressive ». Dès qu’une cible est identifiée et vulnérable, une simple commande suffit pour exécuter un ordre malveillant. Avec Heartbleed, il était clair pour l’opinion publique que les données sensibles des utilisateurs est un enjeu, alors que l’impact du Shellshock pour n’importe quel utilisateur est encore flou. Shellshock est une faille « technique » qui préoccupera davantage la communauté Technique. De plus, il n’est pas aisé de détecter quelles applications utilisent Bash.

Les différentes cibles de BashBug
Pour les entreprises, la plus grande menace est si vos serveurs sont opérés par Linux. Aujourd’hui c’est un standard de sécurité pour les entreprises de séparer leurs serveurs web de ceux qui contiennent des données sensibles, ce qui diminue significativement les risques d’intrusion via la faille Bash. Ces serveurs ont beaucoup d’autres mécanismes de défenses qui préviennent contre les attaques de BashBug.

Pour les particuliers, Heartbleed a représenté un risque potentiellement élevé et immédiat pour les particuliers, car les données bancaires et mots de passe statiques pouvaient être interceptés par les pirates. Dans le cas de la faille Bash, il est peu probable que les hackers s’attaquent à de simples ordinateurs à usage privé, car il existe des méthodes d’attaque bien plus puissantes, déjà utilisées et à grande échelle. Il s’agit notamment des attaques de type phishing, malware ou encore social engineering.

La version Bêta de Windows 10 communique vos frappes clavier à Microsoft

Alors que vous testez la nouvelle version de Windows, sous forme de bêta, Microsoft intercepte vos frappes clavier… pour votre bien.

Les internautes qui ont téléchargé la version bêta de Windows 10, la technical preview, n’ont pas intérêt à taper trop d’informations personnelles et sensibles au risque d’avoir une mauvaise surprise. Comme l’explique le « Privacy Statements for Windows Technical Preview » de WIN10, bref la notice d’utilisation du nouveau bébé de Microsoft, la voix, mais aussi les frappes claviers sont communiqués à Microsoft.

Microsoft collects information about you, your devices, applications and networks, and your use of those devices, applications and networks. Examples of data we collect include your name, email address, preferences and interests; browsing, search and file history; phone call and SMS data; device configuration and sensor data; and application usage.

Un espionnage qui a pour mission d’enrichir le fonctionnement des futures options de Win10. Microsoft indique à WinBeta que cette « absorption » d’information ne sera activée que dans cette version de « démonstration », Windows 10 définitif n’aura pas cette big brother attitude.

Il ne faut cependant pas se voiler la face. Une commande clavier ou manipulation extérieure pourrait réactiver la « fonction » magique dans la condition ou cette dernière est implantée d’origine dans Windows 10. A moins que Microsoft le retire du code source, mais ça, personne ne pourra le vérifier.

Bash Bug : mesures urgentes et nécessaires pour les entreprises

Bash Bug ou ShellShock : voilà le nom de la nouvelle faille de sécurité qui vient d’être découverte au sein du programme Bash, un interpréteur en ligne de commande présent sur plusieurs systèmes Linux mais aussi Unix et OS X.

Cette vulnérabilité serait générée par l’exécution d’un code malicieux permettant de prendre le contrôle du système d’exploitation et de ce fait, d’accéder à toutes les données stockées sur les différents équipements. Des rapports avancent que de nombreux programmes exécutent le shell Bash en tâche de fond et que l’attaque est déclenchée dès que le code supplémentaire est ajouté au code Bash. Bien qu’elle vienne tout juste d’être identifiée, la faille serait du même niveau de gravité que Heartbleed révélée en avril dernier, ce qui signifie qu’un très grand nombre de systèmes et d’appareils vont très probablement être touchés.

Jean-Pierre Carlin, Directeur Europe du Sud chez LogRhythm, a fait les commentaires suivants : « Les entreprises vont devoir réagir et prendre les mesures nécessaires rapidement face à cette nouvelle attaque car il semblerait que de très nombreux appareils connectés soient exposés à d’importants risques. Si la faille est exploitée par les hackers, ils auront une longueur d’avance pour récupérer les données sensibles et confidentielles, mettre la main sur tout type d’information, des identifiants en passant par les mots de passe ou encore les données bancaires et personnelles. Il est clair que les conséquences d’une telle attaque peuvent être très graves et un nombre considérable d’individus et d’organisations sont susceptibles d’être touchés. »

$ env x='() { :;}; echo vulnerable’  bash -c « echo this is a test »

Alors que les antivirus et les firewalls sont les logiciels de base utilisés par les entreprises pour assurer leur sécurité informatique, ils ne suffiront pas pour arrêter les pirates et pour lutter contre cette cyberattaque. Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire que les organisations adoptent des solutions de sécurité complémentaires pour limiter des dommages qu’une telle faille peut engendrer. Une mesure efficace pour protéger ses ressources serait la mise en place d’outils permettant de fournir une visibilité complète de l’activité réseau. Non seulement les entreprises peuvent mettre ces solutions en place relativement rapidement, un enjeu majeur en raison du contexte, mais elles peuvent également bénéficier d’alertes en temps réel en cas d’activité anormale. Elles sont dès lors en mesure de réagir et de remédier aux éventuelles menaces immédiatement, avant que les conséquences ne soient trop lourdes.

