Archives de catégorie : Cybersécurité

Actualités liées à la CyberSecurité.

Etude mondiale sur la sécurité de l’information

Alors que 71% des entreprises affirment avoir toute confiance dans leur système de sécurité de l’information, seules 8% d’entre elles disposent d’une organisation adaptée aux nouvelles menaces informatiques.

Selon la 15ème étude « Global State of Information Security Survey 2013 »  de PwC et CIO Magazine, la sécurité de l’information reste un enjeu majeur pour les entreprises à travers le monde. Les cyberattaques sont même plus redoutées par les dirigeants que l’éclatement de la zone euro ou les catastrophes naturelles.

2012 a ainsi vu s’accroître le nombre d’incidents dans ce domaine. 27% des dirigeants interrogés en France affirment avoir connu plus de 10 incidents de sécurité l’an passé, contre 21% en 2011.  Au total, 62% des répondants français déclarent avoir connu au moins un incident de sécurité en 2012.

Avec l’émergence de nouvelles technologies, les menaces liées à la sécurité de l’information ne cessent de croître. PwC estime à 500 milliards de dollars la fourchette basse des dépenses mondiales de sécurité dans le monde. Si les budgets des entreprises françaises sont en hausse – 45% des entreprises françaises prévoient d’augmenter leurs dépenses en sécurité de l’information (vs 41% en 2011), ils ne permettent pas de proposer une réponse adaptée à ces nouvelles menaces informatiques.

Les nouvelles technologies augmentent les risques à gérer pour les entreprises…

Cloud computing, réseaux sociaux, 3G, appareils mobiles… Les nouveaux outils technologiques se sont multipliés et complexifiés lors de ces dernières années. En effet, entre 2007 et 2011, Facebook a multiplié par 115% son nombre d’utilisateurs, quand Twitter l’a vu croître de 151% sur la même période[1]. Le cloud computing devrait continuer sa progression : le marché global du Cloud computing sera 20 fois plus important en 2020 qu’en 2008.

Avec ces nouvelles pratiques, deux nouveaux risques émergent pour les entreprises, notamment le Bring Your Own Device (BYOD), qui consiste pour les salariés à utiliser leurs outils personnels au travail, et les réseaux sociaux, sur lesquels de plus en plus de collaborateurs postent des informations concernant leur entreprise.

Et parmi les menaces les plus redoutées des dirigeants, les cyberattaques sont considérées comme le troisième scénario ayant le plus d’impact sur leur organisation, bien avant le potentiel éclatement de la zone euro ou une catastrophe naturelle, selon l’étude annuelle de PwC « CEO Survey » lancée à Davos.

… mais celles-ci ne savent pas sécuriser ces nouvelles menaces.

Si l’adoption des nouveaux outils technologiques croît de manière exponentielle, leur sécurisation est beaucoup plus lente : seules 30% des entreprises françaises interrogées possèdent une stratégie de sécurité pour le Cloud, et seules 35%  ont mis en place une stratégie de sécurité spécifique à l’utilisation des appareils personnels (BYOD).

L’enquête de PwC révèle la difficulté des entreprises à gérer l’utilisation de leurs données. Si 80% des directeurs de sécurité interrogés affirment que la protection des données de leurs clients et de leurs salariés est un enjeu important pour leur entreprise, ils ne sont que 31%  à savoir exactement où les données personnelles de leurs clients et collaborateurs sont collectées, transmises et stockées – et seulement 23% en France. Ce décalage est d’autant plus risqué que selon une étude récente[2] de PwC, 73% des consommateurs interrogés affirment être prêts à partager des informations personnelles avec des entreprises mais 87% souhaitent contrôler la quantité d’information partagée.

 « Le “combat” des entreprises pour la sécurité de l’information est devenu complètement asymétrique.  La surface d’exposition des entreprises aux attaques informatiques ne cesse de croître, et il suffit à un attaquant de trouver une faille – le maillon le plus faible dans la surface exposée –  pour pénétrer dans les systèmes d’information et dérober des informations sensibles. Les règles ont changé, et les adversaires – anciens et nouveaux – se sont armés de compétences d’experts en technologie. Les risques encourus n’ont jamais été aussi élevés pour les entreprises » explique à Datasecuritybreach.fr Philippe Trouchaud, associé PwC, spécialiste de la sécurité informatique.

