Archives de catégorie : Cybersécurité

Actualités liées à la CyberSecurité.

Tibet, OMS et diplomates dans le viseur du groupe de cybercriminels chinois APT TA413

Initialement connu pour ses campagnes contre la diaspora tibétaine, le groupe APT (Advanced Persistent Threat) associé aux intérêts de l’État Chinois, a montré une évolution de ses priorités ces derniers mois. Leur objectif ? Cibler des entités spécifiques pour des motifs économiques, des États pour des motifs politiques ou des organisations mondiales à but non lucratif. Contrairement à leur intention habituelle de cibler la communauté tibétaine, ces campagnes ont cherché à recueillir des renseignements sur les économies occidentales.

Depuis plusieurs mois déjà, la propagation mondiale du virus COVID-19 a entrainé un changement majeur dans le paysage de la menace. Les cybercriminels en profitent pour utiliser des leurres d’ingénierie sociale sur le thème de la pandémie et des recherches publiques ont révélé que plusieurs groupes APT ont adopté des leurres liés au COVID-19 au cours des derniers mois pour mener des campagnes d’espionnage.

En mars 2020, Proofpoint a observé une campagne de phishing imitant les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la préparation au COVID-19 pour propager une nouvelle famille de malware surnommée « Sepulcher ». Cette campagne visait principalement des entités diplomatiques et législatives européennes, des organismes à but non lucratif et des organisations mondiales économiques.

Selon les chercheurs, on observe depuis juillet 2020 le retour d’un groupe APT avec des campagnes précédemment attribuées à l’acteur Chinois APT TA413. Une campagne de phishing datant de juillet 2020 ciblant les dissidents tibétains a notamment été identifiée, livrant la même souche de malware Sepulcher. En outre, les comptes de messagerie des opérateurs identifiés dans cette campagne ont été publiquement liés à des campagnes historiquement menées par le groupe Chinois APT TA413 ciblant la communauté tibétaine et diffusant le malware ExileRAT.

En se basant sur l’utilisation d’adresses d’expéditeurs connues du public, associées au ciblage des dissidents tibétains et à la livraison de la charge utile du malware Sepulcher, les chercheurs de Proofpoint ont attribué les deux campagnes à l’acteur APT TA413.

Il est clairement devenu indispensable de s’armer face à ces ennemis numériques. Les logiciels de sécurité, la formation, … ne peuvent être oubliés. Un antivirus pas cher ? L’important est d’en posséder un… à jour ! Qu’il se nomme Eset, Kaspersky, Gdata ou Bitdefender.

La surveillance numérique par les services de renseignement : les États doivent prendre des mesures pour mieux protéger les individus

Dans une déclaration conjointe publiée ce jour, la Présidente du Comité de la « Convention 108 » du Conseil de l’Europe sur la protection des données, Alessandra Pierucci, et le Commissaire à la protection des données du Conseil de l’Europe, Jean-Philippe Walter, ont appelé les États à renforcer la protection des données à caractère personnel dans le contexte de la surveillance numérique effectuée par les services de renseignement, en adhérant à la convention du Conseil de l’Europe sur la protection des données, la « Convention 108+ », et en promouvant un nouvel instrument juridique international prévoyant des garanties effectives et démocratiques dans ce domaine.

« Les pays doivent s’accorder au niveau international sur la portée autorisée de la surveillance exercée par les services de renseignement, sur les conditions dans lesquelles elle s’exerce et selon quelles garanties, incluant le contrôle effectif et indépendant », ont-ils souligné. L’élaboration d’une nouvelle norme juridique pourrait se fonder sur les nombreux critères déjà développés par les tribunaux, dont la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour suprême des États-Unis.

Citant l’arrêt de la Cour européenne de justice du 16 juillet 2020 sur « Schrems II », qui conclut que l’accord sur le « Bouclier de protection des données UE – États-Unis » ne fournit pas un niveau suffisant de protection des données à caractère personnel transférées de l’UE vers les États-Unis, en raison de garanties insuffisantes relatives aux droits de l’homme dans le contexte de l’accès aux données par les programmes de surveillance du gouvernement américain, la déclaration met en lumière que cette décision a des conséquences qui vont au-delà des transferts de données UE – États-Unis et offre l’occasion de renforcer le cadre universel de protection des données.

La déclaration rappelle le rôle que le traité modernisé de protection des données du Conseil de l’Europe, qui n’est pas encore entré en vigueur, pourra jouer en tant qu’accord solide juridiquement contraignant pour la protection de la vie privée et des données à caractère personnel au niveau mondial, notamment en ce qui concerne le flux transfrontière des données à caractère personnel.

Certes, la convention fournit déjà un cadre juridique international important pour la protection des données à caractère personnel, qui porte plus spécifiquement sur la nécessité d’un examen effectif et indépendant et d’une surveillance des restrictions à la protection des données à caractère personnel justifiées par des impératifs de sécurité nationale ou de défense ; toutefois, elle n’aborde pas explicitement et de manière exhaustive certains des défis posés au niveau international par les capacités de la surveillance de masse, ce qui nécessite la rédaction d’une nouvelle norme juridique internationale spécifique.

La Convention pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel, connue également sous le nom de « Convention 108 », est le seul instrument international juridiquement contraignant dédié à la protection des données et de la vie privée qui soit ouvert à la signature de tous les pays du monde. Adopté en 1981, ce traité a été mis à jour en 2018 par un protocole, pas encore entré en vigueur, qui garantit que ses principes de protection des données sont toujours adaptés aux outils et pratiques actuels et renforce son mécanisme de suivi. À ce jour, 55 pays ont ratifié la « Convention 108 » et de nombreux autres pays du monde s’en sont inspirés comme modèle de leur nouvelle législation relative à la protection des données.

WhatsApp : des fraudeurs arrêtés aux Pays-Bas

Des escrocs passant par WhatsApp arrêtés aux Pays-Bas. Ils usurpaient l’identités de vedettes et membres de famille pour réclamer de l’argent.

Une vedette dans le besoin vous contacte sur votre téléphone portable. Elle vous demande de l’aide, elle a besoin d’argent. Votre fils, votre fille, vos parents … Voilà l’histoire qui a impacté des centaines d’utilisateurs de l’application de communication WhatsApp. L’outil proposé par Facebook déborde d’arnaques en tout genre, certaines ayant permis le piratage de smartphones.
Mais rare sont les escrocs cachés derrière ces piratages retrouvés et  arrêtés. Cinq d’entre eux ont été stoppés par les autorités judiciaires des Pays-Bas fin août. Les voleurs se faisaient passer pour des vedettes dans le besoin, mais aussi pour des membres de la famille de la cible contactée sur WhatsApp.
Le pot aux roses a été découvert après la plainte d’un éditeur de logiciel et d’une utilisatrice. Les pirates s’étaient fait passer pour le fils de la dame. Les pirates lui avaient réclamé de l’argent. L’arnaque, baptisée  « fraude de type enfant-dans-le-besoin« , est très courante. Les voyous cachés derrière ce piège, originaires de Rotterdam, sont âgés de 18 à 21 ans. Ils passaient par un hôtel pour lancer leurs communications malveillantes.
Les autorités ont réussi à les tracer et les arrêter.

Des failles de sécurité dans des décodeurs Thomson et Philips

Une équipe de chercheurs découvre d’importantes failles de sécurité dans deux des décodeurs numériques (STB) les plus courants du marché. Ces vulnérabilités peuvent permettre à des cybercriminels de stocker des logiciels malveillants dans ces boîtiers de décodage pour lancer des attaques, par botnet ou ransomware, en utilisant un service de prévisions météo. Les boîtiers concernés sont fabriqués par les deux grands noms de l’électronique grand public, THOMSON et Philips. Les boîtiers « THOMSON THT741FTA » et « Philips DTR3502BFTA » sont disponibles dans toute l’Europe et utilisés par de nombreux particuliers dont le téléviseur ne prend pas en charge le standard DVB-T2 ; soit le système de diffusion de signal numérique le plus récent pour la télévision terrestre (TNT) permettant d’accéder à un large éventail de services de télévision haute définition (HD).

Menée par Vladislav Iluishin, responsable d’équipe de l’IoT Lab, et Marko Zbirka, chercheur spécialisé dans les menaces concernant l’Internet des objets, cette enquête entamée en janvier 2020 s’inscrit dans le cadre d’une initiative entreprise par Avast pour explorer et tester le niveau de sécurité des appareils connectés à l’Internet des objets.

Dès le début de leurs travaux, Vladislav Iluishin et Marko Zbirka de chez Avast ont découvert qu’au moment de leur livraison, le port TelNet de ces deux décodeurs connectés à Internet est ouvert. Pour mémoire, ce protocole non chiffré qui date de plus de 50 ans est utilisé pour communiquer avec des appareils ou des serveurs distants. En raison de cette exposition, un cyberattaquant peut accéder à distance aux décodeurs et les ajouter à des réseaux de botnets, dans l’optique de lancer des attaques par déni de service distribué (DDoS) ou tout autre initiative malveillante. Les deux experts ont réussi à exécuter sur les deux appareils le code du botnet Mirai, un malware largement répandu.

Les chercheurs ont également mis en évidence une lacune liée à l’architecture des décodeurs : ces deux produits s’appuient sur le noyau Linux 3.10.23, un programme à privilèges installé sur les boîtiers depuis 2016 et qui sert de passerelle entre les éléments matériel et logiciel en allouant à ce dernier les ressources nécessaires à son bon fonctionnement. Or, la version 3.10.23 n’est plus prise en charge depuis novembre 2017, de sorte que les correctifs (bugs et vulnérabilités) ont été publiés pendant seulement un an, exposant les utilisateurs à des attaques potentielles depuis environ 3 ans.

Parmi les autres problèmes de sécurité qui affectent ces décodeurs, citons une connexion non chiffrée avec une application préinstallée du service de prévisions météorologiques AccuWeather. Cette découverte a eu lieu en analysant le trafic échangé entre les décodeurs et le routeur. La connexion non sécurisée entre les boîtiers et le service d’AccuWeather pourrait permettre à un acteur malveillant de modifier le contenu visualisé sur le téléviseur lorsque l’utilisateur consulte son application météo. Par exemple, un intrus pourrait afficher une demande de rançon en affirmant à l’utilisateur que son téléviseur a été piraté avant d’exiger un paiement pour le « libérer ».

« Les fabricants ne sont pas seulement responsables de veiller à la sûreté des produits qu’ils vendent : ils doivent également en assurer la sécurité et, par conséquent, celle de leurs utilisateurs, analyse Vladislav Iliouchine. Malheureusement, il est rare que les fabricants d’appareils connectés évaluent la manière dont la surface d’attaque de leurs produits peut être réduite. Dans la plupart des cas, ils se contentent du strict minimum, sans tenir compte des enjeux liés à l’IoT et à la sécurité des clients, afin de réduire leurs coûts et de commercialiser leurs produits plus rapidement»

Les propriétaires de décodeurs DVB-T2 Philips ou Thomson sont invités à suivre les conseils suivants :

  1. Si les fonctions Internet ne sont pas utilisées, il est recommandé de ne pas connecter le décodeur au réseau domestique ;
  2. Renseignez-vous : achetez toujours des produits proposés par des marques établies, crédibles et réputées pour la prise en charge à long terme de leurs appareils et le respect de la sécurité ;
  3. Les utilisateurs plus avancés peuvent se connecter à l’interface de leur routeur afin de vérifier dans les paramètres si la fonction « Universal Plug and Play » (UPnP) est activée. Si c’est le cas, nous recommandons de la désactiver. Nous suggérons également de vérifier la configuration du routage de port (port forwarding) et de désactiver cette fonction, sauf si elle est absolument indispensable.

Dans le cadre de cette enquête, l’éditeur d’antivirus a contacté Philips et THOMSON pour leur faire part de ces découvertes et des suggestions permettant d’améliorer la sécurité de leurs produits. Vous trouverez plus de détails, notamment des illustrations, des chronologies et une liste de vulnérabilités et expositions de cybersécurité (CVE — Cybersecurity Vulnerabilities and Exposuresici.

Pour quelques dollars des sociétés donnent accés aux données d’internautes aux services secrets US

La société Babel Street est spécialisée dans le marketing digital. Ses outils permettent de suivre les internautes afin de leur proposer des promotions ciblées. L’entreprise a vendu des  informations collectées aux services secrets américains.

Pendant que l’Oncle Sam hurle à qui veut l’entendre que la Chine, la Russie, … sont des adeptes de la surveillance numérique globalisée (ce qui n’est pas faux), la Maison Blanche n’est pas si clean qu’elle tente de le faire croire. Le journal Vice vient d’expliquer comment les services secrets des États-Unis (USSS) ont signé un accord avec la société Babel Street afin d’exploiter les données de géolocalisation proposée par son outil « Locate X« .

