Archives de catégorie : Entreprise

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Ransomwares : hausse de 42 % en France

Un rapport sur les menaces pour le deuxième trimestre 2022 révèle une forte augmentation des attaques de ransomware dans le monde, soit 24 % de plus qu’au premier trimestre 2022. Parmi les cibles « faciles » des pirates, les cabinets d’architectures.

Forte augmentation des attaques par ransomware

Après des mois de déclin, les attaques mondiales de ransomware ont augmenté de manière significative au cours du 2ème trimestre 2022, soit une hausse de 24 % par rapport au trimestre précédent. Les plus fortes augmentations trimestrielles du ratio de risque de ransomware ont été enregistrées en Argentine (+56 %), au Royaume-Uni (+55 %), au Brésil (+50 %), en France (+42 %) et en Inde (+37 %).

« Les consommateurs, mais surtout les entreprises, doivent rester sur leurs gardes et se préparer à rencontrer des ransomwares, car cette menace n’est pas prête de disparaître« , explique Jakub Kroustek, directeur de la recherche sur les malwares chez Avast. « La baisse des attaques de ransomware que nous avons observée au quatrième trimestre de l’année 2021 et au premier trimestre de l’année 2022 était due à l’arrestation par les forces de l’ordre de membres de groupes de ransomware, ainsi qu’à la guerre en Ukraine, qui a également entraîné des désaccords au sein du groupe de ransomware Conti, interrompant leurs opérations. Les choses ont radicalement changé au deuxième trimestre 2022. Les membres de Conti ont maintenant bifurqué pour créer de nouveaux groupes de ransomware, comme Black Basta et Karakurt, ou peuvent rejoindre d’autres groupes existants, comme Hive, BlackCat ou Quantum, ce qui provoque un regain d’activité.« 

Sur cette même période, pas moins de 291 fuites de données visant des cabinets d’architecture ont été référencées par le site spécialisé ZATAZ.

Autant dire que face à l’appétit grandissant des pirates, une assurance cyber sécurité n’est plus une option pour pouvoir se retourner en cas de cyber attaque et ne pas se retrouver avec une rupture de service.

Face aux ransomwares, l’assurance rassure et protège

Dès que l’on pense assurance, on pense remboursement, temps perdu avec l’expertise, etc. Mais une assurance, c’est avant tout prévoir et palier au pire. Elle permet d’anticiper les risques. Elle couvrira le danger, avant qu’il n’intervienne.

Voici quelques exemples des options que votre assurance cyber doit prendre en compte :

– Frais liés aux enquêtes techniques, aux experts informatiques, mais aussi aux potentiels frais administratifs : justice, etc. Une cyber attaque ransomware demandera de nombreuses recherches dont celle qui confirmera la non présence, cachée, des pirates et de leurs outils malveillants.

– Couverture en cas de pertes d’exploitation. Un ransomware imposera le blocage et la fermeture, le temps de l’enquête technique et administrative, de vos machines et outils de communication numériques.

– Restauration de vos données. La plupart du temps, après le colmatage de la porte d’entrée des pirates, une restauration des données permet de relancer les machines. – Conseils juridiques et d’experts.

– Être conforme face au Règlement Général de la Protection des Données (RGPD).

70% des cyber-incidents dus à l’hameçonnage et aux vulnérabilités logicielles

Un rapport sur la réponses aux incidents révèle les tendances et les implications futures et propose des recommandations basées sur les données recueillies au cours d’une année entière d’enquêtes. 7 cas sur 10 de cyber attaques dus à l’hameçonnage et aux vulnérabilités logicielles.

Selon un nouveau rapport de Palo Alto Networks, l’utilisation intensive des vulnérabilités logicielles est le reflet du comportement opportuniste des acteurs de la menace, qui écument l’Internet à la recherche de failles et de points faibles à exploiter. Le rapport 2022 des équipes de l’Unit 42 offre un très large éventail d’informations extraites du travail sur la réponse aux incidents. S’appuyant sur un échantillon de plus de 600 cas de réponse aux incidents étudiés, le rapport a pour but d’aider les RSSI et les équipes de sécurité à comprendre les principaux risques de sécurité auxquels ils sont confrontés, et à déterminer les domaines auxquels affecter en priorité des ressources pour limiter ces risques.

Dans ce rapport, les secteurs de la finance et de l’immobilier figuraient parmi ceux qui recevaient les montants moyens de demandes de rançon les plus élevés : en moyenne, environ 8 millions et 5,2 millions de dollars, respectivement. Dans l’ensemble, les ransomware et la compromission des emails professionnels (BEC) ont été les deux principaux types d’incidents que l’équipe de réponse aux incidents a dû gérer au cours des 12 derniers mois. Ils représentent environ 70 % des cas de réponse aux incidents.

« A l’heure actuelle, la cybercriminalité est une activité dans laquelle il est facile de se lancer, en raison de son faible coût et de sa rentabilité souvent élevée. Dans ce contexte, des acteurs de la menace novices et non qualifiés peuvent très bien se lancer grâce à des outils tels que le hacking-as-a-service (piratage en tant que service), qui connaissent une popularité grandissante et sont disponibles sur le dark web, explique Wendi Whitmore, responsable de l’Unit 42. Les auteurs des attaques par ransomware ont en outre perfectionné leur organisation, en proposant un service client et des enquêtes de satisfaction lorsqu’ils interagissent avec les cybercriminels et les organisations victimes. »

Ransomware

Le nom d’une nouvelle victime des ransomware est publié sur les sites de fuite toutes les quatre heures. Il est vital pour les entreprises d’identifier très tôt l’activité des ransomwares. En général, les acteurs des ransomwares ne sont découverts qu’après le chiffrement des fichiers, l’entreprise victime recevant alors une demande de paiement de rançon. L’Unit 42 a constaté que le temps d’infiltration médian – c’est-à-dire le temps que les acteurs de la menace passent dans l’environnement ciblé avant d’être détectés – observé pour les attaques par ransomware était de 28 jours. Les demandes de rançon ont atteint jusqu’à 30 millions de dollars et le montant record des paiements effectivement réalisés par les victimes est de 8 millions de dollars, soit une augmentation constante par rapport aux conclusions du rapport 2022 de l’Unit 42 sur les ransomware. De plus en plus souvent, les entreprises touchées peuvent également s’attendre à ce que les acteurs de la menace utilisent la double extorsion, en menaçant de diffuser publiquement leurs informations sensibles si elles refusent de payer la rançon.

BEC (Compromission des emails professionnels)

Les cybercriminels ont utilisé toute une variété de techniques pour compromettre les emails des entreprises dans le cadre de fraude par courrier et de fraude électronique. Les formes d’ingénierie sociale, telles que le hameçonnage, sont un moyen facile et rentable de se procurer un accès secret, avec un faible risque d’être détecté. Selon le rapport, dans de nombreux cas, les cybercriminels se contentent de demander à leurs cibles involontaires de leur communiquer leurs informations d’identification, ce qu’elles font. Une fois l’accès obtenu, la durée médiane d’infiltration des attaques de type BEC est de 38 jours, et le montant moyen dérobé est de 286 000 dollars.

Les secteurs touchés

Les attaquants ciblent les secteurs d’activité lucratifs. Néanmoins, de nombreux attaquants sont des opportunistes et scrutent tout simplement l’Internet à la recherche de systèmes leur permettant d’exploiter des vulnérabilités connues. L’Unit 42 a identifié les secteurs les plus touchés parmi ses cas de réponse aux incidents : finance, services professionnels et juridiques, fabrication, soins de santé, haute technologie, commerce de gros et de détail. Les organisations de ces secteurs stockent, transmettent et traitent de gros volumes d’informations sensibles et monnayables qui attirent les acteurs de la menace.

Piratage de la plateforme marketing Eskimi

Un pirate informatique propose à la vente plus de 25 millions de données clients de la plateforme marketing Eskimi.

Fin 2020, la plateforme AdTech Eskimi subissait une violation de données qui a exposé 26 millions d’enregistrements liées aux informations personnelles des utilisateurs de cette entreprise spécialisée dans le marketing digital.

Dans les données, 1,2 millions d’adresses électroniques uniques. Les données comprennent des noms d’utilisateur, des dates de naissance, des sexes et des mots de passe stockés sous forme de hachages MD5 non salés.

Pourquoi en parler deux ans plus tard ? Fin mai, un pirate a mis en vente la BDD. Deux mois plus tard, la base de données exfiltrée a été mise en accès libre dans plusieurs espaces du darkweb.

L’accès à certains sites réservé aux majeurs

L’accès à certains sites ou services sur Internet est réservé aux majeurs, en particulier l’accès aux sites web à caractère pornographique. Il est alors nécessaire de mettre en place un système de vérification de l’âge de l’internaute. La CNIl propose des pistes pour Jacky, Michelle et compagnie !

Ces dispositifs, qui participent à la protection des mineurs, ne sont jamais parfaitement efficaces et des contournements sont possibles. Ils peuvent, par ailleurs, présenter des risques pour la vie privée. La CNIL rappelle qu’à défaut de pouvoir viser une efficacité absolue, il convient de choisir des dispositifs pertinents et sécurisés pour atteindre le meilleur résultat possible. Ils doivent être réservés aux sites pour lesquels cela est nécessaire, le principe restant que l’accès aux sites web doit se faire par défaut sans contrôle d’identité ou d’âge.

Le contrôle de l’âge de l’internaute, dans un objectif de protection de la jeunesse, est compatible avec le règlement général sur la protection des données (RGPD), à condition de présenter des garanties suffisantes pour minimiser les atteintes à la vie privée et éviter que le contrôle de l’âge soit l’occasion pour les éditeurs de récupérer des données supplémentaires sur les internautes consultant leur site. En outre, il convient d’éviter que les données soient captées par un tiers pour des usages malveillants (vol de données biométriques, hameçonnage, usurpation, chantage…).

Les solutions existantes

Dans sa position, la CNIL analyse les solutions existantes et précise les conditions à respecter pour garantir leur sécurité.

Elle rappelle notamment qu’il est possible d’utiliser la carte bancaire : si certains mineurs ont une carte bancaire (ou peuvent s’en procurer une) pour accéder à un site, la vérification par carte bancaire n’en demeure pas moins efficace dans la plupart des cas pour protéger les plus jeunes et s’appuie sur une technologie éprouvée, qui peut aussi être utilisée pour contrôler l’accès à des sites gratuits. L’analyse faciale des traits du visage par un système automatique accédant à la webcam de l’ordinateur, sans reconnaissance faciale biométrique, permet également de bloquer l’accès des plus jeunes et d’autoriser l’accès des personnes ayant nettement plus de 18 ans ; elle présente en revanche des risques d’erreur pour les personnes proches de l’âge de 18 ans.

Dans les deux cas, ces solutions doivent être opérées par des tiers présentant un niveau de sécurité et de fiabilité suffisant, pour éviter les vols de données et garantir la prise en compte des risques additionnels engendrés par leur utilisation. D’autres solutions sont possibles mais présentent certaines difficultés techniques ou une maturité moindre.

Une annonce intéressante au moment d’actions « punitives » de Google. La firme alerte des blogs et sites web de contenus pour adultes à faire disparaitre. Un système tellement précis et efficace (#blague) que le géant américain impose à des sites web, comme celui de votre serviteur ou encore ZATAZ, de faire disparaitre des articles contenant les mots « sites pour adultes » sous peine d’être interdit de supports publicitaires.

Nous allons voir, en combien de temps, cet article va tomber dans la moulinette « censure » de Google.

Outil open-source pour corréler les activités suspectes

Detectree, un nouvel outil open-source pour corréler les activités suspectes en cas de cyberattaque.

En cas de cyberincident, chaque minute compte. Il faut agir vite pour circonscrire l’attaque et minimiser les dommages. Pourtant, de nombreuses entreprises éprouvent encore des difficultés à délimiter les activités malveillantes et à évaluer leur impact.

Un nouvel outil open-source vient changer la donne : Detectree. Detectree a été conçu pour augmenter la visibilité sur les activités suspectes détectées. Développé par WithSecure™ (anciennement F-Secure Business), cet outil répond aux besoins des équipes de cyberdéfense (également appelées équipes bleues / Blue team).

Il est essentiel de pouvoir établir des corrélations entre les différents événements suspects enregistrés sur un endpoint. La visibilité est toujours une priorité, mais elle devient un impératif vital en cas d’incident. Une attaque est une course contre la montre. Plus vous avez besoin de temps pour établir des corrélations entre les différentes données enregistrées, plus vous tardez à remédier au problème. Face à une attaque, ce temps perdu est un véritable gaspillage.

Par exemple, lorsqu’un analyste recherche la cause d’un processus suspect, il doit généralement examiner les données des logs et reconstituer manuellement la chaîne des événements. Plus la chaîne est longue, plus elle devient difficile à analyser. Or, dans les grandes entreprises, les Blue Teams peuvent être confrontées à des volumes d’alertes colossaux : environ 11 000 par jour selon une récente étude*. Ces équipes peuvent donc facilement se retrouver submergées.

Detectree a été conçu pour simplifier le travail d’investigation en structurant les données des logs. Cet outil met en évidence les relations entre l’activité suspecte détectée et tous les processus, destinations réseau, fichiers et clés de registre liés à cette activité. Plutôt que de trier manuellement les données représentées sous forme de texte pour reconstituer la chaîne d’événements, les équipes peuvent observer directement les corrélations, ainsi que la nature de ces dernières. (Interactions, relations parent-enfant, injections de processus).

En s’appuyant sur la visualisation, les équipes peuvent rapidement cerner le contexte propre à une détection, et partager ces données avec les parties concernées de manière simple et intuitive. Elles ont ainsi la certitude que ces informations seront accessibles à tous ceux qui en ont besoin.

Même les Blue Teams les plus expérimentées et les plus compétentes ont besoin d’outils performants pour travailler efficacement. Certaines tâches sont complexes et particulièrement chronophages pour les équipes de sécurité. Detectree est un outil simple, qui apporte une réponse à ces problèmes.

Découvrez nos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac

Vous constatez que votre Mac est relativement bruyant quand vous travaillez depuis quelque temps mais vous ne savez pas quoi faire ? Vous aimeriez des conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac ? Les ventilateurs Mac sont indispensables pour éviter une surchauffe de votre appareil mais peuvent vite devenir bruyants justement quand ils tournent à plein régime pour refroidir votre ordinateur. Heureusement, il existe des solutions pour éviter que vos ventilateurs ne fassent trop de bruit. Découvrez nos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac et offrez-vous un environnement de travail plus silencieux.

Utiliser son Mac sur une surface plane

Premier conseil, si vous souhaitez éviter que vos ventilateurs ne fassent trop de bruit, vous devez utiliser votre Mac sur une surface plane. En effet, l’air pourra circuler de la meilleure des manières avec votre appareil installé sur une surface plane et vos ventilateurs auront moins de travail pour refroidir votre Mac. S’il peut par exemple être très agréable de regarder une série dans son lit, les aérations ont dans cette configuration toutes les chances d’être obstruées. Vos ventilateurs vont ainsi se mettre à tourner plus vite pour tenter de refroidir correctement votre Mac. S’il existe plusieurs solutions pour réduire le bruit des ventilateurs Mac, l’utilisation sur une surface plane est la plus évidente à mettre en place. Sachez qu’il existe de nombreux types de supports plats qui sont spécialement conçus pour vous permettre de profiter de votre Mac depuis un sofa ou votre lit de manière optimale.

Mettre son Mac dans des bonnes conditions

Ensuite, au-delà du support, notez qu’il existe des conditions optimales pour que votre Mac n’ait pas besoin de refroidir trop intensément tout le temps. Ainsi, nous vous conseillons par exemple d’utiliser votre appareil uniquement dans des conditions modérées avec des températures ne dépassant pas 35 degrés. Il en est de même pour les températures trop basses. Si vous devez travailler tout de même dans des conditions extrêmes, offrez des pauses à votre Mac pour lui permettre de refroidir naturellement. De plus, évitez les endroits poussiéreux pour installer votre poste de travail afin de ne pas avoir de poussière qui entre dans vos aérations. Prenez aussi soin de votre Mac autant que possible et veillez à ce que la configuration soit optimale.

Faire de la place sur votre Mac

Enfin, si vos ventilateurs font du bruit en permanence, nous vous conseillons tout simplement de libérer de la place sur votre disque. Prenez alors le temps de regarder les applications que vous avez téléchargées et qui prennent beaucoup de ressources. Supprimez quelques fichiers qui n’ont pas spécialement d’intérêt pour vous. Désactivez les logiciels qui vous prennent le plus de mémoire. Notez que nous vous conseillons d’installer un outil de nettoyage sur votre Mac pour que celui-ci soit facilement nettoyé en permanence. Quand vous allez avoir fait du ménage sur votre Mac, vous avez toutes les chances pour qu’il chauffe beaucoup moins lors de l’utilisation. Ainsi, vos ventilateurs Mac vont faire moins de bruit puisqu’ils auront moins de travail pour refroidir votre appareil.

Et vous, quels sont vos conseils pour réduire le bruit des ventilateurs Mac ?

Plus de la moitié des fuites de données découle de cyberattaques

Plus de la moitié des fuites de données découle de cyberattaques

Dans son dernier rapport d’activité, la CNIL révèle qu’en 2021 près de 6 notifications de fuite de données sur 10 découlaient de cyberattaques, notamment de ransomware, et non plus de mauvaises manipulations informatiques. Une hausse considérable par rapport à 2020. En cause, des fonctions cryptographiques obsolètes rendant les sites internet vulnérables, des moyens encore insuffisants aux regards des enjeux actuels en matière de cybersécurité, ou encore des mots de passe pas assez sécurisés.
Les techniques d’attaques ne cessent d’évoluer et aujourd’hui, si d’après le rapport les secteurs de l’action sociale et de la santé restent les cibles premières des cyberattaquants, la CNIL rappelle que toutes les entreprises peuvent être visées, peu importe le secteur.
Dans ce contexte, Laurent Maréchal, Technology Architect EMEA chez Skyhigh Security commente : « Ces dernières années ont été marquées par la migration des entreprises dans le cloud pour y stocker leurs données et applications métier, motivées par la nécessité d’agilité, d’adaptation, de flexibilité et d’innovation. Le cloud permet en effet d’adapter rapidement les capacités d’infrastructures technologiques aux besoins de l’entreprise.’« 
Néanmoins, de nouveaux risques de sécurité ont émergé avec l’usage de ces nouveaux environnements. En effet, cette migration a été relativement spontanée dans de nombreuses entreprises, et la question de la sécurité informatique n’a pas nécessairement été en tête des priorités. Combiné à l’usage du BYOD (l’utilisation de matériels personnels dans un cadre professionnel) ou du Shadow IT (l’utilisation d’applications non approuvées par un service IT), la surface d’exposition aux cyberattaques a considérablement augmenté. Et cela n’a pas échappé aux cybercriminels, qui tirent profit de la situation.
Les données constituent aujourd’hui une valeur importante pour de nombreuses entreprises, et la protection de l’information est devenue capitale comme peut le montrer le Service Veille ZATAZ.
Il existe aujourd’hui des solutions au niveau technologique qui peuvent améliorer considérablement la sécurité informatique. L’authentification multifactorielle ou l’approche « Zero Trust » selon laquelle la confiance n’est pas automatiquement accordée aux utilisateurs, mais où elle est gagnée en fonction des habitudes de connexion et des comportements, permettent de renforcer la sécurité. Mais pour protéger les données, il ne suffit pas de construire des périmètres et de garantir les accès par des politiques statiques.
« En effet, aujourd’hui, les données sont constamment créées, partagées et déplacées au sein de l’entreprise. Protéger la façon dont les données sont utilisées est un élément essentiel dans la réussite d’un projet Cloud, avec non pas un modèle de fermeture, mais d’ouverture maitrisée. » termine Laurent Maréchal.

Marchandises pirates ont été dopées par la pandémie

Les contrefaçons et les marchandises pirates ont été dopées par la pandémie, selon un nouveau rapport d’Europol. Les réseaux criminels se sont rapidement saisis des nouvelles perspectives commerciales et adaptés à la demande de produits générées par la pandémie. Les produits cosmétiques, les aliments, les produits pharmaceutiques, les pesticides et les jouets contrefaits constituent tous une menace grave pour la santé des consommateurs. Les contrefacteurs s’appuient à présent fortement sur le domaine numérique pour trouver des composants et distribuer des produits (tangibles et non tangibles) aux consommateurs par l’intermédiaire de plateformes en ligne, de médias sociaux et de services de messagerie instantanée. La plupart des marchandises de contrefaçon distribuées dans l’UE sont produites en dehors de l’UE.

La dernière évaluation menée à l’échelle de l’UE sur la menace posée par les atteintes à la propriété intellectuelle (Intellectual Property Crime Threat Assessment), réalisée conjointement par Europol et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), révèle que la distribution de marchandises de contrefaçon a connu un succès florissant pendant la pandémie de COVID-19. La crise sanitaire a ouvert de nouvelles perspectives pour le commerce de contrefaçons et de marchandises pirates, et les criminels ont adapté leurs modèles commerciaux à la nouvelle demande mondiale.

Ce rapport, fondé sur des données à l’échelle de l’UE et sur les informations opérationnelles d’Europol, confirme que la contrefaçon et le piratage continuent de constituer une menace grave pour la santé et la sécurité des consommateurs, ainsi que pour l’économie européenne. Les importations de produits de contrefaçon et de marchandises pirates ont atteint 119 milliards d’EUR en 2019, soit 5,8 % de l’ensemble des marchandises entrant dans l’UE, selon les dernières données de l’OCDE et de l’EUIPO.

Outre les catégories des vêtements et autres produits de luxe contrefaits saisis, le commerce de produits susceptibles de nuire à la santé humaine, tels que les médicaments, les aliments, les boissons, les cosmétiques et les jouets de contrefaçon, se développe.

La découverte de produits pharmaceutiques de contrefaçon (de divers types de médicaments à des équipements de protection individuelle ou des masques chirurgicaux) est en constante augmentation ces dernières années. Autrefois distribués sur des marchés physiques, ils le sont à présent presque entièrement par la vente en ligne, ce qui suscite des préoccupations en matière de santé publique. Ces produits illicites proviennent toujours en grande partie de l’extérieur de l’UE, mais ils peuvent également être produits dans des laboratoires illégaux situés dans l’UE, qui sont difficiles à détecter et peuvent être mis en place avec relativement peu de moyens.

La production de denrées alimentaires illicites, et en particulier de boissons, est devenue plus professionnelle et plus complexe, certains contrefacteurs contrôlant l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et de distribution. Les violations d’indications géographiques protégées continuent également d’être largement signalées.

Le rapport présente par ailleurs certaines tendances majeures dans divers secteurs de production principalement ciblés par les contrefacteurs. Les vêtements, les accessoires et les articles de luxe figurent toujours parmi les catégories de produits les plus contrefaites, et sont vendus à la fois en ligne et dans le commerce traditionnel. Ils représentent une très large part des quelque 66 millions d’articles de contrefaçon saisis par les autorités dans l’UE en 2020.

Fonctionnement des réseaux criminels

Le rapport souligne que la distribution de produits de contrefaçon repose principalement sur des plateformes numériques, tendance qui s’est accélérée avec la pandémie et la consommation en ligne généralisée. Les marchandises de contrefaçon sont proposées sur les marchés en ligne, via des services de diffusion en continu en direct, des vidéos et de la publicité sur les plateformes de médias sociaux, et sur les services de messagerie instantanée. Les distributeurs ciblent généralement leurs clients par le biais de réductions trompeuses ou de produits de marque à bas prix.

La contrefaçon est une activité très lucrative pour les réseaux criminels, lesquels récoltent d’importants bénéfices tout en courant relativement peu de risques.

La criminalité liée à la PI fait partie des priorités de l’UE dans la lutte contre la grande criminalité organisée pour la période 2022-2025, dans le cadre de la plateforme pluridisciplinaire européenne contre les menaces criminelles (EMPACT).

Le rapport souligne que, bien que la majorité des contrefaçons sur le marché de l’UE soient produites en dehors de l’Europe, principalement en Chine et dans d’autres régions d’Asie, la fabrication au sein de l’UE est une tendance qui prend de l’ampleur. L’augmentation des importations dans l’UE de matériaux d’emballage et de produits semi-finis contrefaits met clairement en évidence la présence d’installations de fabrication illégales dans l’UE. Les réseaux basés en Europe se livrant à des actes de criminalité liée à la PI distribuent les articles de contrefaçon importés et gèrent dans certains cas des installations modernes d’assemblage de produits semi-finis.

M. Christian Archambeau, Directeur exécutif de l’EUIPO, explique : « Cette nouvelle évaluation de la menace apporte un nouvel éclairage sur l’étendue et les tendances de la contrefaçon et du piratage au sein de l’UE, et souligne les graves préjudices qui peuvent être causés à la santé des consommateurs ainsi que l’incidence sur les entreprises légitimes, en particulier en ces temps difficiles de reprise après la pandémie de COVID-19. Les criminels ont démontré leur capacité à s’adapter aux nouvelles opportunités offertes par la pandémie, et nous devons continuer à soutenir, à travers notre collaboration étroite avec Europol, les efforts déployés par les autorités répressives dans la lutte contre la criminalité liée à la PI« .

Pour Mme Catherine De Bolle, Directrice exécutive d’Europol : « La pandémie de COVID-19 a offert aux criminels de nouveaux débouchés commerciaux pour la distribution de produits contrefaits et de qualité inférieure. Au mieux, ces produits ne fonctionneront pas aussi bien que les produits authentiques. Au pire, ils peuvent présenter des défaillances aux conséquences catastrophiques. Les saisies réalisées par les autorités répressives indiquent que ces marchandises sont de plus en plus produites au sein de l’UE, tandis que la pandémie de COVID-19 a encore renforcé le recours des criminels au domaine numérique pour s’approvisionner en produits illégaux et les distribuer. Ce rapport fait le point sur l’étendue de ce phénomène criminel et appelle une réaction axée sur des actions transfrontalières concertées tandis que nous entrons dans la période de reprise économique post-COVID. Les contrefacteurs sans scrupules doivent être les seuls à payer un prix élevé.« 

Autres marchandises de contrefaçon sur le marché

Les téléphones portables ainsi que leurs accessoires et composants figurent également parmi les principales catégories de marchandises contrefaites saisies et sont vendus en grande quantité lors d’événements tels que le Black Friday et le Cyber Monday. Dernièrement, les contrefacteurs ont profité de la pénurie mondiale de puces à semi-conducteurs.

Dans le cas des parfums et des cosmétiques, la production illicite concerne des produits de consommation courante, tels que le shampoing, le dentifrice ou les détergents.

Le commerce de pesticides illicites reste une activité extrêmement lucrative présentant un risque faible, soutenue par une demande élevée et des sanctions minimes à l’égard des contrevenants.

La COVID-19 a également entraîné une augmentation de l’offre de contenus numériques illicites, souvent liés à d’autres activités cybercriminelles. Le piratage prend désormais essentiellement la forme d’une délinquance informatique, et les sites web qui distribuent illégalement des contenus audiovisuels sont hébergés sur des serveurs situés en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. (rapport)

1 employé sur 10 respecte la cybersécurité de son entreprise !

Plus d’un tiers des travailleurs à distance ignore ou contourne les règles de cybersécurité de leur organisation. Seuls 16 % des travailleurs français à distance appliqueraient strictement les politiques de sécurité de leur entreprise.

Une étude baptisée « Au-delà des frontières : l’avenir de la cybersécurité dans le nouveau monde du travail » met en évidence les risques introduits par les employés français lorsqu’ils travaillent à distance. Lorsque Forrester Consulting, qui a réalisé l’étude pour Tenable, a demandé aux entreprises si elles étaient convaincus du respect des mesures cybersécurité de leurs employés, 39 % des responsables de la sécurité et des dirigeants d’entreprise ont répondu qu’ils étaient très ou complètement convaincus. Cependant, 34 % des employées assurent ignorer ou contourner ces mêmes mesures prises par l’entreprise.

Les entretiens réalisés avec les employés à distance ont montré une image différente de ce à quoi s’attendaient les dirigeants et les responsables IT. Lorsqu’on leur a demandé ce qui était important pour eux, 82 % des employés français travaillant à distance ont répondu que la protection des données des clients était assez ou très importante. Cependant, 64 % d’entre eux ont déclaré utiliser un appareil personnel pour accéder à ces informations. La situation est similaire en ce qui concerne la protection de la propriété intellectuelle de l’entreprise : 66 % des employés distants ont déclaré qu’elle était importante, tandis que 30 % utilisent un appareil personnel pour y accéder. En fait, seuls 61 % des employés à distance déclarent suivre systématiquement les mesures de protection des données, de la propriété intellectuelle et des systèmes de leur entreprise lorsqu’ils travaillent à domicile.

En creusant un peu plus, l’étude montre que seuls 18 % des employés à distance respectaient strictement les mandats de leur entreprise en matière de restriction d’accès aux données et aux systèmes via des appareils personnels. Cette situation est préoccupante si l’on considère que seulement 32 % des responsables de la sécurité estiment avoir une visibilité élevée ou complète sur les appareils appartenant aux employés. Le plus inquiétant est peut-être que 34 % des employés ont déclaré qu’ils ignoreraient ou contourneraient les politiques de cybersécurité de leur organisation, tandis que 36 % ont déclaré que l’un des défis auxquels ils étaient confrontés était le manque de clarté des politiques et pratiques de sécurité de leur organisation. Des données internes, professionnelles que les pirates adorent ! Le Service Veille de ZATAZ a d’ailleurs reçu, il y a quelques jours, un cadeau d’une société (qui en a profité pour souscrire un abonnement, merci 🙂 à la suite d’une découverte du SVZ : des données internes qui servaient à la préparation d’une fraude au président. Les factures et les informations incluent dans l’ensemble des documents étaient exploités, au téléphone, par un/des escroc(s).

« Les employés veulent avoir la possibilité de travailler de n’importe où. Le défi est de savoir comment ils peuvent le faire en toute sécurité, explique David Cummins, vice-président de la région EMEA chez Tenable. Cette étude confirme ce que nous soupçonnons déjà : les employés distants se connectent à des informations sensibles de l’entreprise à partir d’appareils personnels sur des réseaux domestiques non sécurisés. Les équipes de sécurité doivent accepter cette réalité et changer leur perception du risque. Elles ont besoin d’une visibilité sur l’ensemble du paysage des menaces et disposer de l’intelligence nécessaire pour prévoir les cybermenaces qui auront le plus grand impact sur l’entreprise. En tandem, elles doivent également mettre en œuvre des profils de risque adaptatifs pour les utilisateurs afin de surveiller et de vérifier en permanence chaque tentative d’accès aux données de l’entreprise, avec la possibilité de refuser les demandes qui ne répondent pas aux règles établies. »

Piratage informatique : pendant ce temps, en Chine !

538 millions d’utilisateurs du site chinois Weibo à vendre dans le blackmarket.

Un pirate informatique que je baptiserai Торговец-изгой vient de proposer à la vente une base de données d’une taille non négligeable. Elle concerne les données des utilisateurs du site Weibo, un portail chinois.

Pour 150$ US, ce malveillant commercialise pas moins de 538 millions d’identifiants et les numéros de téléphones portables attenant. De quoi orchestrer quelques spams et autres phishing pour le blacknaute acquéreur.

Les douanes vous réclament de l’argent ! Vraiment ?

Plusieurs dizaines de lecteurs ont alerté DataSecurityBreach.fr de la réception d’un courriel aux couleurs des Douanes françaises. Vous devez payer une taxe pour recevoir un colis.

Lors d’un achat en ligne, très peu d’internautes connaissent les règles liées aux potentielles taxes douanières. Si votre colis est expédié depuis un pays hors de l’Union européenne, il s’agit d’une importation sur le territoire national. Ce colis est soumis à des formalités douanières (droits de douane et taxes). De nombreux escrocs ont compris l’intérêts de cette méconnaissance des consommateurs et sautent sur l’occasion pour piéger les clients.

Depuis quelques jours, une nouvelle vague d’un courriel aux couleurs des Douanes françaises a fait son apparition dans des boites mails de clients SFR. Fait intéressant, les mêmes qui ont reçu un courriel se faisant passer pour la police/gendarmerie, voilà quelques jours.

Le faux courriel de la Douane explique qu’un « colis expédiée le [date, NDR] est en cours de traitement, Afin de nous permettre la livraison du votre colis des frais de TVA seront refacturés à l’importateur (…) Conformément à la règlementation douanière en vigueur, toute importation en provenance d’un pays hors communauté européenne d’une valeur commerciale supérieure à 400 EUR est taxable, quelle que soit la nature de la marchandise« .

L’escroc, pour parfaire le contenu de sa missive fournit un texte de loi qui doit renforcer la véracité de ses dires : « Article 154-I et II-1° du CGI : LOI n°2018-1511 du 03 mai 2018 – art. 98 (V) la validation du solde Paysafecard pour règlement des frais de dédouanement est valable. » texte qui évolue depuis une dizaine d’année comme le montre mes captures écrans.

Le pirate explique ensuite qu’afin de permettre la livraison du colis l’internaute doit « régulariser les frais douanière impayés en suivant les étapes vous permettant la finalisation de la livraison de votre colis« .

Le voleur 2.0 réclame entre 50 et 100€ (selon les courriels, Ndr) qu’il faut payer via le service Paysafecard. Bien entendu la Douane ne réclame pas d’argent via ce type de site et service web. A noter que derrière l’adresse électronique proposée par le pirate (confirmation-colis@service-public.fr) se cache ne fait servicenews@airmail.cc

Pour en savoir plus sur les questions que vous pourriez vous poser sur vos achats en ligne, visitez le site officiel douane.gouv.fr (pour la France) ; (Belgique) ;  (Canada).

Système de sauvegarde et de récupération de données : lequel choisir ?

Pour sécuriser les données enregistrées dans un serveur ou un ordinateur, disposer d’un système de sauvegarde de données moderne et fiable est essentiel. Et ceci, qu’il s’agisse d’informations professionnelles ou à titre personnel. Lorsque vous avez une panne technique au niveau de votre matériel informatique, vous avez la possibilité de réinitialiser le système ou réinstaller un logiciel.

Cependant, si vous venez à perdre des données, les recréer identiquement ou les récupérer peut être complexe, voire impossible. Pour ces raisons, il est fondamental de vous équiper d’un dispositif de sauvegarde et de récupération de données. Mais lequel choisir ? Zoom sur les différents supports et outils de sauvegarde et de restauration de données.

L’importance de toujours sauvegarder les données d’entreprise

Au sein d’une entreprise, les données constituent des éléments clés permettant d’assurer son bon fonctionnement. Les perdre pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’entreprise et sur sa réussite. C’est pourquoi il est plus que nécessaire de détenir un système de sauvegarde et de récupération de données, à l’instar d’un logiciel de backup.

Il est important de mettre en place ce type d’outil de sauvegarde afin de sauvegarder vos données. Et ceci, pour de multiples raisons :

  • Cela garantit une protection accrue de vos données contre les virus ou tout autre programme malveillant ;
  • La sauvegarde favorise la productivité des employés, car ils n’auront plus besoin de rédiger à nouveau les rapports ou effectuer de nouveaux comptes ;
  • L’archivage d’anciennes données est facilité, cela est spécialement utile pour certains organismes ;
  • Vous avez entre vos mains des données pouvant servir de preuves, dans le cas d’une inspection ;
  • Avec les sauvegardes, vous êtes protégé d’un éventuel sinistre et cela améliore la stabilité de votre entreprise ;
  • Bref, vos données ne seront pas perdues et seront conservées en lieu sûr.

Pour une entreprise, perdre des données professionnelles peut générer une grosse perte de temps, et même sa faillite. D’où la nécessité d’instaurer un mécanisme de sauvegarde de tous les renseignements cruciaux, et d’établir un plan afin de procéder à la restauration de ces données dans le cas où un vol, un sinistre ou une panne surviendrait.

