Archives de catégorie : Bitcoin

BlueNoroff : la nouvelle menace contre les cryptomonnaies sur macOS

Le groupe nord-coréen BlueNoroff, spécialisé dans les cyberattaques ciblant les sociétés de cryptomonnaies, a lancé une campagne massive baptisée Hidden Risk. Utilisant un malware multi-étapes sophistiqué, ce groupe vise les systèmes macOS en exploitant un mécanisme de persistance indétectable par les dernières versions de l’OS.

BlueNoroff utilise des e-mails de phishing pour attirer ses victimes, exploitant l’intérêt croissant autour des actualités liées aux crypto-monnaies. Les messages se présentent comme des communications d’influenceurs reconnus, renforçant ainsi leur crédibilité aux yeux des destinataires. Chaque e-mail contient un lien soi-disant associé à un document PDF informatif sur les événements récents, mais qui redirige en réalité vers le domaine contrôlé par les attaquants, « delphidigital[.]org ».

Point clé : le phishing reste une des méthodes les plus efficaces pour infiltrer des systèmes et accéder à des données sensibles.

Les experts de SentinelLabs ont découvert que le malware déployé par BlueNoroff utilise un mécanisme de persistance novateur qui ne déclenche aucune alerte sur les dernières versions de macOS. Ce logiciel malveillant ouvre un shell distant sur les appareils compromis, permettant aux cybercriminels d’effectuer des actions à distance sans que l’utilisateur ne le soupçonne.

L’URL malveillante est configurée pour distribuer un document apparemment inoffensif sur le Bitcoin ETF, mais elle sert également à déployer un package d’application intitulé « Le risque caché derrière la nouvelle flambée des prix du Bitcoin« .

La première étape de l’attaque repose sur une application compte-gouttes signée et notariée avec un identifiant de développeur Apple légitime, « Avantis Regtech Private Limited (2S8XHJ7948)« , qui a été révoqué par Apple depuis. Une fois lancé, le programme télécharge un faux fichier PDF à partir d’un lien Google Drive, l’ouvrant dans une visionneuse standard pour occuper la victime, tandis qu’en arrière-plan, la charge utile principale est téléchargée depuis « matuaner[.]com ».

cette campagne s’appuie sur un document de recherche authentique de l’Université du Texas, soulignant le niveau de détail et de planification de l’attaque.

BlueNoroff, déjà connu pour ses vols de cryptomonnaies, met en œuvre des stratégies de plus en plus complexes, ciblant directement l’écosystème macOS qui, jusqu’ici, restait moins affecté par ce type d’attaques. Cette campagne met en lumière la nécessité pour les entreprises et les utilisateurs de rester vigilants et de renforcer leur sécurité.

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Une attaque SIM-swap bouleverse le marché des cryptomonnaies

Janvier 2024, un incident majeur secoue le monde de la cryptomonnaie. La page officielle de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine sur le réseau social x a été la cible d’une attaque de type SIM-swap. ce type d’attaque, bien connu dans l’univers du piratage, permet à des cybercriminels de prendre le contrôle d’un numéro de téléphone en le transférant sur un autre appareil. Dans ce cas précis, les attaquants ont réussi à accéder au compte de la SEC, et ont publié un faux message qui allait perturber le marché du bitcoin de manière significative.

Avant d’analyser les détails de cette attaque, il est important de comprendre le fonctionnement d’une attaque SIM-swap. le principe est relativement simple : les cybercriminels ciblent les services de télécommunications pour rediriger un numéro de téléphone vers une nouvelle carte SIM en prétendant être le véritable propriétaire. une fois le contrôle obtenu, ils peuvent contourner les systèmes d’authentification, en particulier ceux reposant sur des SMS pour l’authentification à deux facteurs (2FA). Dans le cas de la SEC, l’authentification à deux facteurs n’était pas activée, ce qui a facilité l’accès des hackers au compte officiel sur le réseau social x. cette faille de sécurité a permis aux attaquants de publier un message prétendant que la SEC venait d’approuver un bitcoin-ETF, ce qui a déclenché une série de réactions sur le marché.

Le faux message qui sème la panique

Une fois aux commandes du compte officiel de la SEC, les pirates ont publié un faux message qui annonçait l’approbation d’un ETF bitcoin (un fonds indiciel coté permettant d’investir sur le bitcoin via la bourse). l’annonce d’un bitcoin-ETF est un événement très attendu par les investisseurs et les spéculateurs, car cela signifierait une étape majeure pour l’adoption légale de la cryptomonnaie. Le faux tweet a immédiatement provoqué une flambée du prix du bitcoin. les spéculateurs, voyant cette « information » relayée par un compte officiel aussi influent que celui de la SEC, ont rapidement investi dans la cryptomonnaie, ce qui a fait grimper sa valeur jusqu’à un sommet de 48 000 dollars en quelques minutes. c’est un bond spectaculaire pour une cryptomonnaie qui est soumise à de fortes fluctuations de prix.

Malheureusement, la hausse soudaine du prix du bitcoin ne fut que de courte durée. peu de temps après la publication du tweet, la SEC a réagi en déclarant que le message était faux et que leur compte avait été piraté. cette déclaration a provoqué un renversement brutal du marché : la valeur du bitcoin a chuté aussi vite qu’elle avait grimpé, créant un véritable effet de yo-yo. La chute brutale a provoqué des liquidations massives sur les marchés de la cryptomonnaie. environ 230 millions de dollars ont été liquidés, ce qui signifie que de nombreux investisseurs ont perdu d’importantes sommes d’argent. les traders utilisant des effets de levier ont été particulièrement affectés, car ils se sont retrouvés dans l’incapacité de maintenir leurs positions à cause des fluctuations soudaines. cette volatilité, alimentée par la publication d’une fausse information, a révélé à quel point le marché des cryptomonnaies peut être sensible à des manipulations externes, même lorsqu’elles sont brèves.

Comment une faille de sécurité a pu permettre une telle attaque

L’une des questions centrales qui ressort de cet incident est : comment une organisation aussi influente que la SEC a-t-elle pu être vulnérable à une attaque SIM-swap ? la réponse réside dans une série de manquements au niveau de la sécurité du compte sur x. Le plus préoccupant a été la désactivation de l’authentification à deux facteurs. en temps normal, l’authentification à deux facteurs ajoute une couche supplémentaire de sécurité en exigeant non seulement un mot de passe, mais aussi un code envoyé par SMS ou généré par une application. or, dans ce cas, cette fonctionnalité était désactivée, rendant l’accès au compte plus facile pour les pirates. De plus, l’attaque a ciblé le fournisseur de télécommunications de la SEC. les attaquants ont réussi à convaincre l’opérateur de transférer le numéro de téléphone associé au compte x vers un autre appareil, probablement en se faisant passer pour un employé de la SEC ou en utilisant des informations volées. cela a permis aux pirates de contourner les mesures de sécurité traditionnelles, comme la réinitialisation de mot de passe via un code envoyé par SMS.

Les répercussions de l’attaque et la réponse des autorités

La SEC, après avoir pris conscience de l’incident, a réagi rapidement en rétablissant l’authentification à deux facteurs sur ses comptes et en renforçant ses mesures de sécurité. mais l’impact de l’attaque a mis en lumière des vulnérabilités dans la gestion des comptes de réseaux sociaux par les grandes institutions. il est désormais clair que la désactivation de certaines fonctionnalités de sécurité peut avoir des conséquences dramatiques, en particulier dans un contexte où des millions d’investisseurs surveillent activement les annonces de la SEC. Les autorités américaines, dont le FBI et le département de la sécurité intérieure, ont également pris l’incident au sérieux. une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de l’attaque et comprendre comment les pirates ont réussi à obtenir le contrôle du compte de la SEC.

Quelques semaines après l’attaque, le FBI a annoncé l’arrestation de l’auteur du piratage. les détails sur la façon dont l’arrestation a été effectuée restent confidentiels. Cet incident est un rappel de l’importance des mesures de sécurité en ligne, en particulier pour les entreprises et institutions qui gèrent des comptes à haute visibilité.

Ça pirate à tout-va dans le monde de la cryptomonnaie.

Une série d’attaques majeures secoue l’écosystème des crypto-monnaies et des services financiers

Ces dernières semaines, l’écosystème des crypto-monnaies et des services financiers a été frappé par une série d’attaques massives, affectant plusieurs plateformes de premier plan à travers le monde. Indodax, BingX, Truflation et MoneyGram figurent parmi les victimes les plus marquantes de ces incidents de cybersécurité, qui ont entraîné des pertes cumulées de plusieurs millions de dollars. Ces événements soulignent la vulnérabilité des systèmes numériques et la nécessité croissante de renforcer la sécurité dans l’univers des actifs numériques et des services financiers en ligne.

L’attaque contre Indodax : plus de 22 millions de dollars en crypto-monnaies volés

Le 10 septembre 2024, l’échange de crypto-monnaies Indodax, basé en Indonésie, a été frappé par une cyberattaque qui a conduit au vol de plus de 22 millions de dollars en divers jetons numériques. Selon des rapports publiés par les experts en cybersécurité de Slowmist et CertiK, l’attaque a ciblé les portefeuilles chauds de la plateforme – ces portefeuilles qui sont connectés en permanence à Internet pour permettre un accès rapide aux fonds et aux transactions. Bien que cette fonctionnalité soit essentielle pour faciliter l’expérience utilisateur, elle présente également des risques accrus de vulnérabilité face aux cyberattaques.

Plus de 14 millions de dollars en Ethereum (ETH)
2,4 millions de dollars en Tron (TRX)
1,4 million de dollars dans d’autres actifs cryptographiques

L’attaque contre Indodax est l’une des plus importantes en termes de montant dérobé cette année. Elle a jeté un froid sur l’industrie des crypto-monnaies, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité des actifs détenus sur les plateformes d’échange. Bien que la société ait immédiatement pris des mesures pour renforcer ses mesures de sécurité et protéger les fonds restants, cet incident met en lumière les failles persistantes dans les systèmes de sécurité des portefeuilles chauds.

BingX : une perte colossale de plus de 44 millions de dollars

À peine quelques jours après l’attaque contre Indodax, un autre échange de crypto-monnaies majeur a été ciblé. BingX, une plateforme de crypto-monnaies basée à Singapour, a révélé avoir subi une cyberattaque qui a entraîné la perte de plus de 44 millions de dollars en actifs numériques.

L’attaque a été découverte après que les spécialistes en sécurité de la blockchain ont commencé à enregistrer des retraits anormalement élevés sur la plateforme. En réponse, BingX a suspendu temporairement ses opérations, expliquant qu’il s’agissait d’une « maintenance du portefeuille ». Cependant, l’entreprise a rapidement confirmé que cette suspension était en réalité due à la détection d’un accès réseau anormal, ce qui a mis en lumière la gravité de la situation.

La suspension des travaux et des transactions a généré une onde de choc parmi les utilisateurs de la plateforme, soulevant des questions sur la sécurité des fonds déposés. À ce jour, BingX n’a pas encore fourni de détails sur la manière dont l’attaque a été menée, ni sur la manière dont l’entreprise prévoit de compenser les pertes subies. Cependant, cette attaque est l’une des plus importantes survenues cette année en termes de pertes financières.

Truflation : une attaque ciblant la trésorerie et les portefeuilles personnels

Le 25 septembre 2024, une nouvelle attaque a secoué la sphère des crypto-monnaies. Cette fois, c’est Truflation, une plateforme blockchain spécialisée dans la fourniture de données financières, qui a été prise pour cible. Selon des informations partagées par le chercheur en sécurité blockchain ZachXBT, environ 5 millions de dollars ont été volés au cours de cette attaque, principalement à partir de la trésorerie de la plateforme et des portefeuilles personnels de certains de ses membres.