Babel Street est un spécialiste du marketing digital. Locate X permet de suivre les déplacements d’un téléphone, et cela de manière anonyme. Un contrat de 2 millions de dollars.

Locate X utilise les informations générées par des applications installées dans les mobiles. Le hic! est que les services secrets américains n’avaient aucune autorisation d’exploiter les données en question. Un contrat d’un an, entre septembre 2017 et septembre 2018.

D’autres agences américaines ont acquis le même type de « technologie » comme celle de la société Venntel explique le Wall Street journal.

De quoi regarder la moindre application proposant une géolocalisation d’un autre œil.

Comment le Parti communiste chinois vole les travaux scientifiques

Des chercheurs de la société Avago, basée aux États-Unis et à Singapour, ont mis plus de 20 ans à développer une technologie capable d’améliorer les communications sans fil. Mais un employé a volé le fruit de leurs travaux au profit du gouvernement chinois. Les responsables américains voient dans ce vol un exemple de « l’approche extensive » du Parti communiste chinois qui consiste à voler des technologies et de la propriété intellectuelle. Son but ? Accroître sa puissance militaire et économique, et asseoir sa domination scientifique dans le monde.

La « fusion militaro-civile » s’inscrit dans cette logique. La FMC fait intervenir l’ensemble de la société : toutes les entreprises, toutes les personnes sont amenées à participer à la modernisation de l’armée chinoise, que ce soit en leur offrant des incitations, en les recrutant ou en leur forçant la main.

Voilà qui pose des problèmes considérables à tous ceux — universités, entreprises privées et pays — qui seraient prêts à travailler en collaboration avec leurs homologues chinois.

En mai, le président Trump a publié une proclamation visant à limiter la capacité du PCC à faire un usage abusif des visas d’étudiant pour acquérir indûment des technologies émergentes à l’appui de la FMC. En outre, les organes fédéraux d’application de la loi mènent plus d’un millier d’enquêtes sur le vol possible de technologies américaines, y compris pour les besoins de la FMC.

Le PCC a plusieurs cordes à son arc pour s’approprier les travaux de recherche d’autres pays. Il recrute des ressortissants chinois, paie secrètement des scientifiques étrangers pour qu’ils recréent leurs recherches en Chine et envoie des militaires à l’étranger en les faisant passer pour des civils. Le but est toujours le même : voler des technologies et des informations afin de faire progresser les objectifs militaires et de développement économique de la RPC.

Christopher Wray, le patron du FBI, a déclaré le 7 juillet que le PCC faisait « tout son possible pour exploiter l’ouverture » des démocraties afin de voler des données scientifiques.

Voici, par exemple, comment il s’y prend :

Le piratage d’entreprises étrangères

Dans un cas récent, deux pirates informatiques, en lien avec le ministère chinois de la Sécurité de l’État, ont ciblé des industries de haute technologie* dans 11 pays. Certaines développent des vaccins et des traitements contre la COVID-19.

Leur campagne de piratage, qui a duré plus de dix ans, a notamment ciblé les secteurs de la fabrication de haute technologie et de la défense ainsi que l’industrie pharmaceutique aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, au Japon, en Espagne, en Corée du Sud, en Suède et au Royaume-Uni.

Le recrutement de citoyens chinois

En outre, pour faire avancer les objectifs militaires et de développement économique de la RPC, le PCC dispose de nombreux programmes de recrutement et de motivation de ressortissants chinois à l’étranger qui ont accès à des technologies et des informations sensibles.

Hongjin Tan, citoyen chinois et résident légal aux États-Unis, a postulé au programme de recrutement du PCC, le Plan des Mille Talents, et s’est engagé à « compiler » et à « absorber » la technologie américaine, a déclaré M. Wray.

Lorsqu’il a quitté son emploi dans une société pétrolière basée dans l’Oklahoma en décembre 2018, il a emporté des secrets industriels d’une valeur de plus d’un milliard de dollars. M. Tan a plaidé coupable de vol* et de transmission de secrets industriels, et a été condamné à 24 mois de prison.

En juin, Hao Zhang, un citoyen chinois de 41 ans, a été reconnu coupable d’espionnage économique* et de complot avec un ancien employé d’Avago, Wei Pang, en vue du vol de secrets industriels.

Les offres aux experts étrangers

Dans certains cas, Beijing a encouragé des scientifiques étrangers à recréer leurs recherches en Chine — alors qu’ils étaient financés simultanément par le gouvernement américain pour les mêmes travaux.

Selon des procureurs fédéraux, le programme des Mille talents du PCC s’est engagé à verser 50 000 dollars par mois à Charles Lieber, un chercheur à Harvard, et lui a accordé 1,5 million de dollars* pour établir un laboratoire de recherche à l’université de technologie de Wuhan. M. Lieber a accepté ce financement du gouvernement chinois sans les divulguer à Harvard ni à son bailleur de fonds, le département de la Défense, ce qui constitue une infraction aux règles et à la loi américaine.

M. Lieber est accusé d’avoir fait une déclaration fausse, fictive et frauduleuse.

Une enquête récente des Instituts nationaux de la santé (NIH) a révélé que 54 scientifiques ont été licenciés ou ont démissionné parce qu’ils n’avaient pas divulgué leurs liens financiers avec des gouvernements étrangers. Sur les 189 scientifiques visés par l’enquête, 93 % avaient des liens avec la RPC.

Yanqing Ye (FBI)

La dissimulation des affiliations militaires

Yanqing Ye, lieutenante dans l’Armée de libération du peuple, a envoyé des documents en Chine pendant qu’elle faisait des études dans la section de physique, chimie et génie biomédical de l’Université de Boston (BU), affirment des procureurs.

Elle s’est fait passer pour une étudiante sur sa demande de visa et a caché son affiliation militaire. L’un des chefs d’accusation retenus contre elle est d’être une agente d’un gouvernement étranger.

Sécurisation des connexions Active Directory

Comment sécuriser des connexions Active Directory aussi simplement que possible ? La société IS Decisions propose sa solution UserLock qui permet de maintenir les portes fermées aux assauts pirates.

La solution de gestion des accès UserLock est évaluée par James Rankin, spécialiste de la connexion de la protection des accès. Il explique qu’UserLock a beaucoup de potentiel. « J’ai trouvé la configuration initiale très facile et en particulier la configuration MFA était également extrêmement simple.« . La fameuse et indispensable double authentification qui laissera n’importe quel pirate au porte de l’espace qu’il convoite. « Il n’est pas surprenant que la sécurisation de l’accès à Active Directory figure en tête de liste des priorités, car un pourcentage important d’entreprises s’appuient sur AD pour étayer leurs applications et services » confirme James Rankin.

Pour en savoir plus sur UserLock est l’amélioration de la gestion et la sécurité d’une implémentation AD, un test complet est présenté ici.

Les compagnies aériennes face à l’usurpation d’identité par courriel

La pandémie de COVID-19 a entraîné l’arrêt brutal des voyages internationaux et, bien qu’un certain nombre de pays tentent d’assouplir leurs mesures, les restrictions restent encore majoritaires. Si le secteur du tourisme a toujours été une cible privilégiée pour les cybercriminels, la pandémie a offert de nouvelles raisons de cibler les voyageurs du monde entier : informations sur leurs réservations, recherche de nouveaux vols et conditions d’annulation. Les cybercriminels ont pu tirer parti de cette incertitude mondiale pour mettre en œuvre de nouvelles menaces.

L’email étant le principal vecteur utilisé par les cybercriminels pour propager une cyberattaque, vérifier le niveau de sécurité de ce canal est un bon indicateur du niveau de protection et du risque encouru pour une marque. Et le moyen le plus efficace pour contrôler ce niveau de sécurité consiste à observer la mise en œuvre du protocole DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) au sein des organisations à étudier.

Standard DMARC

Ce standard DMARC est l’équivalent d’un contrôle de passeport dans le monde de la sécurité des emails. Il vérifie que vous êtes bien celui que vous prétendez être en authentifiant correctement les expéditeurs par rapport aux normes DKIM (Domain Keys Identified Mail) et SPF (Sender Policy Framework) établies. Cette authentification protège les employés, les clients et leurs partenaires, contre les cybercriminels qui cherchent à usurper l’identité d’une marque de confiance.

Des employés de chez Proofpoint ont mené une analyse DMARC sur les 296 compagnies aériennes membres de l’Association internationale du transport aérien (IATA) – représentant 82 % du trafic aérien total, révèle aujourd’hui qu’une majorité de ces compagnies est fortement exposée au risque de cyberattaque :

61 % des compagnies aériennes n’ont pas de registre DMARC publié, les rendant plus vulnérables aux cybercriminels qui usurpent leur identité et augmentant le risque de fraude par email visant les consommateurs.

93 % des compagnies aériennes n’ont pas mis en œuvre l’intégralité de la protection DMARC, ce qui signifie que seuls 7 % des compagnies aériennes protègent de manière proactive leurs clients des emails frauduleux usurpant leur nom de domaine. L’email reste le vecteur principal de menace employé par les cybercriminels. Pourtant, l’ensemble des compagnies aériennes ne mettent pas suffisamment de moyens pour se protéger, s’exposant aux attaques de phishing ou campagnes d’usurpation d’identité.

A l’échelle mondiale

La Chine et l’Asie du Nord ont le plus faible niveau d’adoption du DMARC : 85 % des compagnies aériennes de ces régions n’ayant aucun nom de domaine enregistré, donc aucune visibilité sur l’utilisation non autorisée de leurs domaines. Viennent ensuite l’Asie Pacifique (70 %), l’Europe et le Moyen-Orient et l’Afrique (57 % dans les deux régions) et les Amériques (43 %).
En ce qui concerne la protection proactive de leurs clients contre la fraude par email, la Chine et l’Asie du Nord sont les plus mal loties, 100 % des transporteurs n’ayant pas mis en place la politique DMARC la plus stricte. Viennent ensuite l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (93 % dans les deux régions), et l’APAC et les Amériques (89 % dans les deux régions).

En Europe

Seules 43 compagnies sur 101 ont une politique DMARC publiée (43%), ce qui signifie que 57% n’ont aucune protection DMARC en place.
Seules 7 compagnies sur 101 (7 %) ont la mise en œuvre complète recommandée de DMARC pour protéger leurs clients contre les emails frauduleux usurpant leur nom de domaine. Cela signifie qu’un pourcentage alarmant de 93% n’a pas la sécurité requise en place pour empêcher les attaques frauduleuses d’atteindre les utilisateurs.

Il est primordial pour les compagnies aériennes et tous les autres secteurs de continuer leurs efforts pour sécuriser leur infrastructure et de mettre en place des défenses solides afin d’empêcher l’arrivée de nouvelles menaces.

Comment lutter contre le Shadow IT ?

Le Shadow IT se définit par l’accessibilité au service informatique (généralement par le Cloud) d’une entreprise par une personne externe sans l’accord des gestionnaires informatiques de ladite entreprise. Ce phénomène représente une réelle menace pour les sociétés qui en sont victime, car il peut entrainer une fuite de données sensibles. Pour éviter de subir les effets néfastes du Shadow IT sur vos activités, voici quelques mesures à prendre.

Utiliser le CASB

CASB signifie en Anglais Cloud Access Security Broker. Il s’agit d’un logiciel ultra efficace pour signaler les menaces liées à l’utilisation des applications au sein d’une société. Il représente une réelle alternative pour lutter contre le Shadow IT d’autant plus qu’il permet de renforcer la protection complète des données en partant du Cloud jusqu’à la totalité de votre système informatique. En gros, il permet d’examiner le comportement des utilisateurs, et de maitriser les accès. L’idéal serait d’imposer son utilisation au sein de votre direction informatique en vue d’avoir un contrôle général sur l’utilisation du service Cloud afin de pouvoir dévoiler d’éventuelles contraintes liées au Shadow IT. Cliquez ici pour en savoir plus sur le Shadow IT.

Communiquer efficacement sur les risques liés à ce phénomène

L’informatique est omniprésente dans la quasi-totalité des activités humaines. Ces dernières années, environ 23 % des entreprises ont opté pour l’usage du service Cloud dans le cadre de leurs activités. Si vous êtes chef de société, même si vous n’adoptez pas ce type de service, il y a fort à parier que vos employés en font usage sans passer par votre direction informatique. En réalité, il s’agit d’une technologie qu’on peut obtenir et utiliser gratuitement. L’idéal serait donc de mettre en œuvre une méthode de surveillance capable d’identifier la présence du service Cloud et des appareils qui peuvent poser problème. À la suite à cette démarche, vous allez identifier « qui utilise quoi » au sein de vos locaux. Ainsi, vous pourrez sensibiliser vos salariés sur les risques probables et les conséquences qui peuvent en découler.

