Dans un monde où l’ecommerce est en pleine expansion, la cybersécurité des boutiques en ligne est devenue une priorité incontournable. En effet, les cyberattaques et les violations de données sont en constante augmentation, mettant en péril non seulement les revenus des entreprises, mais aussi la confiance et la fidélité des clients. Alors, comment bien sécuriser sa boutique en ligne ? Voici quelques étapes essentielles pour garantir la protection de votre site et des données de vos clients.
1. Utiliser un certificat SSL
Le certificat SSL (Secure Sockets Layer) est une technologie de sécurité qui chiffre les données échangées entre le navigateur du client et le serveur de la boutique en ligne. Ce certificat permet tout simplement de sécuriser les données sensibles telles que des numéros de carte de crédit, des informations personnelles de vos clients. Pour remarquer la présence du certificat SSL sur le site, les internautes regardent si l’URL contient le HTTPS et le cadenas vert dans la barre d’adresse. Sans ces éléments, le site n’est pas gage de confiance et de sécurité.
2. Mettre en place une authentification forte
L’authentification forte, ou authentification à deux facteurs (2FA), est un moyen efficace de protéger les comptes administratifs et clients. Elle combine le mot de passe de l’utilisateur avec un code envoyé par SMS ou une application d’authentification. Cela rend beaucoup plus difficile l’accès non autorisé aux comptes, même si le mot de passe est compromis.
Pour les membres de l’entreprise, le mot de passe doit être fort pour sécuriser chaque donnée du site. Pour le mémoriser, utilisez un gestionnaire de mot de passe pour plus de simplicité.
Pour les clients, il faut penser à leur indiquer le niveau de sécurité du mot de passe.
3. Maintenir les logiciels à jour
Les CMS (Content Management Systems), plugins et autres logiciels utilisés pour gérer votre boutique en ligne doivent être régulièrement mis à jour. Les mises à jour corrigent souvent des failles de sécurité découvertes dans les versions précédentes. Ignorer ces mises à jour peut laisser votre site vulnérable face aux attaques. Il est donc crucial de vérifier les mises à jour de sécurité et de les appliquer dès qu’elles sont disponibles. En effet certaines mises à jour ne sont pas automatiques.
4. Effectuer des sauvegardes régulières
Avoir une bonne stratégie de sauvegarde est essentielle pour se prémunir contre les pertes de données en cas de cyberattaque. Les sauvegardes doivent être effectuées régulièrement et stockées en toute sécurité, de préférence hors site. En cas de violation ou de panne du système, vous pourrez ainsi restaurer rapidement votre boutique en ligne et minimiser les interruptions de service.
5. Utiliser des pare-feux et des solutions anti-malware
Les pare-feux et les solutions anti-malware sont des outils indispensables pour protéger votre site contre les attaques. Un pare-feu pour application web (WAF) filtre et surveille le trafic HTTP vers et depuis un service web. Les solutions anti-malware, quant à elles, détectent et éliminent les logiciels malveillants avant qu’ils ne causent des dommages.
6. Contrôler les accès
Il est crucial de contrôler les accès à votre boutique en ligne. Limitez les droits d’accès aux informations et aux fonctionnalités sensibles uniquement aux personnes qui en ont réellement besoin. De plus, lors du départ de l’employé, révoquez immédiatement les accès aux anciens employés pour éviter tout risque de sabotage ou de fuite de données.
7. Sécuriser les paiements en ligne
L’un des aspects les plus critiques de la sécurité d’une boutique en ligne est la protection des paiements en ligne. Pour sécuriser les transactions, il est essentiel d’utiliser des solutions de paiement reconnues et conformes aux normes de sécurité telles que Payment Card Industry Data Security Standard. Intégrez des services de paiement fiables qui offrent des protocoles de sécurité avancés comme le chiffrement des données de paiement et la détection des fraudes en temps réel. Comme conseil, il est recommandé de ne jamais stocker les informations de carte de crédit sur vos serveurs. Cela réduit considérablement les risques en cas de violation de données.
8. Surveiller et auditer régulièrement
Enfin, il est essentiel de surveiller et d’auditer régulièrement la sécurité de votre boutique en ligne. Utilisez des outils de surveillance pour détecter les activités suspectes et effectuez des audits de sécurité périodiques pour identifier les vulnérabilités. Vous pouvez aussi déléguer cette partie à une agence ecommerce.
9. Déléguer la sécurité de son site web à une agence ecommerce
Déléguer la sécurité de votre boutique en ligne à une l’agence ecommerce présente de nombreux avantages. En confiant cette tâche complexe à des experts, vous bénéficiez d’une protection optimale grâce à des technologies de pointe et à des pratiques de sécurité rigoureuses. Elles peuvent effectuer des audits de sécurité réguliers, mettre en place des mesures préventives avancées et réagir rapidement en cas de cyberattaque. De plus, en externalisant la sécurité, vous libérez du temps et des ressources pour vous concentrer sur votre cœur de métier, tout en ayant l’assurance que votre boutique en ligne est protégée par des professionnels dédiés et réactifs. Collaborer avec une agence ecommerce comme Vigicorp.fr vous permet de garantir une sécurité optimale de votre site et de renforcer la confiance et la fidélisation de vos clients.
La sécurité de votre boutique en ligne est une tâche complexe mais primordiale pour atteindre vos objectifs marketing et commerciaux. Cela nécessite une attention constante et des investissements en temps et en ressources. En suivant ces étapes et en collaborant avec des experts en cybersécurité comme des agences ecommerce, vous pouvez protéger efficacement votre site contre les cyberattaques et garantir une expérience de shopping en ligne sûre et fiable pour vos clients. Une boutique en ligne bien sécurisée est non seulement un gage de confiance pour vos clients, mais aussi une condition essentielle pour la pérennité de votre activité. Au vu des enjeux, demander des conseils ou externaliser cette mission peut être une solution pour votre entreprise.
L’écosystème numérique de MTS, l’un des plus important opérateur télécom russe, a annoncé sa transition vers sa propre plateforme de détection de fraude, baptisée « Fraud Detection Platform ».
Le russe MTS, Mobile TeleSystems, l’un des principaux opérateurs de télécommunications du pays a annoncé exploiter son propre outil de veille et de contrôle des fraudes pouvant passer par ses serveurs. Une plateforme de détection des fraudes baptisée Fraud Detection Platform.
Cette solution analyse le comportement des utilisateurs et détecte les anomalies. DataSecurityBreach.fr a repéré cette information via un communiqué de presse diffusé par la société.
« La mise en place de cette plateforme permettra à l’écosystème d’économiser environ 460 millions de roubles par an (4,3 millions d’euros). » Ce système anti-fraude analyse et organise les flux de données provenant de différents équipements et formats, les systématise et identifie des tendances. Fraud Detection Platform traite plus de 5 milliards de transactions par jour, prenant en moyenne moins de 50 millisecondes pour chaque transaction.
En cas de détection d’un comportement suspect de l’utilisateur, le système effectue une analyse et, si nécessaire, de bloquer rapidement les actions frauduleuses.
Les algorithmes de Fraud Detection Platform incluent une détection par apprentissage automatique (ML) basée sur plus de 250 paramètres calculés pour tous les abonnés actifs de MTS.
Cette analyse multifactorielle permet de détecter même les schémas de fraude les plus atypiques. « Auparavant, le système anti-fraude ne prenait en compte que 32 indicateurs pour chaque action sur le réseau, maintenant le nombre de paramètres est illimité », souligne le communiqué.
Fraud Detection Platform conserve les informations sur les opérations pendant une période suffisante pour effectuer une analyse rétrospective, ce suivi aide l’entreprise à développer de nouvelles hypothèses de détection de scénarios de fraude.
La sécurité des données est une préoccupation majeure dans le monde bancaire, car les banques traitent et stockent de grandes quantités de données sensibles, telles que les informations financières et personnelles de leurs clients. Si ces données tombaient entre de mauvaises mains, cela pourrait avoir de graves conséquences pour les clients de la banque et pour l’institution elle-même.
La sécurité des données est devenue primordiale
Pour protéger les données de leurs clients, les banques mettent en place plusieurs mesures de sécurité. Faire appel à une banque en ligne sécurisée est donc primordial. Elles ne se valent pas toutes. Voici ce qu’il faut retenir avant de souscrire :
Chiffrement des données : Les données sensibles sont chiffrées pour empêcher qu’elles ne soient lues ou modifiées par des personnes non autorisées.
Authentification à plusieurs facteurs : Les clients doivent souvent fournir plusieurs formes d’identification pour accéder à leurs comptes, telles que des codes de sécurité et des empreintes digitales.
Surveillance constante : Les banques surveillent en permanence leurs systèmes pour détecter toute activité suspecte ou toute tentative de piratage.
Formation du personnel : Les employés de la banque sont formés pour respecter les normes de sécurité et pour ne pas divulguer des informations sensibles à des tiers non autorisés.
En outre, les banques sont soumises à de strictes réglementations en matière de protection des données, qui leur imposent de mettre en place des mesures de sécurité adéquates pour protéger les informations de leurs clients.
Quelques astuces pour protéger ses données bancaires
Il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour protéger votre compte en banque contre les pirates informatiques :
Utilisez un mot de passe fort et unique pour votre compte en banque. Évitez d’utiliser des informations personnelles ou des mots de passe que vous utilisez ailleurs.
Activez la double authentification ou l’authentification à deux facteurs (2FA) pour votre compte en banque. Cela nécessite deux formes d’identification pour accéder à votre compte, comme un mot de passe et un code envoyé par SMS ou généré par une application de votre téléphone.
N’utilisez pas de réseaux Wi-Fi publics pour accéder à votre compte en banque. Les réseaux Wi-Fi publics sont souvent non sécurisés et peuvent être utilisés par des pirates pour accéder à vos données.
Installez un logiciel de sécurité sur votre ordinateur et assurez-vous qu’il est à jour. Les logiciels de sécurité peuvent protéger votre ordinateur contre les logiciels malveillants et les virus qui peuvent être utilisés pour accéder à vos informations de compte en banque.
Soyez vigilant lorsque vous recevez des courriels ou des messages de phishing qui prétendent être de votre banque ou de toute autre entreprise et qui vous demandent de fournir des informations de compte ou de mot de passe. Ne cliquez pas sur les liens ou n’entrez pas vos informations de compte sur de tels sites.
En suivant ces conseils, vous devriez être en mesure de protéger efficacement votre compte en banque contre les pirates informatiques et de prévenir toute tentative de vol d’argent.
Travailler dans la tech, devenir développeur web ou tout simplement changer de carrière, des objectifs qui n’ont jamais été autant accessibles que depuis l’avènement des coding bootcamp. En une décennie, les bootcamps ont conquis les espaces de formation et le principe s’est bien démocratisé. Néanmoins, en 2022 nombreuses sont les formations en code proposées par les bootcamps et il est souvent difficile de faire son choix. Nous avons décidé de vous éclairer en comparant au mieux les statistiques de retour à l’emploi publiées par les trois meilleurs coding bootcamp !
1. La Capsule
Implantée en France et en Europe, l’école de développement web a publié son Job Report de l’année 2020 sur son programme phare, la FullStack JS. Premier chiffre frappant qui place La Capsule en tête de liste de ce classement c’est son taux de retour à l’emploi s’élevant à 95 % ! Comparé aux autres bootcamps, c’est le meilleur coding bootcamp en termes d’insertion professionnelle, de plus le taux d’occupation d’un emploi CDI est de 82%. Quant aux freelance issus de cette école, ils gagnent en moyenne 324€. Atout majeur de La Capsule, c’est la pédagogie par projet couplée à des technologies enseignées qui sont prisées sur le marché de l’emploi comme JavaScript ou NodeJS. Autre excellente nouvelle, 95% des alumnis travaillent dans la tech, preuve que la formation est calquée sur les besoins des entreprises tech. Secteur à forte dominance masculine, l’école s’engage pour féminiser les métiers tech et forme 30% de femmes. A la fin de la formation FullStack, les élèves obtiennent le titre de développeur web et mobile, un titre RNCP niveau 6 d’équivalent Bac +¾.
2. Le Wagon
A la seconde place, nous retrouvons Le Wagon. Créé en 2014, on peut dire que le bootcamp a fait le tour du monde avec ses campus implantés sur les cinq continents ! Le Job Report de l’école concerne que le second semestre 2020 et uniquement sa formation web developper répartie sur trois campus français, il est donc compliqué d’établir une tendance uniforme. Néanmoins, on notera un bon taux de retour à l’emploi avec 84% d’alumnis qui occupent un contrat salarié. 82% ont trouvé un emploi dans la tech, cependant quand on regarde les chiffres de plus près, l’école ne forme que 25% de développeurs. Le Wagon enseigne le langage Ruby, RubyOnRails et JavaScript. En ce qui concerne le tarif freelance des anciens élèves, il s’élève à 250€ (médian). Un tiers de femmes ont été formées, un engagement pour les femmes dans la tech que l’école tend à promouvoir. Point fort de l’école : son réseau d’alumnis comptabilisant plus 15000 personnes.
