Archives de catégorie : Cybersécurité

Actualités liées à la CyberSecurité.

Perte ou vol de données sur internet : une meilleure protection des consommateurs

A compter du 25 août 2013, le règlement européen n° 611/2013 met en place une procédure d’information en cas de piratage de données d’un opérateur de services de télécommunications ou d’un fournisseur de services internet permettant à un tiers d’accéder à des données à caractère personnel (nom, adresse ou coordonnées bancaires par exemple).

Cette procédure comprend 3 obligations à la charge du professionnel :

  • La notification des faits auprès de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) dans un délai de 24 heures après leur constatation (avec un document normalisé et identique pour tous les membres de l’Union européenne),
  • La fourniture d’une description des données concernées et des mesures déjà prises ou qui seront prises,
  • Une évaluation de la nécessité d’informer ou non les abonnés, en fonction du type de données ayant fait l’objet d’une violation.

Une liste indicative de mesures techniques de protection à mettre en œuvre (techniques de cryptage par exemple) sera publiée ultérieurement par la Commission européenne. Pour en savoir plus, DataSecurityBreach.fr vous invite à vous lire le Règlement n° 611/2013 de la Commission européenne du 24 juin 2013 du journal officiel de l’Union européenne.

Un nouveau Kit pour bloquer des sites web

Nous ne donnerons pas le nom de l’outil, histoire de ne pas voir débouler les zozos du web et éviter des attaques DDoS contre des sites web qui ne demandent rien. Un internaute, qui semble être franco/belge, vient d’annoncer sur un forum dédié au piratage, la commercialisation d’un Bot, que DataSecurityBreach.fr a baptisé Le Chat Fou, capable de lancer des attaques électroniques sous la forme de Déni Distribué de Service (DDoS) : UDP, TCP, HTTP et Slowloris.

« Basé sur une source d’un simple HTTP botnet, Axxx Cxx est un projet personnel que j’ai débuté il y a 5 mois, à pu lire DataSecurityBreach.fr. Ce bot a été fait pour soutenir un grand nombre d’autres bots. » L’objet est commercialisé. Le codeur d’A.C. commercialise son outil « Le prix est de 40 € pour le panel + serveur + mises à jour + support« . Il est réclamé 10 € pour une installation sur un hébergement personnel et 1€ pour modifier les DNS.

Une option assez étonnante est proposée par A.C. Il est possible d’accéder à l’espace d’administration depuis son iPhone et de lancer des attaques. Ce bot est diffusé dans sa version 1.2. Bref, un outil qui risque de permettre aux pousses bouton de dire : T’es mort, t’as vu !

X-Keyscore, l’outil d’analyse des services de renseignements US

Il est logique que la NSA utilise les ambassades américaines basées à l’étranger en tant qu’outil collecteur pour le système d’analyse d’information X-Keyscore, moissonneuse batteuse révélée par le nouveau russe (pour un an, ndlr datasecuritybreach.fr) Snowden. Les ambassades ont toujours été utilisées pour l’espionnage local, pour la « veille » militaire, politique, économique, sociale. Son option cyber était inévitable.

Les ambassades ont de multiples réseaux de communications. Il est intéressant de « suivre » certains « employés » sur LinkedIn et autres médias sociaux. De nombreux militaires et anciens espions cherchant désormais une plus grande rémunération, sont en « awares » pour toutes propositions sonnantes et trébuchantes. Une recherche rapide par Cryptome sur LinkedIn a de quoi faire sourire : AGILEVIEW, AGILITY, AIRGAP/COZEN, AIGHANDLER, ANCHORY/MAUI, ARCANAPUP, ARTEMIS, ASSOCIATION, AUTOSOURCE, BEAMER, BELLVIEW, BLACKPEARL, CADENCE/GAMUT, CHALKFUN, CINEPLEX, CLOUD, COASTLINE, COMMONVIEW, CONTRAOCTAVE, CONVERGENCE, COURIERSKILL, CREEK, CREST, CROSSBONES, CPE, CULTWEAVE, CYBERTRANS, DISHFIRE, DOUBLEARROW, DRAGONFLY, WEALTHYCLUSTER (EWC), ETHEREAL (logiciel open source network d’analyse, ndlr datasecuritybreach.fr), FASCIA, FASTSCOPE, FOREMAN, GAMUT/UTT, GISTQUEUE, GJALLER, GLAVE, GLOBALREACH, GOLDMINER, GOLDPOINT, GOSSAMER, GROWLER, HERCULES (CIA database, ndlr datasecuritybreach.fr) HIGHTIDE/SKYWRITER, HOMEBASE, INFOSHARE, JOLLYROGER, KINGFISH, LIQUIDFIRE, MAINWAY, MARINA, MASTERLINK, MASTERSHAKE, MAUI/ANCHORY, MESSIAH, METTLESOME, NEWHORIZONS, NIGHTSURF, NORMALRUN/CHEWSTICK/FALLENORACLE, NUCLEON, OCTAVE, PATHMASTER/MAILORDER, PINWALE, PANOPTICON, PRESENTER, PROTON, RAVENWING, RENOIR, ROADBED, SCORPIOFORE/CPE, SHARKFINN, SKOPE, SKYWRITER, SNAPE, SPOTBEAM, STINGRAY; SURREY, TAPERLAY, TAROTCARD, TEMPTRESS, TRACFIN, TRAILMAPPER, TREASUREMAP, TRICKLER, TUNINGFORK/SEEKER, TURMOIL, TUSKATTIRE, TWISTEDPATH, UIS/PINWALE, UTT, WEALTHYCLUSTER, WIRESHARK (logiciel open source network d’analyse, ndlr datasecuritybreach.fr) WITCHHUNT, XKEYSCORE, YELLOWSTONE/SPLITGLASS.

Selon un document que Cryptome a diffusé, 150 sites et plus de 700 serveurs seraient employés pour X-Keyscore. Etonnant, un serveur est basé à Moscou, un autre à Pékin. Les ambassades sont donc montrés du doigt. Etonnamment, la station NSA à Hawaï, où Edward Snowden a travaillé, n’apparaît pas sur la carte. 25 points sont affichés le long de la côte Antarctique. La France est affichée, pas la Belgique,  ni la Suisse ou encore le Luxembourg. A noter que des offres d’emplois affichent très clairement les ambitions de XKeyscore… avant la « pseudo » révélation de Snowden.

Sur Saic.com par exemple, le 03 juillet, la recherche d’ingénieurs systèmes familier de « VMware ESXi 3.5, 4.1 et 5.0.« , sachant manipuler « des logiciels avec des langages de script Java, C et Bourne shell » et pythonner dans la joie et la bonne humeur. L’heureux gagnant, qui travaillera à Columbia, dans le Maryland, fournira un soutien technique pour les systèmes qui englobent les systèmes SKIDROWE. Mais qui est donc ce mystérieux Skidrowe qui va obliger notre demandeur d’emploi de passer sous l’égide du « Top Secret » et du « SCI with Polygraph » ?

Pendant ce temps, la NSA, qui a fait parler son boss lors du Black hat de Las Vegas (hué, comme l’explique zataz.com), affiche dans la foulée son commentaire au sujet de XKEYSCORE. « Dire que la NSA collecte arbitrairement des informations est fausse. Les activités de la NSA sont ciblées et spécifiquement déployées contre – et seulement contre – des cibles de renseignement étrangers légitimes en réponse aux exigences de nos dirigeants qui ont besoin d’information pour protéger notre nation et ses intérêts. La publication de ces informations classifiées sur les systèmes de collecte de la NSA ne fait que mettre en péril les sources et les méthodes« . La NSA, qui n’a jamais autant « causé » depuis ces dernières semaines explique ne pas pouvoir en dire beaucoup plus sur X-Keyscore. « Accédez à XKEYSCORE, explique la NSA, ainsi qu’à tous les outils d’analyse de la NSA, est limité aux seuls employés légitimes. Ces personnes doivent suivre une formation appropriée avant de se voir accorder un tel accès – la formation est renouvelée régulièrement. Cette formation couvre non seulement la mécanique de l’outil mais aussi des obligations éthiques et juridiques de chaque analyste. En outre, il existe plusieurs échelons de vérifications afin d’éviter les abus délibérés« . D’après la NSA, depuis 2008, plus de 300 terroristes ont été capturés à l’aide de renseignements provenant de XKEYSCORE. en attendant, la NSA annonce remplacer beaucoup de ses analystes par des machines. Ca évite les fuite !? Pendant ce temps, dans l’Utah, le Data Center de la NSA sort du sol. Du moins le Bing Map de Microsoft est plus prolixe en image que Google map sur le sujet !

Pirates de CB arrêtés à Nice

Les « Amis du petits dejeuners », comme les nomme ZATAZ.COM, de la région de Nice se sont mis au houmous, moutabal, böreks et autres dolmas. La division économique et financière de la police judiciaire niçoise a arrêté dans un hôtel, fin juillet, deux Arméniens soupçonnés d’avoir mis en place des skimmeurs dans des distributeurs automatiques de billets de Nice, Aix-les-Bains, Marseille, Lyon. C’est d’ailleurs des policiers lyonnais qui avaient traqué et logé les deux présumés voleurs.

