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i-Guard, une solution Française de sécurité informatique

i-Guard s’annonce comme une solution innovante de protection de votre informatique fondée sur la nouvelle technologie Endpoint Detection and Response.

Pas un jour sans attaque et ce quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’administration. La grande mutation des réseaux d’entreprise en termes d’accessibilité aux informations de ses utilisateurs salariés rend nécessaire la multiplication des points à partir desquelles les réseaux peuvent être consultés. Or, il s’agit d’autant de points d’accès potentiels pour un intrus malveillant. Les données sont partout, sur de multiples supports et toutes les machines doivent être protégées, qu’elles soient connectées au réseau d’entreprise ou non.

Les nouvelles menaces notamment les attaques personnalisées et ultra ciblées de logiciels malveillants sont conçues pour contourner les solutions antivirus traditionnelles. Ces dernières sont peu efficaces contre les pirates et autres hackers. Leur fonctionnement par signatures oblige à des mises à jour régulières qui sont autant de failles avouées.

Dans ce contexte, la détection précoce des menaces grâce à de nouveaux outils est devenue une composante essentielle de la sécurité des données et du réseau informatique de l’entreprise. En détectant, en analysant et en neutralisant les menaces avant qu’elles n’aient atteint leurs objectifs, i-Guard offre la solution la plus avancée aux problématiques de sécurité informatique actuelle. Une solution qui sera proposée, dans quelques jours, en mode bêta publique.

La solution i-Guard ?
i-Guard constitue, une solution unique sur le marché dont le moteur intelligent prend seul les décisions tout en laissant la possibilité à l’administrateur réseau ou au RSSI de modifier et d’améliorer la décision adoptée s’il l’estime nécessaire. Une console de management rend l’utilisation de i-Guard particulièrement simple.

i-Guard est la seule solution de sécurité Française Endpoint Detection and Response (ERD) multiplateforme et intelligente capable d’empêcher les menaces internes et externes de : bloquer, crypter, pirater et espionner votre réseau et vos PC. L’outil est auto-apprenant et n’a pas besoin d’un logiciel antivirus pour être fonctionnel. Il agit seul et apprend des comportements des logiciels en place.

Les capacités d’adaptation de ce logiciel 100% Français permettent également, grâce à son auto-apprentissage et à son intelligence artificielle, de faire évoluer, de façon autonome, les répliques aux menaces et de les adapter en fonction de la nature et de l’ampleur des attaques détectées. Une prévention proactive contre la perte de données (DLP), la gestion des événements de sécurité sur les machines, la protection contre les attaques « Zero-day » et la défense avancée contre les menaces (Advance Threat Defense – ATD).

i-Guard protégent tous les supports des serveurs, aux ordinateurs, ordinateurs portables, tablettes et smartphones (ordiphones). Une protection ultra fine machine par machine et une visibilité avancée de la sécurité via la console de managent permettant de détecter instantanément les menaces les plus avancées, bloquant la perte de données sensibles et le risque de destruction de données sur les machines.

i-Guard offre une console de management accessible simultanément depuis plusieurs machines : iPhone, tablette, smartphone, PC… Depuis la console de management, vous avez la possibilité de bloquer des applications malveillantes tant internes qu’externes à l’entreprise contre le cryptage, la copie, l’accès, ou la transmission de données sensibles. En outre, la technologie de sécurité extrême offre une visibilité sur une variété d’événements, y compris l’accès à l’activité des applications et du système d’exploitation.

L’installation et le fonctionnement de la solution i-Guard sont fort simples. Le logiciel recherche et identifie les machines sur le réseau. Il suffit ensuite, depuis la console d’administration, de procéder à une sélection des serveurs et terminaux à protéger. i-Guard va procéder à un profilage des logiciels installés et les valider ou non. Cette console fonctionne directement depuis un simple smartphone, tablette ou bien sûr un PC.

Deux modes de fonctionnement peuvent coexister sur le réseau en fonction des machines et du type de client. Le mode Normal et le mode Stricte.
– Le mode normal permet l’installation et la mise à jour de logiciels de confiance. L’administrateur réseau peut ajouter un logiciel en liste de confiance et i-Guard l’autorisera à s’exécuter, tout en le surveillant. Les logiciels non validés par i-Guard sont mis en liste noire et ne peuvent ni s’exécuter ni se mettre à jour. La seconde possibilité, le mode strict, bloque le/les postes dans l’état de sécurité qui a été établi par i-Guard et l’administrateur réseau. Il est ainsi impossible grâce à ce mode d’installer ou modifier une application, garantissant un très haut niveau de sécurité.

L’EDR définit une catégorie d’outils et de solutions qui mettent l’accent sur la détection d’activités suspectes directement sur les hôtes et les PC du réseau. L’ERD était initialement dénommée « Endpoint Threat Detection & Response » (EDTR).

D’ici quelques jours, une version béta stable sera proposée au public. Elle n’intègre pas encore toutes les fonctionnalités (notamment sur le déploiement en réseau et dans le support des OS). L’installation de i-Guard nécessite une double installation : la console de management et le client i-Guard. La console de management peut s’installer sur un PC du réseau (windows 10 seulement pour le moment) ou sur un iPhone/iPad. D’autres plateformes sont en développement. Dans cette bêta, depuis la console de management, il est possible de voir toute l’activité des machines protégées et interagir avec elles pour fixer le type de sécurité ou encore bloquer/débloquer des logiciels que i-Guard a stoppé.

La menace du phishing plane sur les PME : trois étapes pour éviter le pire

Les attaques informatiques ciblant de grands groupes, comme TV5monde, font régulièrement la une des journaux. Selon le rapport 2014 PwC sur la sécurité de l’information, 117 339 attaques se produisent chaque jour au niveau mondial. Depuis 2009, les incidents détectés ont progressé de 66 %.

Ce type d’attaques, très répandue, cible en grande partie les PME. Selon un rapport de l’ANSSI, 77 % des cyber-attaques ciblent des petites entreprises. Les conséquences peuvent être désastreuses pour ces structures à taille humaine, n’ayant pas forcément la trésorerie suffisante pour assurer leur activité en attendant le remboursement de leur assurance. Le coût d’une attaque peut s’avérer très élevé et la crédibilité de l’entreprise visée peut également en pâtir. Suite à une attaque informatique du type « fraude au président », la PME française BRM Mobilier a ainsi perdu cet été 1,6 M€ et se trouve aujourd’hui en redressement judiciaire.

En mai dernier, le PMU a effectué un test grandeur nature en envoyant un faux email, proposant de gagner un cadeau, avec une pièce jointe piégée. Résultat : 22% des salariés ont téléchargé la pièce jointe et 6% ont cliqué sur le lien contenu dans l’email et renseigné leurs données personnelles.

Comment éviter que ce type de scénario ne vire à la catastrophe ?

1 – Connaitre le déroulé d’une attaque
Le phishing, également appelé hameçonnage, est une technique employée par les hackers pour obtenir des données personnelles, comme des identifiants ou des données bancaires. Le déroulement est simple : le hacker envoie un email en usurpant l’identité d’un tiers de confiance, comme un partenaire, un organisme bancaire, un réseau social ou encore un site reconnu. L’email contient une pièce jointe piégée ou un lien vers une fausse interface web, voire les deux. Si le subterfuge fonctionne, la victime se connecte via le lien, et toutes les informations renseignées via la fausse interface web sont transmises directement au cybercriminel. Autre possibilité : la pièce jointe est téléchargée et permet ainsi à un malware d’infester le réseau de l’entreprise.

2 – Comprendre la dangerosité d’une attaque pour l’entreprise
Pour les entreprises, le phishing peut s’avérer très coûteux. Il est bien évidemment possible que le hacker récupère les données bancaires pour effectuer des virements frauduleux. Puisque nous sommes nombreux à utiliser les mêmes mots de passe sur plusieurs sites, les informations recueillies sont parfois réutilisées pour pirater d’autres comptes, comme une messagerie, un site bancaire, ou autre. De trop nombreuses personnes utilisent les mêmes mots de passe sur plusieurs sites – il est aussi possible que le hacker réutilise les informations recueillies pour pirater une boite mail, ou un compte cloud. Le cybercriminel peut ainsi consulter l’ensemble de la boîte mail, ou des comptes de sauvegarde cloud, et mettre la main sur des documents confidentiels, comme des plans ou des brevets, pouvant nuire à l’entreprise.

Enfin, les hackers profitent du piratage des boîtes mails pour envoyer à tous les contacts un nouvel email de phishing. La crédibilité de l’entreprise peut ainsi être touchée et ses clients pourraient subir à leur tour des pertes.

3 – Se préparer et éduquer avant qu’il ne soit trop tard
Les emails de phishing ont bien souvent une notion « d’urgence », qu’il s’agisse d’une demande pressante de la part d’un organisme ou d’un partenaire, ou d’une participation à un jeu concours « express ». Le but étant bien évidemment de ne pas laisser le temps à la victime de prendre du recul.

Comprendre le procédé d’une attaque est la première étape pour organiser sa défense. Il faut donc éduquer les salariés et leur donner quelques astuces pour ne pas tomber dans le piège :
– faire attention aux fautes d’orthographe : bien que les emails de phishing soient de mieux en mieux conçus, on y retrouve régulièrement des erreurs de syntaxe ou d’orthographe.
– regarder l’adresse mail ou le lien URL : même lorsqu’un email ou une interface web est une parfaite copie de l’original, l’adresse de l’expéditeur ou l’URL n’est pas la bonne puisqu’elle ne provient pas du même nom de domaine.