Wild Code School
Avec ses 25 campus en France et dans toute l’Europe, la Wild Code School a publié un rapport d’insertion professionnelle en cette année 2022, couvrant ses statistiques allant du second semestre de 2019 au second semestre 2020. Son taux de retour à l’emploi est de 82% et les alumnis occupent à 74% un contrat salarié. La Wild Code School a formé 33% de femmes soit 4 points de plus que l’année précédente. Particularité de la Wild Code School : l’accès à l’alternance qui délivre un diplôme Bac+4. L’école indique que 78% de ses alumnis travaillent dans le développement web mais ne communique pas plus sur les métiers tech en général.
La crise avec l’Ukraine a des répercussions de plus en plus mondiales. Désormais, même les internautes ne sont plus à l’abri. Un groupe de hackers russe, a publié un nouveau type de malware appelé “Cyclops Blink”. Plusieurs pannes sont recensées auprès de différents acteurs, cyberattaques ou coïncidence, la situation est bénéfique pour les sociétés de sécurité numérique à la bourse.
La guerre numérique est lancée
La situation en Ukraine a déclenché des mouvements de cyberattaques sur le gouvernement et les institutions ukrainiennes, mais on soupçonne aussi d’autres attaques sur des infrastructures européennes. L’attention sur le risque de cyberattaques a grimpé en flèche, faisait monter les valeurs des acteurs de la cybersécurité en bourse. Dans le cadre de l’effort de guerre, un groupe étatique russe appelé “Sandworm » a mis en ligne un nouveau malware qui attaque les pare-feux de ses cibles.
La situation est palpable pour la sécurité numérique, dans un contexte où dès qu’une panne sur un service est recensée, l’on se méfie d’une cyberattaque. C’était le cas pour le satellite Ka Sat, qui avait subi une interruption de fonctionnement, coupant ainsi l’accès à plusieurs opérateurs comme Nordnet en France. L’interruption est soupçonnée d’être d’origine criminelle. C’est également le cas pour des perturbations et des pannes suspectes sur différents logiciels comme Discord, Twitter ou encore Spotify.
Un élan pour la cybersécurité en bourse
Réalité ou coïncidences hasardeuses, la situation a mis en évidence la fragilité des infrastructures. Internet n’est pas une forteresse inatteignable et ses réseaux et services peuvent être la cible d’attaques. Ainsi, cette tendance est bénéfique pour plusieurs sociétés de cybersécurité qui ont vu les investisseurs miser sur leur valeur et faire monter les actions en bourse. Parmi les sociétés qui ont le plus profité de ce coup de projecteur, on peut citer Crowdstrike Holdings Inc. (+ 13 %), Fortinet Inc. (+ 11%), Palo Alto Networks (+13%) et Cloudflare (+18%). Les hausses des valeurs ne sont pas négligeables et le moment est propice pour un investissement dans ce secteur.
Les ETF qui suivent les valeurs de la cybersécurité en Amérique ont également progressé, suivant cette tendance. Le First Trust NASDAQ Cybersecurity ETF, le plus grand ETF de cybersécurité, a gagné presque 7 % fin février. Des augmentations similaires sont observées chez le ETFMG Prime Cyber Security et le Global X Cybersecurity ETF. En Europe également, les ETF de cybersécurité ont récupéré quelques points sur les pertes de l’année. L&G Cyber Security UCITS ETF est en hausse de 4 %. Cette tendance est suivie par d’autres ETF de Cybersécurité européenne. La hausse est encore légère, mais, est le signe d’un rebond intéressant. La situation géopolitique profite largement à ce secteur qui devrait connaitre des fortes hausses dans les semaines voir les mois à venir. Si la cybersécurité semblait peut-être superflue pour de nombreux investisseurs, le cadre actuel révèle bel et bien son utilité dans un conflit comme celui-là.
Cela peut être un moment intéressant si vous souhaitez vous lancer l’aventure boursière et investir dans des ETF ou des actions du secteur de la cybersécurité. Il faut évidemment rester prudent avec ces investissements, mais l’actualité est en faveur de cette tendance à la hausse pour ces valeurs.
Le haut débit mobile désigne la connexion Internet de meilleure qualité fournie par les opérateurs de téléphonie mobile. En termes clairs, plus la connexion haut débit est rapide, plus la connectivité et la communication sont fluides et intéressantes. Découvrez ici comment choisir le forfait haut débit idéal à votre style de vie.
Consulter les offres disponibles
En fonction de votre disponibilité et de vos besoins, il faudra opter entre différentes offres. À titre illustratif, les personnes qui n’utilisent pas la télévision et le téléphone fixe à la maison peuvent opter pour une offre Internet seule. Les étudiants et apprenants chercheurs peuvent opter pour les offres plus adaptées à leurs besoins. À cet effet, plusieurs offres très haut débit sont disponibles auprès des opérateurs.
Évaluer vos besoins
Étant donné les diverses propositions de forfaits hauts débits disponibles sur le marché, il est impératif de faire le point de vos besoins avant de faire un choix. Ainsi, il faudra prendre en compte certains détails comme le débit de navigation, la consommation de données, les équipements.
Le débit de navigation
Le débit ou la vitesse de votre connexion mobile désigne la vitesse à laquelle les données sont transférées. Avec la génération du haut débit, cette vitesse est généralement exprimée en Mégabits par seconde (Mb/s) ou en Gigabits par seconde (Gb/s) pour les connexions ultrarapides via le réseau fibre optique. Plus cette vitesse est élevée, moins il vous faudra du temps pour télécharger un fichier, pour afficher des sites web et profiter d’une bonne qualité des chaines TV sur votre box.
La consommation de données
Pour déterminer votre consommation de données, il faudra quantifier votre consommation en Internet fixe et mobile en Mo (Méga Octet) ou en Go (Giga Octet). Faites le point du nombre d’appareils qui devront se connecter à Internet simultanément. Le forfait illimité de haut débit est l’une des meilleures options pour les familles nombreuses.
Les équipements
Vous pourrez aussi avoir besoin de louer des équipements de connexion auprès de votre fournisseur. Mais si vous disposez déjà d’équipement comme un routeur à la maison, il ne sera plus nécessaire d’en louer.
Déterminez la durée de votre engagement
Les fournisseurs d’accès Internet proposent souvent différentes durées d’engagement. Il serait donc préférable d’opter pour des forfaits de courte durée pour bénéficier à tout moment d’un nouveau forfait plus intéressant. Vous pourrez toujours souscrire une meilleure offre chez un concurrent. Cependant, il existe quelques conditions qui encadrent la résiliation de l’engagement auprès de votre fournisseur. Vous pourrez aussi payer des frais de résiliation.
Demander des avis
Pour ne pas faire un mauvais choix, il serait judicieux de consulter les avis de vos proches ou voisins. N’hésitez donc pas à leur poser des questions par rapport à leur connexion haut débit, la qualité des services de leurs fournisseurs Internet et d’autres renseignements utiles. Aussi, vous pouvez consulter des sites web et plateformes adaptés pour avoir des avis sur les différents forfaits haut débit, les avantages et inconvénients de chaque fournisseur d’accès mobile. Par ailleurs, certains fournisseurs proposent des tests d’éligibilité sur leur site. Cela vous permet d’avoir leurs prix et caractéristiques en fonction de votre habitation.
Women4Cyber France est lancé à l’occasion du salon Milipol ce vendredi 22 octobre. L’association loi 1901 à but non lucratif représente sur le terrain la Fondation européenne Women4Cyber, basée à Bruxelles et se fixe pour objectif de promouvoir auprès des femmes les métiers de la cybersécurité.
Face à la pénurie de talents dans cette filière d’avenir, Women4Cyber France souhaite réunir toutes les femmes et tous les hommes engagés ensemble autour du défi des compétences en cyber et créer ainsi un réseau au cœur des territoires. L’association veut, par des actions ciblées et coordonnées avec les actrices et acteurs locaux, mais aussi à l’échelle européenne, donner de la visibilité aux talents existants et en attirer d’autres.
La question de la diversité et de la représentation féminine dans ces métiers mobilisent de nombreux acteurs qui œuvrent au quotidien sur le terrain. Femme@Numérique, WomenInTech, Women In AI, CEFCYS, Femmes Ingénieures, nombreuses sont les initiatives qui, chacune, prennent leur part dans l’effort collectif de sensibilisation et de promotion des métiers d’avenir. Pourtant, l’ampleur de la tâche est immense.
La difficulté à garantir une meilleure intégration des femmes dans les filières et métiers des sciences, technologies, ingénieries et mathématiques (STEM) et plus particulièrement le numérique et la cybersécurité nous semble être l’affaire de tous, femmes et hommes. Il s’agit à la fois d’une question de société, mais aussi d’emplois et de développement économique.
Women4Cyber souhaite ainsi apporter sa part à l’effort collectif en menant des actions de sensibilisation et de communication sur les métiers de la cyber.
Trois femmes sont à l’initiative du projet. Valéria Faure-Muntian, députée de La Loire et Présidente de Women4Cyber France, Anne Le Hénaff et Charlotte Graire. Elles partagent toutes les trois le même engagement et la même conviction que le monde de demain sera numérique et que les femmes peuvent co-écrire son scénario d’évolution dans l’inclusion et la complémentarité. Nous avons donc souhaité apporter notre part à l’action commune qui ne concerne pas seulement la France. Avec le soutien de la Commissaire Mariya Gabriel, ECSO a lancé en 2019 la fondation Women4Cyber afin, bien sûr, de promouvoir ces métiers auprès des femmes mais aussi pour créer un réseau européen qui permettra de répondre ensemble à ce défi que chaque États membres partagent.
YesWeHack, première plateforme européenne de Bug Bounty et de VDP (Politique de Divulgation des Vulnérabilités), annonce aujourd’hui une levée de fonds de 16 millions d’euros. La Banque des Territoires et Eiffel Investment Group sont les deux principaux investisseurs tandis que Normandie Participations et CNP Assurances, qui avaient déjà investi lors de la série A, renouvellent leur confiance à YesWeHack.
Une expertise européenne reconnue au niveau mondial
La plateforme, qui met en relation des hackers éthiques avec des organisations pour tester et améliorer leur sécurité, a réalisé une croissance record de 450 % depuis sa première levée de fonds il y a deux ans seulement. YesWeHack s’est fortement développée en Europe et en Asie-Pacifique (APAC) et compte aujourd’hui une communauté de plus de 25 000 chercheurs, des clients dans plus de 40 pays, et affiche un chiffre d’affaires réalisé pour moitié à l’international.
YesWeHack s’est imposé comme un des leaders globaux sur le marché du bug bounty en moins de cinq ans, en apportant à ses clients un accompagnement ultra-qualitatif, ainsi que des garanties uniques de souveraineté de leurs données, hébergées en Europe.
Trois ambitions en ligne de mire pour cette nouvelle levée de fonds
Il s’agit d’abord pour la plateforme de poursuivre son développement en permettant à toutes les organisations, des start-up aux grands groupes et administrations du monde entier, d’élever leur stratégie de cybersécurité et de l’adapter aux enjeux de la transformation numérique, dans un contexte de croissance exponentielle des menaces. « La Covid-19 a considérablement accéléré la modernisation des systèmes informatiques de nos clients, et a décuplé leur surface d’attaque. » souligne Guillaume Vassault-Houlière, CEO et co-fondateur de YesWeHack. « Les directions cyber réalisent que les approches traditionnelles ne suffisent plus. C’est pourquoi chez YesWeHack nous tenons à offrir une solution agile et évolutive, à la hauteur de ces défis ».
Une partie de l’investissement viendra soutenir l’effort R&D pour compléter et approfondir la valeur délivrée aux clients de YesWeHack, et leur permettre de réaliser pleinement le potentiel de la plateforme.
Outre le développement de fonctionnalités et services additionnels, l’accent continuera d’être mis sur la qualité de service et de l’accompagnement sur mesure fourni aux clients, gage d’une adoption rapide et d’un retour sur investissement maximal pour ces derniers.
Enfin, l’expansion de la présence de YesWeHack à l’international, fait partie des objectifs prioritaires que cette nouvelle levée de fonds va permettre d’atteindre. Cela se traduira par une accélération des recrutements en France et à l’international avec pas moins de cent nouveaux postes créés sur les 18 prochains mois.
Ce renforcement de sa présence globale répond à une demande croissante du marché pour le modèle de la sécurité crowdsourcée, et assoit YesWeHack comme unique solution crédible face aux plateformes US.