Les skimmeurs ? Des systèmes permettant d’intercepter les données de votre carte bancaire insérée dans un distributeur de billet officiel. Du « matos » qui pullule. Les deux pirates appréhendés, comme d’habitude, font parti d’une bande très organisée avec les « placeurs », les collecteurs et les revendeurs. Déférés au parquet, les deux amateurs du skimming ont été mis en examen pour escroqueries en bande organisée. (Nice matin)

Failles pour plusieurs banques étrangères

Fahmi Ben Khlifa, jeune chercheur tunisien en sécurité informatique, a alerté la rédaction de datasecuritybreach.fr au sujet de plusieurs failles découvertes sur les sites Internet de trois banques étrangères. Les vulnérabilités, des XSS (Cross-site scripting) qui pourraient permettre à un pirate informatique de mettre en place des pages phishing directement à partir des urls officiels des banques visées, de lancer l’installation d’un code malveillant dans l’ordinateur d’un visiteur, …

Il faut, cependant, que le pirate construise une adresse web malveillante qu’il doit diffuser à ses cibles par courriel, Twitter, Facebook, … Les trois banques concernées ont été alertées : Central bank of Azerbaïdjan, Central bank of Belize et la banque centrale de la république dominicaine.

La prochaine mise à jour de l’iPhone va vous espionner

Vous avez un travail qui demande discrétion. Bref, vous n’avez pas envie d’indiquer l’adresse de vos bureaux. Vous êtes « volage » et vous n’avez pas vraiment envie d’indiquer à votre époux/épouse les lieux de vos rencontres extra conjugales. Si vous avez un iPhone et que vous avez l’intention de mettre à jour votre « précieux » vers l’iOS 7 lisez ce qui va suivre.

Une des options du nouvel opus d’iOS mérite d’être désactivée. Apple propose d’affiner votre localisation GPS à partir de votre téléphone. Une option activée par défaut. Ce qui veut dire que le géant de l’informatique indique et sauvegarde vos lieux préférés. Autant dire que regrouper vos informations, avec celles d’autres internautes, aura de quoi donner de l’eau au moulin « PRISMique » des géants du marketing, ou bien pire que les vendeurs de rêves.

Apple indique que cette option permet « une meilleure approximation de la localisation géographique (…) Apple veut retenir les coordonnées afin d’améliorer les cartes et autres produits et services d’Apple basés sur la localisation« . Bref, la grosse pomme veut tout savoir sur vous !

Vous pourrez désactiver l’option, explique Protecus, en allant dans les « Paramètres », option Confidentialité > Location > Système > Emplacements fréquentés.

Vous voyagez avec vos appareils connectés ? N’oubliez pas de penser à leur/et votre sécurité.

Vous partez en vacances ? Une enquête reçue à la rédaction de DataSecurityBreach.fr, menée par F-Secure, met le doigt sur les moments de vos vies digitales qui nécessitent une attention particulière lors de vos déplacements.

Lorsque l’on voyage, il est pratique d’utiliser les réseaux Wifi public des aéroports ou encore des restaurants. Pourtant, 52% des sondés sont inquiets de la sécurité et la confidentialité de ces réseaux, et avec raison. Sean Sullivan, Security Advisor chez F-Secure Labs, affirme qu’il ne faut pas oublier que ces réseaux  Wifi portent bien leurs noms : ils sont publics. Vous partagez ces réseaux avec des inconnus, et il y a toujours le risque qu’ils puissent utiliser un logiciel pour regarder ce que vous faites en ligne.

Selon Sean Sullivan, « Il est naturel de penser qu’il y a de la confidentialité parce que nous utilisons un appareil personnel… mais en réalité ce n’est pas du tout le cas ». Il conseille de ne pas faire ce que l’on souhaite laisser à l’abri des regards indiscrets, comme des connections à des comptes protégés par des mots de passe. Il ajoute : « J’utilise les réseaux de Wifi public pour des choses dont je parlerais avec un ami dans le métro. Les opérations bancaires, je les fais chez moi ».

Le même raisonnement vaut pour l’utilisation des ordinateurs publics dans les bibliothèques ou les cybercafés. Sean Sullivan conseille une utilisation réfléchie et limitée (par exemple, lire les actualités), parce que des logiciels espions pourraient être installés sur l’ordinateur… et voler vos mots de passe.

Si vous devez utiliser des réseaux publics pour communiquer avec vos proches, M. Sullivan recommande la création d’une adresse mail que vous n’utiliseriez que lorsque vous êtes en vacances, et qui n’a rien à voir avec votre adresse mail habituelle. « De cette façon, si quelqu’un pirate votre adresse mail de vacances, il ne pourra que voir des mails de votre mère ou de la gardienne de votre chat, mais ils n’auront pas accès aux données sensibles qui seraient en mémoire dans votre compte de messagerie principal », dit-il.

Une opération bancaire à faire ? Les précautions à prendre lorsque vous êtes loin de chez vous. 85% des gens disent qu’ils se connectent à leur banque via leurs ordinateurs, et 24% à partir de leurs smartphones. Comment procéder si vous deviez absolument faire une transaction lorsque vous êtes en vacances ? Il est probablement préférable d’utiliser votre forfait data mobile avec l’application mobile de votre banque, même si cela signifie faire du roaming. Cela peut coûter un peu cher, mais c’est toujours moins onéreux que de se faire vider votre compte. Les banques utilisent des connections HTTPS. Sont-elles pour autant sécurisées quand vous y accédez via les réseaux Wifi publics ? 39% des gens utilisent très peu de mots de passe différents pour leurs différents comptes. Et si vous utilisez le même mot de passe sur un site non sécurisé et sur un site sécurisé (comme celui de votre banque), cela signifie qu’un « fouineur » pourrait facilement accéder à votre compte bancaire. Les « fouineurs » utilisent parfois des méthodes plus rudimentaires : jeter discrètement un coup d’œil par-dessus votre épaule quand vous entrez votre mot de passe peut leur suffire pour vous le dérober !

Gardez votre contenu en toute sécurité lorsque vous êtes sur la route des vacances 67% des sondés accordent plus de valeur aux contenus d’un appareil plutôt qu’à l’appareil lui-même, d’un point de vue matériel. Cela illustre l’importance des sauvegardes avant le départ en vacances. Par exemple, en utilisant un service de synchronisation de contenu comme Content Anywhere de F-Secure. Fourni par les opérateurs, il permet aux utilisateurs d’avoir accès aux contenus de l’appareil automatiquement synchronisés sur leur cloud personnel. Grâce à ces services, nous ne somme plus obligés de voyager avec des périphériques de stockage encombrants (comme des disques durs), et il est facile de partager nos photos de vacances, en toute confidentialité et en toute sécurité. Les données que vous mettez dans le « Content Cloud » de F-Secure sont entièrement chiffrées pendant le transfert et le stockage.

La localisation d’un appareil perdu ou volé Perdre ou se faire voler un téléphone portable peut gâcher les vacances. DataSecurityBreach.fr a pu lire qu’avec 61% des personnes qui ont une double utilisation pro/perso de leurs appareils, il y a de bonnes raisons d’être prudent. Un téléphone perdu pourrait avoir un impact non seulement sur vos propres données, mais aussi sur celles de votre entreprise. L’application gratuite Anti-Theft de F-Secure pour smartphones et tablettes vous permet de verrouiller à distance et de localiser votre appareil, et si nécessaire, en effacer toutes les données. Autre recommandation : assurez-vous que le mot de passe de votre téléphone portable verrouillant votre écran se mette en place après un court laps de temps, comme une minute.

D’autres conseils si vous utilisez les Wifi public:

·         Ne laissez pas votre appareil se connecter automatiquement à des réseaux publics.

·         Effacez les points d’accès Wifi que vous avez utilisé lorsque vous rentrez chez vous.

·         Ne soyez pas connecté aux applications dont vous n’avez pas besoin lorsque vous vous déplacez.

·         Vérifiez auprès de l’établissement que le réseau Wifi auquel vous vous connectez est vraiment le leur, et non pas celui qu’un « fouineur » aurait mis en place pour vous tromper.

·         Soyez conscient de votre environnement et de toute personne qui pourrait être en train de jeter un regard par – dessus votre épaule.

·         Utilisez un mot de passe différent pour chaque compte.

·         Pour les ordinateurs portables, désactiver le partage de fichiers, activez le pare-feu et configurer le de sorte qu’il bloque les connexions entrantes.

·         Si possible, utilisez un réseau privé virtuel (Virtual Private Network en anglais, abrégé en VPN) qui sécurise votre connexion même sur le Wifi public.

·         Utilisez un routeur de voyage avec une carte SIM prépayée pour créer votre propre réseau Wifi.

·         A minima, vérifiez la présence du cadenas et du « https » dans la barre d’adresse pour n’importe quel site contenant vos informations personnelles. S’ils ne sont pas là, il est préférable d’éviter le site.

·         En règle générale : considérez que tout ce que vous faites sur un réseau Wifi public est comme une conversation publique.