La nouvelle loi sur la vérification de l’âge pourrait causer une menace pour la sécurité des données

Le Parlement français a approuvé à l’unanimité, jeudi 9 juillet 2020, l’introduction d’un système national de vérification de l’âge pour les sites pornographiques, quelques mois après que le président Emmanuel Macron s’est engagé à protéger les enfants contre de tels contenus.

Dans le cadre d’une loi plus générale sur la violence domestique, le Sénat a décidé en juin d’introduire un amendement exigeant que les sites web pornographiques mettent en place un mécanisme de vérification de l’âge.

Afin de faire respecter la loi, le CSA, l’autorité de régulation française de l’audiovisuel, se verra attribuer de nouveaux pouvoirs pour contrôler et sanctionner les entreprises qui ne se conforment pas à la loi – les sanctions pourraient aller jusqu’à bloquer l’accès aux sites web en France par une injonction du tribunal.

Le choix des mécanismes de vérification de l’âge sera laissé aux plateformes. Mais les législateurs ont suggéré d’utiliser la vérification par carte de crédit, un système d’abord adopté par le Royaume-Uni, qui a envisagé des dispositifs similaires pour contrôler l’accès à la pornographie mais a dû les abandonner fin 2019 en raison de difficultés techniques et de préoccupations liées à la protection de la vie privée. L’Italie a également approuvé un projet de loi similaire fin juin 2020, qui a suscité les mêmes inquiétudes quant à sa faisabilité et à sa conformité avec les lois de l’UE.

Vie privée et vérification de l’âge : des défis considérables pour la sécurité

D’ores et déjà, de nombreuses voix s’élèvent et s’inquiètent des effets collatéraux que ces mesures pourraient avoir sur la sécurité et la protection de la vie privée en ligne.

PornHub a récemment été victime d’une attaque malveillante qui a duré un an. En 2012, une violation du système YouPorn a révélé les adresses électroniques, les noms d’utilisateur et les mots de passe d’un million de clients. La même année, des pirates informatiques se sont introduits dans Digital Playground, divulguant 73 000 données et numéros d’utilisateurs, dates d’expiration et codes de sécurité pour 40 000 cartes de crédit. Les journaux de chat et les données de connexion de 800 000 abonnés de Brazzers ont été divulgués en 2016. MindGeek, concepteur de tous ces sites, a subi brèche après brèche de sécurité ces dernières années.

Le système de vérification de l’âge permettra à MindGeek d’accéder à un nouveau filon unique de données rentables : des informations sur les sites pornographiques auxquels les utilisateurs du système se connectent sur le web. Le concepteur ne verra pas votre identifiant, mais il connaîtra votre adresse e-mail et votre mot de passe, des données qu’il a déjà compromises à plusieurs reprises par le passé. La vérification de l’âge crée donc un risque très réel de fuite ou de piratage d’une base de données sur les préférences sexuelles et l’historique de navigation dans le porno de plusieurs millions de personnes, liée à leurs identifiants.

Les informations relatives à la sexualité sont privées pour une raison. De nombreuses personnes ont des secrets à garder, et les conséquences d’une atteinte à la vie privée peuvent être catastrophiques. La violation des données du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison en est un exemple qui donne à réfléchir. Le site n’a pas réussi à sécuriser les données des utilisateurs, ce qui a entraîné une violation qui a conduit à un scandale pour les politiciens et les PDG, à du chantage, à une fraude d’identité et à deux suicides.

Il n’y a pas que les personnalités publiques qui risquent de souffrir en cas de violation à grande échelle des données pornographiques. Les membres les plus marginalisés de la société ont également beaucoup à craindre. Le type de relations sexuelles que nous affectionnons et dont nous fantasmons peut représenter un enjeu extraordinairement important pour ceux qui sont victimes d’homophobie et de transphobie. Il n’existe pas de lois protégeant les droits des adeptes du BDSM contre la discrimination, et dans certains pays, les pratiques sexuelles privées peuvent entraîner le licenciement.

Comme le souligne de son côté Harold Li, vice-président d’ExpressVPN : « Demander à des sites pour adultes de collecter des identifiants pour la vérification de l’âge est une catastrophe en matière de confidentialité des données. Les systèmes de vérification de l’âge collecteraient une quantité énorme de données personnelles et sensibles sur vos habitudes et préférences – des données qui pourraient être utilisées de manière inappropriée, consultées ou faire l’objet de fuites. »

En vertu des nouvelles lois, les internautes seront tenus de prouver leur âge pour accéder à des sites web à contenu adulte. Cela pourrait signifier le partage d’informations personnelles telles que le passeport, le permis de conduire, le numéro de téléphone ou les informations relatives à la carte de crédit avec des plateformes de vérification de l’âge tierces, ou l’achat d’un passeport-porno auprès de fournisseurs agréés.

Cependant, de nombreuses études ont déjà démontré que ce type de plateformes était régulièrement la cible d’attaques ou rencontrait des failles de sécurité. Qu’il s’agisse d’un simple Adware ou d’extorsion après avoir piraté une webcam, le problème soulevé par cette nouvelle loi semble majeur.

Comment vous prémunir contre les risques de violation de votre vie privée ?

Saviez-vous que votre fournisseur d’accès Internet (FAI) peut voir à tout moment ce que vous faites en ligne. Qu’il s’agisse d’effectuer des achats, de se renseigner sur des problèmes de santé, d’organiser des vacances ou de consulter votre compte bancaire, chacune de vos actions sur Internet créent une piste numérique de données qui peut brosser un tableau très détaillé de vous…

Les FAI voient une myriade d’informations basées sur vos activités, telles que les recherches que vous effectuez, les sites web que vous visitez, les articles que vous lisez, vos e-mails, vos messages instantanés, les fichiers que vous téléchargez, etc.

Désormais, pour  protéger votre vie privée en ligne, il suffira d’utiliser un VPN pour contourner ces limitations. Les VPN vous permettent de préserver votre vie privée et votre anonymat en ligne en créant un réseau privé sécurisé à partir de n’importe quelle connexion Internet à laquelle vous accédez, qu’il s’agisse de la connexion Wi-Fi de votre domicile ou d’un hotspot Wi-Fi public.

Comment travailler en ligne en toute sécurité ?

Le jeudi 12 mars 2020, Emmanuel Macron s’est adressé à ses concitoyens dans le cadre des premières ripostes contre la contamination croissante au Covid19. Dans son discours, le Président français a, entre autres, suggéré le télétravail aux entreprises. Depuis le concept fait recette dans toute la France et même au-delà des frontières. Malgré le déconfinement, certains salariés continuent de travailler depuis leur domicile. Mais une telle option n’est pas sans risque, car les pirates pourraient infiltrer certaines données sensibles de l’entreprise. Pour éviter ces intrusions, entreprises et employés doivent prendre certaines précautions. Quelles sont-elles ?

Changez d’adresse IP

Le salarié a l’habitude d’utiliser son ordinateur pour se divertir ou pour faire des recherches. Lors de ses activités, il se pourrait qu’il se rende fréquemment sur des sites non sécurisés, ou se connecte sur des réseaux wifi publics. L’adresse IP de son appareil est donc certainement connue de ces pages et réseaux insuffisamment protégés. Dans cette situation, il est souhaitable que l’employé change l’identifiant de son ordinateur lorsqu’il se met au télétravail. Le guide d’Opportunités Digitales vous décrit les étapes d’une telle opération. Cette solution permet au salarié de travailler de façon anonyme, le but final étant de ne pas se faire tracer par d’éventuels pirates informatiques.

Sécurisez votre réseau privé

Logiquement, la mise en œuvre du télétravail a induit de nombreuses réformes dans les entreprises. Parmi elles, l’installation d’un réseau informatique exclusif à la structure. Par ce canal, les collaborateurs peuvent s’échanger les données depuis leur domicile. Conscients de la situation, les pirates investissent ces réseaux en quête d’informations importantes sur les sociétés. Ils s’en servent comme moyen de chantage auprès des dirigeants d’entreprises. Pour s’en prémunir, il est nécessaire de crypter toutes les informations qui transitent par le système informatique. Il est donc recommandé aux entreprises de mettre un VPN à disposition de chaque travailleur. Toutes les structures ne savent pourtant pas pourquoi utiliser un VPN en 2020. En réalité le Virtual Private Network (VPN) permet avant tout d’authentifier l’accès au réseau internet. L’entreprise peut également mieux contrôler le partage des données professionnelles par les collaborateurs.

Modifiez votre mot de passe

Les salariés avaient l’habitude d’accéder au réseau de l’entreprise via des codes secrets. À partir du moment où ils se sont mis à télétravailler, il leur est conseillé de modifier aussitôt les mots de passe, car les hackers sont à l’affût de la moindre information sensible. Et, comme aucun système sécuritaire informatique n’est entièrement fiable, les codes conventionnels tels que 12345 ou 00000 sont à proscrire. Les pirates informatiques les maîtrisent du bout des doigts. Il vaut mieux opter pour un mélange de caractères. Les codes secrets longs sont également recommandés. Tout ceci permettra d’augmenter le niveau de sécurité de votre passe d’accès.

Analysez et votre appareil

À défaut de s’attaquer directement au réseau de l’entreprise, les hackers s’en prennent aux salariés. Ils peuvent tenter de prendre le contrôle de leurs appareils via des courriels malveillants. C’est pourquoi tous les travailleurs doivent installer des antivirus sur leur ordinateur. Ce logiciel préviendra toute intrusion de programmes suspects. En plus de cette précaution, le salarié doit actualiser ses programmes. Une mise à jour automatique des applications est la solution idéale.

Chasse aux backdoors dans des appareils Cisco contrefaits

Une enquête met en lumière l’impact des composants contrefaits dans une infrastructure informatique. Et si derrière la copie se cachait une backdoor.

Des spécialistes de la sécurité matérielle viennent de publier un rapport détaillant une enquête concernant des commutateurs réseau contrefaits. L’enquête a conclu que les contrefaçons étaient conçues pour contourner les processus qui authentifient les composants du système.

L’équipe de sécurité matérielle de F-Secure Consulting a enquêté sur deux versions contrefaites différentes de commutateurs Cisco Catalyst série 2960-X. Les contrefaçons ont été découvertes par une société informatique après une mise à jour logicielle ratée. Une panne courante du matériel contrefait/modifié aux nouveaux logiciels.

D’abord, les enquêteurs ont découvert que si les contrefaçons ne possédaient pas de fonctionnalités de type « backdoor » (porte cachée), elles employaient néanmoins diverses mesures pour tromper les contrôles de sécurité. Par exemple, l’une des unités a exploité ce que l’équipe de recherche pense être une vulnérabilité logicielle non découverte auparavant pour miner les processus de démarrage sécurisés qui assurent une protection contre la falsification des microprogrammes.

« Nous avons découvert que les contrefaçons étaient construites pour contourner les mesures d’authentification, mais nous n’avons pas trouvé de preuves suggérant que les unités présentaient d’autres risques« , a déclaré Dmitry Janushkevich, consultant senior de l’équipe « Sécurité matérielle » de F-Secure Consulting, et auteur principal du rapport. « Les motifs des faussaires se limitaient probablement à gagner de l’argent en vendant les composants.« . Bref, il est indispensable de vérifier minutieusement tout matériel rentrant dans l’entreprise.

Derrière la contrefaçon

Ensuite, les contrefaçons étaient physiquement et opérationnellement similaires à un authentique commutateur Cisco. L’une des études techniques de l’unité suggère :

  • Les contrefacteurs investissent massivement dans la reproduction du design original de Cisco ;
  • Ils ont eu accès à une documentation technique propriétaire pour les aider à créer une copie convaincante.

« Les services de sécurité ne peuvent pas se permettre d’ignorer le matériel altéré/modifié. Ils doivent enquêter sur toutes les contrefaçons présentes dans la société« . Sans démolir le matériel et l’examiner de fond en comble, les organisations ne peuvent pas savoir si un dispositif modifié a eu un impact plus important sur la sécurité.

Enfin, l’impact peut être suffisamment important pour saper complètement les mesures de sécurité et de protection mises en place dans l’organisation.

Pour conclure, voici quelques conseils pour aider les organisations à se prémunir contre l’utilisation de composants contrefaits :

Procurez-vous tous vos composants auprès de revendeurs autorisés
Disposer de processus et de politiques internes clairs qui régissent les procédures de passation de marchés ;
S’assurer que tous les composants fonctionnent avec les derniers logiciels disponibles fournis par les fournisseurs ;
Notez les différences physiques entre les différentes unités d’un même produit, même si elles sont subtiles.

