Le rançongiciel Tycoon tente d’infiltrer de petites et moyennes entreprises dans les domaines de l’éducation et du logiciel.
La société Blackberry Research & Intelligence vient de publier une étude concernant le ransomware Tycoon. La découverte d’une « nouvelle » souche montre que les attaquants deviennent de plus en plus créatifs et ont des programmes R&D qui ne se cachent plus.
Jusqu’à présent, les acteurs de cette menace ont utilisé ce rançongiciel pour infiltrer de petites et moyennes entreprises dans les domaines de l’éducation et du logiciel. Ce code malveillant utilise un format d’image inhabituel afin de passer inaperçu (Java IMAGE). Il verrouille les accès des administrateurs systèmes en attaquant leur contrôleur de domaine et leurs serveurs de fichiers. La typologie des victimes et le texte de rançon suggèrent un lien avec le ransomware Dharma/CrySIS.
Les pirates désactivent les solutions anti-malware à l’aide de l’utilitaire ProcessHacker. Ensuite, ils modifient les mots de passe des serveurs Active Directory. Cela laisse la victime incapable d’accéder aux systèmes infiltrés.
Le rançongiciel Tycoon se présente sous la forme d’une archive ZIP contenant une version JRE (Trojanized Java Runtime Environment). Le malware est compilé dans un fichier image Java (JIMAGE) situé dans lib\modules.
Il semble exister plusieurs versions de ce code malveillant. Il rajoute comme extension aux documents pris en otage : .grinch ou encore .thanos.
Les victimes, des cibles classiques. Plus fragile à une cyber attaque et plus à même de payer face à la perte de toutes leurs données. A lire, à ce sujet, une technique employée par les pirates opérateurs du ransomware Sodinokibi, découverte par la société en cyber sécurité de Montréal The 8 Brains, à destination des particuliers, PME et étudiants.
Mise en garde contre les applications « fleeceware » sur l’App Store d’Apple et partage quelques conseils pour éviter de se faire escroquer par ces applications
Fleeceware – Découverte de trois applications qui surfacturent les utilisateurs, ne fournissent pas les services dont elles font la promotion et semblent être des « fleecewares ». Les applications sont disponibles sur l’App Store d’Apple sous la dénomination Beetle VPN, Buckler VPN et Hat VPN Pro. Selon les données de Sensor Tower, une société spécialisée dans les renseignements et l’analyse marketing des applications mobiles, les applications ont été téléchargées plus de 420 000, 271 000 et 96 000 fois, respectivement, entre avril 2019 et mai 2020.
Les applications se font passer pour des applications VPN, facturant 9,99 dollars US (un peu moins de 9 euros) par semaine pour un abonnement une fois que leur essai gratuit de trois jours a expiré. Les applications affichent toutes des notes hautes, allant de 4,6 à 4,8, accompagnées de commentaires positifs. Des avis écrits de la même manière. Des messages comme potentiellement factices. Parmi les critiques élogieuses, se trouvent quelques commentaires qui mettent en garde contre ces escroqueries. Les politiques de confidentialité des applications sont également très similaires en termes de langage et de structure.
Les chercheurs d’Avast ont installé les trois applications et sont parvenus à acheter des abonnements pour chacune d’entre elles. Cependant, lorsqu’ils ont essayé d’utiliser les VPN, les applications ne proposaient à nouveau que des options payantes. Après le nouvel achat, les chercheurs apprennent qu’ils ont déjà un abonnement. Mais pas de connexion VPN avec aucune des applications.
Zone crise des escrocs
Les applications fleeceware se situent dans une zone grise, car elles ne sont pas malveillantes en soi, elles font simplement payer aux utilisateurs des sommes faramineuses pour des abonnements hebdomadaires, mensuels ou annuels donnant accès à des fonctionnalités qui devraient être proposées à des coûts beaucoup moins élevés.
‘ »es applications ne présentent pas un caractère malveillant ; elles contournent les processus de filtrage pour intégrer les « app stores » officiels auxquels les utilisateurs font confiance. De nombreuses personnes se tournent vers les applications VPN pour protéger leurs données lorsqu’elles travaillent à distance, ce qui montre à quel point il est important pour les utilisateurs de faire des recherches sur ce type d’applications avant de les installer, notamment pour savoir qui est à l’origine du produit, leurs antécédents avec d’autres services et les avis des utilisateurs, ainsi que leur expérience en matière d’applications de sécurité et de confidentialité » indique Nikolaos Chrysaidos, Directeur sécurité et intelligence mobile chez Avast.
Comment les utilisateurs peuvent-ils reconnaître les applications « fleeceware » ?
Les applications « fleeceware » peuvent prendre n’importe quelle forme. Les commentaires qui s’y rapportent semblent souvent factices. Des utilisateurs emploient des formulations telles que « Sensationnel » ou « J’adore ». Les commentaires authentiques indiquent le plus souvent que l’application ne fonctionne pas. Qu’elle fait payer aux utilisateurs des sommes importantes à leur insu.
Les applications « fleeceware » offrent généralement un essai gratuit de trois à sept jours, mais elles peuvent exiger des utilisateurs qu’ils saisissent leurs informations de paiement avant le début de l’essai, et elles facturent ensuite automatiquement des sommes exorbitantes au terme de la période d’essai.
Les utilisateurs doivent bien prendre connaissance des modalités applicables à l’issue de la période d’essai d’une application et du montant des frais qui seront facturés après une période gratuite, afin de vérifier si ces frais seront automatiquement déduits de leur carte bancaire de façon permanente, sauf s’ils annulent l’abonnement.
Comment l’authentification à deux facteurs sécurise votre réseau VPN
L’authentification à deux facteurs (2FA) empêche les pirates d’accéder à votre réseau à l’aide d’identifiants compromis. La 2FA oblige les utilisateurs à valider leur identité en présentant un deuxième facteur de sécurité en plus de leur mot de passe. Au moment de la connexion à un réseau d’entreprise, les utilisateurs doivent d’abord saisir leurs informations d’identification Active Directory, suivies d’un mot de passe à usage unique (OTP) basé sur le temps ou HMAC. Cet OTP (un code numérique) est affiché sur quelque chose qu’un utilisateur «possède», comme par exemple une application pour smartphone spécialisée appelée authentificateur ou un jeton matériel programmable type Token2 ou YubiKey.
L’une des idées clés derrière la 2FA est qu’il est extrêmement difficile d’usurper l’identité d’un utilisateur sans avoir accès à ce deuxième facteur. Cela signifie que même si des pirates informatiques parviennent à voler tous les noms d’utilisateur et mots de passe de vos employés, ils ne pourront toujours pas accéder à votre VPN car ils ne disposent pas du code 2FA.
Il s’agit d’une couche de sécurité supplémentaire contre les accès non autorisés à vos systèmes.
Comment UserLock rend la 2FA plus facile et sécurisée pour vos sessions VPN
L’une des principales critiques à l’encontre de la 2FA est le fait que ce soit complexe et qu’elle oblige l’utilisateur à prendre des mesures supplémentaires – ce que les utilisateurs n’apprécient pas.
UserLock présente une solution 2FA qui est à la fois sécurisée et facile à utiliser. La dernière version bêta du logiciel vient d’être publiée, et elle permet désormais d’appliquer la 2FA aux connexions VPN.
UserLock s’associe de manière transparente à Active Directory pour faciliter l’implémentation de l’authentification multifacteur dans toute une organisation.
UserLock prend en charge la MFA via des applications d’authentification qui incluent Google Authenticator, Microsoft Authenticator et LastPass Authenticator, ou des jetons matériels programmables tels que YubiKey et Token2.
Bien qu’il n’y ait pas de sécurité absolue, il est juste de dire qu’avec UserLock, vous obtenez un équilibre parfait entre sécurité et convivialité.
A l’heure de la crise Coronavirus, beaucoup d’entreprises françaises ont adopté le télétravail mais ne prennent-elles toutes en compte les risques de sécurité liés ? Comment les Français se comportent en comparaison des autres pays Européens ?
Une enquête mondiale examinant les conséquences en matière de sécurité de la généralisation du télétravail en raison de la pandémie du Covid-19 met à jour quelques chiffres intéressants. L’enquête, réalisée par le cabinet d’études OnePoll en avril 2020 auprès de 1 000 professionnels en télétravail respectivement en Allemagne, en France, au Royaume Uni, en Irlande et aux Etats Unis, révèle que ces pays n’ont clairement pas accordé la priorité aux mesures de sécurité et aux meilleures pratiques en matière de mots de passe avec la mise en place de ce nouveau mode travail.
5 Français sur 10 ne change pas de mot de passe
Globalement, près de 52% des Français interrogés n’ont jamais changé le mot de passe de leur ordinateur professionnel contre seulement 37% des Allemands, exposant ainsi toutes les données de leur entreprise à un risque d’intrusion. L’enquête révèle aussi des risques externes, 46% des personnes interrogées, tous pays confondus, admettent ne pas avoir changé leur mot de passe WiFi à leur domicile depuis plus d’un an, exposant ainsi leur ordinateur professionnel à un risque de sécurité, soit un chiffre déjà impressionnant mais pourtant moins élevé qu’en France, puisque les statistiques Françaises s’élèvent elles à plus de 50%.
La rapidité avec laquelle le travail à distance a dû être instauré au début de 2020 a laissé beaucoup d’entreprises vulnérables, particulièrement en raison de l’utilisation inappropriée d’ordinateurs professionnels. Globalement, la majorité des Français interrogés dans l’enquête, soit 73% d’entre eux, estiment que l’adoption du télétravail va s’accroître encore après la crise du Covid-19 malgré ces menaces contre 60% des Anglais et 67% des Allemands. Si cette tendance se poursuit, beaucoup d’entreprises seront ainsi potentiellement vulnérables sans même le savoir.
Des différences entre les pays
Un examen des pratiques en matière de sécurité des différents pays interrogés révèle des différences dans de nombreux domaines dont notamment le partage des mots de passe et l’importance des accès à des sites web à risque. Parmi ces différences entre pays, on peut citer :
Les sites à risque: Les Anglais sont plus sages que les autres pays européens de l’étude puisque près de 60% d’entre eux n’utilisent pas leur ordinateur professionnel sur des sites à risques tel que le streaming, Youtube, jeux en ligne ou sites pour adultes, contre 51% des Allemands et seulement 44% des Français.
Téléchargements sans autorisation : Les Français sont aussi les moins précautionneux en matière de téléchargement puisque 20% d’entre eux téléchargent des applications sur leur ordinateur professionnel sans l’approbation au préalable de leur entreprise contre seulement 10% des Anglais et 7% des Allemands
Authentification multi-facteurs : Du point de vue de l’authentification, les Français cette fois-ci sont plutôt bons élèves puisque près d’un Français sur 2 utilise un système d’authentification multi-facteurs, tout comme la moitié des Allemands mais seulement un tiers des Anglais.
Les habitudes de changements de mots de passe : A la réception d’un nouvel ordinateur professionnel contre près de 40% des Allemands ont pris le réflexe de changer leur mot de passe dans les 48h, contre 35% des Français et seulement 30% des Anglais.
Le virus ILOVEYOU vient de fêter ses 20 ans. Le microbe numérique avait infecté 10 % des ordinateurs connectés à travers le monde à une époque ou les gens pensaient que les cyber malveillances n’arrivaient qu’aux autres. I Love You se faisait passer pour une lettre d’amour.
Aujourd’hui, les logiciels malveillants peuvent se propager vite, beaucoup plus rapidement que le virus ILOVEYOU il y a 20 ans, mais la situation n’est plus la même : à l’époque, personne n’avait vu un fichier .vbs (script de visuel basique) utilisé à des fins malveillantes, ce qui a poussé de nombreuses personnes à cliquer dessus. En outre, du point de vue de l’infrastructure, les réseaux affectés à l’époque – dont ceux de gouvernements et d’entreprises – n’avaient rien de comparable à ceux d’aujourd’hui. Il avait donc suffi qu’un seul réseau soit compromis pour que tout s’effondre. Enfin, l’emails était le seul outil de communication numérique utilisé par les entreprises ; il n’y avait pas d’applications de chat destinées aux professionnels, comme Slack. Les entreprises victimes s’étaient donc retrouvées complètement isolées. Les fournisseurs d’antivirus avaient dû envoyer des instructions par fax à leurs clients désespérés, car ces derniers ne pouvaient plus recevoir d’emails et le trafic généré par le virus pour se répandre les obligeait à se déconnecter totalement. Aujourd’hui, il n’est plus étonnant de voir cliquer sur un PDF, un Word, un Excel sans même vérifier la source de diffusion.