Des salariés éduqués et conscients du danger sont le meilleur atout contre les cyber-attaques, en particulier contre le phishing. Mais, cela n’est pas suffisant, notamment sur les terminaux mobiles où nous avons tous tendance à être plus spontanés et donc, à adopter des comportement à risques. Data Security Breach propose des ateliers de formation à la Cyber Sécurité. (Par Marc Antoine Parrinello, Responsable Commercial Entreprises France)

Des ondes non audibles capables de lancer votre micro

Méfiez-vous des annonces publicitaires qui peuvent utiliser le son de vos enceintes pour permettre d’écouter votre téléphone, TV, tablette, et PC.

Supposez que votre navigateur Internet ouvre un site web avec une pub, et que celle-ci actionne par ondes acoustiques non-audibles le micro de votre smartphone. De la science-fiction ? Le Centre pour la démocratie et de la technologie (Center for Democracy and Technology) vient d’alerter la Commission Fédérale Américaine, la FTC, que cette possibilité était loin d’être à négliger.

Des entreprises (SilverPush, Drawbridge, Flurry) travaillent sur les moyens de suivre un utilisateur via les dispositifs informatiques qu’il utilise. Adobe développe également des technologies de suivi multi-appareils. A la vue du nombre de failles exploitées par les malveillantes dans les produits Adobe tels que Flash ou PDF, voilà qui a de quoi inquiéter.

La société Californienne SilverPush travaille sur des balises exploitant des ultrasons qu’un homme ne peut pas entendre. « SilverPush intègre également des signaux dans des publicités télévisées » confirme le document du CDT. L’idée de ce traçage, savoir quand le téléspectateur à vue la publicité. A-t-il zappé ? Est-il resté devant ? Cette idée semble être tirée de BadBIOS, un malware découvert par le chercheur Dragos Ruiu, qui utilise, lui aussi, les ultrasons dans ses basses besognes. (ArtTechnica)

Vulnérabilité de la porte de garage: le code radio de milliers de télécommandes a été piraté

Des moyens parfois simples permettent aux cambrioleurs de gagner un accès inaperçu aux garages et aux immeubles d’habitation. La Police préconise une vérification des télécommandes et un remplacement des appareils peu sûrs le plus rapidement possible.

Avec les jours qui commencent à raccourcir, le nombre de cambriolages augmente rapidement. De plus en plus souvent, les cambrioleurs profitent d’une faille de sécurité jusque-là sous-estimée. Le signal d’ouverture de nombreuses télécommandes de portes de garage peut être intercepté dans un rayon de 100 mètres de l’émetteur [lire]. Quiconque connaît l’astuce peut très facilement utiliser une télécommande clonée pour ouvrir la porte du garage et entrer dans la maison. Cette méthode fonctionne surtout sur des systèmes plus anciens, équipé d’un code dit KeeLoq Rolling. Certes, le cryptage de ces émetteurs change certes à chaque fois, pas de manière arbitraire, mais bien prévisible. Selon la police, cette méthode a été décryptée il y a déjà plusieurs années. Différents codes de fabricant sont maintenant proposés par les pirates sur des sites Internet pertinents.

Par conséquent, la police préconise aux propriétaires de vérifier si leur télécommande est concernée par ce problème. Le cas échéant, le système devra être remplacé. Des alternatives sûres existent pour cela. Chamberlain, le leader mondial des automatismes de portail, a développé déjà en 2000 sa propre technologie de commande et de cryptage. Depuis 2013, toutes les unités sont équipées de systèmes de cryptage brevetés qui vont bien au-delà du niveau des modèles habituels commercialisés. Une adaptation ultérieure d’anciens systèmes de commande vers un modèle à haute fréquence n’est pas possible en règle générale. En cas de doute, il faut procéder à un remplacement du moteur y compris le récepteur et la télécommande. Des moteurs de porte de garage à haute sécurité sont disponibles pour moins de 200 euros. Au vu d’un éventuel scénario de dommages, cet investissement est tout à fait raisonnable. En outre, grâce au moteur bloquant l’ouverture, les portes de garage motorisées contribuent généralement à une protection optimale contre les cambriolages.

En juin 2015, DataSecurityBreach.fr vous expliquait comment un jouet Mattel, légèrement modifié, permettait de pirater et ouvrir des portes de garages !

Repenser la manière de se prémunir contre les cyber-attaques

Selon le dernier rapport publié par PwC, les cyber-attaques augmentent inexorablement et la France fait partie des premiers pays les plus touchés. Les pertes financières associées sont aujourd’hui estimées à 3,7 millions d’euros par entreprise, soit quasiment l’équivalent des budgets dédiés à la sécurité informatique évalué à 4,8 millions d’euros. Avec une hausse de 51% des incidents de sécurité sur les douze derniers mois, il devient urgent d’adresser les problématiques de sécurité au plus haut niveau de l’entreprise, avant que l’impact sur les résultats de l’entreprise ne soit irrémédiable.

Cette dernière enquête confirme la prise de conscience des entreprises vis-à-vis de la sécurité de leurs données et des conséquences financières et commerciales inévitables qu’une cyber-attaque engendre. Malgré la croissance effrénée des incidents de sécurité, les responsables d’entreprises ou de service IT interrogés dans le cadre de cette enquête semblent pourtant avancer dans la bonne direction.

En effet, l’extension du périmètre à protéger en raison de mauvaises pratiques de sécurité imputées aux employées ou aux prestataires externes, confirme la nécessité d’utiliser une méthode de surveillance globale du réseau et de l’ensemble des interactions avec l’extérieur. Les recommandations de PwC vont d’ailleurs dans ce sens : il n’existe pas de modèle standard de protection, c’est l’utilisation d’un mix de technologies intégrées et holistiques qui rend
le système de protection plus efficace.

Le fait que 59% des répondants préconisent l’analyse de toutes les sources de données de l’entreprise comme principal levier d’amélioration de la sécurité, grâce notamment à une surveillance accrue sur l’ensemble du périmètre à protéger en temps réel, prouve que la perception des entreprises évolue
et que l’idée d’une solution de sécurité unique disparaît peu à peu.

Chaque attaque est unique et les méthodes utilisées par les hackers diffèrent selon l’objectif à atteindre. En prenant en considération le fait que les pirates savent se faire discrets et restent parfois plusieurs mois, voire des années, à attendre le bon moment d’opérer leurs méfaits, les entreprises
peuvent passer à côté de failles importantes sans une surveillance permanente et en temps réel de ce qui se passe sur leur réseau. En cas d’attaque, des outils permettant la détection immédiate d’un comportement anormal sur le réseau sont également indispensables afin de pouvoir y remédier le plus rapidement possible.

Si l’augmentation des investissements des entreprises françaises dans la sécurité est une bonne nouvelle, les entreprises doivent repenser la manière dont protéger leurs données confidentielles en partant du principe que l’ennemi se trouve déjà à l’intérieur et qu’il ne reste qu’à le trouver et l’éliminer. (Par Jean-Pierre Carlin, LogRhythm)

Jackpot – 150 000 CB volées à un casino

Un groupe de pirates informatiques baptisé FIN5 se serait invité dans un casino pour y ponctionner les données bancaires.

Les chercheurs Emmanuel Jean-Georges et Barry Vengerik de Mandiant FireEye ont annoncé l’existence d’un groupe de pirates informatiques baptisé FIN5. Des malveillants qui auraient, l’année dernière, visité l’architecture informatique d’un casino pour faire main basse sur le système de paiement et quelques 150 000 informations de cartes bancaires. Une douzaine d’entreprises auraient été impactées par ces assaillants. Un soupçon pour six autres société continue de planer.

Les consultants ont expliqué que les pirates ont utilisé une porte dérobée du nom de « Tornhull » et un VPN surnommé « Flipside ». Un troisième outil, « Driftwood » analyse les espaces à attaquer. FIN5 n’aurait aucun rapport avec un autre groupe baptisé FIN4, auteur d’une attaque informatique en 2014 à l’encontre de professionnels des marchés financiers, de la santé, d’entreprises cotées au New York Stock Exchange ou au NASDAQ. Une fois des données sensibles volées, elles étaient piégées et renvoyées à des interlocuteurs que FIN4 souhaitaient infiltrer ensuite.

Du matériel d’espionnage découvert dans une école parisienne

Découverte d’un matériel électronique d’espionnage dans les locaux d’une école du Nord-Est Parisien. Il visait des anarchistes locaux.

Le blog du groupe d’anarchistes La Discordia revient sur la découverte d’un étrange matériel d’espionnage qui semble avoir visé la bibliothèque de ce groupe politique parisien. Une caméra, une connexion GSM, du matos qui semble être une pirate box, un transmetteur GSM Jablotron (290€), un routeur de chez PEPLink et une puce GSM Orange. Le tout caché dans une boite « faite maison », raccordée à un chouette petit pc de la famille des Fit PC. Dans ce cas, un fit-PC2 à 400 euros, fabriqué en Israël. Bref, plus de 1.000€ de matos pour espionner cette bibliothèque qui est née en avril 2015 et qui s’est donnée comme mission de partager des informations sur l’actualité du mouvement révolutionnaire et anti-autoritaire à travers le monde.

Les installations nucléaires civiles ne demandent qu’à être piratées

Les infrastructures nucléaires civiles dans le monde entier seraient insuffisamment préparées à l’éventualité d’une cyberattaque.