Un centre de contact pour palier les escrocs du web

Un centres de contact pour palier les escrocs du web

Parmi les nombreuses méthodes d’infiltrations pirates, le téléphone. Des pirates, tel que le groupe Sekhmet n’hésitent pas à téléphoner aux entreprises sous cyber attaque pour les faire chanter. Et pourquoi ne pas faire appel à un centre d’appel pour filtrer les premiers contacts.

Fraude au faux virement (FoVI), collecte d’informations, chantage … les fraudes par le biais d’un appel téléphonique sont aussi nombreuses que les lames dans un couteau Suisse. Des groupes de pirates informatiques, comme les opérateurs du ransomware (rançongiciel) Sekhmet le disent eux même : « We can’t say for sure but we think that we are the first group that tries to contact the companies by phone as soon as possible after the incident » – (Nous ne pouvons pas le dire avec certitude, mais nous pensons être le premier groupe à essayer de contacter les entreprises par téléphone le plus rapidement possible après l’incident.)

Bref, former son personnel aux questions de cyber sécurité est indispensable. Une notion qui doit inclure la gestion des appels téléphoniques. Faire appel à un centre de contact peut-être une solution. Nous nous sommes penchés sur Odigo, un des leaders mondiaux des centres de contact as a service (CCAAS) et de l’expérience client. Un de leur article de blog revient sur le télétravail, la cyber sécurité et les informations à fournir lors d’un appel téléphonique.

Hervé Leroux, le directeur marketing & communication d’Odigo explique qu’en matière de sécurité, il est indéniable qu’à l’ère du RGPD, l’usage du cloud soulève de nombreux enjeux autour de sujets tels que le stockage, la rétention, la portabilité, l’accessibilité en continue, mais aussi bien sûr la protection des données. « Nous offrons une sécurité améliorée, renforcées. Peu importe le lieu d’actions des agents.« 

Deux certifications indispensables, ISO-27001 & ISO-9001. L’opérateur du centre doit impérativement respecter les normes spécifiques de l’industrie : traitement des cartes bleues (norme PCI DSS), les données de santé (HDS).

Des équipes d’un centre d’appel qui n’ont pas accès aux « secrets » de l’entreprise : téléphone de la direction, adresses mails de la DRH, code wifi, systèmes utilisés en interne … pour ne citer que ces quatre exemples pouvant être recherchés par les pirates sans parler d’une protection active des appelants.

La menace cyber la plus présente pour les MSP

Les rançongiciels, la menace cyber la plus présente pour les PME. Les décideurs MSP qui gèrent les systèmes informatiques des petites et moyennes entreprises face à un danger très présent.

Un ransomware (ou rançongiciel en français) est un logiciel informatique malveillant qui prend en otage les données et/ou fichiers. Ce logiciel chiffre et bloque les fichiers que contiennent un ordinateur et demande une rançon en échange d’une clé qui permet de les déchiffrer.

Les PME, une cible de choix pour les pirates informatiques

En général, les grandes entreprises ont des systèmes de sécurité plus avancés, alors que les petites entreprises n’ont pas les moyens et les ressources pour sérieusement sécuriser leur parc informatique. Et les hackers l’ont bien compris.

Le nombre d’attaques de rançongiciels contre les PME est en augmentation. Quatre-vingt-cinq pour cent des MSP ont signalé des attaques contre des PME en 2019, contre 79 pour cent des MSP qui ont signalé la même chose en 2018.

De plus, il existe une réelle déconnexion sur l’importance des ransomwares en tant que menace. 89% des MSP indiquent que les PME devraient être très préoccupées par la menace des ransomwares. Cependant, seulement 28% des MSP déclarent que les PME sont très préoccupées par la menace.

Les MSP également dans le viseur

Les MSP sont également une cible privilégiée des attaques de ransomwares. Quatre MSP sur cinq déclarent être de plus en plus ciblés par des attaquants.

Cependant, seulement la moitié des MSP ont une expertise externe disponible pour les aider en cas d’attaque à grande échelle contre eux ou leurs clients.

«Les MSP doivent donner le ton à leurs clients PME lorsqu’il s’agit de se préparer et de répondre aux attaques de ransomwares», a déclaré Ryan Weeks, directeur de la sécurité de l’information chez Datto.

Comment s’en protéger ?

Il existe de nombreuses recommandations pour diminuer le risque d’attaque telles que former les employés aux risques de cybersécurité, mettre à jour les systèmes, renforcer les politiques de mots de passe etc. Cependant, et surtout en sécurité informatique, le risque zéro n’existe pas.

Il existe trois scenarios de défense pour ce type d’attaque :

  • Atténuation des risques: Il s’agit de mettre en place des solutions pour diminuer le risque d’attaque. L’authentification multifacteur est l’un des contrôles les plus efficaces pour se protéger contre les accès non autorisés.
  • Préparation d’un processus de récupération: Ici, il s’agit de se préparer en cas d’attaque et de réagir après l’attaque. Il ne faut surtout pas payer la rançon car vous n’êtes pas sûrs de récupérer vos données. Votre plus belle arme est d’effectuer une sauvegarde régulière de vos données afin de s’assurer de récupérer l’intégralité de vos données.
  • Détection et approche proactive: Cette approche consiste à détecter et arrêter l’attaque avant que tout dommage ne soit causé. Si vous avez en place un système pour détecter les attaques de ransomware, vous pouvez y mettre un stop avant le chiffrement de vos données.

En savoir plus…

Pour en savoir plus sur ce sujet, n’hésitez pas à vous inscrire gratuitement à la conférence en ligne organisée par BeMSP puis à participer à la session animée par FileAudit le 7 juillet à 14h30 : « Sécuriser simplement les PME contre les activités malveillantes en mode MSP ».

Intervenants :

Tycoon, le ransomware qui infiltre les petites et moyennes entreprises dans les domaines de l’éducation et du logiciel

Le rançongiciel Tycoon tente d’infiltrer de petites et moyennes entreprises dans les domaines de l’éducation et du logiciel.

La société Blackberry Research & Intelligence vient de publier une étude concernant le ransomware Tycoon. La découverte d’une « nouvelle » souche montre que les attaquants deviennent de plus en plus créatifs et ont des programmes R&D qui ne se cachent plus.

Jusqu’à présent, les acteurs de cette menace ont utilisé ce rançongiciel pour infiltrer de petites et moyennes entreprises dans les domaines de l’éducation et du logiciel. Ce code malveillant utilise un format d’image inhabituel afin de passer inaperçu (Java IMAGE). Il verrouille les accès des administrateurs systèmes en attaquant leur contrôleur de domaine et leurs serveurs de fichiers. La typologie des victimes et le texte de rançon suggèrent un lien avec le ransomware Dharma/CrySIS.

Les pirates désactivent les solutions anti-malware à l’aide de l’utilitaire ProcessHacker. Ensuite, ils modifient les mots de passe des serveurs Active Directory. Cela laisse la victime incapable d’accéder aux systèmes infiltrés.

Le rançongiciel Tycoon se présente sous la forme d’une archive ZIP contenant une version JRE (Trojanized Java Runtime Environment). Le malware est compilé dans un fichier image Java (JIMAGE) situé dans lib\modules.

Il semble exister plusieurs versions de ce code malveillant. Il rajoute comme extension aux documents pris en otage : .grinch ou encore .thanos.

Les victimes, des cibles classiques. Plus fragile à une cyber attaque et plus à même de payer face à la perte de toutes leurs données. A lire, à ce sujet, une technique employée par les pirates opérateurs du ransomware Sodinokibi, découverte par la société en cyber sécurité de Montréal The 8 Brains, à destination des particuliers, PME et étudiants.

Des applications VPN frauduleuses pour iOS tentent d’escroquer les utilisateurs

Mise en garde contre les applications « fleeceware » sur l’App Store d’Apple et partage quelques conseils pour éviter de se faire escroquer par ces applications

Fleeceware – Découverte de trois applications qui surfacturent les utilisateurs, ne fournissent pas les services dont elles font la promotion et semblent être des « fleecewares ». Les applications sont disponibles sur l’App Store d’Apple sous la dénomination Beetle VPN, Buckler VPN et Hat VPN Pro. Selon les données de Sensor Tower, une société spécialisée dans les renseignements et l’analyse marketing des applications mobiles, les applications ont été téléchargées plus de 420 000, 271 000 et 96 000 fois, respectivement, entre avril 2019 et mai 2020.

Les applications se font passer pour des applications VPN, facturant 9,99 dollars US (un peu moins de 9 euros) par semaine pour un abonnement une fois que leur essai gratuit de trois jours a expiré. Les applications affichent toutes des notes hautes, allant de 4,6 à 4,8, accompagnées de commentaires positifs. Des avis écrits de la même manière. Des messages comme potentiellement factices. Parmi les critiques élogieuses, se trouvent quelques commentaires qui mettent en garde contre ces escroqueries. Les politiques de confidentialité des applications sont également très similaires en termes de langage et de structure.

 Les chercheurs d’Avast ont installé les trois applications et sont parvenus à acheter des abonnements pour chacune d’entre elles. Cependant, lorsqu’ils ont essayé d’utiliser les VPN, les applications ne proposaient à nouveau que des options payantes. Après le nouvel achat, les chercheurs apprennent qu’ils ont déjà un abonnement. Mais pas de connexion VPN avec aucune des applications.

Zone crise des escrocs

Les applications fleeceware se situent dans une zone grise, car elles ne sont pas malveillantes en soi, elles font simplement payer aux utilisateurs des sommes faramineuses pour des abonnements hebdomadaires, mensuels ou annuels donnant accès à des fonctionnalités qui devraient être proposées à des coûts beaucoup moins élevés.

‘ »es applications ne présentent pas un caractère malveillant ; elles contournent les processus de filtrage pour intégrer les « app stores » officiels auxquels les utilisateurs font confiance. De nombreuses personnes se tournent vers les applications VPN pour protéger leurs données lorsqu’elles travaillent à distance, ce qui montre à quel point il est important pour les utilisateurs de faire des recherches sur ce type d’applications avant de les installer, notamment pour savoir qui est à l’origine du produit, leurs antécédents avec d’autres services et les avis des utilisateurs, ainsi que leur expérience en matière d’applications de sécurité et de confidentialité  » indique Nikolaos Chrysaidos, Directeur sécurité et intelligence mobile chez Avast.

Comment les utilisateurs peuvent-ils reconnaître les applications « fleeceware » ?

Les applications « fleeceware » peuvent prendre n’importe quelle forme. Les commentaires qui s’y rapportent semblent souvent factices. Des utilisateurs emploient des formulations telles que « Sensationnel » ou « J’adore ». Les commentaires authentiques indiquent le plus souvent que l’application ne fonctionne pas. Qu’elle fait payer aux utilisateurs des sommes importantes à leur insu.

Les applications « fleeceware » offrent généralement un essai gratuit de trois à sept jours, mais elles peuvent exiger des utilisateurs qu’ils saisissent leurs informations de paiement avant le début de l’essai, et elles facturent ensuite automatiquement des sommes exorbitantes au terme de la période d’essai.

 Les utilisateurs doivent bien prendre connaissance des modalités applicables à l’issue de la période d’essai d’une application et du montant des frais qui seront facturés après une période gratuite, afin de vérifier si ces frais seront automatiquement déduits de leur carte bancaire de façon permanente, sauf s’ils annulent l’abonnement.

Les connexions VPN ont besoin de 2FA

Comment l’authentification à deux facteurs sécurise votre réseau VPN

L’authentification à deux facteurs (2FA) empêche les pirates d’accéder à votre réseau à l’aide d’identifiants compromis. La 2FA oblige les utilisateurs à valider leur identité en présentant un deuxième facteur de sécurité en plus de leur mot de passe. Au moment de la connexion à un réseau d’entreprise, les utilisateurs doivent d’abord saisir leurs informations d’identification Active Directory, suivies d’un mot de passe à usage unique (OTP) basé sur le temps ou HMAC. Cet OTP (un code numérique) est affiché sur quelque chose qu’un utilisateur «possède», comme par exemple une application pour smartphone spécialisée appelée authentificateur ou un jeton matériel programmable type Token2 ou YubiKey.

L’une des idées clés derrière la 2FA est qu’il est extrêmement difficile d’usurper l’identité d’un utilisateur sans avoir accès à ce deuxième facteur. Cela signifie que même si des pirates informatiques parviennent à voler tous les noms d’utilisateur et mots de passe de vos employés, ils ne pourront toujours pas accéder à votre VPN car ils ne disposent pas du code 2FA.

Il s’agit d’une couche de sécurité supplémentaire contre les accès non autorisés à vos systèmes.

Comment UserLock rend la 2FA plus facile et sécurisée pour vos sessions VPN

L’une des principales critiques à l’encontre de la 2FA est le fait que ce soit complexe et qu’elle oblige l’utilisateur à prendre des mesures supplémentaires – ce que les utilisateurs n’apprécient pas.