« Nous remercions nos investisseurs historiques que sont Normandie Participations et CNP Assurances et nos nouveaux partenaires pour leur confiance. Notre choix de nous adosser à la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts et Eiffel Investment Group tient à leur très fort ancrage national et européen qui apparait comme une caution pour YesWeHack. Avec ce nouvel investissement, nous participons au rayonnement du secteur de la cybersécurité, avec une approche aussi disruptive qu’exigeante qu’est le bug bounty et démontrons que les solutions européennes sont à la hauteur d’une ambition internationale.», souligne Guillaume Vassault-Houlière, CEO et co-fondateur de YesWeHack.
« La Banque des Territoires s’engage fortement sur le sujet de la cybersécurité, qui est devenu un enjeu majeur pour les collectivités territoriales et les acteurs publics. Dans cet esprit, nous soutenons par notre action la filière d’excellence française autour de de cette thématique. Notre participation importante dans cette levée de fonds pour YesWeHack s’inscrit dans cette dynamique et nous sommes ravis de soutenir cet acteur dans son développement. » souligne Antoine Troesch, directeur de l’investissement de la Banque des Territoires.
La CNIL s’est reconnue compétente pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition de l’utilisateur.
Sans surprise pour l’association, s’agissant des éventuelles infractions au RGPD, en application du guichet unique, la CNIL a transmis pour instruction la plainte à son homologue irlandaise déjà saisie d’une plainte similaire. Cette transmission ne préjuge en rien du bien ou mal fondé de la plainte de France Digitale mais privilégie la compétence de l’autorité du lieu du principal établissement européen d’Apple. La CNIL retient néanmoins définitivement sa compétence pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition prévu à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, relatif notamment au droit
d’opposition de l’utilisateur d’un service de communication électronique.
Rappel du contexte
France Digitale représente près de 1800 start-ups et investisseurs du numérique français. En mars 2021, l’association a saisi la CNIL pour leur faire part d’un constat simple: les publicités personnalisées au bénéfice de la plateforme Apple sont aujourd’hui activées par défaut (voir sur le terminal en allant dans Confidentialité->Publicité). Il pourrait s’agir d’une atteinte manifeste, grave et répétée au RGPD et à la directive “e Privacy”.
C’était une première mondiale : jamais une association de startups n’avait ouvert de contentieux contre le géant de Cupertino.
Pour l’association, cette plainte vise à mettre en évidence l’inégalité de traitement que produit l’App Tracking Transparency (ATT). En effet, Apple a instauré une distinction entre les applications exploitées par des entreprises affiliées à Apple et les applications dites tierces. Ces dernières relèvent de l’ATT qui exige que leur utilisateur consente à la collecte et au traitement de leurs données. Les applications exploitées par des entreprises affiliées relèvent, elles, d’un ciblage publicitaire activé d’office sur le terminal, sans action de l’utilisateur.
Non contente d’instaurer une distorsion entre ces deux catégories d’applications, Apple semble heurter frontalement les règles du RGPD qui exigent, notamment, que la collecte et le traitement des données personnelles fassent l’objet d’un consentement exprès et spécifique. La présomption de consentement de l’utilisateur, caractérisée par l’activation d’office du suivi publicitaire, est susceptible de heurter le droit des données personnelles.
Instruction de la plainte par la CNIL
Par un courrier datant de fin mai adressé à l’association, la CNIL s’est reconnue compétente pour instruire la plainte de France Digitale.
Sans surprise pour l’association, s’agissant des éventuelles infractions au RGPD, en application du guichet unique, la CNIL a transmis pour instruction la plainte à son homologue irlandaise déjà saisie d’une plainte similaire.
A ce sujet, Benoist Grossmann, Co-Président de France Digitale et CEO Eurazeo Investment Manager, indique que “France Digitale va se rapprocher de l’autorité irlandaise pour suivre étroitement l’instruction. Celle-ci visera le non-respect par Apple des règles relatives au consentement en matière de données personnelles.”
Cette transmission ne préjuge en rien du bien ou mal fondé de la plainte de France Digitale mais privilégie la compétence de l’autorité du lieu du principal établissement européen d’Apple.
La CNIL retient néanmoins définitivement sa compétence pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition prévu à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, relatif notamment au droit d’opposition de l’utilisateur d’un service de communication électronique.
Perspectives contentieuses
Pour Benoist Grossmann, Co-Président de France Digitale : “Qu’une décision de sanction intervienne en Irlande et/ ou en France, un contentieux judiciaire pourra se déployer contre Apple devant les juridictions françaises. En effet, s’il apparaît que la violation du droit des données personnelles a causé un préjudice aux entreprises du numérique françaises, comme nos startups, ces dernières pourront en agir en responsabilité à l’encontre d’Apple.”
Cybersécurité de l’UE: La Commission propose une Unité conjointe de cybersécurité afin de renforcer la réaction face aux incidents de sécurité majeurs
La Commission présente ce jour une vision qui consiste à créer une nouvelle unité conjointe de cybersécurité pour combattre le nombre croissant des graves incidents de cybersécurité qui ont des répercussions sur les services publics ainsi que sur la vie des entreprises et des citoyens dans l’ensemble de l’Union européenne. À mesure qu’augmentent le nombre, l’ampleur et les conséquences des cyberattaques, qui pèsent lourdement sur notre sécurité, il devient de plus en plus nécessaire d’adopter des réactions de pointe et coordonnées dans le domaine de la cybersécurité. Tous les acteurs concernés dans l’UE doivent être prêts à réagir collectivement et à échanger des informations utiles en se fondant sur le «besoin de partager» plutôt que sur le seul «besoin d’en connaître».
Annoncée pour la première fois par la présidente Ursula von der Leyen dans ses orientations politiques, l’unité conjointe de cybersécurité, dont la création est proposée ce jour, vise à réunir les ressources et l’expertise dont disposent l’UE et ses États membres afin de prévenir et de dissuader les incidents et crises de cybersécurité massifs et d’y réagir, le tout avec efficacité. Les communautés de cybersécurité, qui englobent les communautés civile, répressive, diplomatique et militaire du domaine de la cybersécurité, ainsi que les partenaires du secteur privé agissent trop souvent de manière séparée. Grâce à l’unité conjointe de cybersécurité, ils disposeront d’une plateforme virtuelle et physique de coopération: les institutions, organes et organismes compétents de l’UE ainsi que les États membres constitueront progressivement une plateforme européenne de solidarité et d’assistance pour lutter contre les cyberattaques majeures.
La recommandation sur la création d’une unité conjointe de cybersécurité constitue une avancée importante vers l’achèvement du cadre européen de gestion des crises en matière de cybersécurité. Il s’agit de l’un des résultats concrets de la stratégie de cybersécurité de l’UE et de la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité, qui contribue à une économie et à une société numériques sûres.
Dans ce cadre, la Commission rend compte ce jour des progrès accomplis, au cours des derniers mois, en ce qui concerne la stratégie pour l’union de la sécurité. La Commission et le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ont, en outre, présenté le premier rapport sur la mise en œuvre de la stratégie de cybersécurité, comme l’avait demandé le Conseil européen, et ont publié simultanément le cinquième rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du cadre commun de 2016 en matière de lutte contre les menaces hybrides et de la communication conjointe de 2018 intitulée «Accroître la résilience et renforcer la capacité à répondre aux menaces hybrides». Enfin, la Commission a adopté la décision relative à l’établissement du bureau de l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) à Bruxelles, conformément au règlement sur la cybersécurité.
Une nouvelle unité conjointe de cybersécurité pour prévenir les incidents de cybersécurité majeurs et y réagir
L’unité conjointe de cybersécurité fera office de plateforme pour assurer une réaction coordonnée de l’UE aux incidents et crises de cybersécurité majeurs ainsi que pour prêter assistance aux pays touchés par ces attaques pour qu’ils puissent se rétablir. L’UE et ses États membres ont actuellement de nombreuses entités qui interviennent dans différents domaines et secteurs. Même si les secteurs peuvent être particuliers, les menaces sont souvent communes, c’est pourquoi la coordination, le partage des connaissances et même un avertissement préalable sont indispensables.
Il sera demandé aux participants de fournir des ressources opérationnelles pour l’assistance mutuelle au sein de l’unité conjointe de cybersécurité (voir ici la liste des participants proposés). L’unité conjointe de cybersécurité leur permettra de partager les meilleures pratiques, ainsi que des informations en temps réel sur les menaces qui pourraient apparaître dans leurs domaines respectifs. Par ailleurs, elle s’emploiera, à un niveau opérationnel et technique, à élaborer le plan de l’UE concernant la réaction aux incidents et crises de cybersécurité en se fondant sur les plans nationaux correspondants; à constituer et mobiliser des équipes de réaction rapide de l’UE en matière de cybersécurité; à faciliter l’adoption de protocoles relatifs à l’assistance mutuelle parmi les participants; à mettre en place des capacités nationales et transfrontières de surveillance et de détection, y compris des centres des opérations de sécurité (COS); et bien plus encore.
L’écosystème de cybersécurité de l’UE est vaste et varié et, par l’intermédiaire de l’unité conjointe de cybersécurité, il y aura un espace commun au sein duquel les différentes communautés et les différents domaines pourront collaborer, ce qui permettra aux réseaux existants d’exploiter tout leur potentiel. Cet écosystème s’appuie sur les travaux entamés en 2017, avec la recommandation sur la réaction coordonnée aux incidents et crises de cybersécurité majeurs (le plan d’action).
La Commission propose de créer l’unité conjointe de cybersécurité selon un processus progressif et transparent en quatre étapes, avec l’adhésion pleine et entière des États membres et des différentes entités actives dans ce domaine. Il s’agit de faire en sorte que l’unité conjointe de cybersécurité entre dans sa phase opérationnelle d’ici au 30 juin 2022 et qu’elle soit entièrement mise en place un an plus tard, d’ici au 30 juin 2023. L’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité fera office de secrétariat pendant la phase préparatoire et l’unité sera installée à proximité des bureaux bruxellois de cette Agence et du bureau de la CERT-EU, l’équipe d’intervention en cas d’urgence informatique pour les institutions, organes et agences de l’UE.
C’est la Commission qui apportera les investissements nécessaires à la création de l’unité conjointe de cybersécurité, essentiellement à travers le programme pour une Europe numérique. Les fonds serviront à la constitution de la plateforme physique et virtuelle, à l’établissement et au maintien de canaux de communication sécurisés ainsi qu’à l’amélioration des capacités de détection. Des contributions supplémentaires, notamment pour développer les capacités de cyberdéfense des États membres, pourraient provenir du Fonds européen de la défense.
Assurer la sécurité des Européens, en ligne et hors ligne
La Commission rend compte ce jour des progrès accomplis dans le cadre de la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité, en vue d’assurer la sécurité des Européens. De concert avec le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, elle présente également le premier rapport sur la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de cybersécurité de l’UE.
En décembre 2020, la Commission et le haut représentant ont présenté la stratégie de cybersécurité de l’UE. Le rapport publié ce jour fait le point sur les progrès accomplis en ce qui concerne chacune des 26 initiatives exposées dans cette stratégie et mentionne la récente approbation par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne du règlement établissant le Centre et le Réseau de compétences en matière de cybersécurité. Des progrès satisfaisants ont été accomplis en vue de renforcer le cadre juridique visant à garantir la résilience des services essentiels grâce à la proposition de directive concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans l’Union (directive SRI révisée ou «SRI 2»). En ce qui concerne la sécurité des réseaux de communication 5G, la plupart des États membres progressent dans la mise en œuvre de la boîte à outils de l’UE pour la sécurité des réseaux 5G: ils sont soit déjà dotés de cadres pour imposer des restrictions appropriées aux fournisseurs de 5G, soit sont sur le point de l’être. Les exigences qui s’appliquent aux opérateurs de réseaux mobiles sont en voie de renforcement à la faveur de la transposition du code des communications électroniques européen, tandis que l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) prépare actuellement un schéma européen de certification de cybersécurité candidat pour les réseaux 5G.
Le rapport souligne également les progrès que le haut représentant a réalisés dans la promotion d’un comportement responsable des États dans le cyberespace, M. Borrell ayant notamment fait progresser l’établissement d’un programme d’action à l’échelle des Nations unies. Le haut représentant a en outre entamé le processus de réexamen du cadre stratégique de cyberdéfense afin d’améliorer la coopération en la matière; il mène actuellement avec les États membres un «exercice visant à analyser les enseignements tirés» afin d’améliorer la boîte à outils cyberdiplomatique de l’UE et de recenser les possibilités de renforcer davantage la coopération internationale et au sein de l’UE à cette fin. Par ailleurs, le rapport sur les progrès accomplis en matière de lutte contre les menaces hybrides, que la Commission et le haut représentant ont également publié ce jour, souligne que, depuis l’adoption en 2016 du cadre commun en matière de lutte contre les menaces hybrides, l’Union européenne a organisé une riposte, ses actions soutiennent une meilleure connaissance de la situation, la résilience dans les secteurs critiques, une réaction appropriée et le rétablissement des activités à la suite de menaces hybrides, y compris la désinformation et les cyberattaques, qui vont croissant depuis le début de la pandémie de coronavirus.