Tout le petit monde du nucléaire c’est donné le mot, la semaine dernière, pour annoncer que les centrales nucléaires ne tiendraient pas face à une attaque informatique. C’est selon un nouveau rapport des chercheurs de la Chatham House, un think-tank basé à Londres, que l’on apprend que les pirates informatiques ne feraient qu’une bouchée des centrales nucléaires.

Les installations deviennent de plus et plus dépendantes des systèmes numériques et autres logiciels, et que la sensibilisation de haut niveau des menaces liées à la cybersécurité stagne, un événement grave semble s’écrire. « Les récentes attaques de grande envergure, y compris le déploiement du worm Stuxnet, ont soulevé de nouvelles inquiétudes concernant les failles de sécurité des cyber d’installations nucléaires, commente le rapport. Les cyber-criminels, les États et les groupes terroristes augmentent leurs activités en ligne, la crainte d’une cyber-attaque sérieuse est toujours présente.« 

D’ici là à penser que le survol de centrales françaises par des drones avaient pour mission de sniffer les connexions wifi des installations !

Le FBI utilise Flash d’Adobe pour infiltrer des pédophiles

Les enquêteurs du FBI ont utilisé un logiciel espion passant par de fausses publicités au format flash pour stopper des pédophiles.

Il y a quelques jours, un pédophile notoire était arrêté par le FBI. Luis Escobosa, a été incarcéré  pour s’être rendu sur un site pédophile. Il lui a été aussi reproché d’avoir utilisé et téléchargé des  photos et des vidéos à partir de différents sites web dédiés à la pornographie juvénile.

Le FBI a arrêté l’homme originaire de Staten Island, vendredi dernier. Le FBI a expliqué au tribunal son mode d’action. Le pédophile utilisait, entre autre, le site PlayPen. Un portail du blackmarket fort de 215.000 utilisateurs. Un site qui a été fermé, par le FBI, en Mars 2015. Seulement, avant sa fermeture définitive, les agents spéciaux avaient installé des spywares dans ce site, sous forme de publicités au format flash, un outil de la société Adobe. Durant quelques semaines, Mulder et Scully ont pu suivre à la trace les utilisateurs de PlayPen, dont Luis Escobosa.

Les Spywares ont été utilisés pendant un certain temps par le FBI. Un outil créé par un white hat du nom de HD Moore qui exploite Metasploit Decloak v2. Le processus fonctionne assez simplement. Un fichier, généralement un fichier flash, est hébergé par un site de pornographie juvénile saisis par les forces de l’ordre. Le fichier est envoyé naturellement et automatiquement (sauf si les navigateurs refusent de lire des documents de la société Adobe, NDR) dans les navigateurs Web des visiteurs. Ce fichier Flash était exécuté dans le plugin Adobe et établissait une connexion directe avec un serveur contrôlé par le FBI, sans que TOR ne puisse « cacher » l’ip des internautes pédophiles.

TOP 10 des méthodes de piratage

L’ingénierie sociale serait la méthode la plus utilisée, suivie par la compromission de comptes et les attaques web de type injections SQL/de commandes selon une étude de Balabit.

BalaBit, fournisseur européen de technologies de sécurité contextuelle, a présenté lors de la 15è édition des Assises de la Sécurité, les résultats d’une étude menée auprès des participants de la Black Hat en août dernier, conférence de référence mondiale en matière de sécurité de l’information. BalaBit a interrogé 349 professionnels de la sécurité afin de définir le top 10 des méthodes de hacking actuellement les plus populaires. Cette étude offre aux entreprises l’opportunité de mieux connaître leurs ennemis en identifiant les méthodes et les vulnérabilités les plus utilisées par les hackers lorsqu’il s’agit de s’attaquer à leurs données sensibles. Cette base de connaissance est la première étape fondamentale pour toute entreprise souhaitant mettre en place une stratégie de sécurité IT efficace, et cela quelque soit son secteur d’activité.

Attaquant interne ou externe ? Pas si évident…
Les menaces sont différentes et plus sophistiquées aujourd’hui et la frontière entre les menaces internes et externes est devenue très étroite. La majorité des attaquants externes tentent de pénétrer le réseau, d’acquérir des niveaux d’accès basiques et d’utiliser leurs droits pour petit à petit remonter jusqu’à des niveaux d’accès privilégiés. Dans la plupart des cas, ils restent invisibles dans le réseau pendant plusieurs mois, puisqu’ils parviennent à s’identifier comme des utilisateurs internes. Qu’en est-il des utilisateurs internes malveillants ? : Sont-ils conscients des conséquences de leurs actes lorsqu’ils partagent leurs identifiants ou lorsqu’ils cliquent sur des liens de phishing – dans ce cas, la fuite de données est-elle le résultat d’actions intentionnelles ou accidentelles ? Doivent-ils être considérés comme malveillants seulement si leur action était intentionnelle ? Cela a t-il vraiment beaucoup d’importance si la fuite de données est très grave ?

70% des personnes interrogées considèrent les menaces internes comme les plus risquées.
54% des personnes interrogées déclarent avoir très peur des hackers qui pénètrent au sein du réseau de l’entreprise via leur pare-feu, alors même que 40% d’entre elles déclarent qu’un pare-feu n’est pas assez efficace pour empêcher les hackers d’entrer.

Les participants ont également été interrogés sur les attaquants – internes ou externes – qu’ils considèrent les plus à risques : Les résultats soulignent un point important en vue de la définition d’une stratégie de défense efficace : 70% des personnes interrogées considèrent que les utilisateurs internes présentent le plus de risques (et seulement 30% estiment que les attaquants externes posent plus de risques). Une chose est sûre : les attaquants externes cherchent à devenir des utilisateurs internes, et les utilisateurs internes les aident pour y parvenir – accidentellement ou intentionnellement. Quelque soit la source de l’attaque, la liste des 10 méthodes de piratage les plus populaires -présentées ci-dessous – démontre qu’il est crucial pour les entreprises de savoir ce qu’il se passe sur leur réseau en temps réel. Qui accède à quoi ; est-ce le bon utilisateur derrière l’identifiant et le mot de passe ou est-ce un attaquant externe utilisant un compte compromis ?

Le top 10 des méthodes de piratage les plus utilisées :

1. Ingénierie sociale (ex : phishing).
2. Compromission de comptes (sur la base de mots de passe faibles par exemple).
3. Attaques web (ex : injection SQL/de commandes).
4. Attaques de clients de l’entreprise ciblée (ex: contre des destinataires de documents, navigateurs web).
5. Exploits avec des mises à jour de serveurs connus (ex: OpenSSL, Heartbleed).
6. Terminaux personnels non sécurisés (manque de politique de sécurité BYOD, datasecuritybreach.fr vous en parle très souvent).
7. Intrusion physique.
8. Shadow IT (utilisation personnelle de services Cloud à des fins professionnelles).
9. Attaque d’une infrastructure outsourcée en ciblant un fournisseur de services externe.
10. Attaque de données hébergées sur le Cloud (via l’IaaS, le PaaS).

Wifatch, le virus qui vous veut du bien

Un code viral baptisé Wifatch s’attaque aux routeurs pour mieux les protéger des autres virus.

Voilà une action qui est à saluer. Un hacker aurait mis en action depuis quelques jours un code informatique baptisé Wifatch. L’idée de ce « virus » s’infiltrer dans les routeurs pour empêcher que les autres virus, beaucoup plus malveillants, ne puissent exploiter les boîtiers. Les routeurs sont mal sécurisés, rarement mis à jour et exploités par des attaques informatiques ayant pour mission, par exemple, de participer à des Dénis Distribués de Services (DDoS) contrôlés par des bots qui contrôlent les routeurs infiltrés.

Symantec explique que ce code se tient informé via le P2P et bloque les canaux par lesquels les logiciels malveillants peuvent attaquer les routeurs que Wifatch a pris en main. Un virus qui protège les victimes potentielles en quelque sorte. Les auteurs expliquent que la création de Wifatch est due, tout d’abord, pour l’apprentissage. Deuxièmement, pour la compréhension. Troisièmement, pour le plaisir, et la quatrième et derniére raison, pour votre (et notre) sécurité. Il n’infecte que les routeurs dont le mot de passe n’a pas été changé, comme « password » !

Une belle bête qui a pointé le bout de ses bits en novembre 2014.

Le malware Dridex refait surface et s’attaque au Royaume-Uni

Après l’annonce par Brian Krebs des arrestations en septembre des principaux responsables supposés du groupe de cybercriminels qui avait créé et exploité le malware Dridex, Unit 42, l’équipe de recherche contre les cybermenaces de Palo Alto Networks, a constaté un net déclin de l’activité de ce cheval de Troie visant le secteur bancaire, du moins jusqu’à aujourd’hui.

Dridex est en effet réapparu sur la scène des cybermenaces avec une vaste campagne de phishing par email détectée via la plateforme Palo Alto Networks AutoFocus qui a identifié des échantillons de cette résurgence de Dridex. Fidèle à son mode opératoire d’origine, l’équipe de Dridex continue à utiliser des fichiers Microsoft Word Doc contenant des macros intégrées, tout comme elle l’avait fait début 2015. Le kit Bartalex, très apprécié de nombreux cybercriminels, construit ces macros pour envoyer son contenu malveillant. Lorsque l’utilisateur ouvre le document infecté, le code macro contacte une adresse URL et télécharge l’exécutable de Dridex. Dans la campagne d’attaque d’aujourd’hui, l’Unit42 a identifié les différentes associations de fichiers Microsoft Word Doc et d’adresses URL (à découvrir ici).