UserLock présente une solution 2FA qui est à la fois sécurisée et facile à utiliser. La dernière version bêta du logiciel vient d’être publiée, et elle permet désormais d’appliquer la 2FA aux connexions VPN.

UserLock s’associe de manière transparente à Active Directory pour faciliter l’implémentation de l’authentification multifacteur dans toute une organisation.

UserLock prend en charge la MFA via des applications d’authentification qui incluent Google Authenticator, Microsoft Authenticator et LastPass Authenticator, ou des jetons matériels programmables tels que YubiKey et Token2.

Bien qu’il n’y ait pas de sécurité absolue, il est juste de dire qu’avec UserLock, vous obtenez un équilibre parfait entre sécurité et convivialité.

Constat en matière de cybersécurité sur les Français vis-à-vis de leurs voisins européens

A l’heure de la crise Coronavirus, beaucoup d’entreprises françaises ont adopté le télétravail mais ne prennent-elles toutes en compte les risques de sécurité liés ? Comment les Français se comportent en comparaison des autres pays Européens ?

Une enquête mondiale examinant les conséquences en matière de sécurité de la généralisation du télétravail en raison de la pandémie du Covid-19 met à jour quelques chiffres intéressants. L’enquête, réalisée par le cabinet d’études OnePoll en avril 2020 auprès de 1 000 professionnels en télétravail respectivement en Allemagne, en France, au Royaume Uni, en Irlande et aux Etats Unis, révèle que ces pays n’ont clairement pas accordé la priorité aux mesures de sécurité et aux meilleures pratiques en matière de mots de passe avec la mise en place de ce nouveau mode travail.

5 Français sur 10 ne change pas de mot de passe

Globalement, près de 52% des Français interrogés n’ont jamais changé le mot de passe de leur ordinateur professionnel contre seulement 37% des Allemands, exposant ainsi toutes les données de leur entreprise à un risque d’intrusion. L’enquête révèle aussi des risques externes, 46% des personnes interrogées, tous pays confondus, admettent ne pas avoir changé leur mot de passe WiFi à leur domicile depuis plus d’un an, exposant ainsi leur ordinateur professionnel à un risque de sécurité, soit un chiffre déjà impressionnant mais pourtant moins élevé qu’en France, puisque les statistiques Françaises s’élèvent elles à plus de 50%.

La rapidité avec laquelle le travail à distance a dû être instauré au début de 2020 a laissé beaucoup d’entreprises vulnérables, particulièrement en raison de l’utilisation inappropriée d’ordinateurs professionnels. Globalement, la majorité des Français interrogés dans l’enquête, soit 73% d’entre eux, estiment que l’adoption du télétravail va s’accroître encore après la crise du Covid-19 malgré ces menaces contre 60% des Anglais et 67% des Allemands. Si cette tendance se poursuit, beaucoup d’entreprises seront ainsi potentiellement vulnérables sans même le savoir.

Des différences entre les pays

Un examen des pratiques en matière de sécurité des différents pays interrogés révèle des différences dans de nombreux domaines dont notamment le partage des mots de passe et l’importance des accès à des sites web à risque. Parmi ces différences entre pays, on peut citer :

Les sites à risque: Les Anglais sont plus sages que les autres pays européens de l’étude puisque près de 60% d’entre eux n’utilisent pas leur ordinateur professionnel sur des sites à risques tel que le streaming, Youtube, jeux en ligne ou sites pour adultes, contre 51% des Allemands et seulement 44% des Français.

Téléchargements sans autorisation : Les Français sont aussi les moins précautionneux en matière de téléchargement puisque 20% d’entre eux téléchargent des applications sur leur ordinateur professionnel sans l’approbation au préalable de leur entreprise contre seulement 10% des Anglais et 7% des Allemands

Authentification multi-facteurs : Du point de vue de l’authentification, les Français cette fois-ci sont plutôt bons élèves puisque près d’un Français sur 2 utilise un système d’authentification multi-facteurs, tout comme la moitié des Allemands mais seulement un tiers des Anglais.

Les habitudes de changements de mots de passe : A la réception d’un nouvel ordinateur professionnel contre près de 40% des Allemands ont pris le réflexe de changer leur mot de passe dans les 48h, contre 35% des Français et seulement 30% des Anglais.

Happy Birthay virus ILOVEYOU

Le virus ILOVEYOU vient de fêter ses 20 ans. Le microbe numérique avait infecté 10 % des ordinateurs connectés à travers le monde à une époque ou les gens pensaient que les cyber malveillances n’arrivaient qu’aux autres. I Love You se faisait passer pour une lettre d’amour.

Aujourd’hui, les logiciels malveillants peuvent se propager vite, beaucoup plus rapidement que le virus ILOVEYOU il y a 20 ans, mais la situation n’est plus la même : à l’époque, personne n’avait vu un fichier .vbs (script de visuel basique) utilisé à des fins malveillantes, ce qui a poussé de nombreuses personnes à cliquer dessus. En outre, du point de vue de l’infrastructure, les réseaux affectés à l’époque – dont ceux de gouvernements et d’entreprises – n’avaient rien de comparable à ceux d’aujourd’hui. Il avait donc suffi qu’un seul réseau soit compromis pour que tout s’effondre. Enfin, l’emails était le seul outil de communication numérique utilisé par les entreprises ; il n’y avait pas d’applications de chat destinées aux professionnels, comme Slack. Les entreprises victimes s’étaient donc retrouvées complètement isolées. Les fournisseurs d’antivirus avaient dû envoyer des instructions par fax à leurs clients désespérés, car ces derniers ne pouvaient plus recevoir d’emails et le trafic généré par le virus pour se répandre les obligeait à se déconnecter totalement. Aujourd’hui, il n’est plus étonnant de voir cliquer sur un PDF, un Word, un Excel sans même vérifier la source de diffusion.

Suite à ILOVEYOU, nous avions vu des vers se propager beaucoup plus rapidement sans interaction avec les utilisateurs, affectant des millions de personnes à travers le monde. Cependant, les réseaux sont restés solides lors de ces attaques, notamment contre Blaster.

Aujourd’hui, le risque est ailleurs. Il y a des milliards d’appareils connectés à Internet. Pour qu’un ″ver malveillant″ se propage largement et rapidement, les malwares exploitent désormais une vulnérabilité qui leur permet d’infecter et de se propager sans interaction avec l’utilisateur, de la même manière que Wannacry. Un ver tirant parti de multiples vulnérabilités de l’Internet des Objets (IoT), par exemple, pourrait provoquer une attaque mondiale, ciblant à la fois les particuliers et les entreprises.

Iloveyou… to

La clé pour empêcher toute attaque est la sécurité. Windows était très vulnérable dans le passé, mais est désormais beaucoup plus sûr. Néanmoins, des personnes malveillantes continueront de découvrir des vulnérabilités et des risques dans le système d’exploitation Windows et tenteront donc d’en tirer profit. En ce qui concerne les appareils IoT, la plupart sont au stade de Windows 95 en termes de sécurité. Cette dernière est rarement prise en compte lorsqu’ils sont conçus. Par conséquent, le logiciel des objets connectés, la transmission des données et la sécurité des ports sont tous vulnérables.

De plus, une attaque peut être déclenchée par un utilisateur qui ouvre simplement un email, ou clique sur un lien, par phishing. Nous avons vu des cas où l’ouverture d’un lien malveillant par un utilisateur a compromis le routeur du réseau. Cela pourrait ouvrir plus de portes dérobées au système de l’utilisateur ou rediriger les sessions de navigation vers des sites Web malveillants ; qui peuvent alors élargir les menaces, allant du ransomware aux voleurs de mots de passe, et rechercher plus de victimes potentielles sur Internet.

La motivation des attaques a considérablement changé au cours des deux dernières décennies. Le premier virus que j’ai rencontré était Michel-Ange en 1991, qui a écrasé les cent premiers secteurs d’un disque dur, rendant la machine incapable de démarrer. Alors qu’à l’époque les virus ressemblaient davantage à des concepts et à une source de fierté pour leurs auteurs, le paysage des menaces est aujourd’hui une machine à sous bien huilée, visant les entreprises avec des ransomwares et des services bancaires pour voler de l’argent, ainsi que des fake news pour soutenir la propagande, ou encore des cyberguerres parrainées par des États.

Les appareils connectés ont élargi significativement la surface d’attaque, prête à être utilisée à mauvais escient. Nous sommes maintenant connectés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui laisse ces appareils disponibles pour une attaque à tout moment. Ceci, combiné au nombre important d’appareils vulnérables dotés d’une faible sécurité, rend inévitable une attaque à grande échelle. Le chaos mondial commence toujours par une faille largement présente. Nous avons vu ces dernières années une explosion massive d’attaques menées au niveau du microprogramme (firmware) des objets connectés ou des ordinateurs, et sans interaction avec l’utilisateur ; comme VPNFilter ou encore LoJack, des attaques visant le firmware du moteur de gestion d’Intel. En effet, ces attaques restent généralement indétectables, car difficiles à identifier par les utilisateurs non avertis.

J’ajouterais également que la sensibilisation des utilisateurs aux menaces courantes, à quoi elles ressemblent et comment les gérer est essentielle pour empêcher les attaques ; de même que se tenir au courant des problèmes de sécurité et d’utiliser des solutions adéquates. L’industrie de la sécurité, bien sûr, est responsable de la protection des personnes en améliorant les mécanismes de détection des produits de sécurité, en fournissant diverses solutions et en sensibilisant les utilisateurs.

Cependant, il revient aussi à ces derniers de se renseigner sur la cybersécurité et d’appliquer les bonnes pratiques pour se protéger. Il est également particulièrement important qu’ils soient en mesure de prendre du recul et la bonne décision lorsqu’ils sont confrontés à une tentative d’arnaque par ingénierie sociale, susceptible de conduire à l’installation de malwares ou au vol d’informations sensibles.

Le secteur technologique serait devenu le plus cyber attaqué

Selon un énième rapport, on découvre que le secteur technologique représenterait 43% de l’ensemble des cyberattaques en France et 25% des attaques mondiales.

Je ne sais pas pour vous, mais découvrir que les cybercriminels innovent plus rapidement pour lancer des attaques faisant appel à l’intelligence artificielle et au Machine Learning et en investissant dans l’automatisation me fait doucement sourire. A croire que les experts découvrent l’automatisation des attaques informatiques. S’il ne fallait qu’en citer deux, souvenez-vous du Virus « Leonard de Vinci » ou plus récent, il y a 20 ans, le virus « I Love You« . Bref, deux époques ou la cyber sécurité n’était qu’un petit mot, en soirée.

La dernière en date, indique que les cybercriminels font évoluer leurs techniques grâce à de nouvelles innovations et automatisent de plus en plus leurs attaques. Selon le rapport GTIR (Global Threat Intelligence Report) 2020 de NTT Ltd, une entreprise spécialisée dans les services technologiques, le secteur technologique devient pour la première fois le secteur le plus attaqué, que se soit en France, mais aussi au niveau mondial.

Le secteur technologique, n°1 des secteurs les plus touchés

Si le volume des attaques a augmenté dans tous les secteurs l’an passé, le secteur technologique apparaît pour la première fois comme l’une des industries les plus attaquées au niveau mondial représentant 25 % de l’ensemble des attaques (contre 17 % l’année précédente). Plus de la moitié des attaques dirigées contre ce secteur étaient spécifiques à des applications (31 %) ou de type DoS/DDoS (25 %), tandis que les attaques militarisées contre l’Internet des objets (IoT) se sont multipliées.

En France, les entreprises technologiques sont les premières cibles des attaques, et de loin, avec 43%, suivie par les services professionnels à 23%, et par l’industrie qui complète le podium avec 22% de l’ensemble des attaques. Les auteurs des attaques innovent, en faisant appel à l’intelligence artificielle et au Machine Learning ainsi qu’en investissant dans l’automatisation. Environ 21 % des malwares détectés ont pris la forme d’un scanner de vulnérabilités, confirmant que l’automatisation est l’une des priorités des assaillants.

Le rapport démontre également la militarisation des attaques contre l’IoT : des botnets tels que Mirai, IoTroop et Echobot ont progressé en matière d’automatisation, améliorant ainsi leurs capacités de propagation. Mirai et IoTroop sont également réputés pour se répandre via des attaques IoT, puis se diffuser par l’utilisation de scanners et l’infection qui s’ensuit des hôtes identifiés comme vulnérables.