Les cyberattaques contre les entreprises deviennent de plus en plus fréquentes et il n’y a aujourd’hui rien qui excuse les organisations de ne pas disposer des moyens de défense adéquats pour y faire face. Il est encore difficile de savoir si cette faille baptisée Bash Bug ou ShellShock peut être entièrement corrigée dans la mesure où de nombreux appareils considérés comme anciens ne pourront pas recevoir de patchs de sécurité. Dans ce cas, les organisations doivent se protéger du mieux qu’elles le peuvent en utilisant des outils qui leur permettront d’avoir une visibilité accrue de ce qu’il se passe sur leur réseau en temps réel. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si une entreprise sera attaquée mais quand, et si les mesures nécessaires ne sont pas prises pour remédier à ce Bash Bug, cela se produira encore plus rapidement.

Phishing : que peut bien cacher ce lien ?

Proofpoint a récemment évoqué les problèmes liés à une campagne de phishing sophistiquée, qui utilisait un système de distribution de trafic et des kits d’exploitation pour diffuser différentes charges malveillantes, variant selon les attributs du terminal à l’origine du clic.

Ce genre de campagne est capable d’afficher une page Web générique de type « Quelques conseils pour perdre du poids » dès qu’un utilisateur clique sur l’URL à partir d’un Mac ou d’un système de « recherche de logiciels malveillants », ou de le rediriger vers une page de phishing d’informations d’identification. Si, en revanche, cette même URL est activée à partir d’un système Android, une page d’erreur apparaît et invite l’utilisateur à télécharger un patch de sécurité, derrière lequel se cache en réalité le logiciel malveillant « Notcom ». Cette campagne, qui continue à évoluer, est caractéristique du nouveau type de campagnes de phishing « à plusieurs variantes », synonymes de nouveaux risques de sécurité pour les entreprises.

L’analyse des données des courriers électroniques par Proofpoint révèle que les campagnes à plusieurs variantes ont permis aux courriers non sollicités d’évoluer. Ces derniers comprennent notamment les courriers indésirables, les e-mails commerciaux (newsletters et offres marketing ciblées) et les campagnes de phishing. En analysant les URL détectées dans les courriers électroniques non sollicités, nous constatons que la part des URL malveillantes y figurant atteint systématiquement plus de 15 %. Autrement dit, chaque semaine, près d’une URL sur 6 intégrée à un message non sollicité redirige vers un site malveillant.

L’étude statistique des moyennes hebdomadaires (Fig. 1) révèle que la proportion de liens malveillants dans les courriers non sollicités en 2014 est déjà supérieure à 15 % sur une période de 10 semaines et dépasse, en moyenne, le seuil de 20 % sur une période de 2 semaines entières. L’analyse des pourcentages quotidiens indique même une fréquence d’URL malveillantes supérieure dans les courriers non sollicités, comme l’illustre le graphique ci-dessous.

L’analyse, par Proofpoint, du trafic des courriers électroniques a permis de révéler qu’en 2014, le pourcentage d’URL malveillantes dans des courriers non sollicités avait déjà dépassé 15 % pendant 63 jours (Fig. 2). Par ailleurs, en 2014, le pourcentage des URL malveillantes dans des courriers indésirables a dépassé 25 % pendant 12 jours et 30 % pendant 2 jours.

En résumé, l’année 2014 est marquée par la forte présence d’URL malveillantes dans les courriers non sollicités, une menace persistante si vaste que les entreprises peuvent s’attendre à recevoir régulièrement, certains jours, des courriers non sollicités dans lesquels 1 URL sur 4 redirige vers une charge malveillante.

Il est peu probable qu’il s’agisse d’un phénomène passager, étant donné que les auteurs de spams s’apprêtent à tirer parti de la simplification de l’accès aux logiciels malveillants ainsi que de leur rentabilité. La contamination des ordinateurs représente une source de revenu non négligeable pour les personnes à l’origine des attaques de phishing, qui ont la possibilité de vendre leurs prestations à des services de génération de monnaie virtuelle, de fraude au clic, de distribution de spams et de tout autre nature. L’automatisation et l’utilisation de logiciels criminels à la demande ont plus que jamais simplifié l’accès aux programmes malveillants pour tous les spammeurs, même les moins doués. L’intégration, par les spammeurs nigérians à l’origine de la fraude « 419 », de liens malveillants dans leurs courriers électroniques frauduleux illustre l’évolution importante des programmes malveillants.