D’importantes mesures ont également été prises au cours des six derniers mois dans le cadre de la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité afin que soit assurée la sécurité dans notre environnement physique et numérique. Des règles de l’UE qui feront date sont à présent en vigueur; elles obligeront les plateformes en ligne à retirer, dans un délai d’une heure, les contenus à caractère terroriste signalés par les autorités des États membres. La Commission a également présenté une proposition de législation sur les services numériques, qui prévoit des règles harmonisées en vue du retrait de biens, services ou contenus illicites en ligne ainsi qu’une nouvelle structure de surveillance pour les très grandes plateformes en ligne. Cette proposition remédie également aux vulnérabilités des plateformes à l’amplification des contenus préjudiciables ou à la diffusion de la désinformation. Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une législation temporaire relative à la détection volontaire, par les services de communication, d’abus sexuels commis sur des enfants en ligne. Des travaux sont également en cours aux fins d’une meilleure protection des espaces publics. Il s’agit notamment d’aider les États membres à gérer la menace que représentent les drones et de renforcer la protection des lieux de culte et des grands complexes sportifs contre les menaces terroristes, au moyen d’un programme de soutien de 20 millions d’euros qui est en cours. Afin de mieux soutenir les États membres dans la lutte contre les formes graves de criminalité et le terrorisme, la Commission a également proposé en décembre 2020 de renforcer le mandat d’Europol, l’Agence de l’UE pour la coopération des services répressifs.
Toile de fond
La cybersécurité constitue une priorité absolue de la Commission et une pierre angulaire de l’Europe numérique et connectée. L’augmentation du nombre de cyberattaques pendant la crise du coronavirus a montré l’importance de protéger les systèmes de santé et de soins, les centres de recherche et d’autres infrastructures critiques. Des mesures énergiques dans ce domaine s’imposent pour que l’économie et la société de l’UE soient en mesure de faire face aux défis futurs.
L’UE est déterminée à concrétiser la stratégie de cybersécurité de l’UE par un niveau d’investissement sans précédent dans la transition écologique et numérique de l’Europe, au moyen du budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027, en particulier à travers le programme pour une Europe numérique et Horizon Europe, ainsi que par le plan de relance pour l’Europe.
En outre, en matière de cybersécurité, notre protection dépend de celle de notre maillon le plus faible. Les cyberattaques ne s’arrêtent pas aux frontières physiques. L’UE a donc également pour priorité de renforcer la coopération, y compris transfrontière, dans le domaine de la cybersécurité: ces dernières années, la Commission a mené et facilité plusieurs initiatives visant à améliorer les capacités de préparation collectives, les structures communes de l’UE ayant déjà apporté un soutien aux États membres, au niveau tant technique qu’opérationnel. La recommandation, proposée ce jour, sur la création d’une unité conjointe de cybersécurité constitue une nouvelle étape vers une coopération plus grande et une réaction coordonnée aux cybermenaces.
Dans le même temps, la réponse diplomatique conjointe de l’Union européenne face aux actes de cybermalveillance, également appelée la boîte à outils cyberdiplomatique, encourage la coopération et promeut un comportement responsable des États dans le cyberespace; elle permet à l’UE et à ses États membres de recourir à l’ensemble des mesures relevant de la politique étrangère et de sécurité commune, y compris aux mesures restrictives, pour empêcher, décourager, prévenir et contrer les actes de cybermalveillance.
Afin de garantir la sécurité dans nos environnements physique et numérique, la Commission a présenté en juillet 2020 la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité pour la période 2020-2025. Cette stratégie met l’accent sur les domaines prioritaires dans lesquels l’UE peut apporter une valeur ajoutée, afin d’aider les États membres à renforcer la sécurité de toutes les personnes qui vivent en Europe: la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée; la prévention et la détection des menaces hybrides et l’accroissement de la résilience de nos infrastructures critiques; et la promotion de la cybersécurité ainsi que de la recherche et de l’innovation.
Six professionnels français de la cybersécurité sur dix (59%) pensent que la cyberguerre est une menace pour leur organisation, et pourtant un quart (26 %) admettent ne pas avoir de stratégie en place pour atténuer ce risque.
C’est l’un des enseignements de l’étude mondiale « 10 in 10 : La cyber depuis 10 ans et dans 10 ans » réalisée par Bitdefender cette année. Cela a de quoi inquiéter, particulièrement en cette période de bouleversements mondiaux sans précédent, car la moitié des professionnels de la sécurité informatique (50 %) s’accordent à dire que l’accélération de la cyberguerre sera préjudiciable à l’économie dans les 12 prochains mois.
Les RSSI et les professionnels de l’informatique renforcent toutefois leurs défenses : 37% des français estimant avoir besoin d’une stratégie contre la cyberguerre dans les 12 à 18 prochains mois.
La menace du ransomware est toujours aussi présente.
Lors de la crise de 2020, les ransomwares ont fait un bond, 43 % des professionnels de l’informatique ont constaté une augmentation des ransomwares et 60 % des professionnels français s’attendent à une augmentation des ransomwares dans les 12 à 18 prochains mois. Plus inquiétant, ils sont 43% de français à craindre qu’un ransomware détruise leur entreprise dans les 12-18 mois à venir si leurs investissements en sécurité n’augmentent pas !
Comment expliquer cette augmentation des attaques de ransomware ? La réponse remontant du terrain est principalement, l’ampleur des gains… Presque la moitié des professionnels français de (46 %) pensent que l’entreprise pour laquelle ils travaillent paierait une rançon pour empêcher la publication de ses données/informations.
Un changement radical dans la communication est très attendu
La cyberguerre et les ransomwares sont des sujets complexes. La complexité inhérente aux sujets de la sécurité informatique rend toutefois difficile l’obtention d’investissements et de soutien internes pour les projets. C’est pourquoi les professionnels français de la sécurité informatique sont d’avis qu’un changement est nécessaire. En fait, 55 % d’entre eux estiment que pour accroître les investissements dans la cybersécurité, la manière dont ils communiquent sur la sécurité doit changer radicalement.
La question est de savoir quels changements doivent être apportés :
39% des professionnels français de la cybersécurité (39 %) pensent qu’à l’avenir, il faudra communiquer davantage avec le grand public et les clients, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation, afin qu’ils comprennent mieux les risques.
En outre, 38 % soulignent qu’il faut faciliter une meilleure communication avec les cadres dirigeants, en particulier lorsqu’il s’agit de comprendre les risques commerciaux au sens large.
Enfin, 40 % des professionnels français estiment que l’utilisation d’un langage moins technique aiderait l’industrie à mieux communiquer, afin que l’ensemble de l’organisation puisse comprendre les risques et la manière de rester protégé.
Neeraj Suri, Professeur reconnu et Président de la Chair in Cybersecurity de l’Université de Lancaster, Royaume-Uni, commente : « La raison pour laquelle 63% des professionnels estiment que la cyberguerre est une menace pour leur organisation est simple. La dépendance à l’égard de la technologie est à son comble et si quelqu’un devait supprimer le Wi-Fi à la maison ou au bureau, personne ne pourrait plus rien faire. Cette dépendance n’existait pas il y a quelques années, elle n’était même pas aussi élevée il y a quelques mois. Cette forte dépendance à l’égard de la technologie n’ouvre pas seulement la porte aux ransomwares ou aux menaces sur l’Internet des Objets industriels mais aussi à la cyberguerre qui peut être si catastrophique qu’elle peut ruiner les économies. Près d’un quart des professionnels de l’informatique n’ont pas actuellement de stratégie de protection contre la cyberguerre, et la raison est probablement la complaisance. Comme ils n’ont pas subi d’attaque, ou n’ont pas vu à grande échelle les dommages qui peuvent être causés, ils n’ont pas investi le temps nécessaire pour s’en protéger ».
La diversité – en particulier la neurodiversité – est la clé du succès futur
En dehors des changements drastiques qui sont nécessaires dans la façon dont les professionnels de la cybersécurité communiquent, il est également nécessaire de trouver des solutions à la problématique du manque d’experts. L’industrie de la sécurité informatique dans son ensemble souffre depuis longtemps d’une pénurie de compétences, et cela semble rester un problème permanent et de plus en plus évident :
15 % des professionnels de la sécurité informatique estiment que la plus grande évolution de la cybersécurité au cours des 12-18 mois sera l’augmentation du déficit de compétences.
Si le déficit de compétences se poursuit pendant encore cinq ans, 28 % des RSSI et des DSI pensent qu’il pourra être la cause de la destruction d’entreprises. Et une autre moitié (50 %) des professionnels de la sécurité informatique pense que le déficit de compétences sera gravement perturbateur s’il se poursuit pendant les cinq prochaines années.
Aujourd’hui, cependant, il faudra plus que le simple recrutement de travailleurs qualifiés pour apporter un changement positif et protéger les organisations. En 2015, 52 % des travailleurs de la sécurité informatique auraient convenu qu’il y avait un manque de diversité dans la cybersécurité et qu’il s’agissait d’une préoccupation importante. Cinq ans plus tard, en 2020, la situation reste exactement la même – et c’est un toujours un problème important puisque 40 % des RSSI/DSI et des professionnels de la sécurité informatique affirment que le secteur de la cybersécurité doit refléter la société qui l’entoure pour être efficace.
De plus, 76 % des RSSI et 72 % des professionnels de la sécurité informatique estiment qu’il est nécessaire de diversifier les compétences des personnes chargées de la cybersécurité. En effet, plus spécifiquement en France, 36 % des professionnels de l’informatique estiment que la neurodiversité renforcera les défenses de la cybersécurité, et 29 % ont révélé qu’une main-d’œuvre plus neurodiversifiée permettra d’égaliser le rapport de force avec les attaquants.
Liviu Arsene, Analyste en cybersécurité internationale chez Bitdefender, conclut : « 2020 a été une année de changement, non seulement pour le monde en général, mais aussi pour l’industrie de la sécurité. Le paysage de la sécurité évolue rapidement alors qu’il tente de s’adapter à la nouvelle normalité, de la main-d’œuvre distribuée aux nouvelles menaces. Parmi les nouvelles menaces, on trouve la cyberguerre. Elle préoccupe beaucoup les entreprises et l’économie, mais tout le monde n’est pas préparé à y faire face. Dans le même temps, les professionnels de l’informatique ont dû se tenir au courant des nouvelles menaces provenant d’une ancienne source, les ransomwares, qui peuvent affecter les résultats des entreprises si elles ne sont pas traitées avec soin. La seule chose que nous savons, c’est que le paysage de la sécurité va continuer à évoluer. Des changements vont se produire, mais nous pouvons maintenant nous assurer qu’ils se produiront pour le meilleur et non pour le pire. Pour réussir dans le nouveau paysage de la sécurité, la façon dont nous parlons de la sécurité en tant qu’industrie doit devenir plus accessible à un public plus large afin de gagner le soutien et l’investissement de l’intérieur de l’entreprise. En outre, nous devons commencer à réfléchir à la manière de combler le déficit de compétences d’une manière différente – nous devons nous concentrer sur la diversité, et plus particulièrement sur la neurodiversité, si nous voulons tenir bon et, en fin de compte, vaincre les acteurs malveillants ».
Drupal figure aujourd’hui parmi les CMS les plus utilisés pour développer des sites internet. Sa rapidité, sa flexibilité et sa fiabilité font de lui le logiciel Open Source le plus prisé des grandes entreprises internationales. Autant dire qu’il est particulièrement sécurisé ! Cependant, des méthodes supplémentaires peuvent être appliquées pour augmenter encore sa résistance aux attaques. Voici 10 précautions à prendre pour encore plus de sécurité.
Drupal permet de créer des sites web aussi variés que des sites vitrine, marchands ou institutionnels, c’est pourquoi, à l’image de l’ agence drupal ITSS, bon nombre d’agences web spécialistes de création de site ou de développement spécifique choisissent, pour leurs clients, des solutions utilisant ce CMS.
Dix conseils pour plus de sécurité avec Drupal
Pour augmenter encore plus la sécurité avec drupal, et protéger son site au maximum, il est recommandé de prendre ces dix précautions supplémentaires.
1. Maintenir un nombre minimal de comptes administrateurs et enlever les utilisateurs inactifs
2. Installer des modules que la communauté Drupal a approuvé. En effet, celle-ci teste et corrige les failles détectées (plus ou moins rapidement cependant). Parmi les modules de sécurité, on retrouve Password Policy, Security Review, Kit de sécurité, Username Enumeration Prevention, Generate Password.