Un niveau de confiance des entreprises démesuré par rapport à la faiblesse des moyens mis en œuvre

Paradoxalement, alors que les menaces n’ont jamais été aussi fortes pour les entreprises, les dirigeants interrogés restent extrêmement confiants en France et dans le monde. En 2012, 63% des sondés en France, et 71% dans le monde affirment ainsi avoir toute confiance en l’efficacité de leurs systèmes de sécurité de l’information. Or, PwC n’a identifié que 8% des entreprises interrogées comme « leader », celles ayant su s’adapter, mettre en place la stratégie et les savoir-faire adaptés pour vaincre les nouvelles menaces.

L’étude montre aussi que seules 49% des entreprises réalisent une évaluation des menaces et des vulnérabilités.

« Cette confiance des entreprises dans leur système de protection semble démesurée. » commente à Data Security Breach Philippe Trouchaud. « Etant donné l’environnement actuel de menace élevée, les entreprises ne peuvent plus se permettre de jouer à un jeu de hasard. Elles doivent s’adapter à de nouvelles règles du jeu, qui exigent des niveaux de compétences plus élevés, des outils plus performants et une nouvelle stratégie pour gagner. »

Les budgets dédiés à la sécurité de l’information sont en faible hausse

Les budgets dédiés à la sécurité de l’information augmentent en France, mais faiblement. En 2011, 41% des entreprises françaises interrogées prévoyaient d’augmenter leur budget, elles sont 45% à le prévoir en 2012. Les entreprises françaises ont ainsi rattrapé le niveau mondial, qui lui accuse un net retrait, passant de 51% de dirigeants anticipant une hausse de leur budget sécurité en 2011 à 45% en 2012. Ce recul s’explique en grande partie par le contexte économique tendu.

En effet, presque la moitié des répondants (46%) classent les conditions économiques comme le principal facteur orientant les dépenses de sécurité. En France, le poids comparatif des conditions économiques dans l’orientation des budgets est encore plus net, puisque 44% des dirigeants interrogés expliquent que leur choix budgétaire en matière de sécurité de l’information est réalisé en fonction des conditions économiques, loin devant le risque pour l’image de l’entreprise – 27%.

Méthodologie « Global State of Information Security Survey 2013

L’Enquête « Global State of Information Security Survey 2013 » sur l’état général la sécurité de l’information a été publiée par PwC, CIO magazine et CSO magazine. Elle a été réalisée via internet du 1er février 2012 au 15 avril 2012. Plus de 9 300 CEO, CFO, CISO, CIO, CSO, vice présidents, et directeurs des technologies et sécurité de l’information de 128 pays étaient invités par mail à répondre à l’enquête.

Vidéos : attention aux contenus inappropriés

Les enfants et adolescents raffolent d’internet. Visionnage, micro-blogging, medias-sociaux, chats : internet est une fenêtre sur l’extérieur, une connexion avec ses amis et proches, un lieu  d’apprentissage  et de divertissements. Mais, c’est aussi un lieu où les contenus se mélangent, et ils se trouvent potentiellement exposés à toutes sortes de contenus et rencontres. « Autant d’interactions qu’il faut savoir anticiper pour préserver les plus sensibles et vulnérables », met en garde David Emm expert analyste de Kaspersky Lab.

 Avertissement : les plus jeunes à seulement quelques clics de contenus inappropriés ou/et pour adultes 

L’expérience menée est simple pour qui a déjà visionné un dessin animé jusqu’au bout. Passées les publicités, quels sujets sont vraiment recommandés à la fin d’un épisode de leur dessin animé préféré ? D’ailleurs, certains contenus proposés dès la 1ère page du site, surtout lorsque la fonction sécurité du site est désactivée, peuvent déjà paraitre peu adapté à une audience en bas âge.

Après examen des vidéos «suggérées» à la fin des épisodes d’émissions populaires chez les plus jeunes, force est de constater que, en moyenne, les utilisateurs ne sont qu’à 3 à 5 clics de contenu non adapté à leur âge.