Plus de 200 milliards de spams par mois, en 2014

Enfin, la forte présence d’URL malveillantes dans des courriers électroniques non sollicités intervient dans un contexte caractérisé par l’envoi massif de spams. Au cours du premier semestre 2014, plus de 200 milliards de spams par mois ont été recensés à l’échelle internationale. Ce volume a même atteint 260 milliards en juillet, un niveau record depuis 2010, qui correspond à deux fois plus que la moyenne normale.

Les campagnes de phishing à plusieurs variantes contribuent à renforcer la présence de liens malveillants dans les courriers non sollicités. Prenons par exemple une campagne de phishing à plusieurs variantes classique : les pirates envoient aux entreprises un courrier électronique au premier abord inoffensif. Ce courrier ne contient aucune pièce jointe et redirige généralement vers un site commercial fiable bien que non sollicité, comme un site dédié à la perte de poids. Lorsqu’ils sont examinés en premier lieu par des passerelles de gestion de courriers électroniques sécurisées, le message et l’URL qu’il contient sont considérés comme inoffensifs. Le courrier électronique est donc autorisé ou, au mieux, placé en quarantaine, où les utilisateurs finaux peuvent continuer à le consulter et à cliquer sur l’URL en question. Cependant, ce genre de liens permet aux pirates d’acheminer l’URL vers un système hébergé de distribution de trafic, une ancienne technologie aujourd’hui largement utilisée dans le cadre de campagnes de courriers malveillants. Sachant qu’une attaque composée de 10 messages autorisés seulement a plus de 90 % de chance d’attirer un clic (cf Verizon 2014 DBIR, p 47), lorsqu’un utilisateur final clique dessus, il est redirigé vers la charge appropriée en fonction de l’heure, du navigateur utilisé, de son entreprise et d’autres facteurs. Par ailleurs, les pirates ont la possibilité de modifier le contenu d’une URL à tout moment, ce qui signifie qu’une URL figurant dans un courrier électronique peut régulièrement passer d’un site malveillant à un site fiable.

Les travaux de recherche menés par Proofpoint révèlent que les pirates tirent parti du manque de vigilance des contrôles dont font généralement l’objet les spams pour infiltrer les organisations. Jusqu’à présent, les spams et les campagnes de phishing ont toujours été dissociés, de par leur nature, et traités à des niveaux de sécurité différents par les systèmes de protection. En s’appuyant sur la disponibilité instantanée des kits d’exploitation, les cybercriminels n’ont plus besoin de posséder de connaissances approfondies pour lancer des attaques sophistiquées. Malgré leur formation, les professionnels en charge de la sécurité au sein des entreprises ne parviennent pas toujours à détecter les messages malveillants parmi les courriers non sollicités. Ils n’ont donc pas d’autre choix que de les considérer tous comme dangereux.

Il n’est plus possible, aujourd’hui, de se contenter de considérer les messages non sollicités comme une simple nuisance. Tous ceux qui franchissent les filtres d’une entreprise sont susceptibles de contenir un lien malveillant, d’autant plus que la technologie sur laquelle reposent les campagnes de phishing à plusieurs variantes empêche désormais de distinguer rapidement les 15 %, 20 % ou 30 % de liens malveillants du reste. Pour lutter contre cette nouvelle réalité, il est indispensable de se doter de systèmes de défense capables de distinguer plus précisément les menaces dès leur réception, voire de protéger les systèmes ultérieurement contre toutes celles qui auraient échappé aux différents contrôles et sur lesquelles les utilisateurs risquent de cliquer. (Ismet Geri, Directeur de Proofpoint France et Europe du Sud)

Le Wi-Fi peut-il garantir la sécurité de l’Internet des Objets ?

En matière d’Internet des Objets, on se satisfait souvent du fait que le système fonctionne, pourtant, la connexion physique et la sécurité inhérente sont des aspects non négligeables.  Le Wi-Fi est et restera le mécanisme de connexion prépondérant pour L’Internet des Objets, car l’infrastructure permettant de l’exploiter de façon sécurisée existe déjà. Les autres modes de connectivité, tels que le Bluetooth Low Energy, sont moins répandus, et donc plus difficiles à pirater. Chacun a son propre niveau de sécurité, mais nécessite la mise en place d’une infrastructure sous-jacente. Pour permettre le déploiement étendu de L’Internet des Objets grâce au Wi-Fi, il faut s’attaquer à d’importantes problématiques, parmi lesquelles la sécurité des réseaux.