Les dispositifs de sauvegarde et de récupération de données pour une entreprise

De nombreux services, outils et options de sauvegarde sont proposés sur le marché. Ces derniers diffèrent sur plusieurs points, tels que l’espace de stockage qu’ils mettent à la disposition de l’entreprise, de même que le RPO ou « Recovery Point Objective », et le RTO ou « Recovery Time Objective ».

Les périphériques et dispositifs de sauvegarde matériels

Le premier système de sauvegarde est le disque dur externe, dont la capacité de stockage peut varier d’un disque à un autre. Ce dispositif est simple à utiliser. Vous pouvez le connecter au réseau intérieur de votre entreprise. Dans la majorité des cas, il vous est inutile de l’installer ou d’y intégrer un système d’exploitation. Vous pouvez réaliser une sauvegarde à tout moment.

Si vous optez pour ce genre d’outil de sauvegarde et si jamais celui-ci venait à tomber en panne, vous risquez de perdre toutes vos données, exactement comme avec vos ordinateurs. Si vous voulez tout de même vous servir d’un disque dur externe, il vous est fortement recommandé de coupler son usage avec celui d’une sauvegarde sur le cloud.

Mis à part les disques durs externes, vous pouvez en outre stocker vos données sur des DVD ou des CD, sur une clé USB. Il existe même d’autres outils, tels que l’enregistreur à bande magnétique ou encore le stockage optique. Ceux-ci vous permettront de conserver vos données, même en quantité importante, et les restaurer si besoin.

Enfin, dans cette catégorie des périphériques de stockage, vous avez le serveur de stockage en réseau. Aussi nommé NAS ou dispositif de stockage en réseau, ce serveur est branché à un réseau et permet d’enregistrer les données.

Le logiciel de sauvegarde et de restauration de systèmes

Les solutions de sauvegarde en périphérique ne sont pas les seules alternatives pour sauvegarder vos données d’entreprise. En effet, vous pouvez également vous tourner vers des logiciels destinés à la sauvegarde de données. Généralement, vous devez installer le logiciel sur votre système. Une fois sa configuration achevée, le logiciel se charge de la gestion de sauvegarde des informations de façon autonome.

Avec le logiciel de backup, vous choisissez vous-même l’emplacement des données à sauvegarder. Vous pouvez soit les enregistrer sur des systèmes existants, soit sur des serveurs dédiés, spécialement conçus à la sauvegarde. Vous avez par ailleurs la possibilité d’installer le logiciel de sauvegarde sur une machine virtuelle.

En comparaison aux périphériques de stockage, le logiciel de backup est un outil plus flexible, surtout concernant les fonctionnalités qu’il offre. De plus, son prix est moins élevé que le stockage matériel, sans compter qu’avec un logiciel, vous êtes libre de sélectionner l’emplacement pour stocker vos données.

La sauvegarde des données dans le cloud

La sauvegarde dans le cloud figure parmi les différents systèmes de sauvegarde et de récupération de données actuellement disponibles pour les entreprises. Un grand nombre de fournisseurs suggèrent des services de sauvegarde dans le cloud. Pour cela, il vous suffit d’installer un outil spécifique sur vos ordinateurs. Après cela, vous pourrez sauvegarder vos données, mais aussi les restaurer depuis le cloud vers un PC.

L’avantage avec le cloud, c’est que vous avez droit à un espace de stockage conséquent si du moins vous y mettez le prix. De surcroît, vous n’avez plus besoin de paramétrer un logiciel complexe pour avoir accès au cloud.

Mais alors, quelle est la meilleure alternative de sauvegarde de données en entreprise ?
Toutes les options de sauvegarde et de récupération de données mentionnées précédemment possèdent leurs points forts et leurs points faibles. À vous d’opter pour la solution qui vous semble la mieux adaptée à votre entreprise, et surtout à vos informations professionnelles.

Néanmoins, avant de prendre une décision, vous devez tenir compte d’un certain nombre de critères, dont les moyens financiers dont votre entreprise dispose, les techniques qui conviennent le mieux à votre organisation, les RTO et les RPO.

Afin de vous aider dans le choix du système de sauvegarde et de restauration pour votre entreprise, découvrez ci-dessous quelques spécificités et fonctionnalités que devrait inclure la solution de sauvegarde idéale :

  • Options permettant de configurer la sauvegarde selon vos exigences : vous devez pouvoir personnaliser la configuration de vos backups ;
  • Facilité de prise en main de la solution de sauvegarde de données : vos employés devraient être capables de maîtriser l’outil de sauvegarde sélectionné ;
  • Possibilité d’intégrer la solution choisie à votre infrastructure informatique sans rencontrer de grosses difficultés : vous devez pouvoir prendre en charge l’outil via divers supports, comme les tablettes ou les smartphones ;
  • Faculté à accomplir plusieurs tâches de sauvegarde et de restauration de manière simultanée.

Le mot de la fin

Une solution de sauvegarde efficace est celle que vous pourrez manipuler aisément, que vous pourrez gérer correctement et qui vous permettra de redoubler de productivité si jamais vous êtes confronté à une panne ou à une catastrophe naturelle.

Quoi qu’il en soit, essayez de déterminer quel outil saura le mieux répondre à vos besoins et pourra stocker en toute sécurité vos données les plus précieuses. Consacrez-y du temps si cela s’avère nécessaire. Vous ne devez en aucun cas négliger le choix de votre dispositif de sauvegarde et de récupération de données. Dans tous les cas, pour une entreprise, l’option la plus appropriée reste le logiciel de backup.

Comment protéger son réseau en entreprise ?

La protection du réseau de l’entreprise, contre tous les dangers auxquels il fait face, doit être une des priorités absolues de toute équipe de direction. Un simple malware peut venir anéantir une entreprise, en 2021, particulièrement s’il s’agit d’un ransomware. C’est pourquoi il est important de toujours être à la fine pointe de la technologie, et de constamment mettre à jour, tous les logiciels qui protègent le réseau.

SD-WAN : une technologie réseau plus complète et efficace

Pour protéger son réseau, il faut d’abord s’assurer de sa qualité, à la base. C’est pourquoi, en 2021, il est suggéré de se diriger vers un réseau SD-WAN, au lieu d’un routeur WAN traditionnel. Son efficacité est, en effet, beaucoup plus importante dans l’acheminement du trafic réseau, entre le Data Centre et le Cloud, ainsi que pour les succursales. Peu importe la distance entre les bureaux de vos employés, ils bénéficieront tous d’un service optimal, grâce à un meilleur chemin de distribution du trafic, qui élimine les instabilités et les pertes de données, dans un réseau SD-WAN.

L’utilisation d’un VPN

Toutes les entreprises se doivent d’utiliser un VPN pour protéger leur réseau. Si ce n’est pas le cas, les données qu’ils transmettent sur Internet, d’un point à un autre, seront visibles à tous ceux qui le désirent. Cela veut dire que les contrats, appels d’offre et autres documents légaux ou sensibles, pourront être vus par des yeux indiscrets et qui cherchent à savoir. De plus, un réseau non-protégé par un VPN signifie qu’il devint vulnérable à des attaques cybercriminelles.

Grâce au VPN, les informations transmises par l’entreprise sont cryptées, avant même que le fournisseur Internet ne puisse les recevoir. C’est donc aussi le cas pour les pirates et autres logiciels malveillants qui tenteraient de se saisir de l’information. Ils ne peuvent plus le faire puisque celle-ci est dorénavant illisible.

Protections anti-virus

Il n’y a pas que le VPN qui soit nécessaire à la protection du réseau. Il faut aussi y ajouter un anti-virus puissant qui pourra contrer les dangers du web qui se trouvent sur les routes de l’Internet. Un bon programme devra protéger le réseau contre les virus, les spywares, les rootkits et les ransomwares. De plus, l’antivirus scannera tous les documents entrants sur le réseau, à la recherche de tous les problèmes qu’il pourrait trouver. Dans les faits, c’est très souvent à l’intérieur de fichiers que se trouvent les virus, c’est pourquoi il est si important qu’ils passent tout d’abord par le programme anti-virus.

Pourquoi avez-vous besoin de la vidéo dans vos salles de réunion ?

Presque toutes les entreprises ont découvert la visioconférence pendant la pandémie elle économise du temps et de l’argent, tout en améliorant l’efficacité de leurs réunions. Il ne fait aucun doute que la vidéoconférence est descendue du haut piédestal qu’elle a occupé pendant de nombreuses années, légèrement incomprise et négligée. La vidéo devient un élément naturel et simple des réunions à distance dans tous les formats imaginables. De nombreux facteurs interagissent pour provoquer ce changement. Nous examinons ici de plus près plusieurs des plus importantes d’entre elles.

Les avantages en ligne de mire

Les analystes du marché Frost & Sullivan ont mené une étude sur les perceptions des utilisateurs finaux en matière de communication et de collaboration sur le lieu de travail*, qui a mis en évidence les bénéfices de la vidéoconférence. 88 % des personnes interrogées ont déclaré que les conférences en ligne réduisaient les coûts et les déplacements, et 84 % ont affirmé qu’elles rendaient les réunions plus actives.

Selon 86 % des personnes interrogées, la conférence en ligne est un autre atout majeur qui facilite les choses lorsque les salariés sont dispersés. On peut dire la même chose lorsqu’on est interrogé sur les avantages des réunions vidéo dans la salle de téléconférence. Plus de 80 % des personnes interrogées déclarent que les réunions sont plus courtes et plus efficaces et qu’elles permettent de réaliser des économies.

Salles de réunion : une priorité

Selon Frost & Sullivan, en 2017, il y avait 32,4 millions de salles de téléconférence dans le monde, dont seulement 2 % étaient équipées pour la vidéoconférence. Mais cette situation évolue rapidement. Les analystes du marché estiment que d’ici quelques années, la plupart des vidéoconférences auront lieu dans des salles de téléconférence dédiées.

Lorsque les utilisateurs transportent la réunion avec eux sur leur ordinateur portable, certains éléments sont nécessaires dans la salle : un écran, une caméra de visioconférence professionnelle et une unité audio de qualité. De nombreuses organisations se contentent de leur propre modèle de fortune et de composants séparés pour la vidéo dans les salles de téléconférence. Les critères de sélection devraient tourner autour de la simplicité, de la facilité d’utilisation et du caractère abordable, la facilité d’utilisation et le caractère abordable.

Mais cela ne suffit pas si l’on veut générer une bonne expérience utilisateur. Lorsque les analystes énumèrent les facteurs clés de la collaboration vidéo dans les salles de téléconférence, la première place revient à un son cohérent, suivi d’une vidéoconférence attrayante (haute qualité d’image) et d’un équipement qui prend en charge le BYOD.

Ramenez votre réunion à la maison

Dans ce contexte, il est facile de comprendre la tendance à apporter les réunions « à la maison ». Aujourd’hui, il est tout à fait naturel de se tourner vers son ordinateur portable pour y trouver ses applications et outils de collaboration préférés ou fournis par l’informatique. C’est votre outil de conférence lorsque vous êtes seul et lorsque vous vous connectez avec des collègues pour une vidéoconférence.

Ce modèle de comportement impose un certain nombre d’exigences aux équipements existants pour compléter votre ordinateur portable dans la salle de réunion. Nous y reviendrons sous peu, mais jetons d’abord un coup d’œil rapide à l’évolution du paysage des bureaux.

Un concept clé lors de l’aménagement ou de la réorganisation du bureau est le travail basé sur l’activité. Il s’agit essentiellement de fournir aux employés au bureau une grande variété d’environnements adaptés à des besoins différents. Le point de départ est une solution ouverte où il n’y a pas de pièce ou de poste de travail propre, où l’on partage l’espace de bureau et où l’on range les effets personnels dans un casier.

YesWeHack lève 16 millions d’euros pour accélérer son expansion internationale

YesWeHack, première plateforme européenne de Bug Bounty et de VDP (Politique de Divulgation des Vulnérabilités), annonce aujourd’hui une levée de fonds de 16 millions d’euros. La Banque des Territoires et Eiffel Investment Group sont les deux principaux investisseurs tandis que Normandie Participations et CNP Assurances, qui avaient déjà investi lors de la série A, renouvellent leur confiance à YesWeHack.

Une expertise européenne reconnue au niveau mondial

La plateforme, qui met en relation des hackers éthiques avec des organisations pour tester et améliorer leur sécurité, a réalisé une croissance record de 450 % depuis sa première levée de fonds il y a deux ans seulement. YesWeHack s’est fortement développée en Europe et en Asie-Pacifique (APAC) et compte aujourd’hui une communauté de plus de 25 000 chercheurs, des clients dans plus de 40 pays, et affiche un chiffre d’affaires réalisé pour moitié à l’international.

YesWeHack s’est imposé comme un des leaders globaux sur le marché du bug bounty en moins de cinq ans, en apportant à ses clients un accompagnement ultra-qualitatif, ainsi que des garanties uniques de souveraineté de leurs données, hébergées en Europe.

Trois ambitions en ligne de mire pour cette nouvelle levée de fonds

Il s’agit d’abord pour la plateforme de poursuivre son développement en permettant à toutes les organisations, des start-up aux grands groupes et administrations du monde entier, d’élever leur stratégie de cybersécurité et de l’adapter aux enjeux de la transformation numérique, dans un contexte de croissance exponentielle des menaces. « La Covid-19 a considérablement accéléré la modernisation des systèmes informatiques de nos clients, et a décuplé leur surface d’attaque. » souligne Guillaume Vassault-Houlière, CEO et co-fondateur de YesWeHack. « Les directions cyber réalisent que les approches traditionnelles ne suffisent plus. C’est pourquoi chez YesWeHack nous tenons à offrir une solution agile et évolutive, à la hauteur de ces défis ».

Une partie de l’investissement viendra soutenir l’effort R&D pour compléter et approfondir la valeur délivrée aux clients de YesWeHack, et leur permettre de réaliser pleinement le potentiel de la plateforme.

Outre le développement de fonctionnalités et services additionnels, l’accent continuera d’être mis sur la qualité de service et de l’accompagnement sur mesure fourni aux clients, gage d’une adoption rapide et d’un retour sur investissement maximal pour ces derniers.

Enfin, l’expansion de la présence de YesWeHack à l’international, fait partie des objectifs prioritaires que cette nouvelle levée de fonds va permettre d’atteindre. Cela se traduira par une accélération des recrutements en France et à l’international avec pas moins de cent nouveaux postes créés sur les 18 prochains mois.

Ce renforcement de sa présence globale répond à une demande croissante du marché pour le modèle de la sécurité crowdsourcée, et assoit YesWeHack comme unique solution crédible face aux plateformes US.

« Nous remercions nos investisseurs historiques que sont Normandie Participations et CNP Assurances et nos nouveaux partenaires pour leur confiance. Notre choix de nous adosser à la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts et Eiffel Investment Group tient à leur très fort ancrage national et européen qui apparait comme une caution pour YesWeHack. Avec ce nouvel investissement, nous participons au rayonnement du secteur de la cybersécurité, avec une approche aussi disruptive qu’exigeante qu’est le bug bounty et démontrons que les solutions européennes sont à la hauteur d’une ambition internationale.», souligne Guillaume Vassault-Houlière, CEO et co-fondateur de YesWeHack.

« La Banque des Territoires s’engage fortement sur le sujet de la cybersécurité, qui est devenu un enjeu majeur pour les collectivités territoriales et les acteurs publics. Dans cet esprit, nous soutenons par notre action la filière d’excellence française autour de de cette thématique. Notre participation importante dans cette levée de fonds pour YesWeHack s’inscrit dans cette dynamique et nous sommes ravis de soutenir cet acteur dans son développement. » souligne Antoine Troesch, directeur de l’investissement de la Banque des Territoires.

Les cyberattaques de type DDoS prennent de l’ampleur en 2021 en France et en Belgique

Cloudflare, spécialiste de la sécurité, la fiabilité et la performance d’Internet vient de publier les tendances du second trimestre 2021 concernant les attaques DDoS. Ce panorama révèle que les cyberattaques envers les sites publiques ont augmenté de presque 500%.

Bien que la menace DDoS ne soit pas nouvelle, à partir du premier trimestre de 2021, les dernières attaques contre des sites et serveurs allant des établissements vinicoles, des équipes sportives professionnelles, des services de ferry et des hôpitaux l’ont fait passer du simple bruit de fond aux gros titres affectant notre vie quotidienne. En fait, les récentes attaques ont propulsé les ransomwares et les attaques DDoS au sommet du programme de sécurité nationale du président américain Biden.

Des attaques toujours plus puissantes

Plus de plus de 11% des clients Cloudflare qui ont été victimes d’une attaque DDoS au cours des 6 premiers mois de l’année 2021, ont reçu des menaces ou des demandes de rançons.

Cela représente 1 client sur 10. Des attaques qui s’expliquent notamment par l’importante part qu’a pris le numérique au sein de notre société afin de s’adapter à la crise sanitaire.

Un secteur public davantage ciblé

Les attaques DDoS visant les services aux consommateurs sont une fois de plus omniprésentes et ont augmenté de 684% par rapport au trimestre précédent. Les sites d’administrations publiques et de secteur public représentent le second secteur le plus ciblé avec des attaques DDoS HTTP qui ont augmenté de 491%.

L’hexagone n’est pas le seul dans ce cas, puisque l’on observe également cette tendance en Belgique avec plus de 200 organisations dont les sites web gouvernementaux et autres ont été touchés par des attaques DDoS.

Cette recrudescence des attaques envers le secteur public s’explique notamment par l’importance qu’on prit les services de santé ces dernières semaines dans la lutte contre la crise sanitaire.

La Chine reste le pays avec le plus d’activités DDoS provenant de l’intérieur de ses frontières – 7 requêtes HTTP sur 1 000 provenant de Chine faisaient partie d’une attaque HTTP DDoS ciblant des sites Web, et plus de 3 octets sur 100 ont été ingérés dans nos données. Les centres en Chine faisaient partie d’une attaque DDoS de la couche réseau.

Les données observées au deuxième trimestre de 2021 suggèrent que les organisations aux États-Unis et en Chine étaient les plus ciblées par les attaques HTTP DDoS. En fait, une requête HTTP sur 200 destinée à des organisations basées aux États-Unis faisait partie d’une attaque DDoS.

Les menaces émergentes comprenaient des attaques DDoS d’amplification qui abusaient du protocole Quote of the Day (QOTD) qui a augmenté de 123 %.

De plus, à mesure que l’adoption du protocole QUIC continue d’augmenter, les attaques sur QUIC augmentent également, enregistrant une énorme augmentation de la QoQ de 109 % au deuxième trimestre de 2021.

Le nombre d’attaques DDoS au niveau de la couche réseau dans la plage de 10 à 100 Gbit/s a augmenté de 21,4 %.

La société visée était Hypixel, un spécialiste US du jeu. Hypixel est resté en ligne sans temps d’arrêt ni pénalité de performances pour ses utilisateurs gamers, même sous une campagne d’attaque DDoS active supérieure à 620 Gbps.

DDoS et rançon

Les pirates se prétendant être « Fancy Lazarus », « Fancy Bear », « Lazarus Group » et « REvil » lancent à nouveau des attaques par ransomware et ransom-DDoS contre les sites Web et l’infrastructure réseau des organisations, à moins qu’une rançon ne soit payée avant un délai donné.

Dans le cas des menaces DDoS, avant la demande de rançon, une petite attaque DDoS est généralement lancée à titre de démonstration. L’attaque de démonstration se déroule généralement sur UDP et dure environ 30 à 120 minutes.

La demande de rançon est généralement envoyée aux alias de messagerie de groupe communs de l’entreprise qui sont accessibles au public en ligne, tels que noc@ , support@ , help@ , legal@ , abuse@ , etc. Dans plusieurs cas, elle s’est retrouvée dans le spam.

Dans d’autres cas, nous avons vu des employés ignorer la demande de rançon en tant que spam, augmentant le temps de réponse de l’organisation, ce qui a entraîné des dommages supplémentaires à leurs propriétés en ligne. (Rapport Cloudflare)

La sécurité des entreprises, un point essentiel à renforcer

En ce qui concerne la mise en place d’un programme mature de sensibilisation à la sécurité, l’argent n’est pas toujours le plus gros défi. Trop souvent, le véritable problème est le temps, car il n’y en a jamais assez. Cela a sans aucun doute été le cas pour beaucoup d’entre nous au cours de l’année écoulée, et c’est particulièrement vrai pour les défenseurs sur le front qui tentent de mettre en place des programmes de sensibilisation à la sécurité interne dans les entreprises du monde entier.

La sensibilisation à la sécurité est censée être une tâche essentielle, qui fait partie de leurs fonctions. Pourtant, selon des études récentes, de moins en moins de ces employés sont en mesure de consacrer le temps nécessaire au lancement et au fonctionnement efficace de ces programmes.

En effet, les conclusions du 2021 SANS Security Awareness Report (rapport 2021 du SANS sur la sensibilisation à la sécurité) doivent résonner comme un signal d’alarme pour toute organisation qui souhaite s’améliorer sur l’aspect humain du cyber-risque.

Les bénéfices d’une sécurité mieux appliquée

À partir d’une analyse détaillée des comportements de plus de 1 500 professionnels de la sécurité issus de 91 pays différents, le rapport du SANS Institute révèle que plus de 75 % des professionnels de la sécurité déclarent consacrer moins de la moitié de leur temps à la sensibilisation à la sécurité.

Accaparés par une multitude de demandes contradictoires, ces professionnels confirment qu’il n’y a littéralement pas assez d’heures dans la journée pour assumer leurs responsabilités en matière de sensibilisation à la sécurité. Par conséquent, la sensibilisation à la sécurité représente au mieux un travail à temps partiel de leur part.

Cela nous amène à la deuxième problématique la plus souvent signalée comme un obstacle à la capacité des entreprises à maintenir un programme mature de sensibilisation à la sécurité : le manque de personnel dûment certifié pour travailler sur le programme et le mettre en œuvre.

Enfin, le manque de budget a été identifié comme le troisième obstacle majeur qui empêche de nombreuses entreprises de mettre en œuvre une stratégie globale de sensibilisation à la sécurité.

Il est clair que de nombreuses entreprises ont encore des obstacles importants à surmonter en ce qui concerne leurs démarches de sensibilisation à la sécurité.

Heureusement, il existe quelques mesures clés que les organisations peuvent prendre pour accélérer leur programme.

D’abord, assurer les effectifs et les moyens

Pour combler ce fossé entre les aspirations et la réalité, le rapport du SANS indique que la clé du succès consiste à disposer d’au moins trois employés équivalents temps plein (ETP) chargés de gérer le programme de sensibilisation à la sécurité. Mais il est tout aussi important de s’assurer que ces rôles sont assumés par les bonnes personnes, disposant des compétences nécessaires.

En effet, les résultats de l’étude du SANS révèlent que trop souvent les responsabilités en matière de sensibilisation à la sécurité sont déléguées à du personnel aux antécédents très techniques, qui n’ont pas toujours les compétences nécessaires pour communiquer avec le personnel en des termes faciles à comprendre.

Pour optimiser la réussite du programme, les organisations doivent plutôt chercher à nommer des personnes qui, en plus d’être des cyberspécialistes compétents, maîtrisent les compétences interpersonnelles et non techniques nécessaires pour transmettre ou « vendre » efficacement les priorités stratégiques de l’organisation en matière de sécurité de façon pragmatique.

Ensuite, placer des responsables en modèles à suivre

Ces dernières années, la sensibilisation à la sécurité, qui était l’apanage des RH ou des équipes chargées des questions juridiques et de conformité, est devenue la principale préoccupation des directeurs informatiques. Toutefois, le rapport du SANS recommande de confier de plus en plus la responsabilité première de la sensibilisation à la sécurité et de la gestion de la confiance au responsable de la sécurité informatique (RSSI).

Chargé d’aider le conseil d’administration à comprendre les problèmes de sécurité potentiels et responsable de la gestion des cyberrisques de l’entreprise, le RSSI occupe une position idéale pour veiller à intégrer la sensibilisation à la sécurité dans la stratégie de sécurité générale. C’est pourquoi le SANS recommande que les programmes de sensibilisation soient gérés par une personne dédiée à plein temps qui fasse partie de l’équipe de sécurité et soit placée sous les ordres directs du RSSI.

Le message clé ici est que la personne chargée de la sensibilisation à la sécurité doit faire partie de l’équipe de sécurité et en être le prolongement, et ne pas être déconnectée des autres démarches de sécurité.

Les clés du succès

À la lumière des récents changements opérationnels rapides mis en œuvre en réponse à la COVID-19, l’investissement dans la sensibilisation à la sécurité est vital si les organisations renforcer l’efficacité de leur gestion du risque humain. Recruter un nombre suffisant de personnes, dotées des compétences appropriées pour mettre en œuvre le programme, n’est qu’un début.

Pour parvenir à des améliorations significatives, les membres du conseil d’administration doivent se faire les principaux défenseurs de leurs programmes de sensibilisation à la sécurité et prioriser un financement proportionné en regard des autres efforts déployés en matière de sécurité. Il sera ensuite essentiel de veiller à ce que des personnes suffisamment haut placées pour bénéficier d’une autorité et d’une connaissance réelles des priorités de sécurité les plus stratégiques de l’organisation assument la responsabilité finale de l’élaboration du programme en fonction des besoins de sécurité en constante évolution de l’entreprise. (Tim Bandos, RSSI chez Digital Guardian)

Le ransomware Ryuk cible désormais les serveurs Web

Nouvelles conclusions sur les opérations stratégiques du groupe Ransomware-as-a-Service – Ryuk. Ryuk est un ransomware exclusivement utilisé dans des attaques ciblées – détecté comme Ransom-Ryuk –  il chiffre les fichiers d’une machine et demande un paiement en crypto-monnaie Bitcoin pour divulguer les clés utilisées lors du chiffrement. Les résultats dévoilent que ce nouvel échantillon Ryuk cible également les serveurs Web.

Le ransomware a pour la première fois été observé en août 2018 lors d’une campagne qui a ciblé plusieurs entreprises. L’analyse des premières versions du ransomware a révélé des similitudes et un code source partagé avec le ransomware Hermes – un malware vendu sur des forums clandestins, qui a été utilisé par de multiples acteurs malveillants.

Pour chiffrer les fichiers, Ryuk utilise une combinaison de chiffrement symétrique AES (256 bits) et asymétrique RSA (2048 bits ou 4096 bits). La clé symétrique est utilisée pour chiffrer le contenu du fichier, tandis que la clé publique asymétrique est utilisée pour chiffrer la clé symétrique. Lors du paiement de la rançon, la clé privée asymétrique correspondante est révélée, ce qui permet de déchiffrer les fichiers cryptés.

En raison de la nature ciblée du ransomware Ryuk, les premiers vecteurs d’attaque sont adaptés à la victime. Parmi eux, les plus courants sont : les emails d’harcèlement, l’exploitation d’identifiants compromis pour accéder à des systèmes à distance. À titre d’exemple, la combinaison d’Emotet et de TrickBot a souvent été observée dans les attaques de Ryuk.

Se protéger des ransomwares

Les équipes IT doivent être à l’affût de toutes traces et comportements en corrélation avec des outils de pentest open source tels que winPEAS, Lazagne, Bloodhound et Sharp Hound, ou des cadres de piratage tels que Cobalt Strike, Metasploit, Empire ou Covenant, ainsi que du comportement anormal d’outils non malveillants avec un double usage. Ces outils considérés légitimes (comme ADfind, PSExec, PowerShell, etc.) peuvent être utilisés pour l’énumération et l’exécution. Il faut également être attentif à l’utilisation anormale de Windows Management Instrumentation WMIC (T1047).

En examinant d’autres familles similaires de Ransomware-as-a-Service, l’équipe de recherche McAfee Entreprise a réalisé que certains vecteurs d’entrée sont assez courants chez les criminels du ransomware :

  • Le Spear Phishing (T1566.001) est souvent utilisé pour  s’insérer directement au sein d’un réseau. L’e-mail de phishing peut également être lié à une souche de malware différente, qui sert de chargeur et de point d’entrée aux attaquants pour continuer à compromettre le réseau de la victime. Ce phénomène a été observé dans le passé avec des programmes comme Trickbot et Ryuk ou Qakbot et Prolock, etc.
  • L’exploitation d’applicationgrand public (T1190) est un autre vecteur d’entrée courant, car les cybercriminels s’informent sur les dernières annonces (cyber)sécurité et sont toujours à l’affût d’une nouvelle tentative. Les entreprises doivent être rapides et diligentes lorsqu’il s’agit d’appliquer les mises à jour de solutions de sécurité. Il existe de nombreux exemples dans le passé où des vulnérabilités concernant des logiciels d’accès à distance, des serveurs web, des équipements de périphérie de réseau et des pare-feu ont été utilisées comme point d’entrée.
  • L’utilisation de comptes valides (T1078) a toujours été une méthode éprouvée par les cybercriminels pour s’immiscer au sein de différents réseaux. L’accès RDP faiblement protégé est un excellent exemple de cette méthode d’entrée.
  • Les Infostealers (logiciel malveillant) peuvent également obtenir des comptes valides en volant les identifiants sur l’ordinateur d’une victime. Les journaux d’Infostealer contenant des milliers d’identifiants peuvent être achetés par les criminels du ransomware pour rechercher des identifiants VPN et d’entreprise. C’est pourquoi, les organisations doivent absolument disposer d’un système robuste de gestion d’identifiants et d’authentification automatique des comptes utilisateurs.

Principales conclusions :

  • Le ransomware Ryuk est exclusivement utilisé dans des attaques ciblées
  • Le dernier échantillon cible désormais les serveurs web
  • La nouvelle note de rançon invite les victimes à installer le navigateur Tor pour faciliter le contact avec les acteurs malveillants
  • Après le chiffrement du fichier, le ransomware imprime 50 copies de la note de rançon sur l’imprimante par défaut.

Gestion de son parc informatique : et pourquoi pas Apple ?

L’informatique a pris une part non négligeable au sein des entreprises. La gestion de ce parc informatique se doit d’être efficace et particulièrement contrôlée afin d’en tirer un maximum de résultats. Comment avoir un parc informatique performant et sécurisé pour son entreprise ? Parmi les solutions, pourquoi ne pas se tourner vers Apple ?

D’abord, comme tant tous les projets à mettre en place, un audit et un état des lieux est indispensable. Quel matériel exploité ? Dans quel but ? Un détail qui permet d’extraire de nombreuses références comme l’âge de vos ordinateurs, serveurs, logiciels. Ne sont-ils pas trop vieux ? Peuvent-ils être optimisés ?

La société AD Pomme, un spécialiste depuis 15 ans de la gestion parc informatique d’entreprise à Toulouse explique que cet audit permet « de fournir une analyse objective de votre parc informatique. C’est un état des lieux, essentiel pour vous aider dans vos prises de décisions futures.« 

De cette analyse poussée, un cahier des charges offrira l’opportunité d’améliorer et de faire évoluer votre parc informatique. Parfaite solution pour de petites structures dont le cœur de métier n’est pas l’informatique et qu’il n’existe pas d’équipe d’informaticiens au sein de votre structure.

Des projets clé en main qui satisferont médecins généralistes, spécialistes, agences de communication, commerçants, TPE-PME.

Les utilisateurs au cœur de l’expertise

La gestion de votre parc informatique ne peut se faire sans la réflexion de vos équipes. Sécurité, confort d’utilisation, attentes des utilisateurs, seront les premiers axes à prendre en compter.

Si recenser les matériels existants n’est pas des plus compliqué, recenser les besoins logiciels et matériels demandent d’autres compétences. Votre RH ou votre service comptabilité risque d’ouvrir de grands yeux au mot « architecture réseau« .

D’où l’importance de faire appel à des compétences dédiées.

Parmi les éléments très importants, en plus de collecter les attentes spécifiques de vos équipes, l’évaluation des risques « réseau, type de sauvegardes, plan de secours sont des éléments indissociables à l’informatique professionnelle » rappelle AD Pomme.

Un confort qui se maîtrise d’autant plus facilement par les spécifications naturelles technologiques proposées par les produits Apple.

Neuf internautes sur dix prêts à partager leurs données persos pour accéder à du gratuit

D’après une nouvelle enquête, près de neuf internautes français sur dix (87 %) sont prêts à partager leurs données personnelles pour accéder gratuitement à des services en ligne. 35 % seulement des internautes français ont le sentiment d’avoir le contrôle sur leurs données contre 52 % à l’échelle européenne. 36 % des Français font confiance à leur gouvernement pour le traitement des données confidentielles. Plus de 8 Français sur 10 (85 %) craignent que leurs données ne tombent entre de mauvaises mains lors des deux prochaines années (84 % à l’échelle de l’Europe)

D’après une nouvelle étude commanditée par Kaspersky, près de neuf internautes français sur dix (87 %) sont disposés à partager leurs données personnelles avec des sites et des applications pour accéder gratuitement à des services numériques. La carte interactive de sensibilité à la confidentialité des données, élaborée par Kaspersky, met en exergue la façon dont les consommateurs de neuf pays d’Europe abordent la question de la confidentialité. Malgré quelques réserves, cette carte indique que les Français sont globalement disposés à permettre que leur comportement en ligne soit suivi s’ils peuvent bénéficier en échange de promotions (39 %), d’une meilleure fluidité de l’expérience (43 %) et de cadeaux (36 %). Un comportement relativement en ligne avec les attitudes européennes, bien qu’un peu plus méfiant.

 93 % des Français indiquent que la confidentialité des données est importante pour eux, mais seulement un peu plus d’un tiers (35 %) ont le sentiment de contrôler le nombre d’entités ayant accès à leurs données personnelles.

Peu de confiance envers les entreprises & gouvernements…

C’est une source de préoccupation puisque plus de huit répondants français sur dix (85 %) craignent que leurs données ne tombent entre de mauvaises mains lors des deux prochaines années, tandis que 71 % d’entre eux ont peur que leurs données ne soient dérobées et utilisées à des fins malveillantes (66 % en Europe). Des inquiétudes qui ne se traduisent pas nécessairement dans leurs comportements.

Les internautes témoignent également d’une confiance mitigée envers les entités avec lesquelles ils partagent leurs données. Globalement, Amazon et Google jouissent d’une plutôt bonne réputation en Europe avec 47 % des internautes qui leur font confiance pour traiter les données de manière sure. Les Français sont un peu plus sceptiques, seuls 40 % étant de cet avis. Cela positionne ces entreprises devant les gouvernements respectifs des Européens avec un indice de confiance à 47 % et qui tombe à seulement 36 % en France. Parmi les grandes entreprises de la tech, Facebook est l’organisation qui suscite le plus de méfiance pour ce qui est du respect de la confidentialité : 29 % des Européens et 24 % des Français font confiance à l’entreprise pour le respect de la confidentialité des données.

Mais une tendance à partager ses données quand même, quitte à en perdre le contrôle !

Malgré cela, la perspective de bénéficier de services en ligne utiles fait que de nombreux internautes sont moins disposés à prendre des précautions pour protéger leurs données ou contrôler la manière dont leurs informations personnelles sont utilisées. De fait, six Français sur dix (60 %) acceptent tous les cookies lorsqu’ils naviguent rapidement sur un site. Plus inquiétant, trois internautes Français sur dix (30 %) utilisent le même mot de passe sur de nombreux sites ou applications. Ce chiffre monte même à 35 % au Danemark.

Des disparités de comportement à travers l’Europe

Le Danemark est également le pays où les internautes craignent le moins que leur données ne finissent entre de mauvaises mains (seulement 77 %, contre 94 % au Portugal). À l’inverse, la France est le pays où les internautes ont le moins le sentiment de contrôler leurs données personnelles (35 %). C’est aussi en France que les internautes ont le moins confiance dans le traitement de leurs données personnelles – seulement 36 % des Français font confiance à leur gouvernement pour traiter leurs données de manière sécurisée.

« Jamais nous n’avons eu autant de données personnelles hébergées en ligne. Parallèlement à cette plus grande présence en ligne des données, il y a un risque accru qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains », commente David Emm, Principal Security Researcher, Kaspersky.