A la date d’aujourd’hui, seuls 17 des 56 antivirus du site Web de VirusTotal reconnaissent les fichiers Doc associés à cette nouvelle mouture de Dridex comme malveillante, et deux d’entre eux seulement détectent l’implantation virale associée. La plateforme Palo Alto Networks AutoFocus a pu identifier correctement tous les composants de cette menace sous la balise Unit 42 Dridex.

Cible et mode de distribution
L’analyse de l’Unit42 a révélé que ce retour de Dridex cible essentiellement le Royaume-Uni. Le blog de Dynamoo (tenu par Conrad Longmore) a publié un exemple de cette nouvelle série de messages de phishing de Dridex. Les fichiers Doc malveillants identifiés utilisent tous une convention d’appellation d’ordre similaire (par exemple “Order-SO00653333-1.doc”), et demandent au destinataire d’imprimer la pièce jointe. Cette tentative de piégeage n’est pas des plus subtiles, mais elle reste néanmoins étonnamment efficace et permet à Dridex d’arriver à ses fins.

Les cybercriminels – notamment ceux qui ont déjà atteint un certain niveau de prospérité et de longévité – vont continuer à menacer les entreprises et les particuliers, et ce malgré les revers essuyés suite à des arrestations ou d’autres ripostes contre leurs opérations. Alors même que les principaux acteurs de l’équipe de Dridex ont été éliminés de l’équation pour le moment, ils laissent derrière eux une organisation qui a de fortes chances de subsister.

Par ailleurs, d’autres groupes criminels attendent toujours en coulisses, prêts à prendre la relève de l’une ou l’autre initiative si une vacance ou une opportunité se présente. La résurgence de Dridex ce mois d’octobre 2015 montre clairement que ces menaces continuent de s’adapter et d’évoluer.

Une opération d’espionnage de la NSA cause la mort d’un employé Grec

Un document sorti des données volées par Edward Snowden explique comment une opération de la NSA a causé la mort d’un employé des télécoms grecs.

En 2005, Costas, un employé des télécoms Grec trouve la mort d’une manière mystérieuse. L’affaire s’est déroulée dans un vieux quartier d’Athènes, à proximité du parc archéologique d’Akadimia Platonos. Le technicien de 38 ans n’aurait jamais imaginer mourir sur les terres de Platon, pendu dans une salle de bain. En cause, selon un document diffusé par Edward Snowden via le site The intercept, la NSA.

Le patron de cet employé, Vodafone, avait découvert une écoute téléphonique sophistiquée visant une centaine de politiques grecs, y compris le Premier ministre Kostas Karamanlis et son épouse, Natassa; le maire d’Athènes; membres du cabinet ministériel; ainsi que des journalistes. Un Watergate Grec qui après les Jeux Olympiques d’Athènes, en 2004.

Dix ans plus tard, la mort de Costas revient sur le devant de la scène via une enquête gouvernementale qui annonce clairement travailler sur ce qui semble avoir été une opération secrète américaine, en Grèce. Une coopération Grèce/NSA pour contrer de potentiels actes de terrorismes lors des JO et du matériel d’écoute qui ne sera pas retiré après les Olympiades, mais utilisé ensuite contre le gouvernement Grec.

80% des infections malveillantes visent Windows

Selon un rapport d’Alcatel Lucent, le premier système d’exploitation visé par les logiciels malveillants serait Windows.

Le rapport d’Alcatel Lucent indique que depuis le début du deuxième trimestre de 2015, les smartphones sous Windows et les PC sous Windows étaient responsables de plus de 80% des infections par des logiciels malveillants. Dans cet intervalle, le nombre de logiciels malveillants visant Android a continué de croître considérablement, mais ce taux d’infection a été considérablement réduit (20%) depuis le début du premier trimestre 2015. L’iPhone et le Blackberry représentaient moins de 1% des infections totales. La baisse des potentialités pirates pour Android serait due à l’effort de Google pour protéger son OS et les applications diffusées par sa boutique officielle, le Google Play Store. [Le rapport]

Selon les services de renseignement britannique, un mot de passe long n’est pas efficace

Alors que le GCHQ explique depuis des années qu’un mot de passe doit être difficile et long, aujourd’hui changement de ton pour ce service de renseignement britannique. Il est conseillé aux entreprises de faire court et simple.

Quelle mouche a donc piqué le GCHQ. Le Government Communications Headquarters vient de diffuser une document, baptisé « Password Guidance – Simplifying Your Approach » qui explique qu’un bon mot de passe est un sésame court et simplifié.

Fini le mot de passe compliqué, rempli de lettres, majuscules, signes de ponctuations, chiffres. Le document indique que les mots de passe longs et complexes ne sont pas réellement une sécurité pour les comptes en ligne. Un mot de passe simplifié faciliterait la vie des responsables informatiques. Trop complexe, les utilisateurs feraient moins attention à leur sécurité car il se sentirait protégé.

Le GCHQ, via son service d’information, le CESG  (The informations Security arm) et l’ANSSI locale (Centre for Protection of National Infrastructure) propose des solutions aux administrateurs, comme le contrôle des erreurs pouvant être orchestrées par un Brute Force (un outil qui égraine toutes les possibilités d’un mot de passe, ndr) ou encore le hashage d’un mot de passe pour le rendre illisible en cas d’une fuite de données via une injection SQL par exemple.

Le cybercrime en hausse de 20% au deuxième trimestre 2015

Se basant sur l’analyse de milliards de transactions mondiales menée d’avril à juin 2015, le Réseau ThreatMetrix Digital Identity a détecté et stoppé plus de 75 millions de cyberattaques en temps réel à travers le monde. Le secteur du e-commerce a particulièrement été touché, les attaques frauduleuses y ont crues de 20% durant cette période avec 36 millions de tentatives de fraude stoppées par le Réseau. Selon ThreatMetrix, ces attaques auraient généré 2,73 milliards d’euros de pertes pour les cybermarchands si elles avaient abouti.

Les nouvelles créations de comptes ont présenté le plus de risques, comptant pour près de 7% des transactions analysées bloquées par ThreatMetrix. Bien que sources de fraudes les plus fréquentes (80%), les ouvertures de sessions de comptes ont paradoxalement présenté moins de risques ce trimestre, comme en témoignent les seuls 3% de transactions bloquées par la société. Par ailleurs, 3% des paiements au niveau global ont également été jugés frauduleux au cours de la période. En France, avec 6,4% de transactions rejetées par le Réseau, les ouvertures de sessions de comptes ont été le plus soumises à des activités criminelles devançant ainsi les nouvelles créations de comptes (2.9%) et les paiements (2.5%).

Concernant la localisation des attaques, la tendance confirmée par ThreatMetrix dans son précédent rapport de sécurité se poursuit : la moitié des cyber-menaces (51%) ayant pesé sur les entreprises françaises durant cette période a eu de nouveau pour origine l’hexagone. Au niveau plus global, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont constitué durant ce trimestre, les principales scènes de la cybercriminalité internationale suivies par l’Allemagne, l’Inde et la République Dominicaine.

LE CREDIT EN LIGNE : DANS LA LIGNE DE MIRE DES CYBERCRIMINELS
Selon le rapport ThreatMetrix, les cybercriminels ciblant les organismes financiers se sont focalisés tout particulièrement sur le crédit en ligne. En effet, durant cette période, les attaques ont bondi de manière significative dans ce secteur ciblant principalement la création de nouveaux comptes et les remboursements. Considéré par les particuliers ayant un accès limité aux services financiers comme la façon la plus simple d’obtenir des prêts en un laps de temps très court, le marché du crédit en ligne est devenu une cible de choix pour les cybercriminels.

“Le crédit en ligne est un foyer de fraudes parce que c’est un canal insécurisé ciblant les exclus bancaires dans les économies développées » commente Pascal Podvin, Vice Président des Opérations Amériques et EMEA. “Tant que les entreprises et les particuliers stockeront et géreront leurs données financières en ligne, les cybercriminels seront en alerte maximale. C’est pourquoi la priorité numéro 1 aujourd’hui est de s’assurer que les identités numériques soient efficacement authentifiées et protégées.”

Le cybercrime est un phénomène mondial de plus en plus professionnalisé et organisé.  Dotés des technologies les plus abouties et de tactiques toujours plus ingénieuses, les cybercriminels partagent leurs connaissances avancées avec les filières du crime organisé, les gouvernements et les cyber bandes décentralisées. Ils attaquent les sources traditionnelles et non traditionnelles de données consommateurs pour mettre en commun des identités exploitables et générer leurs exactions.

ENCORE PLUS D’ATTAQUES LIEES AUX USAGES MOBILES
Représentant un tiers de l’ensemble des transactions analysées, le mobile est aujourd’hui la source d’opportunités et de risques à la plus forte croissance pour les entreprises et les institutions financières qui souhaitent proposer des expériences transactionnelles toujours plus fluides à leurs clients. Les usages mobiles continuent à se développer comptant pour plus de 31% des transactions mondiales. Avec plus de 20 millions de nouveaux périphériques mobiles ajoutés chaque mois au Réseau ThreatMetrix, cette tendance sera encore amenée à croitre.

Plus vous aurez de transactions mobiles, plus les cyber assaillants auront d’opportunités pour conduire des fraudes d’usurpation ou des vols d’identités en imitant d’autres périphériques pour faciliter les attaques,” ajoute Pascal Podvin. “ Les consommateurs favorisent principalement leurs smartphones au cours de leur temps libre. Ils seront donc plus enclins à conduire des transactions et des paiements pouvant compromettre leur empreinte numérique.”