Que ce soit à la maison ou en entreprise, tout le monde utilise un seul et même réseau sans fil et utilise la même clé pré-partagée afin de s’y connecter. Dans ce contexte, la problématique se situe dans le partage répété de cette clé, et donc dans la nécessité de définir le niveau de sécurité adéquat pour les nouveaux périphériques se connectant au réseau afin de ne pas devenir une proie facile pour les pirates.  L’important n’est pas la sécurité du réseau, mais celle des périphériques s’y connectant. Ces périphériques sont en général des appareils low cost, bien plus que les clients Wi-Fi traditionnels, et disposent de bien moins de fonctionnalités pour assurer leur protection et celle du réseau Wi-Fi auquel ils se connectent. Ces appareils doivent être facilement paramétrables, ce qui rend leur piratage plus simple, les identifiants utilisés pour accéder au réseau étant plus vulnérables.

Une équipe de chercheurs du cabinet de conseil Context Information Security a récemment pu confirmer ce risque en cherchant à démontrer la vulnérabilité des systèmes d’éclairage intelligent. En obtenant l’accès à l’ampoule principale, ils ont pu contrôler l’ensemble des ampoules connectées, et ainsi découvrir les configurations réseau des utilisateurs.

Généralement, ces ampoules et autres périphériques se connectent au réseau à l’aide d’une clé pré-partagée. Le problème au sein des réseaux sans fil traditionnels vient justement du fait qu’il n’y a qu’une seule clé : les organisations sont ainsi contraintes à créer un réseau Wi-Fi distinct pour chaque appareil à connecter à l’Internet des Objets. En outre, et comme l’ont démontré les chercheurs du cabinet Context, il est facile de découvrir une clé pré-partagée. Les identifiants étant potentiellement menacés, il apparaît donc logique qu’ils disposent de droits limités sur le réseau. Pourquoi ? La principale problématique avec l’Internet des Objets est la capacité des appareils à enregistrer des identifiants, surtout lorsque l’on considère tout ce que ces informations permettent de faire à l’arrivée, de la gestion de l’éclairage au contrôle autonome de la température par les réfrigérateurs, en passant par les équipements sportifs envoyant des informations personnelles à d’autres terminaux.

Si l’on utilise une clé pré-partagée pour se connecter au réseau, il faut alors que le réseau en question soit verrouillé et que les fonctionnalités de l’appareil soient limitées. En utilisant des clés pré-partagées privées, une organisation peut utiliser différentes clés pour ses différents appareils, et avec des droits spécifiques sur le réseau. Un groupe de clés pourrait ainsi être utilisé pour les accès en mode invité ou le BYOD, tandis qu’un autre pourrait permettre la gestion des bâtiments en s’appuyant sur une stratégie de pare-feu très contrôlée autorisant uniquement les changements effectués par les systèmes automatisés, et refusant ceux provenant de toute autre personne connectée au réseau. Les systèmes d’éclairage pourraient être contrôlés par un autre groupe de clés, avec éventuellement une stratégie de pare-feu propre permettant aux employés d’ajuster l’éclairage en salles de réunion, mais pas dans les couloirs.

Cette approche permettrait aux utilisateurs de disposer de milliers de clés pré-partagées différentes pour un seul réseau et avec différents profils de connexion, y compris via des pare-feu et des réseaux locaux virtuels. Dans ce scénario, si l’intégrité d’une ampoule venait à être compromise, la menace ne pourrait s’étendre aux autres, car la clé pré-partagée utilisée pour l’une n’aurait pas les privilèges nécessaires pour cela. La menace liée à cette compromission serait par conséquent limitée.

Il est également absolument essentiel que les informations d’identification utilisées n’aient qu’une faible utilité pour tout individu piratant le réseau. Il est donc nécessaire de disposer d’une méthode d’authentification et d’identification des appareils simple et sécurisée. En autorisant les périphériques sur le réseau et en leur fournissant un accès approprié à leur catégorie, les organisations doivent pouvoir gérer la menace une fois l’intégrité des identifiants compromise, afin de s’assurer qu’ils ne présentent qu’une valeur limitée pour toute personne s’en servant pour  découvrir et pirater le réseau.

La méthode la plus évidente pour cela serait de placer les certificats sur les appareils afin de bien les authentifier, mais il s’agit là d’une approche coûteuse et complexe. Pour éviter ces inconvénients, les entreprises devraient alors préférer l’utilisation de différents réseaux pour leurs différents types d’appareils, ce qui représenterait un gaspillage de temps et de ressources, davantage de complexité pour l’utilisateur, ainsi qu’un ralentissement des performances globales. Il faut donc pouvoir surmonter cet obstacle plus simplement afin de s’assurer que tous les périphériques soient gérés de façon sécurisée depuis un point d’accès. En matière de Wi-Fi, l’Internet des Objets est le BYOD d’aujourd’hui, et les organisations rencontrent exactement les mêmes problèmes sur le plan de  la sécurité.