3. Patcher régulièrement les modules installés. En effet, ces derniers contiennent souvent des correctifs de sécurité. Drupal et ses modules doivent être à jour.
4. Choisir un bon hébergeur, qui a des mesures de sécurité qui résistent. Il est important qu’il fasse des sauvegardes régulières des sites. De même, l’utilisateur doit aussi faire des sauvegardes régulières de son site.
5. Mettre en place un certificat SSL afin de sécuriser les communications client-serveur via le protocole HTTPS.
6. Installer une protection anti-DDoS.
7. Vérifier de façon régulière les rapports d’état de Drupal pour avoir une idée de la sécurité de son site.
8. Utiliser des mots de passe forts et les changer régulièrement.
9. Utiliser l’authentification à double facteur.
10. Enlever les modules qui ne servent pas.
Drupal et ses modules
L’environnement Drupal propose un éco-systéme de modules et autres plugins. Pensez, pour la sécurité de votre espace de travail à la double authentification. Cette fameuse authentification à deux facteurs qui devient, aujourd’hui, indispensable.
Comme vous le savez, pour vous connecter, il vous est réclamé vos identifiants de connexion : login et mot de passe. Avec cette double authentification (2fa, TFA, …) il vous sera réclamé une seconde clé. Ainsi, en cas de vol de vos identifiants, sans la seconde étape de validation de connexion, point de passage possible pour le malveillant.
Pour cette option, vous devez possdéder l’extension mcrypt. Elle doit être installée pour utiliser le module TFA. Pourquoi ? Ce module stocke certaines données sensibles. Informations chiffrées à partir de la bibliothèque php mcrypt.
Le second code dédiée à cette double authentification sera généra à partir de votre smartphone et d’une application dédiée comme celle proposée par Google.
Dernier point, et pas des moindres, lors de la mise en place de votre site, n’oubliez pas de sécuriser les comptes utilisateurs et de ne pas valider des comptes administrateurs à la pelle, ouvrant, en cas d’oublie, des portes possibles à des modifications non prévues. Les personnes autorisées se devront d’avoir un mot de passe fiable. Le module « password policy » devrait pouvoir les y aider. Il obligera les plus « feignants » à se créer un sésame digne de ce nom en définissant des politiques de mot de passe que vous aurez décidé : majuscules, chiffres, nombre de signes … Vous pourrez, par exemple, imposer deux majuscules dans un mot de passe ; quatre chiffres ; …
Il permet aussi de véfirier que le mot de passe n’a pas déjà été exploité via un historique proposé par le module. Il vérifie le mot de passe haché par rapport à une collection de mots de passe hachés précédents.
Comment générer de nouveaux contacts via le site de réseautage Linkedin. Développer son business en toute sécurité.
Je ne sais pas si vous êtes sur Linkedin, mais si c’est le cas, avez-vous remarqué cette hausse de demandes de mise en relation provenant de personnes « louches » à l’avatar très synthétique et aux premières demandes, en privée tout aussi inhumaine. Vous avez très certainement croisé un bot malveillant, aux intentions toutes aussi désagréables (collectes d’informations, diffusions de codes malveillants, …). Autant dire qu’il peut rapidement devenir compliqué de trouver les bons contacts pour son travail, son business, son relationnel professionnel.
Une société Française, Propsectin, propose une solution qui vous permettra de générer de vrais et nouveaux contacts qualifiés. Avec plus de 500 millions d’utilisateurs, automatiser cette tache via un outil efficace, facilitera cette prise de contact. D’autant plus que l’outil de cette entreprise Française permet de ne plus envoyer à la main, une par une, les demandes de contact. Ce qui ne vous empêchera pas de personnaliser votre message. Rien de plus énervant que de recevoir un message qui sent bon le robot. Intéressant, l’entreprise propose une extension pour le navigateur Chrome qui vous permettra d’automatiser tout en respectant les limites quotidiennes fixées par LinkedIn.
Compatible est une excellente alternative à des outils tels que Dux-Soup, Octopus CRM, LinkedHelper, PhantomBuster, Meet Alfred, Meet Linda, … Plusieurs tarifs sont proposés. Il existe une proposition gratuite. Elle est parfaite pour une recherche d’emploi. Elle permet de visiter et suivre des profils ; diffusion de messages personnalisés ; demandes d’invitations automatisées. Ensuite, trois tarifs, 9, 19 et 100€ par mois. Bien évidement avec des options plus poussées comme le nombre de messages illimités, la sécurité pour éviter d’envoyer deux invitations à la même personne ou encore la possibilité de créer des scénarios personnalisés.
Une vidéo de démonstration, ci-dessous, vous permet de vous donner une bonne idée de cet outil et de ses très nombreuses possibilités.
Choisir ses de bons contacts est loin d’être chose aisée. D’autant plus que les malveillants usent de stratagème dès plus vicieux pour infiltrer les vies numériques de professionnels ciblés. Par exemple, en juin 2020, nous apprenions que des pirates s’étaient fait passer pour des recruteurs des sociétés aéronautiques Collins Aerospace and General Dynamics. Ils vont réussir, via cette usurpation, à piéger les utilisateurs et l’algorithme mis en place par le réseau social professionnel.
Une méthode qui aurait permis une infiltration dans des réseaux militaires basés en Europe. Par ce biais, et ces multiples rebonds, ils ont pu compromettre la vigilance, officiellement, de deux entreprises spécialisées en Europe. Admettons quand même que l’éducation et la formation à ce type de problématique du personnel semble avoir fait largement défaut… ou alors ces derniers n’ont rien écouter car « Cela n’arrive qu’aux autre ! ». Ils ont cliqué sur un lien proposé dans les messages et… paff ! De l’usurpation sur Linkedin qui ne date pas d’hier. Il devient indispensable d’en comprendre son fonctionnement pour s’en protéger. La Chine (après la Corée du Nord) a été montré plusieurs fois de la souris. Le « pays » aurait utilisée de faux comptes pour recruter des espions. Selon la défense US, des agents de service de renseignements américains auraient ainsi été recrutés de la sorte.
En exemple, Kevin P. Mallory, ancien agent de la CIA. Il a été condamné à 20 ans de prison pour avoir fourni des informations sensibles à un internaute pas comme les autres. Un espion chinois, passé par Linkedin. Il s’était fait passer pour un membre d’un groupe de réflexion économique Think-Tank.
Au premier trimestre 2019, Linkedin a orchestré un grand ménage. Plus de 21 millions de faux comptes avaient été bloqués. 3,4 millions de comptes ont été restreints car ils respectaient pas les règles du site de réseautage professionnel. A la même date, 85 600 profils avaient été détectés comme faux ou ne respectant pas les règles de Linkedin. En juin 2019, l’avatar Katie Jones, un faux compte avec une photographie de profil créée via une intelligence artificielle avaient réussi des mises en relation avec des politiciens de Washington.
Par une ordonnance de référé rendue le 18 mai 2020, le Conseil d’État a enjoint à « l’État de cesser, sans délai, de procéder aux mesures de surveillance par drone, du respect, à Paris, des règles de sécurité sanitaire applicables à la période de déconfinement ».
Le Conseil d’État a estimé que, du fait de la possibilité de zoomer et d’identifier des personnes physiques, les dispositifs utilisés par la préfecture de police de Paris étaient soumis aux règles protégeant les données personnelles. Il a jugé que ces drones étaient utilisés en dehors du cadre prévu par la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 et portaient une atteinte « grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée ».
Depuis plusieurs semaines, la CNIL s’est interrogée sur ces pratiques. Elle a diligenté des contrôles auprès du ministère de l’Intérieur concernant l’usage de drones dans plusieurs villes. Ces contrôles visent des services de la police nationale et de la gendarmerie. Des vérifications similaires sont effectuées auprès de plusieurs communes dont les polices municipales ont elles aussi, semble-t-il, eu recours à des drones.
Ces investigations portent tant sur la situation actuelle que sur ce qui s’est passé durant la période de confinement. Les premières demandes d’information à l’initiative de la CNIL datent du 23 avril 2020 et sont en cours d’instruction, en l’attente notamment des éléments de réponse du ministère de l’Intérieur.
Le webinair de la ITrust Community propose de traiter de l’identification des cybermenaces avancées avec l’intelligence artificielle. Un webinar gratuit qui se déroulera le mardi 25 février, de 11 heures à 12h.
Cybermenaces – La ITrust Community vous invite pour son webinar gratuit mensuel le mardi 25 février 2020 ? De 11h à 12h, retour sur les actualités qui ont marqué les dernières semaines de la cyber-sécurité mondiale, ainsi qu’un retour en démonstration sur l’identification des cybermenaces avancées avec l’intelligence artificielle.
Les inscriptions se font via cette page. Un webinair gratuit.
Lorsque les entreprises subissent une attaque, celle-ci cible souvent les informations personnelles et financières des clients issues des données des cartes de paiement. La norme de sécurité de l’industrie des cartes de paiement (PCI DSS) a été conçue pour protéger les données de paiement à partir du point d’achat. De manière surprenante, Verizon a observé une chute de la conformité à cette norme au cours des dernières années.
Le rapport sur la sécurité des paiements 2019 de Verizon approfondit cette analyse afin de déterminer la cause de ce phénomène. À l’approche du lancement de la nouvelle version 4.0 de la norme PCI DSS, il explique surtout comment les entreprises peuvent inverser cette tendance en réévaluant leur manière de déployer et structurer leurs programmes de conformité.
Suite au lancement initial de la norme PCI DSS par Visa Inc. en 2004, beaucoup ont supposé que les entreprises parviendraient à atteindre une conformité efficace et durable dans les cinq ans. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, le nombre de sociétés parvenant à une conformité durable a chuté de 52,5 % (PSR 2018) à son niveau le plus bas, à peine 36,7 % à l’échelle internationale. Sur le plan géographique, les entreprises de la région APAC (Asie-Pacifique) démontrent une capacité à maintenir leur statut de conformité complète (69,6 %), contre 48 % dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et à peine 20,4 % (une sur cinq) en Amérique.
Les domaines d’activités à la loupe
L’examen des principaux secteurs d’activité nous permet d’observer la diversité de leur cote de conformité, mais également ce qui leur manque pour parvenir à une conformité complète ainsi que les mesures correctives à adopter par chaque secteur pour améliorer ses performances.
Commerce – Il y a quatre ans, les données des distributeurs étaient le plus souvent compromises au niveau du point de vente. Depuis lors, le lancement aux États-Unis de la technologie EMV (Europay, Mastercard et Visa) semble avoir réduit la proposition de valeur des fraudes aux cartes de paiement, et notre étude a établi que les piratages de données surviennent principalement via les applications Web. Les failles de sécurité n’ont cependant pas été entièrement éradiquées. Les commerçants doivent demeurer vigilants quant à la protection des données des cartes. Leur cote de conformité de 26,3 % est similaire à celle des services informatiques. Parmi leurs lacunes relatives aux exigences de la norme PCI DSS, on compte l’utilisation d’un trop grand nombre de paramètres par défaut des composants du périmètre (exigence 2) et surtout la non-conformité de leur gestion de la sécurité adéquate (exigence 12). Ce phénomène se traduit également par la note la plus faible des secteurs d’activité étudiés obtenue en matière de niveau de préparation aux incidents de piratage de données. En effet, le secteur du commerce peine à identifier les utilisateurs et garantir qu’ils disposent du niveau de privilèges adéquat, faire preuve d’une diligence raisonnable lors des relations avec les prestataires de services, détecter les points d’accès sans fil non autorisés, et gérer un plan de réponse aux incidents.
Secteur hôtelier – Le secteur hôtelier obtient à nouveau la note la plus faible quant au chiffrement des données en transit (exigence 4 de la norme PCI DSS), mais est le seul de l’étude à améliorer ses résultats dans cette catégorie par rapport à l’année précédente. Le secteur hôtelier est également parvenu à mieux se protéger contre les logiciels malveillants (exigence 5). Il présente les progrès les plus notables parmi tous les secteurs d’activité quant à cette exigence en obtenant une conformité de 84,2 %. Le secteur hôtelier est le seul secteur analysé par le PSR 2019 à avoir amélioré ses capacités de contrôle des accès physiques (exigence 9) par rapport à l’année précédente en parvenant à une cote de conformité de 63,2 %. Bien que ce secteur accuse un retard quant à la protection des données des titulaires de cartes stockées (exigence 3), il doit surmonter des difficultés uniques, notamment l’absence de solutions matures conçues pour ce type d’environnement. Les points faibles de l’hôtellerie sont l’identification et l’authentification des utilisateurs, la révision et le test du plan de réponse aux incidents, ainsi que la formation aux responsabilités en cas de piratage.