Outil pirate pour compromettre le Framework Web Apache Struts

Un outil pirate Chinois, datasecuritybreach.fr a appris qu’il était vendu dans le black market, permet d’automatiser une attaque à l’encontre du Framework Web Apache Struts. Les chercheurs de l’éditeur de solutions de sécurité informatique Trend Micro confirme que cet outil était capable de compromettre le Framework Web Apache Struts en exploitant une faille qui vient d’être bouchée par l’Apache Software Foundation. L’outil pirate contient un  Web Shell, un outil qui permet au pirate de se promener dans la machine piégée via cette porte cachée. Une sorte de Shell99 bien connu chez les pirates. Une version java de la bestiole (JspWebShell) permet d’utiliser les technologies JavaServer Pages (JSP) pour les faciliter les actions du pirate.

Un « couteau Suisse » gênant. Même si un rustine existe, peu de mises à jour semblent avoir été effectuées par les utilisateurs de l’outil de développement d’applications web Java. Il faut dire aussi qu’en pleine périodes de vacances, ça n’aide pas. Comme le précise Trend Micro, l’outil pirate exploite les récentes failles CVE-2013-2251 et CVE-2013-1966, ainsi que de vieilles dames, toujours actives, datant de 2010 et 2011 : CVE-2011-3923, et CVE-2010-1870.

Bref, la mise à jour vers la version 2.3.15.1 d’Apache Struts est plus que conseillée : http://struts.apache.org/download.cgi#struts23151. DataSecurityBreach.fr a pu constater sur le blog du groupe de hackers chinois que les premières infos sur la faille ont commencé à pointer le bout de leurs bits en mai 2013. Le 19 Juillet sortait l’exploit. Le 20 juillet, l’outil K-eight, signé par B.L.Brother, était diffusé. Soit trois jours après la diffusion du patch de sécurité d’Apache.

Le code de sécurité de Porsche piraté

Flavio Garcia, maître de conférences en informatique à l’université de Birmingham, a découvert comment passer outre le système numérique permettant de faire démarrer les Porsches, Audis, Bentleys et autres Lamborghini. La faille se trouve dans l’algorithme qui permet la vérification de la clé de contact.

Le chercheur devait présenter sa trouvaille lors d’une conférence dédiée à la sécurité informatique, à Washington (Symposium Usenix Security – 14/15 août, ndlr). Une injonction de la justice britannique à interdit à l’universitaire de présenter son travail. Volkswagen, propriétaire des quatre marques de luxe citées, s’attaque aux travaux de Garcia et deux autres experts néerlandais en cryptographie de l’Université Raboud, Baris Ege et Roel Verdult.

La vulnérabilité se situerait dans le RFID de la puce Megamos Crypto, une « bestiole » qui n’a pas évolué depuis plus de 20 ans. Un algorithme trop léger et la clé devient aussi bavarde qu’une mouette.

La justice explique sa décision par le fait que cette publication pourrait permettre de cracker la sécurité des clés et voler les voitures. Le calcule mathématique complexe, qui a permis aux chercheurs de trouver la faille, est sur le web depuis… 2009. Les scientifiques ont utilisé une technique appelée « chip slicing » qui consiste à analyser une puce sous un microscope et lancer un processus d’analyse qui coûte plus de 50,000 euros. Dommage que le juge n’a pas imposé dans la foulée à VW de mettre de l’ordre dans ses bits.

Espionner via l’API d’un HTML5

Une vulnérabilité découverte dans un API d’HTML5 permet de connaitre l’historique de navigation d’un internaute. Cette possibilité a été annoncée dans un document diffusé par le Context Information Security sous le titre de « Pixel Perfect Timing Attacks with HTML5« . Le problème se situe dans l’API requestAnimationFrame.

Cet API consulte l’historique de votre navigateur pour différencier un site web que vous avez visité et celui qui vous aller visiter. Seulement, il a été découvert qu’il était aussi possible, pour un site malveillant, de mettre la main sur l’historique de navigation de chaque visiteur. Si vous couplez requestAnimationFrame à une interception d’ip et quelques informations privées, vous voilà avec la vie privée numérique de l’internaute bien mal en point.  Côté conseil, utilisez le monde « Navigation privée » de votre navigateur.

Facebook, Twitter, Google, Linkedin, Bong, Amazon, Mozilla, Reddit, souffrent de cette potentialité malveillante. Cette technique s’est avérées très efficaces, permettant à un site malveillant de contrôler des milliers d’URL par seconde pour voir si un utilisateur a visité les principaux portails du web.  En 2010, David Baron a publié une proposition pour prévenir de telles attaques, en limitant les styles (css) qui peuvent être appliquées aux liens visités et veiller à ce que l’API JavaScript appelle que les styles des éléments à visiter. Les correctifs avaient été mis en œuvre dans tous les principaux navigateurs. Sauf que la faille découverte permet aussi de lire, à distance, les pixels et, avec un peu de malice, permettre à un pirate de lire ce qui s’affiche dans le navigateur. Le White paper de CIS.

Piratage d’un compte bancaire, les indices qui mettent la puce à l’oreille

La plupart des utilisateurs jugent important de protéger leurs informations personnelles stockées sur leurs ordinateurs. Et selon une récente enquête consultée par DataSecurityBreach.fr, réalisée pour Kaspersky Lab, aussi incroyable que cela puisse paraître un participant sur trois (33%) conserve ses coordonnées bancaires sur son ordinateur domestique. A noter que 62 % des utilisateurs considèrent la fuite de données financières comme la menace la plus dangereuse ; 47 % estiment que le vol d’informations bancaires lors d’achat en ligne est le problème le plus préoccupant lorsque l’on se rend sur internet. 57 % des français estiment qu’ils ne sont pas suffisamment outillés pour faire face aux menaces de sécurité sur internet.

Les cybercriminels multiplient les tentatives pour pirater les sites de banque et de commerce en ligne. C’est pourquoi, surveiller ses comptes de paiement en ligne (PayPal, Amazon, Google Checkout, etc.) de près peut éviter des mauvaises surprises à la fin du mois. Comme le rappelle ZATAZWeb.tv, s’informer, c’est déjà se sécuriser. Voici les six « alertes » qui doivent vous faire tendre l’oreille.

1.     Surveiller les activités non autorisées : savoir toujours quelles opérations sont prévues. Tout montant débité sans l’autorisation du détenteur du compte, aussi faible soit-il, doit constituer un signal d’alerte.

2.     Attention aux notifications : Le fait de recevoir un e-mail informant que les informations de son compte ont changé alors que rien n’a été modifié peut être un signe que le compte a été piraté.

3.    Attention aux faux appels : si un interlocuteur se présente comme travaillant pour un établissement bancaire ou prestataire de paiement au téléphone, ne pas hésiter à rappeler le service client pour vérifier l’authenticité de l’appel.

4.    Se méfier des textos : si l’utilisateur reçoit soudainement des SMS ou des appels provenant d’un numéro de mobile habituellement non utilisé par son prestataire, il faut être extrêmement prudent quant à son origine.

5.     Vérifier chaque e-mail : si un e-mail ou une autre forme de communication en ligne ne paraît pas authentique, ne pas y répondre sans avoir vérifié son authenticité auprès de son prestataire.

6.     Attention aux faux liens : si des activités inhabituelles sont observées sur son compte, il faut vérifier si aucun lien suspect dans un e-mail n’a été ouvert.

Ainsi, il est bien sûr recommandé aux utilisateurs d’adopter les bons réflexes de sécurité lors des achats en ligne. En outre, l’installation d’un logiciel efficace de sécurisation d’Internet, et notamment des fonctions de banque en ligne, permet d’éviter les attaques de type « man in the browser » qui interceptent les données normalement sécurisées transitant dans un navigateur Web. Dans ce type d’attaque, un malware implanté sur l’ordinateur infecté modifie de manière invisible des pages Web légitimes afin de prendre le contrôle des activités de banque en ligne. L’internaute est bien connecté au site Web authentique de la banque, l’adresse affichée (URL) est la bonne mais des cybercriminels peuvent intercepter la transaction pour dérober les informations financières et, plus grave, de l’argent.

PlugIn de sécurité pour WordPress

Kévin FALCOZ, alias 0pc0deFR, chercheur français en sécurité informatique propose un outil fort intéressant permettant de tester la sécurité des plugins WordPress que DataSecuritybreach.fr vous conseille fortement. L’outil disponible sous le repository Bulk Tools permet actuellement de chercher des vulnérabilités de type SQL ou CSRF. Un outil d’audit ingénieux. « Je travaille dessus, souligne à la rédaction de Data Security Breach 0pc0deFR. Je vais le rendre encore plus puissant dans le but de détecter plus de vulnérabilités ». Bref, un excellent projet qui mérite d’être suivi et encouragé. A noter quelques règles Yara, pour les amateurs d’analyses de malwares.

Faille pour le site du Ministère de la Défense du Koweït

Le chercheur en sécurité informatique Ben Khlifa Fahmi a alerté la rédaction de Data Security Breach après la découverte d’une faille, de type XSS (Cross Site Scripting, ndlr datasecuritybreach.fr) visant le site Internet du Ministère de la Défense du Koweït. Ce type de faille, classé troisième par l’Owasp, permet d’intercepter les cookies générés par le site (gestion de l’accès à l’administration par exemple, ndlr datasecuritybreach.fr), afficher un faux espace d’accès (Phishing) ou diffuser un code malveillant dans la machine d’un visiteur. Le pirate doit générer un url particulier, à partir de l’adresse officielle du  Kuwait Ministry of Defense et l’envoyer à sa cible. Ben a alerté l’administrateur du site pour permettre sa correction.