À mesure que ce système s’affirmera comme la nouvelle vague en matière de réseaux, l’industrie trouvera un certain nombre de solutions afin de résoudre ces problèmes. Mais il faut cependant garder en tête que l’Internet des Objets va changer et se développer, et que dans ce contexte, il  sera difficile de s’assurer que l’infrastructure puisse faire face à différents scénarios en même temps. Bien que l’on s’intéresse aujourd’hui aux failles de sécurité de l’Internet des Objets en matière de gestion des bâtiments et d’interfaces personnelles d’accès au réseau, il reste cependant un large éventail de scénarios relevant également de l’Internet des Objets dans d’autres secteurs, tels que l’automobile et les infrastructures. Une fois que nous aurons pris en compte ces types de scénarios, les problématiques en matière de sécurité se feront plus nombreuses, et les solutions permettant d’y faire face revêtiront un caractère de plus en plus urgent. (Par Benoit Mangin, Directeur Commercial Europe du Sud, Aerohive pour datasecuritybreach.fr)

Google et Doubleclic exploités dans une diffusion malveillante

La méthode est connue, utilisée depuis des années : des pirates exploitent les réseaux publicitaires pour diffuser des codes malveillants dans les ordinateurs des visiteurs de site Internet. Des cyber-criminels ont exploité la puissance de deux réseaux de publicité en ligne pour infecter et infiltrer des millions de potentielles victimes.

Lors de vos visites sur le site web, des publicités peuvent s’afficher. Des pirates informatiques ont rapidement compris le potentiel intérêt de ces supports pour diffuser leurs malveillances informatiques. Il y a quelques jours, les réseaux de DoubleClick et de l’agence de publicité Zedo, affiliée à Google, ont diffusé des publicités malveillantes qui avaient pour mission d’installer un logiciel espion dans les ordinateurs des visiteurs.

Un récent rapport publié par les chercheurs de la société Malwarebytes suggère que les cybercriminels ont pu profiter d’affiches piégés sur un certain nombre de sites web, y compris le Times d’Israël, le Jérusalem Post et encore le  site de streaming musical Last.fm.

L’attaque a été détectée à la fin du mois août dernier. Depuis, des millions d’ordinateurs ont probablement été exposés au code malveillant Zemot. Un microbe que les antivirus mis à jour détectent les yeux fermés. Google a confirmé l’attaque et a fermé l’ensemble des serveurs permettant la diffusion des publicités piégées. Ce qui est intéressant, dans ce cas, est la facilité déconcertante qu’ont eu les pirates à pirater les administrations de diffusion, à installer leurs publicités et à permettre la mise en ligne sans que personne ne puisse s’en inquiéter.

Les pirates ont exploité de nombreux sites supports, les publicités renvoyaient sur ces espaces. Des sites qui déclenchaient ensuite l’installation d’un kit pirate. Beaucoup de sites étaient basés au Pays-Bas (.nl), Suisse (.ch) et quelques pays de l’Est.

Zemot a été détecté, pour la première fois, en novembre 2013. Rien qu’en juin 2014, Microsoft annonçait 45.000 machines piégées ; plus de 35.000 en juillet, 27.000 en août. Zemot se concentre sur des ordinateurs exécutant Windows XP, mais il peut aussi infecter les systèmes d’exploitation plus modernes s’exécutant sur des machines tournant en x86 et 64 bits. Zemot est conçu pour contourner la sécurité d’un système avant d’infecter les ordinateurs avec des logiciels malveillants supplémentaires.

Facebook : voler nom, mail et jeton de connexion

Deux chercheurs en sécurité informatique, evil_xorb et Michał Bentkowski, ont découvert une faille qui permettait de mettre la main sur le nom, le mail et le jeton de connexion d’un utilsateur de Facebook. Le bug partait du plugin FriendFeed. Après avoir cliqué sur le bouton « Enregistrer », une requête POST à ​​redirect_uri était délivrée. Cette requête contenait les données de l’utilisateur. Rien n’était chiffré. Nom, mail et le jeton d’accès accessibles. Une vulnérabilité sensible au Clickjacking. Le bug a été signalé à Facebook et a été corrigé assez rapidement. (Bentkowski)

Faille pour Twitter : effacer les données bancaires

Plusieurs failles permettent de faire disparaître les données bancaires enregistrées dans Twitter par les annonceurs publicitaires.