« La carte interactive de sensibilité à la confidentialité des données démontre que les internautes européens n’ont pas le sentiment d’avoir la main sur les entités ayant accès à leurs données. Malgré ces inquiétudes, beaucoup acceptent cet aspect « intrusif » pour accéder à des services numériques pratiques. Il n’est jamais trop tard pour tenter de reprendre le contrôle de notre identité numérique et protéger nos données en ligne. Pour ce faire, les internautes doivent surveiller les informations qu’ils partagent, bien examiner les politiques en matière de cookies ainsi que les autres paramètres de confidentialité, et veiller à utiliser des mots de passe robustes et uniques pour chaque site ou application. »

Focus sur la cybersécurité, secteur de l’IT en pleine croissance

La Bretagne, ça vous gagne ! Vous cherchez un emploi tech dans cette magnifique région, particulièrement dans une ville pleine d’atouts comme Lannion ? Laou facilite vos démarches pour trouver le job de vos rêves et s’associe avec la Technopole Anticipa pour apporter un accompagnement sur mesure à vos projets. Travailler dans l’IT ou la cybersécurité n’a jamais été aussi simple !

Accélérateur d’innovation, la Technopole Anticipa est une plateforme incontournable pour développer vos projets à caractère innovants et industriels. Elle concentre ses actions sur des filières d’excellence et anime une communauté de porteurs de projets, de startupers, d’entrepreneurs, d’industriels, de chercheurs, d’enseignants, d’étudiants et d’institutionnels. Mais c’est aussi le relai idéal pour trouver un emploi dans la tech sur le territoire de Lannion Trégor Communauté, en Bretagne !

Dans ce cadre, une collaboration a été mise en place entre Anticipa et Laou pour vous faire découvrir des opportunités professionnelles : plus de 250 jobs sont disponibles ! Vous trouverez forcément votre bonheur dans le secteur du numérique selon votre spécialité : IoT, logiciels, cybersécurité, IA, etc.

Focus sur la cybersécurité, secteur de l’IT en pleine croissance

La cybersécurité est une pratique qui consiste à protéger les systèmes, les réseaux et les programmes contre les attaques numériques. Celles-ci visent habituellement à atteindre des informations sensibles, à les modifier ou à les détruire. Extorquer de l’argent aux utilisateurs ou interrompre les processus fonctionnels d’une entreprise sont aussi monnaie courante. La mise en œuvre de mesures efficaces de cybersécurité est de plus en plus difficile aujourd’hui, car le nombre d’équipements surpasse le nombre de personnes. Les hackers sont aussi – malheureusement – de plus en plus coriaces.

C’est pourquoi, les entreprises cherchent constamment à renforcer leurs équipes pour pallier aux besoins. Travailler dans la cybersécurité en France vous permettra de saisir bon nombre d’opportunités professionnelles :  développeur/intégrateur/administrateur sécurité, architecte cybersécurité, analyste menace, spécialiste en gestion de crise cyber, etc. A ce titre, la Bretagne est une région authentique qui propose des possibilités d’emploi variées notamment dans les technologies de l’information. Elle représente un haut lieu de ce domaine, un leader incontesté en France.

Lannion, une ville bretonne où il fait bon vivre et travailler

Région historique mêlant tradition et authenticité, la Bretagne possède un patrimoine culturel et gastronomique de renom. On y dénombre en effet une multitude d’événements festifs (Les Vieilles Charrues, La Route du Rock, Fest-Noz, etc.) et des spécialités culinaires qui donne l’eau à la bouche (kouign-amann, galettes bretonnes, poissons et fruits de mer, etc.). Son environnement (climat doux et océanique, littoral sauvage, côtes rocheuses, etc.) est une ode au bien-être.

Parmi les villes à taille humaine de la région particulièrement conviviales, Lannion tire son épingle du jeu. Située dans les Côtes-d’Armor aux portes de la côte de Granit Rose, la ville bénéficie d’un cadre de vie séduisant en plus d’un réel dynamisme. Les fêtes maritimes, la vie commerçante, les bars, brasseries ou restaurants ainsi que les choses à faire à Lannion (en famille ou entre amis !) sont multiples. La communauté Lannion Trégor représente aussi un bassin d’emploi de plus de 100 000 habitants. Là-bas, des opportunités de carrière diversifiées et stimulantes vous attendent, que vous soyez natifs de la région ou que vous décidiez de vous offrir une nouvelle vie.

Faites confiance à Laou pour votre futur projet professionnel et personnel

Vous êtes tentés par l’aventure tech proposée par la Technopole Anticipa et Laou en Bretagne ? Alors ne manquez pas le coche ! Surtout que chez Laou, on vous chouchoute : outre la recherche d’emploi et l’aide à la mobilité professionnelle, on vous fait aussi découvrir la région, ses plus belles villes (coucou Lannion !) et les activités sympas à faire sur place. Mais ce n’est pas tout : Laou vous aide également à trouver un logement ainsi qu’un déménageur au meilleur tarif, pour vous et votre conjoint ! Vous expliquez ce que vous recherchez, et Laou s’occupe du reste. C’est aussi simple que ça, rdv sur laou.fr !

La CNIL appelle à des évolutions dans l’utilisation des outils collaboratifs étatsuniens pour l’enseignement supérieur et la recherche

La CNIL appelle à des évolutions dans l’utilisation des outils collaboratifs étatsuniens pour l’enseignement supérieur et la recherche

À la suite de l’arrêt Schrems II, la CNIL a été saisie par la Conférence des présidents d’université et la Conférence des grandes écoles sur l’utilisation des « suites collaboratives pour l’éducation » proposées par des sociétés américaines, plus particulièrement s’agissant de la question des transferts internationaux de données personnelles. Compte tenu du risque d’accès illégal aux données, la CNIL appelle à des évolutions dans l’emploi de ces outils et accompagnera les organismes concernés pour identifier les alternatives possibles.

La Conférence des grandes écoles (CGE) et la Conférence des présidents d’université (CPU) ont interrogé la CNIL sur la conformité au RGPD de l’utilisation, dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’outils collaboratifs proposés par certaines sociétés dont les sièges sont situés aux États-Unis. Cette demande de conseil s’inscrit notamment dans le prolongement de l’invalidation du Privacy Shield par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

Transformation numérique dans l’enseignement et de la recherche

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la transformation numérique dans l’enseignement et de la recherche, mais aussi plus largement dans toutes les organisations publiques comme privées, impliquant des services qui s’appuient, pour beaucoup, sur des technologies d’informatique en nuage (cloud computing). La CNIL a constaté que le recours à ces solutions met en lumière des problématiques de plus en plus prégnantes relatives au contrôle des flux de données au niveau international, à l’accès aux données par les autorités de pays tiers, mais aussi à l’autonomie et la souveraineté numérique de l’Union européenne. En outre, le gouvernement a annoncé, le 17 mai 2021, une stratégie nationale pour le cloud, afin d’appréhender les enjeux majeurs de cette technologie pour la France, avec l’objectif de mieux protéger les données traitées dans ces services tout en affirmant notre souveraineté.

LES CONSÉQUENCES DE L’INVALIDATION DU PRIVACY SHIELD

Le 16 juillet 2020, la CJUE a jugé que la surveillance exercée par les services de renseignements américains sur les données personnelles des citoyens européens était excessive, insuffisamment encadrée et sans réelle possibilité de recours. Elle en a déduit que les transferts de données personnelles depuis l’Union européenne vers les États-Unis sont contraires au RGPD et à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, sauf si des mesures supplémentaires sont mises en place ou si les transferts sont justifiés au regard de l’article 49 du RGPD (qui prévoit des dérogations dans des situations particulières).

Si la CNIL et ses homologues continuent d’analyser toutes les conséquences de cette décision, les organismes publics et privés, français et européens, doivent d’ores et déjà respecter ces nouvelles règles en privilégiant des solutions respectueuses du RGPD, notamment quand ils ont recours a des solutions d’informatique en nuage (cloud computing).

En particulier, cet arrêt a notamment eu des conséquences, en France, dans la mise en œuvre de la Plateforme des données de santé (Health Data Hub), qui est actuellement hébergée au sein d’une infrastructure étatsunienne (Microsoft Azure). En effet, le Conseil d’État a reconnu un risque de transfert des données de santé vers les États-Unis, du fait de la soumission de Microsoft au droit étatsunien, et a demandé des garanties supplémentaires en conséquence. Partageant cette inquiétude, la CNIL a réclamé et obtenu de nouvelles garanties du ministère en charge de la santé quant à un changement de solution technique dans un délai déterminé. Cette Plateforme sera ainsi hébergée dans des infrastructures européennes dans un délai de 12 à 18 mois et, en tout état de cause, ne dépassant pas deux ans après novembre 2020.

Les documents transmis par la CPU et la CGE font apparaître, dans certains cas, des transferts de données personnelles vers les États-Unis dans le cadre de l’utilisation des « suites collaboratives pour l’éducation ». Dans les établissements qui emploient ces outils, les données traitées concernent potentiellement un nombre important d’utilisateurs (étudiants, chercheurs, enseignants, personnel administratif), et ces outils peuvent conduire au traitement d’une quantité considérable de données dont certaines sont sensibles (par exemple des données de santé dans certains cas) ou ont des caractéristiques particulières (données de la recherche ou relatives à des mineurs).

Approfondir le sujet avec les mesures proposées par l’Europe.

Ouverture de l’Ecole 42 Lausanne, le 6 juillet prochain

Ecole 42 Lausanne, un nouveau campus qui accueillera 200 étudiants et étudiantes qui se formeront au développement informatique avec une pédagogie innovante construite sur le Peer-to-Peer Learning et la gamification. Un mois seulement après l’ouverture de la phase d’admission, plus de mille candidats ont déjà tenté leur chance !

Le modèle est innovant tant sur la formation en elle-même que sur le processus de recrutement, 100% mixte. Un enjeu social soutenu depuis plusieurs années par Elodie Djuric, membre de l’équipe fondatrice de 42 Lausanne, alumni de 42 Paris. L’école ouvrira ses portes en juillet 2021 à Lausanne, en Suisse. Préparez donc vos valises et commencez dès maintenant à préparer votre déménagement à Lausanne pour prendre part à la prochaine fournée de futurs développeurs chevronnés.

Huit ans après sa création en France, à l’initiative de Xavier Niel, l’École 42 ouvrira ses portes en Suisse romande le 6 juillet prochain. Dès la rentrée de septembre 2021, le campus 42 Lausanne accueillera 200 étudiants et étudiantes qui se formeront au développement informatique avec une pédagogie innovante construite sur le Peer-to-Peer Learning et la gamification. Un mois seulement après l’ouverture de la phase d’admission, plus de mille candidats ont déjà tenté leur chance.

La parité numérique sera également au cœur du recrutement des nouvelles promotions. Il s’agit là d’un enjeu social soutenu depuis plusieurs années par Elodie Djuric, membre de l’équipe fondatrice de 42 Lausanne, alumni de 42 Paris et fondatrice de Jobset.io, la plateforme de recrutement dédiée aux développeurs.

Welcome, Women !

Les femmes ne se sentent pas toujours les bienvenues au sein du secteur informatique. L’objectif de l’École 42 Lausanne est de permettre une meilleure inclusion des femmes dans les métiers du numérique et in fine d’atteindre une certaine parité. Cette vision s’avère d’autant plus vitale que les métiers de la tech peinent aujourd’hui à recruter.

La mixité dans les équipes est également source d’épanouissement et de performance car elle pousse à réfléchir différemment. Ce constat a ainsi incité de nombreuses institutions à mener des actions à titre individuel afin de briser les plafonds de verre.

La démarche a également été relayée par Elodie Djuric qui propose, par le biais de sa start-up Jobset.io, des bourses d’études allant jusqu’à 50 000€ et une année de mentorat à des femmes en reconversion professionnelle souhaitant intégrer les formations pour devenir ingénieures. En intégrant l’équipe fondatrice de 42 Lausanne, la jeune entrepreneuse espère aujourd’hui bousculer les idées reçues et accroître la proportion de femmes dans le secteur du numérique.

Emails frauduleux : comment se protéger des hackers ?

L’email est l’un des services de communication les plus utilisés au monde. Il cumule des millions d’envois et de réceptions par jour. Sa simplicité et sa rapidité dans la communication sont les raisons de son usage tant par les entreprises que par les particuliers.

Cependant, il présente l’inconvénient d’être facilement sujet à des piratages. Comment se préserver des assauts des hackers ? Trouvez ici des informations pour renforcer la sécurité de votre messagerie électronique.

Les emails, sources d’insécurité informatique 

L’utilisation des emails comme moyen de communication facilite grandement le partage d’informations. Cependant, les utilisateurs sont soumis à des menaces de spams et de virus de plus en plus fréquentes.

En effet, les hackers peuvent installer des logiciels espions sur vos postes, lire les contenus de vos messages ou même usurper votre identité ou celui d’un destinataire. Avec le phishing, un pirate informatique pourrait vous dérober vos identifiants ou données bancaires.

Par les scams ou cyberarnaques par emails, les pirates peuvent récupérer d’importantes sommes d’argent chez vous. Il est donc évident que les menaces sont grandes et qu’une mauvaise configuration de la sécurité de vos serveurs mails pourrait causer de graves pertes pour vous ou votre entreprise.

Vous devez donc penser à la mise en place d’un dispositif de sécurité anti-spam pour vous défendre contre les attaques permanentes des hackers. Grâce aux solutions de protection, vous pourrez profiter des avantages de la messagerie électronique sans vous inquiéter des spams, virus, publicités ou autres malwares.

Une solution efficace pour la protection de votre messagerie électronique

Si les services de messagerie de particuliers disposent de service antispam, il n’en est pas souvent le cas avec les entreprises qui doivent prendre en charge elles-mêmes leur serveur de messagerie. Pour une protection maximale, celui-ci a besoin d’un filtrage efficace.

L’actualité sur la sécurité informatique renseigne que le recours à des dispositifs Saas est la meilleure alternative. Ainsi, vous pourrez protéger vos données de toute tentative de piratage. Les logiciels Saas ne sont pas installés physiquement sur des serveurs, mais externalisés.

En effet, le service se positionne entre l’expéditeur et le serveur de messagerie de l’entreprise et intercepte tous vos mails afin de leur faire subir toutes les vérifications possibles. Les solutions de protection de la messagerie électronique en mode SaaS allient performance, simplicité de mise en place et facilité d’utilisation.

Parmi les leaders du marché figure Altospam qui propose des prestations de qualité dans la sécurité de vos messages électroniques. Il s’agit d’un logiciel de protection anti-spam, anti-virus et anti-ransomware externalisé pour vos entreprises.

Doté d’une intelligence artificielle, il permet un puissant filtrage des spams et une haute protection de vos données. Ainsi, les logiciels malveillants, les ransomwares ou autres sont bloqués à la source et ne parviennent pas à votre messagerie électronique. Par ailleurs, il vous propose des options de filtrage publicitaires gratuites.

Aussi, Altospam fonctionne avec n’importe quel serveur de messagerie et sa configuration se fait aisément. En seulement trois minutes, vous protégez l’ensemble des adresses emails de votre entreprise.

Enfin, il vous est possible de suivre votre trafic email par le biais des statistiques en temps réel ainsi que le classement des adresses emails les plus spammées.

Un casque de réalité virtuelle, ok, mais lequel ?

Un casque de réalité virtuelle, baptisé aussi sous le nom de casque VR, connait un succès grandissant. L’équipement permet de vivre des aventures, des expériences visuelles numériques uniques. La réalité virtuelle, on ne peut se le cacher est passionnantes. Il existe une pléthore de casque. Choisir devient un véritable problème. D’autant que le prix n’est pas des plus léger. Autant ne pas se tromper !

Casque autonome qui pourra se connecter à votre smartphone ? Matériel qui se branche directement sur votre console de jeux, votre pc ? Le choix est pas des plus simple, d’autant que le prix peut rapidement atteindre des sommets. Deux grandes catégories de casques peuvent être pointés de la souris : le casque de Réalité Virtuelle pour PC, ou encore le casque VR dit « autonome ».

Les casques autonomes sont apparus dernièrement. Le matériel autonome fait partie de la dernière génération. Les « lunettes » sont indépendantes d’un système informatique (console, smartphone, pc …). Du matos de professionnel. La maintenance industrielle, le monde médical commence à s’en servir. Parmi les appareils de cette génération, vous pouvez Acheter vuzix m400. Autonome, équipée d’une caméra (voir dans certains appareils, de plusieurs caméras), avec un contrôle vocal qui permet la gestion « mains libres » dés plus efficace. Pour avoir une analyse complète de ce petit bijou, découvrez le Vuzix M400 Review.

Quelques pistes de choix

Le review va vous donner quelques pistes, dont les critères techniques qui sont indispensables pour choisir votre casque. Les premieres générations n’ont vécu que quelques mois sur le nez des utilisateurs. Les nouvelles générations ont pour mission d’y rester quelques années. Parmi les critères techniques indispensables : l’écran et sa résolution. Un élément capital pour le confort visuel, la précision et l’immersion. La caméra, si ce n’est pas du full HD, il faut oublier ! Un minimum de 30 images par seconde est indispensable. Dans ce confort d’utilisation, le suivi de rotation de la tête, le poids et le confort de « port » du casque virtuel en feront une aide essentielle.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce genre de casque en condition de travail. Nous vous préparons une vidéo sur l’utilisation de notre casque dans un contexte de sécurité informatique. Une immersion pouvant être très intéressante lors d’une action qui se veut immersive et discrète.

Journée mondiale du mot de passe : célébrons le moyen d’authentification le moins fiable du marché !

Ce jeudi 6 mai est la Journée mondiale du mot de passe, l’occasion depuis plusieurs années de rappeler les bonnes pratiques en matière de cybersécurité et de fiabilité des mots de passe, mais aussi plus largement de questionner leur pertinence globale, à l’heure où la fraude en ligne n’a jamais été aussi répandue.

 La société Nuance Communications est un acteur important dans les solutions de sécurité utilisant la biométrie.

 La Journée mondiale du mot de passe donne l’opportunité aux experts de la cybersécurité et de la lutte contre la fraude de réaffirmer que les codes PIN et mots de passe sont des outils archaïques, dépassés, qui ne correspondent plus à la réalité des usages et des besoins d’aujourd’hui. Les mots de passe se retrouvent vendus sur le dark web, exploités à des fins frauduleuses, et se retournent parfois contre leurs propriétaires, comme on a pu le constater récemment avec des pertes de millions d’euros en cryptomonnaies à cause d’oublis de mots de passe non réinitialisables.

Une récente étude[1] menée par Nuance révèle que 17% des Français utilisent deux ou trois mots de passe différents pour protéger tous leurs comptes utilisateurs, et 12% déclarent même utiliser le même mot de passe partout sans considération de son niveau de fiabilité ou de singularité ! De plus, 30% des répondants ont indiqué oublier leur mot de passe ou code PIN au moins une fois par mois, ce qui montre à quel point ce moyen d’authentification est volatile, peu intuitif et contraignant pour les utilisateurs. Ces derniers se retrouvent exposés à un risque élevé de fraude, et il est de la responsabilité des entreprises de s’attaquer à cette menace en renforçant la sécurité de leurs clients par le biais de solutions modernes. Le site ZATAZ révèle des centaines de fuites de données qui laissent perplexe concernant les utilisateurs et leurs mots de passe.

 « Cette même étude a par ailleurs montré que 18% des Français avaient été victimes de fraude au cours des 12 derniers mois, y perdant en moyenne 995 euros. Il est donc grand temps de tourner la page des mots de passe et codes PIN pour déployer des technologies plus sophistiquées et robustes telles que la biométrie et enfin offrir aux consommateurs le niveau de protection qu’ils méritent. La biométrie permet d’authentifier les individus instantanément en se basant sur les caractéristiques qui leurs sont propres et les rendent uniques. Fini le temps des authentifications basées sur un savoir (mot de passe ou autre information à retenir) trop facile à exploiter, les solutions biométriques sont actuellement le meilleur allié de la lutte contre la fraude et permettent de redonner de la sérénité aux consommateurs. » explique Simon Marchand, Chief Fraud Prevention Officer au sein de la division Sécurité et Biométrie de Nuance.

[1] Etude réalisée par OnePoll pour Nuance en avril 2021 auprès de 10 000 répondants dans les pays suivants : France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Australie, Italie, Suède, Belgique, Pays-Bas et Mexique. En France, le panel de l’étude est constitué de 1000 répondants.

Pas de transformation digitale réussie sans IAM

L’usage croissant du numérique dans le mode de fonctionnement des entreprises les amène à faire évoluer leurs processus de gestion en continu. Dans ce contexte, les notions de collaboratif, de cloud, de No Code occupent désormais une place centrale. La main est donnée aux collaborateurs qui développent à marche forcée applications et process automatisés. Si l’on peut s’en réjouir, il convient d’être toutefois vigilant car le pendant de cette évolution inéluctable est la perte de maitrise de qui en final a accès à quelle application (Saas / Low code / automation… etc) et ou donnée.

Les cybers criminels en profitent et aujourd’hui plus qu’hier, les entreprises sont exposés à un risque de cyber attaque et de compliance très élevé. Le télétravail dont on imagine qu’il va demeurer accroit ce risque. Ce sujet devient prégnant pour les DSI et les solution d’IAM doivent évoluer pour circonscrire le sujet au risque d’avoir à mettre un frein sur la transformation digitale en cours. Il s’agit du principal défi des DSI pour les 3 prochaines années

L’âge d’or des technologies IAM

Concrètement, les solutions d’IAM connaissent aujourd’hui une très forte croissance à l’échelle mondiale. Mais qu’est-ce que l’IAM ? Gartner définit cette approche comme « la discipline qui permet aux bonnes personnes d’accéder aux bonnes ressources au bon moment pour les bonnes raisons ». L’objectif de l’IAM consiste alors  à résoudre rapidement et dynamiquement le dilemme qui est d’accélérer la transformation digitale tout en sécurisant la gestion et la gouvernance des accès aux applications stratégiques et systèmes de gestion des entreprises. Ce point est particulièrement sensible pour les grandes organisations déployées à l’échelle mondiale qui connaissent des mouvements importants de collaborateurs (entrée et sorties). Si le sujet de la protection des identités est maitrisé, celui de la gouvernance des accès, c’est-à-dire l’identification des rôles et des responsabilités de chacun ne l’est pas.

Mettre en place son projet IAM avec succès

Véritable sujet de gouvernance, l’IAM est un projet qui nécessite de prendre de la hauteur et de bien cartographier son organisation pour définir des rôles et des profils types qui permettront ensuite d’automatiser la gestion des identités. Les collaborateurs pourront alors accéder dès leur arrivée dans l’entreprise aux bonnes ressources et applications pour réaliser leurs missions. Il s’agit donc d’un véritable enjeu de productivité, de qualité, mais également de sécurité. N’oublions pas que la mauvaise gestion des accès est l’une des principales failles utilisées pour accéder au système d’information. Le sujet de la compliance précipité par les règlementations de plus en plus contraignantes ajoute aux exigences de ce que doit servir l’IAM et l’on voit aujourd’hui que le point des SoD devient un must have.

Gestion automatisée des rôles (création et modification) et provisionning automatique des utilisateurs et des affectations sont donc les grands bénéfices de l’approche IAM. De fait, il devient alors possible de standardiser les droits d’accès et de permettre également aux directions métiers de participer activement à ces projets. Ce point stratégique est important à prendre en considération dans la mesure où un projet IAM réussi ne peut se limiter à une approche purement technique. Il doit impérativement être mené de concert avec les équipes métiers et la Direction des Systèmes d’information.

L’IAM est donc un formidable accélérateur et un incontournable pour permettre aux organisations de mener à bien leur transformation numérique. Au-delà de simplement améliorer le processus de gestion des accès, cette approche offre également la possibilité de gagner en agilité, d’élever son niveau de cyber protection et de maîtriser ses risques. (Par Olivier BOURROUILH, CEO de ROK Solution)

Pourquoi souscrire une assurance professionnelle ?

Les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité doivent se protéger des erreurs et des accidents qu’elles sont susceptibles de causer. L’assurance professionnelle est la meilleure solution de protection pour y parvenir.

Qu’est-ce qu’une assurance professionnelle ?

L’assurance professionnelle est une assurance dédiée aux métiers qui possèdent plus de risques que d’autres. Aucune profession n’est totalement à l’abri d’un aléa. Une entreprise qui se compose d’au moins une personne peut causer un accident ou commettre une erreur. Dans ce cas, elle peut être amenée à payer des indemnités de dédommagement. L’assurance professionnelle vise à prévenir ces risques et à protéger l’entreprise de la faillite.

Il existe aussi une cyber assurance pour les entreprises dont le risque lié à l’activité en ligne est à considérer. Et les risques liés à l’informatique sont de plus en plus pesants pour les entreprises.

Les avantages de l’assurance professionnelle

L’assurance professionnelle est dédiée à tous les professionnels, qu’ils soient indépendants, PME, start-up ou grande entreprise. Les risques sont plus ou moins importants en fonction du secteur d’activité, mais ils sont bel et bien existants. En tant qu’entrepreneur ou chef d’entreprise, l’assurance professionnelle offre une couverture complète des aléas, accidents, erreurs et autres causes de préjudices pour les clients. Une assurance peut prendre en charge les indemnités de dédommagements que l’entreprise doit verser si elle est reconnue responsable d’un préjudice.

À qui se destine l’assurance professionnelle ?

L’ensemble des métiers dont l’exercice implique des risques ont intérêt à souscrire une assurance professionnelle. Cela comprend par exemple les métiers liés à l’informatique, à la technologie, à l’immobilier, au conseil et à la formation, à la santé et au bien-être, au marketing et à la communication ou encore, à la sécurité et au tourisme. Qu’il soit bénin ou conséquent, le risque lié à l’exercice de votre métier doit être couvert pour limiter l’impact d’un quelconque litige.

Piratage : distribution gratuite de CB ! Avez-vous été piraté ?

Des pirates diffusent gratuitement des données bancaires de français. Le blog ZATAZ permet aux propriétaires d’être alertés pour se protéger le plus rapidement possible.

Chaque jour, sa série de fuite de données personnelles. Le blog ZATAZ vient d’alerter les internautes français d’une diffusion de données bancaires par comme les autres. Le lanceur d’alerte a découvert dans un espace pirate fort de plus de 500 membres, le partage de données bancaires de plusieurs dizaines de français et françaises.

Pour savoir si vous êtes dans la liste, ZATAZ.COM et son Service de veille proposent les informations diffusées par les pirates.

Dans le fichier que ZATAZ a pu découvrir, et en plus des 16 chiffres de la CB, de la date de validité et du pictogramme présent à l’arrière de la carte bancaire, les pirates affichent aussi l’identité du propriétaire légitime, son adresse postale, sa date de naissance et son numéro de téléphone. « Difficile pour ZATAZ de contacter les propriétaires. Dans ce cas, pas d’adresses électroniques comme nous avons déjà pu le montrer dans via d’autres découvertes comme cette méthode pirate pour passer outre la double authentification. » explique le blog.

Avec les informations fournies par ZATAZ, les internautes ont de quoi savoir si, oui ou non, ils sont dans les mains des hackers.

GO.CAM, un outil pour améliorer votre cybersécurité

Un étonnant outil dédié au contrôle d’accès permet d’améliorer la sécurité en vérifiant l’âge des personnes !

Un site Interdit aux mineurs, comme les marques d’alcool, sont dans l’obligation de réclamer l’âge de leur visiteur afin de valider l’accès aux pages du site. C’est du déclaratif, autant dire qu’il suffit de modifier l’âge dans l’onglet dédié pour accéder aux contenus interdits. L’application Go Cam promet permettre un contrôle beaucoup plus « poussé » grâce à une intelligence artificielle qui doit être capable de définir l’âge du visiteur. Le système est simple. Vous vous placer devant votre webcam et cette dernière va permettre à Go Cam de définir votre âge « approximativement » et vous permettre d’accéder, ou non, au site bloqué par la restriction. « Si l’âge détecté est correcte, le visiteur pourra continuer à naviguer. Si, au contraire, l’âge détecté est trop proche de l’âge légal (18 ans en France, 21 dans certains états US), alors un deuxième moyen de vérification sera demandé. » indique les créateurs.

Ce second moyen sera de prendre une photo d’une pièce d’identité (Carte Nationale d’Identité, passeport ou permis de conduire) avec sa webcam ou l’appareil photo du téléphone.

Go CAM indique que la photo et la date de naissance, et seulement ces deux infos, seront exploitées. Rien n’est transmis, ni conservé ! Les données sont effacées. C’est la société Française GSI Developpement qui travaille sur cet axe cyber. A noter que la société la société X love cam vient d’intégrer cette solution pour garantir la majorité de ses utilisateurs.

Bref, si vous souhaitez tester Go.cam, la Solution Anonyme et Gratuite pour la Verification d’Age, on vous laisse découvrir l’idée.

40 opérateurs de ransomwares décortiqués

En décembre 2020, le blog ZATAZ présentait une enquête de plus d’un an concernant les maîtres chanteurs du web officiant derrière un ransomware. L’analyse et les fichiers viennent d’être mis à jour.

Plus de 40 groupes analysés, les actions des pirates et de leurs victimes décortiquées. L’étude de ZATAZ concernant les opérateurs de ransomware fait froid dans le dos tant le nombre de victimes est important. Cette étude, baptisée « Ransomware 365 » vient d’être mise à jour.

Il est possible de récupérer, pour chaque groupe (Doppel, Sodinokibi, Cl0p, Nifilim, P2K, Netwalker, Avaddon, Egregor, Mountlocker, Darkside, Conti, 777, Everest, Ragnarok, Banbuk …) un dossier reprenant les secteurs, les pays, les entreprises touchées.

Si le mois de janvier semble avoir été « plus calme« , de nouveaux groupes sont apparus alors que d’autres, comme Egregor et Sodinokibi, pourtant très actifs, ont totalement disparu du darkweb (et du web). « Arrêtés, à la retraite ou en cours de changement de méthodes » indique ZATAZ.

25% de cybermenaces en plus pour 48 % des entreprises françaises depuis le début de la pandémie

Depuis 2020, les entreprises ont été contraintes de passer la majorité de leurs collaborateurs en télétravail, les propulsant dans une nouvelle façon de travailler qui doit être à la fois transparente et sécurisée.

Bien avant la pandémie, de nombreuses entreprises avaient déjà fait le choix de stratégies « cloud-first » et « remote-first », mais s’agissant d’un processus long et coûteux, elles se trouvent à des stades différents de leur parcours.

« En revanche, ce que ces derniers mois nous ont enseignés c’est que peu importe leur avancée, il est vital que ces entreprises mettent la cybersécurité au cœur de cette transformation pour pouvoir fonctionner efficacement et assurer la continuité de leurs activités le plus sereinement possible. » explique Fayce Mouhieddine, directeur commercial cybersécurité de Cisco France.

Pour mieux comprendre les défis auxquels les entreprises sont confrontées actuellement et la manière dont elles adaptent leurs approches de la cybersécurité pour mieux se préparer à un mode de travail hybride, Cisco a interrogé plus de 3 000 décideurs informatiques sur 21 pays dont pour l’étude « Future of Secure Remote Work ».

Accélérer la transformation

Les entreprises se préparent aux implications de la nouvelle norme et, chose certaine, l’environnement de travail flexible et hybride que nous avons connu en dehors des confinements va perdurer. Le télétravail a atteint des niveaux sans précédent au début de la COVID-19 en mars, où deux tiers (64 %) des organisations françaises comptaient plus de la moitié de leurs collaborateurs en télétravail, contre seulement 15 % avant la pandémie.

Toutefois, l’étude de Cisco révèle qu’au début de la pandémie, seules 43 % des entreprises françaises étaient bien préparées pour soutenir cette transition rapide vers un environnement de travail à distance. D’ailleurs, 48 % des organisations françaises ont enregistré une augmentation de 25 % ou plus des cybermenaces ou des alertes depuis le début de la pandémie.

Sécuriser un nombre croissant de terminaux

Alors que le nombre d’utilisateurs qui se connectent à distance augmente, les entreprises connaissent une multiplication des défis liés à la cybersécurité. En France, environ une personne interrogée sur deux a déclaré que les périphériques personnels (49 %) et les ordinateurs professionnels (44 %) étaient les éléments les plus difficiles à protéger dans un environnement à distance.

La sécurisation des accès, depuis n’importe quel appareil et à tout moment, a été désignée comme le principal défi en matière de cybersécurité auquel sont confrontés près des deux tiers (52 %) des entreprises françaises. Leurs autres préoccupations concernent la confidentialité des données (40 %) ainsi que la protection contre les malwares (36 %).

Ces défis auront tout de même permis aux entreprises de mieux comprendre l’importance de la cybersécurité. La grande majorité des entreprises françaises (78%) déclarent que la cybersécurité est désormais extrêmement importante ou plus importante qu’avant COVID-19 et 56 % déclarent que cela entraînera une augmentation des investissements dans la cybersécurité.

La cybersécurité doit répondre aux besoins d’effectifs dispersés géographiquement

Les entreprises doivent créer un environnement de travail hybride flexible et sécurisé, et assurer le même niveau de protection pour tous les collaborateurs qui circulent sur le réseau. À l’heure où les responsables IT et métier redéfinissent les priorités en matière de technologies et d’objectifs, la cybersécurité doit devenir un atout qui permettra aux entreprises de réaliser leur plein potentiel.

Le succès d’un environnement de travail hybride et flexible repose sur la préparation, la collaboration et l’autonomisation

Avec le passage au télétravail, les équipes chargées du réseau et de la sécurité doivent fournir un accès transparent et sécurisé aux applications et aux services, partout et à tout moment. En parallèle, les responsables doivent mettre en place des protocoles de mise en application supplémentaires ainsi que des politiques de cybersécurité renforcées. Enfin, il est impératif de former et de sensibiliser les collaborateurs afin de favoriser une culture de la sécurité aujourd’hui indispensable.

Un système de cybersécurité plus simple et plus efficace est essentiel pour renforcer la résilience de l’entreprise

Malgré le nombre de priorités auxquelles ils font face, les responsables informatiques ne peuvent pas reléguer la sécurité en arrière-plan. Pour réduire la probabilité et l’impact d’une cyberattaque, les entreprises doivent également chercher des moyens de simplifier leurs systèmes de défense. Ainsi, la sécurité devient un atout pour l’entreprise, et non un obstacle aux besoins actuels ou futurs.

3 actions pour protéger efficacement sa messagerie électronique des cybercriminels

Qui n’a jamais communiqué par mail ? Ce n’est certainement pas vous qui êtes en train de lire cet article. La messagerie électronique fait partie du quotidien de tous les internautes. D’ailleurs, elle est considérée comme le moyen de communication le plus célèbre au monde. Utilisé soit dans le cadre personnel ou professionnel, ce service Internet peut servir à transférer des données sensibles, notamment les codes d’accès, les coordonnées bancaires, etc. Et quand on parle d’informations personnelles sur la toile, les cybercriminels ou hackers ne sont jamais loin. Il n’est donc pas rare que les internautes soient victimes de diffusion des documents confidentiels, de vol d’identité, de piratage de données ou de fraude bancaire. Heureusement, il existe des solutions de sécurisation de boîte mail qui vous permettront de vous préserver de ces situations désagréables.

Utilisez un antivirus

Un antivirus est un programme qui a été conçu pour vous protéger contre plusieurs types de logiciels malveillants notamment les virus, les vers informatiques et les malwares. Non seulement il permet de supprimer les logiciels malveillants, mais il joue également un rôle préventif en empêchant les virus au système informatique de votre ordinateur ou smartphone. À ce titre, il vous sera grandement utile pour assurer la protection de votre mail. Les cybercriminels ne pourront plus vous piéger via certaines tentatives d’hameçonnage comme le phishing pour récupérer vos informations personnelles. Il analyse les courriels entrants et vous met en garde si certains mails renferment des liens conduisant en réalité vers un site pirate.