Mark Thomas, qui dirige le Global Threat Intelligence Center de NTT Ltd., commente : « Les années précédentes, nous avions observé que la plupart des attaques visaient le secteur financier mais, cette année, la situation a changé puisque le secteur technologique a enregistré une hausse de 70 % des attaques. La militarisation des attaques contre l’IoT a également contribué à cette augmentation et, si aucun botnet ne domine à lui seul, nous avons noté d’importants volumes d’activité provenant à la fois de Mirai et IoTroop. Les attaques contre les administrations ont quasi doublé, notamment avec des bonds des attaques de reconnaissance ou applicatives, menées par des acteurs malveillants qui profitent de l’intensification des services en ligne offerts aux citoyens au niveau local. »

Des failles, partout !

Les vulnérabilités anciennes demeurent une cible active : les attaques ont exploité des failles vieilles de plusieurs années mais toujours non corrigées par les entreprises, par exemple HeartBleed, qui a contribué à faire d’OpenSSL le deuxième logiciel le plus ciblé (par 19 % des attaques au niveau mondial). Au total, 258 nouvelles vulnérabilités ont été identifiées dans les frameworks et logiciels Apache ces deux dernières années, faisant de cette plateforme la troisième la plus visée en 2019 (victime de plus de 15 % de l’ensemble des attaques observées). Les attaques sur les systèmes de gestion de contenu (CMS) ont représenté environ 20 % du total : ciblant des plateformes CMS répandues telles que WordPress, Joomla!, Drupal et noneCMS, les cybercriminels s’en sont servis comme porte d’entrée dans les entreprises afin de leur dérober de précieuses informations et d’y lancer des attaques supplémentaires. En outre, plus de 28 % des technologies ciblées (à l’image de ColdFusion et Apache Struts) participent au fonctionnement des sites web. La vitesse de création de sites web se présentant comme une source « officielle » d’informations COVID-19, mais hébergeant des kits d’exploitation et/ou des logiciels malveillants – dépassant parfois 2 000 nouveaux sites par jour.

Zoom acquiert Keybase, spécialiste du chiffrement, et annonce son objectif de développer l’offre de chiffrement de bout en bout la plus utilisée par les entreprises

Zoom acquiert Keybase, spécialiste du chiffrement, et annonce son objectif de développer l’offre de chiffrement de bout en bout la plus utilisée par les entreprises

Zoom Video Communications, Inc., spécialiste de la visioconférence dans le cloud et Keybase annoncent aujourd’hui que Zoom a fait l’acquisition de Keybase, un service de messagerie et de partage de fichiers sécurisé. L’acquisition de ce spécialiste en sécurité et en chiffrement permettra d’accélérer le plan que Zoom s’est fixé pour construire un chiffrement de bout en bout pouvant accompagner la croissance actuelle de la société.

« Il existe aujourd’hui des plateformes de communication chiffrées de bout en bout, des plateformes dont la sécurité peut être facilement déployée et des plateformes répondant aux besoins des entreprises à très grande échelle. Nous pensons toutefois qu’aucune offre sur le marché ne propose actuellement tous ces éléments réunis. Et c’est ce que Zoom souhaite construire, en offrant à ses utilisateurs, dans un même produit, sécurité, facilité d’utilisation et évolutivité. », a déclaré Eric S. Yuan, PDG et fondateur de Zoom. « La première étape consiste à réunir les bonnes personnes. Keybase apporte à Zoom une expertise approfondie en matière de chiffrement et de sécurité, et nous sommes ravis d’accueillir Max et son équipe. L’arrivée d’un groupe cohésif d’ingénieurs en sécurité comme celui-ci fait considérablement avancer notre plan de 90 jours pour renforcer nos efforts en matière de sécurité ».

« Keybase est ravie de rejoindre l’équipe Zoom », a déclaré Max Krohn, co-fondateur et développeur de Keybase.io. « Notre équipe est passionnée par la sécurité et le respect de la vie privée. C’est un honneur de pouvoir apporter notre expertise en matière de chiffrement à une plateforme telle que Zoom qui est utilisée par des centaines de millions de participants par jour ».

Intégrée à l’équipe d’ingénieurs en charge de la sécurité de Zoom, Keybase jouera un rôle clé dans l’articulation du plan de 90 jours que Zoom s’est fixé pour identifier et traiter les failles potentielles, et ainsi améliorer les capacités de sécurité et de confidentialité de sa plateforme. Max Krohn prend la tête de l’équipe d’ingénieurs en charge de la sécurité de Zoom. Il relèvera directement d’Eric Yuan. Les dirigeants de Zoom et de Keybase travailleront ensemble pour déterminer l’avenir du produit Keybase. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués.

Keybase est une entreprise qui se consacre à la sécurité, au chiffrement, à l’identification forte et à la protection de la vie privée. Keybase propose des services de chat chiffré de bout en bout, de partage de fichiers et d’hébergement de codes, tous basés sur une plateforme de chiffrement capable de supporter plusieurs appareils par utilisateur et des équipes importantes et dynamiques.

A noter que la ville de New-York a levé l’interdiction d’utiliser ZOOM dans les établissements scolaires de la Grosse Pomme.

COVID19: COMMENT SÉCURISER LE TÉLÉTRAVAIL ?

De plus en plus de cas de Covid 19 (coronavirus) poussent les pays à se confiner, forçant ainsi la majorité des salariés à pratiquer le télétravail. Cette mesure est nécessaire afin de limiter la propagation du virus, mais elle est néanmoins risquée et présente de nombreux risques de cybersécurité.

Télétravail & Cybersécurité: Quels sont les risques?

La majorité des professionnels de l’informatique l’ont bien compris : la télétravail est particulièrement bénéfique mais comporte des risques.

Cette étude nous montre que 92% des professionnels de l’informatique considèrent les avantages du travail à distance plus importants que les risques engendrés.

Cependant, leur approbation du télétravail ne vient pas sans inquiétudes. 90% des personnes interrogées estiment que les travailleurs à distance représentent un risque de sécurité en général et 54% sont convaincus qu’ils présentent un risque plus élevé que les employés travaillant sur site.

Les risques sont nombreux : réseaux non sécurisés, espionnage, piratage, employés exploités… Au final, ils concernent tous la manière dont l’équipe informatique réussi à étendre la sécurité de l’accès au réseau de l’entreprise – et aux données sensibles à l’intérieur.

Comment sécuriser le télétravail ?

La sensibilisation des employés aux enjeux et risques de la sécurité informatique est bien évidemment primordiale. Cependant, elle n’est pas suffisante. Voici quelques mesures à prendre afin de sécuriser vos télétravailleurs.

  1. Mise en place d’un VPN

La mise en place d’un VPN (Virtual Private Network) permet d’ouvrir un tunnel sécurisé entre le poste de travail à distance et le réseau de votre entreprise.

  1. Sécurisation des connexions VPN

Afin de sécuriser les accès utilisateur en dehors du bureau, l’équipe informatique doit être capable de limiter l’accès VPN à seulement certains ordinateurs portables autorisés par l’entreprise. Les tentatives d’accès provenant d’une autre machine doivent alors être refusées.

  1. Surveillance et gestion des sessions RDP

Afin de détecter des accès anormaux, il est important de mettre en place une solution de surveillance de vos sessions à distance (RDP). De plus, des alertes en temps réel et une réponse immédiate vous permettent d’agir avant que tout dommage ne soit causé.

  1. Authentification à deux facteurs (2FA) pour les sessions RDP

La 2FA permet de sécuriser l’accès à votre environnement Windows. Pour les sessions à distance, le besoin est encore plus important. Il est primordial de vérifier l’identité des utilisateurs finaux qui se connectent à un ordinateur (distant ou virtuel) sur le réseau.

Une solution pour sécuriser le télétravail

UserLock atténue le risque de sécurité lié au télétravail et protège contre les accès inappropriés ou suspects. UserLock travaille aux côtés d’Active Directory pour aider les administrateurs à gérer et sécuriser les accès pour tous les utilisateurs (à distance ou sur site), sans frustrer les employés ou gêner le département informatique. Découvrez comment fonctionne cette solution dans cet article.

Connexion à distance et double authentification

Dans une telle période, la protection souvent inadéquate des connexions Active Directory expose les entreprises à un risque cyber significatif. Et maintenant, alors que la majorité des entreprises se tournent vers le travail à distance, cette surface de menace s’est rapidement étendue.

En activant l’authentification à deux facteurs (2FA), vous protégez les ressources réseau contre ces accès non autorisés. Si un facteur est compromis, un attaquant doit encore franchir une barrière avant de pénétrer dans le système cible.

Une solution pour sécuriser le télétravail

IS Decisions, fournisseur de logiciels de gestion des accès, a annoncé une mise à jour importante de son produit phare, UserLock. La situation de COVID-19 actuelle, qui force les entreprises à pratiquer le travail à distance, a poussé IS Decisions à développer une nouvelle version afin d’aider les administrateurs informatiques à mieux sécuriser le télétravail. UserLock propose désormais la 2FA pour les connexions à distance (RDP) qui proviennent uniquement de l’extérieur du réseau d’entreprise, ou pour toute connexion RDP à l’intérieur ou à l’extérieur du réseau.

Outre cette nouvelle fonctionnalité, UserLock prend désormais en charge les YubiKey en plus des applications d’authentification mobiles.

Authentification à deux facteurs UserLock – YubiKey

Travaillant aux côtés d’Active Directory, UserLock s’intègre de manière transparente au processus de connexion pour fournir une authentification à deux facteurs avec YubiKey, des restrictions contextuelles et une gestion de session en temps réel pour toutes les tentatives de connexion.

  • Hébergement sécurisé sur site: Avec son intégration YubiKey, UserLock travaille aux côtés d’Active Directory pour offrir une solution MFA sur site sécurisée et complète, sans avoir besoin d’un accès Internet.
  • Maximisez la productivité et la sécurité des utilisateurs: UserLock peut personnaliser la fréquence et les circonstances de l’authentification YubiKey. Combinez la 2FA avec les restrictions UserLock basées sur le contexte de connexion pour sécuriser davantage tous les accès utilisateur.
  • Facile pour tous les utilisateurs d’Active Directory: UserLock et YubiKey fonctionnent ensemble pour faciliter la sécurisation de toutes les connexions utilisateur Active Directory, y compris les comptes système et administrateur les plus privilégiés.

En activant l’authentification à deux facteurs, les restrictions contextuelles et les informations en temps réel sur les ouvertures de session des comptes d’utilisateurs Active Directory, UserLock permet de garantir l’utilisation appropriée des systèmes critiques et des données sensibles pour éviter une violation ou une non-conformité.

Solidaires face à la crise

IS Decisions a pris la décision d’offrir UserLock gratuitement pendant 3 mois afin d’aider les entreprises à faire face à la situation actuelle. Vous pouvez désormais  sécuriser l’ensemble des connexions à un réseau informatique Microsoft Active Directory, et en particulier les accès à distance des télétravailleurs.

Téléchargez la solution Userlock ici puis envoyez un email à l’adresse suivante en demandant de bénéficier de l’offre de gratuité (sales@isdecisions.com). Vous recevrez une clef d’activation valide pour une durée de 3 mois.

La signature numérique : nous vous disons tout sur cette nouvelle tendance

La digitalisation a pris le pouvoir et seules les entreprises promptes à s’adapter aux nouvelles contraintes pourront résister. Désormais, chaque entrepreneur moderne devra ajouter dans sa mallette à outils, la signature numérique. Eh oui, vous l’aurez compris, la signature manuscrite s’effrite petit à petit pour laisser place à la signature électronique. À titre illustratif, le leader mondial spécialisé en signature électronique la firme européenne Yousign.com a doublé ses chiffres en quelques mois. Qu’est-ce qui explique un tel phénomène réponse dans ce guide.

Qu’est-ce-que c’est qu’une signature électronique

Par signature numérique, il faut comprendre une suite de caractères correspondant à un signataire précis et à un fichier spécifique. Ce principe n’a de sens que s’il s’adosse sur la cryptologie qui renvoie à la science du secret. C’est cette dernière, qui permet d’assurer la sécurisation de la signature, vous remarquerez qu’une signature numérique n’est pas obligée d’être visible sur le document.

Signature numérique et signature traditionnelle : la différence

Si pour une signature manuscrite vous n’avez besoin que d’un stylo, d’un document et d’un geste personnel ? Il n’en n’est pas de même pour la signature numérique. En effet, en plus d’un document, elle nécessite surtout un outil de signature, de même qu’un code secret. Outre la différence d’outils, la signature électronique permet de formaliser le consentement du signataire d’un document devant être approuvé. Nonobstant ces légères différences d’un point de vue formel, elles conservent toutes deux, la même valeur probante.

La signature électronique comment ça marche ?