Suite à ILOVEYOU, nous avions vu des vers se propager beaucoup plus rapidement sans interaction avec les utilisateurs, affectant des millions de personnes à travers le monde. Cependant, les réseaux sont restés solides lors de ces attaques, notamment contre Blaster.
Aujourd’hui, le risque est ailleurs. Il y a des milliards d’appareils connectés à Internet. Pour qu’un ″ver malveillant″ se propage largement et rapidement, les malwares exploitent désormais une vulnérabilité qui leur permet d’infecter et de se propager sans interaction avec l’utilisateur, de la même manière que Wannacry. Un ver tirant parti de multiples vulnérabilités de l’Internet des Objets (IoT), par exemple, pourrait provoquer une attaque mondiale, ciblant à la fois les particuliers et les entreprises.
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La clé pour empêcher toute attaque est la sécurité. Windows était très vulnérable dans le passé, mais est désormais beaucoup plus sûr. Néanmoins, des personnes malveillantes continueront de découvrir des vulnérabilités et des risques dans le système d’exploitation Windows et tenteront donc d’en tirer profit. En ce qui concerne les appareils IoT, la plupart sont au stade de Windows 95 en termes de sécurité. Cette dernière est rarement prise en compte lorsqu’ils sont conçus. Par conséquent, le logiciel des objets connectés, la transmission des données et la sécurité des ports sont tous vulnérables.
De plus, une attaque peut être déclenchée par un utilisateur qui ouvre simplement un email, ou clique sur un lien, par phishing. Nous avons vu des cas où l’ouverture d’un lien malveillant par un utilisateur a compromis le routeur du réseau. Cela pourrait ouvrir plus de portes dérobées au système de l’utilisateur ou rediriger les sessions de navigation vers des sites Web malveillants ; qui peuvent alors élargir les menaces, allant du ransomware aux voleurs de mots de passe, et rechercher plus de victimes potentielles sur Internet.
La motivation des attaques a considérablement changé au cours des deux dernières décennies. Le premier virus que j’ai rencontré était Michel-Ange en 1991, qui a écrasé les cent premiers secteurs d’un disque dur, rendant la machine incapable de démarrer. Alors qu’à l’époque les virus ressemblaient davantage à des concepts et à une source de fierté pour leurs auteurs, le paysage des menaces est aujourd’hui une machine à sous bien huilée, visant les entreprises avec des ransomwares et des services bancaires pour voler de l’argent, ainsi que des fake news pour soutenir la propagande, ou encore des cyberguerres parrainées par des États.
Les appareils connectés ont élargi significativement la surface d’attaque, prête à être utilisée à mauvais escient. Nous sommes maintenant connectés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui laisse ces appareils disponibles pour une attaque à tout moment. Ceci, combiné au nombre important d’appareils vulnérables dotés d’une faible sécurité, rend inévitable une attaque à grande échelle. Le chaos mondial commence toujours par une faille largement présente. Nous avons vu ces dernières années une explosion massive d’attaques menées au niveau du microprogramme (firmware) des objets connectés ou des ordinateurs, et sans interaction avec l’utilisateur ; comme VPNFilter ou encore LoJack, des attaques visant le firmware du moteur de gestion d’Intel. En effet, ces attaques restent généralement indétectables, car difficiles à identifier par les utilisateurs non avertis.
J’ajouterais également que la sensibilisation des utilisateurs aux menaces courantes, à quoi elles ressemblent et comment les gérer est essentielle pour empêcher les attaques ; de même que se tenir au courant des problèmes de sécurité et d’utiliser des solutions adéquates. L’industrie de la sécurité, bien sûr, est responsable de la protection des personnes en améliorant les mécanismes de détection des produits de sécurité, en fournissant diverses solutions et en sensibilisant les utilisateurs.
Cependant, il revient aussi à ces derniers de se renseigner sur la cybersécurité et d’appliquer les bonnes pratiques pour se protéger. Il est également particulièrement important qu’ils soient en mesure de prendre du recul et la bonne décision lorsqu’ils sont confrontés à une tentative d’arnaque par ingénierie sociale, susceptible de conduire à l’installation de malwares ou au vol d’informations sensibles.
Selon un énième rapport, on découvre que le secteur technologique représenterait 43% de l’ensemble des cyberattaques en France et 25% des attaques mondiales.
Je ne sais pas pour vous, mais découvrir que les cybercriminels innovent plus rapidement pour lancer des attaques faisant appel à l’intelligence artificielle et au Machine Learning et en investissant dans l’automatisation me fait doucement sourire. A croire que les experts découvrent l’automatisation des attaques informatiques. S’il ne fallait qu’en citer deux, souvenez-vous du Virus « Leonard de Vinci » ou plus récent, il y a 20 ans, le virus « I Love You« . Bref, deux époques ou la cyber sécurité n’était qu’un petit mot, en soirée.
La dernière en date, indique que les cybercriminels font évoluer leurs techniques grâce à de nouvelles innovations et automatisent de plus en plus leurs attaques. Selon le rapport GTIR (Global Threat Intelligence Report) 2020 de NTT Ltd, une entreprise spécialisée dans les services technologiques, le secteur technologique devient pour la première fois le secteur le plus attaqué, que se soit en France, mais aussi au niveau mondial.
Le secteur technologique, n°1 des secteurs les plus touchés
Si le volume des attaques a augmenté dans tous les secteurs l’an passé, le secteur technologique apparaît pour la première fois comme l’une des industries les plus attaquées au niveau mondial représentant 25 % de l’ensemble des attaques (contre 17 % l’année précédente). Plus de la moitié des attaques dirigées contre ce secteur étaient spécifiques à des applications (31 %) ou de type DoS/DDoS (25 %), tandis que les attaques militarisées contre l’Internet des objets (IoT) se sont multipliées.
En France, les entreprises technologiques sont les premières cibles des attaques, et de loin, avec 43%, suivie par les services professionnels à 23%, et par l’industrie qui complète le podium avec 22% de l’ensemble des attaques. Les auteurs des attaques innovent, en faisant appel à l’intelligence artificielle et au Machine Learning ainsi qu’en investissant dans l’automatisation. Environ 21 % des malwares détectés ont pris la forme d’un scanner de vulnérabilités, confirmant que l’automatisation est l’une des priorités des assaillants.
Le rapport démontre également la militarisation des attaques contre l’IoT : des botnets tels que Mirai, IoTroop et Echobot ont progressé en matière d’automatisation, améliorant ainsi leurs capacités de propagation. Mirai et IoTroop sont également réputés pour se répandre via des attaques IoT, puis se diffuser par l’utilisation de scanners et l’infection qui s’ensuit des hôtes identifiés comme vulnérables.
Mark Thomas, qui dirige le Global Threat Intelligence Center de NTT Ltd., commente : « Les années précédentes, nous avions observé que la plupart des attaques visaient le secteur financier mais, cette année, la situation a changé puisque le secteur technologique a enregistré une hausse de 70 % des attaques. La militarisation des attaques contre l’IoT a également contribué à cette augmentation et, si aucun botnet ne domine à lui seul, nous avons noté d’importants volumes d’activité provenant à la fois de Mirai et IoTroop. Les attaques contre les administrations ont quasi doublé, notamment avec des bonds des attaques de reconnaissance ou applicatives, menées par des acteurs malveillants qui profitent de l’intensification des services en ligne offerts aux citoyens au niveau local.»
Des failles, partout !
Les vulnérabilités anciennes demeurent une cible active : les attaques ont exploité des failles vieilles de plusieurs années mais toujours non corrigées par les entreprises, par exemple HeartBleed, qui a contribué à faire d’OpenSSL le deuxième logiciel le plus ciblé (par 19 % des attaques au niveau mondial). Au total, 258 nouvelles vulnérabilités ont été identifiées dans les frameworks et logiciels Apache ces deux dernières années, faisant de cette plateforme la troisième la plus visée en 2019 (victime de plus de 15 % de l’ensemble des attaques observées). Les attaques sur les systèmes de gestion de contenu (CMS) ont représenté environ 20 % du total : ciblant des plateformes CMS répandues telles que WordPress, Joomla!, Drupal et noneCMS, les cybercriminels s’en sont servis comme porte d’entrée dans les entreprises afin de leur dérober de précieuses informations et d’y lancer des attaques supplémentaires. En outre, plus de 28 % des technologies ciblées (à l’image de ColdFusion et Apache Struts) participent au fonctionnement des sites web. La vitesse de création de sites web se présentant comme une source « officielle » d’informations COVID-19, mais hébergeant des kits d’exploitation et/ou des logiciels malveillants – dépassant parfois 2 000 nouveaux sites par jour.
Zoom acquiert Keybase, spécialiste du chiffrement, et annonce son objectif de développer l’offre de chiffrement de bout en bout la plus utilisée par les entreprises
Zoom Video Communications, Inc., spécialiste de la visioconférence dans le cloud et Keybase annoncent aujourd’hui que Zoom a fait l’acquisition de Keybase, un service de messagerie et de partage de fichiers sécurisé. L’acquisition de ce spécialiste en sécurité et en chiffrement permettra d’accélérer le plan que Zoom s’est fixé pour construire un chiffrement de bout en bout pouvant accompagner la croissance actuelle de la société.
« Il existe aujourd’hui des plateformes de communication chiffrées de bout en bout, des plateformes dont la sécurité peut être facilement déployée et des plateformes répondant aux besoins des entreprises à très grande échelle. Nous pensons toutefois qu’aucune offre sur le marché ne propose actuellement tous ces éléments réunis. Et c’est ce que Zoom souhaite construire, en offrant à ses utilisateurs, dans un même produit, sécurité, facilité d’utilisation et évolutivité.», a déclaré Eric S. Yuan, PDG et fondateur de Zoom. « La première étape consiste à réunir les bonnes personnes. Keybase apporte à Zoom une expertise approfondie en matière de chiffrement et de sécurité, et nous sommes ravis d’accueillir Max et son équipe. L’arrivée d’un groupe cohésif d’ingénieurs en sécurité comme celui-ci fait considérablement avancer notre plan de 90 jours pour renforcer nos efforts en matière de sécurité ».
« Keybase est ravie de rejoindre l’équipe Zoom », a déclaré Max Krohn, co-fondateur et développeur de Keybase.io. « Notre équipe est passionnée par la sécurité et le respect de la vie privée. C’est un honneur de pouvoir apporter notre expertise en matière de chiffrement à une plateforme telle que Zoom qui est utilisée par des centaines de millions de participants par jour ».
Intégrée à l’équipe d’ingénieurs en charge de la sécurité de Zoom, Keybase jouera un rôle clé dans l’articulation du plan de 90 jours que Zoom s’est fixé pour identifier et traiter les failles potentielles, et ainsi améliorer les capacités de sécurité et de confidentialité de sa plateforme. Max Krohn prend la tête de l’équipe d’ingénieurs en charge de la sécurité de Zoom. Il relèvera directement d’Eric Yuan. Les dirigeants de Zoom et de Keybase travailleront ensemble pour déterminer l’avenir du produit Keybase. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués.
Keybase est une entreprise qui se consacre à la sécurité, au chiffrement, à l’identification forte et à la protection de la vie privée. Keybase propose des services de chat chiffré de bout en bout, de partage de fichiers et d’hébergement de codes, tous basés sur une plateforme de chiffrement capable de supporter plusieurs appareils par utilisateur et des équipes importantes et dynamiques.
A noter que la ville de New-York a levé l’interdiction d’utiliser ZOOM dans les établissements scolaires de la Grosse Pomme.
De plus en plus de cas de Covid 19 (coronavirus) poussent les pays à se confiner, forçant ainsi la majorité des salariés à pratiquer le télétravail. Cette mesure est nécessaire afin de limiter la propagation du virus, mais elle est néanmoins risquée et présente de nombreux risques de cybersécurité.
Télétravail & Cybersécurité: Quels sont les risques?
La majorité des professionnels de l’informatique l’ont bien compris : la télétravail est particulièrement bénéfique mais comporte des risques.
Cette étude nous montre que 92% des professionnels de l’informatique considèrent les avantages du travail à distance plus importants que les risques engendrés.