L’incident a été détecté lorsque Truflation a observé des activités anormales sur ses systèmes, indiquant un accès non autorisé à ses fonds. Les hackers semblent avoir utilisé des techniques avancées pour contourner les mesures de sécurité de la plateforme et s’approprier les actifs cryptographiques. Truflation a rapidement réagi en renforçant ses contrôles de sécurité, mais l’incident montre à quel point même les projets les plus réputés peuvent être vulnérables.

Ce type d’attaque soulève des préoccupations importantes quant à la protection des fonds au sein des plateformes décentralisées, et met en avant l’importance de systèmes de sécurité encore plus robustes, particulièrement lorsqu’il s’agit de protéger des trésoreries conséquentes.

MoneyGram : perturbation majeure des services de transfert d’argent

Le secteur financier traditionnel n’a pas été épargné par cette vague d’attaques. Le 20 septembre 2024, MoneyGram, un géant des services de transfert d’argent, a suspendu l’ensemble de ses opérations en raison d’un cyber-incident d’envergure. Les services en ligne et hors ligne de MoneyGram ont cessé de fonctionner, plongeant ses millions d’utilisateurs dans l’incertitude.

Le 22 septembre, MoneyGram a confirmé que cette suspension était la conséquence directe d’une cyberattaque ayant compromis les données personnelles de ses clients ainsi que des informations sur leurs transactions. Bien que la société ait indiqué qu’elle enquêtait sur l’incident, elle n’a pas encore fourni de détails quant au nombre exact d’utilisateurs touchés ni à l’ampleur des données compromises.

L’impact de cette attaque est profond. MoneyGram, étant un acteur majeur dans le secteur des transferts d’argent, dessert des millions de personnes à travers le monde. La perturbation de ses services pendant plusieurs jours a non seulement affecté des transactions financières cruciales, mais a également semé le doute sur la capacité de l’entreprise à protéger les données sensibles de ses utilisateurs. Bien que le système soit progressivement remis en ligne, la réputation de MoneyGram pourrait être durablement affectée par cet incident.

Ces attaques successives montrent clairement que l’ère numérique, et en particulier le secteur des crypto-monnaies, reste une cible privilégiée pour les cybercriminels. Les attaques contre Indodax, BingX, Truflation, et MoneyGram mettent en lumière la sophistication croissante des menaces auxquelles ces plateformes doivent faire face.

Telegram : les transactions crypto dans la ligne de mire

Telegram vient d’ajouter une nouveauté dans sa FAQ qui ne plaira pas aux pirates !

Depuis l’arrestation en août 2024 de Pavel Durov, cofondateur de Telegram, les groupes de pirates sur la plateforme sont en panique. La FAQ de Telegram précise désormais que l’application Wallet, utilisée pour les transactions en cryptomonnaies, est prête à divulguer les informations des utilisateurs aux forces de l’ordre.

Bien que Telegram ne gère pas directement Wallet, cette mise à jour de la politique de confidentialité intervient après l’arrestation de Durov et signale un changement dans la gestion de l’anonymat pour les transactions effectuées via la plateforme.

Rapport du FBI sur la fraude aux cryptomonnaies : alerte face à la montée des délits

En 2023, la fraude aux cryptomonnaies a atteint des niveaux préoccupants, selon le rapport du FBI. Le Centre de plaintes pour la criminalité sur Internet (IC3) a enregistré plus de 69 000 plaintes liées aux cryptomonnaies, représentant des pertes estimées à 5,6 milliards de dollars. Bien que ces plaintes ne représentent que 10 % des signalements de fraudes financières, les pertes associées à ces cas représentent près de 50 % des pertes totales signalées.

La cryptomonnaie est de plus en plus exploitée dans des escroqueries variées, telles que les fraudes à l’investissement, les escroqueries au support technique, les arnaques amoureuses, ou encore les stratagèmes d’usurpation d’identité gouvernementale. Cependant, la fraude à l’investissement en cryptomonnaies s’est imposée comme la plus répandue et la plus dommageable, causant plus de 3,9 milliards de dollars de pertes en 2023.

La sophistication croissante des fraudes cryptographiques

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a exprimé son inquiétude face à la montée en sophistication de ces escroqueries. Il a mis en avant la nécessité d’une vigilance publique accrue, affirmant que la signalisation des fraudes, même en l’absence de pertes financières, est essentielle pour aider le FBI à détecter les nouvelles tendances criminelles et à informer le public.

Les escroqueries liées aux cryptomonnaies suivent souvent un schéma d’ingénierie sociale sophistiqué, dans lequel les victimes sont manipulées pour investir de l’argent dans des opportunités fictives. Voici les étapes typiques d’une fraude à l’investissement en cryptomonnaie :

Cibler les victimes : Les escrocs utilisent diverses méthodes pour attirer leurs victimes, notamment via les réseaux sociaux, les SMS ou les sites de rencontres.

Instaurer la confiance : Une fois la victime approchée, les escrocs cherchent à établir une relation de confiance en flattant et en sympathisant avec leurs difficultés.

Le pitch d’investissement : Après avoir gagné la confiance de la victime, les fraudeurs introduisent l’idée d’un investissement « lucratif », souvent dans des secteurs comme le trading de cryptomonnaies ou le mining.

Investissement initial : Les victimes sont incitées à ouvrir des comptes sur des plateformes légitimes, puis à transférer des fonds vers des plateformes frauduleuses.

Augmentation de l’investissement : Les premières transactions semblent fructueuses, encourageant les victimes à investir davantage. Les escrocs peuvent même autoriser des retraits partiels pour renforcer la confiance.

Le piège final : Lorsque les victimes tentent de retirer tous leurs fonds, elles sont bloquées sous prétexte de frais ou d’impôts supplémentaires à payer. Ce dernier stratagème permet aux criminels de soutirer davantage d’argent avant de disparaître.

La réponse du FBI : Virtual Assets Unit (VAU)

En réponse à cette vague de criminalité, le FBI a renforcé ses capacités d’enquête sur les fraudes liées aux cryptomonnaies en 2022 en créant la Virtual Assets Unit (VAU). Cette équipe spécialisée utilise des technologies de pointe pour analyser la blockchain, suivre les transactions suspectes et saisir les actifs virtuels.

Le FBI encourage les victimes, même celles n’ayant subi aucune perte, à signaler les escroqueries via le portail IC3 (ic3.gov). Ces signalements sont essentiels pour suivre l’évolution des stratagèmes et protéger le public.

Conseils pour éviter les arnaques liées aux cryptomonnaies

Pour se prémunir contre les arnaques en cryptomonnaies, voici quelques conseils :

Méfiez-vous des communications non sollicitées via SMS, réseaux sociaux ou autres canaux proposant des opportunités d’investissement.
Vérifiez de manière indépendante les conseils d’investissement, en particulier s’ils proviennent de contacts en ligne que vous n’avez jamais rencontrés en personne.
Soyez attentif aux signaux d’alerte, tels que les demandes de communication via des applications comme WhatsApp ou Telegram.
Évitez les plateformes d’investissement qui semblent trop belles pour être vraies ou qui imitent des institutions légitimes.
Ne répondez jamais à des demandes de paiements en cryptomonnaie provenant de prétendues agences gouvernementales.

Pourquoi les criminels exploitent-ils les cryptomonnaies ?

La nature décentralisée des cryptomonnaies, combinée à la rapidité et à l’irréversibilité des transactions, en fait une cible attrayante pour les criminels. Les transactions sans supervision d’un tiers sont difficiles à annuler, permettant ainsi aux malfaiteurs de déplacer de grosses sommes d’argent à travers les frontières avec une traçabilité minimale. Bien que la blockchain permette de suivre les transactions, il est difficile de récupérer les fonds lorsque ceux-ci sont transférés dans des pays aux lois anti-blanchiment d’argent peu strictes.

Arnaques crypto : nouvelle méthode de drainage des fonds sur le réseau TON

Les arnaques en crypto-monnaies continuent d’évoluer, exploitant la confiance des utilisateurs et les technologies de pointe pour dérober des fonds.

Une nouvelle méthode de détournement de crypto-monnaies sur le réseau TON a récemment été mise en lumière, utilisant une technique connue sous le nom de « drainer ». Voici comment fonctionne cette arnaque et les précautions à prendre pour se protéger.

Le « drainer » est une technique simple mais efficace pour détourner des fonds en crypto-monnaies. Le processus commence lorsque la victime, souvent appelée « mammouth » dans le jargon des arnaqueurs, se connecte à une application ou un site web malveillant. Ce site peut sembler légitime et demande à l’utilisateur de connecter son portefeuille crypto, tel que Tonkeeper ou @wallet.

Une fois le portefeuille connecté, l’application demande à l’utilisateur d’approuver une transaction. Cette demande d’approbation est souvent masquée ou déguisée pour ne pas éveiller de soupçons. L’utilisateur, pensant qu’il s’agit d’une action bénigne, donne son accord. En réalité, il autorise le transfert de tous ses fonds vers le portefeuille des arnaqueurs. (Exemple d’arnaque dans la vidéo ci-dessous).

Exemple récent d’arnaque

Dans le nouveau rapport lié au cybercrime diffusé par le Ministère de l’Intérieur Français, le 30 juillet, le « drainage » est dans le collimateur des autorités. Récemment, une telle arnaque a permis de détourner 50 000 dollars en quelques clics. Les fonds volés comprenaient des tokens ANON, Gram, et un numéro virtuel acheté deux semaines auparavant pour 12 000 dollars. Vous pouvez voir les détails de la transaction sur le réseau TON via ce lien. Les Etats-Unis, par exemple et comme a pu vous le révéler DataSecuritybreach.fr, viennent de condamner un milliardaire Chinois, en exil aux USA, pour escroquerie à la cryptomonnaie.

Les arnaqueurs derrière cette méthode cherchent actuellement à étendre leurs opérations et recrutent de nouveaux partenaires. Ils proposent de collaborer sans nécessiter d’investissements initiaux ou de vendre des « drainers » prêts à l’emploi pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette activité illicite. Ils opèrent principalement sur des forums de la dark web avec un garant pour assurer les transactions. « Nous invitons chacun à rejoindre notre équipe et à gagner de l’argent sans investissement dans le projet scam le plus prometteur du web3. » a pu lire le blog ZATAZ, le spécialiste mondialement reconnu sur toutes les questions de lutte contre le cybercrime.

Comment fonctionne le Drainer ?

Le drainer fonctionne de manière assez simple : sous n’importe quel prétexte (air drop, loterie, etc.), la personne lance un bot Telegram, connecte son portefeuille via le protocole Ton Connect, par exemple Tonkeeper. Le drainer des voyous 2.0 prend en charge n’importe quel portefeuille. Ensuite, une transaction est envoyée, elle peut être acceptée ou refusée. « Si vous confirmez, vous envoyez les TON et tous les autres actifs cryptographiques au portefeuille du propriétaire du drainer. […] Notre objectif est d’attirer la personne dans notre bot, qui peut être déguisé en n’importe quoi : une copie d’un projet célèbre existant, l’obtention d’un actif précieux, des distributions, etc. Lorsque la personne appuie sur le bouton, une approbation lui est demandée, et après sa confirmation, tous les actifs nous sont transférés. » indiquent les pirates.

Comment se Protéger

Vérifiez les applications et sites web
Avant de connecter votre portefeuille crypto à une application ou un site web, assurez-vous qu’ils sont légitimes et bien réputés. Recherchez des avis et des témoignages d’autres utilisateurs.

Lire attentivement les demandes d’approbation
Ne vous précipitez pas pour approuver des transactions ou des demandes d’accès à votre portefeuille. Lisez attentivement ce qui est demandé et assurez-vous de comprendre les implications.

Utilisez des portefeuilles sécurisés
Préférez les portefeuilles avec des mesures de sécurité avancées et des options de validation multiple des transactions.

Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies
Les arnaques proposent souvent des gains rapides et faciles. Soyez sceptique face à ces offres et ne partagez jamais vos informations sensibles.

Éducation et vigilance
Restez informé des dernières arnaques en crypto-monnaies et éduquez-vous sur les pratiques de sécurité. La vigilance est votre meilleure défense contre les arnaques.