Parmi les autres résultats marquants de ce rapport :

  • L’apparition dans le Top 5 de l’Inde et de la République Dominicaine comme pays sources de cyberattaques durant le deuxième trimestre 2015.
  • L’usurpation des identités et des périphériques (spoofing) ont constitué les menaces les plus courantes en France, comptant respectivement pour 5.2% et 7.9% des attaques sur la période.
  • Malgré le développement du commerce mondial, les transactions transfrontalières ont décliné par rapport aux transactions locales.
  • Hausse des bots et des violations de données.
  • La confiance reste un élément déterminant et critique pour la conversion et la fidélisation client comme les institutions financières et les cybermarchands aspirent à établir un fort relationnel avec leurs utilisateurs.

Pour plus d’informations, “ThreatMetrix Cybercrime Report: Q2 2015”

Le vol d’identité, en tête des avidités pirates

Les vols d’identité arrivent en tête de la cybercriminalité, avec 53 % des failles de données enregistrées, selon une étude de Gemalto.

Gemalto, spécialiste des solutions de sécurité informatique, vient de publier les résultats de l’étude Breach Level Index pour le premier semestre 2015. L’étude fait apparaître 888 failles de données signalées au cours de cette période, compromettant ainsi 246 millions d’enregistrements de données dans le monde.

Les failles de sécurité ont augmenté de 10 % par rapport au premier semestre de l’année précédente, alors que le nombre d’enregistrements de données compromis diminuait de 41 % au cours des six premiers mois. Cette nette amélioration peut être attribuée à la diminution du nombre de méga-failles à très grande échelle ayant touché le commerce de détail et la distribution, comparativement à la même période de l’année écoulée.

Malgré la diminution du nombre de données compromises, les failles les plus importantes ont touché des volumes considérables d’informations personnelles. L’incident le plus important constaté au cours du premier semestre – niveau 10 sur l’échelle de gravité du Breach Level Index –, a concerné un vol d’identité dont a été victime l’assureur-santé Anthem Insurance aux États-Unis, qui a impacté 78,8 millions de fichiers, soit le tiers (32 %) de l’ensemble des fichiers de données volés au cours du premier semestre. Parmi les autres failles notables recensées au cours de la période d’analyse, il faut citer une attaque touchant 21 millions de fichiers de l’US Office of Personnel Management (9,7 sur l’échelle BLI) ; une attaque touchant 50 millions de fichiers de la Direction générale de la population et des affaires de la citoyenneté en Turquie (9,3 sur l’échelle BLI) ; et une défaillance affectant 20 millions de fichiers du site de rencontre russe Top Face (9,2 sur l’échelle BLI). Les dix principales cyber-attaques ont représenté 81,4 % de l’ensemble des fichiers compromis.

« Nous sommes obligés de constater le fort retour sur investissement des attaques sophistiquées que mènent les pirates, qui affectent des volumes considérables de données. Les cybercriminels continuent de s’approprier, la majeure partie du temps en toute impunité, des jeux de données extrêmement précieux. A titre d’exemple, les failles qui ont touché le secteur de la santé au cours du premier semestre leur ont permis de recueillir en moyenne plus de 450 000 fichiers de données, soit une augmentation de 200 % par rapport à la même période de 2014 », explique Jason Hart, vice-président et directeur de la technologie, en charge du pôle protection des données chez Gemalto.

Incidents par source
Le nombre d’attaques conduites à l’instigation ou avec la bénédiction d’un État ou d’un service gouvernemental n’ont représenté que 2 % de l’ensemble des incidents enregistrés. Le nombre de fichiers affectés par ces épisodes représente toutefois 41 % de l’ensemble des fichiers compromis, en raison notamment de l’attaque ayant ciblé Anthem Insurance et l’US Office of Personnel Management. Alors qu’aucune des dix principales failles enregistrées au premier semestre 2014 n’était le résultat d’une action soutenue par un État, trois des principaux incidents recensés cette année ont été menés à l’instigation de services gouvernementaux – et notamment les deux premiers en termes de sévérité.

Les intrusions malveillantes menées à titre individuel ont cependant été la principale cause des failles de données enregistrées au premier semestre 2015, représentant 546 ou 62 % des attaques informatiques, contre 465 ou 58 % au premier semestre de l’année écoulée. 116 millions (soit 46 %) des fichiers affectés globalement l’ont été en raison d’intrusions malveillantes, ce qui constitue un net recul sur les 298 millions d’incidents (71,8 %) répertoriés en 2014.

Incidents par type
Le vol d’identité demeure, au premier semestre, la principale cible des cybercriminels, représentant 75 % de tous les fichiers affectés, et un peu plus de la moitié (53 %) des failles de données enregistrées. Cinq des dix principales failles, y compris les trois premières – toutes trois classées au niveau « catastrophique » sur l’échelle BLI –, ont porté sur des vols d’identité, contre sept sur dix au cours du premier semestre 2014.

Incidents par secteur
De tous les domaines d’activité recensés, les secteurs gouvernementaux et de la santé ont payé le plus lourd tribut à la cybercriminalité, puisqu’ils représentent environ les deux tiers (31 % et 34 % respectivement) des fichiers de données compromis. La santé ne représente toutefois que 21 % des atteintes informatiques enregistrées cette année, contre 29 % au cours du premier semestre de l’année précédente. Le secteur du commerce de détail et de la distribution connaît une nette diminution du nombre de fichiers volés, représentant seulement 4 %, contre 38 % au cours de la même période de l’année écoulée. En termes de localisation géographique, les États-Unis sont le pays le plus touché, avec plus des trois quarts (76 %) des failles de données enregistrées, et près de la moitié (49 %) de l’ensemble des fichiers affectés par des attaques. La Turquie représente 26 % des compromissions de données, avec notamment une attaque massive ciblant la Direction générale de la population et des affaires de la citoyenneté, au cours de laquelle quelque 50 millions de fichiers numériques ont été forcés dans le cadre d’une intrusion malveillante.

Le niveau de chiffrement utilisé pour protéger les données exposées – capable de réduire considérablement le nombre et l’impact des failles de données –, a légèrement augmenté et se situe à 4 % pour toutes les attaques enregistrées, contre 1 % au cours du premier semestre 2014.

« Malgré la fluctuation du nombre de failles de données, la question reste la même : il ne s’agit pas de savoir ‘si’ vous allez être victime d’un vol de données, mais ‘quand’. Les données collectées dans le cadre de l’étude Breach Level Index montrent que la majeure partie des sociétés ne sont pas en mesure de protéger leurs données dès lors que leur défense périmétrique a été mise à mal. Alors même qu’un nombre croissant d’entreprises procèdent à un chiffrement de leurs données, elles ne le font pas au niveau requis pour réduire l’ampleur et la gravité de ces attaques », explique Jason Hart. « Les entreprises doivent adopter une vision de la menace numérique centrée sur les données, à commencer par l’instauration de techniques de gestion des identités et de contrôle d’accès beaucoup plus efficaces, qu’il s’agisse de procédures d’authentification multifactorielle ou du chiffrement des données, pour rendre inutilisables les informations dérobées. »

Selon le cabinet Forrester, l’habileté et la sophistication croissantes des cybercriminels se traduisent par une érosion de l’efficacité des contrôles et techniques de sécurité classiques, essentiellement basées sur un contrôle périphérique. La mutation constante du paysage de la cybercriminalité nécessite donc de nouvelles mesures défensives, avec notamment la généralisation des technologies de chiffrement. Dans l’avenir, les sociétés procéderont par défaut à un chiffrement dynamique de leurs données, mais aussi lorsque leurs systèmes et leurs données seront au repos. Cette approche de la sécurité centrée sur les données s’avère beaucoup plus efficace pour lutter contre des cybercriminels déterminés. En adoptant le chiffrement des données sensibles, qui les rend inutilisables, les sociétés incitent les cybercriminels à aller chercher des cibles beaucoup moins bien protégées. Le chiffrement est appelé à devenir la clé de voûte de la sécurité informatique. Ce sera donc un élément stratégique central pour les responsables de la sécurité et de la gestion des risques au sein des entreprises.1

La synthèse complète des incidents et failles répertoriés au premier semestre 2015, par secteur, source, type et région, est disponible sur : 1H 2015 Breach Level Index Report.

Keyraider, un nouveau malware compromettant en France et dans le monde plus de 225 000 comptes Apple

En coopération avec WeipTech, Palo Alto Networks et son unité de recherche Unit42 ont identifié 92 échantillons d’une nouvelle famille de malwares ciblant l’iOS, et agissant en toute impunité. Nous avons analysé les échantillons afin de déterminer quel était l’objectif final de leur auteur. Nous avons en outre baptisé ce malware “KeyRaider”. Nous pensons qu’il s’agit du plus important vol de comptes Apple jamais causé par un malware.

KeyRaider cible les appareils iOS débridés et est distribué en Chine via des référentiels tiers de Cydia. Au total, cette menace aurait touché des utilisateurs de 18 pays : Chine, France, Russie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Autriche, Israël, Italie, Espagne, Singapour et Corée du Sud.

Le malware prend au piège les processus système à l’aide d’un hook via MobileSubstrate, puis capte les noms d’utilisateur et les mots de passe du compte Apple ainsi que l’identificateur unique global (GUID) de l’appareil, en interceptant le trafic iTunes sur l’appareil. KeyRaider dérobe les certificats et les clés privées envoyés par le service de notification Push d’Apple, vole et partage les informations d’achat sur l’App Store, et désactive les fonctionnalités de déverrouillage local et distant des iPhones et des iPads.