Installez un service de protection de message électronique

Nombreuses sont les techniques qui peuvent vous aider à sécuriser votre boîte mail personnelle ou la messagerie électronique de votre entreprise. Certains vous diront de choisir des mots de passe assez complexes constitués de lettres, chiffres et symboles, majuscules et minuscules. D’autres vous conseilleront de modifier régulièrement vos mots de passe pour vous connecter, d’éviter d’ouvrir les messages électroniques d’origine douteuse ou de ne jamais cliquer sur des liens inconnus. Mais avouons-le ! Malgré leur efficacité, ces astuces demandent trop de vigilance et sont un peu difficiles à mettre en application. De plus, à la moindre erreur ou faiblesse, les individus mal intentionnés n’hésiteront pas à vous nuire. De ce fait, la solution la plus facile et la plus fiable va consister à utiliser un logiciel SaaS tel qu’Altospam. Cet outil dont l’efficacité n’est plus à prouver est doté de plusieurs technologies indispensables comme un anti-phishing, un anti-relayage, un anti-scam, un anti-ransomware, un anti-pub… d’autre part il n’intègre pas 1 mais 6 antivirus ! Bref, il s’agit d’un logiciel de protection tout-en-un. En optant pour cette solution, vous serez épargné de toute attaque informatique pouvant provoquer de lourdes conséquences pour votre société et sa santé financière.

Installez un VPN

Une autre action efficace, complémentaire des deux autres, pour sécuriser son message électronique est de procéder à l’installation d’un VPN sur votre réseau informatique. Cela vous permettra de naviguer en toute discrétion sur le net. Cette technologie réalise en effet un chiffrement automatique de vos données de navigation. Votre connexion est acheminée via un tunnel privé et vos actions en ligne sont complètement dissimulées. De ce fait, les pirates informatiques ne peuvent plus vous espionner pour se servir de vos données pour nuire à votre personne ou société.

Six groupes de ransomwares ont disparu du darkweb

Voilà qui est très intéressant. De nombreux groupes opérateurs de ransomwares viennent de disparaitre du darkweb. Leurs différents sites ne répondent plus.

Le FBI ? Interpol ? Un pur hasard ? Une envie de se racheter et d’arrêter le massacre ? Les pirates informatiques, partenaires/membres des groupes Egregor, Doppel, Sodinokibi, Netwalker, AKO, CONTI n’ont plus de site web. Des espaces cachés dans le darkweb, via Tor, ou tout simplement sur la toile, sur le web.

Tout a débuté avec Egregor, début janvier, puis AKo, Sodinokibi.

Ce 9 janvier 2021, CONTI et Sodinokibi ont suivi cette vague silencieuse.

Les prochaines heures/jours nous diront si, enfin, nous sommes débarrassés de ces malveillants du web.

Détail intéressant, le 8 janvier, le FBI diffusait une note sur le groupe Egregor. Un hasard !

A eux six, comme l’a expliqué zataz.com dans en enquête qui a durée 1 an, plus de 840 chantages d’entreprises (plus de 200 pour Egregor).

Des menaces de divulgations de données volées lors d’infiltration et de prise d’otages de l’informatique et fichiers des victimes rançonnées.

Mise à jour : les pirates du groupe Doppel sont revenus. Ils en ont profité pour diffuser les données de leur derniére victime en date, le groupe Belge Brustor.

Géolocalisation de véhicules, l’avenir routier ?

De plus en plus de véhicule sont équipés d’un système de géolocalisation. De la voiture de « monsieur tout le monde » et son GPS, en passant par des supports professionnels offrant la possibilité de suivre et sécuriser sa flotte de livraison en temps réel. Comment fonctionne ces systèmes ? Sont-ils de confiance ?

Depuis le 31 mars 2018, tous les véhicules neufs doivent être équipés d’un système de géolocalisation et d’appel des urgences en cas d’accident. Un système baptisé eCall. L’avantage de ce système de géolocalisation, un contact immédiat avec le centre de secours le plus proche. eCall permet aux pompiers, par exemple, de retrouver l’emplacement exact du véhicule et des passagers en danger.

Le parc automobile datant d’avant mars 2018 n’est pas concerné. L’autre inconvénient, les erreurs de manipulation et les potentiels bugs. Un système qui n’a pas pour vocation de tracer les véhicules, mais de lancer un « SOS » en cas de besoin.

Deux appels sont lancés, le premier, baptisé le Public Safety Answering Point (il est automatique) et le second, via la voix des passagers, dans la mesure où ces derniers sont dans la capacité de parler.

Suivi par GPS

L’autre système de « suivi » que les véhicules peuvent embarquer, le GPS de géolocalisation en temps réel. Ici, ce système intéressera surtout les entreprises. Le projet Web Fleet est l’un de ces systèmes permettant de connecter un véhicule (voiture, camion, fourgonnette …) au régulateur de l’entreprise (bureau, entrepôt …).

Ce produit de géolocalisation prend la forme d’un boitier baptisé LINK. Il est exploitable via un logiciel, baptisé WebFleet, en charge de la gestion des véhicules équipés du GPS.

Via cet outil, il est possible de suivre le chemin parcouru, par exemple, par un camion. Connaître ses points de passage, ses arrêts, le rediriger en cas de bouchons routiers.

Un outil qui devient très vite un allier dans les choix opérationnels de l’entreprise utilisatrice. Webfleet permet aussi de connaitre la vitesse de chaque véhicule et d’être alerté en cas d’accident. L’accéléromètre embarqué permet cette interaction sécuritaire.

Faire face à l’augmentation des attaques par ingénierie sociale visant les télétravailleurs

Avec le reconfinement et le télétravail à nouveau imposé aux entreprises par le gouvernement au minimum jusqu’au 1er décembre prochain, la deuxième vague de la pandémie réunit une nouvelle fois les conditions propices à différents types d’attaques d’ingénierie sociale. En France et au niveau international, de nombreux rapports et avertissements d’organismes publics et d’entreprises privées réputées font état de l’augmentation des attaques liées au coronavirus, allant du phishing au vishing (hameçonnage par téléphone), en passant par le ransomware, alors que le monde entier évolue vers le télétravail et s’adapte aux risques qui y sont associés.

Les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées, cependant les cybercriminels capitaliseront toujours sur le facteur humain. L’incertitude, la peur, la distraction, l’isolement et la confusion sont autant de facteurs qui contribuent à accroître la vulnérabilité des utilisateurs. Et tandis que l’actualité évolue rapidement, il est difficile, voire impossible, d’anticiper le prochain rebondissement de la pandémie ou événement majeur que des pirates informatiques opportunistes exploiteront.

Les experts s’attendent à ce que la distanciation sociale se poursuive et que les interactions virtuelles se multiplient bien après la fin de la crise sanitaire. Cela signifie que les entreprises doivent s’appuyer sur une authentification forte pour se prémunir contre l’augmentation des attaques par ingénierie sociale. Par ailleurs, avec un environnement de travail de plus en plus décentralisé et la baisse de confiance dans les systèmes de sécurité, il est essentiel de regagner la confiance des utilisateurs.

Dans ce contexte, bien qu’elle soit essentielle, la sensibilisation des employés à la détection des escroqueries liées au Covid-19 ne constitue pas une réponse pleinement satisfaisante. Quel que soit le degré de sensibilisation des utilisateurs au phishing ou à l’ingénierie sociale, certains cybercriminels parviendront tout de même à leurs fins. Tant que la participation des utilisateurs sera nécessaire et que l’on comptera sur eux pour identifier le phishing et les attaques de type « man-in-the-middle » (qui a pour objectif d’intercepter les communications entre deux parties, sans que ni l’une ni l’autre ne puisse se douter de la compromission du canal de communication), les vulnérabilités continueront à poser problème.

Des solutions modernes d’authentification forte capables de réduire à zéro l’impact d’attaques de type phishing existent, telles les clés de sécurité basées notamment sur l’usage de clés asymétriques, sujettes ni à la fatigue de l’utilisateur ni à son niveau de sensibilisation à la cybersécurité. C’est la raison pour laquelle les organisations ont tout intérêt à revoir leur stratégie d’authentification. Elles ne peuvent en effet plus se permettre de reposer éternellement la sécurité des réseaux via de simples mots de passe, des questions de récupération ou une authentification de base à deux facteurs pour se protéger contre de futures attaques d’ingénierie sociale. Ces méthodes ont prouvé à maintes reprises qu’elles n’étaient pas à la hauteur face aux logiciels malveillants mobiles, au SIM Swapping ou encore aux attaques de phishing. Les cybercriminels sont aujourd’hui de mieux en mieux préparés, et les entreprises doivent suivre la même voie.

De plus, l’expérience de l’utilisateur est essentielle pour garantir la sécurité d’une organisation. Dans un monde où les télétravailleurs se trouvent physiquement éloignés de leurs collègues et de l’équipe IT, et où ils essayent de concilier vie professionnelle et vie privée, l’authentification forte doit fonctionner sur une multitude d’appareils, d’applications métiers critiques et dans différents environnements. En effet, plus l’expérience de l’utilisateur est optimale, plus il est facile de déployer et de sécuriser l’entreprise — contrairement aux solutions ponctuelles complexes qui ne protègent qu’un ensemble d’utilisateurs.

Ainsi, la recrudescence des attaques liées au Covid-19 représente un danger réel et bien présent. Toutefois, il ne s’agit pas seulement de menaces temporaires ou propre à la pandémie. Il est aujourd’hui davantage question de prendre des mesures opérationnelles et matérielles afin de limiter au maximum les vulnérabilités malgré l’intensification des attaques d’ingénierie sociale. (Par Laurent Nezot, Sales Director France chez Yubico)

 

Logiciel de gestion des notes de frais

Les technologies embarquées dans les logiciels de gestion des notes de frais de plus en plus poussées. Exemple avec ManaTime et sa technologie OCR.

Centraliser ses notes de frais est loin d’être chose facile, surtout si on accumule les missions, … L’exploitation d’un logiciel de gestion des notes de frais devient rapidement indispensable. Ils permettent à toute la chaîne de décision et comptable de l’entreprise de valider et rembourser. Très vite, on addition les tickets, les billets, … On scanne les papiers, on envoie par courriel … Bref, permettre la gestion des remboursements de frais en entreprise plus rapidement et plus facilement semble évident. Un solution pour la gestion des notes de frais, un plus pour être efficace.

Certains outils proposent des solutions technologiques qui facilitent cette gestion. La société ManaTime met à disposition dans son outil maison une technologie OCR. Pour vous simplifier l’explication technique, l’OCR prend une photo d’un document et en extrait les contenus textes. Cela vous évitera de tout taper à la main. Gain de temps ! « En scannant ou en prenant une photo de la note de frais notre outil reconnaitra automatiquement les données. » explique l’entreprise française.

3 995 253 notes de frais remboursées pour plus de 1 500 entreprises utilisatrices.

En Français et en Anglais, l’outil est disponible sur l’ensemble des supports numériques d’aujourd’hui : PC, Mac, smartphones et tablettes. L’utilisation est simple. Une fois vos informations fournies, votre direction n’a plus qu’à consulter les notes. Une opération que se fait en un seul clic. Une alerte est communiqué au destinataire afin de lui indiquer si ses notes de frais ont été validées, ou non ! Une version d’essai est mise à disposition permettant de se pencher sur cette solution informatique.

Trois autres propositions peuvent être exploitées : la gratuite, pour une gestion des congés et absences (3 utilisateurs max.) ; Moins de 1 euro 50 par mois pour la version « Starter ». Pour moins de deux euros, toujours par un mois, la version premium. Cette dernière met à disposition l’ensemble des 10 modules de ManaTime : Congés et Absences, présences, heures supplémentaires, notes de frais, paie dématérialisée, évènements et indicateurs RH, paramétrage inclus …

Le support client est inclus en version prémium. de quoi être guidé efficacement par l’un des 14 employés de cette startup.

Les hébergeurs web sont-ils sécurisés ?

Les hébergeurs web sont indispensables au bon fonctionnement des activités sur internet. Sans ces serveurs, les sites en ligne ne peuvent pas être visibles par le grand public. Toutes les données (ou la majorité) essentielles au bon fonctionnement de ces plateformes se retrouvent donc sur les serveurs servant à leur hébergement. Ces derniers représentent donc une cible parfaite pour les pirates qui cherchent à s’introduire dans les systèmes informatiques pour dérober des données personnelles.

Pour éviter de se faire pirater, les hébergeurs utilisent des process de sécurité assez sophistiqués. Cependant, cela ne suffit pas, car des hackers trouvent parfois le moyen de pirater leurs serveurs. Quelles sont les techniques utilisées par les cybercriminels pour parvenir à leurs fins ? Comment les hébergeurs web peuvent-ils récupérer les données volées par les pirates ?

Comment les pirates attaquent-ils les hébergeurs web ?

Pour protéger les sites qu’ils hébergent, les hébergeurs web tels que PlanetHoster mettent en place des protocoles de sécurités très complexes. Ceux-ci ne peuvent donc pas être détruits par les attaques courantes perpétrées par les cybercriminels tels que le phishing, le malware, etc.

En général, les pirates utilisent des méthodes plus avancées telles que les attaques DDos. Un déni de service attribué ou une attaque DDoS (Distributed Denial of Service) est un piratage qui exploite les failles ou les limites de capacité particulières s’appliquant aux ressources d’un serveur d’hébergement.

Cette attaque consiste à envoyer de nombreuses requêtes à la ressource web qui subit l’attaque en vue d’entraver l’aptitude du serveur à gérer les requêtes et à bloquer son fonctionnement. Les cibles principales des attaques DDoS sont les e-commerces, les casinos en ligne ainsi que les sociétés fournissant des prestations internet comme les sites d’hébergement.

Le serveur web d’un hébergeur ne peut gérer de manière simultanée qu’un nombre limité de requêtes. En dehors de ces capacités, le canal qui relie le serveur au réseau possède également une bande passante, qui renseigne sur la limite de sa capacité. En conséquence, lorsque le nombre de demandes dépasse la capacité maximale de la ressource, la réponse aux demandes est beaucoup plus lente que d’habitude ou alors les requêtes des utilisateurs sont complètement ignorées.

L’objectif d’un pirate qui lance une attaque DDos est de bloquer le fonctionnement du serveur de l’hébergeur et exiger de l’agent pour arrêter sa manœuvre. Toutefois, dans certains cas, le déni de service attribué est perpétré pour jeter du discrédit sur l’entreprise d’hébergement qui est attaquée. En effet, si un tel problème de sécurité se pose, la crédibilité de l’hébergeur peut être remise en cause, ce qui n’est pas bon pour l’image de l’entreprise. L’attaque DDos prend donc la forme de nuisance à l’égard des activités d’un concurrent.

Comment est lancée une attaque DDos ?

Pour transmettre un nombre très important de demandes au serveur de l’hébergeur, le hacker crée souvent un « réseau zombie » via des ordinateurs infectés. S’il arrive à prendre le contrôle des ordinateurs de plusieurs employés de la société d’hébergement, grâce au piratage de leurs mots de passe, le cybercriminel peut mener des actions depuis ces appareils et lancer une attaque dont l’envergure aura raison des ressources web de sa cible.

Quelles sont les conséquences de ces cyberattaques pour les sites hébergés ?

Lorsque le serveur d’un hébergeur est attaqué, les premières victimes sont les propriétaires de sites web. Effectivement, la cyberattaque peut ralentir le fonctionnement de leurs plateformes ou les mettre hors ligne.

Une telle situation est catastrophique pour les sites web, notamment pour les boutiques en ligne. Celles-ci peuvent perdre beaucoup de clients à cause des actions menées par les pirates au niveau de l’hébergeur web. De plus, les données personnelles des utilisateurs peuvent être copiées et exploitées par les pirates pour frauder ou réaliser des opérations illégales.

En général, les données volées sont le nom, le prénom, l’adresse, le pays, la ville, le numéro de fax, le numéro de téléphone, l’identifiant et le mot de passe du compte. Problème majeur : beaucoup de personnes sur internet utilisent le même mot de passe pour tous leurs comptes en ligne. De fait, si un cybercriminel parvient à mettre la main sur cette information sensible, il peut pirater les comptes de la victime. Une véritable catastrophe sur le plan financier et moral.

Avec les autres données personnelles dérobées comme le nom, le prénom, l’adresse, la ville, etc., l’utilisateur peut être victime d’une usurpation d’identité. En d’autres termes, le pirate fait usage de l’identité de cette personne pour réaliser des opérations pouvant la mettre dans une position très inconfortable.

Par ailleurs, le piratage du serveur d’un hébergeur web peut détruire le référencement naturel des sites hébergés. Si les plateformes sont mises hors ligne ou fonctionnent mal, il est fort probable qu’elles perdent leurs positions dans les résultats de recherche. Ceci peut causer un réel préjudice aux activités de l’administration du site web, parce qu’un bon référencement naturel est un travail de longue haleine, impliquant du temps, de l’argent et beaucoup d’efforts. Par conséquent, la perte de position sur les moteurs de recherche peut ralentir considérablement l’évolution des activités de la société qui exploite la plateforme en ligne.

Comment l’hébergeur peut-il récupérer les données et les sites de ses clients ?

Afin de récupérer les données volées et réparer le tort causé aux sites des clients, il faudra retrouver l’auteur des faits. Pour ce faire, l’hébergeur web peut déposer une plainte auprès des autorités judiciaires afin qu’une enquête soit réalisée et que le cybercriminel soit arrêté.

Outre cette action, la société d’hébergement doit informer ses clients de la situation et leur demander de changer leurs identifiants et mots de passe pour empêcher le hacker de prendre le contrôle de leurs comptes en ligne. Toutefois, la meilleure arme dont disposent les hébergeurs web pour récupérer les données et les sites de leurs utilisateurs est le renforcement de leurs protocoles de sécurité.

Les prestataires ne doivent laisser aucune faille pouvant être exploitée par les pirates. Ainsi, le système informatique de l’entreprise doit être complètement sécurisé pour limiter les intrusions extérieures.

Les Français, mauvais élèves européens de la protection de leurs données

86 % des Français n’ont aucune idée du nombre d’entreprises qui utilisent, stockent ou accèdent à leurs données personnelles. 38 % des Français n’ont aucune connaissance de la législation destinée à protéger leurs données, contre 24 % des consommateurs allemands, 16 % des Britanniques et 28 % des Espagnols.

Une nouvelle étude* OpenText réalisée auprès de 2000 consommateurs français, met en lumière un manque de connaissance du public quant au traitement de ses données par les entreprises, comparé à ses voisins européens. L’enquête révèle que moins d’un Français sur cinq (17 %) serait prêt à payer plus cher ses achats auprès d’une entreprise qui s’engage à protéger la confidentialité de ses données personnelles. Une proportion bien inférieure à celle de leurs homologues allemands (41 %), britanniques (49 %) ou espagnols (36 %).

Un tiers (33 %) des Français interrogés ne font pas confiance aux entreprises pour préserver la sécurité ou la confidentialité de leurs données personnelles, mais une fois encore, cette proportion est nettement inférieure à celle de leurs voisins : 47 % des Allemands, 45 % des Britanniques, 39 % des Espagnols. De surcroit, près de la moitié (42 %) des Français ne se sont jamais posé la question, contre 34 % des Allemands et des Britanniques, et 33 % des Espagnols.

Maîtriser la protection de la confidentialité des données

La majorité (86 %) des consommateurs français n’ont « aucune idée » du nombre d’entreprises qui utilisent, stockent ou accèdent à leurs données personnelles, telles que leur adresse e-mail, leur numéro de téléphone ou leurs coordonnées bancaires. Un chiffre qui se démarque toujours de celui de leurs voisins : 73 % des Allemands, 80 % des Britanniques, 79 % des Espagnols, qui semblent plus alertes sur le sujet.

Cette proportion coïncide avec le fait que plus d’un tiers (38 %) des Français affirment n’avoir aucune connaissance de la législation destinée à protéger ces données, contre 24 % des consommateurs allemands, 16 % des Britanniques et 28 % des Espagnols. En outre, 32 % des Français ont une bonne connaissance de ces lois, et 30 % en ont une vague idée.

De fait, seuls 23 % des consommateurs français déclarent qu’ils seraient prêts à entrer, de leur propre initiative, en contact avec une entreprise afin de vérifier l’utilisation faite de leurs données personnelles ou la conformité de leur conservation. Leurs voisins Allemands (25 %), Britanniques (32 %) et Espagnols (38 %) sont plus proactifs en la matière. Moins d’un Français sur dix (9 %) a déjà effectué cette démarche au moins une fois, contre 12 % des Allemands, 13 % des Britanniques et 17 % des Espagnols.

« La crise de la Covid-19 a accéléré le rythme de la transformation numérique, les entreprises étant passées au télétravail et au commerce en ligne », commente Benoit Perriquet, VP Worldwide Global Accounts chez OpenText. « Le numérique est désormais au centre de pratiquement toute interaction commerciale, produisant une plus grande quantité de données que les entreprises doivent gérer et protéger. Bien qu’il existe un plus grand degré de complaisance parmi les Français quant à la nécessité de protéger leurs données personnelles par rapport aux consommateurs d’autres pays, la tendance mondiale liée aux attentes accrues des consommateurs en matière de confidentialité de leurs données est claire. Elle met aujourd’hui les entreprises sous pression pour veiller à ce que leurs solutions destinées à préserver cette confidentialité s’adaptent correctement à cette ère qui privilégie le numérique. »

Qui est responsable de protéger la confidentialité des données ?

Une majorité (60 %) des consommateurs français (contre 73 % des Britanniques) estiment savoir comment protéger la confidentialité et la sécurité de leurs propres données dans les applications, les comptes e-mail et sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de configurer les paramètres relatifs à la vie privée ou de désactiver la géolocalisation. Cependant un sur dix (11 %) pense que la préservation de la confidentialité et la sécurité de leurs données relève de la responsabilité de l’application ou de l’entreprise en question.

Paradoxalement, les Français sont parmi les plus pessimistes quant à l’avenir de la protection de leurs données. En effet, à peine plus d’un Français sur dix (11 %) juge que nous sommes arrivés au stade où chaque entreprise satisfait à ses obligations légales d’assurer la confidentialité des données de ses clients, soit moins qu’en Espagne (17 %) et en Allemagne (13 %). Du reste, près d’un cinquième (19 %) des Français interrogés considèrent que cela ne sera vrai que dans un avenir lointain, voire jamais, contre 26 % des Allemands, 24 % des Britanniques et 18 % des Espagnols.

« Au-delà des amendes encourues, toute entreprise qui ne respecte pas la législation sur la confidentialité des données s’expose au risque de perdre la confiance de ses clients », souligne Benoit Perriquet, VP Worldwide Global Accounts chez OpenText. « Les dirigeants doivent mettre à profit une technologie qui, non seulement offre une visibilité sur leurs pratiques de collecte et de protection des données, mais leur permet aussi de répondre rapidement aux demandes des clients sur la manière dont leurs données personnelles sont traitées, collectées et utilisées. En investissant dans des solutions complètes de gestion de la confidentialité, qui automatisent et intègrent les règles de protection de la vie privée dans une entreprise avec les principes en vigueur dans ce domaine, les entreprises peuvent satisfaire à leurs obligations réglementaires, réduire le risque d’atteinte à leur réputation et conserver la confiance de leurs clients. »

*Méthodologie
Étude réalisée via Google Surveys en avril-mai 2020. À la demande d’OpenText, 12 000 consommateurs ont été interrogés anonymement en Allemagne, en Australie, au Canada, en Espagne, en France, au Royaume-Uni et à Singapour. Le panel français comprenait 2000 participants afin de donner un aperçu du point de vue des consommateurs sur la protection de la confidentialité des données pendant la crise du coronavirus.

Télétravail et sécurité informatique des entreprises

Le nouvel environnement créé par la pandémie du coronavirus oblige les entreprises à se réinventer. Entre le respect des mesures barrières et la nécessité de se maintenir en vie, plusieurs d’entre elles ont opté pour le travail à distance. Plus que par le passé, ce mode de travail trouve aujourd’hui toute sa justification. Cependant, bien que présentant des avantages, le télétravail n’est pas sans danger. Cet état de faits implique un besoin pour une meilleure sécurisation des réseaux de l’entreprise, sensés être utilisés depuis l’extérieur.

Le télétravail, une chance de survie des entreprises

En ce moment où le confinement et la mobilité réduite des individus dictent leur loi, il devient difficile pour les entreprises de fonctionner de manière classique. C’est pourquoi elles sont amenées à se tourner vers le télétravail afin de respecter les obligations relatives à la distanciation sociale des employés requises par le gouvernement au sein des entreprises.

À y regarder de près, ce mode de travail regorge d’atouts. On peut citer entre autres, la réduction des risques liés aux déplacements, la baisse du taux d’absentéisme et de retards, la flexibilité des employés, la compétitivité, la réduction des contacts et par effet de levier, des risques de contagion.

De plus, le télétravail offre aux entreprises la possibilité de continuer à mener leurs activités dans un contexte virtualisé via les webinaires et les visioconférences. Autrement dit, les échanges et les réunions de travail entre les employés demeurent possibles par l’intermédiaire des TIC (technologies de l’information et de la communication). Par ces mêmes canaux, le management peut évaluer la performance de l’entreprise et fournir directives et orientations sur le travail à exécuter afin de conserver une dynamique de croissance positive pour cette dernière.

Cependant, le travail à la maison amène de nombreux défis. En effet, en dehors des risques psychologiques, le risque technologique est un facteur clef pour les entreprises. En effet les attaques des pirates informatiques ne cessent jamais. Quelles soient menées dans un objectif d’espionnage industriel ou de vol de données sous la forme de “Ransomware”. La sécurité des réseaux de données est une donnée clef de cette période et doit être considérée avec la plus grande des attentions.

Sécurisation des données des entreprises en situation de télétravail

La sécurisation des données est une responsabilité qui incombe aussi bien à l’employeur qu’aux employés. Parlant de l’employeur, il est de son devoir de sensibiliser son personnel aux risques des cyberattaques. Pour ce faire, la mise à disposition d’une liste de contacts d’urgence est fortement recommandée afin de pouvoir répondre à toute question relative à la sécurité.

Il est de la responsabilité de l’employeur de mettre en place un système d’authentification sécurisé (exemple : système à deux facteurs pour accéder aux espaces de travail). Ce dernier est matérialisé par l’envoi d’un code par SMS à chaque employé. De cette manière, chaque travailleur pourra se connecter au réseau en utilisant son identifiant et son mot de passe.

En outre, le chef d’entreprise pourra recourir aux outils collaboratifs en ligne pour les réunions de travail et autres webinaires. À cet effet, l’usage de Slack, Teams pour la messagerie, de Dropbox ou d’OneDrive pour le transfert et la mise à disposition des fichiers partagés ou non, n’est pas superflu. Si le besoin de renforcer la sécurité se fait ressentir vous pouvez mettre en place, une restriction d’accès aux données importantes de l’entreprise. Enfin, le recours à un prestataire spécialisé dans la surveillance informatique peut s’avérer nécessaire.

Par ailleurs, la sécurité des données de l’entreprise impose certaines restrictions aux télétravailleurs. Il doit éviter de se connecter à un wifi public, de même qu’il doit sécuriser son wifi avec un mot de passe. En outre, une vérification permanente de la mise à jour de son antivirus est un réflexe à adopter. L’employé doit séparer les données de l’entreprise des données personnelles. Par conséquent, les différents mots de passe et les périphériques de stockage : disques durs externes, disques optiques, clés USB… doivent être utilisés sur les sites professionnels ou privés.

Précautions à prendre par les télétravailleurs

Après avoir fait le tour des risques encourus par l’employé en télétravail, l’employeur a le devoir de tout mettre en œuvre afin de permettre aux salariés de travailler dans des conditions optimales depuis son domicile. Il lui incombe également de prévoir les procédures d’urgences, ainsi que toute déclaration d’accident et d’assurer un suivi à la lettre des réglementations du Code du Travail et de ses dispositions relatives au télétravail.

L’employeur a également l’obligation de former le télétravailleur à plusieurs aptitudes. Car ce dernier doit savoir prévenir, maîtriser ses charges émotionnelles et gérer les humeurs des clients. De plus, il doit apprendre à gérer son temps de travail en hiérarchisant ses tâches.

Dans la foulée, l’employé a besoin de mieux s’organiser, d’être informé sur les différents risques qu’il encourt en situation de télétravail. Il devra notamment savoir que l’utilisation intensive d’un ordinateur et d’un téléphone le contraint à des postures qui ont des conséquences sur son dos, son cou, ses épaules et son poignet.

De longues conversations téléphoniques exposent le télétravailleur à une source d’émissions d’ondes semblables à celles d’un champ électromagnétique.

Enfin, le télétravailleur doit être formé aux outils NTIC, à la maintenance, à la transformation et à la gestion des logiciels et des procédures. Ces précautions permettent à l’employeur de s’assurer que le télétravailleur est nanti des savoirs théoriques et pratiques exigibles en télétravail.

Équipements informatiques de sécurisation des données

L’un des défis majeurs auxquels les entreprises font face, en situation de télétravail, est la sécurisation de leurs données. Pour ce faire, elles ont, à leur portée, une multitude de solutions proposées par les cyber-experts.

Un détecteur d’intrusion ou un VPN permettent de repérer toute tentative de pénétration ou de forçage d’un réseau local ou d’entreprise. Les appareils de surveillance comme des radars ou des caméras de surveillances permettent de limiter l’accès physique aux données et aux locaux à un nombre réduit de personnes dignes de confiance.

D’autres mécanismes de protection peuvent être mis à contribution. Il en est ainsi des pare-feu (appelés également firewalls) qui permettent de contrôler le flux d’informations. Toute une panoplie d’outils disponibles dans le commerce vous aidera à mieux sécuriser une unité de télétravail. Logiciels antivirus, programmes de tests de vulnérabilité, d’erreurs et de configuration, cartes à puces, lecteurs d’empreintes ou bien systèmes d’authentification rétiniens sont disponible afin de sécuriser la propriété tant matérielle qu’immatérielle d’une entreprise.

Au-delà des éléments mentionné ci-dessus, il n’est pas inutile de souligner l’importance des serveurs Proxy et Proxy anonymes. Ils permettent de conserver les informations à l’abri des regards indiscrets. Enfin, il est important de mettre en place un système de cyberdéfense afin de se prémunir de toute attaque.

Le télétravail est un type de travail à distance. Ce modèle a permis à nombre d’entreprises de survivre pendant la période de confinement imposée par la crise sanitaire du coronavirus. S’il est vrai que cette forme de travail présente de nombreux avantages, des précautions doivent cependant être prises par l’entreprise afin de garantir la sécurité de ses données.

Vous avez effacé des données par mégarde ? Voici EaseUS Data Recovery Wizard

Vous avez effacé un fichier, un dossier par mégarde ? L’erreur qui fait souvent froid dans le dos. Il existe de nombreux logiciels de récupération de documents effacés. Nous allons tester aujourd’hui la version gratuite de EaseUS Data Recovery Wizard.

En 2016, nous vous avions proposé les tests de plusieurs logiciels de récupération de fichiers que vous aviez malencontreusement effacés. Quatre ans plus tard, revenons sur ces outils. Leur évolution, les mises à jour, les nouveautés. Nous allons commencer cette série avec EaseUS Data Recovery Wizard et sa version gratuite.

En quatre ans, l’outil a gagné en puissance, aidé par de nouveaux algorithmes et des disques dur plus rapide. Toujours aussi pratique, il vous permet de lancer une recherche concernant tous les fichiers que vous avez pu effacer. Textes, vidéos, photos … l’outil se lancera dans une recherche qui se veut efficace. Mais l’est-elle vraiment ? Le logiciel pése au téléchargement 1,47Mo. 5Mo une fois installé.

Oui, incontestablement ! Nous avons effacé six fichiers de tailles et formats différents. Un MP3 (musique), une vidéo en .MP4 et des textes sous les formats de Word, Excel ou encore OpenOffice. Sur une durée de 72 heures, le temps de travailler, effacer d’autres fichiers et documents, nous avons lancer EaseUS Data Recovery Wizard à la recherche des « effacés ». 100% de réussite, même sur le document écrasé par un congénère portant le même nom. Vitesse de recherche non négligeable, il nous aura fallu 1 heures pour remonter toutes les informations effacés sur une clé USB de 250Go ; Deux heures pour une disque dur interne de 500Go.

Depuis 2016, l’outil fonctionne aussi dorénavant pour PC (sous Windows) et MAC. Pour « la Pomme », l’outil travaille sur le disque dur, SSD, disque Fusion drive, lecteur de sauvegarde Time Machine et comme le PC, recherche sur carte sd, carte mémoire, clé USB, appareil photo, etc. Plus de 15 millions d’utilisateurs l’utilisent pour récupérer des fichiers, des e-mails, des photos, des vidéos, etc. supprimés, perdus ou formatés. Deux versions sont disponibles. Pour les particuliers, une version gratuite. Et pour les entreprises, une version payante. Compter une licence à vie pour 146€ (mise à jour comprise). Compter 96€ pour une année. Le prix peut paraitre élevé mais pour retrouver des données perdues, facilement, le ratio coût d’achat/coût de perte est rapidement fait.

Pour finir, EaseUS Data Recovery Wizard recherche tous les fichiers récupérables à partir de tout périphérique de stockage inaccessible, le terrible RAW, et terminera la récupération des fichiers. A noter que nous avons réussi à vous avoir une réduction de -50% sur les versions pro pour Windows et MacOS (nous ne touchons aucun pourcentage sur les ventes).

Premaccess protège vos besoins en cloud

En cette période particulière de confinement solidaire pour combattre le corona virus, petit tour du côté de ceux qui continuent de travailler, dans l’ombre de l’informatique.

Opter pour un espace nuagique sécurisé, un cloud, peut devenir une réflexion durant ces longs jours de confinement solidaire pour lutter contre la prolifération du COVID-19. Réfléchir à un espace de stockage et de partage des documents de confiance et sur le territoire Français.

Il est fortement conseillé d’évitez les serveurs de stockage en réseau. Les NAS, faits maison, sont certes « sympas » mais il vaut mieux se tourner vers des compétences appropriées et sécurisantes. Dans le cas de ce confinement, les employés comme leur direction doivent se souvenir à chaque courriel ouvert, chaque fichier sauvegardé peuvent tomber sous le coup du Règlement Général de la Protection des Données. Vous êtes responsable des documents et de leurs contenus. Bilan, à la maison, avez-vous mis en place des protocoles de base, comme le chiffrement. Ne nous voilons pas la face. Soit vous entendrez le cri perdu d’un utilisateur vous indiquant « Le chiffre… quoi ? » ou encore le « C’est trop compliqué à mettre en place ». Je ne parle même pas de ceux qui ont, mais qui n’utilisent pas car « c’est contraignant ton merdier coco! ».

Faire appel à des pros pour ses sauvegardes

Installée à Paris et à Fribourg, en Suisse, la société Premaccess possède comme client Safran, La Compagnie des Alpes ou encore la Mutuelle Lamie. Que ces grands noms ne vous fasse pas fuir. A chacun ses solutions, à chacun son budget. Dans les propositions qui nous intéressent aujourd’hui, la bonne gestion de ses services managés cloud. Premaccess propose un accompagnement, vous guide dans la mise en place d’architectures informatiques sur mesure. L’optimisation de vos ressources et le suivi, pas à pas, de ce que vous avez besoin de migrer vers les services nuagiques qui vous seront utiles.

Côté sécurité, le transfert, la sauvegarde, le chiffrement, la protection des données sont pris en compte. Il ne pourrait en être autrement. Premaccess affiche « un niveau de sécurité et un service-level agreement sans équivalent pour vous protéger de la cybercriminalité et mettre vos actifs critiques à l’abri. Nous sommes intransigeants sur la sécurité et notre expérience forgée auprès des systèmes financiers suisses nous permet de mettre les infrastructures à l’abri tout en permettant d’y accéder chaque fois qu’il le faut« .