Un Milliardaire Chinois en exil reconnu coupable d’escroquerie 2.0

Guo Wengui, un milliardaire chinois exilé aux USA connu pour ses virulentes critiques du Parti communiste chinois et ses liens étroits avec les conservateurs américains, a été reconnu coupable escroqué ses abonnés en ligne de centaines de millions de dollars.

Guo, également connu sous les noms de « Miles Kwok » et « Ho Wan Kwok », a attiré un nombre conséquent d’abonnés en ligne grâce à ses vidéos YouTube où il critiquait le gouvernement communiste chinois. Les procureurs fédéraux de Manhattan l’ont accusé d’avoir amassé plus d’un milliard de dollars en promettant à ses abonnés qu’ils ne subiraient aucune perte s’ils investissaient dans ses nombreuses entreprises et projets de cryptomonnaie.

Les accusations portées contre Guo détaillent comment il aurait utilisé cet argent pour financer un style de vie opulent, incluant l’achat d’une maison dans le New Jersey, d’une Lamborghini rouge et d’un yacht de luxe. Après un procès de sept semaines, Guo a été reconnu coupable de neuf des douze chefs d’accusation, incluant le complot de racket et la fraude électronique. Le procureur américain Damian Williams a déclaré que Guo risque plusieurs décennies de prison, avec une sentence prévue pour le 19 novembre 2024 par la juge de district américaine Analisa Torres.

Une Fraude de Grande Envergure

Guo a été arrêté en mars 2023 à New York, accusé d’avoir mené un « stratagème tentaculaire et complexe » de 2018 à 2023. Les procureurs ont affirmé que Guo et son partenaire commercial Kin Ming Je avaient sollicité plus d’un milliard de dollars d’investissements en faisant de fausses déclarations. Ils ont promis des retours sur investissement démesurés aux victimes qui investissaient dans des entités telles que GTV Media, Himalaya Farm Alliance, G|CLUBS et Himalaya Exchange.

Les fonds récoltés ont été utilisés comme une « tirelire personnelle » par Guo pour maintenir son style de vie extravagant aux États-Unis. Des achats somptueux incluaient une maison, une Bugatti personnalisée pour 4,4 millions de dollars, une Ferrari à 3,5 millions de dollars, un yacht de 37 millions de dollars.

Kin Ming Je, un citoyen de Hong Kong et du Royaume-Uni, est toujours en fuite, accusé de 11 chefs d’accusation similaires à ceux de Guo, et risque jusqu’à 20 ans de prison supplémentaires pour obstruction à la justice. Yanping Wang, une autre co-conspiratrice connue sous le nom de « Yvette Wang », a également été arrêtée et inculpée de fraude électronique, de fraude en valeurs mobilières et de blanchiment d’argent.

Un personnage controversé

Guo Wengui était autrefois l’une des personnes les plus riches de Chine avant de quitter le pays en 2014 pour demander l’asile aux États-Unis, accusant les responsables chinois de corruption. Il a gagné une large audience en ligne en alignant ses déclarations politiques contre le régime chinois avec des opportunités d’investissement attrayantes. En 2017, il a demandé l’asile aux États-Unis, ses avoirs ayant été saisis par les gouvernements chinois et hongkongais dans le cadre d’enquêtes pour blanchiment d’argent.

Guo est également connu pour ses liens avec Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump. Bannon a été arrêté en août 2020 sur le yacht de Guo dans une affaire de fraude non liée, avant d’être gracié par Trump. Plus récemment, Bannon a commencé à purger une peine de quatre mois de prison pour avoir défié une assignation à comparaître de la commission de la Chambre enquêtant sur l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021. (USA Today)

Au cours des cinq dernières années, 100 milliards de dollars de cryptomonnaies illicites ont transité

Depuis 2019, les échanges de cryptomonnaies ont reçu au moins 100 milliards de dollars provenant d’adresses liées à des activités illégales.

La conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs de la société Chainalysis, a de quoi laisser pantois. Ils ont découvert que les sites dédiés aux échanges de cryptomonnaies ont reçu au moins 100 milliards de dollars provenant d’adresses liées à des activités illégales. Un tiers de ce montant s’est retrouvé sur des plateformes faisant l’objet de sanctions internationales, y compris Garantex.

Garantex est une plateforme d’échange de cryptomonnaies fondée en 2019 et initialement enregistrée en Estonie. Elle permet le trading de diverses cryptomonnaies, y compris Bitcoin, Ether, et des stablecoins comme USDT et USDC. La plateforme offre aux utilisateurs la possibilité d’acheter et de vendre des actifs numériques en utilisant des devises fiduciaires telles que les roubles, les dollars et les euros, avec des services comme des plateformes P2P et des options de dépôt/retrait en espèces sans commission​.

Cependant, Garantex a été impliqué dans des controverses importantes et des problèmes juridiques. En avril 2022, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor des États-Unis a sanctionné Garantex pour ses liens avec des activités illicites, notamment la facilitation d’opérations de blanchiment d’argent pour le blackmarket Hydra (aujourd’hui fermé), le plus grand marché darknet mondial de biens et services illégaux. Hydra était connu pour ses opérations étendues dans la cybercriminalité, le trafic de drogue et d’autres activités illicites, utilisant souvent des cryptomonnaies pour les transactions​.

Les sanctions contre Garantex faisaient partie d’un effort plus large visant à perturber les réseaux de cybercriminalité et de financement illicite opérant depuis la Russie. La plateforme d’échange a été accusée de permettre des transactions pour des groupes de ransomware et d’autres entités criminelles, avec plus de 100 millions de dollars de transactions liées à des activités illicites. Cela incluait des fonds provenant d’opérations de ransomware et de marchés darknet comme Hydra​.

Selon les chercheurs, ce chiffre témoigne d’un manque de coopération internationale dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Chainalysis a également souligné que ces données pourraient ne représenter que la partie émergée de l’iceberg, car elles incluent uniquement les sommes totales transférées de sources illégales vers des services d’échange de cryptomonnaies. Le volume des transactions entre intermédiaires ne peut pas être calculé. L’entreprise affirme qu’une part significative de l’argent sale est désormais stockée et transférée non pas en cryptomonnaies traditionnelles comme le Bitcoin ou l’Ethereum, mais en stablecoins. Ces derniers représentent la majorité du volume total des transactions illégales. Les stablecoins sont devenus le moyen privilégié pour ces transactions illicites, malgré la capacité des émetteurs à geler les fonds, comme l’a fait Tether avec environ 1,5 milliard de dollars d’USDT.

L’année 2022 a enregistré le montant le plus élevé, avec 30 milliards de dollars de cryptomonnaies illicites.

Risques croissants des cyberattaques pour la stabilité financière mondiale

Dans un récent rapport sur la stabilité financière, le Fonds Monétaire International (FMI) a consacré un chapitre entier à l’analyse de l’impact des cyberattaques sur l’environnement financier. Les cyberattaques sophistiquées et fréquentes qui compromettent de plus en plus la stabilité financière mondiale ?

Ce document, qui fait partie d’une trilogie de rapports, met en lumière une menace croissante : les cyberattaques sophistiquées et fréquentes qui compromettent de plus en plus la stabilité financière mondiale. Le FMI avertit que le risque de pertes extrêmes dues à ces cyberattaques est également en augmentation, soulignant l’urgence de la situation. Au cours des deux dernières décennies, et plus particulièrement depuis 2020, les cyberincidents sont devenus de plus en plus fréquents. Le rapport note une hausse significative des incidents malveillants, tels que la cyberextorsion et les violations de données. Cette augmentation a été exacerbée par la pandémie de COVID-19, doublant presque les incidents par rapport à la période pré-pandémique.

Les cyberincidents imposent des coûts énormes aux entreprises. Depuis 2020, les pertes directes déclarées s’élèvent à près de 28 milliards de dollars, avec des milliards de dossiers volés ou compromis. Toutefois, le coût total, incluant les pertes indirectes, pourrait représenter entre 1 % et 10 % du PIB mondial.

Le secteur financier, cible de choix

Le secteur financier est particulièrement vulnérable aux cyber-risques. Près d’un cinquième des incidents de cybersécurité signalés au cours des deux dernières décennies concernaient ce secteur. Les banques sont les cibles les plus fréquentes, suivies par les compagnies d’assurance et les gestionnaires d’actifs. Depuis 2004, les institutions financières ont signalé des pertes directes totalisant près de 12 milliards de dollars, dont 2,5 milliards de dollars entre 2020 et 2023. Le FMI souligne qu’un incident grave dans une grande institution financière pourrait menacer sérieusement la stabilité macrofinancière, provoquant une perte de confiance, une perturbation des services critiques et exploitant l’interconnectivité entre technologie et finance.

Comment les cyber-risques affectent la stabilité macrofinancière
Les cyberincidents peuvent avoir plusieurs impacts sur la stabilité macrofinancière :

Perte de Confiance : Une violation de données peut entraîner une perte de confiance du public dans l’institution visée, menant à des retraits massifs de dépôts et des paniques bancaires, augmentant ainsi le risque de liquidité et potentiellement la solvabilité de l’institution.

Perturbation des Infrastructures Critiques : Si un cyberincident touche une institution ou une infrastructure de marché financier difficile à remplacer, les risques pour la stabilité financière peuvent rapidement se matérialiser. Par exemple, une attaque contre une grande banque impliquée dans le système de paiement pourrait déstabiliser l’ensemble du système financier.

Propagation par Interconnectivité : Les liens technologiques et financiers entre institutions peuvent propager les effets d’un cyberincident à travers tout le système financier. Par exemple, une attaque sur un fournisseur de services cloud clé peut avoir des répercussions sur toutes les entreprises utilisant ce service.

Les cyberincidents peuvent également affecter les institutions non financières, comme les infrastructures critiques (réseaux électriques), perturbant ainsi le fonctionnement des institutions financières et amplifiant les risques macroéconomiques.

Technologies émergentes et cyber-risques accrus

Les technologies émergentes, bien qu’offrant des avantages considérables, peuvent également accroître les cyber-risques. L’intelligence artificielle (IA), par exemple, peut améliorer la détection des fraudes mais peut aussi être utilisée par des acteurs malveillants pour créer des attaques plus sophistiquées, telles que des deepfakes. En janvier 2024, des escrocs ont utilisé cette technologie pour tromper des employés d’une entreprise multinationale, leur faisant transférer 26 millions de dollars. L’émergence de l’informatique quantique pose également des défis. Cette technologie pourrait potentiellement déchiffrer les algorithmes de chiffrement actuels, augmentant ainsi les vulnérabilités des systèmes financiers face aux cyberattaques.

Impact économique des cyberincidents

Les pertes directes signalées par les entreprises à la suite de cyberincidents sont généralement modestes, avec un coût médian d’environ 400 000 dollars par incident. Cependant, certains incidents ont causé des pertes se chiffrant en centaines de millions de dollars, menaçant la liquidité et la solvabilité des entreprises.

Les pertes extrêmes dues aux cyberincidents continuent d’augmenter. Depuis 2017, la perte maximale médiane dans un pays au cours d’une année donnée a atteint 141 millions de dollars. En moyenne, un cyberincident devrait coûter 2,5 milliards de dollars tous les 10 ans.

Les pertes directes ne reflètent souvent pas le coût économique total d’un cyberincident. Les entreprises ne déclarent pas toujours les pertes indirectes, telles que la perte d’activité, l’atteinte à la réputation ou les investissements en cybersécurité. Les marchés boursiers peuvent offrir une estimation plus précise de ces coûts, car ils réagissent aux attentes futures des investisseurs concernant la valeur de l’entreprise.

Facteurs de cyberincidents

Comprendre les facteurs à l’origine des cyberincidents est crucial pour élaborer des politiques de cybersécurité efficaces. Les entreprises les plus grandes, les plus rentables et les plus numérisées sont plus susceptibles d’être ciblées. Les tensions géopolitiques augmentent également le risque de cyberattaques, tandis que les capacités de cybergouvernance et les réglementations strictes peuvent aider à prévenir les cyberincidents.