Twitter permet d’enregistrer des données bancaires dans la partie ads.twitter.com, le service publicitaire du gazouilleur 2.0. Un internaute, qui se fait appeler Security Geek, a découvert comment faire disparaître les données des cartes bleues sauvegardées dans Twitter Ads par les annonceurs. La vulnérabilité était très critique car il suffisait de posséder l’identifiant de la carte de crédit pour la supprimer. Un identifiant composé uniquement de 6 chiffres tels que « 098289 ». Il aurait suffit qu’un malveillant travaille sur un petit code en python, qui aurait utilisé une simple boucle sur 6 chiffres, pour supprimer les CB qui lui seraient passés sous la souris. Un moyen de calmer le chiffre d’affaire publicitaire de Twitter. « Le plus drôle est que la page de réponse, après la manipulation, affichait une erreur « 403 forbbiden », s’amuse l’inventeur de la faille, Ahmed Aboul-Elamais. La carte de crédit était réellement supprimée du compte« . Une seconde faille permettait de faire croire à Twitter la mauvaise utilisation d’une CB. Bilan, le piaf effacé la vraie CB du compte officiel qui l’employait.

Un escroc volait les CB des clients de l’entreprise qui l’employait

Un employé du service de recouvrement d’une importante société de crédit piratait les cartes de crédits des clients pour la jouer grand seigneur.

Normalement, une société de crédit propose des « aides » financières aux personnes qui ont besoin d’argent. Seulement, un employé d’une entreprise de Merignac, il officiait dans le service de recouvrement des impayés (Sic!) a trouvé malin de voler les coordonnées bancaires des clients qui n’en demandaient pas tant.

L’escroc a été tracé après avoir tenté d’acquérir un iPad sur Internet. C’est la société Secuvad qui a levé le lièvre. Il faut dire aussi que le « pirate » avait tenté d’utiliser plusieurs numéros de cartes bancaires pour le même achat. L’homme, âgé de 40 ans, a été arrêté par la police de la brigade financière de Bordeaux. Il a avoué plusieurs achats, via des CB interceptées à son travail.

Il avait acquis des téléphones et du matériel informatique. Il agissait depuis 2011. Il était déjà connu pour des faits similaires. L’entreprise spécialisée dans les solutions de financement compte 3 millions de clients. Le voleur en aurait volé un peu plus de 700. (Sud Ouest)

 

Cinq millions de comptes gMail piratés : Seulement ?

La semaine dernière, on nous refaisais le coup de la base de données « super » importante, piratée. Après le pseudo milliard de mots de passe qui n’étaient rien d’autre que l’accumulation de mails interceptés par des « piratins » à grand coups de phishing et attaque de BDD iSQL, voici venir une autre société qui met la main, dans un forum de black Market, sur une base de données de 5 millions de présumés clients gMail.

Google explique que ces comptes proviennent d’attaques de type filoutage. Un grand nombre des identifiants étaient sans danger car vieux, et les mots de passe changés depuis des lustres. N’empêche, cette accumulation rappelle que Google propose, comme Microsoft, Facebook, … la double authentification de son compte et que la protection est loin d’être négligeable. Vous pouvez découvrir le fonctionnement de ce genre de sécurité dans l’article dédié à la double authentification pour votre site web ou pour vos applications Internet.

A noter que la société Know’em propose de savoir si vous êtes victimes de cette « fuite » de 5 millions de comptes gMail en allant sur un espace web dédié : securityalert.knowem.com.

Réseaux sociaux : la nouvelle porte d’entrée des cybercriminels dans les entreprises ?

Aujourd’hui, la cybercriminalité est de plus en plus importante et organisée. Nous sommes loin de l’époque du pirate solitaire qui envoyait des malware du fond de sa chambre. Le phishing, par exemple, a prospéré au cours des dernières années.

Les cybercriminels utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées de phishing pour cibler les entr eprises, ce qui entraîne non seulement une perte de crédibilité des entreprises mais aussi et par conséquent une perte de clients et de bénéfices. La priorité première pour entreprise, cible d’une attaque via le phishing devrait être la protection de ses clients. Mais de nos jours, ce n’est pas aussi facile qu’il y paraît. La disponibilité des informations personnelles via les réseaux sociaux a rendu la tâche plus facile pour les cybercriminels. Il est maintenant aisé pour eux de produire des messages de phishing de plus en plus convaincants avec les informations qu’ils arrivent à trouver sur Internet. Des informations mises en ligne par des utilisateurs qui deviennent des proies faciles. Dans le même temps, les entreprises de toutes tailles ne parviennent pas à éduquer leurs utilisateurs sur le fait d’être constamment vigilants, en particulier dans leurs activités personnelles en ligne.