Cependant, leur approbation du télétravail ne vient pas sans inquiétudes. 90% des personnes interrogées estiment que les travailleurs à distance représentent un risque de sécurité en général et 54% sont convaincus qu’ils présentent un risque plus élevé que les employés travaillant sur site.
Les risques sont nombreux : réseaux non sécurisés, espionnage, piratage, employés exploités… Au final, ils concernent tous la manière dont l’équipe informatique réussi à étendre la sécurité de l’accès au réseau de l’entreprise – et aux données sensibles à l’intérieur.
Comment sécuriser le télétravail ?
La sensibilisation des employés aux enjeux et risques de la sécurité informatique est bien évidemment primordiale. Cependant, elle n’est pas suffisante. Voici quelques mesures à prendre afin de sécuriser vos télétravailleurs.
Mise en place d’un VPN
La mise en place d’un VPN (Virtual Private Network) permet d’ouvrir un tunnel sécurisé entre le poste de travail à distance et le réseau de votre entreprise.
Sécurisation des connexions VPN
Afin de sécuriser les accès utilisateur en dehors du bureau, l’équipe informatique doit être capable de limiter l’accès VPN à seulement certains ordinateurs portables autorisés par l’entreprise. Les tentatives d’accès provenant d’une autre machine doivent alors être refusées.
Surveillance et gestion des sessions RDP
Afin de détecter des accès anormaux, il est important de mettre en place une solution de surveillance de vos sessions à distance (RDP). De plus, des alertes en temps réel et une réponse immédiate vous permettent d’agir avant que tout dommage ne soit causé.
Authentification à deux facteurs (2FA) pour les sessions RDP
La 2FA permet de sécuriser l’accès à votre environnement Windows. Pour les sessions à distance, le besoin est encore plus important. Il est primordial de vérifier l’identité des utilisateurs finaux qui se connectent à un ordinateur (distant ou virtuel) sur le réseau.
Une solution pour sécuriser le télétravail
UserLock atténue le risque de sécurité lié au télétravail et protège contre les accès inappropriés ou suspects. UserLock travaille aux côtés d’Active Directory pour aider les administrateurs à gérer et sécuriser les accès pour tous les utilisateurs (à distance ou sur site), sans frustrer les employés ou gêner le département informatique. Découvrez comment fonctionne cette solution dans cet article.
Dans une telle période, la protection souvent inadéquate des connexions Active Directory expose les entreprises à un risque cyber significatif. Et maintenant, alors que la majorité des entreprises se tournent vers le travail à distance, cette surface de menace s’est rapidement étendue.
En activant l’authentification à deux facteurs (2FA), vous protégez les ressources réseau contre ces accès non autorisés. Si un facteur est compromis, un attaquant doit encore franchir une barrière avant de pénétrer dans le système cible.
Une solution pour sécuriser le télétravail
IS Decisions, fournisseur de logiciels de gestion des accès, a annoncé une mise à jour importante de son produit phare, UserLock. La situation de COVID-19 actuelle, qui force les entreprises à pratiquer le travail à distance, a poussé IS Decisions à développer une nouvelle version afin d’aider les administrateurs informatiques à mieux sécuriser le télétravail. UserLock propose désormais la 2FA pour les connexions à distance (RDP) qui proviennent uniquement de l’extérieur du réseau d’entreprise, ou pour toute connexion RDP à l’intérieur ou à l’extérieur du réseau.
Outre cette nouvelle fonctionnalité, UserLock prend désormais en charge les YubiKeyen plus des applications d’authentification mobiles.
Authentification à deux facteurs UserLock – YubiKey
Travaillant aux côtés d’Active Directory, UserLock s’intègre de manière transparente au processus de connexion pour fournir une authentification à deux facteurs avec YubiKey, des restrictions contextuelles et une gestion de session en temps réel pour toutes les tentatives de connexion.
Hébergement sécurisé sur site: Avec son intégration YubiKey, UserLock travaille aux côtés d’Active Directory pour offrir une solution MFA sur site sécurisée et complète, sans avoir besoin d’un accès Internet.
Maximisez la productivité et la sécurité des utilisateurs: UserLock peut personnaliser la fréquence et les circonstances de l’authentification YubiKey. Combinez la 2FA avec les restrictions UserLock basées sur le contexte de connexion pour sécuriser davantage tous les accès utilisateur.
Facile pour tous les utilisateurs d’Active Directory: UserLock et YubiKey fonctionnent ensemble pour faciliter la sécurisation de toutes les connexions utilisateur Active Directory, y compris les comptes système et administrateur les plus privilégiés.
En activant l’authentification à deux facteurs, les restrictions contextuelles et les informations en temps réel sur les ouvertures de session des comptes d’utilisateurs Active Directory, UserLock permet de garantir l’utilisation appropriée des systèmes critiques et des données sensibles pour éviter une violation ou une non-conformité.
Solidaires face à la crise
IS Decisions a pris la décision d’offrir UserLock gratuitement pendant 3 mois afin d’aider les entreprises à faire face à la situation actuelle. Vous pouvez désormais sécuriser l’ensemble des connexions à un réseau informatique Microsoft Active Directory, et en particulier les accès à distance des télétravailleurs.
Téléchargez la solution Userlock ici puis envoyez un email à l’adresse suivante en demandant de bénéficier de l’offre de gratuité (sales@isdecisions.com). Vous recevrez une clef d’activation valide pour une durée de 3 mois.
La digitalisation a pris le pouvoir et seules les entreprises promptes à s’adapter aux nouvelles contraintes pourront résister. Désormais, chaque entrepreneur moderne devra ajouter dans sa mallette à outils, la signature numérique. Eh oui, vous l’aurez compris, la signature manuscrite s’effrite petit à petit pour laisser place à la signature électronique. À titre illustratif, le leader mondial spécialisé en signature électronique la firme européenne Yousign.com a doublé ses chiffres en quelques mois. Qu’est-ce qui explique un tel phénomène réponse dans ce guide.
Qu’est-ce-que c’est qu’une signature électronique
Par signature numérique, il faut comprendre une suite de caractères correspondant à un signataire précis et à un fichier spécifique. Ce principe n’a de sens que s’il s’adosse sur la cryptologie qui renvoie à la science du secret. C’est cette dernière, qui permet d’assurer la sécurisation de la signature, vous remarquerez qu’une signature numérique n’est pas obligée d’être visible sur le document.
Signature numérique et signature traditionnelle : la différence
Si pour une signature manuscrite vous n’avez besoin que d’un stylo, d’un document et d’un geste personnel ? Il n’en n’est pas de même pour la signature numérique. En effet, en plus d’un document, elle nécessite surtout un outil de signature, de même qu’un code secret. Outre la différence d’outils, la signature électronique permet de formaliser le consentement du signataire d’un document devant être approuvé. Nonobstant ces légères différences d’un point de vue formel, elles conservent toutes deux, la même valeur probante.
La signature électronique comment ça marche ?
Vous devez faire appel à un prestataire de service de signature électronique, et qui de mieux que Yousign.com pour vous accompagner lors de toutes les étapes de la procédure ? Ce géant Européen de la signature numérique mettra à votre disposition, un espace sécurisé pour que toutes vos opérations s’effectuent sans le moindre souci. Avec Yousign.com utiliser une signature électronique n’exige que ces quelques étapes :
Faire un clic sur le lien d’accès envoyé dans votre boîte électronique;
La prise de connaissance du document électronique;
Effectuer la signature après avoir reçu un code de sécurité via SMS.
Signature numérique : les principaux avantages
La liste des avantages n’est pas exhaustive, voilà pourquoi nous en avons choisi les 3 principaux.
Une sécurité plus renforcée : toute signature dispose d’un cachet d’inviolabilité à travers un horodatage. dans un monde en proie à la cybercriminalité, il faut bien protéger sa PME.
Baisse des coûts : finis les frais liés à l’impression, l’archivage et l’acheminement des documents ;
Un gain de temps considérable : les documents sont désormais suivis en temps réel. Il existe aussi des notifications pour signer avant l’arrivée des échéances. Entre l’envoi et le retour, vous gagnez un temps précieux.
Soucieuse de ses dossiers privés, chaque entreprise doit mettre en place un dispositif de sécurisation des données chiffrées. Cette mesure essentielle réduit les éventuels risques de perte, de vol et de cyberattaque informatique. Diverses solutions à la pointe de la technologie sont proposées au profit des entreprises, permettant ainsi une sécurisation optimale des dossiers importants. Zoom sur le sujet !
Adopter une stratégie de protection des données informatiques
Les données importantes d’une entreprise peuvent être exposées à divers dangers. Cela inclut les mauvaises manipulations, les virus, les cyberattaques et les sinistres (incendie, vol…). Dans tous les cas, les dossiers importants doivent être protégés afin d’éviter une utilisation malveillante des données.
Créer un mot de passe complexe
Supposons que votre entreprise traite des données chiffrées importantes sur un projet de grande envergure. Par exemple, imaginons que votre travail consiste à effectuer des devis et des factures au nom d’un ou de plusieurs clients importants. Pour mener à bien cette tâche, vous pouvez par exemple utiliser un logiciel de devis gratuit récupérable sur les plateformes en ligne spécialisées et qui traitera les données chiffrées confidentielles sur votre ordinateur professionnel.
Cependant, imaginez que votre ordinateur ne soit pas protégé par un mot de passe assez compliqué et que les données tombent entre les mains de personnes malveillantes ou d’une société rivale. Ce schéma n’est pas un cas isolé. La preuve, même les grandes sociétés peuvent être confrontées à ce genre de problème informatique. C’est pourquoi il est essentiel, voire impératif, de protéger chaque ordinateur de l’entreprise en créant des mots de passe complexes pour éviter le risque de piratage.
Installer des logiciels de protection efficaces
Les logiciels de protection doivent être une priorité pour les pôles maintenance et informatique de votre entreprise. L’idée est de choisir un outil de qualité et performant qui sera installé sur chaque ordinateur. Antivirus, antispyware, antimalware… Plusieurs alternatives s’offrent à vous.
Une chose est sûre : ces logiciels préserveront vos données (dont les factures et devis) des dangers externes que l’on peut rencontrer via internet ou les périphériques utilisés.
Contrôler l’utilisation du réseau
Vous avez le droit de contrôler l’usage du réseau internet de vos employés. En effet, il n’est pas rare que des entreprises limitent l’accès aux sites web à risque. Certaines interdisent même toute forme de téléchargement qui ne relève pas du domaine de travail de l’employé.
Ce contrôle du réseau s’avère particulièrement nécessaire si vous conservez des informations strictement confidentielles qui ne doivent en aucun cas être dévoilées.
Toutefois, les employés concernés par cette restriction doivent être informés de cette politique de contrôle du réseau, et ce, pour éviter les malentendus. N’hésitez pas non plus à sensibiliser votre personnel sur l’importance de la protection des données.
Mettre en place un système de contrôle physique des accès
Toutes les entrées et les sorties dans le local de la société doivent être contrôlées et enregistrées à l’aide d’un système de surveillance performant. Là encore, de multiples possibilités s’offrent à vous.
Investir dans la vidéosurveillance
Les systèmes de vidéosurveillance permettent d’enregistrer tous les mouvements ainsi que les va-et-vient au sein de la société. On peut aussi s’en servir pour identifier de manière efficace les tentatives de piratage et/ou de vol.
L’astuce est d’installer une caméra dans toutes les pièces importantes, surtout celles qui renferment les data. Ainsi, aucune personne ne sera à l’abri de la vidéosurveillance, de jour comme de nuit.
Noter les entrées et les sorties dans vos locaux
Votre entreprise emploie plus d’une cinquantaine de personnes ? Pour sécuriser au mieux vos données chiffrées, mieux vaut noter l’arrivée et la sortie de chacun de vos collaborateurs. Pour ce faire, utilisez une pointeuse. Notons que ce dispositif relève avant tout de l’organisation du personnel.
Aussi appelée badgeuse, la pointeuse se révèle très utile pour renforcer la sécurité des dossiers importants et des données chiffrées au sein de l’entreprise. En effet, à l’aide de ces badges biométriques, vous aurez un aperçu global et détaillé des mouvements de tous vos salariés.
Recourir aux services d’une agence de gardiennage
Toute société n’est jamais à l’abri des vols ainsi que des différentes tentatives d’effraction. Le seul moyen de ne pas être entièrement exposé est de prévenir cette situation à l’aide de différentes stratégies. Les services de gardiennage peuvent être nécessaires pour protéger les lieux et surtout le matériel. Ce service est particulièrement indispensable la nuit, voire juste après les heures de travail.