Finance – Le secteur des services financiers évolue dans un contexte de mutation rapide. Les clients exigent de nouvelles méthodes pour communiquer et effectuer des transactions personnalisées, en particulier via les périphériques mobiles. En parallèle, l’industrie continue d’observer des acteurs issus d’autres secteurs proposer des produits financiers. Au sein de cet environnement très compétitif et régulé, la capacité de protection des données des cartes de paiement fait toute la différence. Les clients s’attendent fortement à ce que les prestataires de services financiers comprennent mieux les besoins de sécurité des paiements que les autres catégories d’entreprises.Les données du PSR suggèrent que le secteur des services financiers se classe en tête quant à la conformité aux exigences de la norme PCI DSS, mais qu’il peut progresser dans le domaine du chiffrement des données en transit (exigence 4) et de la protection contre les logiciels malveillants (exigence 5).
Les conclusions du rapport de cette année font clairement ressortir le fait que de nombreuses entreprises ont encore du chemin à faire pour devenir entièrement conformes, mais qu’elles peuvent y parvenir à l’aide d’outils adéquats et en concentrant leurs efforts sur les points à améliorer. La conformité de la sécurité des paiements est cruciale. Les données du centre VTRAC (Verizon Threat Research Advisory Center) démontrent en outre qu’en l’absence de contrôles adéquats de protection des données, un programme de conformité a plus de 95 % de chances de se révéler transitoire et de devenir potentiellement la cible d’une cyberattaque.
L’étroite corrélation entre l’absence de conformité à la norme PCI DSS et les piratages informatiques fait l’objet de discussions depuis des années. Il n’existe aucun cas documenté publiquement d’une entreprise conforme à la norme PCI DSS ayant subi un piratage de données de cartes de paiement confirmé. La conformité fonctionne ! (Gabriel LEPERLIER – Senior Manager Security Consulting EMEA at Verizon Enterprise Solutions)
Fabrique Défense: un rendez-vous parisien pour rendre la défense plus compréhensible et accessible via une exposition innovantes, immersives et participatives.
Des stands, des simulateurs, des intervenants étoilés ou qui parleront d’espace, des jeux vidéo, des BD, de la nourriture intellectuelle et en food-truck, de quoi briller en société ou de quoi trouver une vocation… Voilà l’idée du rendez-vous organisé à Paris par le Ministère de la Défense « La Fabrique Défense« .
L’idée est de faire découvrir l’univers militaire. Les amateurs de projets cyber y trouveront leur bonheur. A noter que le site du rendez-vous indique que pour se rendre au Paris Event Center, le RER E, le tramway 3B, la ligne 7 du métro et le bus n°150 sont disponibles « malgré le mouvement de grève touchant les réseaux de transport en commun« .
La Fabrique Défense se déroulera les 17 et 18 janvier 2019.
La société IS Decisions vient de sortir la version bêta de FileAudit 6.1. Elle recherche des personnes intéressées pour devenir bêta testeurs.
Le but de ce programme est de valider les dernières fonctionnalités de FileAudit et les améliorations apportées par de vrais utilisateurs, capables de fournir les commentaires les plus pertinents et de les aider à publier la version finale la plus fiable et la plus efficace possible.
Si vous êtes intéressé pour devenir bêta testeur pour FileAudit, voici la procédure de test bêta. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter leur site internet ou à les contacter.
Selon le Federal Bureau of Investigation, la police fédérale américaine, les rançongiciels (ransomwares) sont de plus en plus présent. De plus en plus dangereux. Une préoccupation croissante. La société IS Decisions explique comment avec son outil FileAudit, il devient aisé de détecter et protéger un réseau contre cette d’attaque.
Pour rappel, un ransomware est un outil qui va chiffrer les données d’un serveur, d’un ordinateur. Il apparaît, le plus généralement, via une pièce jointe proposé dans courriel. missive ouverte par un employé négligent. Par l’exploitation d’une faille de sécurité, un code malveillant est lancé, ce qui permet de télécharger et d’installer un programme sur la machine de la victime.
Le programme contactera ensuite un serveur distant appartenant aux attaquants où une paire de clés de chiffrement asymétrique est générée. La clé privée est conservée sur le serveur attaquant tandis que la clé publique est stockée sur l’ordinateur de la victime. Le programme peut alors commencer à chiffrer tous les documents auxquels l’utilisateur a accès en générant une clé de chiffrement symétrique aléatoire pour chaque fichier. Il va ensuite chiffrer le fichier avec cette clé et ajouter à la fin du fichier la clé de chiffrement chiffrée avec la clé asymétrique publique.
Cela se passe de cette façon, le chiffrement direct des données avec une clé asymétrique est 1 000 fois plus lent qu’avec une clé symétrique, mais dans les deux cas, le résultat est identique. Sans la clé privée, il n’est pas possible de déchiffrer les fichiers. Cela signifie que si la victime ne dispose pas d’une sauvegarde de tous les fichiers cryptés, l’attaquant pourra le forcer à payer une rançon pour obtenir la clé privée.
Se protéger, compliqué ?
Cela signifie que si la victime ne dispose pas d’une sauvegarde de tous les fichiers cryptés, l’attaquant pourra le forcer à payer une rançon pour obtenir la clé privée.
Défense en profondeur face aux rançongiciels
Il existe un certain nombre de mesures pratiques pour contrer et se protéger d’un rançongiciel. D’abord, éduquer vos utilisateurs afin qu’ils n’ouvrent pas les pièces jointes étranges des emails ; Interdire les fichiers portant certaines extensions dans les pièces jointes (Ex : fichiers exécutables, type de fichier non nécessaire dans votre entreprise). Assurer que les programmes autorisés à ouvrir des pièces jointes sont à jour, par exemple. si vous utilisez bien les dernières versions de Microsoft Word ou Acrobat Reader.
Les utilisateurs normaux ne doivent pas être en mesure d’exécuter des programmes à partir des emplacements où ils sont autorisés à écrire (par exemple, leurs dossiers de documents). Ils ne devraient pouvoir lancer que des programmes approuvés par l’administrateur. Sous Windows, cela peut être implémenté avec AppLocker.
Un compte administrateur ne doit jamais être utilisé pour effectuer des tâches utilisateur de base telles que lire des emails, surfer sur Internet ou effectuer des tâches bureautiques normales.
Les utilisateurs ne doivent pouvoir modifier que les fichiers nécessaires à leur travail. Les fichiers qu’ils n’ont aucune raison de modifier doivent être limités à un accès «lecture seule» pour eux.
Un logiciel anti-virus à jour doit être exécuté sur votre serveur de messagerie et sur les stations de travail pour détecter les infections et vous protéger contre celles-ci.
Vous devez avoir un moyen de détecter et d’arrêter le cryptage massif de fichiers sur vos serveurs de fichiers. Plus tôt vous détecterez une attaque, plus vite vous pourrez l’arrêter, ce qui signifie moins de pertes de données et moins de travail pour nettoyer le désordre! C’est ici que FileAudit peut vous aider.
Vous devez avoir une sauvegarde de tous vos fichiers dans un endroit sécurisé.
Les VPN gratuits sont souvent pointés du doigt pour leur manque de performance et leur choix de pays réduit à la portion congrue. Mais s’agit-il bien de leurs seuls défauts ? Installer un VPN gratuit est-il sans danger pour votre ordinateur ?
La confidentialité de vos données compromise
Le premier risque des VPN gratuits, c’est de voir la confidentialité de vos données personnelles compromises. Un comble quand on sait qu’un VPN sert justement à protéger votre vie privée ! Les VPN gratuits ne perçoivent pas de fonds de la part des utilisateurs, ils ont pourtant besoin de financements pour exister. Pour les obtenir, la revente de données est hélas monnaie courante chez les fournisseurs de VPN gratuit.
En les utilisant, vous prenez le risque de voir ces précieuses informations captées par ceux-là mêmes qui étaient censés les protéger. Autre point noir : les protocoles de sécurité utilisés sont, la plupart du temps, bien moins performants que ceux des services de VPN payants.
Virus et logiciels malveillants : les risques cachés des VPN gratuits
Si les failles dans la protection des données est déjà un problème en soi, il existe un autre risque à utiliser un VPN gratuit. Un risque caché auquel peu d’internautes pensent de prime abord : les virus et autres logiciels malveillants. En effet, de nombreuses offres de VPN gratuits ne sont que des façades qui ont pour but de vous faire télécharger un programme infecté, sans éveiller vos soupçons.
Une fois installés sur votre machine, ils peuvent vous nuire de bien des manières. En volant les données présentes dans votre disque dur, en enregistrant vos frappes au clavier pour voler mots de passe et autres données confidentielles ou encore en prenant le contrôle du système à votre insu. Vous vous exposez également à des tentatives de racket lors desquelles l’ensemble de vos données sont cryptées par un pirate qui vous demande de payer pour les récupérer.
Le piratage de votre connexion : un risque à ne pas négliger
Enfin, les VPN gratuits peuvent également servir à des pirates pour détourner votre navigateur ou votre connexion. Le but des pirates, dans ce cas précis, est de gagner de l’argent en détournant votre recherche pour vous rediriger sur un site partenaire sans que vous puissiez vous y opposer. Un petit tour de passe-passe qui pourrait bien vous coûter cher, au final.
Comment contourner les risques des VPN gratuits ?
Les risques des VPN gratuits sont inhérents à leur business model, car un service de VPN sérieux engendre des coûts de fonctionnement qui rendent sa gratuité impossible. Il n’y a donc aucun moyen de contourner les risques des VPN gratuit si vous souhaitez absolument en utiliser un.
La seule solution pour bénéficier d’un VPN sûr, sans débourser d’argent est de souscrire à l’offre d’essai d’un service payant. Ainsi, vous pourrez le tester durant une période donnée et voir s’il vous convient. En plus d’avoir des performances médiocres, les VPN gratuits font courir de nombreux risques à leurs utilisateurs. Politique de confidentialité douteuse, revente de données, virus ou encore détournement de navigateur, autant de dangers auxquels il vaut mieux ne pas vous exposer. Si vous souhaitez utiliser un VPN, optez pour la qualité et la sécurité d’une offre payante, comme par exemple ExpressVPN, que vous pouvez, la plupart du temps, tester gratuitement au préalable.
Confiance ?
Pendant ce temps, les pirates louchent sur les fournisseur de VPN. Dernièrement, NordVPN, fournisseur de réseau privé virtuel a confirmé avoir été piraté. Il s’est avéré que cette société avait laissé une clé privée interne expirée exposée, qui permettait à quiconque de faire tourner ses propres serveurs en imitant NordVPN.
Les fournisseurs ont connu une croissance rapide en raison du besoin croissant de protection de la vie privée. Les fournisseurs de cloud VPN ont besoin de certificats TLS qui agissent comme des identités de machine pour autoriser la connexion, le cryptage et établir la confiance entre les machines.
Les identités machine sont des cibles extrêmement précieuses pour les cybercriminels et les grandes entreprises ont souvent des dizaines de milliers d’identités machine qu’elles doivent protéger.
Ces violations deviendront plus fréquentes à l’avenir. Il est impératif que les organisations aient l’agilité nécessaire pour remplacer automatiquement toutes les clés et tous les certificats qui ont pu être exposés en cas de violation. Le remplacement rapide des identités machine est le moyen fiable d’assurer la confidentialité et la sécurité dans un monde où les entreprises fonctionnent et dépendent du cloud.
Conçu en 2011 pour répondre aux missions opérationnelles de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en matière d’investigation et de réponse à incident, le logiciel DFIR ORC (pour Outil de recherche de compromission) n’a cessé d’évoluer pour regrouper un ensemble d’outils qui permettent la recherche, l’extraction et la mise à disposition de données forensiques dans un environnement Microsoft Windows… à l’échelle d’un parc entier ! L’outil, intégralement libre, est aujourd’hui publié par l’agence à l’usage des acteurs et des professionnels de la communauté.
Créé et utilisé de longue date par les équipes de l’ANSSI, le logiciel de collecte DFIR ORC regroupe un ensemble d’outils qui permettent la recherche, l’extraction et la mise à disposition des données forensiques. Il a été entièrement conçu afin de fonctionner dans l’écosystème Microsoft Windows de façon décentralisée et à grande échelle.
« Après 8 ans d’usage, DFIR ORC a été utilisé sur plus de 150 000 postes dans le cadre de nos activités opérationnelles en matière de réponse à incident. » indique François Deruty, sous-directeur Opérations de l’ANSSI.
En s’engageant dans une démarche d’ouverture avec la communauté de la sécurité numérique, l’ANSSI souhaite aujourd’hui partager cet outil mature qu’elle utilise au quotidien depuis plusieurs années*. [https://dfir-orc.github.io]
DFIR ORC – POUR QUI ? POUR QUOI ?