L’exemple de LinkedIn
Au cours de ces derniers mois, plusieurs articles ont mentionné un nouveau mode d’attaque phishing via LinkedIn. En fait, l’une des meilleures méthodes pour toucher une entreprise avec une attaque ciblée consiste à envoyer un simple email LinkedIn. Une enquête récemment réalisée a révélé que les attaques dissimulées dans les invitations LinkedIn avaient un taux de clics deux fois plus élevé. Il y a un nombre toujours croissant de faux profils sur LinkedIn, et c’est l’un des plus gros problèmes de ce réseau social. Ces comptes peuvent être utilisés pour espionner les entreprises, phénomène que nous appelons le « Social Klepto ». D’après une enquête menée récemment : par rapport à des sites tels que Facebook ou Twitter, LinkedIn est le réseau social le moins bloqué (20%); et c’est aussi le réseau social qui comprend le moins d’utilisateurs se sentant en danger sur le site (14%). Ces chiffres nous montrent que la population a plus confiance en LinkedIn qu’en d’autres medias sociaux.  Il n’est donc pas surprenant que les invitations LinkedIn aient un taux de clics plus important que les demandes d’ajout en ami de Facebook ou les invitations aux cercles de Google+. Afin de vous assurer que vous utilisez LinkedIn de la manière la plus sûre possible, lisez bien les points suivants.

Vérifiez vos paramètres de confidentialité LinkedIn
Tout comme la plupart des services gratuits, le site LinkedIn peut utiliser les informations de votre profil pour des recherches ou à des fins marketing à savoir pour de la publicité ciblée (comme Gmail et Facebook). Plusieurs paramètres par défaut et concernant la confidentialité du compte ont été choisis de sorte à ce que les utilisateurs reçoivent des emails marketing de la part de LinkedIn. La plupart des utilisateurs ne pensent pas à vérifier ces paramètres. Cependant, c’est en ne contrôlant pas ces paramètres qu’ils peuvent recevoir des courriers indésirables (spam). Il est donc essentiel pour les utilisateurs de vérifier leur profil, leurs paramètres de confidentialité et d’envoi d’emails sur leur compte LinkedIn afin de s’assurer que leurs données ne soient pas partagées avec des tierces personnes ou que leurs informations ne soient pas trop publiques. Globalement, décocher toutes les cases de la page ‘Préférences & Confidentialité’ est la meilleure des solutions, à moins de vouloir recevoir les emails de certains groupes LinkedIn spécifiques.

Prenez garde aux emails suspicieux d’invitation LinkedIn
Étant donné la nature de l’utilisation des réseaux sociaux dans un contexte professionnel et le fait que la population ait pris confiance en des noms tels que LinkedIn, cette méthode d’attaque est de plus en plus utilisée ces derniers temps. Comme toujours donc, évitez de cliquer sur les liens à l’intérieur de vos emails. Si vous recevez un email envoyé par LinkedIn, le mieux est d’aller visiter le site directement pour confirmer ces demandes plutôt que de cliquer sur le lien de l’email, et ce, même si vous connaissez la personne émettrice de la prétendue invitation. En suivant ces instructions, il y a de grandes chances pour que vous ne deveniez pas la dernière victime d’une fausse invitation LinkedIn. (Wieland Alge, vice-président et directeur général EMEA chez Barracuda Networks pour DataSecurityBreach.fr)

Google va mettre en avant les pages web chiffrées

Google l’a confirmé : son algorithme de ranking attribue désormais des “points bonus” de référencement aux pages web chiffrées.

Cette initiative vise à encourager les développeurs de sites web à adopter des technologies de chiffrement (via l’utilisation du protocole HTTPS), qui empêchent les hackers de pirater leurs sites web et voler des informations clients. C’est très bien de voir une initiative de la part de Google pour augmenter l’utilisation du chiffrement. C’est une démarche intelligente et susceptible d’avoir un impact significatif sur la façon dont les organisations sécurisent leurs sites web. Toutes les entreprises veulent un bon Google PageRank, il est donc dans leur meilleur intérêt de s’assurer que leurs pages web sont chiffrées.

A la suite d’HeartBleed nous préconisons aussi de conserver les clés racines en dur dans des modules cryptographiques. Il faut dire aussi que les données texte en clair sont faciles à lire. Donc tout site web qui stocke ou transmet des logins, mots de passe ou toutes autres données de clients en clair met ces données clients et la réputation de son entreprise en danger.

Par le passé les entreprises ont pu ignorer le chiffrement pour des contraintes de coûts ou la peur de ralentir le temps de réponse de leur site web. « Mais des technologies de chiffrement à haute vitesse sont désormais disponibles qui éliminent ces problèmes de coût et de vitesse. Ceux qui transmettent ou stockent des données texte en clair n’ont donc vraiment plus d’excuse. » confirme à Data Security Breach Julien Champagne, Directeur Commercial France et Maghreb de SafeNet.

Un 2nd trimestre marqué par la découverte de menaces de plus en plus sophistiquées

Ce trimestre a été marqué par la découverte d’un « crypteur » mobile en libre circulation, vendu 5 000 dollars sur le marché noir, qui a déjà infecté 2 000 terminaux dans 13 pays en moins d’un mois.