Eviter les Attaques DDoS

Une stratégie de défense multi-couches, une protection du serveur DNS et une visibilité sur l’ensemble de l’infrastructure IT épargneront les entreprises des conséquences et des coûts engendrés par des attaques par déni de services. (Par Christophe Auberger, Responsable Technique chez Fortinet pour Data Security Breach).

Au début, les attaques DDoS étaient de simples attaques par déni de services lancées à partir d’un seul ordinateur. Cependant, avec la prolifération des botnets, elles ont évolué pour devenir l’une des plus grandes menaces dans le monde de la sécurité. Verizon, dans son rapport annuel sur la Violation des Données 2012 (2012 Data Breach Investigations Report), a caractérisé ces attaques comme étant “plus effrayantes que les autres menaces, qu’elles soient réelles ou supposées.”

Le cabinet de recherche Stratecast dans une récente étude a également constaté que les attaques DDoS augmentent de 20% à 45% par an, les attaques DDoS applicatives connaissant, elles, une croissance à trois chiffres. Stratecast a ajouté que les attaques DDoS représentent l’un des outils de prédilection des hackers, souvent dans le cadre d’une stratégie d’attaques multi-techniques.

Plus récemment, les chercheurs ont constaté que les attaques DDoS ont évolué non seulement en termes de fréquence, mais également en termes de bande passante et de durée. Il y a 10 ans, par exemple, des attaques de 50 Gbps étaient observées quelques fois par an seulement. Dorénavant, de telles attaques peuvent se produire presque toutes les semaines.

En outre, les attaques sont plus intelligentes parce qu’elles sont dorénavant mieux maitrisées. Plutôt que de lancer un flux automatisé de données, les assaillants commencent une opération, puis peuvent adapter le type d’attaques ou la cible en fonction du résultat.

Les attaques DDos vont continuer à proliférer alors que de plus en plus d’entreprises autorisent les appareils mobiles au sein de leur réseau. L’équipe de recherche des menaces FortiGuard Labs de Fortinet a constaté que les botnets sur mobiles, tel que Zitmo, ont de nombreuses caractéristiques et fonctionnalités identiques aux traditionnels botnets sur PC. FortiGuard Labs prévoit qu’en 2013, de nouvelles formes d’attaques par déni de services apparaitront, tirant profit à la fois des appareils mobiles et PC.

Et, elles représentent d’énormes pertes. En plus des pertes de revenus dues à l’inaccessibilité, les entreprises doivent supporter les coûts liés à la remise en service et à l’analyse IT, la perte du rendement, les sanctions financières résultant des accords de SLA non tenus, ou encore à l’atteinte à la réputation de la marque.

L’évolution des attaques DDoS souligne l’urgence pour les entreprises à adopter une stratégie de sécurité appropriée. Il y a des mesures proactives que les organisations peuvent prendre pour renforcer les défenses et réduire le risque d’attaques. Plutôt que de viser à supprimer entièrement le trafic DDoS, une stratégie DDoS doit chercher à maintenir les services – en particulier les services critiques – avec un minimum d’interruption. Pour ce faire, les entreprises peuvent commencer par évaluer l’environnement réseau et définir un plan d’intervention. Entres autres, le plan devrait comprendre des efforts de remise en état et de sauvegarde, une surveillance supplémentaire, et des moyens pour restaurer le service aussi rapidement et efficacement que possible.

Pour la protection proactive, les trois principales étapes à suivre sont l’implémentation d’une stratégie de défense multi-couches, la protection des serveurs DNS et autres infrastructures critiques, ainsi que le maintien de la visibilité et du contrôle sur l’infrastructure IT.

Défense Multi-Couches

En matière de protection DDoS, une stratégie multi-couches est essentielle, impliquant des solutions dédiées sur sites, conçues pour combattre et minimiser les menaces provenant de n’importe quelle partie du réseau. Ces outils doivent fournir des techniques empêchant l’usurpation tout en permettant l’authentification des hôtes, le positionnement de seuils spécifiques pour les applications et le trafic, la vérification des protocoles et états, la mise en application des gabarits, les contrôles d’accès basés sur la géolocalisation et les listes noires/blanches.

Lorsqu’elles envisagent des solutions dédiées DDoS, les organisations doivent s’assurer que celles-ci leur permettront de détecter également les attaques DDoS applicatives et de bloquer efficacement tous les modèles et techniques des attaques DDoS, qu’ils soient classiques, génériques ou personnalisés. Egalement, ces solutions doivent « apprendre » à reconnaitre les types de comportement basés sur le flux du trafic, qu’ils soient acceptables ou anormaux. Ce profilage de trafic est essentiel car cela permet de détecter et de freiner plus rapidement les menaces tout en réduisant les faux positifs.

Pour une meilleure efficacité opérationnelle, les entreprises doivent également envisager des solutions DDoS qui offrent des fonctionnalités de virtualisation et de géo-localisation avancées.

Grâce à la virtualisation, les administrateurs des politiques peuvent établir et surveiller plusieurs domaines indépendants de politiques dans un seul dispositif, empêchant les attaques affectant un segment de réseau d’impacter les autres. Ce mécanisme est également efficace dans l’escalade de la défense – plutôt que de s’appuyer sur un seul ensemble de politiques, les administrateurs IT peuvent en définir plusieurs à l’avance, ce qui permet d’appliquer un ensemble de politiques plus rigoureux si les précédentes sont insuffisantes.

Les technologies de géolocalisation, d’autre part, permettent aux entreprises de bloquer le trafic malveillant en provenance de sources inconnues ou étrangères et suspectes. Cela réduit la consommation d’énergie et de charges sur les serveurs backend en éliminant le trafic des régions qui ne sont pas concernées par le marché et la couverture géographique de l’organisation.

Protéger les serveurs DNS

Dans la cadre d’une stratégie globale défensive, les organisations doivent protéger leurs infrastructures et actifs critiques. De nombreuses entreprises maintiennent leurs propres serveurs DNS pour assurer la disponibilité Web, cependant ces serveurs sont souvent les premiers systèmes ciblés lors d’une attaque DDoS. Une fois que les serveurs DNS sont touchés, les assaillants peuvent facilement stopper les opérations Web d’une organisation, créant une situation de déni de services. Les solutions de protection DNS disponibles sur le marché aujourd’hui peuvent protéger contre les mécanismes d’intrusion utilisant l’authentification des transactions ou l’application de ports sources aléatoires.

Maintenir le Contrôle et la Visibilité sur l’Infrastructure

Les organisations doivent rester vigilantes et surveiller leurs systèmes avant, pendant et après une attaque. Ce n’est un secret pour personne, avoir une représentation globale de l’environnement IT permet aux administrateurs de détecter les aberrations du trafic réseau et de détecter les attaques plus rapidement, tout en leur fournissant des analyses et renseignements pour mettre en œuvre des techniques de prévention et de minimisation des attaques appropriées. Les meilleures défenses intègreront une surveillance continue et automatisée, avec des systèmes d’alertes qui sonnent l’alarme et déclenchent le plan d’intervention en cas de détection de trafic DDoS.

Il est important d’avoir une visibilité et un contrôle précis sur le réseau. Cette visibilité sur le comportement réseau aide les administrateurs à trouver la cause de l’attaque et à bloquer le trafic des flux tout en permettant au trafic légitime de passer librement. Cela permet également aux administrateurs d’analyser les attaques de manière historique et en temps réel dans le cadre d’enquêtes approfondies. En outre, les caractéristiques avancées de suivi des sources peuvent aider les efforts de défense en localisant l’adresse d’une attaque non-usurpée, et peuvent même contacter l’administrateur du domaine du contrevenant.

Attirer l’Attention des Entreprises

Les attaques DDoS – comme d’autres menaces de sécurité – continueront de croitre et seront plus effrénées dans le futur. La nature évolutive des technologies DDoS obligera les entreprises à changer de mode de pensée, impliquant une plus grande prévoyance et des défenses plus proactives. Par conséquent, les organisations doivent renforcer leurs plans d’intervention et évaluer leur infrastructure réseau vis-à-vis des menaces DDoS actuelles. Cela passe par le renforcement des défenses des serveurs critiques et par la priorisation des données. Il faut également implémenter des moyens de gestion et de surveillance pour une compréhension globale de l’ensemble du réseau. Enfin, les administrateurs IT devraient être capables de mettre en oeuvre des mesures de protection qui identifient rapidement la source de la menace, minimisent l’impact de l’attaque, et rétablissent le service dès que possible.

Ce ne sont qu’avec ces mesures que les entreprises cesseront de s’inquiéter des attaques DDoS, aussi paralysantes soient-elles,  et pourront se recentrer sur leur activité.

La France sort du classement des pays les plus spammeurs du monde !