Créer un système de sauvegarde
Si l’on veut que l’entreprise prospère sur tous les plans, il est impératif de prévoir les meilleurs comme les pires scénarios. Afin d’avoir un contrôle complet sur les données émises par la société, il faut penser à un système de sauvegarde. Voici quelques exemples.
Le stockage des données sur un disque dur externe
Tous les fichiers lourds doivent être copiés et stockés sur un disque dur externe. Celui-ci ne doit être fourni à aucun tiers et sera conservé dans un lieu sûr, loin des regards des employés ou des partenaires/associés. Autrement dit, l’employeur sera le seul détenteur des matériels informatiques de sauvegarde. Vous aurez donc la lourde responsabilité de sécuriser les données importantes concernant votre entreprise et ses clients.
L’utilisation de clés USB
Les clés USB arborent le même principe de fonctionnement que les disques durs externes. La seule différence est qu’elles disposent de moins d’espace de stockage. En effet, si vous avez besoin de placer un dossier ou un fichier dans un lieu sûr, vous pouvez l’enregistrer sur votre clé USB.
Par contre, pour les données essentielles, qui sont assez volumineuses, il est conseillé d’utiliser un disque dur avec une capacité de stockage plus élevée.
Acheter un ordinateur dédié uniquement à la sauvegarde
Ce système est adopté par plusieurs entreprises travaillant sur des données chiffrées importantes et de grande taille. En effet, en investissant dans un ordinateur uniquement dédié à la sauvegarde, vous permettez un stockage plus étendu des informations.
Cette stratégie est de loin la plus efficace en termes de stockage de données. Toutefois, elle est soumise à certains prérequis. Par exemple, vous devez installer des dispositifs de protection très performants sur cet ordinateur. Il faudra aussi penser à un maximum de protection contre les crashs et les pannes.
Après plusieurs révélations sur des problèmes de confidentialité, Zoom intègre de nouvelles fonctionnalités de sécurité visant, entre autres, à protéger les réunions organisées sur sa plateforme des risques de meeting bombing. Elles simplifient notamment l’accès aux différentes options de sécurité et masquent les ID de meeting.
Zoom Video Communications Inc., le spécialiste de la visioconférence dans le cloud a déployé le 9 avril une mise à jour pour renforcer la sécurité de sa plateforme. Cette mise à jour intègre la fonctionnalité Security qui simplifie la manière dont les animateurs peuvent trouver et activer de nombreuses fonctionnalités de sécurité de Zoom pour protéger leurs réunions d’éventuel meeting bombing. À Security, s’ajoute également le masquage natif des ID de meeting ainsi que diverses mesures comme l’instauration obligatoire des mots de passe et le verrouillage des alias pour certains comptes.
Visible uniquement par les animateurs et co-animateurs, la fonctionnalité Security permet d’accéder rapidement à des fonctions de sécurité avancées de Zoom pendant les réunions afin de les protéger plus facilement, dont :
Verrouiller la réunion
Activer la salle d’attente (si elle n’est pas déjà activée)
Supprimer des participants
Limiter la capacité des participants à :
Partager leurs écrans
Chatter en réunion
Se renommer
Annoter sur le contenu partagé de l’hôte
Pour empêcher les participants à une réunion de voir les numéros d’identité des réunions actifs quand des captures d’écran Zoom sont par exemple affichées publiquement, l’identifiant des réunions Zoom n’est dorénavant plus affiché sur la barre de titre. Il est remplacé par une mention « Zoom » pour toutes les réunions.
Autres mesures de sécurité
D’autres mesures de sécurité ont été introduites avec cette mise à jour. L’équipe Zoom a également mis à jour plusieurs fonctionnalités pour des types de comptes spécifiques :
Salles d’attente : La fonction Salle d’attente est maintenant activée par défaut pour les comptes Basic et Pro sous licence unique gratuite, ainsi que pour les comptes éducation inscrits à notre programme K-12.
Mots de passe : Les mots de passe pour les réunions sont activés par défaut pour les comptes Basic gratuits et les comptes Pro sous licence unique, ainsi que pour les comptes éducation inscrits à notre programme K-12. Le paramètre par défaut ne peut pas être modifié pour ces comptes d’éducation.
Contacts de domaine : Pour les comptes Basic gratuits et les comptes Pro à licence unique avec des domaines non gérés, les contacts dans le même domaine ne seront plus visibles. Nous avons également supprimé l’option permettant de remplir automatiquement votre liste de contacts avec des utilisateurs du même domaine. Pour conserver ces contacts, les utilisateurs peuvent les ajouter en tant que contacts externes.
Renommer les participants : Les administrateurs de compte et les animateurs peuvent désormais désactiver la possibilité pour les participants de se renommer (pour chaque réunion) au niveau du compte, du groupe et de l’utilisateur dans le portail web.
L’icône de sécurité et ces mises à jour sont disponible dans notre dernière version (version 4.6.10) pour les utilisateurs de Zoom sur desktop (Mac & Windows), mobile (iOS & Android), l’iPad, et dans le client web.
Dans le secteur de la justice, les entreprises travaillent sur des affaires particulièrement délicates et importantes. Le risque que certains fichiers soient falsifiés est important car cela les rendrait inutilisables aux yeux de la loi. Les entreprises de l’industrie juridique doivent donc surveiller de près les dossiers sensibles ainsi que contrôler et limiter les accès.
C’est le cas de cette division d’un organisme gouvernemental d’application de la loi qui a décidé d’utiliser FileAudit afin de protéger ses fichiers et dossiers sensibles.
Découverte de cet outil qui permet de sécuriser certains éléments de votre informatique professionnel.
Les réseaux de diffusion de contenu, les Content Delivery Network (CDN) ont été conçus pour optimiser les performances en matière de distribution de contenus sur Internet et pour optimiser les coûts de bande passante pour celui qui produit ce contenu, afin de faire face à des demandes de plus en plus nombreuses, et à une volumétrie de données à fournir, en forte croissance. Nous entendons souvent l’argument que la protection contre les attaques DDoS fournie par un CDN est LA solution permettant de se protéger : Voyons sur quoi se base cet argument.
En simplifiant, un CDN est constitué d’un ensemble de serveurs interconnectés, largement distribués du point de vue géographique et mais aussi logique au sein du maillage de l’Internet. Le CDN utilise ces serveurs distribués pour cacher le contenu de leurs clients et le diffuser à leurs utilisateurs. Une utilisation astucieuse du routage permet de s’appuyer sur les « caches » les plus proches de chaque client, permettant une livraison plus rapide du contenu, et d’éviter ainsi de consommer des ressources – y compris la bande passante – du serveur d’origine hébergeant le contenu original.
Quand un client demande une première fois une ressource – une image ou une page web, le CDN doit chercher ce contenu auprès du serveur d’origine pour servir le client. Par contre, à partir de ce moment, la ressource reste « en cache », distribuée au sein du CDN, afin de servir toute nouvelle demande, par n’importe quel client, à partir de ces caches.
Les CDN cachent typiquement le contenu statique, qui ne change pas, comme justement les images d’un site web. Cependant, les CDN ne peuvent pas ou sont plus limités en leur capacité de cacher du contenu dynamique, comme les informations concernant les stocks et les commandes d’un site de vente.
Le contenu dynamique typiquement hébergé par le site d’origine. Le site d’origine sollicité, non pas par ses utilisateurs, mais par le CDN, d’une part pour du contenu statique pas encore caché et d’autre part pour le contenu dynamique, qui ne peut pas être caché.
CDN ET PROTECTION CONTRE LES ATTAQUES DDOS
De par sa nature, le CDN dispose des mécanismes qui peuvent être utiles en face d’attaques par déni de service distribuée. Par exemple, un CDN dispose souvent de ressources importantes en termes de capacité réseau et de serveurs, lui permettant souvent tout simplement d’absorber une quantité plus importante de requêtes que le serveur d’origine.
De plus, par les mêmes mécanismes de distribution et de routage qui lui permettent de distribuer la charge des utilisateurs, les attaques distribuées amenées à viser non plus une cible unique, mais une cible distribuée en fonction de la localisation de chaque source d’attaque.
« THE DEVIL IS IN THE DETAILS »
Par contre, malgré ces couches de protection utiles, le fonctionnement même d’un CDN peut ouvrir de nouveaux vecteurs d’attaque ou rendre la défense du serveur d’origine plus
difficile. Par exemple, si une attaque, faisant usage d’un botnet, sollicite un site web pour des ressources non-existantes, et donc non-cachées, cela peut amener le CDN à solliciter à son tour le serveur d’origine à répétition pour ces ressources et provoquer une condition de déni de service pour le serveur d’origine.
En plus, l’attaque vue par le serveur d’origine semble provenir du CDN lui même ! Dans cette situation, il peut être difficile au serveur d’origine de se protéger car le CDN est en même temps l’origine de l’attaque et des requêtes légitimes: Des approches simples s’appuyant sur le blacklisting des sources au niveau du serveur d’origine ne peuvent plus être utilisées dans ce cas.
D’autre part, il ne faut pas oublier que les protections fournies par le CDN ne couvrent que le contenu caché. Le serveur d’origine, ainsi que plus généralement, l’entreprise à qui le site appartient, aura probablement besoin d’une connectivité fonctionnelle. Au-delà du serveur d’origine qui doit pouvoir fournir le contenu non-caché et dynamique pour le CDN, le service aura peut-être besoin d’interagir avec d’autres sites, l’entreprise de pouvoir envoyer et réceptionner des emails, ses équipes d’accéder aux services de Voix sur IP ou de se connecter à Internet d’une manière générale pour accéder à des services cloud comme Google GSuite ou Microsoft Office 365.
Tout cela nécessite que des services on-site ou à minima l’accès Internet de l’entreprise, qui ne peuvent pas être protégés par un CDN, continuent à fonctionner.
Protections de type volumétriques
De plus, en fonction du CDN, les protections fournies limitées aux protections de type volumétriques, alors que des attaques applicatives plus sophistiquées risquent de traverser le CDN et d’atteindre le site d’origine. En somme, la situation est souvent bien plus complexe qu’imaginée au premier abord.
Premièrement, il est important de bien comprendre le fonctionnement, pas seulement de son site Internet, mais de son entreprise dans sa globalité et d’effectuer une analyse de risque pour identifier les différentes menaces. Ensuite, selon les risques impliquant la disponibilité et/ou la qualité de service des communications, des services réseau et/ou des applications, il peut être utile de s’appuyer sur des fonctionnalités de protection fournies par son CDN – potentiellement plus capables pour des grosses attaques volumétriques – ou utiliser des protections plutôt de type « On-Premise », potentiellement plus précises et capables pour des attaques applicatives.
Souvent une protection optimale implique une protection hybride, combinant la précision et rapidité d’une solution « On-Premise », avec des capacités volumétriques suffisamment élevés proposées par un fournisseur de service de mitigation.
Dans certains cas le CDN peut-être un composant adapté, dans d’autres vous aurez besoin d’une capacité de protection volumétrique importante capable aussi à protéger votre site local. (Par Jouni Viinikka, Directeur R&D chez 6cure ; Frédéric Coiffier, Ingénieur Développement Logiciel chez 6cure)
Découvertes de plusieurs cyber attaques visant les utilisateurs de stockages connectés Zyxel et routeurs Linksys.
Une ne nouvelle variante de Mirai vise les stockages connectés Zyxel.
Appelé Mukashi, ce malware utilise des attaques par force brute. Mission, s’infiltrer via différentes combinaisons d’identifiants par défaut afin de se connecter aux produits de stockage en réseau Zyxel.
Une cyber attaque qui a pour mission de prendre le contrôle et d’ajouter à un réseau de dispositifs pouvant être utilisés pour conduire des attaques DDoS.
Le PoC (proof-of-concept) de la faille CVE-2020-9054 a été rendu public en février 2019. Une vulnérabilité rapidement exploitée pour infecter des modèles NAS de chez Zyxel avec une nouvelle variante de Mirai : Mukashi. Ce code malveillant utilise la force brute pour s’infiltrer en utilisant différentes combinaisons d’identifiants par défaut, tout en informant son serveur C2 (command & contrôle) de ses réussites. De nombreux serveurs NAS de Zyxel, si ce n’est tous, utilisant les versions de firmware allant jusqu’à 5.21 sont concernés par cette vulnérabilité.