Vous devez faire appel à un prestataire de service de signature électronique, et qui de mieux que Yousign.com pour vous accompagner lors de toutes les étapes de la procédure ? Ce géant Européen de la signature numérique mettra à votre disposition, un espace sécurisé pour que toutes vos opérations s’effectuent sans le moindre souci. Avec Yousign.com utiliser une signature électronique n’exige que ces quelques étapes :

  • Faire un clic sur le lien d’accès envoyé dans votre boîte électronique;
  • La prise de connaissance du document électronique;
  • Effectuer la signature après avoir reçu un code de sécurité via SMS.

Signature numérique : les principaux avantages

La liste des avantages n’est pas exhaustive, voilà pourquoi nous en avons choisi les 3 principaux.

  • Une sécurité plus renforcée : toute signature dispose d’un cachet d’inviolabilité à travers un horodatage. dans un monde en proie à la cybercriminalité, il faut bien protéger sa PME.
  • Baisse des coûts : finis les frais liés à l’impression, l’archivage et l’acheminement des documents ;
  • Un gain de temps considérable : les documents sont désormais suivis en temps réel. Il existe aussi des notifications pour signer avant l’arrivée des échéances. Entre l’envoi et le retour, vous gagnez un temps précieux.

Sécuriser ses données chiffrées en entreprise

Soucieuse de ses dossiers privés, chaque entreprise doit mettre en place un dispositif de sécurisation des données chiffrées. Cette mesure essentielle réduit les éventuels risques de perte, de vol et de cyberattaque informatique. Diverses solutions à la pointe de la technologie sont proposées au profit des entreprises, permettant ainsi une sécurisation optimale des dossiers importants. Zoom sur le sujet !

Adopter une stratégie de protection des données informatiques

Les données importantes d’une entreprise peuvent être exposées à divers dangers. Cela inclut les mauvaises manipulations, les virus, les cyberattaques et les sinistres (incendie, vol…). Dans tous les cas, les dossiers importants doivent être protégés afin d’éviter une utilisation malveillante des données.

Créer un mot de passe complexe

Supposons que votre entreprise traite des données chiffrées importantes sur un projet de grande envergure. Par exemple, imaginons que votre travail consiste à effectuer des devis et des factures au nom d’un ou de plusieurs clients importants. Pour mener à bien cette tâche, vous pouvez par exemple utiliser un logiciel de devis gratuit récupérable sur les plateformes en ligne spécialisées et qui traitera les données chiffrées confidentielles sur votre ordinateur professionnel.

Cependant, imaginez que votre ordinateur ne soit pas protégé par un mot de passe assez compliqué et que les données tombent entre les mains de personnes malveillantes ou d’une société rivale. Ce schéma n’est pas un cas isolé. La preuve, même les grandes sociétés peuvent être confrontées à ce genre de problème informatique. C’est pourquoi il est essentiel, voire impératif, de protéger chaque ordinateur de l’entreprise en créant des mots de passe complexes pour éviter le risque de piratage.

Installer des logiciels de protection efficaces

Les logiciels de protection doivent être une priorité pour les pôles maintenance et informatique de votre entreprise. L’idée est de choisir un outil de qualité et performant qui sera installé sur chaque ordinateur. Antivirus, antispyware, antimalware… Plusieurs alternatives s’offrent à vous.

Une chose est sûre : ces logiciels préserveront vos données (dont les factures et devis) des dangers externes que l’on peut rencontrer via internet ou les périphériques utilisés.

Contrôler l’utilisation du réseau

Vous avez le droit de contrôler l’usage du réseau internet de vos employés. En effet, il n’est pas rare que des entreprises limitent l’accès aux sites web à risque. Certaines interdisent même toute forme de téléchargement qui ne relève pas du domaine de travail de l’employé.

Ce contrôle du réseau s’avère particulièrement nécessaire si vous conservez des informations strictement confidentielles qui ne doivent en aucun cas être dévoilées.

Toutefois, les employés concernés par cette restriction doivent être informés de cette politique de contrôle du réseau, et ce, pour éviter les malentendus. N’hésitez pas non plus à sensibiliser votre personnel sur l’importance de la protection des données.

Mettre en place un système de contrôle physique des accès

Toutes les entrées et les sorties dans le local de la société doivent être contrôlées et enregistrées à l’aide d’un système de surveillance performant. Là encore, de multiples possibilités s’offrent à vous.

Investir dans la vidéosurveillance

Les systèmes de vidéosurveillance permettent d’enregistrer tous les mouvements ainsi que les va-et-vient au sein de la société. On peut aussi s’en servir pour identifier de manière efficace les tentatives de piratage et/ou de vol.

L’astuce est d’installer une caméra dans toutes les pièces importantes, surtout celles qui renferment les data. Ainsi, aucune personne ne sera à l’abri de la vidéosurveillance, de jour comme de nuit.

Noter les entrées et les sorties dans vos locaux

Votre entreprise emploie plus d’une cinquantaine de personnes ? Pour sécuriser au mieux vos données chiffrées, mieux vaut noter l’arrivée et la sortie de chacun de vos collaborateurs. Pour ce faire, utilisez une pointeuse. Notons que ce dispositif relève avant tout de l’organisation du personnel.

Aussi appelée badgeuse, la pointeuse se révèle très utile pour renforcer la sécurité des dossiers importants et des données chiffrées au sein de l’entreprise. En effet, à l’aide de ces badges biométriques, vous aurez un aperçu global et détaillé des mouvements de tous vos salariés.

Recourir aux services d’une agence de gardiennage

Toute société n’est jamais à l’abri des vols ainsi que des différentes tentatives d’effraction. Le seul moyen de ne pas être entièrement exposé est de prévenir cette situation à l’aide de différentes stratégies. Les services de gardiennage peuvent être nécessaires pour protéger les lieux et surtout le matériel. Ce service est particulièrement indispensable la nuit, voire juste après les heures de travail.

Créer un système de sauvegarde

Si l’on veut que l’entreprise prospère sur tous les plans, il est impératif de prévoir les meilleurs comme les pires scénarios. Afin d’avoir un contrôle complet sur les données émises par la société, il faut penser à un système de sauvegarde. Voici quelques exemples.

Le stockage des données sur un disque dur externe

Tous les fichiers lourds doivent être copiés et stockés sur un disque dur externe. Celui-ci ne doit être fourni à aucun tiers et sera conservé dans un lieu sûr, loin des regards des employés ou des partenaires/associés. Autrement dit, l’employeur sera le seul détenteur des matériels informatiques de sauvegarde. Vous aurez donc la lourde responsabilité de sécuriser les données importantes concernant votre entreprise et ses clients.

L’utilisation de clés USB

Les clés USB arborent le même principe de fonctionnement que les disques durs externes. La seule différence est qu’elles disposent de moins d’espace de stockage. En effet, si vous avez besoin de placer un dossier ou un fichier dans un lieu sûr, vous pouvez l’enregistrer sur votre clé USB.

Par contre, pour les données essentielles, qui sont assez volumineuses, il est conseillé d’utiliser un disque dur avec une capacité de stockage plus élevée.

Acheter un ordinateur dédié uniquement à la sauvegarde

Ce système est adopté par plusieurs entreprises travaillant sur des données chiffrées importantes et de grande taille. En effet, en investissant dans un ordinateur uniquement dédié à la sauvegarde, vous permettez un stockage plus étendu des informations.

Cette stratégie est de loin la plus efficace en termes de stockage de données. Toutefois, elle est soumise à certains prérequis. Par exemple, vous devez installer des dispositifs de protection très performants sur cet ordinateur. Il faudra aussi penser à un maximum de protection contre les crashs et les pannes.

Zoom renforce la sécurité de sa solution en intégrant des outils de verrouillage et de protection des réunions

Après plusieurs révélations sur des problèmes de confidentialité, Zoom intègre de nouvelles fonctionnalités de sécurité visant, entre autres, à protéger les réunions organisées sur sa plateforme des risques de meeting bombing. Elles simplifient notamment l’accès aux différentes options de sécurité et masquent les ID de meeting.

Zoom Video Communications Inc., le spécialiste de la visioconférence dans le cloud a déployé le 9 avril une mise à jour pour renforcer la sécurité de sa plateforme. Cette mise à jour intègre la fonctionnalité Security qui simplifie la manière dont les animateurs peuvent trouver et activer de nombreuses fonctionnalités de sécurité de Zoom pour protéger leurs réunions d’éventuel meeting bombing. À Security, s’ajoute également le masquage natif des ID de meeting ainsi que diverses mesures comme l’instauration obligatoire des mots de passe et le verrouillage des alias pour certains comptes.

Visible uniquement par les animateurs et co-animateurs, la fonctionnalité Security permet d’accéder rapidement à des fonctions de sécurité avancées de Zoom pendant les réunions afin de les protéger plus facilement, dont :

  • Verrouiller la réunion

  • Activer la salle d’attente (si elle n’est pas déjà activée)

  • Supprimer des participants

  • Limiter la capacité des participants à :

    • Partager leurs écrans

    • Chatter en réunion

    • Se renommer

    • Annoter sur le contenu partagé de l’hôte

Pour empêcher les participants à une réunion de voir les numéros d’identité des réunions actifs quand des captures d’écran Zoom sont par exemple affichées publiquement, l’identifiant des réunions Zoom n’est dorénavant plus affiché sur la barre de titre. Il est remplacé par une mention « Zoom » pour toutes les réunions.

Autres mesures de sécurité

D’autres mesures de sécurité ont été introduites avec cette mise à jour. L’équipe Zoom a également mis à jour plusieurs fonctionnalités pour des types de comptes spécifiques :

Salles d’attente : La fonction Salle d’attente est maintenant activée par défaut pour les comptes Basic et Pro sous licence unique gratuite, ainsi que pour les comptes éducation inscrits à notre programme K-12.

Mots de passe : Les mots de passe pour les réunions sont activés par défaut pour les comptes Basic gratuits et les comptes Pro sous licence unique, ainsi que pour les comptes éducation inscrits à notre programme K-12. Le paramètre par défaut ne peut pas être modifié pour ces comptes d’éducation.

Contacts de domaine : Pour les comptes Basic gratuits et les comptes Pro à licence unique avec des domaines non gérés, les contacts dans le même domaine ne seront plus visibles. Nous avons également supprimé l’option permettant de remplir automatiquement votre liste de contacts avec des utilisateurs du même domaine. Pour conserver ces contacts, les utilisateurs peuvent les ajouter en tant que contacts externes.

Renommer les participants : Les administrateurs de compte et les animateurs peuvent désormais désactiver la possibilité pour les participants de se renommer (pour chaque réunion) au niveau du compte, du groupe et de l’utilisateur dans le portail web.

L’icône de sécurité et ces mises à jour sont disponible dans notre dernière version (version 4.6.10) pour les utilisateurs de Zoom sur desktop (Mac & Windows), mobile (iOS & Android), l’iPad, et dans le client web.

COMMENT EVITER ET DÉTECTER LA FALSIFICATION DE FICHIERS ?

Dans le secteur de la justice, les entreprises travaillent sur des affaires particulièrement délicates et importantes. Le risque que certains fichiers soient falsifiés est important car cela les rendrait inutilisables aux yeux de la loi. Les entreprises de l’industrie juridique doivent donc surveiller de près les dossiers sensibles ainsi que contrôler et limiter les accès.

C’est le cas de cette division d’un organisme gouvernemental d’application de la loi qui a décidé d’utiliser FileAudit afin de protéger ses fichiers et dossiers sensibles.

Découverte de cet outil qui permet de sécuriser certains éléments de votre informatique professionnel.

CDN et DDoS : Ne pas mettre tous les œufs dans le même panier

Les réseaux de diffusion de contenu, les Content Delivery Network (CDN) ont été conçus pour optimiser les performances en matière de distribution de contenus sur Internet et pour optimiser les coûts de bande passante pour celui qui produit ce contenu, afin de faire face à des demandes de plus en plus nombreuses, et à une volumétrie de données à fournir, en forte croissance. Nous entendons souvent l’argument que la protection contre les attaques DDoS fournie par un CDN est LA solution permettant de se protéger : Voyons sur quoi se base cet argument.

En simplifiant, un CDN est constitué d’un ensemble de serveurs interconnectés, largement distribués du point de vue géographique et mais aussi logique au sein du maillage de l’Internet. Le CDN utilise ces serveurs distribués pour cacher le contenu de leurs clients et le diffuser à leurs utilisateurs. Une utilisation astucieuse du routage permet de s’appuyer sur les « caches » les plus proches de chaque client, permettant une livraison plus rapide du contenu, et d’éviter ainsi de consommer des ressources – y compris la bande passante – du serveur d’origine hébergeant le contenu original.

Quand un client demande une première fois une ressource – une image ou une page web, le CDN doit chercher ce contenu auprès du serveur d’origine pour servir le client. Par contre, à partir de ce moment, la ressource reste « en cache », distribuée au sein du CDN, afin de servir toute nouvelle demande, par n’importe quel client, à partir de ces caches.