La France sort du classement des pays les plus spammeurs du monde ! Sophos a dévoilé la nouvelle édition de son classement des 12 pays les plus relayeurs de spams du monde, le Sophos Dirty Dozen, pour le second trimestre 2013. A noter que la France, classée 5ème pays le plus relayeur de spam au premier trimestre 2013, est sortie du classement tout comme le Pérou et la Corée du Sud. Parmi les nouveaux entrants du classement, l’arrivée remarquée de la Biélorussie directement à la seconde place, suivie de l’Ukraine et du Kazakhstan. Les Etats-Unis quant à eux gardent leur place de leaders.

Forums Ubuntu piratée

Le site hébergeant les forums Ubuntu ont été piraté ce samedi. Canonical IS vient de diffuser un message à ses membres et a fermé les forums. Les pirates ont mis la main sur a base de données et les informations permettant aux inscrits de se connecter aux Ubuntu Forums. Identifiants, mot de passe et emails ont été volés. Ubuntu est un système d’exploitation Linux, sous Debian.  Voici le message diffusé par la société Canonical :

 

Ubuntu Forums is down for maintenance

There has been a security breach on the Ubuntu Forums. The Canonical IS team is working hard as we speak to restore normal operations. This page will be updated regularly with progress reports.

What we know

  • Unfortunately the attackers have gotten every user’s local username, password, and email address from the Ubuntu Forums database.
  • The passwords are not stored in plain text. However, if you were using the same password as your Ubuntu Forums one on another service (such as email), you are strongly encouraged to change the password on the other service ASAP.
  • Ubuntu One, Launchpad and other Ubuntu/Canonical services are NOT affected by the breach.

Progress report

  • 2013-07-20 2011UTC: Reports of defacement
  • 2013-07-20 2015UTC: Site taken down, this splash page put in place while investigation continues.

Configurer efficacement la double identification Google

 « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. », voilà un adage qui plait à l’oreille de l’équipe de DataSecurityBreach.fr. Il colle parfaitement à l’ambiance numérique. Comme celle concernant la sécurité de son compte Google. Dire que la double identification pour un compte webmail, Twitter, Facebook ou tout autres services web devient indispensable est un doux euphémisme. Et ce n’est pas ce pauvre banquier de Dubaï qui dira le contraire. Un pirate informatique a réussi à se faire transférer 15.000 $ sur un compte bancaire basé en Nouvelle-Zélande en communiquant avec le banquier via un compte gMail piraté. Bref, n’attendez pas le passage d’un pirate. Mettez en action la double identification Google, qui, en regardant de plus prêt est en faite une quadruple identification.

Configurer les numéros de téléphones de secours

DataSecurityBreach.fr vous conseille un numéro portable et un numéro fixe. Dans le premier cas, pour recevoir par SMS le code de secours. Dans le second cas, recevoir le précieux secours via un téléphone fixe et une voix humaine.

Codes de secours à imprimer

Il vous permet de disposer de 10 codes si vos téléphones ne sont pas disponibles. 10 séries de 8 chiffres qui vous permettront de vous connecter à votre compte. Mots de passe spécifiques aux applications.

Google Authentificator

Avec les téléphones portables, data security breach vous en parle souvent, les accès malveillants se multiplient. Google propose « Google Autentificator« . Une application pour iOS, Android, … qui donne accès à un code d’identification unique. Code valide durant 1 minutes à rentrer, en plus de votre mot de passe habituel. Bref, voilà une sécurité digne de ce nom qui prend quelques minutes à configurer mais permet de ne pas passer des heures, quand ce ne sont pas des jours à sauver les meubles après le passage d’un pirate informatique.

Piratage de l’Internet des objets, mais pour la bonne cause !

Lookout – leader des solutions de protection des particuliers et des professionnels utilisant des appareils mobiles – a dévoilé à Data Security Breach une faille de sécurité dans les lunettes Google Glass, transmise à Google et corrigée depuis par l’éditeur. Les nouvelles technologies nous facilitent la vie à un point inimaginable il y encore quelques années, qu’il s’agisse de véhicules électriques à commande vocale ou de thermostats sans fil. Notre soif de nouveautés entraîne le regain de l’informatique embarquée et elle est à l’origine d’une révolution dans le domaine des réseaux.

Les objets du quotidien se voient équipés de capteurs qui leur permettent d’interagir avec l’environnement extérieur, de processeurs pour y réfléchir et d’interfaces réseau pour pouvoir en parler. En se connectant les uns avec les autres et en partageant ce qu’ils voient, entendent et enregistrent, ces nouveaux appareils intelligents inaugurent le Nouvel Age de l’Internet. L’Internet des objets prend désormais le pas sur l’Internet des ordinateurs. Au 30 juin 2010, il y avait environ 1,9 milliard d’ordinateurs connectés au Net. A titre de comparaison, on comptait en 2012 environ 10 milliards d’objets connectés.

Les bienfaits que ces appareils intelligents nous apportent au quotidien sont incommensurables. Reste qu’en les dotant d’une telle intelligence et perception, nous modifions leur nature. Des objets ordinaires d’apparence familière, sans particularités sur le plan de la sécurité, se muent soudain en gardiens de données sensibles, qu’elles soient à caractère financier ou concernent des facettes de notre vie privée. Ainsi, si un thermostat autonome traditionnel fixé au mur d’une maison n’intéressera jamais des pirates, la donne sera toute autre pour son équivalent connecté. Ce dernier peut en effet renseigner sur le nombre de personnes habitant dans la maison et sur les technologies connectées au réseau. En cas d’absence des occupants, l’habitation deviendra alors une proie de choix. Un nouveau type de thermostat connecté qui serait contraint à collaborer avec un million d’autres de ses pairs pourrait poser un grave problème de sécurité pour le réseau électrique national, faisant de lui un objet de convoitises pour des terroristes. En modifiant la nature des objets, il devient crucial de pouvoir repérer les vulnérabilités et de réagir rapidement avec des mises à jour. Les objets connectés doivent ainsi être traités comme des logiciels. Lookout a étudié deux cas qui présentent deux méthodes de gestion des vulnérabilités — une bonne et une mauvaise.

Cas n°1 – Les Google Glass
Google a sélectionné ce qui fait de mieux sur le plan technologique dans le domaine des smartphones, pour concevoir un ordinateur qui se porte sous forme de lunettes. Imaginez un appareil capable de traduire dans votre langue, en un clin d’œil, des menus écrits dans une autre langue étrangère ! Imaginez un guide personnel qui identifie le bâtiment que vous êtes en train d’admirer, en vous relatant son histoire. Avec le système Glass, la technologie de reconnaissance optique des caractères qui permet à un ordinateur de lire des textes imprimés, fait figure d’antiquité. Chaque fois que vous prenez une photo, Glass recherche des données reconnaissables, les plus évidentes étant les QR codes, un type de code-barres contenant par exemple des instructions d’envoi de SMS ou d’accès à un site web hébergeant des éléments capables de modifier les paramètres de l’appareil. Google a tiré parti de ces possibilités pour permettre aux utilisateurs de configurer facilement leurs lunettes Google Glass sans l’aide d’un clavier.

C’est à ce niveau que nous avons identifié un problème de sécurité de taille. S’il est pratique de pouvoir configurer un QR code pour le système Glass et de se connecter facilement à des réseaux sans fil, il en va tout autrement si d’autres personnes peuvent se servir des mêmes QR codes pour commander aux Google Glass de se connecter au réseau Wi-Fi ou à des appareils Bluetooth de leur choix. Mais c’est malheureusement possible. Nous avons réussi à concevoir des QR codes basés sur les instructions de configuration, obtenant ainsi nos propres QR codes malveillants. Une fois photographié par un porteur de lunettes Google Glass, ce code a ordonné au système Glass de se connecter furtivement à un point d’accès Wi-Fi piégé géré par nos soins. Ce point d’accès nous a ainsi permis d’épier les connexions des Google Glass, qu’il s’agisse de requêtes en ligne ou d’images téléchargées sur le Cloud. Nous avons également été en mesure de diriger le système Glass vers une page contenant une vulnérabilité connue d’Android (version 4.0.4), nous permettant de le pirater pendant qu’il parcourait ladite page.  Les Google Glass ont été piratées par l’image d’un QR code malveillant. Cette vulnérabilité et la façon de procéder sont exclusives à Glass ; elles sont la conséquence de son appartenance à la catégorie des objets connectés.

Cas n°2 – Les pompes à insuline Medtronic
En 2011, Jérôme Radcliffe a mis au jour les vulnérabilités d’au moins quatre modèles de pompes à insuline du fabricant Medtronic, qui les exposaient à du piratage à distance. Une pompe à insuline est un appareil médical intelligent connecté, qui se substitue à la traditionnelle seringue. Le patient porte sa pompe à insuline toute la journée, à la manière d’un pager. Elle surveille en permanence l’état de la personne et diffuse régulièrement des petites doses d’insuline pour éviter les variations de glycémie. La pompe à insuline fonctionne souvent de pair avec un système de mesure du glucose en continu (CGM) doté de capteurs, qui transmet à distance les données à la pompe afin qu’elle calcule la dose d’insuline à délivrer. C’est là tout l’intérêt de la connexion sans fil. En permettant à la pompe à insuline et au CGM de communiquer ainsi, le porteur n’a pas à s’encombrer de câbles. Il peut de plus utiliser d’autres appareils pour surveiller son état.