 Sensibiliser à la nécessité de découvrir le monde numérique en toute sécurité

Ces résultats mettent en évidence les risques potentiels que ces sites posent si le contrôle parental est désactivé ou si les enfants sont laissés sans surveillance pendant la navigation. Certains clips mettant en vedette violence, armes, langage inapproprié ou nudité. On peut citer aussi comme exemple les compilations d’accidents de voitures qui font partie des vidéos les plus virales du moment et rarement adapté aux plus jeunes.

Internet est un outil du quotidien, un passe temps simple d’accès pour ces plus jeunes générations qui ont toujours connu internet. Les sites de partage sont volontairement intuitifs, ce qui rend leur contenu facilement accessible, mais ne permet pas toujours d’afficher le contenu approprié pour les yeux des enfants.

David Emm, expert analyste chez Kaspersky Lab commente à Data Security Breach « Les jeunes générations sont nées avec internet et les parents sont, quant à eux, souvent tentés d’utiliser les fabuleuses ressources d’internet comme moyen de divertir leurs enfants. Cette expérience souligne l’importance de prendre des mesures pour les protéger lorsqu’ils sont connectés et d’adopter un comportement plus responsable. Avoir le contrôle parental en place est essentiel et peut être très efficace dans la lutte contre un contenu répréhensible. En outre, le mode sécurité des principaux sites de partage de vidéo vise à aider les parents, mais il ne peut pas fournir une protection à 100%. »

Les 3 conseils de Datasecuritybreach.fr

1.     Supervision

Cela peut sembler évident, mais surveiller l’utilisation d’Internet des enfants est un conseil qu’on ne répète jamais assez. Encouragez-les à visiter et rester sur les sites que vous connaissez. Si vous avez des doutes, vous pouvez consulter leur historique de navigation. Assurez-vous de connaître tous les sites protégés par mot de passe auxquels ils pourraient avoir accès et leur demander de partager leurs informations de connexion avec vous

2.     Dialogue 

Encouragez votre enfant à parler ouvertement de ce qu’ils font en ligne et avec qui ils socialisent. Développez une culture de « prévention » au sein de la maison et d’éveiller leurs attentions sur les dangers potentiels.

3.     Protection

Mettez en place un contrôle parental sur les sites pour lesquels vous voulez défendre votre enfant d’y accéder – c’est un moyen facile d’éviter le désastre.

Fortinet protége Eurosport

Fortinet annonce aujourd’hui qu’Eurosport, première chaine de télévision sportive pan-européenne, a déployé les appliances de sécurité réseau FortiGate® pour protéger un réseau de 1000 collaborateurs répartis sur 17 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Eurosport a également implémenté les points d’accès sans-fil FortiAP de Fortinet pour offrir à ses salariés un accès Internet Wifi sécurisé. Les appliances Fortinet ont été choisies principalement pour leurs performances, leurs capacités de redondance ainsi que leurs facilités de déploiement et de gestion.

Eurosport, 1ère chaîne de télévision pan-européenne disponible en 20 langues est diffusée dans 130 millions de foyers à travers 54 pays. Le siège social du Groupe Eurosport est basé à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, en France. En outre, le Groupe dispose de 17 bureaux à travers l’Europe, le Moyen-Orient et Asie: l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande, la Pologne, l’Espagne, le Royaume-Uni (2 bureaux), la Grèce, le Portugal, les Emirats Arabes Unis, le Japon et Hong Kong. En 2012, le groupe Eurosport décide de remplacer ses anciennes solutions de pare-feu Check Point et Juniper par une solution mutualisée de pare-feu et VPN SSL offrant plus de souplesse en termes de gestion et d’administration. Après avoir analysé les différentes offres existantes du marché, le département informatique d’Eurosport a sélectionné les appliances de sécurité multi-menaces FortiGate pour les raisons principales suivantes: une gamme d’appliances dotées de différents niveaux de performances adaptés aux besoins des différents sites, une performance trois fois supérieure par rapport à Check Point, des options de redondance simples et économiques, l’authentification nominative de chaque utilisateur, la standardisation des configurations des pare-feux, et la facilité de déploiement et d’administration.