DFIR ORC s’adresse aux professionnels de la sécurité informatique soucieux d’acquérir les données nécessaires à la réponse aux incidents de sécurité de façon fiable, ainsi qu’à tous les développeurs qui souhaiteront s’en inspirer ou contribuer à son développement.
DFIR ORC peut être déployé sur l’intégralité d’un parc Microsoft Windows, tout en minimisant l’impact sur son fonctionnement normal. Il assure ainsi la collecte des informations souhaitées avec une exigence de fiabilité, de qualité et de traçabilité, sans modifier la configuration des machines analysées, tout en minimisant les risques d’altérations des données collectées.
Par son usage, DFIR ORC permet donc de disposer d’une vision de l’état du parc au moment de la collecte. Il ne vise cependant pas à pratiquer une analyse sur les données collectées : c’est le rôle de spécialistes disposant d’une méthodologie et d’outils adaptés.
CONTRIBUEZ AU DÉVELOPPEMENT DE DFIR ORC
DFIR ORC est un outil modulaire, configurable, qui peut embarquer d’autres outils, notamment ceux qui sont déjà proposés par l’agence. Avec la publication de DFIR ORC, l’ANSSI partage le code source, la procédure de compilation ainsi que des exemples de configuration de l’outil. Tous ces éléments permettent la génération d’un outil fonctionnel adapté à l’usage souhaité.
« À travers DFIR ORC, nous avons l’ambition de contribuer activement à la vie de la communauté de la réponse à incident, en lui permettant de s’approprier et de développer l’outil à sa manière », ajoute François Deruty. L’ANSSI souhaite encourager l’émergence d’une communauté publique de développeurs et d’utilisateurs de l’outil, pour favoriser sa montée en maturité et l’apparition de nouvelles fonctionnalités. L’agence continuera de même à développer DFIR ORC, et publiera régulièrement des mises à jour de l’outil. L’agence invite tous les acteurs de la communauté à enrichir dès à présent ce projet avec nos équipes.
Afin d’accompagner les collectivités territoriales dans leur mise en conformité au RGPD, la CNIL a élaboré un guide de sensibilisation disponible sur son site web.
Les collectivités territoriales traitent de nombreuses données personnelles, que ce soit pour assurer la gestion des services publics dont elles ont la charge (état civil, inscriptions scolaires, listes électorales, etc.), la gestion de leurs ressources humaines, la sécurisation de leurs locaux (contrôle d’accès par badge, vidéosurveillance) ou encore leur site web. Cette tendance ne fera que se renforcer avec la transformation numérique de l’action publique.
Dans ce contexte, le respect des règles de protection des données constitue aujourd’hui un facteur de transparence et de confiance à l’égard des citoyens et des agents, qui sont de plus en plus sensibles à la protection de leurs données. C’est aussi un gage de sécurité juridique pour les élus responsables des fichiers et des applications utilisés au sein de leur collectivité.
Les principes du règlement général sur la protection des données (RGPD) s’inscrivent dans la continuité de la loi Informatique et Libertés de 1978. Malgré cela, la CNIL est consciente que la mise en conformité au RGPD peut parfois être complexe, et que l’importance des enjeux justifie un appui spécifique de sa part.
Aussi, afin d’accompagner les collectivités territoriales dans leur mise en conformité au RGPD, la CNIL a élaboré un guide de sensibilisation.
Quel plan d’action pour se mettre en conformité ?
Ce guide s’adresse prioritairement aux communes de petite ou de moyenne taille, ainsi qu’à leurs groupements intercommunaux, ne disposant pas nécessairement en interne de ressources dédiées spécifiquement à la protection des données. Il propose des clés de compréhension des grands principes, des réflexes à acquérir, un plan d’action pour se mettre en conformité ainsi que des fiches pratiques.
Il évoque les conditions de désignation du délégué à la protection des données afin que chaque collectivité puisse identifier la modalité la plus adaptée à sa situation.
Pour élaborer ce guide, la CNIL s’est rapprochée des principales associations regroupant les différents niveaux de collectivités et autres organismes intervenant auprès du secteur public local. Cet appui permet d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux collectivités.
Ce guide actuellement envoyé en version papier à toutes les mairies de Métropole et d’Outre-Mer.
Analyse des attaques ayant ciblé des « honeypots » simulant des objets intelligents durant 3 ans. Des attaques qui ont augmenté de 13 497%.
Depuis 3 ans, Doctor Web surveille et étudie les menaces actives ciblant l’Internet des objets. Pour cela, les experts ont mis en place un système d’appâts spécialisés appelés « Honeypots ». Ils imitent différents types d’IoT permettant d’observer les techniques et comportements d’attaques ciblant ces objets, tout en récupérant les malwares utilisés pour ces attaques, dans le but d’améliorer leur détection et faire face à la menace de manière plus efficace.
Elena Kostyuchenko, Senior Analyst Technical Writer, chez Doctor Web explique : « Doctor Web a mis en place plusieurs honeypots, établis dans différentes régions. Ils prennent en compte les protocoles classiques, Telnet et SSH, pour que les malwares puissent fonctionner, ainsi que toutes leurs caractéristiques possibles : modification de clés SSH, ajouts d’utilisateurs, téléchargement d’autres malwares, etc. Ces honeypots sont basés sur des solutions open-source, sur lesquelles nos experts apportent quelques modifications. Grace à ces systèmes, durant 3 ans nous avons pu analyser les malwares en récupérant leurs charges virales, étudier les lieux de diffusion, et cela nous permet de fournir des solutions de protection plus efficaces ».
Voici quelques-uns des principaux enseignements :
En 3 ans, le nombre d’attaques augmente de 13497 % : alors que l’activité observée en 2016 était faible, en seulement 4 mois, les experts recensaient déjà 729 590 attaques. Ce nombre se multiplie par 32 en 2017. Il ne cesse de croître considérablement. En 2018, ce sont plus de 99 millions d’attaques. L’année 2019 semble dépasser tous les records, avec plus de 75 millions d’attaques relvées durant les 6 premiers mois.
L’origine de ces attaques est mondiale : les attaques proviennent de plus de 50 pays à travers le monde, et majoritairement des États-Unis et des Pays-Bas.
Des processeurs plus vulnérables que d’autres : les honeypots ont mis en évidence que les dispositifs ARM, MIPSEL et MIPS subissent le plus d’attaques.
Mirai, le Trojan le plus utilisé : datant de 2016, la diffusion de son code source dans le domaine public a provoqué très rapidement de nombreuses modifications. Mirai est le Trojan ciblant Linux le plus répandu et fonctionne sur de nombreux processeurs. Après avoir contaminé un appareil, il se connecte au serveur de gestion et attend d’autres commandes. Sa principale fonction est de lancer des attaques DDoS.
Plusieurs autres malwares très présents, avec des caractéristiques différentes : Hajime (propage un ver), BackDoor.Fgt (contamination d’IoT), ProxyM (assure l’anonymat des pirates), HideNSeek (contamine les IoT, génère des adresses IP auxquelles il essaie de se connecter par force brute)
Le rapport Dotor Web met en avant plusieurs tendances :
La disponibilité des codes sources de Trojans (Mirai, BackDoor.Fgt, BackDoor.Tsunami…) accentue l’apparition de nouveaux programmes malveillants.
Le nombre d’applications malveillantes écrites en langage de programmation « non standard » Go et Rust, ne cesse de croître.
De plus en plus d’informations sur les vulnérabilités des dispositifs sont accessibles, ce qui profite aux cybercriminels.
Les miners de cryptomonnaie (Monero) sont toujours populaires et utilisent les IoT.
Elena Kostyuchenko conclut : « Des milliards d’IoT sont aujourd’hui présents sur le marché.
Des proies faciles pour les attaquants : la sécurité est toujours très peu « by-design » et les vulnérabilités sont nombreuses. Le problème est que la plupart des utilisateurs pensent que ces objets sont sûrs. La sécurité n’a pas été intégrée, la mise à jour devient ensuite compliquée.
Si des efforts de sécurité (ce qui nécessite un investissement…) ne sont pas faits par les constructeurs, et a minima que des couches de sécurité complémentaires ne sont pas mises en place. Malheureusement il faut continuer à nous attendre à une recrudescence des logiciels malveillants ciblant les IoT ».
De nombreux outils modernes de malware intègrent des fonctionnalités pour contourner les antivirus et autres mesures de détection : les cybercriminels ont affûté leurs armes pour gagner en furtivité, déjouer les analyses antimalware et éviter de se faire détecter.
À titre d’exemple, une campagne de spam illustre comment les assaillants utilisent et affinent ces techniques contre leurs cibles. Lors de cette attaque, un email de phishing est utilisé pour transmettre un fichier Excel avec une macro malveillante, dont l’objectif est de désactiver les outils de sécurité, d’exécuter des commandes de manière arbitraire, de causer des problèmes au niveau de la mémoire et de ne cibler que les systèmes japonais. Une de ses propriétés recherche plus particulièrement une variable xIDate, mais ce mode opératoire semble encore non documenté à ce jour.
Autre exemple, celui du cheval de troie bancaire Dridex qui modifie le nom et les hash des fichiers à chaque connexion de la victime, ce qui rend plus difficile l’identification du malware sur les systèmes hôtes infectés.
L’utilisation croissance de techniques d’évasion et de contournement des analyses antimalware incite à déployer différentes couches de sécurité et à s’orienter vers une détection comportementale des menaces.
Les attaques furtives visent le long terme
Le malware Zegost de détournement de données, au cœur d’une campagne de spear phishing, présente des techniques pour le moins intrigantes. À l’instar d’autres outils similaires, l’objectif principal de Zegost est de recueillir des informations sur le dispositif de la victime et de les exfiltrer. Cependant, Zegost se distingue par sa furtivité, grâce notamment à une fonction de « nettoyage » des logs applicatifs, qui permet de masquer sa présence. D’autre part, Zegost présente également une commande de mise en attente jusqu’au 14 février 2019, date à laquelle il a initié son processus d’infection.
Les auteurs de Zegost ont su utiliser tout un arsenal d’exploits pour établir et maintenir une connexion avec leurs victimes, ce qui en fait une menace sur le long terme par rapport aux autres malware similaires.
Le ransomware continue à se transmettre via des attaques toujours plus ciblées
Les attaques ciblant de multiples villes, collectivités locales et acteurs de l’enseignement rappellent que le ransomware reste d’actualité et qu’il continue à viser de nombreuses organisations. Les attaques par ransomware se font de moins en moins en masse et de manière opportuniste. Le ciblage est devenu une réalité et la priorité est donnée aux entreprises perçues comme susceptibles de régler une rançon. Dans certains cas, les cybercriminels procèdent à une phase amont approfondie de reconnaissance avant de déployer leur ransomware sur des systèmes identifiés avec précision, ce qui maximise les opportunités d’infection.
À titre d’exemple, le ransomware RobbinHood s’en prend à l’infrastructure réseau des entreprises. Il est capable de désactiver les services Windows qui préviennent le chiffrement des données, mais aussi de déconnecter les disques partagés.
Un autre nouveau ransomware appelé Sodinokibi pourrait bien devenir la prochaine menace majeure pour les entreprises. D’un point de vue fonctionnel, il n’est pas vraiment différent de la majorité des outils de ransomware. Il se distingue néanmoins par son vecteur d’attaque puisqu’il exploite une nouvelle vulnérabilité qui permet l’exécution de code arbitraire et n’a pas besoin d’interaction de la part de l’utilisateur, comme c’est le cas pour d’autres logiciels de ransomware livrés par email phishing.
Quel que soit le vecteur utilisé, le ransomware reste, et restera, une menace sérieuse pour les entreprises : plus que jamais, le patching doit être prioritaire, au même titre que la sensibilisation des collaborateurs aux risques de cybersécurité.
De plus, les vulnérabilités du protocole RDP (Remote Desktop Protocol), comme BlueKeep, sont un avertissement que les services d’accès à distance peuvent être des opportunités pour les cybercriminels et qu’ils peuvent également être utilisés comme vecteur d’attaque pour diffuser des logiciels de rançon.
De nouvelles opportunités sur la surface d’attaque
Entre l’imprimante personnelle et les infrastructures critiques, émergent désormais de nombreux systèmes de contrôle à usage résidentiel et pour les petites entreprises. Ces systèmes intelligents attirent moins l’attention des assaillants que leurs homologues industriels, mais les choses peuvent évoluer compte tenu de l’augmentation observée de l’activité ciblant ces dispositifs de contrôle tels que les capteurs environnementaux, les caméras de sécurité, ou encore les systèmes de sécurité. Une signature liée aux solutions de gestion techniques du bâtiment émise par 1% des entreprises. Ce chiffre peut paraître peu élevé, mais il reste néanmoins supérieur à ce qu’on observe parmi les systèmes de contrôle industriel (ICS) et SCADA.