Malheureusement, c’est à ce niveau-là qu’a été décelée la faille de sécurité. Lorsque le fabricant a permis à ces appareils de communiquer, il n’a opté que pour un seul point de sécurité : un numéro de série valable requis pour autoriser les échanges. De fait, un attaquant qui utilise un équipement radio pour surveiller le trafic de données entre le CGM et la pompe à insuline du patient peut « réécouter » ces échanges, désactiver la pompe ou, pire encore, l’induire en erreur pour la pousser à diffuser des doses inappropriées d’insuline.

Mise au jour et traitement des vulnérabilités
Ce sont deux exemples d’objets ayant des failles de sécurité du fait qu’ils sont connectés. L’étude des différences entre ces appareils connectés et leurs prédécesseurs non connectés, à partir du moment où ils sont connectés et où leur « raison d’être » évolue et permet de mettre en évidence de nouvelles zones de faiblesse. Cela donne aussi une chance de voir les détournements possibles – et imprévus – de l’appareil. La mise au jour des vulnérabilités n’est pas le seul défi que pose l’Internet des objets. Pour assurer la protection des utilisateurs, mais aussi la stabilité et l’expansion de l’écosystème, ces vulnérabilités doivent être prises en charge. L’application de correctifs, méthode traditionnellement utilisée, est encore assez peu courante dans l’univers des appareils embarqués. Historiquement, les logiciels à bord sont des microprogrammes (ou firmware) installés en usine ; ils ne sont que très rarement mis à jour. La tâche s’annonce difficile si l’on envisage de définir un processus de traitement des vulnérabilités décelées dans des milliards d’objets connectés. Fort heureusement, les longues années d’application de correctifs, dans le domaine de l’informatique, ont permis de tirer de nombreuses leçons. Le processus d’installation de correctifs a mis des années à s’affiner, émaillé de nombreux incidents de parcours. Il faut veiller à ne pas répéter les mêmes erreurs avec l’Internet des objets. L’une des principales leçons étant que les problèmes de sécurité décelés sur des appareils doivent être traités comme étant au niveau du logiciel et non du produit ou du matériel. C’est le seul moyen, pour les fabricants, de s’emparer efficacement du problème étant donné son ampleur. Les entreprises qui développent des logiciels système comprendront cet impératif, mais pas les autres, qui auront du mal à faire face à ces problèmes inhabituels pour elles et à la complexité induite par la gestion des millions d’objets. Si l’on regarde les fabricants responsables des objets en question, le scénario sera celui-là.

Google Glass
Nous avons informé Google de nos découvertes le 16 mai dernier. Google a pris acte et ouvert un ticket (pour bug) auprès de l’équipe de développement du système Glass. L’entreprise a fait preuve d’une très grande réactivité pour corriger le problème : la faille a été comblée avec la version XE6, publiée le 4 juin. Lookout a recommandé à Google d’enclencher l’exécution des QR codes sur demande de l’utilisateur ; cette préconisation a été acceptée. La réactivité de Google témoigne de l’importance que l’entreprise accorde au respect de la vie privée et à la sécurité de son appareil, et donne le ton en matière de sécurité des appareils connectés.

Pompes à insuline Medtronic
Jérôme Radcliffe a fait part de sa découverte à Medtronic, qui après avoir montré de l’intérêt pour les vulnérabilités décrites, a finalement rejeté leur caractère sérieux. L’entreprise a avancé que ces failles n’avaient pas été exploitées et qu’il serait d’ailleurs très difficile techniquement parlant de lancer une attaque. Résultat, deux ans après, les modèles Medtronic Paradigm 512, 522, 712 et 722 de pompes à insuline peuvent toujours être la cible d’attaques à distance.

Google, pour sa part, a montré qu’il dispose d’une infrastructure efficace de traitement des vulnérabilités qui lui permet d’identifier les failles, de les corriger et de mettre à jour rapidement ses appareils en toute discrétion. Google est l’une des entreprises qui se targue de pratiques en matière d’application de correctifs parmi les meilleures de l’industrie du logiciel. De fait, les entreprises qui embarquent des capteurs dans leurs appareils ne peuvent se permettre de mal gérer les failles de sécurité dans un monde où l’informatique ambitionne de quasiment fusionner avec l’utilisateur. Si Google avait manqué de réactivité, un pirate aurait pu profiter de l’aubaine pour s’en prendre aux porteurs de ses lunettes, décrédibilisant du même coup un nouveau « gadget » prometteur.

Les développeurs et concepteurs d’appareils embarqués doivent prendre exemple sur Google, tant du point de vue de la prise en charge des failles que de l’importance accordée aux objets connectés portables équipés d’un capteur. Il est par ailleurs essentiel de penser à la sécurité des appareils et à leur mise à jour automatique dès la phase de conception.

L’Internet des objets inaugure une nouvelle ère technologique : un futur où tout sera connecté et pourra interagir avec les informations plus étroitement que jamais. Si nous nous appliquons, un large champ de possibilités s’ouvrira à nous. Dans le cas contraire, nous en tuerons tout le potentiel sans jamais en tirer les bénéfices. (LockOut)

Un fichier non déclaré à la Cnil est illicite

Dans un arrêt très court du 25 juin 2013, la Cour de cassation affirme sans ambiguïté qu’un fichier d’adresses qui n’a pas été déclaré à la Commission nationale de l’informatique et libertés a un objet illicite. C’est le site Legalis.net qui revient sur cette affaire jugée par la Cour de Cassation, fin juin. La cour suprême se fonde sur l’article 1128 du code civil qui prévoit qu’« il n’y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être l’objet des conventions ». Selon l’article 22 de la loi Informatique et libertés prévoit, tous traitements automatisés de données personnelles doit faire l’objet d’une déclaration, à l’exception de cas définis. Mais la loi n’avait pas prévu explicitement que l’absence de formalité était sanctionnée par la nullité. D’où l’importance de cet arrêt qui conduit à considérer qu’un fichier non déclaré est sans valeur.

Le piratage des réseaux téléphoniques : un réel danger pour les entreprises françaises

Les malversations téléphoniques représentent un phénomène récurrent. Le montant estimé des pertes, en 2011, liées à des piratages de PBX a été chiffré par Orange. Montant : 4,96 milliards de dollars. Les fraudes à la messagerie vocale sont lancées à partir de Cuba, Somalie, Sierra Leone, Zimbabwe, Lituanie ou encore l’Autriche.

Le montant d’un piratage télécom d’une entreprise en France peut s’élever jusqu’à 600.000 euros, et ce phénomène grandit au fil des années. Concrètement, Il s’agit pour le pirate de prendre le contrôle du serveur de téléphonie (l’autocommutateur ou PABX) de l’entreprise cible. Cette prise de contrôle à distance permettra de générer des appels vers des numéros surtaxés. Chaque appel généré par le pirate sur ses numéros surtaxés lui permettra de percevoir une rémunération. Avec Internet et les nouvelles technologies de l’information et communication, pirater est devenu beaucoup plus facile : un ordinateur simple et quelques tutos en ligne suffisent. Il existe des solutions pour se sécuriser, dont des Firewalls voix pour lignes téléphoniques et VoIP. Ils permettent la détection en temps réel des attaques relevant de la fraude téléphonique, des utilisations abusives des numéros surtaxés et payants, ainsi que les dénis de services téléphoniques.

Des attaques DDoS contre les lignes empêchant l’émission et la réception d’appels. « Toutes les semaines, nous recevons des appels d’entreprises victimes de piratage, dont les pertes atteignent plusieurs dizaines de milliers d’euros en moyenne… », déclare à Data Security Breach Stéphane Choquet, Directeur Général de Checkphone.

*Chiffres : Source Orange Business Services (http://oran.ge/14IczSy)

Près de neuf français sur dix plébisciteraient la biométrie comme moyen de lutte contre la criminalité

Une étude de Steria, que datasecuritybreach.fr a pu consulter, menée auprès de 1 000 français (sur un total de 3 650 personnes interrogées en Europe), révèle que près de 9 français sur 10 (89 %) se disent favorables à l’utilisation de la biométrie pour identifier les criminels. La majorité est pour l’utilisation de la biométrie dans les cartes d’identité et les passeports (81 %), de même que pour contrôler les accès aux zones réglementées (77 %). En revanche, seuls 52 % acceptent que des solutions biométriques viennent remplacer les numéros PIN des cartes bancaires.

La plupart des français (89 %) se disent favorables à l’utilisation des technologies biométriques pour l’identification des criminels. Pourtant seuls 52 % accepteraient de voir la biométrie entrer dans leur vie quotidienne et remplacer les codes PIN des cartes bancaires par exemple. Une majorité de français (70 %) estime en effet que l’usage de la biométrie se limite à la protection contre l’usurpation d’identité, alors que de nombreux domaines de développement sont aujourd’hui envisagés : contrôles automatiques, simplification des procédures administratives, traçabilité des données, lutte contre la fraude ou encore réduction du crime.