La sauvegarde pour se protéger du rançonnage

Nous l’indiquons très souvent, la sauvegarde extérieure, sécurisée, est l’une des protections et roue de secours indispensable en cas de cyber attaque par rançonnage réussie. Ne jamais oublier que les développeurs de logiciels malveillants sont actifs sur les sites de médias sociaux, qu’ils diffusent par exemple de faux fichiers administratifs (banque, …). De plus, désactivez les macros dans les programmes Office et ne les activez jamais, sauf si cela est essentiel. Il devient donc indispensable de penser sauvegarde. Une sauvegarde obligatoirement à éloigner des postes informatiques des utilisateurs. Si nous parlons de rançonnage, la défaillance peut aussi intervenir lors d’un bug. Ce petit grain de sable qui va détruire ou rendre illisible vos documents.

Nous vous recommandons d’effectuer des sauvegardes périodiques des fichiers ; de les maintenir isolés du réseau. A cela, un antivirus toujours à jour doit être installé sur chaque poste. L’antivirus doit être mis à jour, sinon son utilité sera limitée ! Les derniers correctifs logiciels doist également être appliqués. Que vous soyez sous Windows, Mac, Android … Pensez aussi à couper les connexions Bureau à distance. Elles ne sont nécessaires ? Ne les laissez pas branchées.

Faire appel à des professionnels de la sauvegarde est fortement conseillé. Ils vous permettrons de mettre en place un plan de sauvegarde. Un plan qui vous donnera l’occasion de vérifier votre bonne mise en place de vos obligations légales concernant la sauvegarde informatique, d’autant plus si vous êtes une entreprise. Ne pas oublier que l’archivage des données est une obligation légale. Pour rappel, contrats, commandes clients, factures … doivent être archivés sur une durée de 10 ans sur le territoire Français. Votre ordinateur et le disque dur qu’il transporte seront-ils encore là, dans dix ans ?

Bref, comme vous l’aurez compris, la sauvegarde et les bénéfices qu’apportent le cloud ne sont plus à démontrer. A vous de choisir la meilleure des solutions !

Les options de configuration : la boîte de Pandore des pirates

Les détails revêtent d’une importance cruciale en matière de sécurité d’entreprise. En effet, disposer seulement des meilleurs équipements technologiques ne suffisent plus à s’assurer une fiabilité totale.

Pour les pirates informatiques, l’environnement idéal pour une attaque est celui qui demande aussi peu d’effort que possible à infiltrer. Ces opportunités s’expliquent par des systèmes, des équipements peu ou mal configurés et entraînent une vulnérabilité totale de l’environnement et de ses données.

Voici les cinq principales erreurs de configuration qui peuvent entraîner des failles de sécurité.

1. Ne pas reconfigurer les identifiants par défaut

L’une des erreurs les plus courantes, et pourtant les plus évidentes, consiste à ne pas reconfigurer les noms d’utilisateur et les mots de passe par défaut des bases de données, des installations et des équipements. C’est un problème tellement basique qu’il est comparable à des clés laissées sur une porte verrouillée. Et quand cela arrive, les informations d’identification par défaut sont l’une des erreurs de configuration les plus faciles à exploiter.

Les scanners de vérification des mots de passe peuvent en effet permettre aux pirates d’accéder aux équipements clés du réseau, comme les pare-feu et les routeurs. Même les systèmes d’exploitation peuvent se trouver exposés à cause d’informations d’identification par défaut. Les attaques de force brute scriptées peuvent également fournir accès aux divers équipements en ciblant des noms d’utilisateur et des mots de passe par défaut, ou des options basiques comme « 12345 », « azerty » ou « password ».

Le processus est également automatisé jusqu’à un certain point. Les chercheurs ont récemment découvert un scanner web en Python appelé Xwo, en mesure de balayer facilement le web à la recherche de services web exposés et de mots de passe par défaut. Après avoir collecté les informations d’identification par défaut pour MySQL, MongoDB, Postgre SAL et Tomcat, le scanner transfère les résultats à un serveur de commande et contrôle pour poursuivre son action.

2. Retarder la mise à jour des logiciels

Les prestataires technologiques et les spécialistes de la sécurité répètent ce message essentiel à la sécurité depuis des années. Pourquoi ? Parce que c’est efficace. Des systèmes d’exploitation mis à jour à l’aide des derniers correctifs peuvent avoir un impact crucial sur la prévention des failles.
Certes, il peut être difficile de suivre le rythme des correctifs. Ces éléments peuvent changer tous les jours, et le défi s’étoffe à mesure que les environnements se complexifient. Mais si les administrateurs n’assurent pas une maintenance correcte sur le plan des correctifs, ils ne font qu’attendre un accident inévitable.

Et les attaquants continueront à exploiter les vieux bugs tant qu’ils seront efficaces. Bien que la détection et la prévention des vulnérabilités de type « Zéro Day » suscitent une attention justifiée, les vulnérabilités les plus couramment exploitées remontent, par comparaison, à l’âge de pierre du numérique.

3. Appliquer les mêmes mots de passe sur différents périphériques

Bien que des mots de passe forts et complexes constituent l’un des piliers de toute stratégie de sécurité basique, même lorsqu’ils sont mis en place, leur utilisation est discutable. Les environnements utilisent souvent le même compte utilisateur et le même mot de passe sur tous les périphériques d’un parc de terminaux.

L’une des principales raisons est que cela facilite la gestion. Mais, et c’est un inconvénient majeur, c’est également pratique pour les malveillants, et cela peut leur permettre de compromettre toutes les machines à partir d’une faille sur une seule d’entre elles. À partir de là, ils peuvent utiliser des programmes d’extraction des informations d’identification pour révéler les mots de passe, voire leurs hachages. C’est alors que les vrais problèmes commencent. La réutilisation des mots de passe doit être évitée à tout prix, et les comptes non indispensables doivent être désactivés avant de pouvoir fournir un accès.

4. La mauvaise configuration des interfaces à distance

Tout appareil en contact avec l’extérieur et connecté à Internet doit faire l’objet d’une protection particulièrement soignée. Des services tels que le protocole propriétaire RDP (Remote Desktop Protocol) développé par Microsoft peuvent fournir aux administrateurs une interface permettant de contrôler les ordinateurs à distance. Mais leur mauvaise configuration offre aux cybercriminels une possibilité d’accéder aux systèmes.

Par exemple, des ransomwares ont déjà ciblé les entreprises via des ports RDP ouverts, en utilisant des attaques par force brute et par dictionnaire. Les administrateurs doivent utiliser une combinaison de mots de passe forts et complexes, de pare-feu et de listes de contrôle d’accès pour réduire le risque de compromission.

5. Désactiver la journalisation ou la cape d’invisibilité des pirates

Bien que la désactivation de la journalisation ne permette pas nécessairement à un attaquant d’accéder à un système, cela lui permet d’agir en restant inaperçu sur la machine. Lorsque la journalisation est désactivée, les pirates informatiques peuvent se déplacer latéralement sur un réseau à la recherche de données ou d’actifs à exploiter, sans laisser de trace de leur activité.

Cela complique énormément le travail des analystes judiciaires et des intervenants en cas d’incident lorsqu’ils doivent reconstituer ce qui s’est produit lors d’un incident ou d’une intrusion. En revanche, il peut être très bénéfique d’activer la journalisation et d’en envoyer les données vers un emplacement centralisé, par exemple une plateforme de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM). Ces données fourniront les indices nécessaires aux analystes judiciaires lors d’une enquête pour reproduire l’attaque et comprendre l’ampleur de l’intrusion.

Tout périphérique, toute plateforme laissé(s) dans un état par défaut ou mal configuré facilite d’autant le travail d’un criminel. Bien que ces vulnérabilités n’entraînent pas nécessairement de problèmes tout de suite, les pirates informatiques les découvriront probablement à un moment donné et les exploiteront pour obtenir un accès non autorisé. La mise en place de configurations de sécurité appropriées pour protéger les applications, les serveurs et les bases de données peut aider les entreprises à préserver leurs données et leur éviter de devenir une cible facile.

Sauvegarde : 39 % des Français n’en font pas !

Plus d’un tiers des Français ne réalisent pas de sauvegarde, et près de la moitié parce qu’ils estiment que leurs données ou leurs fichiers ne sont pas suffisamment importants.

Un éditeur d’antivirus a réalisé une enquête en ligne dans le cadre de la Journée mondiale de la sauvegarde qui s’est tenue fin mars. Les résultats de l’enquête révèlent que, selon Avats, 39 % des Français ne sauvegardent pas leurs données ou leurs fichiers, s’exposant ainsi à une perte en cas de destruction ou de suppression. Parmi les personnes qui ne sauvegardent pas leurs données, près de la moitié (46 %) affirment ne pas disposer de données ou de fichiers suffisamment importants pour être sauvegardés. 27 % ne savent pas comment sauvegarder leurs données ; 16 % veulent le faire, mais oublient ; 11 % veulent le faire, mais n’en ont pas le temps. (Enquête en ligne menée auprès de 2 020 utilisateurs des antivirus Avast et d’AVG, du 20 février au 4 mars 2020.)

Les raisons invoquées par les propriétaires d’appareils Android et iPhone pour ne pas faire de sauvegarde sont également légèrement différentes. Les propriétaires d’iPhone semblent accorder plus de valeur à leurs données que les propriétaires d’Android. 44 % des propriétaires d’iPhone ne font pas de sauvegarde parce qu’ils pensent que leurs données ne sont pas importantes, contre 38 % des propriétaires d’Android qui partagent cette opinion. Le pourcentage de propriétaires de smartphones qui ne savent pas comment sauvegarder leurs données ne varie pas beaucoup entre les propriétaires d’iPhone et d’Android, puisque 19 % et 20 % d’entre eux, respectivement, affirment ne pas savoir comment faire.

L’étude d’Avast  indique aussi que 11 % des propriétaires d’iPhone et 19 % des propriétaires d’Android oublient d’effectuer une sauvegarde. Pour ce qui est du manque de temps à consacrer aux sauvegardes, 11 % des propriétaires d’iPhone et 16 % des propriétaires d’Android ont invoqué cette raison.

Comment optimiser la sauvegarde de ses données ?

Sauvegarder à deux endroits: lorsqu’il s’agit de sauvegarder des données, on n’est jamais trop prudent. S’il arrive quelque chose à un certain type de sauvegarde, tout pourrait être perdu. Il est donc recommandé de le faire à deux endroits différents, comme dans le cloud, et un stockage physique, comme un disque dur externe.

Déconnecter: les disques durs externes devraient être déconnectés après une sauvegarde afin de les protéger contre les logiciels malveillants tels que les ransomwares, qui peuvent se propager de l’ordinateur aux périphériques connectés.

Sauvegarder automatiquement: la plupart des services de stockage dans le cloud proposent une option de sauvegarde automatique, qu’il est conseillé d’activer, afin que les données soient automatiquement sauvegardées et sécurisées.

Le partage des responsabilités est primordial à la sécurité du cloud

« Jusqu’en 2025, au moins 99 % des incidents de sécurité liés au cloud seront imputables au client. » indiquait Gartner dans un analyse. L’entité tire ainsi la sonnette d’alarme quant à l’importance du partage des responsabilités en matière de sécurité cloud. Cet avertissement sous-entend que les organisations elles-mêmes – et non pas les fournisseurs de services cloud – doivent veiller à l’exhaustivité de leur approche en matière de sécurité.

En entreprise, la question de la migration des données sur le cloud divise l’opinion. Certains estiment que la sécurité accrue des données dans le cloud constitue l’une des principales raisons en faveur d’une migration. D’autres redoutent au contraire le manque de sécurité. Les deux parties ont en réalité raison. La sécurité constitue en effet l’aspect le plus important de l’offre d’un fournisseur de services cloud : un seul incident peut provoquer des pertes financières colossales.

Aucune organisation ne peut assumer à elle seule l’entière responsabilité de la sécurité des données. Organisations, utilisateurs, professionnels de la sécurité informatique et fournisseurs de services cloud ont pour mission commune de s’assurer que toutes les parties impliquées emploient le cloud de façon sûre.

À l’ère de l’économie numérique, la mise en œuvre d’un modèle de responsabilité est synonyme de confiance client, de risques réduits, de réputation  et plus généralement de succès opérationnel pour les entreprises.

Une clarification indispensable

Une sécurité optimale du cloud requiert plusieurs niveaux de protection. Les différents acteurs doivent s’occuper de chaque composant de la « pile des responsabilités » de façon individuelle, tout en interagissant comme une structure unifiée. Sécurité des infrastructures, contrôle du réseau, vérifications applicatives, gestion des identités et des accès, protection des terminaux, classification des données, contrôle des utilisateurs/périphériques/données, contrôle de la collaboration : la liste est longue et potentiellement effrayante pour tout service informatique, quelle que soit sa taille.

La protection proposée par les fournisseurs de services cloud ne garantit malheureusement pas une parfaite sécurité des données. Microsoft, Amazon, Google et autres grands noms précisent à juste titre que la responsabilité ne leur incombe pas entièrement et que les entreprises doivent se faire à l’idée d’une responsabilité partagée. Microsoft a par exemple publié son modèle pour Azure. Amazon applique une approche similaire pour AWS.

Dans un cas comme dans l’autre, la sécurité de l’infrastructure repose sur les actions mises en œuvre par le client afin de garantir la sécurité et la conformité du système.

Les fournisseurs de services cloud divisent traditionnellement les responsabilités en deux : ils énumèrent les fonctionnalités de sécurité proposées et laissent au client le soin de s’occuper du reste. Cette division est un bon début, mais elle peut être source d’incertitudes pour les entreprises clientes : comment déterminer et répartir les aspects relevant de leur responsabilité ? Dans chaque organisation, il est aujourd’hui indispensable de clarifier les rôles et les responsabilités de chaque acteur (sécurité informatique, risque et conformité, développeurs, acheteurs de services cloud et utilisateurs).

Cloud et location de véhicule : la responsabilité partagée de la sécurité comme point commun

La location d’une voiture illustre parfaitement le partage des responsabilités. Tout d’abord, le constructeur est dans l’obligation d’assurer que le véhicule est en état de rouler à sa sortie de la chaîne de montage. Les freins, roues et airbags doivent fonctionner comme il se doit. Une fois la voiture réceptionnée par l’agence de location, cette dernière ne vérifie pas les airbags, le locataire non plus : tous deux partent du principe que ces équipements fonctionnent correctement. Quand le véhicule n’est plus tout neuf, l’agence doit entretenir le véhicule et garantir qu’il est en état de marche.

Le locataire suppose que toutes les vérifications sur les équipements soient « ok » ; malheureusement, lorsque ce n’est pas le cas, il ne le découvre qu’au moment d’un problème avec le véhicule.

Pour les ceintures de sécurité, le principe est le même. Le constructeur doit les installer, l’agence de location les entretenir, mais c’est au conducteur qu’il revient de l’attacher et de vérifier que tous les passagers ont fait de même.

La location d’un véhicule implique ainsi une répartition des responsabilités entre cinq catégories de personnes. Chacun de jouer son rôle. Ignorer un niveau de sécurité peut avoir des conséquences désastreuses.

La responsabilité associée à la gestion des risques incombe à l’entreprise

Microsoft, Amazon et les autres fournisseurs de services cloud s’efforcent d’appliquer systématiquement des modèles de partage des responsabilités, mais les utilisateurs finaux – l’organisation en elle-même, les responsables de la sécurité des données, l’équipe de sécurité informatique, les utilisateurs – doivent assumer davantage de responsabilités.

Les dirigeants et responsables informatiques ne peuvent garantir la protection des informations dans le cloud que si les modules de sécu sont compris, en fonction et correctement mises en oeuvre !

C’est ce que démontre, depuis des semaines, des violation,  conséquence d’une mauvaise configuration des règles AWS pour des serveurs accessibles au public.

De manière générale, les responsables technologiques doivent déterminer à qui incombent la vérification et la gestion des configurations cloud, des flux de données entre différents services cloud, du comportement des utilisateurs, ou encore des contrôles relatifs à la collaboration, aux accès et aux périphériques.

Responsabilité associée

En définitive, la responsabilité associée à la gestion des risques incombe à l’entreprise, car c’est avant tout elle qui se charge de la collecte et de la sécurité.

Le fournisseur de services cloud joue certes un rôle important, mais contrairement à l’organisation cliente, il n’est pas en contact direct avec le public et n’assume pas le risque à la gestion de ces informations sensibles.

Les membres de l’équipe informatique doivent jouer le rôle de gardiens de la sécurité et de la conformité pour l’entreprise. Ils doivent travailler de concert avec le RSSI et les autres dirigeants pour comprendre et définir les politiques en matière de contrôle des données, coopérer avec les différents services pour catégoriser précisément les données, assurer la conformité réglementaire, faciliter les décisions du service des achats, définir les services cloud accessibles aux utilisateurs et garantir l’exhaustivité de la formation des utilisateurs.

En l’absence de processus stricts et de responsabilités clairement définies, une décision opérationnelle comme le déploiement d’un nouveau service de cloud public peut fortement exposer une entreprise à une violation de données ou à des incidents de sécurité connexes. À l’inverse, une démarche de partage des responsabilités permet de veiller à ce que chacun accomplisse son rôle.

Cryptomonnaies : appât du gain, internautes et Youtube

Une chaîne de jeux diffusée sur Youtube, Neebs Gaming, piratée et exploitée durant quelques heures par des escrocs spécialistes des cryptomonnaies. Les pirates amassent plus de 24 000 dollars.

Cryptomonnaies – Voilà une nouvelle escroquerie Internet rondement menée. Des pirates ont réussi à dérober plus de 24 000 dollars à des internautes attirés par l’appât du gain. Les escrocs ont réussi à faire croire aux pigeons qu’ils toucheraient 10 fois la sommes qu’ils verseraient sur une adresse Bitcoin proposée par les voleurs.

Pourquoi rondement menée ? Les pirates ont d’abord ciblé un youtubeur à l’audience loin d’être négligeable : 1,8 million d’abonnés. Ensuite, créer une vidéo reprenant des contenus officiels. Le nom et la bannière de l’espace ont été changés. Les pirates ont ensuite diffusé le porte-feuille sur lequel les internautes ont été invités à verser leurs Bitcoins.

Les escrocs ont utilisé le nom du PDG de Coinbase Pro, Brian Armstrong, pour inciter les webspectateurs à cliquer sur un lien qui promettait des cadeaux sous forme de Bitcoin gratuits: « Le PDG de Coinbase a annoncé le plus grand crypto Air-Drop de 10 000 Bitcoins, en direct« .

95 000 internautes ont assisté à la diffusion en direct de l’arnaque. Plusieurs d’entre eux ont participé à hauteur de 2,465 BTC, soit plus de 24 000 $.

Takeout de Google stockait chez des inconnus

Google corrige un « bug » dans Takeout qui a stocké des photos et vidéos dans le cloud de parfaits inconnus.

Vous utilisez Google Takeout ? Le géant américain a corrigé un « bug » dans son outil de sauvegarde. Ce dernier a soudainement stocké des photos et des vidéos dans les clouds d’inconnus. Un problème apparu fin novembre 2019.

La société a envoyé des mails aux utilisateurs pour les informer du problème. Pour une courte durée, certaines de leurs vidéos sauvegardées avaient été communiquées par erreur dans des archives d’étrangers.

Il est indiqué que les utilisateurs qui ont exporté leurs photos ou vidéos entre le 21 novembre et le 25 novembre 2019 via Google Takeout, ont été affectés par ce problème. »Nous avons résolu le problème sous-jacent et avons mené une analyse approfondie pour éviter que cela ne se reproduise. Nous sommes désolés que cela se soit produit « , a déclaré Google.

Google Takeout permet de sauvegarder les données tirées des différents services de la firme de Mountain View.

L’évolution des menaces dans les Clouds

Un rapport met en lumière les vulnérabilités des clouds, les tactiques des cyber-attaquants, où et comment les menaces font surface dans le contexte actuel, celui du passage généralisé aux l’infrastructures clouds, sans négliger de plonger dans le DevSecOps.

Ces 18 derniers mois, L’U42 a constaté un changement radical dans la façon dont les équipes DevOps déploient leurs infrastructures cloud. Les entreprises adoptent en masse l’infrastructure as code (IAC) en essayant d’automatiser au maximum leurs processus dans le cloud. Quand les équipes passent à l’IaC, elles évitent la création et la configuration manuelle de leur infrastructure en passant par des lignes de codes à la place. Même si ce n’est pas une nouveauté, comme de nombreuses sociétés utilisent cette méthode pour la première fois, de nouveaux risques se présentent.

Les recherches montrent qu’alors que l’IaC propose aux équipes une façon programmable d’implanter les standards de sécurité informatique, cette fonctionnalité puissante reste largement sous-utilisée.

199 000 templates non sécurisés sont en usage. Pourquoi est-ce important ? Les chercheurs ont trouvé un nombre incroyable de templates présentant des failles de sécurité avec des menaces moyennes à hautes. Il suffit d’une de ces mauvaises configurations pour compromettre tout un environnement cloud.

Tout comme il suffit d’une fenêtre ouverte ou d’une porte non verrouillée pour laisser entrer un voleur

Ce taux élevé explique pourquoi dans un précédent rapport, L’Unit42 a montré que 65 % des incidents liés au cloud étaient dus à de mauvaises configurations utilisateurs. Sans utilisations de templates IAS sécurisées dès le départ, les environnements cloud sont mûrs pour des attaques.

43 % des bases de données dans le cloud ne sont pas chiffrées. Pourquoi est-ce important? Avoir des données en clair revient à avoir une maison avec des murs de verre.

Quelqu’un peut venir et voir exactement ce qu’il se passe à l’intérieur. Garder ses données chiffrées empêche les attaquants d’accéder à l’information stockée. Le chiffrement des données est également obligatoire dans certains standards comme PCI DSS ou HIPAA. Les récentes failles de Vistaprint et MoviePass en démontrent l’importance.

60 % des services de stockage dans le cloud ont leur procédure d’identification désactivée. Pourquoi est-ce important? Une société n’accepterait jamais d’avoir plus de la moitié de ses entrepôts sans surveillance ni contrôle d’accès, car cela rendrait impossible de savoir qui entre ou sort dans les lieux. En désactivant la procédure d’identification pour le stockage dans le cloud, des cybercriminels comme CloudHopper ou FancyBear pourraient entrer dans le réseau sans que personne ne le sache. Cette identification est cruciale pour déterminer l’étendue des dégats dans des incidents comme la fuite des listes électorales états-uniennes, ou la fuite de données de la National Credit Foundation.

Les templates IaC les plus couramment utilisés
37% Terraform
24 % des templates CloudFormation
39 % K8s YAML

Les templates IaC les plus vulnérables
22% Terraform
42 % des templates CloudFormation
9 % K8s YAML

Dans le rapport précédent, il était notifié que les sociétés devaient améliorer la supervision centralisée et la mise en place des configurations cloud sécurisées. En dehors des templates IaC, dans les mois qui ont suivi ce rapport, nous avons constaté que les entreprises ont mis du temps à apporter ces améliorations. Pire, il semblerait que certaines s’engagent dans la mauvaise vois.

Les principaux changements depuis le dernier rapport

76 % des charges dans le cloud ont une exposition SSH (port 22), en hausse de 20 % par rapport à l’édition précédente rapport.

Pourquoi est-ce important?

Exposer ses serveurs SSH à l’ensemble d’Internet est une pratique à risque. Les attaquants ciblent les services SSH, car ils fournissent des accès distants aux environnements clouds. Les équipes de sécurité devraient laisser tomber les modèles d’accès basés sur la confiance avec des comptes et des mots de passe. « Ne jamais se fier, toujours vérifier » comme le préconise l’approche Zero-trust. Il est inquiétant de voir que cette exposition des services est une tendance en hausse.

69 % des entreprises exposent leurs postes de travail distants (RDP) (Port 3389), en hausse de 30 % par rapport à la précédente édition rapport.

Pourquoi est-ce important?

Faites votre choix : le poste de travail distant ou SSH. Exposé publiquement, chacun de ces services permet aux attaquants de frapper à votre porte alors qu’ils ne devraient même pas connaître votre adresse. Les chercheurs déconseillent fortement d’exposer les postes de travail distants publiquement sur Internet. De nombreuses solutions existent comme Azure Bastion, un service PaaS proposé par Microsoft. Cette tendance dangereusement à la hausse est à surveiller attentivement d’ici le prochain rapport.

27 % des sociétés utilisent des versions dépassées de TLS (Transport Layer Security), en baisse de 34 % par rapport au précédent rapport.

Pourquoi est-ce important ?

TLS v1.1 a été abandonné en 2008 en raison de sa vulnérabilité croissante aux attaques. En plus de ne plus respecter les demandes de certains standards comme PCI DSS, les entreprises qui l’utilisent encore mettent en danger les données de leurs clients. Voir baisser cette tendance est une bonne chose pour la sécurité des clients et le respect de leur vie privée.

Les bonnes pratiques à avoir

Avoir et maintenir une visibilité pluri clouds

Il est très difficile de sécuriser ce qui n’est pas vu ou su. Les équipes de sécurité doivent être les premiers à réclamer des plateformes cloud sécurisées dès le départ (CNSPs). Une visibilité à travers les clouds publics, privés ou hybrides, mais également les conteneurs, les déploiements « serverless » et les pipelines CI/CD  indispensables.

Respecter les standards

La sécurité à l’échelle du cloud demande un respect strict des standards.  Et cela à travers les environnements cloud publics, privés ou hybrides.

Pas encore de norme de sécurité ? La société peut consulter les benchmarks créés par le Center for Internet Security (CIS).

Un standard sur le papier c’est bien… mais il faut s’assurer qu’il est régulièrement mis en applications.

Toujours plus tôt

La sécurité « shif-left » consiste à prendre en compte la sécurité le plus tôt possible dans le développement. Travaillez avec les équipes DevOps pour que ses standards de sécurité soient compris dans les templates IaC qu’elles utilisent. C’est une situation gagnante tant pour le DevOps que pour les responsables sécurité.

Pipka, le voleur de données bancaires sur site marchand

A la veille des fêtes de fin d’année, voici venir Pipka, un outil pirate voleur de données bancaires à partir des boutiques en ligne qu’il infiltre.

En septembre 2019, le programme Visa Payment Fraud Disruption (PFD) a identifié un nouvel outil pirate baptisé Pipka. Un skimmer JavaScript. Un voleur de données bancaires.

Pipka cible les données de paiement saisies dans les formulaires de paiement de commerce électronique des sites marchands. Le blog ZATAZ nous relatait ce type de malveillance électronique en 2018 et 2019.

Identification de Pipka sur seize sites marchands compromis. Contrairement aux précédents skimmers JavaScript, Pipka est capable de se retirer du code HTML du la site Web compromis après son exécution. Cela diminue ainsi la probabilité de détection.

Pipka, petit frère d’Inter

Semblable au skimmer JS Inter, le nouveau code pirate permet aux cybercriminels de configurer les champs de formulaire.

L’outil pirate analyse et extrait les données. Bilan, numéro de compte de paiement, date d’expiration, CVV, identités, adresse du titulaire de la carte sont copiés directement via la page légitime ! Le « pirate » vérifie les champs configurés avant l’exécution.

Le code malveillant s’injecte directement à divers endroits sur le site du commerçant. Les données chiffrées en ROT13.

L’aspect le plus intéressant et unique de Pipka est sa capacité à ne pas être présent dans le code HTML. Cela permet un mode fantôme efficace !

Que faire pour s’en protéger ? Compliqué tant la technique est efficace. Préférez des boutiques passant par des sites bancaires. Et espérer que votre commerçant soit au taquet du côté de sa cybersécurité, de son code et de sa veille ! (PFD)

Fuite de données : attention à la mauvaise configuration de votre Google Formulaire

Confidentialité : Vous utilisez Google Formulaire pour vos sondages, questionnaires ? Si vous ne le configurez pas correctement, fuite de données assurée concernant vos participants.

Il y a 30 jours j’alertais la CNIL et l’ANSSI d’un problème rencontré via le service « Google Formulaire ».

L’outil du géant américain, en cas de mauvaise configuration, est capable de laisser fuiter les informations rentrées par les participants à des sondages, questionnaires, …

J’en ai profité pour poser quelques questions, par courriel, à un représentant de Google en Europe, mais sans aucune réponse de sa part.

Vous avez dit « Prefill »

Le problème est le suivant. Lors de la création d’un Google Formulaire, il est possible de mettre en mode invitation le document. Le lien de ce dernier apparaît alors sous cette forme https://docs.google.com/forms/d/*****/prefill. D’ailleurs, une requête dans le moteur de recherche, via le dork « inurl:docs.google.com/forms/d/ && prefill » permet de faire apparaître des centaines de créations de part le monde.

Demande d’autorisation. Sans l’accord de l’auteur, pas d’accès aux informations.

La plupart de ces formulaires apparaissent, quand on clique sur leur lien respectif, avec une demande d' »autorisation nécessaire« . Vous souhaitez accéder à ce contenu mais vous ne le pouvez pas. Il faut en faire une demande d’accès au créateur du formulaire.

Sauf que cette demande d’autorisation peut-être outrepassée.

Fuites de données assurées !

Il devient possible d’accéder aux données des participants !

Seulement, mal configuré, le « Google Form » va diffuser les informations des participants d’une manière dés plus triviale. Ozaik, un lecteur de Data Security Breach, m’a expliqué avoir retrouvé ses données par ce biais.

La méthode est simple. Il suffit de remplacer « prefill » par une autre commande. Nous ne la fournirons pas dans nos colonnes. Le problème venant des créateurs et de la mauvaise configuration de leur formulaire, il ne s’agit pas d’une faille Google. Cette commande fait sauter la « demande d’autorisation » et les autres restrictions de confidentialité. Le problème ne peut être corrigé que par les auteurs.

Plus dramatique, dans certains cas, les identités, les mails, les téléphones des participants apparaissent. Un malveillant n’a plus qu’à collecter. Les escroqueries et autres phishing « très » ciblés n’ont plus qu’à être lancés !

Les organisateurs ont été alertées afin d’effacer les informations !

Phase 03

Vous êtes Utilisateur des formulaires Google ? Sortez le mode d’emploi.
Vous souhaitez participer à un questionnaire via un formulaire Google ? Vous savez dorénavant les risques qui en découlent.

Côté RGPD, bon courage pour savoir qui a fuité, qui n’a pas fuité, qui va alerter et qui fera comme dans la majorité des cas : « Pas vu, pas pris » !

Le nombre de vos contacts augmente le piratage

Disposer d’un réseau de contacts professionnels est essentiel pour réussir dans le monde de l’entreprise, mais ces contacts peuvent être utilisés à mauvais escient par des attaquants

Les voies d’accès inattendues que des cybercriminels exploitent en s’attaquant au réseau de contacts d’une entreprise sont multiples. Voici la nature de ces risques et sur les mesures que les organisations peuvent prendre pour s’en prémunir.

Les criminels s’intéressent aux contacts de tous types : L’expansion d’un réseau de contacts accroît mécaniquement la surface d’attaque. Les contacts à tous les niveaux. Des partenaires commerciaux aux distributeurs. Des employés aux clients. Ils accroissent le risque potentiel d’une intrusion. En conséquence, des protections de cyber sécurité sont nécessaires pour gérer cette catégorie de risques.

Reconnaître les risques par association : Les relations d’affaires sont autant de potentielles voies d’accès pour des cybercriminels. Une entreprise peut être une cible intéressante. Elle offre une voie d’accès plus facile à certains de ses clients et partenaires.

Les plus grandes organisations doivent avoir mis en place des systèmes de sécurité plus sophistiqués. Donc, des malveillants infiltrent leurs partenaires pour y avoir accès par leur intermédiaire.

Le fournisseur, cet ennemi qui s’ignore

Les fournisseurs de services introduisent un nouvel ensemble de risques. Le modèle « as a service » accélère l’adoption de nouvelles technologies. Le processus de transformation digitale des entreprises, mais il introduit aussi de nouvelles vulnérabilités.

Toutes les entreprises s’exposent à des risques induits par leurs fournisseurs de services, fournisseurs de cloud ou autres. Pour protéger leurs opérations et leurs actifs, elles doivent donc contrôler leurs connexions avec chaque fournisseur de service, et leur infrastructure de sécurité comme leur gestion des risques à renforcer en conséquence.

Relationnel… pirate !

Les responsabilités des entreprises s’étendent à leurs relations avec leurs partenaires : Lorsqu’une intrusion se produit, les responsabilités ne sont pas limitées à une seule organisation. Ses dirigeants doivent faire tout leur possible pour protéger non seulement leur propre entreprise, mais aussi ses partenaires. En réponse à une cyber attaque, tous les efforts doivent être entrepris pour contenir, contrôler, rapporter et résoudre l’incident. Et il est important de réaliser qu’une entreprise peut être tenue pour financièrement responsable de pertes subies par d’autres qui ont été exposés à des risques en raison de leur connexion avec l’entreprise attaquée. Une partie des coûts induits par le cyber crime est liée aux obligations que les entreprises ont vis-à-vis de leurs connexions.

Employés, ohé! ohé !

Vos propres employés vous mettent en danger : Dans une organisation, ce sont les employés qui représentent le plus grand facteur de risque. Le rythme accéléré des affaires, nos méthodes de travail et la pléthore de distractions auxquelles nous sommes exposés dans notre vie de tous les jours conspirent tous à nous rendre vulnérables. Nous faisons des erreurs, nous sommes dans l’urgence, nous ouvrons des emails, cliquons sur des liens et téléchargeons des pièces jointes sans arrière-pensées. Et ce faisant, nous mettons nos entreprises en danger. Autant de raisons pour lesquelles les organisations ont besoin de nouvelles compétences en matière de sécurité pour les aider à sécuriser leurs activités.

Parlez-vous secret ?

Le blog ZATAZ.COM revient sur un test gratuit proposé par le SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ NATIONALE (SGDSN). L’idée, comprendre le secret en entreprise, et s’auto-évaluer sur cette problématique. A tester sans modération.

Etude FireEye.

Comment constituer un référentiel client unique ?

La centralisation de toutes les sources d’informations sur le parcours client, tel est l’avantage majeur d’un RCU ou d’un référentiel client unique. Il s’agit d’un moyen qui facilite l’élaboration d’une campagne marketing à travers différents canaux. Cependant, comment mettre en place ce genre d’instrument ? Découvrez les réponses à cette question dans cet article.

Exporter manuellement les données de référentiel client unique

La méthode la plus simple pour obtenir un référentiel client unique est l’exportation manuelle des données. Cette astuce flexible reste à la portée de toutes les petites entreprises. Elle ne demande aucune connaissance approfondie dans le domaine informatique. En effet, il suffit de retirer les informations du client en provenance d’un outil et de les implanter dans un autre instrument. La méthode se résume à un tri dans une feuille de calcul. Chaque entreprise est libre de classer les renseignements comme elle l’entend. Néanmoins, cette astuce présente quelques inconvénients, comme :

  • Le ralentissement dans les flux de données clients ;
  • Le retard dans les mises à jour ;
  • Les répétitions dans les activités d’exportation ;
  • L’ennui ;
  • La limitation des renseignements traités.

Cette solution ne convient pas aux grandes entreprises qui reçoivent et traitent une quantité colossale de données clients.

Utiliser les logiciels de Workflows

La seconde option est de recourir à un logiciel de Workflow. Il s’agit d’un outil informatique qui consiste à automatiser la circulation des flux des données dans une entreprise. Dans le cas du référentiel client unique, l’outil vise à partager les informations sur les clients à chaque intervenant. Cette méthode nécessite un paramétrage préalable du système. Son élaboration réclame quelques compétences en informatique, mais son utilisation reste accessible à tous les employés. Malgré ces avantages, les logiciels de Workflows souffrent de quelques vices. Les outils ne sont pas adaptés à la gestion d’un flux de données importantes, ce qui limite leur champ d’action. De plus, ces instruments ont pour finalité le partage et non le stockage des données clients.