Cette vulnérabilité classée critique (c’est-à-dire un score de 9,8 selon le CVSS v3.1) en raison de son incroyable facilité d’exploitation. Faille découverte à l’origine par la vente de son code en tant que 0-day. Les pirates indiquaient que cet exploit était désormais dans les mains d’un groupe de cyber criminels qui cherchaient à l’intégrer dans l’autre code malveillant, Emotet.
Bot contre Zyxel
Mukashi est un bot qui scanne les ports 23 TCP d’hôtes au hasard. Il utilise la force brute pour s’infiltrer en utilisant différentes combinaisons d’identifiants par défaut et qui renvoie ses essais réussis vers un serveur C2. Comme les autres variantes de Mirai, Mukashi peut également recevoir des ordres de son serveur C&C et de lancer des attaques par déni de service (DoS). Une fois exécuté, Mukashi affiche le message « Protecting your device from further infections. » sur la console. Le malware change alors le nom de son processus en dvrhelper, suggérant que Mukashi a pu hériter de certaines particularités de son prédécesseur.
Avant d’exécuter son opération, Mukashi se lie au port TCP 23448 pour s’assurer qu’il n’y a qu’une seule instance tournant sur le système infecté. Le malware décode quelques chaînes de caractères à la volée lors de son initialisation. Contrairement à ses prédécesseurs qui utilisent le chiffrement xor classique, Mukashi utilise une routine de décryptage personnalisée pour chiffrer ces commandes et ces informations d’identification.
Il est indispensable de mettre à jour le firmware pour ne pas laisser entrer les attaquants. Les dernières versions du firmware sont disponibles en téléchargement. Mieux vaut utiliser des couples identifiants/mots de passe complexes pour éviter les attaques par la force brute.
Chez Linksys
Pendant ce temps, Bitdefender découvrait une nouvelle attaque ciblant les routeurs Linksys. La cyber attaque a pour mission de modifier les paramètres DNS des matériels. Mission, diriger les utilisateurs vers une page web liée au COVID-19. Une page ayant pour mission diffuser des logiciels malveillants. L’attaque a débuté le 18 mars 2020. Elle utilisait le service de raccourcissement d’adresse web TinyURL et quatre stockages Bitbucket.
Les principaux pays touchés auraient été la France, l’Allemagne et les États-Unis. 1 193 téléchargements auraient été détectées en deux jours.
Kit Covi-19 : protéger son entreprise et ses employés
Besoin d’un outil pour sécuriser vos équipes lors du confinement ? Le Kit Cyber Covid-19 a été mis en place par plusieurs entreprises Françaises, à l’initiative de ITrust.
Selon un rapport de Gartner en 2019, l’adoption de l’IoT par les entreprises a progressé de 21,5 % entre fin 2018 et 2019 pour atteindre un total estimé de 4,8 milliards d’appareils.1 Alors que l’Internet des objets (IoT) ouvre la voie à de nouveaux usages et services novateurs dans tous les secteurs, il présente aussi de nouveaux risques de cybersécurité. Caméra, meuble de cuisine, alarme… la cybersécurité et la conformité deviennent indispensables.
Pour évaluer l’état actuel du paysage des menaces lié à l’IoT, l’équipe de veille de sécurité Unit 42 a analysé les incidents tout au long de 2018 et 2019 avec Zingbox®, sa solution de sécurité IoT (Palo Alto Networks). L’outil couvre 1,2 milliard d’appareils IoT sur des milliers de sites physiques dans des services informatiques d’entreprise et de santé aux États-Unis.
Première constatation, le niveau de sécurité général des appareils IoT baisse, rendant ces services vulnérables à de nouvelles attaques de malware ciblées ainsi qu’à d’anciennes techniques oubliées par les DSI depuis longtemps.
Le rapport révèle l’étendue du paysage des menaces lié à l’IoT, les appareils les plus sujets à une attaque, les principales menaces et les mesures pratiques à mettre en œuvre pour réduire immédiatement le risque.
Prenons l’exemple des alarmes, d’autant plus quand ces dernières sont à des fins professionnelles. Le contrôle, les tests et les mises à jour sont indispensables. Les différents canaux de communications réclamés par ce type d’outil ne peut se faire au hasard « Grâce à l’utilisation de plusieurs canaux de communication (GSM et connexion haut débit), vous bénéficiez d’une connexion rapide et sûre à notre centre de télésurveillance. » indique Sector Alarm.
L’étude revient sur d’autres chiffres et problématiques.
Défaut de chiffrement et de sécurité des appareils IoT
98 % de tout le trafic des appareils IoT n’est pas chiffré, exposant des données à caractère personnel et confidentiel sur le réseau. Les hackers parvenant à contourner la première ligne de défense (le plus souvent via des attaques de phishing) et à prendre le commandement et le contrôle (C2) peuvent écouter le trafic réseau non chiffré, collecter des données personnelles ou confidentielles, puis les exploiter à des fins lucratives sur le dark Web.
57 % des appareils IoT sont vulnérables à des attaques de gravité moyenne à élevée, ce qui les rend attractifs pour les pirates. Étant donné le faible niveau général de mise à jour corrective du matériel, les menaces les plus répandues sont des exploits de vulnérabilités connues et des attaques de mot de passe avec des valeurs par défaut.
Exécution de logiciels obsolètes par les appareils médicaux IoT
83 % des appareils d’imagerie médicale utilisent des systèmes d’exploitation qui ne sont plus sous support, soit une hausse de 56 % par rapport à 2018, à la suite de la fin de vie de Windows® 7. Cette baisse générale du niveau de sécurité ouvre la voie à de nouvelles menaces, comme le cryptojacking (en augmentation de 0 % en 2017 à 5 % en 2019), et ravive des risques oubliés depuis longtemps comme Conficker, dont les DSI s’étaient auparavant préservées.
Les appareils IoMT (Internet des objets médicaux) les plus problématiques en termes de sécurité sont les systèmes d’imagerie, qui constituent un élément crucial du processus clinique. Pour les services de santé, 51 % des menaces concernent du matériel d’imagerie, nuisant à la qualité des soins et permettant aux hackers de récupérer des données de patient stockées sur ce matériel.
Déficience des pratiques de sécurité réseau des services de santé
Dans le secteur de la santé, 72 % des VLAN combinent des ressources IoT et IT, d’où la diffusion du malware des ordinateurs des utilisateurs aux appareils IoT vulnérables sur le même réseau. On note un taux de 41 % d’attaques exploitant des vulnérabilités matérielles, comme celles par analyse des appareils connectés au réseau pour tenter de déceler des faiblesses connues. On constate que les réseaux de bots IoT menant des attaques par déni de service laissent place à des menaces plus sophistiquées ciblant les identités de patient, les données d’entreprise, à des fins lucratives via un ransomware.
Ciblage d’anciens protocoles par les cyberattaques orientées IoT
On observe une évolution des menaces visant les appareils IoT via de nouvelles techniques, comme la communication C2 de pair à pair et l’auto-propagation d’éléments de type ver. Les hackers décèlent la vulnérabilité de protocoles OT vieux de dizaines d’années, comme DICOM®, et peuvent perturber des fonctions stratégiques des services.
Depuis quelques années maintenant, le constat est sans appel : la cybercriminalité est en constante hausse. Si l’on entend souvent parler des attaques à l’encontre de grands groupes internationaux, les PME sont également exposées. Ces dernières sont même aujourd’hui des cibles de choix pour les cybercriminels. Il est donc devenu une véritable nécessité pour les PME de se protéger contre ces criminels informatiques. Mais quels sont donc les risques qui menacent les PME et quels sont les moyens disponibles pour s’en prémunir efficacement ? Découvrez des éléments de réponse dans cet article.
Le phishing et le spear-phishing
Également connu sous le nom de « hameçonnage », le phishing est une méthode utilisée par les cybercriminels pour extorquer des données confidentielles et sensibles, souvent des coordonnées bancaires. Le but étant dans la plupart des cas de récupérer une grosse somme d’argent. Pour ce faire, les pirates informatiques envoient des mails d’apparence officielle et fiable. Cependant, il arrive qu’ils fassent également apparaître des fenêtres pop-up.
Quant au spear-phishing, il s’agit d’un hameçonnage très ciblé. Les cybercriminels prennent le temps de créer des messages personnels et pertinents. Pour duper leurs cibles, ils usurpent une adresse électronique et falsifient la section « de » de l’e-mail. Ils peuvent également cloner des sites web.
Pour lutter contre ce type d’attaques, la prudence reste la meilleure solution. Demandez à l’ensemble de votre personnel de bien analyser tous les mails qu’ils reçoivent avant de les ouvrir pour détecter tout mail frauduleux. Si les mails contiennent des liens, déplacez le curseur sur les liens avant de cliquer dessus. Vous pourrez ainsi voir vers quelles pages ils mènent. Toutefois, vous pouvez également recourir aux services d’Oppens, le coach cybersécurité des entreprises, pour sensibiliser et tester vos salariés.
Le pharming
Dans le cadre d’un phishing et d’un spear-phishing, les mails sont utilisés comme appât. Cependant, il arrive que les cybercriminels n’utilisent pas d’appât. On parle dans ce cas de pharming, autrement dit d’hameçonnage sans appât. Ce sont alors des malwares — programmes malveillants (virus, vers informatiques, chevaux de Troie) — qui sont utilisés à la place des mails. Lorsque ces malwares sont installés sur un ordinateur de votre PME, ils vous redirigent vers un site cloné où les cybercriminels vous extorqueront vos données personnelles.
Pour lutter contre le pharming, il est vivement recommandé d’installer un antivirus efficace et de vérifier régulièrement le certificat de sécurité des pages. Vérifiez également que le site sur lequel vous être redirigé est sécurisé et pour limiter les risques, choisissez toujours un fournisseur d’accès internet de confiance et reconnu. Si vous suspectez la présence d’un malware, détectez-le et détruisez-le avec votre antivirus. N’effectuez aucune transaction bancaire en ligne. Si vous avez des doutes, contactez par téléphone votre banque et demandez à votre conseiller de procéder à la modification de vos codes et autres mots de passe.
L’ingénierie sociale
Dans le cadre d’une telle attaque, le cybercriminel use de ruses pour gagner la confiance d’une personne de votre entreprise afin de lui soutirer par la suite des données et des informations sensibles telles qu’un mot de passe ou l’identité d’une personne clé au sein de l’entreprise. Cette manœuvre peut aussi avoir pour objectif d’inciter la personne dupée à télécharger inconsciemment un malware ou à cliquer sur des liens infectés.
Il existe plusieurs formes de techniques d’ingénierie sociale mais les plus courantes sont :
Le spoofing c’est-à-dire l’usurpation d’identité d’un collaborateur. Le cybercriminel peut usurper l’identité d’un collaborateur ou d’un administrateur système pour récupérer des mots de passe et des identifiants. Il peut également se faire passer pour un dirigeant ou un cadre afin d’ordonner un virement frauduleux. On parle alors de fraude au président.
Le phishing, le spear-phishing et le pharming.
Pour limiter les risques de se faire piéger, il est important de sensibiliser tous vos collaborateurs à ces manœuvres et à toutes les pratiques dangereuses sur internet. Il faut également penser à mettre en place une politique de sécurité efficace pour bien sécuriser tous vos terminaux informatiques, surtout ceux qui sont mobiles car ils sont les plus vulnérables.
Le ransomware
Le ransomware est connu sous de nombreux noms en français : le rançongiciel, le logiciel rançonneur, logiciel de rançon ou encore logiciel d’extorsion. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un logiciel malveillant qui prend en otage des données d’un ordinateur ou encore d’un serveur. Pour ce faire, le cybercriminel chiffre et bloque vos données, notamment celles qui vous sont utiles pour bien fonctionner. Il demande ensuite une rançon souvent élevée en échange d’une clé qui donne droit au déchiffrage et au déblocage de vos ressources informatiques.
Le mode de paiement préféré des pirates informatiques dans le cadre d’une telle attaque est la cryptomonnaie (monnaie virtuelle) pour éviter tout risque d’être tracés. Si vous ne payez pas la rançon exigée, il peut exposer et rendre vos données publiques ou les livrer à vos concurrents. Il peut également tout simplement les supprimer. Dans tous les cas, vous serez dans une situation très embarrassante. Il est souvent recommandé de ne pas payer. Gérer la crise n’est pas simple alors faites vous aider.