Au niveau européen, les français sont plus favorables à l’adoption des technologies biométriques pour l’identification des criminels, que les britanniques (80 %), et les allemands (77 %). Près des trois-quarts (69 %) des sondés en Europe sont pour l’utilisation de la biométrie dans les cartes d’identité et les passeports, ainsi que pour contrôler l’accès aux zones réglementées.

Un marché à fort potentiel Selon de récentes estimations, le marché mondial de la biométrie représentera 8,5 milliards d’euros d’ici 2015. Cela traduit une formidable évolution des usages de la biométrie. Pour Florent Skrabacz, responsable des activités de Sécurité de Steria « les nouvelles applications de la biométrie, notamment pour la mobilité et les applications en ligne, sont une arme indispensable pour lutter contre les nouvelles fraudes à l’identité numérique ».

Ces propos sont renforcés par Ole Marius Steinkjer, expert des technologies biométriques chez Steria qui explique à DataSecurityBreach.fr : « Les applications de la technologie biométrique ne cessent de se diversifier : demandes d’asile, fluidité du trafic transfrontalier, authentification des criminels, contrôle d’accès aux sites militaires, aux dossiers médias, aux comptes bancaires, etc. Pourtant, en raison de préoccupations vis-à-vis de la protection de la vie privée, les citoyens hésitent toujours à adopter cette technologie au quotidien ».

Pour avoir déployé des solutions biométriques lors de projets dans 27 pays, notamment au Royaume-Uni, en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique et en Norvège, Steria jouit d’une grande expérience de la question. Cette année, Steria a notamment été sélectionné par la Police danoise pour un programme biométrique d’identification d’empreintes digitales et a annoncé, aux côtés de la Commission européenne, le déploiement de la seconde génération du système d’information Schengen (SIS II), qui prévoit de rationaliser les procédures de contrôle aux frontières de toute la zone et de faciliter la communication entre les Etats membres grâce aux données biométriques.

Connection VPN, entre 2 clés USB, en 60 secondes

Dans la nouvelle émission de ZATAZWeb.tv, numéro estival, il est proposé plusieurs sujets qui devraient vous intéresser. En plus de découvrir un jouet chinois qui permet de hacker certaines cartes RFID, l’émission ZATAZ Web TV revient aussi sur les livres à emmener avec soit à la plage, dont le dernier du moment des Editions ENI, Malware.

Particulièrement intéressant, les clés USB iTwin. L’émission a testé la version professionnelle de ces clés USB qui permettent de créer un accès VPN, entre deux portables.  iTwin est composé de deux parties. La première clé est insérée dans l’ordinateur de bureau, et le second – à la maison, par exemple. La connexion, en quelques secondes, est automatiquement établie sous la forme d’une connexion VPN sécurisée entre les deux machines.

A noter que l’émission profite des beaux jours pour lancer le grand jeu de l’été. A gagner : deux Playstation 4 de Sony ; des tee-shirts Nuit du hack et ZATAZ.COM et des livres. Lancement de notre grand jeu de l’été, lundi 22 juillet. Les premiers indices se trouvent déjà dans l’émission.

CryptoCat mal sécurisé durant 1 an

L’outil de chiffrement de conversation en temps réel, CryptoCat, fonctionne sous Firefox. Une application que nous vous présentions, il y a peu, sur DataSecurtyBreach.fr. Depuis quelques jours, l’outil est « enfin » sécurisé de manière efficace. Il faut dire aussi que depuis le 17 octobre 2011, l’outil d’anonymisation des conversations avaient des problèmes dans ses clés de chiffrement.

L’information vient de Steve Thomas. Le codeur a découvert comment Cryptocat sécurisait mal les conversations, laissant des potentialités d’interceptions non négligeables. Jusqu’au 15 juin dernier, ou les sécurités et clés de chiffrement ont été renforcées de manière efficace, il était possible, avec plus ou moins de moyen, de cracker les conversations. « Le bug aura duré 347 jours, a pu lire dataSecuritybreach.fr de la main de Steve Thomas. Cela a rendu les clés privées ECC ridiculement petites. Le système de clé publique de Cryptocat est maintenant sécurisé… après avoir été mauvais depuis quasiment le début. » L’auteur de l’analyse suggère tout de même de ne pas utiliser Cryptocat « On ne sait pas combien de temps le système de chiffrement va résister« . Dommage que Steve Thomas n’ait pas apporté son savoir pour aider ce projet open source et gratuit.

VPN Persona non grata pour Visa et MasterCard

Le fondateur d’iPredator, un service de VPN qui permet de sécuriser et anonymiser ses connexions sur la toile, Data Security Breach vous vantait dernièrement l’intérêt des VPN, vient d’annoncer sur son blog que Visa et MasterCard interdisait toutes utilisation d’iPredator. Peter Sunde, propriétaire d’iPredator, et cofondateur de Pirate Bay, explique que les internautes qui souhaitent payer via ses deux solutions de paiement ne peuvent plus le faire. La société PaySon, qui se charge des transactions bancaires lui aurait indiqué que Visa et MasterCard interdisaient dorénavant les paiements pour des services VPN et autres systèmes d’anonymisation.

Le site Torrent freak, qui diffuse le courriel reçu par Payson, montre que les deux sociétés de paiement se sont aussi attaqués aux revenus des sociétés Anonine, Mullvad, VPNTunnel et Privatvpn. Bref, les deux entreprises américaines refont le coup de Wikileaks en bloquant les possibilités d’achats par leur biais. Un moyen pour le FBI et les services de renseignements américains de contrer, encore un peu plus, les fraudes et le black market ; ou est-ce une nouvelle méthode des majors de combattre les contrefacteurs de films, logiciels, albums de musique en les empêchant d’exploiter des moyens de rendre anonymes leurs actions.

C’est malheureusement mal connaitre ce milieu qui peut utiliser d’autres moyens de paiement comme PaySafeCard, des services téléphoniques surtaxés ou encore BitCoin.

Watch dogs : Ubi Soft attaqué par de vrais pirates

Des pirates informatiques ont mis la main, voilà quelques semaines, sur une faille de type injection SQL qui leur aurait permis de consulter la base de données de comptes d’utilisateurs de l’éditeur de jeu. Ubisoft recommande à ses utilisateurs de changer leur mot de passe par sécurité.

Le créateur de « Assassin’s » ou encore du très attendu Watch dogs affirme que la sécurité d’un de ses sites internet (Uplay) avait été compromise. Un audit a permis de démonter que des données de la base de données avaient été consultées. Data Security Breach ne sait pas si les informations (noms d’utilisateurs, adresses courriel et mots de passe [MD5]) ont été copiées et diffusées par le pirate.

Voici le courriel envoyé par UBI Soft. « Cher Membre, Nous avons récemment découvert que la sécurité d’un de nos sites Internet avait été compromise, permettant d’accéder à certains de nos systèmes en ligne sans autorisation. Nous avons immédiatement pris les mesures nécessaires pour supprimer cet accès, enquêter sur cet incident et restaurer la sécurité des systèmes touchés. Pendant cette procédure, nous avons appris que des données avaient été illégalement consultées depuis notre base de données de comptes. Ces données incluent des noms d’utilisateurs, des adresses e-mail ainsi que des mots de passe cryptés. Sachez qu’aucune information de paiement n’est stockée chez Ubisoft : vos informations bancaires ne sont donc pas concernées par cette intrusion. En conséquence, nous vous recommandons de changer le mot de passe de votre compte : datasecuritybreach.fr. Par mesure de précaution, nous vous recommandons aussi de changer vos mots de passe sur les autres sites Internet ou services où vous utilisez un mot de passe identique ou proche. Veuillez accepter nos sincères excuses pour cet incident. Soyez assurés que votre sécurité reste notre priorité. »

HackNowledgeContest Lille

Vous avez pu suivre, en direct, le HackNowLedge Contest Lille. Conférences et concours de Hacking Ethique au sein d’Euratechnologie. En voici les meilleurs moments.

C’est au cœur de la métropole Lilloise, à Euratechnologie, futur berceau de la recherche IBM (700 emplois annoncés), que le HackNowLedge Europe/Africa a déposé ses machines pour son édition Française. Après la Côte d’Ivoire, le Maroc, la Belgique, et avant la Tunisie, l’Espagne, l’Algérie, le Congo et la grande finale, en décembre en France, le HNE fait étape dans la capitale Flamande. Conférences, cours (Forensic, …) et concours d’Ethical Hacking. Suivez, en temps réel avec ZATAZ.COM, DataSecurityBreach.fr et sur Twitter, jusqu’à 22 heures, ce grand rendez-vous mis en place par l’association ACISSI.

12 Heures – Une centaine de concurrents face à 72 épreuves.

15 Heures – Belle ambiance. Les conférences et les cours attirent du monde

16 Heures – Il reste 6 heures de compétition. Pour le moment, les meilleurs ont 4510 points.

18 Heures – D’excellentes conférences, dont celle de Juan Ricardo, étudiant mexicain à la CDAISI.

Le chercheur est revenu sur le réseau GSM et  la confiance au BTS de votre opérateur téléphonique ?