Se tourner vers le Marketing Automation

La croissance d’une activité suscite l’usage d’autres instruments plus complexes afin de constituer un référentiel client unique. C’est pourquoi il est capital de s’orienter vers les solutions de Marketing Automation. La méthode propose de se servir des plateformes baptisées tout-en-un, c’est-à-dire des outils qui rassemblent plusieurs fonctionnalités de gestion de données utilisateur. Ces instruments offrent une bonne scalabilité et trient les flux de données de manière efficace. Ils n’exigent aucune expertise en informatique. Néanmoins, l’équipe a besoin d’une formation préalable afin de maîtriser parfaitement l’outil. En outre, ces instruments requièrent l’utilisation de logiciels supplémentaires afin d’assurer leur performance. Il faut également souligner que leur usage implique un coût élevé.

Solliciter l’intervention d’un ingénieur en informatique

Une autre solution pour profiter d’un bon référentiel client unique est de demander l’aide d’un ingénieur des données. Le professionnel sera chargé d’intégrer les informations des clients et de lier les données aux autres outils grâce à la programmation. La solution offre une grande flexibilité et un contrôle total des données. Les entreprises peuvent d’ailleurs personnaliser la programmation en fonction de leurs besoins. L’ingénieur assure également la gestion de toutes les données clients, aussi complexes soient-elles. Dans certains cas, les entreprises font appel à un intervenant externe pour effectuer ces opérations. D’autres recrutent directement un ingénieur pour réaliser la programmation.

Recourir à la CDP, la dernière solution de référentiel client unique

Les Customer Data Platforms ou CDP forment la nouvelle solution de référentiel client unique. Comme indiqué sur cette page, ce sont des outils de programmation informatique qui centralisent les données des utilisateurs issues de plusieurs sources. En plus de la centralisation, le stockage se trouve parmi leurs principales activités. Ils synchronisent toutes les informations dans un même format. Par ailleurs, ces instruments ne demandent aucune intervention d’ingénieur ou de programmeur. Malgré leur complexité, ces outils sont faciles à utiliser. Ainsi, les CDP ont été élaborés spécialement pour répondre au besoin du référentiel client unique des grandes entreprises.

Collectivités territoriales : un guide de sensibilisation au RGPD

Afin d’accompagner les collectivités territoriales dans leur mise en conformité au RGPD, la CNIL a élaboré un guide de sensibilisation disponible sur son site web.

Les collectivités territoriales traitent de nombreuses données personnelles, que ce soit pour assurer la gestion des services publics dont elles ont la charge (état civil, inscriptions scolaires, listes électorales, etc.), la gestion de leurs ressources humaines, la sécurisation de leurs locaux (contrôle d’accès par badge, vidéosurveillance) ou encore leur site web. Cette tendance ne fera que se renforcer avec la transformation numérique de l’action publique.

Dans ce contexte, le respect des règles de protection des données constitue aujourd’hui un facteur de transparence et de confiance à l’égard des citoyens et des agents, qui sont de plus en plus sensibles à la protection de leurs données. C’est aussi un gage de sécurité juridique pour les élus responsables des fichiers et des applications utilisés au sein de leur collectivité.

Les principes du règlement général sur la protection des données (RGPD) s’inscrivent dans la continuité de la loi Informatique et Libertés de 1978. Malgré cela, la CNIL est consciente que la mise en conformité au RGPD peut parfois être complexe, et que l’importance des enjeux justifie un appui spécifique de sa part.

Aussi, afin d’accompagner les collectivités territoriales dans leur mise en conformité au RGPD, la CNIL a élaboré un guide de sensibilisation.

Quel plan d’action pour se mettre en conformité ?

Ce guide s’adresse prioritairement aux communes de petite ou de moyenne taille, ainsi qu’à leurs groupements intercommunaux, ne disposant pas nécessairement en interne de ressources dédiées spécifiquement à la protection des données. Il propose des clés de compréhension des grands principes, des réflexes à acquérir, un plan d’action pour se mettre en conformité ainsi que des fiches pratiques.

Il évoque les conditions de désignation du délégué à la protection des données afin que chaque collectivité puisse identifier la modalité la plus adaptée à sa situation.

Pour élaborer ce guide, la CNIL s’est rapprochée des principales associations regroupant les différents niveaux de collectivités et autres organismes intervenant auprès du secteur public local. Cet appui permet d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux collectivités.

Ce guide actuellement envoyé en version papier à toutes les mairies de Métropole et d’Outre-Mer.

En complément de ce guide de sensibilisation, des fiches techniques consacrées aux principaux sujets de préoccupation des collectivités ont également été publiées sur le site web de la CNIL.

La CNIL proposera par ailleurs un cours en ligne gratuit sur le RGPD et les collectivités.

Un tiers des Français seraient prêts à vendre leurs données personnelles à un inconnu

vendre ou être vendu ! Au cours des derniers mois, les fuites de données massives ou les scandales liés aux abus des grandes sociétés technologiques se sont multipliés, à l’image de cette révélation concernant Facebook et l’accès privilégié de certaines entreprises comme Netflix et Spotify aux données personnelles des utilisateurs. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que 60% des internautes français perçoivent la confidentialité absolue comme une chimère à l’ère du tout-numérique. Résignés, 34% seraient prêts à accorder à un inconnu l’accès sans limite à leurs données personnelles contre de l’argent. C’est ce que révèle une étude sur la confidentialité menée par Kaspersky auprès de 11 887 consommateurs dans 21 pays.  Il en ressort qu’en matière de confidentialité et de protection de leurs données personnelles, les Français vont de paradoxe en paradoxe.

Vendre ou être vendu ! 62% des Français se déclarent très ou relativement inquiets par la collecte des informations utilisateurs faite par les éditeurs d’applications mobiles. Cette inquiétude se traduit par une attention particulière portée aux permissions : plus de 73% des répondants contrôlent les autorisations (74% pour les utilisateurs Android et 73% pour les utilisateurs d’iPhone et d’iPad).

L’opacité de la collecte d’information sur le Web est aujourd’hui source d’une perte de confiance, qui se concentre en particulier contre les entreprises qui opèrent les grands réseaux sociaux actuelles. Lorsqu’on leur demande avec qui ils ont le plus peur de partager leurs données, les Français placent les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) en 3ème position, derrière les cybercriminels et Internet en général. Ils sont suivis par les grandes entreprises technologiques (Google, Microsoft, Apple, etc.).

C’est pourquoi il est surprenant de noter que 67% des sondés disent se moquer de partager leurs activités sur les réseaux sociaux avec quiconque.

A noter que le blog de référence ZATAZ permet aux internautes de fouilles le black market, le darknet à la recherche de données qui auraient pu leur être volées.

Données personnelles : rien à cacher, rien à craindre ?

38% des Français accepteraient de partager leur historique de recherche avec un tiers et autant partageraient leurs achats. Viennent ensuite l’historique de navigation (30%) et les informations liées à l’identité (27%). Seules les données financières se distinguent (7%).

Pourtant, seuls 7% des Français reconnaissent ne pas s’inquiéter pour la protection de leur vie privée, en ou hors ligne et 85% souhaiteraient en savoir plus sur la manière dont ils peuvent protéger leur vie privée sur le Web.

Dans les faits, l’application des bonnes pratiques est très variable. En ce qui concerne la protection des équipements, 59% des Français protègent tous leurs appareils avec un mot de passe, 43% utilisent des logiciels de nettoyage (type CCleaner), 27% vérifient systématiquement les paramètres de confidentialité et 24% couvrent leur webcam (contre 62% à l’international).

Exception française concernant le téléchargement de logiciels ou d’applications piratés : 62% des répondants n’y renoncent pas malgré les risques, contre 52% à l’international.

En matière de protection des comptes en ligne, les résultats sont tout aussi mitigés. 56% des sondés français essaient de toujours utiliser des mots de passe complexes mais seuls 38% changent régulièrement de mot de passe. Ils sont 27% à utiliser une adresse email dédiée plutôt que leur adresse email principale pour s’inscrire à des services considérés comme non prioritaires.

Les raisons qui peuvent expliquer ces disparités sont multiples, mais la résignation et l’ignorance jouent sans aucun doute un rôle majeur. 60% des Français pensent qu’il est impossible de profiter d’une confidentialité absolue et 35% reconnaissent ne pas savoir comment protéger complètement leur vie privée.

Navigation Internet : vous reprendrez bien un cookie ?

En avril 2019, la 3ème édition du baromètre DIMENSION[2] de Kantar Media témoignait d’un rejet massif de la publicité ciblée en France : 61% des consommateurs refusent d’être suivis à la trace sur la base de leurs précédentes navigations (vs 54% au niveau global).

Ce rejet se traduit-il par une adoption massive des bonnes pratiques liées à l’usage des cookies ? Pas forcément, selon l’étude de Kaspersky. Seuls 42% des Français nettoient régulièrement leur historique de navigation. Ils sont encore moins nombreux (16%) à utiliser des outils logiciels ou modules de navigateurs dédiés pour bloquer le pistage. Au total, ce sont 21,5% des français qui admettent ne jamais effacer leurs traces sur Internet. C’est très loin de nos voisins allemands, champions européens de la confidentialité : 57% nettoient régulièrement leur historique et 25% utilisent des outils adaptés.

Les modes de navigation privée n’ont pas vraiment la cote et il semble que des efforts de sensibilisation restent nécessaires pour accélérer leur adoption : 16% seulement des Français les utilisent, contre 24% à l’international.

Cybersécurité : qui a laissé la porte ouverte ?

 17% des Français reconnaissent avoir dû faire face à une compromission de leurs données personnelles. Le plus souvent, il s’agit d’un accès non autorisé à un compte en ligne (41%) ou à un appareil (28%). Dans 18% des cas, les victimes se sont fait voler leurs données et ces dernières ont ensuite été exploitées.

Ces fuites de données n’ont pas toujours des conséquences dramatiques mais elles peuvent également influer sur le moral des consommateurs. 34% des victimes rapportent avoir été stressées. En outre, elles peuvent 17% ont observé une augmentation du nombre de spams reçus et 17% ont perdu de l’argent.

Bertrand Trastour, Head of B2B sales France termine ainsi : Pas besoin d’être un expert informatique pour comprendre comment les données peuvent être détournées et exploitées contre les consommateurs. Les exemples ne manquent pas. On se souvient par exemple de la fuite de données du Marriott[3] en 2018 qui a touché plus de 500 millions de clients dont certains ont ensuite été les victims de fraudes. Ou encore le cas plus personnel d’un musicien[4] dont la petite-amie a utilisé le compte email pour refuser une bourse d’étude qui l’aurait obligé à déménager. Cela semble parfois difficile à croire mais la protection de la vie privée est encore possible sur Internet, à condition d’avoir une bonne hygiène numérique et d’appliquer quelques bonnes pratiques.

1 https://www.nytimes.com/2018/12/18/technology/facebook-privacy.html

2 https://www.kantarmedia.com/dimension/fr

3 https://www.travelandleisure.com/travel-news/marriott-paying-new-passports-after-data-breach

4 https://www.telegraph.co.uk/news/2018/06/15/clarinetist-awarded-214000-damages-girlfriend-faked-rejection/

Protéger ses transferts de fichiers avec castrum.io

Castrum.io, une jeune pousse de la cybersécurité Française propose une solution pour sécuriser vos transferts de fichiers. Découverte !

Castrum est un projet 100% Français. Mission, permettre une sécurité optimale dans le transfert de fichier.

L’idée est apparue en 2016 via la SSII Ex Algebra. Depuis, la jeune pousse de la cybersécurité a mûri son projet au point que des cabinets d’avocats utilisent ce service.

Castrum.io se veut un projet permettant de proposer un système de gestion de fichier, un peu à la Dropbox. Mission, partager des fichiers, tout en gardant le contrôle total sur le partage.

« Nous sommes parti d’un constat simple, explique Michel Gashet, les partages de fichiers débutent très souvent par un mail, non chiffré. Perte complète du contrôle, l’information reste dans la boite électronique du destinataire« . Bilan, Castrum se propose de servir d’espace de stockage sécurisé afin de partager vos fichiers.

Il est possible de paramétrer un mot de passe pour accéder au fichier (Il n’est pas envoyé dans le mail qui communique le lien d’accès). Le diffuseur doit partager le mot de passe par un autre moyen de contact de confiance : téléphone, remise en main propre.

Une durée d’expiration du lien (valide un mois, par exemple); un nombre d’accès autorisé (pas plus d’un certain nombre). Et même la possibilité d’autodétruire le fichier quand son partage a expiré.

L’hébergement se fait uniquement en France. Chaque client à son propre serveur. Les disques sont chiffrés.

Comment ça marche ?

Après la connexion, vous choisissez le fichier à partager. Taille maximale de ce dernier, 1Go (dans la version démo). Une taille qui pourra évoluer selon les besoins. Un studio de création graphique utilisateur diffuse du 8Go sans problème.

Vous l’envoyez sur votre serveur sécurisé Castrum.

Il ne reste plus qu’à envoyer un mail ou de récupérer le lien de téléchargement. Une adresse web codée à communiquer à votre contact.

Les actions s’affichent dans votre administration. « Le fichier « 92829 », partagé le 27/08/2019, n’a pas encore été chargé. Quand ce dernier a été vu, votre admin l’affiche avec le nombre de téléchargement. J’avoue que rajouter l’heure et la zone géographique du téléchargement pourrait rassurer. En cas d’interception, cela pourrait être un détail important d’action rapide. L’heure est cependant disponible dans l’espace « fichier partagé ».

Côté coût, 38 euros HT/mois pour 500 fichiers partagés par jour, maximum 2 Go par fichier. Parfait pour une PME/PMI qui souhaite utiliser un canal chiffré et contrôlé de bout en bout (exemple d’utilisation moyen pour une PME). « Un nombre de fichier qui peut évoluer sans surcoût« .

Bref, une idée qui germe de manière fort sympathique. Castrum est RGPD-ready. Le site vous simplifie toutes les étapes pour le respect des données personnelles. Parmi les projets à venir, l’accès aux logs plus poussés des fichiers partagés comme permettre d’avoir des preuves d’accès aux fichiers et de la moindre action sur le compte.

Centrale nucléaire : fabrique pirate de cryptomonnaie

Les services secrets ukrainiens viennent de mettre la main sur du matériel pirate dans la seconde centrale nucléaire du pays. Quelqu’un minait de la cryptomonnaie.

Ce n’est pas un cas unique, la Russie et de nombreuses universités ont déjà eu à faire à ce genre d’infiltration. La seconde centrale nucléaire d’Ukraine était exploitée par un pirate pas comme les autres. Les services secrets du pays ont découvert du matériel permettant de miner des cryptomonnaies. L’usine, située à Yuzhnoukrainsk, hébergeait six cartes vidéo Radeon RX 470.

Du matos caché dans une aile administrative. Elle n’était pas en lien direct avec la centrale. Le fait d’utiliser les ressources de la société est un délit.

Le même jour, des perquisitions effectuées dans les locaux utilisés par l’unité militaire 3044 (Garde nationale de l’Ukraine – Éd.), Située sur le territoire de la centrale nucléaire du sud de l’Ukraine. À la suite de la recherche, 16 cartes vidéo, une unité centrale avec le numéro d’inventaire de l’unité militaire, sept disques durs, deux disques SSD, un lecteur flash USB et un routeur saisis .

De fuites…

2017, les activistes du mouvement éclair mobilisateur #fuckresponsibledisclosure initié par l’Ukernian Cyber ​​Alliance constatent des problèmes de sécurité chez Energoatom.

Décembre 2017, l’hacktiviste Dmitry Orlov signale une fuite de données à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya. Accès libre à la documentation interne.

Octobre 2018, Alexander Galouchtchenko, expert en sécurité, découvre des documents liés aux travaux de la centrale nucléaire.

19 mars 2019, la police ouvre une procédure pénale pour un cas d’ingérence dans le fonctionnement du réseau de la centrale. Trois employés du département de la sécurité nucléaire impliqués.

Et demain ?

En 2015, Data Security Breach vous expliquait comment des chercheurs s’inquiétaient des installations. De plus et plus dépendantes des systèmes numériques. la sensibilisation de haut niveau des menaces liées à la cybersécurité stagne. « Les récentes attaques de grande envergure ont soulevé de nouvelles inquiétudes concernant les failles de sécurité des cyber d’installations nucléaires », commentait le rapport.

Quels sont les derniers fichiers modifiés/consultés sur votre partage de fichiers Windows ?

Pour de nombreuses normes de conformité, vous devez être en mesure de répondre à certaines questions comme « Qui a accédé à quel fichier ? Quels changements ont eu lieu ? ». Pour des raisons évidentes de sécurité, vous devez être capable d’identifier facilement une activité sur vos fichiers et dossiers partagés les plus sensibles et de réagir en cas de menace. Explication par notre partenaire IS Decisions.

FileAudit offre à la fois aux professionnels de l’informatique une visibilité optimale les données de l’entreprise, mais également une possibilité de réagir rapidement aux événements.

Trouver les derniers fichiers consultés/modifiés

Une fois l’audit configuré, je peux voir en temps réel les accès qui se produisent sur les partages que j’ai sélectionnés, à partir de l’observateur d’accès.

Je peux voir la date et l’heure, le fichier ou le dossier auquel on a accédé, le type d’accès, le refus ou l’octroi, l’utilisateur qui a tenté d’accéder au fichier, la machine à partir de laquelle l’accès a été effectué avec son adresse IP et le serveur sur lequel le fichier est stocké.

Surveiller les accès refusés

Lorsque je suis sur l’observateur d’accès, je peux facilement voir qu’il existe des accès refusés à certains dossiers. Je peux donc aller de l’avant et examiner de plus près ce dossier pour voir qui a tenté d’y accédé. Nous prendrons ici l’exemple d’un utilisateur dénommé Alice et de dossiers appelés « Accounting » et « Peopleopps ».

Je vais ensuite regarder de plus près l’activité générale de cet utilisateur en cliquant sur son nom d’utilisateur. J’obtiens un tableau de bord de l’activité d’Alice des derniers jours et semaines.

Cela me permet de voir s’il y a eu beaucoup d’accès refusé par cet utilisateur. Je peux faire défiler davantage et voir tous ces accès vers tous ces fichiers et dossiers qui ont été lus à la même heure le même jour. S’ils se sont produits simultanément, cela peut m’amener à penser qu’Alice sélectionne un grand nombre de fichiers et les copie sur un lecteur externe ou éventuellement sur son bureau.

Une fois cette vue détaillée obtenue, je peux l’exporter au format PDF au cas où je souhaiterais l’envoyer à un responsable ou au cas où d’autres alertes viendraient de cet utilisateur.

Définir des alertes

La prochaine étape que je souhaite mettre en place consiste à envoyer des alertes proactives au cas où de tels accès se reproduiraient. Je peux donc accéder à l’onglet d’alertes et à partir de là créer mes alertes.

Ce que je vais faire en premier lieu, c’est créer une alerte d’accès unique pour les accès refusés sur les dossiers sensibles Accounting et Peopleops.

Très facilement, il me suffit de sélectionner le statut d’accès « refusé », de laisser tous les types d’accès et d’entrer l’utilisateur Alice. Il faut ensuite sélectionner les deux chemins que nous avons vus précédemment, Accounting et Peopleopps et valider. Je peux enfin simplement choisir le destinataire de l’e-mail et je peux également ajouter un canal Slack où tous les administrateurs recevront des messages afin qu’ils puissent les voir également.

La deuxième alerte que je vais mettre en place s’agit d’une alerte d’accès en masse pour Alice, en raison de l’activité sur plusieurs fichiers ou dossiers accédés en même temps, montrant qu’elle pourrait copier ou déplacer un grand nombre de fichier.

Je vais laisser le statut et les types d’accès, je vais juste ajouter ici à nouveau notre utilisateur Alice et je vais définir un seuil que je vais définir assez bas. Je vais dire que si 25 fichiers ou dossiers sont consultés en l’espace de 30 secondes, j’aimerais que cette alerte soit déclenchée. Pour les chemins à surveiller, je vais mettre tout ce qui est audité, je ne vais pas exclure d’heures, mais je vais ajouter les destinataires de l’e-mail et choisir les mêmes qu’auparavant, l’e-mail de l’administrateur et mon canal Slack qui reçoit toutes ces alertes. Il suffit de valider, sauvegarder cette alerte et maintenant, j’ai la configuration de mes deux alertes.

Réagir aux alertes d’accès suspects

En plus de la surveillance en temps réel et de l’identification des menaces, vous devez être en mesure d’agir sur les menaces potentielles.

FileAudit peut réagir immédiatement à une alerte sans avoir à attendre que le service informatique intervienne. Un script personnalisé peut être créé et exécuté chaque fois qu’une alerte spécifique est déclenchée.

Je peux par exemple arrêter la machine d’Alice ou bien la déconnecter. Cela me permet d’agir sur les menaces potentielles avant que tout dommage ne soit causé.

C’est ainsi que vous pouvez utiliser FileAudit pour voir les accès sur vos fichiers ou vos dossiers, générer des rapports, configurer des alertes de manière proactive et réagir en cas de comportement suspect sur votre réseau.

Cliquez ici pour voir une courte démo explicative de FileAudit.

Ne vous fiez pas à ce que nous disons, téléchargez dès maintenant l’essai gratuit entièrement fonctionnel et constatez par vous-même avec quelle facilité FileAudit peut vous aider à identifier une activité sur vos fichiers et dossiers partagés les plus sensibles.

Haut lieu mondial des attaques par force brute

Une étude tente d’expliquer pourquoi les attaques contre les applications ont la plupart du temps lieu au niveau de l’accès, contournant des processus d’authentification et d’autorisation légitimes. Les attaques par force brute sont généralement définies par, soit dix tentatives de connexion successives infructueuses, ou plus, en moins d’une minute, soit 100 tentatives infructueuses en 24 heures.

Accès ou ne pas avoir d’accès ! Les pirates se posent toujours la question.

En 2018, l’équipe de réponse aux incidents de sécurité de F5 (SIRT, Security Incident Response Team) indiquait que les attaques par force brute à l’encontre des clients de F51 représentaient 18 % du nombre total d’attaques et 19 % des incidents traités.

De toutes les attaques enregistrées par le SIRT qui ont eu lieu dans la région EMEA l’année dernière, 43,5 % étaient des attaques par force brute.

Le Canada arrive juste derrière (41,7 % des attaques enregistrées), suivi des États-Unis (33,3 %) et de la région APAC (9,5 %).

Le secteur des services publics a été le plus touché, 50 % de tous les incidents ayant pris la forme d’attaques par force brute, suivi des services financiers (47,8 %) et de l’industrie de de la santé (41,7 %).

L’éducation (27,3 %) et les fournisseurs de services (25 %) étaient aussi dans la ligne de mire.

« Selon la robustesse des capacités de surveillance, les attaques par force brute peuvent sembler inoffensives, comme une connexion légitime avec un nom d’utilisateur et un mot de passe corrects », explique Ray Pompon, principal évangéliste en recherche sur les menaces chez F5 Networks. « Les attaques de cette nature peuvent être difficiles à détecter car, en ce qui concerne le système, le hacker semble être l’utilisateur légitime. »

Attaques massives

Toute application nécessitant une authentification peut potentiellement subir des attaques par force brute, mais le F5 Labs a surtout observé des attaques se concentrant sur l’Authentification via formulaire HTTP (29 % des attaques enregistrées dans le monde). Attaques contre les formulaires d’authentification Web dans le navigateur. Sachant que la plupart des connexions traditionnelles sur le Web prennent cette forme.

Outlook Web Access (17,5 %), Office 365 (12 %), ADFS (17,5 %).

Attaques contre les protocoles d’authentification utilisés pour les serveurs Exchange et Active Directory Federation Services de Microsoft. Ces services n’étant pas accessibles via un navigateur, les utilisateurs s’authentifient auprès d’eux via des applications tierces.

En raison des fonctionnalités d’authentification unique (Single Sign-On) d’Active Directory Federation Services, les attaques d’accès réussies contre ces protocoles ont aussi un impact sur la messagerie électronique, ainsi que sur des Intranets entiers et des volumes importants d’informations sensibles.

SSH/SFTP (18 %). Les attaques d’accès SSH et SFTP sont parmi les plus courantes, ce qui est en partie dû au fait qu’une authentification SSH réussie est souvent un moyen rapide d’obtenir des privilèges administrateur. Les attaques par force brute SSH sont extrêmement prisées des cybercriminels étant donné que de nombreux systèmes continuent d’utiliser des informations d’identification par défaut pour plus de commodité.

S-FTP (6 %). Les attaques S-FTP par force brute sont dangereuses, car elles permettent d’implanter des malwares offrant un large éventail de possibilités, comme l’élévation des privilèges, l’enregistrement des frappes clavier, ainsi que d’autres formes de surveillance et de pénétration du réseau.

Messagerie électronique

La messagerie électronique est globalement le service le plus sujet aux attaques par force brute. Pour les entreprises qui ne dépendent pas fortement du commerce électronique, les ressources les plus précieuses stockées loin du périmètre réseau, derrière plusieurs couches de contrôle. Dans ce cas, la messagerie électronique constitue bien souvent un excellent point de départ pour dérober des données et accéder aux outils nécessaires pour mener une attaque de grande ampleur.

Les attaques relatives aux atteintes à la protection des données identifient également la messagerie électronique comme une cible principale. Elles figurent parmi les deux principales sous-catégories liées au vol d’accès, représentant 39 % des violations d’accès et 34,6 % des causes d’attaques. Le mail est directement en cause dans plus d’un tiers des déclarations de piratage.

Bien se protéger

Selon le rapport Application Protection Report 2019, se protéger contre les attaques au niveau de l’accès représente encore un défi majeur pour de nombreuses entreprises. L’authentification à plusieurs facteurs peut se révéler difficile à mettre en œuvre et n’est pas toujours réalisable dans les délais impartis. Fait inquiétant, bien que les mots de passe n’offrent généralement pas une protection suffisante, le rapport Application Protection Report 2018 de F5 indique que 75 % des entreprises continuent d’utiliser de simples combinaisons nom d’utilisateur/mot de passe pour l’accès à leurs applications Web critiques.

« Même s’il faut s’attendre à ce que les tactiques d’attaque d’accès évoluent en même temps que les technologies de défense, les principes de base d’une bonne protection demeureront essentiels à l’avenir », indique Ray Pompon de chez F5. « Pour commencer, les entreprises doivent s’assurer que leur système peut au moins détecter les attaques par force brute. L’un des principaux problèmes est que la confidentialité et l’intégrité se trouvent parfois en porte-à-faux avec la disponibilité. Il est important de mettre en place des mécanismes de réinitialisation pour l’entreprise et ses utilisateurs. Et ne pas se contenter de définir quelques alarmes de pare-feu pour les tentatives d’attaque par force brute. Il est important de tester les contrôles de surveillance et de réponse, exécuter des tests de scénarios de réponse aux incidents et créer des playbooks de réponse aux incidents pour pouvoir réagir de manière rapide et fiable. »

Comment protéger son réseau et ses imprimantes professionnelles en 5 étapes ?

Les entreprises de toutes tailles doivent relever un certain nombre de défis pour assurer la sécurité de leurs réseaux. Pourtant, les vulnérabilités liées aux MFP et imprimantes connectées d’aujourd’hui sont souvent sous-estimées. Voici comment protéger votre réseau en 5 points.

Désormais, les pirates se servent des systèmes multifonction (MFP) et imprimantes des organisations pour dérober des informations confidentielles stockées sur des disques durs et d’autres périphériques connectés aux réseaux professionnels. Ces cybercriminels provoquent d’importants dégâts et perturbent les activités des entreprises. Selon un rapport d’IDC, 25 % des failles de cybersécurité à corriger impliqueraient des imprimantes. L’impact sur la productivité et la rentabilité des entreprises est donc énorme, alors même que risque lié aux MFP et imprimantes non sécurisés est souvent méconnu et ignoré.

1 : l’identification des utilisateurs et la gestion des autorisations

L’une des solutions les plus importantes pour sécuriser les réseaux consiste à n’autoriser que les utilisateurs connus à accéder aux périphériques tels que les imprimantes. Cet objectif peut être atteint grâce à une administration et à une gestion des autorisations cohérentes.

Identification des utilisateurs : il s’agit du processus grâce auquel les administrateurs ne donnent de droits d’accès aux MFP et imprimantes qu’aux utilisateurs enregistrés. Ces derniers peuvent être identifiés en interne en s’appuyant sur la liste d’utilisateurs locaux, ou via le réseau grâce à un serveur d’authentification. Les administrateurs doivent également décider qui appartient à quel groupe en créant un nom d’utilisateur et un mot de passe, et en mettant en place une stratégie de gestion de mots de passe sur mesure/unique.

Autorisation des utilisateurs : ce processus a pour but d’autoriser l’accès aux ressources des réseaux des organisations, et d’en contrôler l’utilisation. En fonction des identifiants de chaque utilisateur, il est possible de limiter l’accès à certains individus, le restreindre à certaines fonctions, ou le bloquer entièrement. L’administrateur peut également configurer l’accès aux périphériques à l’aide de cartes d’accès contenant des informations d’identification uniques pour chaque individu.

2 : sécuriser le réseau

L’ensemble des périphériques connectés au réseau sont aussi sécurisés que le point le plus vulnérable de ce réseau. Il est donc très important de contrôler l’utilisation des ports et protocoles. Grâce à une configuration intelligente, les administrateurs peuvent bloquer les activités indésirables et les attaques potentielles sur l’infrastructure. Parmi les techniques permettant de sécuriser les communications entre les périphériques du réseau :

Utiliser des fonctions de filtrage pour limiter l’accès à des adresses IP et MAC (Media Access Control) spécifiques. Le réseau et les canaux de communication sont ainsi protégés en limitant l’accès aux adresses ou plages d’adresses spécifiées.

Désactiver les ports non utilisés (afin que seuls ceux qui sont nécessaires fonctionnent) pour bénéficier d’une couche de sécurité supplémentaire et de davantage de contrôle sur le réseau en bloquant les accès non autorisés vers l’ensemble des actifs connectés.

S’assurer que les protocoles IPSec (le protocole Internet pour un échange de données sécurisé et chiffré de données), TLS (le protocole de sécurité de la couche de transport, qui chiffre la transmission de données) et HTTPS (le protocole de transfert hypertexte sécurisé, qui sécurisé les communications sur le réseau) sont configurés pour offrir le niveau de protection le plus élevé.

3 : protéger les données

Il y a deux façons de s’assurer que les données stockées sur les disques durs des MFP et imprimantes soient en permanence sécurisées :

Le chiffrement des données est la procédure ou fonctionnalité cryptant les documents à l’aide d’un algorithme complexe à 256 bits.

L’écrasement des données, qui permet d’effacer le disque dur d’un appareil. Cette stratégie garantit l’effacement définitif de l’ensemble des données déjà stockées sur le disque et des documents numérisés après avoir qu’elles aient été écrasées jusqu’à 10 fois.

4 : imprimer des informations confidentielles de façon sécurisée

Les documents confidentiels doivent être imprimés en suivant une procédure sécurisée évitant les accès et copies non autorisées. Ainsi, lorsqu’une tâche d’impression est soumise, elle est conservée sur le disque dur de l’appareil jusqu’à ce que l’utilisateur saisisse un code PIN, ou présente un jeton ou une carte d’authentification configurés au préalable. Une fois le document imprimé, l’ensemble des données sont automatiquement effacées du disque dur.

5 : assurer une supervision et un contrôle à distance

Mis en place correctement, les outils de sécurité des réseaux offrent aux administrateurs informatiques un contrôle total sur l’ensemble des appareils connectés au réseau, et ce directement depuis leurs postes de travail. Ils peuvent ainsi contrôler un parc entier de MFP et d’imprimantes, et découvrir et gérer à distance la plupart des menaces de sécurité potentielles. Le clonage des appareils permet également de rationaliser le travail des administrateurs, et offre encore plus de sérénité, tout changement au niveau des paramètres d’un équipement pouvant ainsi être reproduit sur l’ensemble du parc. (Par Tomasz Stefanski – Solutions and Applications Specialist chez Sharp Europe).

Fraude au nom de domaine : des millions de nouveaux domaines frauduleux. Plus de 90% restent actifs

La société Proofpoint, spécialiste de la mise en conformité et cybersécurité, a publié son rapport 2019 sur la fraude au nom de domaine. L’étude dévoile les dernières tendances, les stratégies et les activités des cybercriminels. Une analyse approfondie des données collectées sur une période de douze mois dans la base de données de domaines actifs de l’entreprise. Elle contient plus de 350 millions de domaines et représente pratiquement tous les domaines sur le Web.

Chasse aux domaines frauduleux ! À l’instar de nombreuses autres méthodes d’attaque très populaires aujourd’hui, la fraude au nom de domaine cible des individus plutôt que des infrastructures en faisant appel à l’ingénierie sociale, terme connu aussi sous Social Engineering, pour amener les utilisateurs à croire que les domaines auxquels ils accèdent sont légitimes. Du fait du peu d’obstacles à l’enregistrement des noms de domaine et de la facilité d’exécution, il est essentiel que les sociétés restent vigilantes face aux domaines suspects et illégaux susceptibles de présenter un risque pour leur marque et leurs clients.

Hausse de 11%

Entre le 1er trimestre et le 4ème trimestre 2018, le nombre d’enregistrements de noms de domaines frauduleux a connu une hausse de 11%. Presque tous les domaines frauduleux détectés restent actifs et prêts à l’attaque, plus de 90% d’entre eux étant associés à un serveur actif.

Parmi ces domaines frauduleux, plus de 15% ont des enregistrements Mail Exchanger (MX), ce qui signifie qu’ils envoient et/ou reçoivent des e-mails. Un sur quatre dispose également de certificats de sécurité, c’est bien plus que ce que l’on peut observer dans le paysage global des domaines. Or, de nombreux internautes les assimilent de ce fait à tort comme des domaines légitimes et sûrs.

Les domaines frauduleux utilisent souvent les mêmes domaines de premier niveau (TLD), offices d’enregistrement et serveurs Web que les domaines légitimes afin d’imiter les marques et abuser les utilisateurs. Ces facteurs, ainsi que la forte proportion de serveurs Web actifs, qui sont nombreux à posséder des certificats SSL valides, renforcent la perception de légitimité des domaines frauduleux, augmentant ainsi le potentiel de nombreuses attaques, notamment les fraudes par virement électronique, le phishing, les ventes de produits de contrefaçon et autres escroqueries.

Quand le HTTPS sert aux pirates

Plus de 85% des grandes marques de vente au détail ont identifié des domaines vendant des versions contrefaites de leurs produits. Les marques de vente au détail en décomptent en moyenne plus de 200. D’ailleurs, les domaines vendant des produits de contrefaçon possèdent plus de certificats de sécurité que d’autres types de domaines frauduleux, ce qui les rend légitimes aux yeux des clients.

96% des sociétés ont trouvé des correspondances exactes de leur domaine avec un TLD différent (par exemple, « .net » au lieu de « .com ») et 76% ont identifié des domaines « similaires » se faisant passer pour leur marque. La plupart des secteurs et des zones géographiques sont touchés.

Une enquête du blog ZATAZ, le plus vieux blog dédié à la cybersécurité en langue française du monde, démontrait comment des entreprises, et leurs clients, se font piéger par des domaines .com transformés en .co.

Les domaines frauduleux utilisent l’e-mail pour mieux cibler les attaques. Pour 94% des sociétés observées, Proofpoint a identifié au moins un domaine frauduleux se faisant passer pour leur marque et envoyant des e-mails. De nombreux domaines frauduleux ont envoyé de faibles volumes d’e-mails, un comportement typiquement associé à des attaques hautement ciblées et basées sur l’ingénierie sociale. Les cybercriminels se faisant passer pour des marques de vente au détail facilement reconnaissables (en particulier celles ayant des chaînes d’approvisionnement complexes) ont envoyé des volumes d’e-mail beaucoup plus importants, ce qui laisse suggérer des attaques plus généralisées contre les clients et les partenaires.