L’analyse montre que la numérisation et les tensions géopolitiques augmentent significativement le risque de cyberincidents. Les entreprises utilisant massivement le travail à distance pendant la pandémie de COVID-19 ont également vu une augmentation des cyberincidents.

Le système financier est particulièrement vulnérable aux cyber-risques en raison de trois caractéristiques clés :

Concentration du marché : Les services financiers, comme les services de paiement, sont souvent concentrés entre quelques grandes institutions, rendant tout incident potentiellement dévastateur pour l’ensemble du système.

Dépendance aux fournisseurs tiers : Les institutions financières dépendent de plus en plus de fournisseurs de services informatiques tiers, augmentant les risques de propagation des cyberincidents à travers le système.

Interconnectivité : Les institutions financières sont fortement interconnectées, amplifiant la contagion des cyberincidents et leurs impacts potentiellement systémiques.

Les fintechs ajoutent de nouveaux risques, augmentant l’exposition du système financier aux cybermenaces grâce à leurs opérations numériques et à leur interconnectivité. Les attaques contre les crypto-actifs et les plateformes de finance décentralisée sont en augmentation, ajoutant de nouvelles vulnérabilités au système financier.

Le système financier mondial fait face à des cyber-risques croissants, nécessitant des politiques et des cadres de gouvernance adaptés. Les cadres politiques de cybersécurité dans les économies émergentes et en développement restent souvent inadéquats. Une enquête du FMI de 2021 révèle que seuls 47 % des pays interrogés ont mis en place des politiques de cybersécurité spécifiques au secteur financier.

Les résultats montrent que les pays doivent renforcer leurs capacités réglementaires pour faire face aux cyber-risques. Les stratégies de cybersécurité nationales et du secteur financier doivent être améliorées, et une meilleure coordination entre les parties prenantes est nécessaire.

Bref, les cyber-risques constituent une menace croissante pour la stabilité financière mondiale. Les incidents malveillants sont de plus en plus fréquents et peuvent parfois causer des pertes extrêmes comme peut vous le prouver ZATAZ, depuis plus de 25 ans. Bien qu’il n’y ait pas encore eu de cyberattaque systémique dans le secteur financier, les risques augmentent avec la numérisation et les tensions géopolitiques accrues. (IMF)

L’Ouzbékistan pénalise les mineurs et les propriétaires de crypto-monnaies

En Ouzbékistan, la responsabilité pénale a été introduite pour le minage et la circulation illégale de crypto-monnaies.

Le président de la république d’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, vient de signer une loi qui réprime l’exploitation de crypto-monnaies non autorisées. Dorénavant, pour être accusé d’un crime, les Ouzbeks devront d’abord commettre une infraction administrative similaire. Ainsi, la première fois qu’une acquisition, une vente ou un échange illégal de crypto-actifs se produira, la personne impliquée sera passible d’une détention administrative [prison] jusqu’à 15 jours ou d’une amende d’environ 750 €, avec confiscation de la devise elle-même. Les transactions impliquant des crypto-actifs anonymes entraîneront également des sanctions pour les fournisseurs de services, avec des amendes allant de 750 à 750 €.

Chasse aux fermes et mineurs de crypto

Des infractions répétées à ces deux points peuvent entraîner une peine de prison pour l’accusé. Cependant, les juges auront toujours le choix : une amende de 2 500 €, des travaux correctionnels d’une durée de deux à trois ans, une restriction de liberté d’un an ou une peine de prison de la même durée en cas de récidive. En cas d’une deuxième récidive, une peine de trois ans de prison pourra être prononcée. Enfin, un crime commis par un groupe de personnes pourrait entraîner une peine de trois à cinq ans de prison.

En ce qui concerne le minage, le Code administratif ouzbek prévoit désormais des amendes pour les accusés en fonction du montant (probablement la quantité de crypto-monnaie obtenue). Dans le pire des scénarios, une personne pourrait être condamnée à 15 jours de détention ou à une amende pouvant aller jusqu’à 2 500 €. Une récidive pourrait également entraîner une peine de prison d’un an (trois ans en cas de deuxième récidive), tandis que le minage clandestin pourrait entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 7 500 € ou une peine de prison de deux ans.

L’ONU désigne le stablecoin USDT comme principal outil de blanchiment d’argent en Asie

L’ONU pointe du doigt un « système bancaire parallèle » pour les criminels avec l’utilisation du stablecoin USDT Tether.

Les stablecoins émis par Tether, une société de cryptomonnaie, sont devenus un outil de choix pour les blanchisseurs d’argent et les fraudeurs opérant en Asie du Sud-Est, selon un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, cité par le Financial Times. Parmi ces stablecoins, le dollar USDT de Tether se détache comme le favori des criminels, devenant ainsi le troisième actif crypto en capitalisation, avec une valeur d’environ 95 milliards de dollars, derrière Bitcoin et Ethereum.

Le rapport met en lumière l’utilisation active du jeton Tether dans diverses formes de fraude, y compris les schémas de « pig butchering », où les criminels gagnent la confiance de leurs victimes sous prétexte d’une relation romantique pour les inciter à effectuer des transferts de fonds importants.

Ces dernières années, les forces de l’ordre et les agences de renseignement financier ont signalé une augmentation rapide de l’utilisation de schémas de blanchiment d’argent complexes et à grande vitesse, en particulier par des groupes spécialisés dans les transferts clandestins en jetons Tether, révèle le rapport.

Crypto-actifs

Les crypto-actifs ont également stimulé une pratique populaire parmi les groupes criminels organisés d’Asie du Sud-Est, qui utilisent des casinos en ligne illégaux pour blanchir des fonds illicites. Le rapport indique que les plateformes de jeux en ligne, en particulier celles opérant illégalement, sont devenues l’une des méthodes les plus populaires de blanchiment d’argent avec des cryptomonnaies, en mettant particulièrement l’accent sur l’utilisation de Tether.

Jeremy Douglas de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a souligné que les groupes criminels organisés ont réussi à créer un système bancaire parallèle en exploitant de nouvelles technologies. La prolifération des casinos en ligne non réglementés, combinée à l’utilisation de cryptomonnaies comme Tether, a renforcé l’écosystème criminel en Asie du Sud-Est.

Le rapport de l’ONU mentionne que ces dernières années, les autorités ont réussi à démanteler plusieurs réseaux de blanchiment d’argent impliqués dans le transfert de fonds illégaux en jetons Tether. Par exemple, en août dernier, les autorités de Singapour ont saisi 737 millions de dollars en espèces et en cryptomonnaies dans le cadre d’une opération de démantèlement. En novembre dernier, Tether a également gelé ses jetons d’une valeur de 225 millions de dollars, suite à une enquête conjointe avec les autorités américaines et la bourse de cryptomonnaies OKX. Ces actifs étaient liés à un syndicat impliqué dans la fraude et la traite des êtres humains en Asie du Sud-Est.

Tether, qu’est-ce que c’est ?

Les stablecoins de Tether, souvent simplement appelés « Tether » ou « USDT » (pour le jeton lié au dollar américain), sont une forme de cryptomonnaie conçue pour maintenir une valeur stable en étant adossée à des réserves d’actifs réels, tels que des devises fiduciaires (comme le dollar américain), de l’or ou d’autres actifs. Ces stablecoins sont émis par une société appelée Tether Limited.

La principale caractéristique des stablecoins, comme le Tether, est de fournir une stabilité de valeur par rapport aux cryptomonnaies plus volatiles telles que le Bitcoin ou l’Ethereum. Par exemple, un jeton Tether lié au dollar américain devrait toujours valoir environ 1 dollar américain.

Le fonctionnement des stablecoins Tether repose sur le principe de la garantie. La société Tether Limited prétend détenir une réserve équivalente de devises fiduciaires (par exemple, des dollars américains) dans des comptes bancaires pour chaque unité de stablecoin Tether en circulation. Cette réserve est censée garantir que chaque jeton Tether peut être échangé contre la devise fiduciaire correspondante à tout moment, ce qui maintient sa stabilité de valeur.

Les stablecoins Tether sont utilisés dans le monde entier pour diverses transactions et activités liées à la cryptomonnaie en raison de leur stabilité. Ils sont notamment utilisés comme une forme de monnaie stable dans le monde des cryptomonnaies, permettant aux investisseurs et aux traders de passer rapidement d’une position volatile à une position stable en utilisant des jetons Tether comme une sorte de refuge.

Cependant, il est important de noter que les stablecoins Tether ont fait l’objet de controverses et de préoccupations concernant leur transparence et la véritable ampleur des réserves sous-jacentes. Certains ont remis en question la capacité de Tether Limited à maintenir ces réserves à 100 % et à fournir une preuve adéquate de leurs actifs sous-jacents. Ces inquiétudes ont suscité des enquêtes réglementaires et des débats au sein de la communauté des cryptomonnaies.

Traque aux blanchiments d’argent 2.0

Lutte contre le blanchiment d’argent : 28 sociétés de crypto-monnaies collaborent avec le ministère indien des finances.

Le ministère indien des finances a annoncé que 28 fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) se sont enregistrés auprès de la cellule de renseignement financier (CRF) indienne pour intensifier la lutte contre le blanchiment d’argent impliquant des crypto-monnaies.

Pankaj Chaudhary, le ministre indien des finances, a présenté un rapport écrit à la chambre basse du parlement pour informer de ces développements. Parmi les sociétés ayant adhéré à cet enregistrement figurent des plateformes d’échange de crypto-monnaies bien connues en Inde, telles que WazirX, Coin DCX et Coinswitch.

En mars, le ministère indien des finances avait émis une directive obligeant les sociétés opérant dans le secteur des crypto-monnaies à s’enregistrer auprès de la CRF, dans le but de se conformer aux lois anti-blanchiment d’argent. En outre, le ministère avait imposé aux acteurs de l’industrie de mettre en œuvre des procédures de connaissance du client (KYC).

Concrètement, les entreprises enregistrées doivent conserver des données KYC, des documents d’identification des clients, ainsi que des informations sur les comptes et la correspondance commerciale liée aux utilisateurs. Le ministère des finances indien a également souligné que ces directives et exigences de déclaration s’appliquent également aux plateformes de crypto-monnaies basées à l’étranger qui proposent leurs services aux traders indiens.

Une nouvelle fonction dans la blockchain Ethereum a conduit au vol de 60 millions de dollars

Create2, une nouvelle fonction dans la blockchain, a aidé les fraudeurs à contourner la sécurité d’Ethereum et à trouver une nouvelle source de revenus pour les hackers malveillants.

Les attaquants ont trouvé un moyen de contourner les systèmes de sécurité des portefeuilles de crypto-monnaie en utilisant la fonction Create2 de la blockchain Ethereum. Cette méthode a permis le vol de 60 millions de dollars de crypto-monnaie auprès de 99 000 utilisateurs au cours des 6 derniers mois. Dans certains cas, les pertes individuelles ont atteint 1,6 million de dollars.

Create2, introduit dans la mise à jour Constantinople, permet de créer des contrats intelligents sur la blockchain avec la possibilité de pré-calculer leurs adresses avant le déploiement. La fonction, bien que légitime, a créé de nouvelles vulnérabilités dans le système de sécurité Ethereum.

La principale méthode d’abus consiste à créer de nouvelles adresses contractuelles sans historique de transactions suspectes. Les attaquants incitent les victimes à signer des transactions malveillantes, puis transfèrent les actifs vers des adresses pré-calculées. Ainsi, l’une des victimes a perdu 927 000 $ en cryptomonnaie GMX en signant un contrat de transfert frauduleux.