Les CDN cachent typiquement le contenu statique, qui ne change pas, comme justement les images d’un site web. Cependant, les CDN ne peuvent pas ou sont plus limités en leur capacité de cacher du contenu dynamique, comme les informations concernant les stocks et les commandes d’un site de vente.

Le contenu dynamique typiquement hébergé par le site d’origine. Le site d’origine sollicité, non pas par ses utilisateurs, mais par le CDN, d’une part pour du contenu statique pas encore caché et d’autre part pour le contenu dynamique, qui ne peut pas être caché.

CDN ET PROTECTION CONTRE LES ATTAQUES DDOS

De par sa nature, le CDN dispose des mécanismes qui peuvent être utiles en face d’attaques par déni de service distribuée. Par exemple, un CDN dispose souvent de ressources importantes en termes de capacité réseau et de serveurs, lui permettant souvent tout simplement d’absorber une quantité plus importante de requêtes que le serveur d’origine.

De plus, par les mêmes mécanismes de distribution et de routage qui lui permettent de distribuer la charge des utilisateurs, les attaques distribuées amenées à viser non plus une cible unique, mais une cible distribuée en fonction de la localisation de chaque source d’attaque.

« THE DEVIL IS IN THE DETAILS »

Par contre, malgré ces couches de protection utiles, le fonctionnement même d’un CDN peut ouvrir de nouveaux vecteurs d’attaque ou rendre la défense du serveur d’origine plus

difficile. Par exemple, si une attaque, faisant usage d’un botnet, sollicite un site web pour des ressources non-existantes, et donc non-cachées, cela peut amener le CDN à solliciter à son tour le serveur d’origine à répétition pour ces ressources et provoquer une condition de déni de service pour le serveur d’origine.

En plus, l’attaque vue par le serveur d’origine semble provenir du CDN lui même ! Dans cette situation, il peut être difficile au serveur d’origine de se protéger car le CDN est en même temps l’origine de l’attaque et des requêtes légitimes: Des approches simples s’appuyant sur le blacklisting des sources au niveau du serveur d’origine ne peuvent plus être utilisées dans ce cas.

D’autre part, il ne faut pas oublier que les protections fournies par le CDN ne couvrent que le contenu caché. Le serveur d’origine, ainsi que plus généralement, l’entreprise à qui le site appartient, aura probablement besoin d’une connectivité fonctionnelle. Au-delà du serveur d’origine qui doit pouvoir fournir le contenu non-caché et dynamique pour le CDN, le service aura peut-être besoin d’interagir avec d’autres sites, l’entreprise de pouvoir envoyer et réceptionner des emails, ses équipes d’accéder aux services de Voix sur IP ou de se connecter à Internet d’une manière générale pour accéder à des services cloud comme Google GSuite ou Microsoft Office 365.

Tout cela nécessite que des services on-site ou à minima l’accès Internet de l’entreprise, qui ne peuvent pas être protégés par un CDN, continuent à fonctionner.

Protections de type volumétriques

De plus, en fonction du CDN, les protections fournies limitées aux protections de type volumétriques, alors que des attaques applicatives plus sophistiquées risquent de traverser le CDN et d’atteindre le site d’origine. En somme, la situation est souvent bien plus complexe qu’imaginée au premier abord.

Premièrement, il est important de bien comprendre le fonctionnement, pas seulement de son site Internet, mais de son entreprise dans sa globalité et d’effectuer une analyse de risque pour identifier les différentes menaces. Ensuite, selon les risques impliquant la disponibilité et/ou la qualité de service des communications, des services réseau et/ou des applications, il peut être utile de s’appuyer sur des fonctionnalités de protection fournies par son CDN – potentiellement plus capables pour des grosses attaques volumétriques – ou utiliser des protections plutôt de type « On-Premise », potentiellement plus précises et capables pour des attaques applicatives.

Souvent une protection optimale implique une protection hybride, combinant la précision et rapidité d’une solution « On-Premise », avec des capacités volumétriques suffisamment élevés proposées par un fournisseur de service de mitigation.

Dans certains cas le CDN peut-être un composant adapté, dans d’autres vous aurez besoin d’une capacité de protection volumétrique importante capable aussi à protéger votre site local. (Par Jouni Viinikka, Directeur R&D chez 6cure ; Frédéric Coiffier, Ingénieur Développement Logiciel chez 6cure)

NAS et Routeurs Zyxel/Linksys dans la ligne de mire de pirates

Découvertes de plusieurs cyber attaques visant les utilisateurs de stockages connectés Zyxel et routeurs Linksys.

Une ne nouvelle variante de Mirai vise les stockages connectés Zyxel.

Appelé Mukashi, ce malware utilise des attaques par force brute. Mission, s’infiltrer via différentes combinaisons d’identifiants par défaut afin de se connecter aux produits de stockage en réseau Zyxel.

Une cyber attaque qui a pour mission de prendre le contrôle et d’ajouter à un réseau de dispositifs pouvant être utilisés pour conduire des attaques DDoS.

Le PoC (proof-of-concept) de la faille CVE-2020-9054 a été rendu public en février 2019. Une vulnérabilité rapidement exploitée pour infecter des modèles NAS de chez Zyxel avec une nouvelle variante de Mirai : Mukashi. Ce code malveillant utilise la force brute pour s’infiltrer en utilisant différentes combinaisons d’identifiants par défaut, tout en informant son serveur C2 (command & contrôle) de ses réussites. De nombreux serveurs NAS de Zyxel, si ce n’est tous, utilisant les versions de firmware allant jusqu’à 5.21 sont concernés par cette vulnérabilité.

Cette vulnérabilité classée critique (c’est-à-dire un score de 9,8 selon le CVSS v3.1) en raison de son incroyable facilité d’exploitation. Faille découverte à l’origine par la vente de son code en tant que 0-day. Les pirates indiquaient que cet exploit était désormais dans les mains d’un groupe de cyber criminels qui cherchaient à l’intégrer dans l’autre code malveillant, Emotet.

Bot contre Zyxel

Mukashi est un bot qui scanne les ports 23 TCP d’hôtes au hasard. Il utilise la force brute pour s’infiltrer en utilisant différentes combinaisons d’identifiants par défaut et qui renvoie ses essais réussis vers un serveur C2. Comme les autres variantes de Mirai, Mukashi peut également recevoir des ordres de son serveur C&C et de lancer des attaques par déni de service (DoS). Une fois exécuté, Mukashi affiche le message « Protecting your device from further infections. » sur la console. Le malware change alors le nom de son processus en dvrhelper, suggérant que Mukashi a pu hériter de certaines particularités de son prédécesseur.

Avant d’exécuter son opération, Mukashi se lie au port TCP 23448 pour s’assurer qu’il n’y a qu’une seule instance tournant sur le système infecté. Le malware décode quelques chaînes de caractères à la volée lors de son initialisation. Contrairement à ses prédécesseurs qui utilisent le chiffrement xor classique, Mukashi utilise une routine de décryptage personnalisée pour chiffrer ces commandes et ces informations d’identification.

Il est indispensable de mettre à jour le firmware pour ne pas laisser entrer les attaquants. Les dernières versions du firmware sont disponibles en téléchargement. Mieux vaut utiliser des couples identifiants/mots de passe complexes pour éviter les attaques par la force brute.

Chez Linksys

Pendant ce temps, Bitdefender découvrait une nouvelle attaque ciblant les routeurs Linksys. La cyber attaque a pour mission de modifier les paramètres DNS des matériels. Mission, diriger les utilisateurs vers une page web liée au COVID-19. Une page ayant pour mission diffuser des logiciels malveillants. L’attaque a débuté le 18 mars 2020. Elle utilisait le service de raccourcissement d’adresse web TinyURL et quatre stockages Bitbucket.

Les principaux pays touchés auraient été la France, l’Allemagne et les États-Unis. 1 193 téléchargements auraient été détectées en deux jours.

Kit Covi-19 : protéger son entreprise et ses employés

Besoin d’un outil pour sécuriser vos équipes lors du confinement ? Le Kit Cyber Covid-19 a été mis en place par plusieurs entreprises Françaises, à l’initiative de ITrust.

Alarme, caméra, … objets connectés et sécurité !

Selon un rapport de Gartner en 2019, l’adoption de l’IoT par les entreprises a progressé de 21,5 % entre fin 2018 et 2019 pour atteindre un total estimé de 4,8 milliards d’appareils.1 Alors que l’Internet des objets (IoT) ouvre la voie à de nouveaux usages et services novateurs dans tous les secteurs, il présente aussi de nouveaux risques de cybersécurité. Caméra, meuble de cuisine, alarme… la cybersécurité et la conformité deviennent indispensables.

Pour évaluer l’état actuel du paysage des menaces lié à l’IoT, l’équipe de veille de sécurité Unit 42 a analysé les incidents tout au long de 2018 et 2019 avec Zingbox®, sa solution de sécurité IoT (Palo Alto Networks). L’outil couvre 1,2 milliard d’appareils IoT sur des milliers de sites physiques dans des services informatiques d’entreprise et de santé aux États-Unis.

Première constatation, le niveau de sécurité général des appareils IoT baisse, rendant ces services vulnérables à de nouvelles attaques de malware ciblées ainsi qu’à d’anciennes techniques oubliées par les DSI depuis longtemps.

Le rapport révèle l’étendue du paysage des menaces lié à l’IoT, les appareils les plus sujets à une attaque, les principales menaces et les mesures pratiques à mettre en œuvre pour réduire immédiatement le risque.

Prenons l’exemple des alarmes, d’autant plus quand ces dernières sont à des fins professionnelles. Le contrôle, les tests et les mises à jour sont indispensables. Les différents canaux de communications réclamés par ce type d’outil ne peut se faire au hasard « Grâce à l’utilisation de plusieurs canaux de communication (GSM et connexion haut débit), vous bénéficiez d’une connexion rapide et sûre à notre centre de télésurveillance. » indique Sector Alarm.

L’étude revient sur d’autres chiffres et problématiques.

Défaut de chiffrement et de sécurité des appareils IoT

  • 98 % de tout le trafic des appareils IoT n’est pas chiffré, exposant des données à caractère personnel et confidentiel sur le réseau. Les hackers parvenant à contourner la première ligne de défense (le plus souvent via des attaques de phishing) et à prendre le commandement et le contrôle (C2) peuvent écouter le trafic réseau non chiffré, collecter des données personnelles ou confidentielles, puis les exploiter à des fins lucratives sur le dark Web.
  • 57 % des appareils IoT sont vulnérables à des attaques de gravité moyenne à élevée, ce qui les rend attractifs pour les pirates. Étant donné le faible niveau général de mise à jour corrective du matériel, les menaces les plus répandues sont des exploits de vulnérabilités connues et des attaques de mot de passe avec des valeurs par défaut.

Exécution de logiciels obsolètes par les appareils médicaux IoT

  • 83 % des appareils d’imagerie médicale utilisent des systèmes d’exploitation qui ne sont plus sous support, soit une hausse de 56 % par rapport à 2018, à la suite de la fin de vie de Windows® 7. Cette baisse générale du niveau de sécurité ouvre la voie à de nouvelles menaces, comme le cryptojacking (en augmentation de 0 % en 2017 à 5 % en 2019), et ravive des risques oubliés depuis longtemps comme Conficker, dont les DSI s’étaient auparavant préservées.
  • Les appareils IoMT (Internet des objets médicaux) les plus problématiques en termes de sécurité sont les systèmes d’imagerie, qui constituent un élément crucial du processus clinique. Pour les services de santé, 51 % des menaces concernent du matériel d’imagerie, nuisant à la qualité des soins et permettant aux hackers de récupérer des données de patient stockées sur ce matériel.

Déficience des pratiques de sécurité réseau des services de santé

  • Dans le secteur de la santé, 72 % des VLAN combinent des ressources IoT et IT, d’où la diffusion du malware des ordinateurs des utilisateurs aux appareils IoT vulnérables sur le même réseau. On note un taux de 41 % d’attaques exploitant des vulnérabilités matérielles, comme celles par analyse des appareils connectés au réseau pour tenter de déceler des faiblesses connues. On constate que les réseaux de bots IoT menant des attaques par déni de service laissent place à des menaces plus sophistiquées ciblant les identités de patient, les données d’entreprise, à des fins lucratives via un ransomware.

Ciblage d’anciens protocoles par les cyberattaques orientées IoT

  • On observe une évolution des menaces visant les appareils IoT via de nouvelles techniques, comme la communication C2 de pair à pair et l’auto-propagation d’éléments de type ver. Les hackers décèlent la vulnérabilité de protocoles OT vieux de dizaines d’années, comme DICOM®, et peuvent perturber des fonctions stratégiques des services.