« Nous sommes présents dans 17 pays sans pour autant disposer de ressources techniques dans chacun de ces pays, c’est pourquoi notre priorité était la simplicité d’administration et de gestion. Fortinet a été le seul fournisseur à pouvoir entièrement satisfaire cette priorité grâce à l’option de configuration et de mises à jour des boitiers via une simple clé USB. Ainsi, pour configurer les appliances situées à Tokyo par exemple, nous avons envoyé par mail le fichier de configuration ainsi que le firmware que nous souhaitions intégrer au dispositif, puis nos commerciaux de l’agence de Tokyo ont transféré ces fichiers sur une clé USB, l’ont ensuite branché à l’appliance Fortinet, allumé celle-ci et 5 minutes après, la FortiGate était opérationnelle » déclare Thierry Landeau, Chef de projet Réseau et Sécurité chez Eurosport.

En raison d’une demande importante de bande passante, trois clusters Fortinet ont été déployés sur le site central du groupe Eurosport en France : l’un, comprenant deux appliances FortiGate-1000C, et les deux autres, dotés de deux appliances FortiGate-200B. Egalement, 15 clusters FortiGate-80C ont été déployés au sein des agences situées aux Pays-Bas, Norvège, Danemark, Finlande, Pologne, Suisse, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Emirats Arabes Unis, Japon et Hong Kong tandis que 4 clusters FortiGate-110C ont été déployés au sein des agences basées au Royaume-Uni, Allemagne et Suède car ces dernières comptent environ une cinquantaine de salariés et donc requièrent une demande de bande passante plus importante.

De plus, avec la prolifération et l’utilisation des appareils mobiles tels que les smartphones et tablettes PC en entreprise, le groupe Eurosport avait décidé de se doter d’un accès Internet Wifi sécurisé pour permettre à ses salariés, notamment à ses commerciaux, d’effectuer des démonstrations de leurs services sur les plateformes mobiles. Le département informatique a de nouveau opté pour Fortinet plutôt que pour des spécialistes de sécurité de réseau sans-fil tels que Aruba Networks : « Etant donné que les appliances FortiGate de Fortinet sont dotées de contrôleurs Wifi, il nous a semblé judicieux de choisir les points d’accès sans-fil FortiAP de Fortinet dans le but d’homogénéiser les constructeurs au sein d’Eurosport et d’éviter les multiples exploitations et administrations », déclare à Data Security Breach Pascal Delorme, Responsable Système, Réseaux et Télécoms chez Eurosport.

« Les FortiAP de Fortinet répondent parfaitement à notre besoin de mobilité optimisée car ces appliances nous ont permises de normaliser le Wifi, c’est-à-dire d’attribuer le même nom et le même SSID sur toutes les agences. Ainsi, aujourd’hui, un salarié du Groupe Eurosport qui se connecte habituellement en Wifi au bureau de Paris, pourra se connecter dans n’importe quelles autres agences du groupe avec le même SSID et mot de passe », ajoute à DataSecurityBreach.fr Nicolas Perrault, Ingénieur Réseau et Sécurité chez Eurosport. 23 FortiAP-220B sont déployés au sein des différentes agences.

L’implémentation est en phase finale et le déploiement des FortiGate et FortiAP s’est déroulé progressivement depuis Avril 2012 sur les différents sites distants. Ces solutions sont infogérées depuis le siège social en France par un système d’administration centralisé, le FortiManager™-100C. Le FortiAnalyzer™-400B, outil de reporting de Fortinet, permet quant à lui, de collecter de façon sécurisée les données quotidiennes des boitiers FortiGate et de générer des rapports techniques et des statistiques sur les événements de sécurité survenus.

« Nous sommes très fiers de compter parmi nos clients le groupe Eurosport qui, en déployant les solutions Fortinet, dispose aujourd’hui d’une sécurité et d’un contrôle plus étendus sur l’ensemble de leur infrastructure, tout en optimisant les coûts et la facilité de gestion et d’administration » déclare à Data Security Breach Patrice Perche, Vice Président Sénior des Ventes Internationales et du Support chez Fortinet. « Nous nous positionnons comme un partenaire de sécurité de bout en bout auprès de sociétés internationales telles que le Groupe Eurosport et ce, de façon unique grâce à l’intégration la plus complète et ultra performante des services de sécurité clés de l’entreprise. »