Les écoutes illicites
Certains cybercriminels recourent aux écoutes clandestines pour obtenir les mots de passe, les coordonnées bancaires et autres coordonnées confidentielles de votre entreprise. Pour ce faire, ils interceptent le trafic réseau. Ces écoutes peuvent être :
Passives : le pirate informatique procède au vol de données et d’informations en écoutant les transmissions de messages sur le réseau.
Actives : le pirate informatique usurpe l’identité d’une personne liée à l’entreprise et envoie des requêtes pour s’emparer des données et des informations de l’entreprise. On parle dans ce cas de sondage, sabotage ou encore de scan.
Pour lutter contre ces écoutes illicites, la meilleure solution reste à ce jour le chiffrement des données. Il faut également sensibiliser votre personnel, surtout les employés en télétravail, à n’envoyer des données sur le réseau que lorsque c’est vraiment indispensable.
Une chaîne de jeux diffusée sur Youtube, Neebs Gaming, piratée et exploitée durant quelques heures par des escrocs spécialistes des cryptomonnaies. Les pirates amassent plus de 24 000 dollars.
Cryptomonnaies – Voilà une nouvelle escroquerie Internet rondement menée. Des pirates ont réussi à dérober plus de 24 000 dollars à des internautes attirés par l’appât du gain. Les escrocs ont réussi à faire croire aux pigeons qu’ils toucheraient 10 fois la sommes qu’ils verseraient sur une adresse Bitcoin proposée par les voleurs.
Pourquoi rondement menée ? Les pirates ont d’abord ciblé un youtubeur à l’audience loin d’être négligeable : 1,8 million d’abonnés. Ensuite, créer une vidéo reprenant des contenus officiels. Le nom et la bannière de l’espace ont été changés. Les pirates ont ensuite diffusé le porte-feuille sur lequel les internautes ont été invités à verser leurs Bitcoins.
URGENT: It looks like our YouTube account has been hacked. PLEASE DO NOT CLICK ON ANY LINKS IN OUR VIDEOS. Hackers are known for attaching bogus links to hacked accounts. we will keep you posted once the situation has been resolved @YouTube please help us with this
Les escrocs ont utilisé le nom du PDG de Coinbase Pro, Brian Armstrong, pour inciter les webspectateurs à cliquer sur un lien qui promettait des cadeaux sous forme de Bitcoin gratuits: « Le PDG de Coinbase a annoncé le plus grand crypto Air-Drop de 10 000 Bitcoins, en direct« .
95 000 internautes ont assisté à la diffusion en direct de l’arnaque. Plusieurs d’entre eux ont participé à hauteur de 2,465 BTC, soit plus de 24 000 $.
Un rapport met en lumière les vulnérabilités des clouds, les tactiques des cyber-attaquants, où et comment les menaces font surface dans le contexte actuel, celui du passage généralisé aux l’infrastructures clouds, sans négliger de plonger dans le DevSecOps.
Ces 18 derniers mois, L’U42 a constaté un changement radical dans la façon dont les équipes DevOps déploient leurs infrastructures cloud. Les entreprises adoptent en masse l’infrastructure as code (IAC) en essayant d’automatiser au maximum leurs processus dans le cloud. Quand les équipes passent à l’IaC, elles évitent la création et la configuration manuelle de leur infrastructure en passant par des lignes de codes à la place. Même si ce n’est pas une nouveauté, comme de nombreuses sociétés utilisent cette méthode pour la première fois, de nouveaux risques se présentent.
Les recherches montrent qu’alors que l’IaC propose aux équipes une façon programmable d’implanter les standards de sécurité informatique, cette fonctionnalité puissante reste largement sous-utilisée.
199 000 templates non sécurisés sont en usage. Pourquoi est-ce important ? Les chercheurs ont trouvé un nombre incroyable de templates présentant des failles de sécurité avec des menaces moyennes à hautes. Il suffit d’une de ces mauvaises configurations pour compromettre tout un environnement cloud.
Tout comme il suffit d’une fenêtre ouverte ou d’une porte non verrouillée pour laisser entrer un voleur
Ce taux élevé explique pourquoi dans un précédent rapport, L’Unit42 a montré que 65 % des incidents liés au cloud étaient dus à de mauvaises configurations utilisateurs. Sans utilisations de templates IAS sécurisées dès le départ, les environnements cloud sont mûrs pour des attaques.
43 % des bases de données dans le cloud ne sont pas chiffrées. Pourquoi est-ce important? Avoir des données en clair revient à avoir une maison avec des murs de verre.
Quelqu’un peut venir et voir exactement ce qu’il se passe à l’intérieur. Garder ses données chiffrées empêche les attaquants d’accéder à l’information stockée. Le chiffrement des données est également obligatoire dans certains standards comme PCI DSS ou HIPAA. Les récentes failles de Vistaprint et MoviePass en démontrent l’importance.
60 % des services de stockage dans le cloud ont leur procédure d’identification désactivée. Pourquoi est-ce important? Une société n’accepterait jamais d’avoir plus de la moitié de ses entrepôts sans surveillance ni contrôle d’accès, car cela rendrait impossible de savoir qui entre ou sort dans les lieux. En désactivant la procédure d’identification pour le stockage dans le cloud, des cybercriminels comme CloudHopper ou FancyBear pourraient entrer dans le réseau sans que personne ne le sache. Cette identification est cruciale pour déterminer l’étendue des dégats dans des incidents comme la fuite des listes électorales états-uniennes, ou la fuite de données de la National Credit Foundation.
Les templates IaC les plus couramment utilisés
37% Terraform
24 % des templates CloudFormation
39 % K8s YAML
Les templates IaC les plus vulnérables
22% Terraform
42 % des templates CloudFormation
9 % K8s YAML
Dans le rapport précédent, il était notifié que les sociétés devaient améliorer la supervision centralisée et la mise en place des configurations cloud sécurisées. En dehors des templates IaC, dans les mois qui ont suivi ce rapport, nous avons constaté que les entreprises ont mis du temps à apporter ces améliorations. Pire, il semblerait que certaines s’engagent dans la mauvaise vois.
Les principaux changements depuis le dernier rapport
76 % des charges dans le cloud ont une exposition SSH (port 22), en hausse de 20 % par rapport à l’édition précédente rapport.
Pourquoi est-ce important?
Exposer ses serveurs SSH à l’ensemble d’Internet est une pratique à risque. Les attaquants ciblent les services SSH, car ils fournissent des accès distants aux environnements clouds. Les équipes de sécurité devraient laisser tomber les modèles d’accès basés sur la confiance avec des comptes et des mots de passe. « Ne jamais se fier, toujours vérifier » comme le préconise l’approche Zero-trust. Il est inquiétant de voir que cette exposition des services est une tendance en hausse.
69 % des entreprises exposent leurs postes de travail distants (RDP) (Port 3389), en hausse de 30 % par rapport à la précédente édition rapport.
Pourquoi est-ce important?
Faites votre choix : le poste de travail distant ou SSH. Exposé publiquement, chacun de ces services permet aux attaquants de frapper à votre porte alors qu’ils ne devraient même pas connaître votre adresse. Les chercheurs déconseillent fortement d’exposer les postes de travail distants publiquement sur Internet. De nombreuses solutions existent comme Azure Bastion, un service PaaS proposé par Microsoft. Cette tendance dangereusement à la hausse est à surveiller attentivement d’ici le prochain rapport.
27 % des sociétés utilisent des versions dépassées de TLS (Transport Layer Security), en baisse de 34 % par rapport au précédent rapport.
Pourquoi est-ce important ?
TLS v1.1 a été abandonné en 2008 en raison de sa vulnérabilité croissante aux attaques. En plus de ne plus respecter les demandes de certains standards comme PCI DSS, les entreprises qui l’utilisent encore mettent en danger les données de leurs clients. Voir baisser cette tendance est une bonne chose pour la sécurité des clients et le respect de leur vie privée.
Les bonnes pratiques à avoir
Avoir et maintenir une visibilité pluri clouds
Il est très difficile de sécuriser ce qui n’est pas vu ou su. Les équipes de sécurité doivent être les premiers à réclamer des plateformes cloud sécurisées dès le départ (CNSPs). Une visibilité à travers les clouds publics, privés ou hybrides, mais également les conteneurs, les déploiements « serverless » et les pipelines CI/CD indispensables.
Respecter les standards
La sécurité à l’échelle du cloud demande un respect strict des standards. Et cela à travers les environnements cloud publics, privés ou hybrides.
Pas encore de norme de sécurité ? La société peut consulter les benchmarks créés par le Center for Internet Security (CIS).
Un standard sur le papier c’est bien… mais il faut s’assurer qu’il est régulièrement mis en applications.
Toujours plus tôt
La sécurité « shif-left » consiste à prendre en compte la sécurité le plus tôt possible dans le développement. Travaillez avec les équipes DevOps pour que ses standards de sécurité soient compris dans les templates IaC qu’elles utilisent. C’est une situation gagnante tant pour le DevOps que pour les responsables sécurité.
La nouvelle directive des services de paiements (DSP2) est entrée en vigueur il y a maintenant deux ans, le 13 janvier 2018, dans le but notamment d’introduire de nouvelles exigences en matière de sécurité et de protéger les consommateurs. Dans cet objectif, elle impose une authentification forte lors des paiements en ligne afin de réduire l’ampleur de la fraude.
Andrew Shikiar, Executive Director de l’Alliance FIDO, explique comment la DSP2 améliore la sécurité des clients des banques au quotidien, et dans quelle mesure les acteurs traditionnels peuvent augmenter leur niveau de sécurité tout en adoptant davantage de services digitaux : « La nouvelle directive sur les services de paiements (DSP2) a été introduite pour améliorer la sécurité des transactions en ligne et réduire la fraude, en exigeant des institutions financières qu’elles déploient une authentification multifactorielle pour certains scénarios en fonction du montant de la transaction et du niveau de risque. Les consommateurs n’ont peut-être pas encore remarqué de grands changements dans leurs expériences de services bancaires en ligne ; L’Autorité Bancaire Européenne ayant en effet retardé la pleine mise en conformité des solutions d’authentification pour les paiements en ligne jusqu’en décembre 2020 pour donner au secteur plus de temps pour se préparer. Toutefois, la DSP2 signifiera en fin de compte que les consommateurs bénéficieront d’une expérience beaucoup plus sécuritaire lors de transactions bancaires en ligne. Par exemple, l’authentification forte du client (SCA), dans le cadre de la nouvelle directive, obligera les banques et les autres fournisseurs de services financiers à mettre en œuvre, à tester et à vérifier leurs mesures de sécurité, ce qui permettra d’améliorer les processus de gestion des fraudes.«
Une révision des processus d’authentification traditionnels
Les banques traditionnelles sont pour leur part, à présent en concurrence avec de nombreux challengers qui opèrent exclusivement en ligne, tout en faisant face à des changements réglementaires tels que la DSP2, qui exige une révision des processus d’authentification traditionnels. Mais la bonne nouvelle est qu’il existe maintenant des normes qui offrent un moyen facile à déployer pour répondre aux exigences liées à l’authentification forte du client, tout en satisfaisant la demande des organisations et des utilisateurs en matière de simplicité dans le cadre des transactions.
Biométrie et DSP2
De plus, les banques ont la possibilité de tirer parti des appareils déjà entre les mains de la plupart des consommateurs, tels que les smartphones et les ordinateurs portables avec lecteur biométrique, pour répondre aux exigences de l’authentification forte requise par la DSP2. Cela peut aider les banques à offrir le niveau de commodité supérieur auquel s’attendent les utilisateurs des services bancaires en ligne d’aujourd’hui.
La sécurité, la confidentialité et la convivialité peuvent véritablement aller de pair, sans introduire une foule de complications supplémentaires pour les banques et les fournisseurs de services financiers. Les acteurs les plus performants du secteur seront ceux qui prendront des mesures pour saisir cette occasion sans tarder.
Un pirate informatique a récemment publié la liste des identifiants de connexion de 500 000 routeurs et objets connectés. Un grand classique ! Cependant, cela montre une fois de plus la facilité de la prise de contrôle de ces appareils.
Il devient impératif de protéger les objets connectés (routeurs, Iot, …) dont plus de 26 milliards sont attendus en 2020 dans le monde. Conçus pour simplifier notre quotidien, la vigilance est pourtant de mise comme le démontrent chaque jour de nouvelles cyber-attaques, surtout lorsque l’on introduit ces appareils dans nos foyers.