21 Heures – H – 1 avant la fin du concours.

22 Heures – Fin du concours. Les vainqueurs, la team Tontons Fappeurs (Impressionnante d’efficacité).

Pour que les e-soldes d’été riment avec e-sécurité

Pour que les e-soldes d’été riment avec e-sécurité Pour que les bonnes affaires le restent, 6 conseils de Data Security Breach pour succomber à la tentation des bonnes affaires estivales sans tomber dans les pièges qui peuvent être tendus sur internet. 26 juin, c’est officiellement le coup d’envoi des soldes d’été. C’est l’occasion de se faire plaisir en réalisant des économies d’autant que le mauvais temps de ces dernières semaines présage d’un important stock à écouler. Malgré la crise, 80% des français ont l’intention de faire les soldes cette année selon l’étude Ifop pour Spartoo avec un panier moyen prévu de 201 euros.

De plus en plus de français font leur achat sur des sites d’e-commerce. Cependant, même si ces sites sont mieux protégés qu’auparavant, le risque de se faire arnaquer sur Internet persiste. Alors que 52% des victimes de fraude déclarent que la fraude subie « a été effectué dans un commerce en ligne », 27% des acheteurs continuent d’utiliser leur carte de crédit avec désinvolture pour effectuer des achats en ligne selon une étude Harris Interactive pour Kaspersky Lab. Les montants volés constatés sont en moyenne de 250 euros mais si 20% de ces débits sont supérieurs à 1 000 euros.

Voici une liste de 6 conseils prodigués par Kaspersky Lab pour ne pas tomber dans les mailles du filet des cybercriminels pendant cette période d’achats :

1.     Etre vigilant face aux offres trop alléchantes – Les internautes ont pour habitude de recevoir des promotions de différentes marques soit via e-mail ou sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter. Cependant, certains cybercriminels abusent de cette méthode de distribution en envoyant de faux e-mails déguisés en messages légitimes de marques (phishing). Après avoir cliqué sur le lien, l’utilisateur est alors redirigé vers un site malveillant au lieu de celui du distributeur. Les pirates pourront récupérer toutes les informations bancaires stockées sur l’ordinateur; 1/3 des internautes conservent ce type d’information sur leur ordinateur domestique.

2.     Vérifier l’authenticité et la sécurité du site – Si une bonne affaire se profile, il suffit de se rendre sur le site officiel de la marque pour confirmer qu’il s’agit bien d’une offre légitime et que le site n’est pas un faux. Le témoignage de clients, la présence de conditions générales et la réactivité du service client constituent d’autres indices prouvant la véracité du site. Le paiement en ligne doit également être sécurisé car même si 44% des acheteurs sur Internet ne sont pas particulièrement inquiets lorsqu’ils utilisent leurs cartes de crédit en ligne1, il est important de vérifier l’existence du cadenas et de la mention https dans la barre d’adresse.

3.     Privilégier les réseaux 3G/4G au Wi-Fi – Les smartphones et les tablettes peuvent aider à suivre les bonnes affaires même au sein des centres commerciaux physiques. Cependant, les cybercriminels savent que les consommateurs ont tendance à se rendre sur des sites dotés d’identifiants ou d’informations bancaires pendant ces événements particuliers. Ils peuvent facilement surveiller les informations envoyées sur les réseaux Wi-Fi publics, telles que le numéro de compte ou de carte bancaire.

4.    Favoriser des moyens de paiements fiables – Il est important de privilégier les moyens de paiement qui permettent un recours comme les systèmes de paiement sécurisés par carte bancaire et d’éviter au maximum les services de transfert d’argent, notamment à l’étranger.

5.     Eviter de renseigner les sites avec trop de données personnelles – Certains sites d’e-commerce sont très intrusifs et demandent de fournir beaucoup de données personnelles. Il faut donc éviter de laisser trop d’informations sur soi.

6.     Choisir un mot de passe sécurisé – Un bon mot de passe est la condition indispensable pour une protection optimale de ses données. Le mot de passe idéal doit combiner plusieurs combinaisons de caractères mais ne doit pas être réutilisé à l’infini. Plusieurs mots de passe sont nécessaires pour éviter de se faire pirater ses comptes.

Les responsables informatiques aveugles face aux failles de sécurité des réseaux d’entreprise ?

Dimension Data, le fournisseur mondial de services et de solutions informatiques, a déclaré à Data Security Breach que le nombre de périphériques vulnérables sur les réseaux informatiques d’entreprise a chuté entre 2011 et 2012, passant de 75 % à 67 %. Même s’il s’agit du chiffre le plus bas en deux ans, cette tendance met en évidence l’approche laxiste en matière de sécurité actuellement adoptée par les gestionnaires de réseau.

Telle est l’une des conclusions tirées dans le Baromètre des réseaux 2013 publié aujourd’hui par Dimension Data. Depuis son lancement en 2009, le Baromètre des réseaux informe de l’état des réseaux à l’échelle mondiale, en compilant des données en provenance des entreprises et les résultats des audits Technology Lifecycle Management (TLM) réalisés par Dimension Data dans le monde au cours de l’année écoulée. Ce rapport analyse la capacité opérationnelle des réseaux en évaluant la présence de failles de sécurité, le statut en fin de vie et le respect des bonnes pratiques de configuration des périphériques réseau. Aujourd’hui, Dimension Data affiche au compteur plus de 1 200 audits réalisés ces cinq dernières années, grâce à la solution Technology Lifecycle Management (TLM), auprès d’entreprises de toutes tailles et opérant dans tous les secteurs d’activités.

Comme l’explique à datasecuritybreach.fr Raoul Tecala, directeur du développement commercial de l’activité Intégration réseau chez Dimension Data : « Certaines failles de sécurité présentes depuis des années n’ont toujours pas été corrigées — et ce, malgré la proactivité dont font preuve certains fournisseurs comme Cisco Systems avec l’envoi d’alertes en cas de correctifs et les constantes mises à niveaux de leurs logiciels et systèmes. (…) « L’élimination de toutes les failles de sécurité peut constituer un défi de taille dans le cas d’environnements complexes d’envergure. Il convient toutefois de mettre en balance les perturbations subies et les efforts nécessaires, d’une part, avec les répercussions potentielles et les mesures qui s’avèrent indispensables. Bien que les réseaux semblent actuellement moins en proie aux failles de sécurité, la proportion importante de périphériques vulnérables se maintiendra jusqu’à l’application d’un correctif logiciel ou à la mise à niveau vers une nouvelle version plus sécurisée du code. »

Data security breach conseille aux entreprises de concentrer leurs efforts sur les failles de sécurité qui représentent le plus grand danger. « Plus le périphérique est proche d’Internet, plus le risque est important. Par conséquent, les entreprises doivent se montrer vigilantes et nous leur recommandons de mettre en place un système visant à évaluer, à hiérarchiser et à corriger en permanence les failles de sécurité des réseaux. termine Raoul Tecala, Même si les réseaux informatiques paraissent aujourd’hui moins vulnérables, bon nombre des failles de sécurité restantes sont difficiles à supprimer complètement et on en identifie de nouvelles chaque année. Il serait donc malvenu de se reposer sur ses lauriers ».

HackNowLedge Contest édition France

Samedi 29 juin, le HackNowLedge Contest Europe Afrique dépose ses conférences et concours de hacking éthique à Lille. Le programme ! La capitale du Nord, Lille, et Euratechologie, accueillent, ce samedi 29 juin, le HackNowLedge Contest Europe Afrique.

Après le Maroc, la Belgique, la Côte d’Ivoire et avant l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne et le Congo, ce grand rendez-vous dédié au Hacking Ethique vient déposer ses conférences, cours et concours de hacking éthique dans l’hexagone.

Cette édition française va permettre de suivre des cours de hacking & forensic ; de participer à un Challenge de HACKING ouvert à tous ; de croiser la séance d’accréditation CACERT et de participer aux conférences sur la sécurité informatique. A noter que votre serviteur ouvrira le bal, avec la présentation des petits secrets du Protocole d’Alerte de ZATAZ.COM.

L’ensemble du programme est ci-dessous. Imprimer votre badge d’accès ICI.

Linkedin piraté dans la nuit de jeudi ?

Jeudi, de 02h20 à 06h16, le réseau social Linkedin n’était plus dans son état normal. Durant quatre heure, les internautes qui rentraient leur login et mot de passe pour s’identifier se retrouvaient à fournir leur précieux sésame à un site qui n’avait rien à voir avec Linkedin. Le réseau social professionnel indique ne pas avoir subit de piratage mais un « problème » technique qui aurait été occasionné par son prestataire de service.

Un vrai faux site ? A première vue, un DNS capricieux et les internautes se sont retrouvés à fournir leurs identifiants à un inconnu. Ca montre aussi le niveau des utilisateurs. C’est un peu si vous fournissiez les données de votre carte bancaire dans une boite en carton posée à côté du distributeur de billets. Ca n’a pas le gout d’un distributeur, ca n’a pas la couleur d’un distributeur… mais c’est pas grave ! L’hébergeur a reconnu une erreur technique.

L’histoire ne dit pas ce qu’a bien pu récupérer le site Internet mis à la place de Linkedin durant ces 4 heures de « bug ».