KeyRaider est parvenu à s’emparer de plus de 225 000 comptes Apple valides et de plusieurs milliers de certificats, de clés privées et d’accusés de réception de commandes. Le malware envoie les données volées à son serveur de commande et de contrôle (C2), lequel contient lui-même des vulnérabilités qui exposent les informations utilisateur.

L’objectif de cette attaque était de permettre aux utilisateurs de deux tweak de débridage d’iOS de télécharger des applications depuis l’App Store officiel et d’y faire des achats mais sans payer. Les tweaks de débridage sont des packages logiciels qui permettent aux utilisateurs d’exécuter des actions normalement impossibles dans iOS.

Ces deux tweaks détournent les demandes d’achats d’applications, téléchargent les comptes volés ou les accusés de réception de commande du serveur C2, puis émulent le protocole iTunes pour se connecter au serveur d’Apple et acheter des applications ou d’autres éléments demandés par les utilisateurs. Les tweaks ont été téléchargés plus de 20 000 fois, ce qui laisse supposer qu’environ 20 000 utilisateurs exploitent frauduleusement les 225 000 informations personnelles subtilisées.

Certaines victimes ont fait savoir que leurs comptes Apple volés font état d’un historique d’achats d’applications anormal. D’autres sont confrontés à un rançonnement de leur téléphone.

Palo Alto Networks et WeipTech ont mis à disposition des services qui détectent le malware KeyRaider et identifient les informations personnelles volées.

Avast découvre un nouveau malware sur Google Play made in Turquie

Une nouvelle version de Porn Clicker vient d’apparaitre sur Google Play. Des pirates Turcs seraient derriére cette nouvelle version.

En avril 2015, l’éditeur de solutions de sécurité informatique Avast découvrait un code malveillant baptisé « porn clicker ». Un malware caché dans un logiciel propose sur Google Play. D’après l’éditeur, il a pu être téléchargé entre 100 000 et 500 000. Le code malveillant se faisait passer pour l’application populaire Dubsmash.

Une fois l’application installée, aucun indice particulier ne permettait à l’utilisateur d’identifier sur son appareil une application intitulée “Dubsmash 2” : en effet, l’application générait à la place une icône qui se présentait sous le nom de “Réglages IS”. Lorsque l’utilisateur ouvre cette application, le Google Play Store active la page de téléchargement de l’actuel “Dubsmash”. Par la même occasion, une liste de liens redirigeant vers divers sites pornographiques est téléchargée, conduisant au lancement d’un des liens de cette liste dans le navigateur. Après une dizaine de secondes, le code procède au clic d’autres liens au sein même du site pornographique.

« Nous serons de retour… »

Quatre mois plus tard, il a identifié une mutation de ce malware. intercepteur de données qui semble avoir été créé par la même équipe turque qui était à l’origine de ce logiciel malveillant. Google a une nouvelle fois réagi rapidement et l’a retirée du Play Store.

Une fois téléchargées, les applications ne présentent aucune activité importante lorsque l’utilisateur procède à l’ouverture de celles-ci, et affichent seulement une image fixe. Toutefois, lorsque l’utilisateur, qui ne se doute de rien, ouvre son navigateur ou d’autres applications, l’application malveillante parcourant l’arrière-plan du système renvoie directement vers des sites pornographiques. Les victimes ne comprennent pas forcément d’où proviennent ces redirections, car il n’est possible d’arrêter ce processus qu’en supprimant l’application.

Les chercheurs en sécurité de chez Eset ont rapporté peu de temps après que de nombreuses applications ayant subi cette mutation se trouvaient dans Google Play, et que la forme originelle du malware y a été téléchargée à plusieurs reprises en mai dernier. Les découvertes, combinées à celles d’Eset, prouvent que les auteurs de ces malwares persistent dans leur intention de faire de Google Play une résidence permanente pour leurs logiciels malveillants.

Quelques jours plus tard, le malware était déjà de retour sur Google Play. Le malware, identifié sous l’appellation « Clicker-AR », était présent dans les trois applications suivantes : Doganin Güzellikleri, Doganin Güzellikleri 2, Doganin Güzellikleri 3. Ce qui signifie littéralement « Beautés de la Nature ». Les pirates avaient en effet modifié les noms des développeurs afin que Google ne puisse pas les retrouver facilement. Avast a signalé à Google la présence de ces applications malveillantes et celles-ci ont été une nouvelle fois retirées.

Que peut faire l’utilisateur ?

Google a du pain sur la planche. En effet, la société a en charge à la fois le maintien du système d’exploitation pour mobiles le plus populaire au monde et un « app store » proposant environ 1,5 millions d’applications. Un antivirus n’est pas à négliger, la source du logiciel est à vérifier par les utilisateurs avant le moindre téléchargement. Faire attention aux demandes d’autorisations des applications. Si une application fait une demande d’autorisation que l’utilisateur ne juge pas nécessaire pour le bon fonctionnement de l’application, cela annonce probablement la présence d’une faille. Même si cela peut-être piégé, vérifier les avis d’utilisateurs.

Symantec.. la prochaine passoire ?

Découverte de plusieurs failles dans les outils de sécurité Symantec. Un pirate peut installer et exécuter un code distant malveillant.

Le chercheur en sécurité informatique Markus Wulftange de chez Code White Sec vient de mettre à jour une faille gênante pour les outils de sécurité informatique de l’éditeur Américain Symantec : Symantec Endpoint Protection (SEP). Il est possible d’exploiter un contournement d’authentification. Bilan, il devient possible d’exécuter un code distant non authentifié et de déposer/exécuter un shell dans la machine censée être protégée.

Symantec Endpoint Protection visant avant tout les entreprises, voilà une possibilité malveillante qui fait tache. Markus Wulftange a découvert six autres vulnérabilités critiques dans Symantec Endpoint Protection (SEP) Suite 12.1, affectant les versions antérieures à 12.1 RU6 MP1 (SYM15-007).

Des failles intéressantes alors que l’on apprenait, en juin dernier, que la National Security Agency, les grandes oreilles de l’Oncle Sam, disposerait d’un logiciel capable de faire sauter les antivirus et de suivre les utilisateurs des outils de protection informatique. La NSA posséde-t-elle aussi ces failles ? Snowden n’est pas au courant !

Le premier worm pour MAC débarque

Des chercheurs découvrent comment corrompre le firmware des appareils Apple avec un worm dédié. La fin des MAC ?

Quand vous parlez informatique, les amateurs fortunés d’un MAC vous crieront haut et fort que les machines d’Apple sont infaillibles. Pas de virus, pas de piratage, pas de danger. Bon, il faut aussi admettre que les utilisateurs de MAC sont tellement sûrs de leur fait qu’ils oublient les différents cas ayant visé leur machine, comme ce keylogger indirect caché. Là ou les utilisateurs de MAC avaient plus ou moins raison est que des attaques directes, comme à l’encontre d’un ordinateur sous Windows, il n’en existait pas, du moins d’efficace. A première vue, la découverte de chercheurs américains risque de changer la donne si des pirates se penchent sur le problème.

Trois chercheurs [Xeno Kovah, Trammell Hudson et Corey Kallenberg] ont constaté que plusieurs vulnérabilités connues affectant le firmware de tous les meilleurs fabricants de PC peuvent également frapper le firmware du MAC. Qui plus est, les chercheurs ont conçu un ver, un worm « proof-of-concept », qui permettrait une attaque de firmware afin de se diffuser automatiquement de MacBook à MacBook, sans la nécessité pour eux d’être mis en réseau.

L’année dernière, Kovah et son partenaire Corey Kallenberg ont découvert une série de vulnérabilités de firmware qui touchaient 80% des ordinateurs qu’ils avaient examiné, y compris ceux de Dell, Lenovo, Samsung ou encore HP.

Bien que les fabricants de matériel ont mis en œuvre certaines protections pour éviter la modification sauvage de leur firmware, les chercheurs ont constaté qu’il restait assez simple de contourner les protections et flasher de nouveau le BIOS afin d’implanter un code malveillant. Les chercheurs ont alors décidé de voir si les mêmes vulnérabilités pouvaient s’appliquer à Apple. Ils ont constaté que oui, comme il l’indique dans Wired !

Démonstration du Thunderstrike 2 « firmworm » attendu lors du DEFCON 2015 de Las Vegas, cette semaine.

Arrestations des pirates présumés de la banque JPMorgan Chase

Les services secrets américains semblent avoir mis la main sur les présumés pirates informatiques de la banque JPMorgan Chase. Les polices américaine et isralienne ont arrêtés 4 hommes. Un cinquième est en fuite.

Quatre personnes ont été arrêtées en Israël et en Floride dans le cadre de l’enquête sur le piratage informatique de la banque américaine de la banque JPMorgan Chase. Les réseaux informatiques de la banque avaient été attaqués au mois d’août 2014. 6 millions de foyers, et 7 millions de PME, avaient été visés par ce pirarate. Le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, a confirmé à l’agence Reuters que trois personnes avaient été arrêtées. Ils ont été présentés devant le juge de Rishon Lezion (région de de Tel Aviv. L’agence Bloomberg indique qu’un cinquième suspect est en fuite. Les 5 présumés pirates sont aussi accusés de l’infiltration de plus de 500.000 PC via l’exploitation du botnet Qbot (aussi appelé Qakbot). 800 000 transactions bancaires en ligne auraient été compromises. 59 % des sessions appartenaient à cinq des plus importantes banques américaines. 52 % des systèmes infectés étaient des systèmes Windows XP ! Des arrestations qui font suite à l’affaire Darkode ?