Philippe Alcoy, spécialiste de la sécurité chez NETSCOUT, rappelle que de nombreux objets connectés possèdent des microphones, des caméras ou des mouchards de localisation intégrés, qui diffusent des informations à notre insu, c’est pourquoi les consommateurs ne doivent pas seulement se fier aux fabricants et prendre les devants pour protéger leurs appareils. « Il est important de lire les politiques de confidentialité de l’entreprise et de savoir ce que ces appareils apprennent sur vous et votre famille. Les fournisseurs de services deviennent plus transparents et permettent aux consommateurs de refuser le partage de données. Nous devons tous être conscients des protections qu’ils offrent à cet égard. En comprenant les solutions qu’ils proposent, nous saurons quel fournisseur répond le mieux à nos besoins. En outre, avant d’offrir ou d’acquérir un appareil IoT, il est également essentiel de sécuriser nos réseaux domestiques contre les pirates, afin de protéger ses données et de préserver sa confidentialité. Or, le problème le plus récurrent est que la plupart des utilisateurs ne savent pas nécessairement comment s’y prendre, ou ne prennent simplement pas le temps, confiants envers leur fabriquant ou dans le fait que cela ne leur arrivera pas. Pourtant quelques pratiques simples permettraient de pallier ce problème.«
On ne peut pas protéger ce qu’on ne connaît pas
Tout d’abord, partant du postulat qu’on ne peut pas protéger ce qu’on ne connaît pas, il est important de savoir combien d’appareils se trouvent connectés au réseau domestique. Une maison possède en moyenne huit appareils en réseau par personne, et ce nombre va continuer d’augmenter. Par exemple, les parents doivent accorder une attention toute particulière aux jouets de leurs enfants également connectés au réseau et dont un grand nombre possède des micros ou des caméras. Ensuite, il ne faut jamais utiliser les mots de passe par défaut fournis avec l’appareil. Ces derniers sont très connus et la première chose que le cybercriminel tentera pour prendre le contrôle de l’objet visé.
Sécuriser une bonne fois pour toutes ?
Par ailleurs, on aurait tort de penser qu’il est possible de configurer les objets connectés en mode ʺune bonne fois pour toutesʺ ; le fait d’être connectés à internet fait qu’ils doivent en effet être mis à jour régulièrement, bénéficier d’un système de mise à jour automatique et d’une authentification multifactorielle.
D’ailleurs, si l’appareil possède un micro intégré, l’utilisateur doit absolument prendre le temps d’en connaître le fonctionnement afin de savoir comment il enregistre et sa capacité – quantité et durée – de sauvegarde des enregistrements. Il faut savoir que toute demande formulée à son enceinte connectée est sauvegardée sur internet par son constructeur. C’est pourquoi activer les paramètres de sécurité qui bloquent l’enregistrement de la voix ne doit pas être une option. Enfin, dans la mesure du possible, il conviendrait de créer deux réseaux wifi domestiques sécurisés par mots de passe. Le premier pour les ordinateurs, les tablettes et smartphones.
Partage de connexion ?
Le second, pour les appareils IoT, le partage de mots de passe avec les proches, si nécessaire – sans pour autant accorder l’accès aux appareils à ses contacts. Il en va de même pour toute connexion aux routeurs.
Les recommandations de sécurité semblent infinies, pourtant les règles de base permettent de réduire drastiquement les risques de vols d’informations. A l’heure du tout connecté, se contenter d’une sécurité par défaut (routeurs, caméra, …) n’est pas la marche à suivre pour protéger sa vie privée, et il n’est plus possible d’attendre seulement une action du fabricant ou des spécialistes de la cybersécurité. Comme on verrouille sa porte en sortant de chez soi, il est impératif de verrouiller l’accès à ses objets connectés pour éviter, justement, qu’on ne s’introduise dans sa maison.
Le ransomware Snake capable de prendre en otage des systèmes de contrôle industriels. Le code malveillant viendrait d’Iran.
Le rançongiciel « Snake », comme d’autres du genre, chiffre les programmes et les documents sur les machines infectées. Étonnant, les auteurs présumés de ce code serait Iranien, mais surtout, le logiciel de rançonnage pourrait supprimer les copies de fichiers des stations infectées. Ecrit en langage Golang, il chiffre tous les fichiers qu’il rencontrera.
Snake s’attaque à tous les processus du système liés aux ICS et SCADA. En cas de non paiement, il efface l’ensemble des données. Des chercheurs de la société Israélienne Otorio indique que Snake s’attaque à la compagnie nationale de pétrole de Barheïn, BAPCO (Bahrain Petroleum Co.). La société est mentionnée dans la demande de rançon sauvegardé en fichier texte sur la machine prise en otage.
A noter que le code de Snake s’échange sur certains forums pirates comme a pu le constater la société Québécoise spécialiste en cybersécurité The 8Brains. Code simple, mais efficace face à des entreprises qui n’ont pas pris soin de se protéger… un minimum !
Microservices, une technique de développement logiciel comme l’exprime Wikipedia. Sa mission, structurer une application comme un ensemble de services faiblement couplés. Les microservices indépendants communiquent les uns avec les autres en utilisant des API indépendantes du langage de programmation. Ce petit monde demande une véritable réflexion sécurité. Explication!
La société de cybersécurité Québécoise 8Brains vient de publier une réflexion sur la sécurité et les architectures microservices. L’avènement des Architectures Microservices requière une approche différente dans la mise en place des pratiques de sécurité.
Construire ce type d’Architecture ? Garder à l’esprit que la sécurité doit être adaptée à ces nouvelles règles.
Une Architecture Microservices n’a pas une équipe dédiée. Bilan, sa sécurité est multiple. Les équipes qui livrent le nouveau service se doit de se pencher sur la sécurité de son livrable.
Un aspect organisationnel souvent négligé « voir complètement oublié » indique Bruno Philippe, spécialiste des architectures de sécurité au sein de 8Brains.
D’abord, pour un Microservice donné, l’équipe en charge doit définir sa couche technique (Framework) : le(s) langage(s) utilisé(s), son dépôt de données, les mécanismes de déploiement, les mécanismes d’échanges avec les autres Microservices, etc.
Cette équipe doit donc se poser notamment les questions suivantes : Quelle taille doit faire notre Microservice ? Que doit contenir notre Microservice comme logiciels ? Pour un langage donné, quels sont les principes de développement sécurisés ? Pour un outil de déploiement donné, y-a-t-il des alertes de sécurité ? Si oui, sont-elles installées ? Quelles sont les autres Microservices qui échangent avec le nôtre ? Que devons-nous échanger ?
L’article complet, avec les réponses, à découvrir ici.
Une étude commanditée auprès de Forrester Consulting révèle une exposition croissante des acteurs industriels aux cybermenaces, une des conséquences de leur transformation digitale. Le manque de collaboration entre les équipes IT (Information Technology) et celles en charge de l’informatique industrielle (OT – Operational Technology) constitue également un frein à la cybersécurité des entreprises qui souhaitent tirer pleinement parti de la convergence IT/OT pour augmenter leur compétitivité.
Les industriels se sont engagés dans la transformation digitale de leur outil de production, pour doper leur productivité et améliorer leur capacité à recueillir des données liées à leur processus de production. 66% des personnes interrogées indiquent que leurs usines disposent de réseaux IP et qu’elles utilisent des données en temps-réel dans le cadre de leur prise de décision. Cependant, ces réseaux IP génèrent de nouveaux risques de cybersécurité et une expansion de la surface d’attaque, comme le reconnaissent 73% des répondants. Dans le même temps, seule la moitié des répondants estime que leur outil de production est suffisamment préparé pour lutter efficacement contre les menaces de cybersécurité. Ceci laisse l’autre moitié plus vulnérable, d’autant que 55% des interrogés n’ont aucun projet de déployer des technologies de cybersécurité au cours des 12 prochains mois.
Autre constat important : les systèmes de contrôle industriel subissent un risque important, compte tenu du manque de collaboration entre l’IT et l’OT. 51% des personnes interrogées déclarent opérer de manière cloisonnée : les équipes OT gèrent ainsi les équipements industriels critiques et la cybersécurité OT, tandis que les équipes IT sont responsables de la cybersécurité IT. Entre un quart et un tiers des personnes sondées ignorent qui détient la principale responsabilité pour les solutions de cybersécurité associées aux processus, aux systèmes de contrôle et d’automatisation, à la planification métier et à la logistique. Cependant, 91% d’entre elles estiment que la sécurité des machines de production doit être une responsabilité partagée entre l’IT et l’OT, tandis que 58% pensent que des communications claires et régulières sont importantes pour échanger sur la vision de la convergence IT/OT, et ainsi la mener à bien.
Les entreprises ont tout à gagner d’une collaboration étroite entre les équipes IT et OT. Les principaux avantages sont un accès aux données en temps-réel issues des opérations de production (66%), ainsi que la création et la monétisation de nouvelles opportunités business grâce à une visibilité plus claire sur les données de production (59%). Ce sont également des gains de productivité qui sont au rendez-vous, avec 43% des personnes interrogées qui déclarent constater moins de doublons entre les processus et workflows d’un site de production à l’autre, ainsi qu’une visibilité plus fine qui permet de maîtriser les menaces de sécurité.
Joe Sarno, VP International Emerging & Operational Technology & Critical Infrastructure EMEA, Fortinet : « Les entreprises industrielles doivent rapprocher l’IT et l’OT dans le cadre de leurs opérations. Il s’agit de nouer un lien de confiance entre les équipes de ces deux disciplines, pour mener à bien cette convergence IT/OT. Au fur et à mesure que la surface d’attaque s’élargit, les équipes IT et OT doivent collaborer pour améliorer la visibilité sur les menaces et les neutraliser. C’est la raison pour laquelle Fortinet investit beaucoup de temps et de ressources dans la Recherche et le Développement pour ses solutions de cybersécurité industrielle. »
Forrester Consulting a mené une enquête en ligne sur plusieurs pays : Inde, Turquie, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Allemagne, Slovaquie, Italie, France, République tchèque et Pays-Bas. L’objectif était d’évaluer les techniques utilisées par les entreprises industrielles pour gérer leur sécurité, les rôles et responsabilités entre IT et l’OT, ainsi que les défis et les opportunités qu’offre la convergence IT/OT. L’enquête a porté sur 459 décideurs IT et OT en charge des systèmes de contrôle industriel au sein d’entreprises industrielles de 1 000 collaborateurs ou plus (automobile, transport, fabrication, génie maritime et aéronautique), sur l’Europe et en Inde.
Le 14 janvier, Microsoft tirera définitivement un trait sur Windows 7 et Windows Server 2008. Faut-il vraiment craindre pour la sécurité des ordinateurs exploitant encore ces deux OS ?
Depuis 5 ans, Microsoft alerte sur la fin de ses produits Windows 7 et de Windows Server 2008. La fin de la prise en charge de ces deux OS. Cela veut dire qu’il n’y aura plus de mises à jour et rustines de sécurité. En décembre 2019, le géant américain publiait ses derniers correctifs. L’un d’eux, le CVE-2019-1458, permet une élévation des privilèges sur une machine impactée. Bilan, un pirate peut prendre la main sur ce qui ne lui appartient pas. Comme par « magie », faille qui affecte à la fois Win7 et 2008. Les utilisateurs doivent-ils avoir peur pour l’après 2014 ?
Oui et Non !
Non, car si 0Day il y a, les pirates ne vont certainement pas attendre pour l’exploiter. D’autant plus que des dizaines de communiqué de presse incitent à migrer vers une version supérieure de Windows. Les pirates ne voudront certainement pas perdre l’occasion d’attaquer avant une potentielle migration.
Oui, car après le 14 janvier, les deux OS seront définitivement « mort ». Plus de mises à jour, d’évolutions, … Des pirates voudront peut-être se servir de ces « vieillards » pour lancer une attaque de type Wanacry.
Bref, vous êtes grands ! A vous de savoir si vous souhaitez jouer avec le feu ! Il y aurait encore 26% de PCs sous cet OS de part le monde. Pour rappel, Wanacry, en 2007, avait profité de 200 000 appareils obsolètes (dans 150 pays), selon Europol, pour se répandre. Microsoft avait annoncé la fin du support de ces deux OS, en 2015.ils, blogs …
Lorsque les entreprises subissent une attaque, celle-ci cible souvent les informations personnelles et financières des clients issues des données des cartes de paiement. La norme de sécurité de l’industrie des cartes de paiement (PCI DSS) a été conçue pour protéger les données de paiement à partir du point d’achat. De manière surprenante, Verizon a observé une chute de la conformité à cette norme au cours des dernières années.