Des facteurs comme l’introduction de nouveaux TLD créent des opportunités pour les cybercriminels. En 2018, l’introduction de nouveaux TLD, tels que .app et .icu,, a créé de nouvelles opportunités pour l’enregistrement de domaines frauduleux. Proofpoint a constaté que les cybercriminels exploitaient ces nouveaux TLD pour enregistrer des noms ressemblant à des domaines « .com » qui appartiennent déjà à de grandes marques.

Etat de la sécurité des applications des plus grandes banques du monde

Des chercheurs ont mené une enquêtes sur l’état de la sécurité des applications des plus grandes banques du monde. Un des outils posséde une faille connue depuis 2011.

Les nouvelles recherches de la société ImmuniWeb va faire grincer des dents dans le petit monde bancaire. Ils ont étudié la sécurité, la confidentialité et la conformité des applications des plus grandes institutions financières mondiales figurant dans la liste S&P Global 2019. Le résultat a de quoi étonner. En ce qui concerne la conformité, 85 applications Web de banque en ligne ont échoué au test de conformité GDPR ; 49 banque en ligne ont échoué au test de conformité PCI DSS ; 25 app ne sont pas protégées par un WAF.

Vulnérabilités de sécurité

Dans cette étude, on découvre que sept applications Web de banque en ligne contiennent des vulnérabilités connues et exploitables.

La plus ancienne vulnérabilité est connue depuis 2011. 92% des applications bancaires mobiles contiennent au moins une vulnérabilité à risque moyen.

100% des banques ont des problèmes de sécurité ou des problèmes liés aux sous-domaines oubliés.

Pour finir, concernant la sécurité du site web, seuls 3 portails sur 100 affichaient la note la plus élevée «A+» pour le « chiffrement SSL et la sécurité des sites Web ». Dans ce top 3, on trouve un Suisse (credit-suisse.com), un Danois (danskebank.com) et un Suédois (handelsbanken.se).

Pendant ce temps, dans le commerce 2.0

De son côté, le laboratoire Pradeo a étudié 38 applications mobiles d’e-commerce les plus téléchargées au monde. Le rapport montre qu’elles envoient les données personnelles des utilisateurs via de nombreuses connexions non sécurisées (pourcentages précis dans l’article) et présentent en moyenne 13 vulnérabilités de code, dont certaines ayant un haut niveau de sévérité.

Un 0day corrigé pour Windows 7

Des chercheurs ont récemment découvert un exploit Windows de type zero-day utilisé dans le cadre d’une attaque très ciblée en Europe de l’Est. Cet exploit reposait sur une vulnérabilité inédite d’escalade des privilèges locaux sur Windows.

La découverte a été signée par des chercheurs de l’éditeur de solutions de sécurité informatique ESET. L’exploit ne fonctionnait cependant que sur certaines versions plus anciennes de Windows. À partir de Windows 8, en effet, un processus utilisateur n’est plus autorisé à mapper la page NULL, ce qui est un prérequis nécessaire à la réussite de cette attaque. Mais cela n’empêche pas d’être face à une faille dangereuse. D’autant plus qu’il existe encore de nombreux utilisateurs de Windows 7 (le 0day fonctionne aussi sous Windows Server 2008) et que cette monture de l’OS de Microsoft ne sera plus sécurisé par des mises à jour d’ici le 14 janvier 2020. Les utilisateurs qui utilisent encore le Service Pack 1 de Windows 7 devraient envisager une mise à jour vers de nouveaux systèmes d’exploitation.

La vulnérabilité exploitée se trouve dans win32k.sys et, comme d’autres de la même famille, utilise le menu contextuel pour son déploiement. « Par exemple, l’exploit d’escalade des privilèges locaux du groupe Sednit que nous avons analysé en 2017 utilisait déjà des objets de menu et des techniques d’exploitation très similaires à celle-ci », explique Anton Cherepanov, le chercheur à l’origine de la découverte. La vulnérabilité a été référencée CVE-2019-1132.

A noter que Windows XP et Windows Server 2003 sont également vulnérables, mais ces versions ne sont plus supportées par Microsoft… et il serait fou de penser que des entreprises travaillent encore avec ces deux OS !

Buhtrap

Les pirates, derrière cette infiltration ? Le groupe APT « Buhtrap« , spécialisé dans les opérations d’espionnage en Europe de l’est et en Asie centrale. Le groupe Buhtrap est bien connu pour son ciblage d’institutions financières et d’entreprises russes. Cependant, depuis la fin 2015, nous assistons à une évolution intéressante : alors que les outils utilisés jusqu’à présent par le groupe n’avaient qu’une vocation purement criminelle (et lucrative, donc), ceux-ci ont été enrichis de logiciels malveillants dédiés à l’espionnage.

Il est toujours difficile d’attribuer une campagne à un acteur particulier lorsque le code source de ses outils est librement disponible sur le web. Cependant, comme le changement de cible s’est produit avant la fuite du code source, nous avons évalué avec une grande confiance que les personnes à l’origine des premières attaques contre les entreprises et les banques à l’aide du logiciel malveillant Buhtrap sont également impliquées dans le ciblage des institutions gouvernementales à des fins d’espionnage. « Il n’est pas clair si un ou plusieurs membres de ce groupe ont décidé de changer d’orientation et pour quelles raisons, mais c’est certainement quelque chose que nous sommes susceptibles d’observer plus régulièrement à l’avenir. » termine Jean-Ian Boutin, chercher en cybersécurité chez ESET.

En ce qui concerne cette campagne spécifique, le logiciel malveillant contenait un intercepteur de frappes clavier destiné à dérober les mots de passe, qui tente notamment de récupérer les identifiants des clients de messagerie, des navigateurs, etc. pour les envoyer à un serveur de commande et de contrôle. Ce logiciel malveillant offre également à ses opérateurs un accès complet au système compromis.

Le CAC 40 en tête des entreprises les plus dynamiques dans le monde

Les réglementations (loi de programmation militaire, RGPD…) et le besoin de confiance numérique ont incité les entreprises à développer une véritable culture du risque et à investir massivement dans des dispositifs de cybersécurité. Toutefois, si 100% des entreprises du CAC 40 agissent désormais en matière de cybersécurité, plaçant ainsi la France dans le peloton de tête des pays les plus actifs sur le sujet, la portée du risque sur l’activité des entreprises est encore sous-évaluée. Une réalité qui se constate aussi dans les innovations technologiques des entreprises, qui font souvent l’impasse sur la cybersécurité. C’est ce que révèle une étude du cabinet Wavestone sur les niveaux de maturité des entreprises dans le domaine de la cybersécurité. Pour cette nouvelle édition, les experts ont analysé les communications financières (notamment via leur rapport annuel et leur document de référence), publiés au 1er juin 2019, de 260 entreprises cotées dans le principal indice boursier des pays où Wavestone est présent : CAC 40, Dow Jones, FTSE 100, BEL20, SMI, HSI. Les résultats de cette étude unique donnent un aperçu du niveau de maturité déclaré des entreprises et de son évolution, sur différents aspects : implication des comités exécutifs, investissements en cybersécurité, RGPD…

Cybersécurité : Le CAC 40 progresse encore…

Pour évaluer le niveau de maturité des entreprises dans le domaine de la cybersécurité, les équipes du cabinet ont mis au point le financial communication cybermaturity index. Celui-ci permet d’évaluer les enjeux et les risques, la gouvernance et la réglementation, ainsi que les actions de protection mises en place dans les entreprises. Sur la base de cet index, les entreprises du CAC 40, qui étaient en dessous de la moyenne en 2017, progressent en 2018 (10,07/20 + 1,07 VS 2017).

Ainsi, ce sont 100 % des entreprises du CAC 40 qui mentionnent les enjeux de sécurité dans leur rapport annuel et qui se mobilisent sur le sujet de la protection des données personnelles (RGPD) (+42 points VS 2017). Ce sujet majeur pour les entreprises concerne désormais une majorité des comités exécutifs : 50% (+25 points VS 2017) des groupes du CAC 40 adressent la problématique de la cybersécurité au niveau du comité exécutif.

Une prise de conscience qui se constate aussi dans la nette progression de la prise de fonction de DPO (Data Protection Officer) dans les entreprises (52,5 % en 2018 VS 13% en 2017).

Plus encore qu’en 2017, les secteurs de la finance (14,77 % / +3,89 pts VS 2017) et des technologies de l’information (12,05% / +0,89 pts VS 2017) sont les locomotives du niveau de maturité des entreprises du CAC 40.

… et caracole en tête des entreprises les plus matures dans la prévention des cyber-risques dans le monde

Parmi les 260 entreprises analysées sur les 6 places de marché (CAC 40, Dow Jones, FTSE 100, BEL20, SMI, HSI), le CAC 40 se place dans le peloton de tête des entreprises les plus matures sur la prise en compte de la cybersécurité dans les communications financières (10,07/20), juste derrière les Etats-Unis (10,15/20).

Si la France et les Etats-Unis s’illustrent dans le secteur de la finance, c’est le secteur des technologies de l’information qui dominent au Royaume-Uni et en Belgique.

Les résultats dévoilent aussi des cultures et des pratiques différentes autour de la cybersécurité : c’est aux Etats-Unis que l’implication du COMEX sur les problématiques en lien avec la cybersécurité est le plus fréquemment citée dans les rapports d’activité des entreprises (83%), devant le Royaume-Uni (61%), la France et la Belgique (50%). D’autre part, avec 46% de mentions faites sur les niveaux d’investissements en matière de cybersécurité, le Royaume-Uni valorise les investissements via des programmes de cybersécurité, contre 30% à 35% en France et aux Etats-Unis et 15% en Belgique.

Avec l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données européen (RGPD), les entreprises françaises du CAC 40 mettent la Privacy à l’honneur, en affichant leurs ambitions sur la problématique dans l’ensemble de leurs rapports d’activité.

Alors que l’exemple français aurait pu susciter un éveil des autres pays européens sur la mise en place du RGPD, ce sont finalement les Etats-Unis (87%) qui se rapprochent de la France (100%) dans le domaine de la Privacy, suivis par la Belgique (75%) et le Royaume-Uni (71%).

Des investissements conséquents sur des programmes de cybersécurité, des actions en cybersécurité plus rares dans les technologies innovantes

Si les rapports d’activités font rarement mention des niveaux d’investissements engagés par les entreprises du CAC 40, le cabinet Wavestone a observé une augmentation des entreprises qui font état d’investissements conséquents dans des programmes de sécurité (35% / +22,5 pts VS 2017). Pourtant, dans le même temps, les entreprises font preuve d’un certain attentisme lorsqu’il s’agit d’investir dans des plans d’actions unitaires (45% en 2018 / – 35 pts VS 2017).

En témoignent aussi, des programmes d’innovation qui font toujours l’impasse sur la cybersécurité. En effet, alors que les projets liés à la 5G font leur apparition dans les entreprises du CAC 40, seul 1 projet fait le lien avec la cybersécurité. Une tendance qui se confirme aussi dans les domaines de l’IoT et de l’IA où seuls 2 chantiers sont liés à la cybersécurité, alors que le nombre de projets innovants ne cesse de croître dans ces domaines (58% pour l’IA / +12 pts VS 2017 – 45% pour l’IOT / +10 pts VS 2017). La cybersécurité reste toujours absente des projets dans le domaine de la Blockchain.

« Même si les résultats montrent une progression de la prise en compte de la cybersécurité, la France et le CAC40 restent en retrait sur la mobilisation effective des fonctions dirigeantes de l’entreprise. Alors que c’est une condition sine qua none au succès des programmes de cybersécurité ! », déclare Gérôme Billois, Partner cybersécurité et confiance numérique au sein de Wavestone.

Olvid, une messagerie sécurisée made in Europe

Olvid, un nouvel outil de sécurisation de vos conversations. Mission : chiffrer vos messages mobiles sans risque de fuite de données !

Depuis quelques jours nous testons Olvid, un outil dédié aux smartphones (Android, iOS). Mission d’Olvid, permettre de communiquer avec ses collègues, proches, familles en mode chiffré.

Une application lancée en décembre 2018 sous l’impulsion de deux docteurs en cryptographie : Thomas Baignères et Matthieu Finiasz.

Olvid est sous la « protection » d’Agoranov, un incubateur fondé par l’ENS, Paristech, Dauphine Université Paris, Sorbonne Université, Inria et sponsorisé par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, l’Île de France, la Mairie de Paris et le Fonds social européen de l’Union européenne. A noter que Matthieu Finiasz est enseignant pour ENSTA-ParisTech.

Olvid

Il existe déjà de nombreux outils tels que Whatsapp (à bannir), Telegram (méfiance, on ne connait pas le code source et il semble exister une master key), Signal, … Olvid annonce être différent. Aucune trace sur les serveurs. Pas de fuite de données, pas d’espionnage, pas de données personnelles, anonymat complet. La versoin 0.7.3 pour Android ne dépasse pas les 6Mo.

Sécurisé, oui mais …

Bon, pour être très honnête, l’espionnage reste possible dans la mesure ou un logiciel espion a été installé dans votre appareil, à l’image de Cerberus. Mais le problème viendrait de la non maîtrise de votre téléphone, pas d’Olvid.

En ce qui concerne les communications, plus de risque. Le chiffrement rend illisible les conversations. « Contrairement à l’intégralité des autres messageries, la sécurité de vos communications ne dépend plus d’un serveur. explique les fondateurs de cet outil. Notre serveur se fait hacker ? Peu importe… la sécurité des communications est préservée. »

A tester sans attendre

L’outil réclame quatre informations nom, prénom, société et votre poste au sein de cette société. Vous pouvez, bien évidement mettre ce que bon vous semble. Une fois les données enregistrée, l’application produit un QRCode. Une information à transmettre à vos contacts par mail. Votre correspondant, qui doit installer sur son smartphone Olvid, photographie le QRCode reçu, si ce dernier reçoit l’invitation via un courriel lu sur un ordinateur. Un lien permet d’accéder directement au répertoire Olvid.

Aucun numéro de téléphone, adresse mail ne sont réclamés. Bref, seuls vos contacts autorisés connaissent votre présence dans l’outil.

Olvid est gratuite pour le moment. La bonne occasion de le tester (Android / iOS).

Le coût additionné des attaques par cryptovirus touchant les PME françaises

L’enquête terrain inédite menée par l’IRT SystemX auprès de PME et TPE françaises, victimes de cyberattaques, dévoile l’impact réel des cyber-préjudices et fait voler en éclats deux grandes croyances communément admises : le nombre de cyberattaques réussies s’avère bien supérieur aux estimations habituellement rendues publiques, tandis que le coût moyen des cyberattaques se révèle en revanche beaucoup plus faible que supposé. Zoom sur les 9 principaux enseignements de cette étude.

 SystemX, unique IRT dédié à l’ingénierie numérique des systèmes du futur, dévoile les principaux enseignements de sa première enquête terrain menée sur 3 ans* auprès de plus de 60 entreprises françaises**, principalement des PME/TPE de moins de 50 personnes, victimes de cyberattaques. Toutes les régions et secteurs economiques sont représentés. L’objectif de cette enquête était de mesurer les préjudices causés au tissu économique, puis d’élaborer des modèles de calcul des coûts ainsi que de l’exposition d’une entreprise au risque Elle a également permis de collecter des signaux faibles, annonciateurs de nouvelles tendances, et notamment d’évolutions à attendre sur le mode opératoire de certaines formes d’attaques

Parmi les catégories d’attaques étudiées, le rançonnage par cryptovirus et les fraudes au président et faux ordres de virement prennent la plus grande place. Ont également été rencontrées : l’escroquerie au faux support technique, la prise de contrôle de messagerie, le piratage téléphonique, la fraude aux sentiments, l’usurpation d’identité, la mauvaise protection des caméras, la captation de nom de domaine, le défaçage ou encore le vol de compte bancaire. A noter la grande rareté des attaques DDos par déni de service contre des PME, ce qui constitue l’un des résultats inattendus de cette enquête et confirme que ce type d’attaque résulte avant tout d’un ciblage intentionné de la part d’un tiers.

« Cette enquête terrain est inédite en France : elle transmet une vision profondément renouvelée des attaques informatiques notamment grâce à une précision des chiffres jamais atteinte. Initiée dans le cadre du projet EIC (Environnement pour l’Interopérabilité et l’Intégration en Cybersécurité), elle remet en cause les chiffrages habituels, ce qui modifie la vision à porter sur le cyber-risque », explique Gilles Desoblin, Responsable de la thématique Défense et Sécurité, IRT SystemX.

Parmi les principaux enseignements de cette enquête

–          La fréquence des attaques réussies en matière de cryptovirus est plus haute que supposée jusqu’alors : pour une PME de moins de 50 salariés, la probabilité d’être victime ne se mesure annuellement plus en pour mille mais en pour cent, se situant entre 2 et 5% (soit entre 100 000 et 250 000 entités par an). Elles ne se situent donc plus dans la catégorie des événements rares.

–          Le coût moyen d’une attaque par cryptovirus est inférieur à ce qu’il est généralement communiqué via les médias : en effet, le coût moyen pour une TPE s’évalue actuellement en milliers d’euros par attaque réussie, en non en dizaines, centaines voire en millions d’euros. A noter que la progression des coûts n’est pas proportionnée seulement à celle de la taille d’une entreprise, mais dépend d’autres facteurs parfois inattendus tels que le mode de gestion des ressources humaines .

–          La médiane constatée (de l’ordre du millier d’euros) est basse et se situe nettement au-dessous de la moyenne, ce qui signifie qu’un grand nombre d’attaques réussies trouvent des solutions à faible prix, particulièrement quand les sauvegardes ne sont pas affectées.

–          Toujours concernant les cryptovirus, les coûts additionnés subis par l’ensemble des victimes de moins de 50 employés – entreprises ou associations – en France s’élèvent à un montant supérieur à 700 millions d’euros par an.

–          Dans cette observation de transfert de richesse, le gain enregistré par les pirates déroge à l’image communément admise. La sortie de capitaux, due conjointement aux cryptovirus et aux fraudes aux président – soit plus de 200 millions d’euros -, masque des modèles économiques très différents entre ces formes de criminalité. Les calculs réalisés au sujet des cryptovirus font ressortir un ratio entre l’argent rançonné (sommes versées) et le préjudice total de l’ordre de 1/25 chez les PME/TPE. A contrario, les fraudes au président, malgré leur recours accentué à des acteurs humains et à l’ingénierie sociale, laissent entrevoir des marges finales plus élevées.

–          L’étude dévoile également la sous-estimation du préjudice humain occasionné par ces attaques (fragilisation des personnes, perte de cohésion de groupe), avec la nécessité d’assister les décideurs pendant cette phase où ils doivent mener des arbitrages en situation de forte incertitude.

–          A contrario, le préjudice sur l’image des entreprises touchées est surestimé, puisqu’il est souvent superficiel et passager, sauf si cela coïncide avec un temps fort de la société (lancement de nouveau produit ou événement-jalon important).

–          Si les relations entre entreprises partenaires se sont confirmées être l’une des principales failles en cas d’attaque et de leurre, par exemple en matière de rançonnage avec des courriers du type « facture modifée » ou de fausses adresses bancaires (FOVI), l’observation plus fouillée fait ressortir qu’une partie très importante des coûts d’attaque provient de la déficience d’acteurs de l’écosystème de l’entreprise : prestataire ou éditeur informatique, opérateur télécom, fournisseur de messagerie, électricien, banquier, etc. Il est apparu que ces déficiences ou le manque de réactivité de nombre de ces acteurs alimentent le risque dans des proportions au moins comparables à celles engendrées par les déficiences internes.

–          Enfin, contrairement à l’image d’une sécurité informatique qui s’obtiendrait par de forts investissements, l’étude souligne que la majorité des préjudices observés aurait pu être évitée ou atténuée par des modes de protection à coût modeste, et par une série de bonnes pratiques accessibles à la plupart des entreprises.

*Réalisée entre 2016 et 2019

** Entreprises invididuelles, TPE et PME de moins de 50 personnes et secteur associatif

Le backup, votre allié numérique

Bug informatique, perte d’informations, attaque d’un ransomware… des problèmes que l’on peut rencontrer chaque jour face à un clavier. L’une des solutions les plus efficace face à ce type de problématique, la sauvegarde. Nous avons testé la solution EaseUS qui vient de fêter ses 14 ans.

La sauvegarde, le backup … la protection de vos données personnelles, d’entreprises par le clonage sécurisé de ces dernières. Le réflexe indispensable pour une continuité d’exploitation. Pour cela, il existe de nombreuses solutions gratuites et payantes. Nous nous sommes penchés sur le cas de « Todo Backup Home » de l’éditeur EaseUS. L’entreprise vient de sortir la version 11.5 de son outil de sauvegarde. D’abord parce que nous utilisons une de leur solution (la récupération de données perdues) et ensuite parce que cette société vient de fêter ses 14 ans d’existence.

EaseUS Todo Backup Home

S’il fallait définir cet outil, nous pourrions le faire ainsi : une sauvegarde simple. En quelque clic votre machine, votre disque dur ou toutes données sélectionnées seront protégées par le backup.

Le fonctionnement est d’une simplicité enfantine. Plus d’excuse pour dire « C’est long, compliqué« . A près avoir installé l’outil (237 Mo), une administration claire et détaillée s’offre à vous. Plusieurs onglets, sans fioriture pour plus d’efficacité. Le premier, la sauvegarde de disque dur. Vous choisissez le HD a sauvegardé et vous cliquez après avoir sélectionnez la destination.

 

Bien évidement, cette destination ne doit pas être le même disque dur et sur le même ordinateur. Je vous conseille fortement un disque dur externe que vous pourrez déconnecter par la suite du poste sauvegardé.

Pensez aussi à chiffrer cette sauvegarde. Chiffrement que propose Todo Backup Home. Il vous sera réclamé un mot de passe afin de sécuriser l’ensemble. Un conseil, ne perdez pas ce password, la récupération sera impossible dans le cas contraire. Petit défaut, l’outil n’indique pas le type de chiffrement employé !

Une fois la sauvegarde effectuée, il est possible de recevoir un courriel indiquant la fin de l’action. Une option intéressante lors de l’automatisation de vos backups.

Pour ne pas surcharger vos sauvegardes de fichiers inutiles Todo Backup Home propose aussi d’exclure les contenus inutiles, consommateurs de Mo. Ici aussi, vous sélectionnez l’onglet adéquate et cochez les fichiers à exclure. Parmi les autres possibilités: la sauvegarde du système avec la possibilité de le transférer sur un nouveau poste, la copie de vos mails (ne fonctionne pour le moment que sous Microsoft Outlook).

Pour conclure, l’option « Stratégie de réserve d’images » vous permettra de ne pas saturer vos espaces de stockages de backup. Vous pourrez sélectionner, par exemple, la durée de conservation. Un détail loin d’être négligeable, aussi, avec le Règlement Général des Données Personnelles qui impose des durées/moyens/sécurisation des informations sauvegardées.

Bref, EaseUS Todo Backup Home fait le travail qu’on lui demande et il le fait vite et bien !

Il existe deux versions de ce logiciel. Une version gratuite et une version plus poussée, commercialisée 27€.

La première sera parfaite pour la maison, la famille.

La seconde est plus poussée, plus pointue avec des options beaucoup plus professionnelles. Je vais être honnête avec vous, j’ai tenté de vous faire gagner des licences ! En lieu est place, j’ai réussi à vous dégoter un -50% sur la licence professionnelle qui vous coûtera donc que 13,5€. (La promo est utilisable jusqu’au 20 juin 2020).

A vous de tester ! N’hésitez pas à faire un report de vos expériences ci-dessous.

Amende CNIL pour vidéosurveillance excessive

Mardi 18 juin 2019, la CNIL annonce une amende à l’encontre d’une entreprise. Motif : vidéosurveillance excessive des salariés.

La formation restreinte de la CNIL a prononcé en ce mois de juin 2019 une sanction de 20 000 euros à l’encontre de la société UNIONTRAD COMPANY. Motif ? L’entreprise a mis en place un dispositif de vidéosurveillance qui plaçait ses salariés sous surveillance constante.

La Commission Nationale Informatique et des Libertés a également prononcé une injonction afin que la société prenne des mesures pour assurer la traçabilité des accès à la messagerie professionnelle partagée.

Contrôle mené dans les locaux de la société en février 2018

Un contrôle effectué par les agents assermentés de la CNIL a permis de constater que la caméra présente dans le bureau des six traducteurs les filmait à leur poste de travail sans interruption ; aucune information satisfaisante n’avait été délivrée aux salariés ; les postes informatiques n’étaient pas sécurisés par un mot de passe et les traducteurs accédaient à une messagerie professionnelle partagée avec un mot de passe unique (sic!).

En juillet 2018, la Présidente de la CNIL mettait en demeure la société de se mettre en conformité à la loi Informatique et Libertés, en lui demandant de : déplacer la caméra pour ne plus filmer les salariés de manière constante ; procéder à l’information des salariés sur la présence des caméras ; mettre en œuvre des mesures de sécurité pour l’accès aux postes informatiques et pour la traçabilité des accès à la messagerie professionnelle.

20 000€

En l’absence de mesures satisfaisantes à l’issue du délai fixé dans la mise en demeure, la CNIL a effectué un second contrôle en octobre 2018 qui a confirmé la persistance des manquements malgré les affirmations contraires de la société. Une procédure de sanction a donc été engagée par la Présidente de la CNIL.

Bilan, amende de 20 000€ !

SERGIC : sanction de 400 000€ pour atteinte à la sécurité des données et non-respect des durées de conservation

La formation restreinte de la CNIL a prononcé une sanction de 400 000 euros à l’encontre de la société SERGIC pour avoir insuffisamment protégé les données des utilisateurs de son site web et mis en œuvre des modalités de conservation des données inappropriées.

La société SERGIC est spécialisée dans la promotion immobilière, l’achat, la vente, la location et la gestion immobilière. Pour les besoins de son activité, elle édite le site web www.sergic.com. Ce dernier permet notamment aux candidats à la location de télécharger les pièces justificatives nécessaires à la constitution de leur dossier.

En août 2018, la CNIL a reçu une plainte d’un utilisateur du site indiquant avoir pu accéder, depuis son espace personnel sur le site, à des documents enregistrés par d’autres utilisateurs en modifiant légèrement l’URL affichée dans le navigateur. Un contrôle en ligne réalisé le 7 septembre 2018 a permis de constater que des documents transmis par les candidats à la location étaient librement accessibles, sans authentification préalable. Parmi ces documents figuraient des copies de cartes d’identité, de cartes Vitale, d’avis d’imposition, d’attestations délivrées par la caisse d’allocations familiales, de jugements de divorce, de relevés de compte ou encore d’identité bancaire.

Le jour même de son contrôle, la CNIL a alerté la société de l’existence de ce défaut de sécurité et de la violation de données personnelles consécutive. Quelques jours plus tard, un contrôle sur place a été réalisé dans les locaux de la société. A cette occasion, il est apparu que la société avait connaissance de la vulnérabilité depuis le mois de mars 2018 et que, si elle avait entamé des développements informatiques pour les corriger, ce n’est que le 17 septembre 2018 que la correction totale est devenue effective.

Sur la base des investigations menées, la formation restreinte – organe de la CNIL chargé de prononcer les sanctions – a constaté deux manquements au règlement général sur la protection des données (RGPD).

400 000 euros !

Tout d’abord, la formation restreinte de la CNIL a considéré que la société SERGIC a manqué à son obligation de préserver la sécurité des données personnelles des utilisateurs de son site, prévue par l’article 32 du RGPD. La société n’avait pas mis en place de procédure d’authentification des utilisateurs du site permettant de s’assurer que les personnes accédant aux documents étaient bien celles à l’origine de leur téléchargement, alors qu’il s’agissait d’une mesure élémentaire à prévoir. Ce manquement était aggravé d’une part, par la nature des données rendues accessibles, et d’autre part, par le manque particulier de diligence de la société dans sa correction : la vulnérabilité n’a été définitivement corrigée qu’au bout de 6 mois et aucune mesure d’urgence visant à limiter l’impact de la vulnérabilité n’a été prise dans l’attente.

Ensuite, la formation restreinte a constaté que la société conservait sans limitation de durée en base active l’ensemble des documents transmis par les candidats n’ayant pas accédé à location au-delà de la durée nécessaire à l’attribution de logements.

Conservation des données

Or, la formation restreinte a rappelé que, par principe, la durée de conservation des données personnelles doit être déterminée en fonction de la finalité du traitement. Lorsque cette finalité (par exemple, la gestion des candidatures) est atteinte, et qu’aucune autre finalité ne justifie la conservation des données en base active, les données doivent soit être supprimées, soit faire l’objet d’un archivage intermédiaire si leur conservation est nécessaire pour le respect d’obligations légales ou à des fins pré-contentieuses ou contentieuses. Dans ce cas, les données doivent être placées en archivage intermédiaire, par exemple dans une base de données distincte. Là encore, la durée de cet archivage doit être limitée au strict nécessaire.

La formation restreinte a prononcé une amende de 400 000 euros, et décidé de rendre publique sa sanction. La formation restreinte a notamment tenu compte de la gravité du manquement, du manque de diligence de la société dans la correction de la vulnérabilité et du fait que les documents accessibles révélaient des aspects très intimes de la vie des personnes. Elle a toutefois pris en compte, également, la taille de la société et sa surface financière. (Legifrance)

Télétravail : risques de sécurité pour les entreprises

Télétravail  : Les résultats de l’enquête révèlent que seulement 11 % des PME se préoccupent des facteurs sécurité et informatique lorsqu’il s’agit du travail à distance de leurs employés.

Une étude vient de dévoiler les résultats d’une enquête sur le télétravail . Selon cette recherche, à partir de 586 répondants, les nouvelles pratiques de travail flexibles pourraient poser un risque pour la sécurité des petites entreprises. En effet, un employé sur cinq (9 %) estime être le plus productif lorsqu’il travaille dans des lieux publics comme un café ou une bibliothèque, mais seulement 11 % des employeurs sont préoccupés par les répercussions que cela pourrait avoir sur la sécurité de leur entreprise. Les PME doivent donc relever le défi de maintenir leur sécurité, tout en répondant aux besoins et aux attentes de leurs collaborateurs.

Une nouvelle norme

L’étude met en évidence les tendances et les attentes concernant le télétravail, plus d’un tiers (38 %) des personnes interrogées préférant accepter une réduction de salaire plutôt que de se limiter à travailler dans un bureau. Une autre tranche de 35 % choisirait la flexibilité du travail à domicile plutôt qu’une augmentation de salaire, même si on leur proposait une augmentation de 25 %. Alors que les entreprises se disputent les meilleurs talents, il sera vital de pouvoir attirer des personnes aptes à mettre en place des méthodes de travail modernes. Cependant, 38 % des répondants ont indiqué qu’ils ne reçoivent pas le soutien technologique ou l’expertise dont ils ont besoin lorsqu’ils travaillent à domicile ou dans un lieu public, faisant de la sécurité un problème croissant pour les petites entreprises qui ont recours au travail flexible.

« Le lieu de travail fonctionnant selon un horaire 9h – 17h appartient au passé, et les employés qui rejoignent le marché du travail aujourd’hui exigent une plus grande flexibilité en termes d’horaires, d’emplacement et d’avantages sociaux personnalisés, déclare Kevin Chapman, SVP et General Manager, chez Avast Business. Bien qu’il soit prouvé dans certains cas que ces pratiques augmentent la satisfaction et même la productivité des employés, il y a des problèmes de sécurité bien réels qu’il est nécessaire de résoudre. Les entreprises doivent être en mesure de fournir les outils qui leur permettent non seulement de faire preuve de flexibilité, mais aussi de le faire en toute sécurité. Il est également important de ne pas négliger les employés qui préféreraient conserver un environnement de bureau traditionnel. Il convient de trouver un équilibre pour permettre à tous de travailler de la manière qui leur est la plus bénéfique. »

Avantages du télétravail

Non seulement les PME seront en mesure d’attirer le meilleur personnel qui soit, mais le travail mobile semble présenter d’autres bénéfices. Interrogés sur les avantages que présente le télétravail pour les employés des petites entreprises, près d’un tiers d’entre eux (30 %) ont confié que cela les rendait plus heureux, et 31 % ont répondu que cela leur permettait d’apprécier leur travail. Cette étude a également révélé que la satisfaction des employés n’est pas la seule à augmenter : la flexibilité du travail pourrait avoir un impact positif sur sa qualité et sur la productivité ; 34 % des employés affirment être les plus productifs lorsqu’ils travaillent à domicile, contre 45 % au bureau.

Les petites entreprises qui souhaitent adopter de nouvelles pratiques de travail doivent relever de nombreux défis sécuritaires. Si le personnel accède à des données sensibles ou se connecte à des comptes professionnels via un réseau Wi-Fi non sécurisé, l’entreprise risque de subir une attaque. Il existe également un risque de violation de données si un employé enregistre des renseignements sensibles sur un ordinateur de bureau. Machine qui va disparaître. Les propriétaires de petites entreprises doivent prévoir des mesures de sécurité pour les travailleurs mobiles, telles que des solutions de réseau privé virtuel (VPN) à utiliser sur les connexions Wi-Fi ouvertes, et des logiciels anti-malware déployés aux points finaux sur tous les appareils personnels (BYOD – Bring Your Own Device) des employés. De plus, il convient de veiller à ce que les employés soient sensibilisés au rôle très important qu’ils ont à jouer dans la sécurité de l’entreprise.

Microsoft obtient la certification FIDO2 pour Windows Hello

FIDO2 : Une authentification sécurisée sans mot de passe pour plus de 800 millions de dispositifs Windows 10 actifs

L’Alliance FIDO annonce que Microsoft a obtenu la certification FIDO2 pour Windows Hello. Tout appareil compatible fonctionnant sous Windows 10 est ainsi désormais certifié FIDO2 dès sa sortie, une fois la mise à jour de Windows 10 de mai 2019 effectuée. Les utilisateurs de Windows 10 peuvent désormais se passer des mots de passe stockés de manière centralisée et utiliser la biométrie ou les codes PIN Windows Hello pour accéder à leurs appareils, applications, services en ligne et réseaux avec la sécurité certifiée FIDO.

FIDO21 est un ensemble de normes qui permettent de se connecter facilement et en toute sécurité à des sites Web et à des applications via la biométrie, des appareils mobiles et/ou des clés de sécurité FIDO. La simplicité de l’expérience utilisateur de FIDO2 s’appuie sur une sécurité cryptographique forte qui est largement supérieure aux mots de passe, protégeant les utilisateurs contre le phishing, toutes les formes de vols de mots de passe et les attaques par rejeu (replay attack). Pour en savoir plus sur FIDO2, rendez-vous sur : https://fidoalliance.org.

FIDO2

« Notre travail avec l’Alliance FIDO, le W3C et nos contributions aux normes FIDO2 ont été un élément déterminant dans l’engagement de Microsoft pour un monde sans mot de passe, confie Yogesh Mehta, Principal Group Program Manager, chez Microsoft Corporation. Windows Hello a été conçu pour s’aligner sur les normes FIDO2 et fonctionner avec les services Microsoft cloud ainsi que dans des environnements hétérogènes. L’annonce d’aujourd’hui boucle la boucle, permettant aux organisations et aux sites Web d’étendre l’authentification FIDO à plus de 800 millions de dispositifs actifs sous Windows 10 ».

Microsoft, l’un des leaders dans le domaine de l’authentification sans mot de passe, a fait de l’authentification FIDO un élément fondamental dans ses efforts visant à offrir aux utilisateurs une expérience de connexion transparente et sans mot de passe. En tant que membre du conseil d’administration de l’Alliance FIDO et l’un des principaux contributeurs au développement des spécifications FIDO2, Microsoft a proposé l’un des premiers déploiements FIDO2 du marché avec Windows Hello. L’entreprise prend en charge FIDO2 sur son navigateur Microsoft Edge et permet également la connexion au compte Windows avec les clés de sécurité FIDO.