Une autre méthode, connue sous le nom d’empoisonnement d’adresse (spoofing), consiste à créer plusieurs adresses et à sélectionner celles qui sont similaires aux adresses légitimes des victimes. Ainsi, les utilisateurs envoient des actifs à des fraudeurs, croyant à tort qu’ils transfèrent des fonds vers des adresses familières. Depuis août 2023, 11 cas ont été enregistrés dans lesquels les victimes ont ainsi perdu environ 3 millions de dollars.

Les attaques sont souvent passées inaperçues, mais certaines ont attiré l’attention du public. Le service MetaMask a mis en garde contre les fraudeurs utilisant des adresses nouvellement créées qui correspondent aux adresses utilisées par les victimes lors de transactions récentes. Dans un cas, l’opérateur Binance a envoyé par erreur 20 millions de dollars à des fraudeurs, mais a rapidement remarqué l’erreur et gelé le compte du destinataire.

Les experts soulignent que la méthode d’utilisation d’adresses de crypto-monnaie similaires n’est pas sans rappeler les tactiques utilisées par les logiciels malveillants pour détourner le presse-papiers, par exemple, comme le fait Laplas Clipper.

À cet égard, les experts recommandent fortement aux utilisateurs de vérifier soigneusement les adresses des destinataires lorsqu’ils effectuent des transactions en crypto-monnaie afin d’éviter de telles escroqueries.

les groupes militants soutenus par l’Iran passent du bitcoin au tron pour financer leurs activités.

Les groupes militants, notamment ceux soutenus par l’Iran, sont en train de changer leurs méthodes de financement, passant du Bitcoin au Tron, une plateforme de blockchain plus rapide et moins coûteuse.

Voilà une transformation dans le monde de la cryptomonnaie qui attire l’œil. Selon de nombreux experts interviewés par l’agence de presse Reuters, les groupes para militaires, notamment ceux soutenus par l’Iran, changeraient leurs méthodes de financement. Ils ne passent plus par la cryptomonnaie Bitcoin. Ils préfèrent dorénavant Tron.

Le réseau Tron se distingue par sa rapidité et ses coûts réduits, devenant ainsi une option privilégiée pour ces groupes. Les autorités israéliennes ont remarqué cette tendance et ont intensifié la saisie de portefeuilles Tron liés à des activités suspectes.

Saisies et gel de portefeuilles Tron

Entre juillet 2021 et octobre 2023, la NBCTF, le National Bureau for Counter Terror Financing of Israel, a gelé 143 portefeuilles Tron soupçonnés d’être associés à des organisations terroristes ou utilisés dans des crimes graves. Ces actions ciblaient des groupes tels que le Hezbollah libanais, le Djihad islamique palestinien et le Hamas, ainsi que des entités liées à l’échangeur Dubai Co, basé à Gaza.

A noter d’ailleurs qu’Israël a récemment réalisé une saisie record de crypto-monnaies, impliquant environ 600 comptes liés à Dubai Co. Les détails précis des réseaux ou des crypto-monnaies impliquées n’ont pas été divulgués. Les autorités israéliennes ont confisqué des millions de shekels sur des comptes cryptographiques suspectés d’avoir des liens avec le Hamas et d’autres groupes militants au Moyen-Orient au cours des deux dernières années.

Déclarations des utilisateurs de Tron

Suite à ces saisies, plus d’une douzaine de personnes dont les fonds ont été bloqués ont affirmé à Reuters utiliser Tron pour des transactions personnelles, sans lien avec le financement du terrorisme. Une seule personne, s’identifiant comme Neo, a admis avoir transféré de l’argent à une personne associée au Hamas. Cependant, ces affirmations n’ont pas été vérifiées indépendamment par Reuters.

Selon le Wall Street Journal, les militants palestiniens ont reçu au moins 134 millions de dollars en cryptomonnaies. TRM Labs rapporte que les structures de soutien à l’ISIS en Asie ont utilisé des cryptomonnaies, principalement le stablecoin USDT sur le réseau Tron, pour lever plus de 2 millions de dollars.

Position de Tron

Hayward Wong, porte-parole de Tron, a souligné que la société ne contrôle pas les utilisateurs de sa technologie et n’est pas associée à des groupes terroristes. Justin Sun, cofondateur de Tron, a affirmé que le protocole luttait contre le financement du terrorisme en intégrant divers outils analytiques. La fondation TRON a été créée en juillet 2017 à Singapour par l’entrepreneur chinois Justin Sun. Une levée de fonds en cryptomonnaies (Initial Coin Offering) a généré 70 millions de dollars pour le lancement de la blockchain.

Un professeur en cybersécurité se fait pirater

Un enseignant, spécialiste de la cybersécurité, se fait pirater 40 000€ via des appels téléphoniques !

Nous sommes dans la ville de Kemerovo, une ville industrielle de la fédération de Russie. Plusieurs écoles et université et des formations cybersécurité comme un peu partout dans le monde. Un professeur de cybersécurité a démontré que le « tout technique » était une grave erreur.

L’homme a versé, à la suite de plusieurs appels téléphoniques malveillants, pas moins de 40 000€ à des pirates.

Le schéma est pourtant très classique. L’enseignant a été appelé par des « agents des forces de l’ordre« . Les policiers lui ont expliqué que des pirates vendaient les données personnelles des enseignants dans le darkweb. Quelques heures aprés l’appel des fausses autorités, un « employé de banque » s’en est mêlé.

Il va expliquer qu’il fallait réduire au plus vite les possibilités des pirates de voler de l’argent. Ici aussi, un profil basic d’attaque, de social engineering : il fallait transférer tous les fonds de l’enseignant sur un « compte sécurisé« . Et devinez quoi ?

Le malheureux professeur a cru à cette légende, a vendu sa voiture, a contracté 4 crédits et a effectué une vingtaine de transferts d’une valeur de 40 000€.

Allô, Allô, monsieur l’ordinateur !

Pendant ce temps, aux États-Unis, des escrocs attirent les cryptomonnaies pour le compte du FBI. Récemment, le Federal Bureau of Investigation a mis en garde les habitants d’El Paso contre des escrocs qui se font passer pour des responsables du FBI. Ils ont tenté de convaincre les victimes de transférer des crypto-monnaies. Il convient de noter que le processus de traitement mis en place par les voleurs est divisé en plusieurs étapes afin de convaincre la victime de l’authenticité des informations prétendument fournies par le FBI.

Premièrement, les escrocs « réchauffent » une victime potentielle en lui envoyant une notification officielle au nom du bureau local du FBI. Dans le même temps, le faux document est d’assez bonne qualité : il est créé sur la base d’un formulaire officiel, porte le logo du FBI et la signature d’un agent spécial à El Paso. Une méthode utilisée par de nombreux pirates que le blog ZATAZ a infiltré, dans l’opération Border Collie, que vous pouvez découvrir dans cet article.

La fausse lettre du FBI précise qu’une enquête est en cours concernant des fuites de données personnelles ou des cyberattaques de pirates étrangers. L’objectif principal est de convaincre la victime que l’enquête est réelle. Après un certain temps, les escrocs contactent la victime potentielle par téléphone, se faisant passer pour des employés du FBI, et recommandent de transférer temporairement leurs actifs en crypto-monnaie vers un « compte spécial sécurisé du gouvernement américain ».

Le Royaume-Uni instaure une législation permettant la saisie rapide des biens en cryptomonnaie

La loi récemment adoptée sur la transparence des entreprises et la criminalité économique autorise les forces de police à immobiliser et à saisir presque immédiatement les actifs en cryptomonnaie.

La nouvelle loi britannique contre le blanchiment d’argent et la criminalité économique vient de changer la donne pour un grand nombre de malveillants. La nouvelle législation sur la criminalité économique et la transparence des entreprises permet aux forces de l’ordre de geler et de confisquer rapidement les actifs en cryptomonnaie. La loi sera mise en application très prochainement.

Cette législation comprend également des mesures autorisant la saisie d’autres types d’actifs et de propriétés tangibles, facilitant ainsi la localisation des cryptomonnaies liées à un individu suspecté de criminalité. Comme pour la France, avec des spécialistes des cryptomonnaies au sein de la Gendarmerie Nationale ou la Police Nationale, les forces de l’ordre britanniques ont maintenant intégré des experts en criminalité liée aux cryptomonnaies à leur équipe permanente.

Pendant ce temps, l’un des plus grands robots « Telegram » pour le trading de crypto-monnaie, baptisé « Maestro » a été piraté, 280 ETH [etherum] ont été volés malgré le fait que l’équipe a répondu assez rapidement à l’attaque.

Dans les 30 minutes suivant la découverte du piratage, les malveillants ont réussi à voler plus de 500 000 $. L’équipe « Maestro » a annoncé son intention de restituer les fonds à tous les utilisateurs concernés dans un avenir très proche .

Comment éviter les arnaques d’investissement et protéger vos fonds

Dans l’ère numérique actuelle, il devient de plus en plus difficile de distinguer les opportunités d’investissement légitimes des arnaques. Les publicités promettant des rendements élevés en un temps record pullulent sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Comment pouvez-vous savoir si une opportunité est réelle ou une arnaque ? Dans cet article, nous vous présenterons des conseils essentiels pour repérer les signes d’une arnaque d’investissement et protéger vos fonds.

De nos jours, cela peut être difficile de distinguer une arnaque d’une réelle opportunité d’investissement. Vous avez certainement déjà vu des publicités sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche qui promettent des bénéfices élevés, comme : « Obtenez le double de votre argent en 24 heures » ou « Devenez riche grâce aux crypto-monnaies dès maintenant ! » Elles peuvent vous inviter à investir dans l’or, l’immobilier, la crypto-monnaie et même le vin, en vous promettant des rendements rapides et susceptibles de changer votre vie. Ces publicités sont généralement accompagnées de commentaires et de témoignages d’autres investisseurs qui racontent leur expérience et vantent l’argent qu’ils ont remporté. Cela peut être difficile de repérer les faux sites Web, publicités, commentaires, e-mails et SMS lorsqu’ils semblent relever d’une réelle opportunité d’investissement. Voici donc notre guide sur comment repérer une arnaque. Voici les signes d’une arnaque à l’investissement potentielle :

Des rendements sur investissement irréalistes

Vous voyez des publicités sur les réseaux sociaux qui vous offrent des retours sur investissements étrangement élevés et rapides avec peu ou pas de risque, même s’ils semblent parrainés par une célébrité, un influenceur connu ou une agence gouvernementale.

Contact non sollicité

On vous a contacté(e) à l’improviste par téléphone, par e-mail, ou sur les réseaux sociaux pour vous parler d’une opportunité d’investissement.

Pression pour prendre une décision rapide

Quelqu’un vous met la pression pour que vous preniez une décision rapidement par rapport à un investissement, sans vous laisser le temps de réfléchir aux différentes options.

Demande d’accès à distance

On vous demande de télécharger des logiciels de partage d’écran ou d’accès à distance pour vous « accompagner » pendant le processus d’investissement. Une réelle institution financière ne vous demandera jamais de faire cela.

Comment éviter une arnaque d’investissement

Vérifiez l’existence de la société d’investissement : Consultez la liste des institutions financières et des fonds d’investissement de la Banque centrale européenne pour vous assurer que l’entreprise existe réellement. Effectuez une recherche approfondie : Recherchez le nom de l’entreprise sur internet et appelez un numéro de téléphone provenant d’une autre source. Recherchez les avis négatifs ou les commentaires d’autres consommateurs concernant d’éventuelles arnaques.

Méfiez-vous des appels téléphoniques non sollicités : Si vous recevez un appel ou un message concernant une opportunité d’investissement, la meilleure chose à faire est de raccrocher et d’ignorer les messages vocaux automatisés. Soyez toujours vigilant. Discutez de l’opportunité avec un membre de votre famille ou un ami de confiance afin d’évaluer sa légitimité.

Consultez un conseiller financier professionnel indépendant : Si vous avez des doutes quant à une opportunité d’investissement en fonction de votre situation, demandez conseil à un conseiller financier professionnel agréé avant de vous engager.