The Secret Files

Britney Spears, Mel Gibson, Arnold Schwarzeneger, Beyonce, Jay Z, Hulk Hogan piraté via l’infiltration d’un serveur de la société de crédit Equifax. Dans la série, j’ai une faille dans mon serveur, la société de crédit Equifax ne pouvait pas faire pire. La semaine dernière, le 11 mars, un pirate informatique a diffusé via un site créé pour l’occasion, et baptisé Exposed, les données sensibles et privés d’une quinzaine de vedettes américaines. Des peoples acteurs ou politiques comme Kim Kardashian, Donald Trump, le patron du FBI Robert Mueller, le boss de la police de Los Angeles Charlie Beck, Eric Holder l’US Attorney General, Hillary Clinton, Joe Biden, Sarah Palin, Britney Spears, Mel Gibson, Ashton Kutcher, Paris Hilton, Al Gore, Arnold Schwarzenegger, Beyonce, Jay Z ou encore Hulk Hogan. Le pirate a pu récupérer, dans ce piratage, les adresses de ces personnalités, leurs numéros de sécurité sociale, téléphones et, plus grave, les données financières. Les sociétés Equifax et TransUnion Inc Corp ont confirmé une intrusion dans leurs systèmes. Une troisième société de crédit, Experian, recherche toujours à savoir si quelqu’un était passé dans ses bits. La question est de savoir si le pirate n’est pas passé par le portail Annualcreditreport.com, via une injection SQL. Ce site regroupe les informations financières des clients des trois sociétés de crédits cités dans cet article. Le pirate, dans un dernier défit, affichait avant la fermeture de son compte Twitter et site web « Si vous croyez que Dieu fait des miracles, vous devez vous demander si Satan en a quelques-uns dans sa manche« .

Convention entre la Cyber Police et la CNIL

Les amis du petit déjeuner et la CNIL vont coopérer pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité. A quelques jours du Forum International de la CyberSecurité (28 & 29 janvier – Lille), le FIC 2013, l’AFP nous apprend que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et la ministre de l’Economie numérique Fleur Pellerin ont décidé de renforcer la lutte contre la cybercriminalité sur le territoire Français. Pour cela, une convention a été signée. Cette convention a été noircie par les « Amis du petit déjeuner » (terme inventé par zataz.com, ndlr Datasecuritybreach.fr) de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) et la Commission nationale de l’informatique et des libertés. « La Cnil et la police vont coopérer ensemble » souligne le Ministre de l’Intérieur, M. Valls. Parmi les propositions : dialogue avec les dirigeants de Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux pouvant regrouper des « vilains ; meilleures coopérations entre les Etats et le privé ; le blocages actifs des sites illicites et quantifier et qualifier le phénomène.

France : Le fisc peut saisir tout document informatique où qu’il soit stocké

La Cour de cassation a confirmé que le fisc pouvait saisir tous les documents informatiques qu’il trouve, alors même qu’ils ne seraient stockés sur le lieu de la perquisition. Les juges ont estimé qu’il suffisait que les fichiers utiles à l’enquête soient accessibles par le réseau depuis le lieu de la perquisition.

Cracker 350 milliards de mots de passe par seconde

Un chercheur en informatique met en place un ordinateur capable de cracker 350 milliards de mot de passe par seconde.

Voilà un « crack jack » dès plus efficace. Imaginez ! Cinq serveurs, qui composent un cluster, capable d’égrainer des milliards de mots de passe en une fraction de seconde. Plus exactement, 350 milliards de mot de passe à la seconde.

Jeremi Gosney, le fondateur et PDG de Stricture Consulting Group a exposé son monstre, en Norvège, la semaine dernière, lors du Passwords 12 conference d’Oslo. Bilan, les possibilités de sécurité par mot de passe d’un Windows utilisant l’algorithme cryptographique NTLM (Il est inclus dans toutes les versions de Windows depuis Server 2003) ne tiendront pas 6 heures.

La machine est constituée de 5 serveurs et de 25 cartes graphiques AMD Radeon. Par conséquent, la machine peut essayer une étonnante combinaisons qui, en seulement 5.5 heures, est assez forte pour casser un mot de passe de huit caractères, contenant lettres majuscules, minuscules, des chiffres et des symboles. La solution hardware est secondée par le couteau Suisse dédié aux mots de passe ocl hash cat.