Le rapport sur la sécurité des paiements 2019 de Verizon approfondit cette analyse afin de déterminer la cause de ce phénomène. À l’approche du lancement de la nouvelle version 4.0 de la norme PCI DSS, il explique surtout comment les entreprises peuvent inverser cette tendance en réévaluant leur manière de déployer et structurer leurs programmes de conformité.
Suite au lancement initial de la norme PCI DSS par Visa Inc. en 2004, beaucoup ont supposé que les entreprises parviendraient à atteindre une conformité efficace et durable dans les cinq ans. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, le nombre de sociétés parvenant à une conformité durable a chuté de 52,5 % (PSR 2018) à son niveau le plus bas, à peine 36,7 % à l’échelle internationale. Sur le plan géographique, les entreprises de la région APAC (Asie-Pacifique) démontrent une capacité à maintenir leur statut de conformité complète (69,6 %), contre 48 % dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et à peine 20,4 % (une sur cinq) en Amérique.
Les domaines d’activités à la loupe
L’examen des principaux secteurs d’activité nous permet d’observer la diversité de leur cote de conformité, mais également ce qui leur manque pour parvenir à une conformité complète ainsi que les mesures correctives à adopter par chaque secteur pour améliorer ses performances.
Commerce – Il y a quatre ans, les données des distributeurs étaient le plus souvent compromises au niveau du point de vente. Depuis lors, le lancement aux États-Unis de la technologie EMV (Europay, Mastercard et Visa) semble avoir réduit la proposition de valeur des fraudes aux cartes de paiement, et notre étude a établi que les piratages de données surviennent principalement via les applications Web. Les failles de sécurité n’ont cependant pas été entièrement éradiquées. Les commerçants doivent demeurer vigilants quant à la protection des données des cartes. Leur cote de conformité de 26,3 % est similaire à celle des services informatiques. Parmi leurs lacunes relatives aux exigences de la norme PCI DSS, on compte l’utilisation d’un trop grand nombre de paramètres par défaut des composants du périmètre (exigence 2) et surtout la non-conformité de leur gestion de la sécurité adéquate (exigence 12). Ce phénomène se traduit également par la note la plus faible des secteurs d’activité étudiés obtenue en matière de niveau de préparation aux incidents de piratage de données. En effet, le secteur du commerce peine à identifier les utilisateurs et garantir qu’ils disposent du niveau de privilèges adéquat, faire preuve d’une diligence raisonnable lors des relations avec les prestataires de services, détecter les points d’accès sans fil non autorisés, et gérer un plan de réponse aux incidents.
Secteur hôtelier – Le secteur hôtelier obtient à nouveau la note la plus faible quant au chiffrement des données en transit (exigence 4 de la norme PCI DSS), mais est le seul de l’étude à améliorer ses résultats dans cette catégorie par rapport à l’année précédente. Le secteur hôtelier est également parvenu à mieux se protéger contre les logiciels malveillants (exigence 5). Il présente les progrès les plus notables parmi tous les secteurs d’activité quant à cette exigence en obtenant une conformité de 84,2 %. Le secteur hôtelier est le seul secteur analysé par le PSR 2019 à avoir amélioré ses capacités de contrôle des accès physiques (exigence 9) par rapport à l’année précédente en parvenant à une cote de conformité de 63,2 %. Bien que ce secteur accuse un retard quant à la protection des données des titulaires de cartes stockées (exigence 3), il doit surmonter des difficultés uniques, notamment l’absence de solutions matures conçues pour ce type d’environnement. Les points faibles de l’hôtellerie sont l’identification et l’authentification des utilisateurs, la révision et le test du plan de réponse aux incidents, ainsi que la formation aux responsabilités en cas de piratage.
Finance – Le secteur des services financiers évolue dans un contexte de mutation rapide. Les clients exigent de nouvelles méthodes pour communiquer et effectuer des transactions personnalisées, en particulier via les périphériques mobiles. En parallèle, l’industrie continue d’observer des acteurs issus d’autres secteurs proposer des produits financiers. Au sein de cet environnement très compétitif et régulé, la capacité de protection des données des cartes de paiement fait toute la différence. Les clients s’attendent fortement à ce que les prestataires de services financiers comprennent mieux les besoins de sécurité des paiements que les autres catégories d’entreprises.Les données du PSR suggèrent que le secteur des services financiers se classe en tête quant à la conformité aux exigences de la norme PCI DSS, mais qu’il peut progresser dans le domaine du chiffrement des données en transit (exigence 4) et de la protection contre les logiciels malveillants (exigence 5).
Les conclusions du rapport de cette année font clairement ressortir le fait que de nombreuses entreprises ont encore du chemin à faire pour devenir entièrement conformes, mais qu’elles peuvent y parvenir à l’aide d’outils adéquats et en concentrant leurs efforts sur les points à améliorer. La conformité de la sécurité des paiements est cruciale. Les données du centre VTRAC (Verizon Threat Research Advisory Center) démontrent en outre qu’en l’absence de contrôles adéquats de protection des données, un programme de conformité a plus de 95 % de chances de se révéler transitoire et de devenir potentiellement la cible d’une cyberattaque.
L’étroite corrélation entre l’absence de conformité à la norme PCI DSS et les piratages informatiques fait l’objet de discussions depuis des années. Il n’existe aucun cas documenté publiquement d’une entreprise conforme à la norme PCI DSS ayant subi un piratage de données de cartes de paiement confirmé. La conformité fonctionne ! (Gabriel LEPERLIER – Senior Manager Security Consulting EMEA at Verizon Enterprise Solutions)
Entre août et octobre 2019, augmentation mensuelle du nombre d’attaques par force brute. Durant la même période, environ deux tiers des malwares détectés comportaient une fonction de collecte de mots de passe. Parmi ceux-ci, Emotet a été le plus répandu (56 % des détections), suivi d’Agent Tesla (25 %).
Selon l’étude 2019 Global Password Security Report de LastPass, un collaborateur d’une grande entreprise (comptant plus de 1000 salariés) doit en moyenne mémoriser jusqu’à 25 identifiants distincts. Dans les petites entreprises, cette moyenne atteint même 85. Cela amène inévitablement certains employés à réutiliser des mots de passe ou des variantes faciles à retenir – et donc à découvrir – ou encore à se servir de mots de passe aisément découverts par une attaque par dictionnaire.
Des cyberattaques dopées à l’IA
Le risque d’attaques par dictionnaire ou par force brute accentué si le cybercriminel peut recueillir des informations sur l’utilisateur via les réseaux sociaux, multipliant ainsi ses chances d’identifier des centres d’intérêt que l’utilisateur pourrait reprendre dans ses mots de passe habituels. Ils peuvent également exploiter des données ayant fuité précédemment au sujet de la cible afin de deviner plus efficacement sa façon de construire ses mots de passe.
Il est probable que les outils de force brute utilisant l’IA vont proliférer ou être utilisés en conjonction avec les techniques actuelles permettant de deviner les mots de passe. Des outils tels que Hashcat ou John the Ripper font déjà preuve d’une grande efficacité. Cependant, il existe un nombre maximal de mots de passe que ces programmes peuvent deviner et ceux-ci nécessitent des années de codage manuel et d’améliorations pour parvenir à ce niveau de précision.
Force brute
Heureusement, même si les outils d’attaques par force brute ne cessent de se perfectionner en termes d’efficacité, il existe toujours des moyens de s’en protéger. Les utilisateurs peuvent appliquer des mesures simples, à commencer par l’utilisation d’un mot de passe fort et distinct pour chaque identifiant. Ils peuvent également éviter l’usure des mots de passe au fil du temps en se servant d’un gestionnaire de mots de passe pour leur renouvellement.
Au-delà des règlements et des formations (destinées à sensibiliser les utilisateurs) ou encore des mesures techniques, les entreprises peuvent atténuer l’efficacité des attaques par force brute en appliquant l’authentification multifacteurs et en limitant le nombre de saisies d’un identifiant incorrect avant le blocage temporaire du compte correspondant.
Fabrique Défense: un rendez-vous parisien pour rendre la défense plus compréhensible et accessible via une exposition innovantes, immersives et participatives.
Des stands, des simulateurs, des intervenants étoilés ou qui parleront d’espace, des jeux vidéo, des BD, de la nourriture intellectuelle et en food-truck, de quoi briller en société ou de quoi trouver une vocation… Voilà l’idée du rendez-vous organisé à Paris par le Ministère de la Défense « La Fabrique Défense« .
L’idée est de faire découvrir l’univers militaire. Les amateurs de projets cyber y trouveront leur bonheur. A noter que le site du rendez-vous indique que pour se rendre au Paris Event Center, le RER E, le tramway 3B, la ligne 7 du métro et le bus n°150 sont disponibles « malgré le mouvement de grève touchant les réseaux de transport en commun« .
La Fabrique Défense se déroulera les 17 et 18 janvier 2019.
Le 6 décembre 2019, le Conseil d’État a rendu d’importantes décisions relatives à des demandes de déréférencement de résultats faisant apparaître des données sensibles.
Le droit au déréférencement permet à toute personne de demander à un moteur de recherche de supprimer certains résultats qui apparaissent à partir d’une requête faite sur ses nom et prénom. Cette suppression ne signifie pas l’effacement de l’information sur le site internet source.
Le 24 septembre 2019, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait rendu un arrêt apportant des précisions sur les conditions dans lesquelles les personnes peuvent obtenir le déréférencement d’un lien apparaissant dans un résultat de recherche lorsque la page auquel le lien renvoie contient des informations relatives à des données sensibles (par exemple, leur religion, leur opinion politique) ou à une condamnation pénale.
Sur cette base, le Conseil d’État a, par 13 décisions rendues le 6 décembre 2019, apporté d’importantes précisions sur la mise en œuvre du droit au déréférencement. Le Conseil d’État indique que pour chaque demande de déréférencement, l’intérêt du public à avoir accès à cette information doit être mis en balance avec trois grandes catégories de critères :
les caractéristiques des données en cause : contenu des informations, leur date de mise en ligne, leur source, etc. ;
la notoriété et la fonction de la personne concernée ;
les conditions d’accès à l’information en cause : la possibilité pour le public d’y accéder par d’autres recherches, le fait que l’information ait été manifestement rendue publique par la personne concernée, etc.
Si les informations publiées sont des données dites « sensibles » (religion, orientation sexuelle, santé, etc.), elles doivent faire l’objet d’une protection particulière et donc, dans la mise en balance, d’une pondération plus importante. Le déréférencement ne pourra être refusé que si ces informations sont « strictement nécessaires » à l’information du public. En revanche, si ces données ont été manifestement rendues publiques par la personne concernée, leur protection particulière disparaît.
Par ailleurs, s’agissant des données relatives à une procédure pénale, comme la CJUE, le Conseil d’État indique que l’exploitant d’un moteur de recherche peut être tenu d’aménager la liste des résultats en vue d’assurer que le premier de ces résultats au moins mène à des informations à jour pour tenir compte de l’évolution de la procédure (par exemple, dans l’hypothèse où, après avoir été condamnée en première instance, une personne bénéficie d’une relaxe en appel).
La CNIL prend acte de ces précisions dans les informations publiées sur son site internet, notamment dans la FAQ décrivant les conséquences pratiques de ces décisions sur les personnes concernées, ainsi que dans l’instruction des centaines de demandes de déréférencement qu’elle reçoit tous les ans.
Des spécialistes auraient identifié une vulnérabilité dans près de 250 000 certificats RSA actifs vulnérables aux cyber-attaques.
La recherche révèle des taux importants d’objets connectés faillibles. De l’IoT qui pourrait inclure des voitures, des implants médicaux et d’autres appareils critiques, qui, s’ils étaient compromis, pourraient entraîner de graves dommages. La société parle même de cas pouvant devenir mortels.
JD Kilgallin, ingénieur principal en intégration, présentera les résultats à la Conférence internationale de l’IEEE sur la confiance, la confidentialité et la sécurité dans les systèmes intelligents et les applications (12-14 décembre à Los Angeles).
Une annonce de la société Keyfactora, avec les résultats, seront ensuite publiés sera mise en ligne le lundi 16 décembre.
Actualités cybersécurité, protections des données pour PME/PMI/TPE