Protéger vos fonds et éviter les arnaques d’investissement nécessite une certaine prudence et une recherche approfondie. Ne vous laissez pas séduire par des promesses de rendements extravagants et rapides sans prendre le temps d’évaluer la crédibilité de l’opportunité. Restez informé des pratiques frauduleuses courantes et n’hésitez pas à vous tourner vers des sources fiables pour obtenir des conseils d’investissement.

En fin de compte, la clé est de faire preuve de discernement et de ne jamais prendre de décisions hâtives lorsque vous investissez votre argent. La vigilance est votre meilleur allié dans la protection de vos fonds contre les arnaques d’investissement.

DGCCRF et les influenceurs

De son côté, la DGCCRF souhaite prévenir les pratiques commerciales trompeuses des influenceurs en les exposant publiquement, mais en veillant à éviter une stigmatisation excessive. La mesure de « name and shame » vise à utiliser la réputation comme un moyen de dissuasion supplémentaire, en faisant prendre conscience aux influenceurs de leur responsabilité sociale. Certains ayant diffusé des communications sur des tradeurs de cryptomonnaie troubles.

Cette action de la DGCCRF a un impact significatif sur l’industrie des réseaux sociaux, car elle remet en question les pratiques courantes des influenceurs et envoie un message fort à l’ensemble de la communauté. Les influenceurs doivent désormais se conformer strictement à la réglementation en matière de publicité, de transparence et d’information des consommateurs, sous peine de voir leur image ternie publiquement.

Il est important de noter que la DGCCRF respecte les procédures légales et offre aux professionnels la possibilité de contester les injonctions devant les juridictions administratives. Cette approche garantit que les décisions prises sont fondées sur des bases solides et équitablement évaluées.

Le ministère de la Justice des États-Unis accuse deux hackers russes, Alexey Bilyuchenko et Aleksandr Verner, d’être impliqués dans le piratage de l’échangeur de crypto-monnaie Mt. Gox.

Le ministère de la Justice des États-Unis accuse deux hackers russes, Alexey Bilyuchenko et Aleksandr Verner, d’être impliqués dans le piratage de l’échangeur de crypto-monnaie Mt. Gox.

Les accusations, qui ont été déposées en 2019 mais rendues publiques récemment, affirment que Bilyuchenko et Verner ont volé 647 000 bitcoins à Mt. Gox et les ont utilisés pour soutenir leurs activités illicites sur la plateforme de crypto-monnaie BTC-e entre 2011 et 2017.

En outre, Bilyuchenko est accusé d’avoir dirigé BTC-e en collaboration avec Alexander Vinnik, un autre ressortissant russe qui a été extradé vers les États-Unis en 2022 après son arrestation en Grèce en 2017. Vinnik est accusé d’avoir blanchi plus de 4 milliards de dollars grâce à BTC-e.

Les accusations portées contre Bilyuchenko et Verner comprennent portent sur un certain nombre d’infractions liées au blanchiment d’argent.

Les procureurs affirment que Bilyuchenko a joué un rôle clé dans la création de BTC-e, qui aurait servi de plateforme de blanchiment d’argent pour des criminels du monde entier, notamment des pirates informatiques, des auteurs de rançongiciels, des trafiquants de drogue et des fonctionnaires corrompus.

Selon Ismail Ramsey, un avocat américain, Bilyuchenko et ses complices auraient exploité un bureau de change numérique qui a permis de blanchir des milliards de dollars pendant de nombreuses années. Ces allégations rejoignent celles des enquêteurs qui ont précédemment étudié cette affaire.

Les documents judiciaires déposés auprès du tribunal du district sud de New York révèlent que Bilyuchenko, Verner et d’autres complices non identifiés ont piraté les serveurs de Mt. Gox, basés au Japon, qui contenaient les portefeuilles de crypto-monnaie des clients de la plateforme. Ils ont ensuite transféré les fonds volés vers des adresses bitcoin contrôlées par les voleurs.

Selon le ministère de la Justice, le groupe aurait réussi à détourner les 647 000 bitcoins de Mt. Gox entre septembre 2011 et mai 2014, vidant ainsi les avoirs de la plateforme dans cette devise. Mt. Gox a finalement fermé ses portes en 2014.

En avril 2012, les accusés auraient conclu un accord avec un service de courtage de bitcoins anonyme pour convertir la monnaie volée en virements électroniques importants vers des comptes bancaires offshore. Entre mars 2012 et avril 2013, environ 6,6 millions de dollars ont été transférés sur des comptes bancaires à l’étranger. Ces comptes étaient contrôlés par Bilyuchenko, Verner et d’autres personnes. Il est allégué que Bilyuchenko, Verner et les autres membres de ce piratage ont utilisé cette « lessiveuse » de cryptomonnaie pour blanchir plus de 300 000 bitcoins qui avaient été volés à Mt. Gox. Les détails spécifiques de la façon dont le blanchiment a été effectué ne sont pas mentionnés.

Transfert de fonds volés vers BTC-e

La maison de courtage a effectué des transferts d’environ 6,6 millions de dollars vers des comptes bancaires à l’étranger contrôlés par Bilyuchenko, Verner et leurs complices. En retour, la maison de courtage a reçu un « crédit » sur une autre plateforme de crypto-monnaie contrôlée par le groupe. Il est estimé que plus de 300 000 bitcoins volés à Mt. Gox ont été blanchis via cette lessiveuse non citée.

Pendant de nombreuses années, l’ancien PDG de Mt. Gox, Mark Karpeles, a été accusé d’être à l’origine du vol et de l’effondrement de la plateforme. Cependant, les récentes accusations portées contre Bilyuchenko et Verner ont apporté de nouvelles preuves suggérant leur implication directe dans le piratage de Mt. Gox et le détournement des bitcoins.

En ce qui concerne BTC-e, Bilyuchenko est également accusé d’avoir collaboré avec Alexander Vinnik et d’autres pour diriger cette plateforme de crypto-monnaie jusqu’à sa fermeture par les forces de l’ordre en juillet 2017. Selon le ministère de la Justice, BTC-e était une plaque tournante d’activités criminelles, servant de moyen principal pour les cybercriminels du monde entier de transférer, blanchir et stocker les produits de leurs activités illégales.

La plateforme aurait compté plus d’un million d’utilisateurs dans le monde, facilitant le blanchiment des produits de nombreuses intrusions informatiques, piratages, ransomwares, usurpations d’identité, fonctionnaires corrompus et réseaux de trafic de drogue.

Damian Williams, procureur américain pour le district sud de New York, affirme que Bilyuchenko et Verner pensaient pouvoir échapper à la loi en utilisant des techniques de piratage sophistiquées pour voler et blanchir d’énormes quantités de crypto-monnaie. Cependant, les récentes accusations et les dernières arrestations dans le monde de la cryptomonnaie malveillante démontrent que les autorités ont des outils particulièrement efficaces pour stopper tout ce petit monde.

Les autorités japonaises renforcent le contrôle du blanchiment d’argent via les cryptomonnaies

Le parlement japonais met en place des mesures plus strictes contre le blanchiment d’argent par le biais des cryptomonnaies. Les nouvelles procédures AML (Anti-Money Laundering) entrent en vigueur ce 1er juin 2023.

Selon le média local Kyodo News, ces nouvelles procédures AML permettront à la législation japonaise de rattraper les principales nations mondiales en la matière. Les parlementaires ont commencé à modifier les mesures existantes contre le blanchiment d’argent en décembre dernier. À l’époque, le Groupe d’action financière internationale (FATF) avait déclaré que les procédures en vigueur au Japon étaient insuffisantes.

L’une des principales innovations sera la « règle de transfert« , qui permettra un meilleur suivi des transactions en cryptomonnaies. Tout établissement financier effectuant une transaction d’un montant supérieur à 3 000 dollars devra transmettre des informations sur la transaction au régulateur. La liste des données doit inclure les noms et adresses de l’expéditeur et du destinataire, ainsi que toutes les informations concernant les comptes.

Loi anti-blanchiment via les crypto-monnaies

Un projet de loi américain visant à lutter contre le blanchiment d’argent via les crypto-monnaies est retardé en raison d’un manque de soutien.

Le projet de loi américain visant à lutter contre le blanchiment d’argent via les crypto-monnaies, qui avait été initié par les sénateurs Elizabeth Warren et Roger Marshall, subit un retard en raison d’un manque de soutien. Cette loi, présentée pour la première fois en décembre, vise à imposer la procédure KYC à l’industrie de la cryptographie, ce qui affecterait les fournisseurs de portefeuilles hors ligne, les mineurs, les validateurs et les autres participants indépendants au réseau.

Bien qu’une version révisée du projet de loi ait été promise en février, elle n’a pas encore été rendue publique, et la date de présentation de la mise à jour n’a pas été annoncée. Les législateurs auront ainsi plus de temps pour évaluer l’impact potentiel de cette loi sur l’industrie. Alors que certains passionnés de crypto-monnaie critiquent la proposition de Warren, la qualifiant de dure et entravant le développement de l’industrie, ses partisans affirment qu’elle fournira des règles claires pour protéger les consommateurs et empêcher les activités illégales utilisant des crypto-monnaies.

Armée anti-crypto-monnaie !

En mars, Elizabeth Warren avait appelé à la création d’une « coalition anti-crypto-monnaie » pour protéger la sécurité des investisseurs, mais cette initiative a été critiquée pour restreindre la liberté économique.

Pendant ce temps, un chercheur aurait trouvé des portefeuilles de bitcoins appartenant aux services de sécurité russes. Ce passionné de bitcoins non identifié a étudié la blockchain bitcoin et a découvert des centaines de portefeuilles qui, selon lui, appartiennent aux services secrets russes.

Le chercheur a utilisé la fonction de documentation des transactions de la blockchain bitcoin pour identifier 986 portefeuilles contrôlés par la Direction du renseignement militaire extérieur (GRU), le Service de renseignement extérieur (SVR) et le Service fédéral de sécurité (FSB). Dans des rapports rédigés en russe, il indique que ces portefeuilles sont impliqués dans des cyberattaques !

Ce que l’on sait, c’est que le dénonciateur a pris le contrôle d’au moins quelques portefeuilles BTC qui, selon lui, appartiennent aux services secrets russes, peut-être par le biais d’un piratage ou (si l’on en croit le dénonciateur) par l’intermédiaire de sources internes. À l’appui de l’enquête du mystérieux internaute, les analystes de Chainalysis signalent qu’au moins trois des portefeuilles cités ont déjà été liés à la Russie.

Deux d’entre eux auraient été impliqués dans l’attaque Solarwinds, tandis que le troisième a payé pour des serveurs utilisés dans une campagne de désinformation pour les élections de la Douma d’État russe de 2016.

A noter aucune information sur ce « sujet » sur le portail de Chainalysis. Le communiqué de presse relatant cette histoire aurait été envoyé à Coindesk !

Évolution inquiétante des outils pirates

En février 2022, les experts en sécurité de l’information ont détecté l’arrivée du banquier pirate Xenomorph. Armé pour usurper, par superposition, les applications de 56 banques, le malware a rapidement été propagé grâce à des droppers publiés sur Google Play.

Au fil des mois, les pirates ont réécrit le code malveillant, lui donnant une plus grande modularité et flexibilité. La troisième version, découverte par des experts néerlandais, est distribuée via des reconditionnements d’applications Android légitimes créées au moyen du service Zombinder, et est installée dans le système en tant que protection Play Protect.

Les avantages de Xenomorph v.3 sont annoncés sur un site spécialement créé. L’outil est loué, un service MaaS (Malware-as-a-Service, malware as a service).

Les nouvelles fonctions de Xenomorph v.3

Après la mise à jour, l’outil pirate s’est doté d’un nouveau module construit sur le framework ATS, qui nécessite l’accès au service d’accessibilité Android (Accessibility Service).