13 ans de prison pour un pirate informatique

Un ressortissant vietnamien condamné à 13 ans de prison pour avoir mis en place un groupe international de pirates informatiques. Il s’était spécialisé dans le vol d’identité.

Un ressortissant vietnamien a été condamné, aux USA, à 13 ans de prison pour le piratage de centaines d’ordinateurs d’entreprises américaines. But avoué par le pirate, mettre la main sur un maximum d’informations personnelles, les fameux PII américains. Ses attaques, qu’il orchestrait avec une bande de malveillants 2.0 qu’il avait recruté sur Internet, auraient visé environ 200 millions de citoyens américains. Des actions menées entre 2007 et 2013.

Hieu Minh Ngo, 25 ans, a été condamné par la Cour du district du New Hampshire pour ces agissements. HMN passait par des forums et sites de black market, dont Darkode, pour vendre les millions d’identités qu’il avait volé, les fullz (identités, données bancaires, …). Il a été découvert que le pirate possédait un porte feuille d’un millier de « clients » dispersés à travers le monde. Ngo possédait plusieurs sites Internet dont superget.info et findget.me.

La grande majorité des 200 millions de données volées provenaient du piratage d’une entreprise basée dans le New Jersey. Il aurait gagné sur une période de 6 ans, 2 millions de dollars. 13 673 citoyens américains, dont la PII a été volée et revendue, aurait été touché par des dépôts et des retraits  d’argent frauduleux à hauteur de 65 millions de dollars, dixit l’Internal Revenue Service.

Hieu Minh Ngo a été pourchassé par les Services Secrets, le FBI, et les services informatiques de plusieurs divisions de lutte contre le crime informatique de nombreux pays et de la section de la propriété intellectuelle des États-Unis.

Pendant ce temps…

L’Université de Miami piratée. La rédaction de DataSecurityBreach.fr a pu constater sur un site de diffusion de document, les identifiants de connexion de plusieurs centaines d’enseignants : logins, mots de passe (chiffrés, NDR) et adresses mails. Le pirate, qui semble Russe, a mis en ligne dans la foulée l’accès et les identifiants de connexion au WordPress de l’établissement. Les motifs évoqués par le pirate sont puériles « Depuis de nombreuses années, nous vous regardons. explique le pirate qui signe d’un dragon crachant du feu. Les gens se réveillent. Nous allons vous détruire. » Ce que ne dit pas le pirate est que sa base de données volée n’a pu être revendue dans le blackmarket en raison des mots de passe inutilisables. Bilan, une mise en pâture d’informations privées et personnelles à défaut d’en tirer quelques bitcoins.

Deux applications malveillantes dans 1 million de smartphones

Deux applications pour smartphone et tablette Android, Cowboy Adventure et Jump Chess, cachaient en leur sein un outil d’interception de données pour se connecter aux réseaux sociaux des joueurs piégés.

Des logiciels pour smartphone (ordiphone, NDR) et tablette, Google Play en propose des centaines de milliers. Dans le lot, des brebis galeuses à l’image des jeux proposés par l’éditeur Tinker Studio. L’entreprise, totalement inconnue et inexistante sur Internet, diffusait depuis avril 2015, un jeu de plateforme. Vous étiez représenté par un « Indiana Johns » et vous deviez récupérer des diamants à la sauce Mario Bros. Le jeu, pas vraiment original, offrait cependant de joli graphisme et une musique attrayante.

Le 16 mai 2015, Data Security Breach constatait que l’application était considérée comme « non dangereuse » par 56 antivirus. C’est du moins ce que tentait de faire croire les malveillants derrières cette application et les sites qu’ils utilisaient pour diffuser leurs microbes.

A noter que les mêmes créateurs avaient édité Jump Chess 1.1. Lui aussi, soit disant « safe », lui aussi diffusé par des dizaines de sites Internet spécialisé dans les applications Android. Sites qui ne vérifient en rien les contenus qu’ils diffusent. Jeu d’échec lui aussi piégé. C’est d’ailleurs l’éditeur ESET qui va tirer la sonnette d’alarme.

Les deux applications récupérées les informations permettant de se connecter à Facebook. 1.000.000 copies auraient été téléchargées selon l’éditeur d’antivirus. Des logiciels qui ont depuis été retirés du Google Play Store.

La méthode du pirate était simple. Une fausse page Facebook s’affichait dans le menu du jeu. L’internaute ainsi piégé rentrait ses identifiants de connexion. Autant dire que le « pirate » a pu engranger énormément de comptes Facebook.

Il est fortement conseillé, surtout si vous avez téléchargez le jeu de plateforme ou le jeu d’échec, d’effacer les programmes de votre téléphone, de votre tablette, mais aussi et surtout de changer votre mot de passe Facebook (Profitez-en pour utiliser la double authentification, NDR). A noter que l’escroc est un malin, il en a profité pour jouer avec un bug sur Google Play qui permet de mettre n’importe quelle information à l’écran. Bilan, facile d’afficher son appartenance aux éditeurs du Google Play aux yeux qui ne connaissent pas les finesses économiques et commerciales du géant de l’Internet. Voici l’exemple de Data Security Breach (sans danger) qui prouve une facilité de manipulation.

Europol stoppe le gang derrière Zeus et SpyEye

Zeus et SpyEye, deux logiciels espions dédiés au vol de données bancaires, viennent de perdre leurs présumés pères fondateurs dans une opération conjointe d’Europol et EuroJust.

Une équipe de cyber limiers du JIT, qui comprend des hommes et des femmes d’Europol et d’Eurojust, a démantelé un groupe de pirates informatiques soupçonné d’être derrière le développement et le déploiement des outils malveillants Zeus (Zbot) et SpyEye, des chevaux de Troie bancaires.

Depuis plusieurs années, ces kits pirates, particulièrement efficaces, ont fait de gros dégâts. Commercialisaient, il était possible de trouver des versions aux alentours de 500 $, avec des options vendues/louées par les créateurs. Le code source de Zeus a été divulgué sur Internet en 2011. Une fuite rapidement exploitée par les cybercriminels de la planète 2.0. Les codes pirates Citadelle ou encore Gameover sont des modifications de Zeus.

D’après Europole, les personnes arrêtées auraient gagné 2.000.000 d’euros en commercialisant leurs codes. la rédaction de Data Security Breach a appris que le 18 juin 2015, des enquêteurs d’Estonie, de Lettonie, d’Allemagne, de Moldavie, de Pologne et d’Ukraine, secondés par les services secrets américains, ont arrêté cinq personnes logées dans quatre villes Ukrainienne. Une opération rendue possible après de multiples enquêtes lancées en Autriche, Belgique, Finlande, Pays-Bas, Norvège et au Royaume-Uni. Une soixantaine de personnes ont déjà été arrêtées. Elles évoluaient dans la mouvance de Zeus. 34 personnes, arrêtées au Pays-bas, blanchissaient l’argent volé.

 

Risques sur mobiles : 1 code malveillant sur 2 cible l’argent des victimes

Selon le G DATA Mobile Malware Report, 5000 nouveaux programmes malveillants ciblent les appareils mobiles chaque jour.

Les achats réalisés à partir d’appareils mobiles connaissent une forte croissance. En France, le m-commerce représente 20 % des transactions en ligne selon le bilan du e-commerce au 1er trimestre 2015 de la Fevad. La gestion des comptes bancaires en ligne avec le mobile est une autre tendance qui attise la convoitise des cybercriminels. En gérant ses accès bancaires avec son mobile, l’utilisateur casse la protection à double facteur et laisse la porte ouverte aux attaques. Le rapport sur les dangers mobiles montre que 50% des 440 000 programmes analysés au premier trimestre 2015 ont un objectif purement financier.

La banque sur mobile, nouvelle cible ?
La croissance de l’utilisation des appareils mobiles pour gérer les comptes bancaires en ligne pose un nouveau problème de sécurité exploité par les cybercriminels. Les authentifications à double facteurs (identification sur le site Internet et validation par envoi SMS sur le mobile) mises en place par les banques pour sécuriser l’accès au compte en ligne montrent leur limite lorsque l’accès au compte et la validation se réalisent sur le même appareil. Une faille exploitée par exemple par le trojan bancaire FakeToken. Ce code se déguise en une application fournie par la banque. Une fois installée sur le mobile, l’application accède au compte de la victime et réalise des transactions bancaires en interceptant les codes de validation envoyés par SMS.

L’argent comme priorité
Les tablettes et smartphones deviennent des cibles de choix chez les attaquants. Il a été constaté qu’au moins 50% des programmes malveillants analysés ont une finalité financière. Les trojans constituent la majorité de ces dangers. Certains chiffrent les données de l’utilisateur et demandent une rançon ou abonnent la victime à des services surtaxés. D’autres, plus avancés, ciblent les comptes bancaires.

Hausse des dangers sur mobiles au premier trimestre 2015
Les experts ont identifié 440 267 nouveaux échantillons de malware Android au premier trimestre 2015. Comparé au dernier trimestre 2014 (413 871), le nombre de programmes nuisibles pour Android augmente de 6,4%, et de 21% si l’on compare au 1er trimestre 2014 (363 153).

Guerre ouverte entre Samsung et Microsoft ?

Samsung aurait délibérément désactivé Windows Update de ses machines.