Les autres faits marquants à retenir sont l’apparition d’un trojan prenant le contrôle à distance des mobiles Android et iOS via un outil d’espionnage « légal », et la découverte de la campagne MiniDuke APT, réplique de celle du début 2013, qui cible les entités gouvernementales, le secteur de l’énergie, les organisations militaires et les télécoms, et même les trafiquants de stéroïdes et d’hormones illicites.

Attaques sur le Web
·        354,5 millions d’attaques ont été lancées depuis des ressources en ligne disséminées dans le monde entier, soit 1,3 million de plus qu’au premier trimestre. Des chiffres à relativiser, ils ne concernent que les sondes de l’éditeur. Des changements ont eu lieu dans le classement des cinq premières sources d’attaques Web, puisque l’Allemagne est passée de la quatrième à la première place – ses parts augmentant de 12 points. Les États-Unis (22 %) ne sont plus premiers mais seconds après une chute de 6 points. 44 % des attaques Web neutralisées ont été perpétrées à l’aide de ressources Web malveillantes basées dans ces deux pays. Ils sont suivis par les Pays-Bas (+ 3 points au 2ème trimestre) qui se maintient à la troisième place, la Fédération de Russie (- 2,5 points) et le Canada (+ 6,3 points).

Menace mobile
·        À la fin du 1er trimestre 2014, la base de malwares mobiles comptait près de 300.000 échantillons. Au deuxième trimestre, cette base en compte 65 000 de plus. Android n’est plus désormais la seule cible des développeurs de malwares mobiles. En effet, les cybercriminels ont exploité les fonctions d’iOS, avec l’attaque sur Apple ID, qui bloque complètement le terminal. Les pirates demandent ensuite une « rançon » pour le déblocage de l’appareil. Ces nouveaux faits ont révélé les activités de HackingTeam, une société italienne qui vend un logiciel « légal » nommé Remote Control System (RCS). La dernière recherche montre qu’un certain nombre de modules malveillants ciblant les terminaux Android, iOS, Windows Mobile et BlackBerry proviennent de HackingTeam. Le module iOS permet à un assaillant d’accéder aux données stockées sur l’appareil, d’activer secrètement le microphone et de prendre des photos.

En mai, le premier « crypteur » mobile en circulation était mis à jour publiquement. Nommé Pletor, il bloque le téléphone sur la « visualisation de contenus pornographiques interdits », chiffre la carte mémoire du smartphone et affiche une demande de rançon. Le ransomware évolue. Au début du mois de juin, une nouvelle modification de Svpeng visait principalement les utilisateurs des États-Unis. Le trojan bloque le téléphone et demande 200 dollars pour le débloquer.

Menaces financières sur le Web
·        Les malwares ayant pour but de dérober de l’argent ont attaqué 927 568 ordinateurs au 2ème trimestre. Le chiffre de mai indique une hausse de 36,6 % par rapport au mois d’avril.
·        La plupart des attaques ont été enregistrées au Brésil, en Russie, en Italie, en Allemagne et aux États-Unis.
·        2 033 trojans bancaires mobiles ont été détectés au cours des trois derniers mois. Leur nombre a quadruplé depuis le début de 2014, et sur un an (depuis juillet 2013), ce chiffre a augmenté de 1450%.
·        Neuf familles de malwares financiers sur dix agissent en injectant un code HTML aléatoire dans la page Web affichée par le navigateur et en interceptant ensuite chaque donnée de paiement saisie par l’utilisateur dans les formulaires Web originaux ou insérés.

Contenus malveillants
·        60 millions de contenus malveillants uniques (scripts, pages web, exploits, fichiers exécutables, etc.) ont été détectés, soit le double du chiffre du 1er trimestre 2014.
·        Deux nouveaux programmes SWF à la mi-avril, confirmés ensuite par Adobe en tant que nouveaux Zero-day.
·        145,3 millions d’URL uniques ont été reconnues comme malveillants par les antivirus, soit 63,5 millions de plus qu’au trimestre précédent.

« Les six premiers mois de l’année ont montré, comme on le pressentait, une évolution du chiffrement des données des utilisateurs sur les smartphones. Les criminels font des profits en utilisant des méthodes qui se sont avérées efficaces sur les utilisateurs de PC. Il est évident que les individus derrière ces attaques sont motivés par l’appart du gain – comme le montre une forte hausse (14,5 fois) du nombre de trojans financiers au cours de l’année écoulée. Outre le profit, la course à la technologie de surveillance se poursuit sans relâche. Les modules mobiles d’HackingTeam ont montré qu’un terminal mobile pouvait être utilisé pour exercer un contrôle total sur tout l’environnement de l’appareil d’une victime, interne et externe » explique à DataSecurityBreach.fr Alexander Gostev, Chief Security Expert, Global Research and Analysis Team chez Kaspersky Lab.