Les fonctions implémentées dans les scripts permettent d’automatiser le processus de retrait d’argent des comptes des victimes : voler des comptes, vérifier le solde, initialiser des virements bancaires et réussir des transactions frauduleuses (grâce à l’enregistrement du contenu d’applications d’authentification tierces).

Le cheval de Troie dispose également d’un module pour voler les cookies d’Android CookieManager. Il ouvre une fenêtre WebView avec une URL de service légitime et JavaScript activé pour inviter l’utilisateur à saisir ses informations d’identification.

En cas de succès, l’opérateur du logiciel malveillant pourra détourner les cookies de session de la victime et prendre le contrôle de ses comptes.

Le Xenomorph mis à jour est capable d’attaquer les clients de 400 banques – principalement dans les pays européens, la Turquie, les États-Unis, l’Australie et le Canada. Les experts en sécurité recommandent de rester vigilant lors de l’utilisation d’applications bancaires, de garder les systèmes et les applications à jour et de ne pas télécharger d’applications à partir de sources inconnues.

Pendant ce temps

Les cybercriminels à l’origine des attaques du rançongiciel IceFire sont également passés à Linux.

Spécialement à ces fins, les attaquants ont développé un chiffreur approprié, qui a été remarqué par des chercheurs de SentinelLabs.

Selon les experts, lors des nouvelles attaques, les opérateurs IceFire ont déjà réussi à pirater les réseaux de plusieurs organisations de médias et de divertissement. Selon le rapport , la campagne a été lancée à la mi-février 2022. Une fois que les attaquants ont pénétré le réseau de la victime, ils déploient une nouvelle variante du logiciel malveillant qui chiffre les systèmes Linux.

Le groupe Qilin (ransomware) possède une version linux de son outil pirate.

Au lancement, IceFire traite certains fichiers en leur ajoutant l’extension « .ifire ». Fait intéressant, une fois le processus de cryptage terminé, le logiciel malveillant essaie de brouiller les pistes et de supprimer son binaire du système. IceFire ne chiffre pas tous les fichiers, excluant spécifiquement un certain nombre de chemins. Ceci est fait pour que les composants critiques du système ne soient pas affectés.

Les opérateurs IceFire opèrent depuis mars 2022 , cependant, leur activité a souvent été spasmodique. Le ransomware exploite une vulnérabilité de désérialisation dans le logiciel IBM Aspera Faspex (CVE-2022-47986). La tendance des ransomwares Linux s’est accélérée. En 2022 de nombreux groupes se sont penchés sur Linux, comme BlackBasta, Hive (HS), Qilin, Vice Society.

Un pirate utilise Final Cut Pro pour installer des crypto mineurs

Vous utilisez une version piratée de Final Cut Pro ? Votre ordinateur Apple est peut-être manipulé par des hackers malveillants qui minent des cryptomonnaies via votre machine.

Selon un rapport diffusé par la société Jamf, un pirate informatique utilise des versions piratées du logiciel de montage vidéo Final Cut Pro pour installer un outil de crypto minage sur les appareils Apple.

Jaron Bradley, directeur principal des détections MacOS de la société basée à Minneapolis, a déclaré que les logiciels malveillants déguisés ou intégrés à l’intérieur d’applications piratées sont un problème depuis les premiers jours du piratage de logiciels. « Les pirates y voient une opportunité facile lorsqu’ils n’ont pas à convaincre les utilisateurs d’exécuter leur logiciel malveillant, mais plutôt que les utilisateurs viennent à eux, prêts à installer quelque chose qu’ils savent illégal« .

Parmi les outils repérés, XMRig. Ce logiciel peut être utilisé légitimement pour miner de la crypto-monnaie sur ses propres appareils, il a été adapté par les pirates.

Les versions piégées ont été récupérés via torrent. Le diffuseur est connu pour être un professionnel de la diffusion de copies d’outils Apple.
macOS Ventura bloque la tentative malveillante. (jamf)

Porsche stoppe son projet NFT

Porsche stoppe la production d’une nouvelle collection de NFT suite aux risques de piratage informatique et de détournement de ses créations.

La marque de voitures de prestiges, Porsche, souhaitait mettre en circulation des NFT, les Non-Fungible Tokens. Suite à de nombreuses inquiétudes, le projet est mis à l’arrêt. Les craintes de piratage informatique et escroquerie numérique font que la marque préfère travailler sur un système plus sécurisé avant de se lancer dans l’aventure des NFT.

Les NFT (Non-Fungible Tokens) sont des actifs numériques stockés sur une blockchain qui fournissent la preuve de l’authenticité et de la propriété d’un élément.

Le marché de revente NFT OpenSea, où il était moins cher d’acheter des objets de collection Porsche que d’obtenir un original, a provoqué la colère des investisseurs. Cela dévalué immédiatement les actifs originaux des créations du constructeur automobile.

Porsche a annoncé qu’elle interromprait le processus de diffusion de ses NFT et réduirait les expéditions jusqu’à ce qu’elle sache comment lancer correctement les NFT.

Cryptomonnaie : êtes-vous prêts pour vous faire arnaquer ?

Les escrocs sur la toile sont légion et font preuve de créativité pour tirer parti de l’engouement pour les jetons non fongibles (NFT) et les cryptomonnaies. Analysé de vols de NFT et cryptomonnaies via des comptes Twitter piratés.

Des escrocs spécialisés dans les cryptomonnaies mentionnent les utilisateurs dans les réponses de centaines de tweets afin de les conduire vers des sites de phishing. Ces derniers ressemblent aux sites légitimes des projets NFT, ce qui les rend difficile à distinguer par l’amateur moyen de cryptomonnaies. Plutôt que les noms d’utilisateur et les mots de passe traditionnels, les utilisateurs sont amenés à connecter leurs portefeuilles de cryptomonnaie. Ce faisant, les escrocs sont en mesure de transférer les cryptomonnaies comme l’Ethereum ($ETH) ou le Solana ($SOL), ainsi que tous les NFT détenus dans ces portefeuilles.

Les Airdrops et les NFT gratuits favorisent les arnaques aux cryptomonnaies

Airdrop est utilisé en tant qu’activité promotionnelle pour faciliter le démarrage d’un projet de cryptomonnaie. Le Bored Ape Yacht Club (BAYC) a annoncé au début de l’année un airdrop d’ApeCoin aux détenteurs de ses différents projets NFT tels que BAYC, Mutant Ape Yacht Club et Bored Ape Kennel Club. Les escrocs ont vu en cette annonce l’opportunité de tirer parti de l’intérêt suscité par cet Airdrop à venir et ont commencé à créer des campagnes en détournant des comptes Twitter vérifiés pour conduire les utilisateurs vers des sites de phishing.

Les escrocs mettent en garde contre les escrocs pour ajouter de la légitimité aux tweets

Les escrocs peuvent également apparaître comme de bons samaritains en invoquant la menace d’escrocs potentiels pour justifier le fait qu’ils « nettoient » ou « ferment » les commentaires ou les réponses à leurs tweets. Une fois qu’ils ont semé quelques-uns de ces faux tweets, ils tirent parti d’une fonction Twitter intégrée aux conversations qui permet de limiter les personnes qui peuvent répondre à leurs tweets, ce qui empêche les utilisateurs d’avertir les autres de la fraude potentielle qui les attend.

En France, les arnaques liées aux cryptomonnaies ont augmenté. Selon le médiateur de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), les cryptomonnaies seraient liées à un quart des arnaques signalées en 2021, contre 6 % l’année précédente. L’organisme précise avoir reçu 78 dossiers, présentant un préjudice allant de 169 euros à 337.000 euros. (Satnam Narang, Staff Research Engineer – Tenable)

Quel wallet pour sécuriser ses Bitcoins ?

Le Bitcoin ne cesse de faire parler de lui, et non seulement de ceux qui s’intéressent de près à la bourse. La croissance de son cours a aidé le portefeuille de plus d’un investisseur, en leur faisant gagner des sommes importantes rapidement, ce qui a eu pour effet de créer un grand intérêt général. Mais une fois l’achat effectué, où doit-on ranger ses Bitcoins pour les conserver en sécurité ? Voici une comparaison des wallets pour devises virtuelles.

Quelles solutions sont-elles offertes ?

Pour acheter des devises virtuelles, il faut se rendre sur une plateforme spécialisée, en ligne. C’est aussi là que l’on peut rester informé sur le cours du Bitcoin et les autres cryptomonnaies. La transaction s’effectue sur la plateforme, puis les Bitcoins sont déposés dans le compte du client, sur celle-ci. Il est possible de les conserver à cet endroit, mais ce n’est certainement pas la solution la plus sécuritaire. Les cas de piratage ayant eu lieu sur ces plateformes sont bien connus et surtout bien réels. Et si les Bitcoins sont volés, le propriétaire n’a pas de recours contre la plateforme.

Il faut donc les retirer de ces plateformes de trading, dès que possible. Mais où peut-on déposer des devises virtuelles ? Dans un portefeuille électronique, bien sûr. Ceux-ci portent le nom anglais de « wallet » On distingue trois types différents qui sont les online, software et hardware wallet. Voici une brève description de chacun d’entre eux, pour aider les lecteurs à faire leur choix.

L’online wallet : la solution court terme

Cette option est celle que nous avons décrite précédemment. L’online wallet est celui que crée la plateforme, pour l’utilisateur, sur leur site web. C’est l’endroit où seront déposés les Bitcoins, suite à la transaction d’achat. C’est sans le moindre doute le wallet le moins sécurisé du marché. Il se doit d’exister afin de pouvoir procéder à l’achat, mais les Bitcoins devraient y passer le moins de temps possible, avant de se diriger vers un des deux portefeuilles suivants.

Le software wallet : la solution médiane

Le software wallet peut être installé en deux versions : une pour les ordinateurs et l’autre pour les smartphones. Ils permettent la sortie des portefeuilles de plateforme (online wallet), afin de sécuriser les Bitcoins sur un compte personnel qu’est le software wallet. Le problème de celui-ci est qu’il peut être piraté, dès que l’appareil se connecte à Internet. Alors, à moins qu’une personne n’utilise jamais ces appareils pour naviguer en ligne, les Bitcoins demeurent en danger, bien qu’ils le soient moins que dans la version online.

Le hardware wallet : la solution optimale

Vous l’aurez compris, en lisant les paragraphes précédents, la seule version sécuritaire des portefeuilles pour cryptomonnaies est le hardware wallet. Ces supports physiques sont séparés de tous les appareils électroniques ayant accès à Internet. Il est donc pratiquement impossible pour des hackers d’y avoir accès. Cependant, il faut s’assurer de conserver celui-ci dans un endroit sûr, car sa perte serait elle aussi dévastatrice. Prenez note qu’il existe tout de même un moyen de retrouver ses Bitcoins, alors que les clés sont conservées dans un espace physique sécurisé.

BHUNT, voleurs de crypto wallet

BHUNT, une nouvelle famille de malwares voleurs de crypto wallet  découverte.

Les analystes de de la société Bit’defender ont déterminé que BHUNT est un voleur de crypto-monnaies capable d’exfiltrer le contenu des portefeuilles (Bitcoin, Litecoin, Ethereum, Jaxx, Atomic, Electrum, Exodus) ainsi que les mots de passe stockés dans le navigateur et les phrases de passe capturées dans le presse-papiers utilisé pour récupérer les comptes.

Le flux d’exécution de BHUNT est différent de ce que l’on voit habituellement. Le malware utilise VMProtect et Themida comme packers qui utilisent une machine virtuelle logicielle pour émuler des parties du code sur un CPU virtuel dont le jeu d’instructions est différent de celui d’un CPU conventionnel, ce qui rend la rétro-ingénierie extrêmement difficile.

Principales conclusions

– BHUNT utilise des scripts de configuration chiffrés qui sont téléchargés depuis des pages publiques Pastebin.

– Les échantillons de BHUNT obtenus semblent avoir été signés numériquement avec un certificat numérique émis par une société de logiciels, mais le certificat numérique ne correspond pas aux binaires.