L’information a de quoi étonner. D’après BSOD Analysis, le géant Coréen aurait désactivé Windows Update de ses machines. SW Update est le logiciel de mise à jour OEM pour les ordinateurs Samsung. Sa mission, mettre à jour vos pilotes Samsung, etc. La seule différence entre les autres logiciels de mise à jour OEM est que l’outil de Samsung… désactive Windows Update. A première vue, Samsung n’a pas appris des erreurs de l’affaire Lenovo/Superfish.

Les collaborateurs, première menace pour les données de l’entreprise ?

Selon une récente étude[1] réalisée en France, les salariés seraient très confiants quant à la sécurité informatique au sein de leur entreprise. En effet, seuls 36% d’entre eux pensent qu’elle a déjà été la cible de hackers alors qu’en réalité, 90% des organisations reconnaissent avoir déjà subi une attaque. En outre, 85% des personnes interrogées estiment que leur entreprise est bien protégée contre les cyber-attaques et les hackers.

Des résultats qui révèlent une importante contradiction entre la perception des employés et la réalité des risques actuels qui planent sur les ressources et les données d’une organisation alors que les menaces se multiplient et sont de plus en plus sophistiquées. Jean-Pierre Carlin, Directeur Europe du Sud chez LogRhythm, a fait les commentaires suivants : « Ces chiffres sont surprenants dans la mesure où les affaires de faille de sécurité et de vol de données massifs font très régulièrement la une des médias depuis quelques mois. Ce sentiment de confiance représente une véritable porte ouverte aux hackers car si les collaborateurs n’ont pas conscience des risques qui planent sur les données et les ressources de l’entreprise, il y a fort à parier pour que les bonnes pratiques et les procédures essentielles en matière de sécurité ne soient pas non plus appliquées, voire négligées ».

En outre, ce n’est pas parce qu’une entreprise est protégée qu’elle ne subira pas d’attaque, ce que semblent pourtant penser les employés interrogés. En effet, des hackers qui souhaitent pénétrer au sein d’un système d’information finiront tôt ou tard par y parvenir, même si cela prend du temps.

Pour que les collaborateurs aient une perception en adéquation avec la réalité, les entreprises doivent impérativement poursuivre leurs efforts pour les sensibiliser aux cyber-risques, aussi bien pour leurs données personnelles que pour celles de l’organisation, ainsi qu’aux conséquences préjudiciables que peut entrainer une fuite de données. La formation de l’ensemble des membres d’une organisation aux risques, aux différents types d’attaques potentielles ainsi qu’à l’application systématique des bonnes pratiques représentent la base pour initier une stratégie globale de sécurité efficace. Le contrôle d’accès, la vigilance relative aux emails ainsi que le renouvellement régulier des mots de passe font notamment partie des mesures indispensables. En outre, les responsables de la sécurité doivent mettre en place un dispositif de sanction pour les employés qui ne respectent pas les règles imposées par l’entreprise, pour une meilleure implication mais aussi pour engager leur responsabilité.

Selon l’étude Capgemini, 28% des personnes interrogées estiment que la politique de sécurité informatique de leur société n’est pas vraiment claire, voire pas du tout, et 39% déclarent ne pas la connaître. Ces résultats révèlent un manque d’information et peut-être un manque d’implication de la part des directions à se saisir de ces problématiques auquel les entreprises doivent rapidement remédier. Pour les entreprises qui ne possèdent pas forcément les ressources en interne (un CSO par exemple, responsable principal de la sécurité), l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et la Confédération Générale du Patronat des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) ont publié en mars dernier un guide des bonnes pratiques pour les PME. Cette excellente initiative répond à l’urgente nécessité de sensibiliser les salariés aux conséquences qui peuvent résulter d’une simple négligence et des règles de base à respecter, et aide les organisations en leur proposant une expertise adaptée à leurs besoins. Nous les encourageons donc vivement à partager ce guide en marge de leur stratégie globale de sécurité pour une meilleure information, prévention et prise de conscience des risques qui conduiront à l’adoption des bons réflexes.

La contradiction entre la perception de la cyber-sécurité par les salariés et la réalité met en avant le fait que l’humain reste l’un des maillons faibles d’une organisation. Les hackers le savent très bien, c’est la raison pour laquelle ils sont à l’affût du moindre faux pas. Dans ce contexte, la protection des données et des ressources représente aujourd’hui un véritable défi pour les entreprises. Il est donc primordial de faire prendre conscience aux employés que les cyber-risques sont réels, que les attaques ne sont pas uniquement portées sur les grandes organisations connues, et qu’ils peuvent eux-mêmes en être à l’origine. Avec une plus grande implication de la direction générale pour la formation de l’ensemble des collaborateurs, associée aux initiatives des autorités régissant la sécurité informatique, les entreprises vont pouvoir renforcer la protection de leurs données ainsi que l’efficacité de leur politique de sécurité, un enjeu majeur à l’heure où les cyber-attaques sont devenues monnaie courante.

[1] Etude « La Cybersécurité vue par les collaborateurs » menée par Opinion Way pour Capgemini auprès d’un échantillon de 1010 salariés français de bureau d’entreprises privées en mai 2015

Une nouvelle menace nommée Equation Group

En février dernier, la sphère de la cyber-sécurité a pris conscience des efforts déployés par Equation Group, organisation de cyber-espionnage de haut niveau qui exploite les firmwares HDD et SSD.

McAfee Labs a évalué les modules de reprogrammation exposés et a observé qu’ils pouvaient reprogrammés les firmwares des HDD et des SSD. Ainsi, les logiciels malveillants peuvent être rechargés et infecter l’ordinateur à chaque redémarrage du système : ils ne disparaissent pas, même en cas de reformatage du disque ou de réinstallation du système d’exploitation. Une fois infecté, le logiciel de sécurité ne peut plus détecter le malware qui est caché au sein du système. « Chez Intel Security, explique David Grout, nous avons suivi de près ces types de menaces hybrides software/hardware. En effet, bien que ces logiciels malveillants aient historiquement été déployés pour des attaques ciblées, les entreprises doivent se préparer à l’inévitable volet commercial que pourraient représenter de telles menaces à l’avenir ».

Il est nécessaire pour une entreprise de prendre des mesures pour renforcer la détection des menaces existantes telles que l’hameçonnage intégrant des liens frauduleux et les malwares infestant les périphériques USB, et d’envisager des solutions qui pourraient prévaloir l’exfiltration des données.

Nouvelles cyberattaques contre des réseaux gouvernementaux et militaires en Asie du Sud-Est

Palo Alto Networks, spécialiste en sécurité d’entreprise, dévoile  les résultats d’une étude sur une série de cyber attaques qui pourraient être commanditées par des États pour cibler des organismes publics et militaires de pays d’Asie du Sud-Est.

Découverte par l’équipe de cyberveille de l’Unité 42 de Palo Alto Networks et surnommée « Opération Lotus Blossom », l’attaque s’apparente à une tentative de récupérer des informations internes sur le fonctionnement d’États nations dans la région. La campagne remonte à trois ans et plusieurs cibles basées à Hong Kong, Taiwan, au Vietnam, aux Philippines et en Indonésie sont concernées.

Plus de 50 attaques distinctes ont été identifiées dans l’Opération Lotus Blossom. Toutes utilisent un cheval de Troie développé spécifiquement et baptisé « Élise » pour lancer des attaques de spear phishing ultra ciblées par le biais d’e-mails et s’introduire dans les systèmes visés. Selon l’Unité 42, le malware Élise a été développé pour les besoins spécifiques de l’opération, bien qu’il soit également utilisé par l’adversaire dans d’autres attaques sans rapport.

Reconnaissables à leurs outils spécifiques, aux vastes ressources mobilisées et à la ténacité des assaillants depuis plusieurs années, ces attaques présupposent l’intervention en coulisses d’une équipe organisée dotée de moyens suffisants. Pour l’Unité 42, ces caractéristiques et la nature des cibles évoquent des motivations qui relèvent du cyberespionnage. Les acteurs à la manœuvre pourraient, toujours d’après l’Unité 42, avoir des liens ou être financièrement soutenus par un État nation ayant de puissants intérêts dans les affaires régionales en Asie du Sud-Est.

« Au regard des standards actuels, le cheval de Troie de type porte dérobée et les exploits de vulnérabilités utilisés dans l’Opération Lotus Blossom ne sont pas des techniques nouvelles. Ces attaques peuvent néanmoins être préjudiciables si elles aboutissent, car elles permettent aux pirates d’accéder à des données sensibles. L’utilisation actuelle de vulnérabilités plus anciennes est symptomatique : tant que les entreprises ne seront pas axées sur la prévention et qu’elles n’auront pas pris les mesures nécessaires pour améliorer la cybersécurité, les cyberpirates continueront d’employer les bonnes vieilles méthodes parce qu’elles marchent encore », commente à DataSecurityBreach.fr Ryan Olson, directeur de la veille, Unité 42, Palo Alto Networks

L’équipe de l’Unité 42 a pu découvrir la campagne Lotus Blossom grâce au tout récent service AutoFocus de Palo Alto Networks. Ce service permet aux analystes de sécurité de corréler et d’interroger des événements de sécurité provenant de plus de 6 000 abonnés WildFire et d’autres sources de cyberveille. Les abonnés des services Palo Alto Networks Threat Prevention et WildFire sont automatiquement protégés contre ces attaques. Les autres sont invités à vérifier leur réseau pour y rechercher d’éventuels signes d’intrusion et renforcer leurs contrôles de sécurité par l’ajout d’indicateurs pertinents, comme indiqué en détail dans la version intégrale du rapport.