Windows 10 prend en compte FIDO

La mise à jour Windows 10 de mai 2019 prend en charge l’authentification FIDO sans mot de passe via Windows Hello ou la clé de sécurité FIDO, sur Microsoft Edge ou les versions les plus récentes de Mozilla Firefox. Plus d’informations sont disponibles sur le blog de Microsoft.

« En tant que membre du conseil d’administration et contributeur clé au développement de FIDO2, Microsoft a été un ardent défenseur de la mission de l’Alliance FIDO qui est de faire évoluer le monde au-delà des mots de passe. Cette certification s’appuie sur la prise en charge de longue date par Microsoft des technologies FIDO2 sous Windows 10 et, par l’intermédiaire de l’écosystème Windows, donne la possibilité à ses clients et partenaires de bénéficier de l’approche de FIDO en matière d’authentification des utilisateurs, indique Andrew Shikiar, Directeur Marketing de l’Alliance FIDO. FIDO2 est désormais pris en charge par les systèmes d’exploitation et les navigateurs Web les plus utilisés au monde, ce qui permet aux entreprises, aux fournisseurs de services et aux développeurs d’applications d’offrir rapidement une expérience d’authentification plus simple et plus forte à des milliards d’utilisateurs dans le monde.»

FIDO2 et les navigateurs

En plus de Microsoft Edge, FIDO2 est également supporté par les principaux navigateurs Web Google Chrome et Mozilla Firefox (avec, en avant-première, la prise en charge par Apple Safari). Android a également été certifié FIDO2, ce qui permet aux applications mobiles et aux sites Web de tirer parti des normes FIDO sur plus d’un milliard d’appareils compatibles Android 7.0+. En outre, plusieurs produits certifiés FIDO2 ont été annoncés en vue d’appuyer la mise en œuvre.

Les fabricants d’appareils qui souhaitent bénéficier d’une certification prête à l’emploi et afficher le logo FIDO Certified sur leurs appareils Windows 10 doivent consulter le nouvel accord relatif à l’utilisation de la marque et des services de l’Alliance FIDO.

L’arnaque à la mise en conformité RGPD toujours en pleine forme !

Je vous faisais écouter, voilà bientôt un an, un interlocuteur proposant de vendre une mise en conformité RGPD. Une arnaque qu’avait dénoncé la CNIL dans un avertissement à destination des entreprises françaises. L’arnaque ne cesse pas !

Entré en application, il y a un an (le 25 mai 2018), le RGPD est plus que jamais un prétexte idéal pour des campagnes d’arnaques ciblant les entreprises françaises. Le blog ZATAZ avait été l’un des premier à alerter sur ce sujet [1] [2]. Depuis quelques semaines, une nouvelle variante de l’arnaque à la mise en conformité RGPD cible les entreprises. Cette arnaque est déjà connue, mais ici la méthode semble différente et très efficace. Décryptage de l’arnaque par Vade Secure, entreprise basée dans les Hauts de France, à Hem (59).

Un premier contact par courrier

Les escrocs ciblent les entreprises au travers d’une campagne de courriers au sujet d’une plainte d’un client concernant la mise en conformité à la RGPD. La technique est efficace. Des couleurs qui font officielles et des qui font peur.

« Si nous nous arrêtons quelques secondes sur ce document, le titre de la société – Comité Européen de la protection des données CFFE – semble reprendre le nom du Comité Européen de la protection des données CEPD, présent dans le texte de la RGPD à la section 3 du Chapitre VII (articles 68 à 76) » indique Sébastien Gest, Tech Évangéliste de Vade Secure.

L’adresse associée au dit comité est en fait une adresse de domiciliation située dans le 8e arrondissement de Paris. Contacté, l’interlocuteur de la société explique qu’il croule sous les appels pour ce même sujet depuis 15 jours. Un numéro de téléphone indiqué dans le but de traiter cette plainte. La personne au bout du fil développe alors un argumentaire efficace dans le but de vendre une prestation d’audit de mise en conformité afin de résoudre cette situation. Ces numéros de téléphone sont largement commentés et dénoncés.

Le paiement demandé par mail

Suite à cet appel un email contenant un lien de paiement par carte bancaire est envoyé dans le but de finaliser la transaction. D’un montant de 1194€, la prestation semble correspondre à un « Audit et à la rédaction du référentiel de traitement des données ».

Nous retrouvons dans cet email l’email présent dans le document papier mais ici en tant qu’expéditeur. Un lien de paiement par carte bancaire est ainsi proposé et ainsi qu’une nouvelle adresse apparaissant dans le but de contacter le support. Les domaines utilisent des extensions .eu et .online et sont déposés via le registrar américain namecheap.

En signature de cet email apparaît également le nom d’une société Française experte dans les domaines de la RGPD. Il ne nous est pas possible de certifier une possible implication de cette société dans cette escroquerie, nous avons donc souhaité de ne pas la citer.

Une arnaque ressemblant fortement à l’arnaque au support téléphonique

L’entreprise pensant devoir se mettre en conformité va dans les faits consommer une prestation dont elle n’a pas le besoin. Il est difficile d’évaluer le nombre de sociétés escroquées. Le seul indicateur reste le nombre de signalements sur les sites anti-escroqueries qui augmentent de jour en jour.

Porter plainte et faire un signalement aux autorités ? Clairement oui ! Les services de l’état ont mis en place le site https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/ permettant de déposer une pré-plainte. À l’issue de ce signalement, un rendez-vous en gendarmerie est proposé. Il est vivement recommandé de déposer plainte et de faire remonter les informations aux services de Gendarmerie compétents.

RGPD : la protection des données reste un enjeu majeur

Entré en vigueur le 25 mai 2018, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) continue de donner des cauchemars à de nombreux dirigeants d’entreprises et responsables juridiques. Soucieuse de ne pas laisser la discussion s’éteindre alors que de nombreux progrès restent à faire, la CNIL a récemment publié un premier bilan, plus de 6 mois après la mise en application du texte. Le nombre de sites web qui se sont mis en conformité avec le RGPD est encore trop anecdotique et la progression reste faible. Cela s’entend d’une part assez facilement du fait du flou de la position de la CNIL et de ses éventuelles sanctions qui planent ; et d’autre part du fait de la difficulté à remplir toutes les conditions pour être RGPD-compliant. En effet, nombre d’entreprises sont dépassées par l’application du texte de la CNIL, et n’arrivent pas à envisager de tels changements. Néanmoins, si la mise en place d’actions pour être conforme au RGPD n’est pas une mince affaire, passer par une agence de mise en conformité RGPD compétente et experte reste encore la meilleure solution pour rapidement et efficacement rendre votre site web fidèle aux attentes de la CNIL et vous éviter les lourdes sanctions encourues.

Parmi les principaux chiffres à retenir, 1 200 à 1 300 notifications de violation de données ont été reçues par la commission. Ces chiffres déjà impressionnants ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Pour Tanguy de Coatpont, Directeur général Kaspersky Lab France : « Il ne fait aucun doute que le nombre de violations de données en France est bien plus élevé. Malgré les efforts combinés de la CNIL et de l’ANSSI pour sensibiliser les entreprises, elles sont encore nombreuses à ignorer ce qu’est une violation de données et méconnaître les obligations que leur impose le RGPD. Pour les petites et moyennes entreprises notamment, c’est un véritable casse-tête car elles ne disposent souvent pas des compétences juridiques et informatiques nécessaires. Les utilisateurs sont les premiers pénalisés par cette situation, car leurs données personnelles exposées sont à la merci de personnes mal intentionnées qui souhaiteraient les monnayer d’une façon ou d’une autre. »

Entré en vigueur le 25 mai 2018, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) continue de donner des cauchemars à de nombreux dirigeants d’entreprises et responsables juridiques. Soucieuse de ne pas laisser la discussion s’éteindre alors que de nombreux progrès restent à faire, la CNIL a récemment publié un premier bilan, plus de 6 mois après la mise en application du texte. Le nombre de sites web qui se sont mis en conformité avec le RGPD est encore trop anecdotique et la progression reste faible. Cela s’entend d’une part assez facilement du fait du flou de la position de la CNIL et de ses éventuelles sanctions qui planent ; et d’autre part du fait de la difficulté à remplir toutes les conditions pour être RGPD-compliant. En effet, nombre d’entreprises sont dépassées par l’application du texte de la CNIL, et n’arrivent pas à envisager de tels changements. Néanmoins, si la mise en place d’actions pour être conforme au RGPD n’est pas une mince affaire, passer par une agence de mise en conformité RGPD compétente et experte reste encore la meilleure solution pour rapidement et efficacement rendre votre site web fidèle aux attentes de la CNIL et vous éviter les lourdes sanctions encourues.

Une difficile mise en conformité, face à des menaces qui ne faiblissent pas

Une étude réalisée en novembre 2018 sur les mesures de sécurité et de protection prises par les PME depuis la mise en application du RGPD. Réalisée auprès de 700 décideurs en fin d’année 2018, elle révèle que près de 50% des PME n’ont pas renforcé leurs mesures de sécurité ; près de 77% n’ont pas réalisé d’audit de sécurité ; 1 PME sur 2 ne forme pas ses salariés aux questions de protection de données personnelles et de cybersécurité.

Pourtant, les menaces ne faiblissent pas

En 2018, 30,1% des utilisateurs de produits de l’éditeur de solutions commerciales de cybersécurité ont été confrontés à une attaque web de type malware, contre 29,4% en 2017. En 2018, 554 159 621 URLs uniques ont été reconnus comme malveillantes, contre 199 455 606 en 2017 (+178%). 1 876 998 691 attaques lancées repoussées, depuis des ressources en ligne, contre 1 188 728 338 en 2017.

Problèmes dans un ancien logiciel G Suite

Google révèle, mardi 21 mai 2019, deux failles de sécurité dans un ancien outil de sa solution G Suite Pro. Le stockage des mots de passe des clients pas des plus sécurisé. Un problème depuis 14 ans.

Problème de stockage pour les mots de passe ! Voilà ce qu’indique le géant Google dans un communiqué de presse diffusé ce mardi 21 mai. Depuis 2005, un outil de la solution G Suite pour professionnel, situé dans la console d’administration, stockait les mots de passe « de manière simplifiée« . Seuls concernés, les clients d’entreprise G Suite. Pas les comptes Gmail classiques.

Deux bogues concernant les mots de passe

Cette faille de sécurité date d’un ancien outil des années 2000. « L’outil permettait aux administrateurs de charger ou de définir manuellement les mots de passe des utilisateurs de leur entreprise, indique la firme américaine. L’intention était d’aider à intégrer de nouveaux utilisateurs; par exemple, un nouvel employé pouvait recevoir les informations de son compte et le récupérer. » Google confirme avoir commis une erreur en mettant en œuvre la fonctionnalité de définition de mot de passe de cet outil en 2005. Les mots de passe créés via cet outil étaient stockés sur disque sans passer par l’algorithme de hachage de mot de passe standard de Google. « Les employés ou des intrus ne pouvaient ni voir ni lire les mots de passe en clair. » explique Google.

Problème minime ?

La société parle d’une découverte effectuée en 2019. Elle déconseille d’utiliser l’outil et corrige le problème. « Nous n’avons vu aucune preuve d’accès incorrect ou d’utilisation abusive des mots de passe concernés« , écrit Google.

L’entreprise a également révélé un deuxième incident au cours duquel la plate-forme G Suite avait stocké des mots de passe sans les transmettre via son algorithme habituel de hachage des mots de passe. Ce second incident a été mis au jour alors que le personnel « résolvait les nouveaux flux d’inscription des clients G Suite« .

Google affiche qu’à partir de janvier 2019, G Suite avait stocké les mots de passe définis lors de la procédure d’inscription sous une forme simplifiée. Comme lors du premier incident, les mots de passe ont finalement été chiffrés lors de leur enregistrement sur le disque. Ce deuxième lot de mots de passe non hachés stocké pendant 14 jours. La société a annoncé avoir déjà averti les administrateurs de G Suite et leur avait demandé de réinitialiser les mots de passe des utilisateurs définis à l’aide de l’ancien outil G Suite. « Par précaution, nous allons réinitialiser les comptes des administrateurs qui ne l’ont pas fait eux-mêmes« .

Risque minime donc pour la sécurité des clients impactés. Un malveillant aurait dû, pour intercepter les données, s’inviter dans l’infrastructure de Google et retrouver sa cible !

Une fuite bien loin de celle ayant impacté Facebook et Instagram, en mars 2019 et les millions de mots de passe stockés en clair. (Zdnet)

Des experts en sécurité paient les ransomwares et facturent leurs clients

Des experts en sécurité informatique annonçaient posséder une technologie pour déchiffrer le ransomware SamSam. Il s’avère qu’ils payaient les maîtres chanteurs pour récupérer les fichiers. Ils facturaient ensuite les clients piégés.

Deux entreprises spécialisées dans la sécurité informatique annonçaient posséder une technologie capable de déchiffrer les fichiers pris en otage par le ransomware SamSam.

Il s’avère que ces experts de la cybersécurité payaient les auteurs du rançonnage. Les sociétés facturaient ensuite les clients piégés.

C’est ProPublica qui a mené une enquête sur ce phénomène. Les entreprises, Proven Data Recovery et MonsterCloud, annonçaient être capable de déchiffrer les fichiers pris en otage par le ransomwate SamSam.

Samsam, une attaque informatique qui avait perturbé le port de San Diego ou encore les ville d’Atlanta (11 millions de dollars), de Newark, des hôpitaux (dont celui d’Epinal en France) … Au USA, le Hollywood Presbyterian Medical Center avait avoué avoir payé pour récupérer ses données.

SamSam (MSIL/Samas) s’attaque aux serveurs  JBoss obsolète. Pour déchiffrer une machine, cela coute 1.7 Bitcoin (BTC). Samsam aurait été créé par deux pirates Iraniens.

Payer pour mieux déchiffrer ?

De nombreuses sociétés agissent de la sorte, l’indiquent à leurs clients. Elles agissent de la sorte par facilité et permettre de retrouver les données ! Pour MonsterCloud et Proven Data Recovery, c’est différent. Elles affirmaient avoir la technologie pour déchiffrer les informations prises en otage. Proven Data Recovery indique que cela était nécessaire, quand par exemple la santé/vie de patients pouvaient être mis en danger.

Comme l’indiquait en mars 2019 l’ANSSI, SamSam cible des entreprises estimées très rentables, appartenant à des secteurs d’activités variés, ainsi que des entités publiques à même de payer un montant conséquent en guise de rançon.

Les deux pirates Iraniens ne peuvent plus être payés par bitcoin, du moins via une entreprise américaine. L’Oncle Sam a mis sous embargo le moindre commerce avec ce pays et des entreprises américaines ou basées aux USA, faisant commerce avec les Etats-Unis. Bilan, plus possible de payer !

Prudence au site SCPI-Gouv.fr

Vous souhaitez simuler un investissement ? Vous souhaitez passer par le site gouvernemental SCPI-Gouv.fr ? Prudence !

Le portail web SCPI-Gouv*fr vous propose de simuler le montant que vous pourriez gagner via des Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Le site est rapide, réclame quelques informations afin de vous permettre d’en savoir plus et d’acquérir des parts de SCPI. Le site indique être « indépendant« , et la simulation proposée est « non contractuelle« . Le logo de l’AMF, l’Autorité des marchés financiers est affiché plusieurs fois. Le domaine affiche un Gouv.fr rassurant.

Stop, rangez vos quelques économies

Ce site n’est aucunement de confiance. D’abord, il sauvegarde les informations. Le site explique que cette sauvegarde est réalisée pour « des raisons de sécurité […] elles ne seront jamais divulguées à des tiers« . Ce n’est malheureusement pas ce que nous a affiché notre navigateur en fournissant des numéros de téléphones, au hasard. Le site nous affiche bien la présence de certains numéros !

Second problème, l’utilisation du « Gouv », dans le nom de domaine. Clairement une envie de perturber l’utilisateur du portail et du nom de domaine. Un site du gouvernement ? Non ! Pour rappel, les sites gouvernementaux français sont sous la nomenclature xxxx.gouv.fr.

Ensuite, l’utilisation du logo de l’AMF. L’Autorité des marchés financiers a d’ailleurs mis en garde le public à l’encontre du site scpi-gouv.fr « utilisant abusivement son nom et son logo » explique l’AMF. « Les sites internet www.lascpi*fr et www.scpi-gouv*fr indiquent proposer aux épargnants des simulateurs de placement ainsi que des guides relatifs à l’investissement dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). L’association du nom et du logo de l’AMF à ces sites peut faire croire aux internautes que l’AMF en cautionne le contenu. Or, l’Autorité des marchés financiers ne produit ni ne supervise aucun simulateur de placement dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). » indiquait le 10 avril 2019 l’AMF. Un mois plus tard, logos et manipulations d’url sont toujours effectifs.

Equifax : le piratage à plus de 1,4 milliard de perte

Le piratage informatique a un vrai coût qu’il est difficile de quantifier tant les ramifications venant s’y greffer ne se découvrent pas du jour au lendemain. Un exemple avec le piratage de 2017 de la compagnie Equifax. Deux ans après l’intrusion, la facture ne cesse de gonfler.

Le piratage informatique est déjà psychologiquement difficile à vivre pour toute personne et entreprise impactée par cette malveillance. L’aspect financier l’est encore plus, d’autant que la facture peut continuer à gonfler durant des mois, des années. La banque Equifax en fait les frais depuis 2017. Entre mai et juillet 2017, un pirate s’est invité dans ses informations. Quelques mois plus tard, la société américaine spécialisée dans les crédits à la consommation, révélait une infiltration informatique et le vol des données personnelles d’environ 150 millions de clients.

Elle ne s’était même pas rendue compte du vol. C’est le Department of Homeland Security (DHS) qui informait la société d’une vulnérabilité logicielle ayant permis la ponction.

1,4 milliard de perte depuis 2017

Le dernier Comité d’Entreprise a annoncé une perte de 1.4 milliard de dollars. Perte liée à ce piratage. Cerise sur le gâteau, la société de crédit doit faire face à plusieurs centaines de procès devant des tribunaux Américains, canadiens, Anglais, sans oublier le FTC de l’Oncle sam. Le CEO a tenté de rassurer les actionnaires en indiquant, par la bouche du directeur général, Mark Begor, que plusieurs plaintes avaient été levée via des accords de règlement avec certains recours collectifs et enquêteurs du gouvernement.

Bref, l’assureur a payé ! Il reste encore 2 500 plaintes de consommateurs, des recours collectifs internationaux et nationaux, des litiges entre actionnaires et des actions en justice intentées par des gouvernements et des villes américaines (clientes Equifax). A noter que l’enquête sur ce piratage est toujours en cours aux USA et à l’étranger.

Plus de 2 500 plaintes

Début mai, un groupe de membres du Congrès a présenté un nouveau projet de loi proposant certaines modifications réglementaires qui imposeraient des peines plus lourdes pour toutes les infractions futures liées aux données des américains. Cette modification exige aussi des inspections de cybersécurité et une obligation d’indemnisation des consommateurs en cas de vol de données. La loi propose qu’un bureau de la cybersécurité soit mis en place à la FTC.

Il aurait pour mission d’inspecter et superviser la cybersécurité des structures telles que les agences de notation. Du côté des pénalités, imposer des sanctions obligatoires en matière de responsabilité pour les violations impliquant des données. Une pénalité de base de 100 dollars pour chaque consommateur pour lequel un élément personnel (PII) compromis. 50$ pour chaque PII supplémentaire.

En vertu de ce projet de loi, Equifax aurait payé une amende d’au moins 1,5 milliard de dollars.

Traders home, le trading forcé aux risques multiples

Depuis plusieurs jours, une société de trading harcèle ses interlocuteurs, par téléphone, pour leur vendre du trading et le rêve de gagner des milliers d’euros sans se fatiguer. Prudence !

L’appel débute souvent quelques jours avant d’être en tête à tête, par téléphone, avec un commercial de chez Traders Home. Le premier appel dure rarement plus de 3 secondes. Vous décrochez, et on vous raccroche au nez. Il s’agit d’un bot. D’un système automatisé qui doit permettre à Traders Home, comme à plusieurs autres arnaqueurs (rénover vos combles pour 1 euros ; devenir le parrain d’un jeune enfant en Afrique, …), de s’assurer qu’un humain est bien derrière la ligne téléphonique. Les numéros sont le plus souvent généré automatiquement. Ils sont aussi récupérés via différents itinéraires. Et être inscrit chez bloctel n’y changera rien !

Traders Home

Pour le cas de Traders home, la méthode est simple. Votre interlocuteur vous fait miroiter de l’argent, beaucoup d’argent, en devenant un trader. Vous allez pouvoir miser sur les monnaies (Euros, Dollars), l’or, les cryptymonnaies (bitcoin, …) ou encore sur l’énergie (gaz, électricité…)

Votre commercial (homme ou femme) vous indique que cela ne vous coûtera quasiment rien. Juste une centaine d’euros. Et comme vous êtes des débutants, ils mettent 50 euros de leur poche. Vous voilà ferré. Vous risquez de finir plumé par cette entreprise qui affiche une adresse basée dans les fins fond de l’océan indien. Autant dire que pour râler, il va falloir prendre les rames… et ramer !

Installer un logiciel et reg. arder les euros défilés

La communication peut-être longue. L’interlocuteur vous prend en main. Vous dirige dans les méandres du site web de Traders Home. On vous explique que « c’est super simple […] sans aucun risque« . Il faut juste s’inscrire, choisir l’espace « étudiant » (débutant), fournir un numéro de téléphone (pour votre coach), faire virer 100€ et installer un logiciel « Dans votre téléphone portable ou tablette pour plus de confort » !

Pour rappel, le trading est une véritable activité à risque. Un trader doit être connu favorablement auprès d’une autorité financière. Et devinez quoi… L’AMF, l’Autorité des Marchés Financiers en France n’aime pas du tout Tradershome Ltd. TD est même dans la liste noire de l’AMF.

L’arnaque

« J’ai été contacté en mars, explique Jacqueline à Data Security Breach. Mon interlocuteur m’a fait rêver. Il m’a expliqué que je pouvais gagner énormément d’argent en investissant dans le trading. Je n’ai aucune expérience. Le monsieur m’a indiqué que ce n’était pas utile. Tradershome allait m’aider. Je n’avais rien à faire que de – regarder les euros défiler« .

« J’ai fait un premier versement de 100€. Tout c’est enchaîné très rapidement. J’ai reçu des appels qui m’étaient indiqué provenant de Hong-Kong. On m’appelait chaque jour. Mon – coach – souhaitait que j’augmente mon capital. Plus je verserai, plus je gagnerai, m’affirmait-t-il. Le plus fou c’est qu’au début, je recevais bien mes profits. J’avais versé 1 000€ en mars 2019. J’ai reçu un premier versement de 250€. Bilan, les appels et cette entrée d’argent m’ont incité à placer 4 000 euros. Bilan, 5 000 euros chez eux. Pour me garder, j’ai reçu 740€ sur mon compte en banque, en avril 2019. Sauf que trois semaines plus tard, ma courbe a chuté à 4 700 euros. Il ne me restait plus que 300€. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles. J’ai perdu 4 260 dans ce piège.« 

Authentification biométrique : notre identité en ligne de mire des attaquants

Alors que la CNIL a publié, le 28 mars 2019, « un règlement type qui précise les obligations des organismes souhaitant se doter de dispositifs biométriques à des fins de contrôle d’accès aux locaux, aux applications et aux outils de travail », à destination des employeurs, les organisations doivent poursuivre leur transformation digitale tout en gardant le cap sur la protection des données sensibles, dont les données biométriques font partie.

Pour David Higgins, Director of Customer Development EMEA, chez CyberArk, l’engouement pour l’authentification biométrique et son rôle dans la cybersécurité ne cesse de croître, et divise de plus en plus. Perçue par certains experts comme l’avenir de la sécurité numérique, la biométrie suscite cependant des craintes quant à la confidentialité. « Autrefois réservés aux films de science-fiction, les lecteurs biométriques d’empreintes digitales, de reconnaissance faciale, ou encore les scanneurs rétiniens, ont prouvé leur efficacité ces dernières années pour authentifier les consommateurs et permettre l’usage de leurs terminaux. Tant et si bien que de nombreuses entreprises ont souhaité explorer l’authentification biométrique comme un moyen de protéger leurs données sensibles. Or, il faut d’abord en comprendre les enjeux. »

Pour être utiles à des fins d’identification et de contrôle d’accès, les marqueurs biométriques doivent être totalement individuels, permanents et enregistrables. Les exemples de données biométriques incluent des caractéristiques propres à chaque individu comme la structure faciale d’une personne, l’iris de l’œil, les empreintes digitales, le timbre de la voix, ou encore la géométrie d’une main. Ces caractéristiques uniques sont collectées et stockées dans une base de données, offrant un moyen sécurisé aux utilisateurs pour se connecter à plusieurs périphériques, ou systèmes, sans avoir à utiliser et à mémoriser de nombreux mots de passe.

Or, l’authentification biométrique préoccupe beaucoup du point de vue de la sécurité et de la protection de la vie privée, notamment parce que leur caractère permanent tend à vulnérabiliser les systèmes. En effet, partant du principe qu’il n’est pas possible de modifier son visage, la structure des veines de ses mains ou ses empreintes digitales, comme on modifie un mot de passe traditionnel, si une personne vole, utilise ou duplique l’identité biométrique d’un individu, ce dernier ne peut rien y faire – ses comptes et appareils resteront vulnérables ad vitam aeternam. Par ailleurs, le fait que l’authentification biométrique soit permanente pourrait facilement conduire certaines personnes et/ou organisations à devenir trop confiantes dans la technologie et à abandonner d’autres bonnes pratiques de sécurité, telles que les stratégies de mot de passe fort ou l’authentification multifactorielle (MFA). Cette relâche de la sécurité n’a pas échappé aux pirates qui ont ainsi lancé une vague d’attaques contre ces nouveaux marqueurs biométriques allant des micropuces aux services génétiques, en passant par les bases de données biométriques.

Les technologies d’authentification biométrique ne sont pas encore totalement infaillibles. Bien que l’avenir des mots de passe traditionnels ne semble pas prometteur, il reste encore beaucoup à faire en cybersécurité, et au niveau de la réglementation de la confidentialité, pour permettre aux organisations d’adopter cette approche d’authentification facilement et en toute confiance.

Bref, comme sur Internet, notre vie privée est malmenée. Sur le web, le VPN devient un outil INDISPENSABLE. Voici d’ailleurs une possibilité avec un classement des meilleurs VPN. Prudence, cependant, aux VPN gratuits. Certains peuvent être plus dangereux qu’autre chose comme expliqué ici.

Faille pour Windows : possible de copier vos fichiers à distance

Un chercheur en cybersécurité découvre comment des pirates pourraient vous voler des fichiers via Internet Explorer… même si le navigateur est fermé.

Un chercheur en sécurité informatique, John Page (Hyp3rlinx), a découvert comment il était possible de prendre la main sur vos fichiers via un ordinateur sous Windows 7, 10 et Server 2012. Une attaque qui exploite Internet Explorer.

Le plus inquiétant est que le navigateur n’a pas besoin d’être ouvert pour que l’infiltration fonctionne. Un pirate doit motiver son interlocuteur à ouvrir un fichier, envoyé par mail ou via un lien. Mission, ouvrir un fichier MHT particulièrement formulé.

Via ce MHT, le pirate peut copier les fichiers de votre ordinateur. Comme le précise ZDNET, Microsoft alertée. La réaction peu rapide du géant américain a motivé John Page a révélé la faille.

python -m SimpleHTTPServer

Lors de l’ouverture locale du fichier « .MHT » malveillant, il convient de lancer Internet Explorer. Ensuite, les interactions utilisateur telles que l’onglet en double « Ctrl + K » et d’autres interactions, telles que les commandes « Aperçu avant impression » ou « Imprimer » effectuées par un clic droit sur la page Web peuvent également déclencher la vulnérabilité.

Testé avec succès dans le dernier navigateur Internet Explorer (11), avec les derniers correctifs de sécurité.

Microsoft indique « qu’une solution à ce problème serait prise en compte dans une future version de ce produit ou service. Pour le moment, nous ne fournirons pas de mises à jour régulières sur l’état du correctif relatif à ce problème, et nous avons classé cette affaire ».

Buckets open cloud : 52 secondes suffisent pour qu’un Serveur Cloud se fasse attaquer par des pirates

Buckets open cloud : Une étude indique qu’il suffirait de 52 secondes pour qu’un serveur cloud soit sous les tirs d’une cyberattaque. L’étude porte sur 10 serveurs cloud honeypots, répartis dans le monde. L’enquête révèle un réel besoin en visibilité et de sécurité pour protéger ce que les entreprises mettent sur des plateformes hybrides et tout-cloud.

Il a fallu moins de 40 minutes en moyenne pour que des cybercriminels attaquent des serveurs cloud honeypots déployés sur 10 sites différents répartis dans le monde entier, le site de São Paolo au Brésil faisant l’objet de l’attaque la plus rapide, au bout de 52 secondes seulement. Les serveurs basés à Paris ont subi une première tentative de connexion malveillante au bout de 17 minutes et 20 secondes seulement, ce qui fait de Paris la ville d’Europe touchée le plus rapidement par ces attaques (et la 4ème ville au niveau mondial).

Paris est la deuxième ville d’Europe la plus ciblée en terme de nombre d’attaques – les honeypots hébergés sur des serveurs à Paris ont subi 612 885 attaques en trente jours (juste derrière l’Irlande avec 616 232 attaques). Les serveurs cloud ont été, en moyenne, la cible de 13 tentatives d’attaque par minute et par honeypot.

5 millions d’attaques

Plus de 5 millions de tentatives d’attaques ont été détectées sur tous les honeypots, et ce sur une période de 30 jours.

Ces 10 centres de données parmi les plus populaires au niveau d’Amazon Web Services (AWS) dans le monde, ont été testés pendant 30 jours. On compte parmi eux des emplacements à Paris, à Francfort, à Londres, en Irlande, en Californie, en Ohio, à Mumbai, à São Paulo, Singapour ou encore à Sydney.

Les résultats montrent ainsi comment les cybercriminels recherchent automatiquement les buckets open cloud vulnérables. Si les attaquants réussissent à entrer, les entreprises peuvent alors voir des données vulnérables exposées. Les cybercriminels utilisent également des serveurs cloud compromis comme relais pour accéder à d’autres serveurs ou réseaux.   « Le rapport Sophos ‘Exposed: Cyberattacks on Cloud Honeypots’ identifie les menaces auxquelles font face les entreprises qui migrent vers des plateformes hybrides et tout-cloud. La rapidité et l’ampleur des attaques contre les honeypots prouvent le niveau de menace persistant des cybercriminels et montrent qu’ils utilisent des botnets pour cibler les plateformes cloud d’une entreprise. Il peut s’agir parfois d’attaquants humain, mais quoi qu’il en soit, les entreprises ont besoin d’une stratégie de sécurité pour protéger ce qu’elles mettent sur le cloud », déclare Matthew Boddy, spécialiste cybersécurité chez Sophos. « La question de la visibilité et de la sécurité au niveau des plateformes cloud est un défi majeur pour les entreprises. Et avec la migration croissante vers le cloud, cette tendance se confirme ».    

 

Stratégie vs tactique, les fournisseurs cybersécurité sont-ils trop nombreux ?

Si vous demandez à n’importe quel membre d’un comité de direction ou d’un comité exécutif quelle place il accorde à la cybersécurité, il vous répondra qu’il la prend « très au sérieux ». Et c’est certainement vrai. Personne ne souhaite voir son entreprise citée lorsque l’on parlera de la prochaine faille de cybersécurité qui aura exposé des millions de consommateurs au vol d’identité ou causé de lourdes pertes financières et une chute du cours de l’action. Pourtant, si tous semblent partager ce sentiment, pourquoi la stratégie de cybersécurité des entreprises parait-elle encore si confuse ?

Ce désordre n’est ni le fait des fournisseurs ni des utilisateurs. Il est la conséquence des défis de plus en plus complexes à relever en matière de sécurité et de la tendance humaine naturelle à vouloir s’attaquer à chaque problème qui survient. Cependant, cette approche crée un environnement où les tactiques et les solutions ponctuelles absorbent toute l’énergie et toutes les ressources – éloignant ainsi la possibilité de mener une véritable réflexion stratégique sur le problème.

En réalité, bien qu’ils puissent contribuer à structurer, à gérer ce chaos, les fournisseurs de technologie peuvent également être acteurs du problème. Qu’il s’agisse de petites structures ou de fournisseurs de renom, ils offrent une vaste gamme de produits et de services qui tirent parti de la crainte suscitée par les dernières actualités en matière de cybersécurité. Mais la conséquence est qu’il y a souvent trop d’acteurs impliqués, un avis que partagent les principaux fournisseurs de solutions de cybersécurité.

Dans le cas de grandes entreprises, on peut facilement dénombrer jusqu’à 80 ou 90 fournisseurs différents. Chacun prétendra être impliquée dans un aspect ou un autre de la cybersécurité. Privilégier une gestion distincte de chacun de ces fournisseurs et des vulnérabilités spécifiques que ces derniers adressent, risque de mener les responsables de la sécurité de l’information (RSSI) à suspendre la planification et les stratégies de sécurité à long terme, pour consacrer leur temps et les ressources critiques en personnel à combattre les derniers malwares, piratages et autres crises.

A contrario, les pirates informatiques sont concentrés sur la planification de leur prochaine attaque, s’efforcent de trouver la prochaine vulnérabilité – et non la dernière, et bien entendu, ils ont une stratégie !

Comment les entreprises se préparent-elles pour combattre ces nouvelles attaques ?

Dans l’idéal, elles veulent que la sécurité soit intégrée partout et constamment. Mais comment y parvenir sans collaborer avec toujours plus de fournisseurs, qu’elles devront gérer ? Comment faire face aux éventuels risques de failles de leur protection que les hackers s’empresseront d’exploiter ?

Pour y répondre, une approche par le réseau constitue une étape cruciale. Car le réseau touche tous les actifs de l’entreprise, d’une architecture informatique hybride à l’ensemble des utilisateurs, partenaires et clients. Un réseau inattaquable est le fondement de la sécurité d’entreprise dans un monde hautement connecté.

Opter pour une organisation « network first » a un impact sur toutes les décisions liées à la sécurité. Il est alors possible de l’intégrer aux fondements du réseau, comme le font les fournisseurs de réseaux globaux.

Les fournisseurs de réseaux globaux sont chargés de protéger les services publics qui circulent sur leur réseau, y compris internet lui-même. Ils ont donc développé une grande expertise en matière de protection des réseaux afin de sécuriser leur propre activité.

Certains de ces fournisseurs surveillent constamment le trafic Internet, les botnets, les serveurs de domaine utilisés par les attaquants potentiels et d’autres menaces actuelles et émergentes à l’échelle globale, et mettent en place des stratégies d’attaque et de défense.

Network first

Cette technologie et cette expertise en cybersécurité sont déjà intégrées au réseau.

En s’associant à ce type de fournisseur de services de sécurité managés (MSSP), les entreprises ont accès aux outils et à l’expertise que ces derniers utilisent pour se protéger. Des ressources qui leur permettent d’adapter des services à valeur ajoutée basé sur un réseau intégré pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises en matière de cybersécurité.

S’appuyer sur un MSSP ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas profiter de l’expertise d’une petite structure, qui travaille sur la meilleure protection possible contre un type d’exploitation très particulier. Cela induit surtout la possibilité de concentrer les ressources de l’entreprise sur son cœur de métier pendant que les experts en cybersécurité du MSSP évalue cette solution spécifique et l’intègre dans un cadre prédéfini.

Les stratégies globales « network first » impliquant un fournisseur de services de sécurité managés vont de pair avec une évolution du rôle du RSSI. Celui-ci passe d’une position de veilleur à une position plus proactive concentrée sur les futures attaques et la mise en place d’une véritable stratégie de défense en matière de cybersécurité. Voilà ce que signifie vraiment prendre la cybersécurité « très au sérieux  ».  

Par Alain Khau, Spécialiste Cybersécurité EMEA, CenturyLink