– Les serveurs responsables de l’exfiltration utilisent Hopto.org, un service DNS dynamique pour masquer les adresses IP.

– La campagne semble cibler les utilisateurs particuliers et est répartie de manière homogène sur le plan géographique.

Des millions de dollars en cryptomonnaie volés ces dernières semaines !

Les propositions frauduleuses de dons de Bitcoin, Ethereum, Dogecoin, Cardano, Ripple et Shiba Inu ont prolifère sur YouTube Live ces dernières semaines. Des pièges grossiers, mais qui fonctionnent.

On peut toujours s’étonner de certaines escroqueries comme le pseudos dons du cousin du frère de l’ami du facteur d’un milliardaire africain ou encore de cette superbe blonde/rousse/brune tombée amoureuse de vous en un e-mail. Mais dites vous que si des pirates continuent d’exploiter de gros hameçons, c’est qu’en face, chez les pigeons 2.0, ça mord à pleines dents dans l’arnaque.

Les mois d’octobre et novembre 2021 auront été les mois des escroqueries autours des cryptomonnaies (BTC, ETH, DOGE, ADA, XRP ou SHIB). Satnam Narang, ingénieur de recherche Tenable, s’est rendu compte, mais il n’est pas le seul, plusieurs lecteurs de ZATAZ.COM et DataSecurityBreach.fr ont aussi alerté sur le sujet, de l’impressionnant nombre de fausses vidéos sur Youtube concernant de « bonnes affaires » dans le petit monde des Bitcoin, Ethereum, Dogecoin, Cardano, Ripple et autre Shiba Inu.

En octobre 2021, et selon les adresses crypto analysées, les sommes engrangées représentaient plus de 8,9 millions de dollars.

Comment ça fonctionne ?

Les arnaqueurs utilisent des comptes YouTube préalablement piratés pour lancer des campagnes d’offres frauduleuses de Bitcoin, Ethereum, Dogecoin, et autres cryptomonnaies. Ils récupèrent des comptes par divers moyens : phishing, rachat de base de données. Pour vous donner une petite idée du problème, le Service Veille ZATAZ (SVZ) a référencé, depuis le 1er janvier 2021, pas moins de 10 milliards (oui, oui, 10 milliards) d’adresses électroniques diffusées dans des espaces pirates (Le Service Veille ZATAZ en cyber surveille plus de 40 000). Sur cette même période, le SVZ a référencé pas moins de 190 000 bases de données piratées et diffusées par des hackers malveillants. Des diffusions sous forme de mise en ligne gratuite ou payante. Bref, autant d’information pouvant être exploitées dans des escroqueries 2.0.

« Les arnaques aux Bitcoin, explique Satnam Narang, ont collecté 8,2 millions de dollars, avec un montant moyen de 1,6 million de dollars par campagne. » un joli pactole tout droit sorti de cette nouvelle génération d’internautes rêvant cryptomonnaie. A noter, d’ailleurs, que je croise énormément d’adolescents investissant quelques dizaines d’euros dans un miroir aux alouettes dont ils ne sortiront pas gagnants. Intéressant, l’arnaque autour du Bitcoin permet aux pirates de ramasser le plus d’argent. L’Ethereum ne représente que 400 000 dollars détournés. Les arnaques aux Shiba Inu est impacté au hauteur de 34 000 dollars, en moyenne, par campagne malveillante.

Fausses vidéos et influenceurs détournés

Les arnaqueurs le savent très biens. La grande majorité des utilisateurs sont des moutons qui accordent plus facilement leur confiance à des voix qui ont de l’influence. Bilan, ils créent de fausses vidéos mettant en scène les créateurs et cocréateurs des cryptomonnaies, des patrons d’entreprises … On y retrouve Michael Saylor, président-directeur général de MicroStrategy, Xavier Niel patron d’Iliade (Free), Vitalik Buterin, cocréateur de l’Ethereum ou encore Elon Musk (Tesla/SpaceX). Le point commun de toutes ces arnaques sur les fausses émissions YouTube Live, c’est que les utilisateurs sont renvoyés vers des sites externes qui proposent aux utilisateurs de doubler leur avoir en cryptomonnaie. Cette technique est la plus efficace dans les arnaques à la cryptomonnaie.

Les arnaques aux cryptomonnaies s’appuient sur la popularité d’Elon Musk et de YouTube

Selon une nouvelle étude publiée, les escrocs exploitent de plus en plus YouTube pour cibler les utilisateurs peu méfiants qui consultent les vidéos consacrées aux cryptomonnaies diffusées sur la plateforme. 

D’après cette étude, les escrocs sont en passe de dépouiller les utilisateurs de YouTube de près d’un million de dollars en achetant des espaces publicitaires sur les vidéos de cryptomonnaies diffusées sur YouTube, afin de promouvoir une fausse monnaie SpaceX dont ils prétendent, à tort, qu’elle a été créée par Elon Musk.

Cette campagne fait suite à une arnaque antérieure dans laquelle des cybercriminels avaient compromis des comptes Twitter et YouTube pour promouvoir une série de fraudes aux cryptomonnaies en prévision du passage d’Elon Musk, fondateur de Tesla et de SpaceX, à l’émission « Saturday Night Live ». Les escrocs ont ainsi dérobé plus de 10 millions de dollars en Bitcoins, en Ethereums et en Dogecoins. 

Satnam Narang, Principal Research Engineer, pour la société Tenable, estime que ces arnaques témoignent de la manière dont les media sociaux, et YouTube en particulier, sont de plus en plus utilisés par les escrocs pour perpétuer la fraude liée aux cryptomonnaies.

 «  Ces stratagèmes d’enrichissement rapide dans le monde des cryptomonnaies existent depuis 2017 et ne sont pas près de disparaître. La seule chose qui a changé, ce sont les tactiques employées par les escrocs pour amasser rapidement de l’argent. Les utilisateurs devraient donc se méfier des campagnes qui promettent des gains démesurés. Si c’est trop beau pour être vrai, il y a forcément anguille sous roche. « 

Les escrocs ne reculent devant aucune occasion pour créer de nouvelles monnaies et en faire la promotion sur les media sociaux ou, dans le cas présent, au travers de publicités sur YouTube. L’essor des protocoles de finance décentralisée (DeFi) et des échanges comme Uniswap a offert aux escrocs un nouveau moyen de dérober de l’argent à des utilisateurs peu méfiants, sans possibilité de le récupérer. La plupart des fraudes que j’ai pu observer ont tendance à se produire sur la blockchain d’Ethereum et sur la Smart Chain de Binance, qui est basée sur la blockchain d’Ethereum.

 Si les utilisateurs tombent dans le piège d’une arnaque aux cryptomonnaies, les chances qu’ils puissent récupérer leurs fonds sont très faibles, car il n’existe aucune autorité centralisée, telle qu’une banque, en mesure d’annuler les transactions. En raison du caractère décentralisé des cryptomonnaies, qui les distingue de la finance traditionnelle, il est d’autant plus important que les utilisateurs prennent les précautions nécessaires pour éviter d’être victimes d’arnaques aux cryptomonnaies.

Bitcoin : le réseau prendra prochainement en compte les adresses Tor

Le réseau de cryptomonnaie Bitcoin va connaître une mise à jour de sécurité majeure. Elle permettra de sécuriser davantage la blockchain, grâce à des adresses Tor.

Tout le monde connaît maintenant Tor, ce réseau de paiement décentralisé mondial, qui s’est fait connaître grâce à son navigateur anonyme. Le réseau Bitcoin est également décentralisé, et il est développé par une implémentation majeure : Bitcoin Core.

C’est cette version qui sera bientôt compatible avec les nouvelles adresses Tor. La manœuvre a été rendue possible par le « Bitcoin Improvement Proposal (BIP) 155 ». Les BIP sont des propositions qui permettent aux développeurs de mettre à jour le réseau de paiement, afin qu’il continue à être sécurisé.

En juillet dernier, les développeurs du réseau Tor avaient annoncé que la deuxième version de leurs adresses (V2) était maintenant obsolète. Elles seront mises au placard définitivement en octobre 2021. Ce sont les nouvelles adresses V3 qui les remplaceront. Développées depuis 2015, elles ont permis d’intégrer les dernières découvertes de la science en matière de chiffrement et de mathématiques.

Intégration de la fonctionnalité « gossiping »

La mise à jour permettra également d’intégrer la fonctionnalité « gossiping » de Tor. Elle permet aux nœuds cachés du réseau de chercher et trouver d’autres nœuds, afin de s’y connecter. Concernant le Bitcoin en particulier, cela permet à un nœud de trouver un service caché qui fait tourner un nœud de la cryptomonnaie, sans que cela soit visible pour les observateurs.

Bitcoin : la plus sécurisée des cryptomonnaies ?

Le réseau Bitcoin fait figure d’ancêtre en ce qui concerne les cryptomonnaies, car il date maintenant de plus d’une décennie. Pour autant, sa technologie continue d’être considérée comme la plus sécurisée, face à d’autres réseaux de paiement alternatifs.

Bitcoin fait en effet usage de la « Preuve de Travail », un protocole de vérification des transactions particulièrement gourmand en énergie, mais aussi particulièrement sécurisé. D’autres protocoles, comme la « Preuve d’Enjeu » sont également efficaces… Mais au prix d’une plus grande centralisation du réseau de paiement.

Il faut cependant noter que l’intégration des adresses V3 de Tor à Bitcoin ne rend pas le réseau plus anonyme. Comme l’explique Cryptonaute, pour acheter du Bitcoin (BTC) il faut d’abord s’inscrire sur un broker comme Capital.com ou eToro. Puis il faut dépenser de l’argent par virement ou carte bancaire, avant d’obtenir des BTC. La manœuvre est donc traçable.

Des moyens de se procurer des Bitcoins de manière plus anonyme existent, mais il faut noter que toute transaction est enregistrée dans les registres distribués de Bitcoin, qui eux sont consultables par n’importe qui. Les utilisateurs qui souhaitent effectuer des transactions entièrement anonymes doivent donc faire usage d’outils annexes, comme le portefeuille Wasabi par exemple.

Les blockchains sont par nature très sécurisées, c’est pourquoi elles prennent de plus en plus d’ampleur dans le secteur de la cybersécurité. Il faut également noter que Bitcoin est un des rares réseaux de paiements cryptographiques à ne pas avoir connu de faille de sécurité au cours de son existence. Il devrait donc continuer à dominer en matière de fiabilité.

Cryptomonnaies : appât du gain, internautes et Youtube

Une chaîne de jeux diffusée sur Youtube, Neebs Gaming, piratée et exploitée durant quelques heures par des escrocs spécialistes des cryptomonnaies. Les pirates amassent plus de 24 000 dollars.

Cryptomonnaies – Voilà une nouvelle escroquerie Internet rondement menée. Des pirates ont réussi à dérober plus de 24 000 dollars à des internautes attirés par l’appât du gain. Les escrocs ont réussi à faire croire aux pigeons qu’ils toucheraient 10 fois la sommes qu’ils verseraient sur une adresse Bitcoin proposée par les voleurs.

Pourquoi rondement menée ? Les pirates ont d’abord ciblé un youtubeur à l’audience loin d’être négligeable : 1,8 million d’abonnés. Ensuite, créer une vidéo reprenant des contenus officiels. Le nom et la bannière de l’espace ont été changés. Les pirates ont ensuite diffusé le porte-feuille sur lequel les internautes ont été invités à verser leurs Bitcoins.

Les escrocs ont utilisé le nom du PDG de Coinbase Pro, Brian Armstrong, pour inciter les webspectateurs à cliquer sur un lien qui promettait des cadeaux sous forme de Bitcoin gratuits: « Le PDG de Coinbase a annoncé le plus grand crypto Air-Drop de 10 000 Bitcoins, en direct« .

95 000 internautes ont assisté à la diffusion en direct de l’arnaque. Plusieurs d’entre eux ont participé à hauteur de 2,465 BTC, soit plus de 24 000 $.