Les cybercriminels sont à la recherche de nouvelles possibilités de détourner les dispositifs de contrôle, tant au sein des espaces résidentiels que des entreprises. Parfois, ces types d’appareils ne sont pas aussi prioritaires que d’autres ou ne sont pas intégrés dans les processus traditionnels de gestion IT. La sécurité des systèmes intelligents résidentiels et pour les petites entreprises mérite une attention particulière, d’autant que la possibilité d’y accéder pourrait lourdement peser sur la sécurité. Ceci est particulièrement vrai pour les environnements de travail distants où la sécurité des accès reste critique. (Fortinet)
Des chercheurs découvrent une backdoor dotée de fonctionnalités intéressantes et apparentée au logiciel malveillant utilisé par le tristement célèbre groupe Stealth Falcon
Stealth Falcon est un groupe de cybercriminalité actif depuis 2012 qui cible les journalistes et les activistes politiques au Moyen-Orient. Certains analystes l’associent au Project Raven, une initiative qui impliquerait d’anciens agents de la National Security Agency (NSA). Pour en savoir plus, cliquez ici.
Des informations techniques limitées sur Stealth Falcon ont déjà été rendues publiques, notamment une analyse du composant principal du malware – une backdoor en PowerShell qui se propage via un document infecté joint à un e-mail malveillant.
Les chercheurs d’ESET ont découvert une backdoor exécutable inédite qu’ils ont nommée Win32/StealthFalcon. Ils ont constaté un petit nombre d’attaques par ce malware aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Thaïlande et aux Pays-Bas ; dans ce dernier cas, la cible était une mission diplomatique d’un pays du Moyen-Orient.
Win32/StealthFalcon
Les travaux d’ESET ont mis en évidence des similarités entre la backdoor exécutable récemment découverte et le script PowerShell doté de capacités de backdoor précédemment attribué au groupe Stealth Falcon. Les chercheurs d’ESET considèrent ces similarités comme une preuve solide que les deux backdoors sont l’œuvre du même groupe.
Win32/StealthFalcon utilise une technique relativement inhabituelle pour communiquer avec son serveur de commande et contrôle (C&C) : le service de transfert intelligent en arrière-plan (BITS), un composant standard de Windows.
Par rapport aux méthodes de communication traditionnelles via des fonctions d’API, le mécanisme BITS passe par une interface COM, ce qui le rend plus difficile à détecter. Fiable et furtive, cette approche a également davantage de chances d’être autorisée par le pare-feu de l’hôte.
Outre son mode de communication C&C inhabituel, Win32/StealthFalcon fait appel à des techniques avancées pour empêcher sa détection et son analyse, assurer sa persistance et compliquer l’analyse criminalistique.
vendre ou être vendu ! Au cours des derniers mois, les fuites de données massives ou les scandales liés aux abus des grandes sociétés technologiques se sont multipliés, à l’image de cette révélation concernant Facebook et l’accès privilégié de certaines entreprises comme Netflix et Spotify aux données personnelles des utilisateurs. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que 60% des internautes français perçoivent la confidentialité absolue comme une chimère à l’ère du tout-numérique. Résignés, 34% seraient prêts à accorder à un inconnu l’accès sans limite à leurs données personnelles contre de l’argent. C’est ce que révèle une étude sur la confidentialité menée par Kaspersky auprès de 11 887 consommateurs dans 21 pays. Il en ressort qu’en matière de confidentialité et de protection de leurs données personnelles, les Français vont de paradoxe en paradoxe.
Vendre ou être vendu ! 62% des Français se déclarent très ou relativement inquiets par la collecte des informations utilisateurs faite par les éditeurs d’applications mobiles. Cette inquiétude se traduit par une attention particulière portée aux permissions : plus de 73% des répondants contrôlent les autorisations (74% pour les utilisateurs Android et 73% pour les utilisateurs d’iPhone et d’iPad).
L’opacité de la collecte d’information sur le Web est aujourd’hui source d’une perte de confiance, qui se concentre en particulier contre les entreprises qui opèrent les grands réseaux sociaux actuelles. Lorsqu’on leur demande avec qui ils ont le plus peur de partager leurs données, les Français placent les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) en 3ème position, derrière les cybercriminels et Internet en général. Ils sont suivis par les grandes entreprises technologiques (Google, Microsoft, Apple, etc.).
C’est pourquoi il est surprenant de noter que 67% des sondés disent se moquer de partager leurs activités sur les réseaux sociaux avec quiconque.
A noter que le blog de référence ZATAZ permet aux internautes de fouilles le black market, le darknet à la recherche de données qui auraient pu leur être volées.
Données personnelles : rien à cacher, rien à craindre ?
38% des Français accepteraient de partager leur historique de recherche avec un tiers et autant partageraient leurs achats. Viennent ensuite l’historique de navigation (30%) et les informations liées à l’identité (27%). Seules les données financières se distinguent (7%).
Pourtant, seuls 7% des Français reconnaissent ne pas s’inquiéter pour la protection de leur vie privée, en ou hors ligne et 85% souhaiteraient en savoir plus sur la manière dont ils peuvent protéger leur vie privée sur le Web.
Dans les faits, l’application des bonnes pratiques est très variable. En ce qui concerne la protection des équipements, 59% des Français protègent tous leurs appareils avec un mot de passe, 43% utilisent des logiciels de nettoyage (type CCleaner), 27% vérifient systématiquement les paramètres de confidentialité et 24% couvrent leur webcam (contre 62% à l’international).
Exception française concernant le téléchargement de logiciels ou d’applications piratés : 62% des répondants n’y renoncent pas malgré les risques, contre 52% à l’international.
En matière de protection des comptes en ligne, les résultats sont tout aussi mitigés. 56% des sondés français essaient de toujours utiliser des mots de passe complexes mais seuls 38% changent régulièrement de mot de passe. Ils sont 27% à utiliser une adresse email dédiée plutôt que leur adresse email principale pour s’inscrire à des services considérés comme non prioritaires.
Les raisons qui peuvent expliquer ces disparités sont multiples, mais la résignation et l’ignorance jouent sans aucun doute un rôle majeur. 60% des Français pensent qu’il est impossible de profiter d’une confidentialité absolue et 35% reconnaissent ne pas savoir comment protéger complètement leur vie privée.
Navigation Internet : vous reprendrez bien un cookie ?
En avril 2019, la 3ème édition du baromètre DIMENSION[2] de Kantar Media témoignait d’un rejet massif de la publicité ciblée en France : 61% des consommateurs refusent d’être suivis à la trace sur la base de leurs précédentes navigations (vs 54% au niveau global).
Ce rejet se traduit-il par une adoption massive des bonnes pratiques liées à l’usage des cookies ? Pas forcément, selon l’étude de Kaspersky. Seuls 42% des Français nettoient régulièrement leur historique de navigation. Ils sont encore moins nombreux (16%) à utiliser des outils logiciels ou modules de navigateurs dédiés pour bloquer le pistage. Au total, ce sont 21,5% des français qui admettent ne jamais effacer leurs traces sur Internet. C’est très loin de nos voisins allemands, champions européens de la confidentialité : 57% nettoient régulièrement leur historique et 25% utilisent des outils adaptés.
Les modes de navigation privée n’ont pas vraiment la cote et il semble que des efforts de sensibilisation restent nécessaires pour accélérer leur adoption : 16% seulement des Français les utilisent, contre 24% à l’international.
Cybersécurité : qui a laissé la porte ouverte ?
17% des Français reconnaissent avoir dû faire face à une compromission de leurs données personnelles. Le plus souvent, il s’agit d’un accès non autorisé à un compte en ligne (41%) ou à un appareil (28%). Dans 18% des cas, les victimes se sont fait voler leurs données et ces dernières ont ensuite été exploitées.
Ces fuites de données n’ont pas toujours des conséquences dramatiques mais elles peuvent également influer sur le moral des consommateurs. 34% des victimes rapportent avoir été stressées. En outre, elles peuvent 17% ont observé une augmentation du nombre de spams reçus et 17% ont perdu de l’argent.
Bertrand Trastour, Head of B2B sales France termine ainsi : “Pas besoin d’être un expert informatique pour comprendre comment les données peuvent être détournées et exploitées contre les consommateurs. Les exemples ne manquent pas. On se souvient par exemple de la fuite de données du Marriott[3] en 2018 qui a touché plus de 500 millions de clients dont certains ont ensuite été les victims de fraudes. Ou encore le cas plus personnel d’un musicien[4] dont la petite-amie a utilisé le compte email pour refuser une bourse d’étude qui l’aurait obligé à déménager. Cela semble parfois difficile à croire mais la protection de la vie privée est encore possible sur Internet, à condition d’avoir une bonne hygiène numérique et d’appliquer quelques bonnes pratiques.”
Des failles de sécurité dans des traceurs GPS, plus d’un demi-million d’enfants et de personnes âgées concernés.
a découvert de sérieuses failles de sécurité dans le T8 Mini GPS tracker et dans près de 30 autres modèles du même fabricant, Shenzhen i365 Tech. Commercialisés pour garantir la sécurité des enfants, des personnes âgées, des animaux domestiques et même des biens personnels, ces appareils dévoilent toutes les données envoyées dans le cloud, y compris les coordonnées GPS exactes en temps réel. De plus, des défauts de conception peuvent permettre à des tiers indésirables d’usurper la localisation ou d’accéder au microphone à des fins d’écoute illicite. Les chercheurs du Threat Labs d’Avast estiment à 600 000 le nombre de traceurs non protégés utilisés dans le monde, mais ils soulignent que ces problèmes de sécurité de l’IoT dépassent largement le cadre d’un seul fournisseur.
Martin Hron, Senior Researcher, chez Avast, qui est à l’origine de cette étude, conseille aux acheteurs de ces produits de choisir une solution alternative auprès d’une marque plus fiable intégrant une la sécurité dès la conception du produit : connexion sécurisée, un chiffrement des informations.
Comme pour tout appareil prêt à l’emploi, modifier les mots de passe par défaut de l’administrateur. En choisir un complexe.
Cependant, dans ce cas précis, cela n’empêchera pas une personne motivée d’intercepter le trafic non chiffré. « Nous avons fait preuve de toute la diligence voulue en communiquant ces vulnérabilités au fabricant, mais comme nous n’avons pas eu de réponse dans le délai habituel, nous publions ce message d’intérêt public à l’attention des consommateurs et vous recommandons fortement de cesser d’utiliser ces appareils», explique Martin Hron.
Signaux d’alerte dès la sortie de l’emballage
Le Threat Labs d’Avast a d’abord analysé la procédure de démarrage du T8 Mini, en suivant les instructions pour télécharger l’application mobile à partir du site http://en.i365gps.com — en l’occurrence, un site Web desservi par le protocole HTTP plutôt que par celui du HTTPS, plus sécurisé. Les utilisateurs peuvent alors se connecter à leur compte avec le numéro d’identification attribué. Le mot de passe par défaut très générique « 123456 ».
Ces informations sont transmises via un protocole HTTP non « secure ».
Le numéro d’identification dérivé de l’International Mobile Equipment Identity (IMEI) de l’appareil ; les chercheurs ont donc pu facilement prédire et répertorier les numéros d’identification possibles d’autres traceurs de ce fabricant.
En combinaison avec le mot de passe fixe, pratiquement n’importe quel appareil suivant cette séquence de numéros IMEI étaient piratables sans le moindre effort.
Rien n’est chiffré
À l’aide d’un simple outil de recherche de commandes, les chercheurs découvrent les informations en texte brut. Sans chiffrement.
Il est encore plus inquiétant de constater que l’appareil peut envoyer des commandes qui vont au-delà de l’usage prévu de suivi GPS, telles que :
appeler un numéro de téléphone, permettant ainsi à un tiers d’écouter les conversations à travers le microphone du traceur ;
envoyer un SMS qui pourrait permettre au hackers d’identifier le numéro de téléphone de l’appareil et donc d’utiliser le SMS entrant comme vecteur d’attaque ;
utiliser les SMS pour rediriger la communication de l’appareil vers un autre serveur afin d’obtenir le total contrôle de cet appareil ou de fausses informations envoyées vers le cloud ;
partager une URL vers le traceur, permettant à un attaquant à distance de placer un nouveau firmware sur l’appareil sans même y toucher, qui pourrait remplacer complètement la fonctionnalité ou implanter un backdoor.
Sans surprise, les chercheurs ont également découvert que l’application mobile AIBEILE (disponible sur Google Play et iOS App Store) communiquait avec le cloud via un port HTTP non standard, TCP:8018, envoyant du texte brut non chiffré au terminal. Après avoir examiné minutieusement l’appareil lui-même pour analyser la façon dont il communique avec le cloud, le Threat Labs d’Avast a confirmé que les données transitent à nouveau sans être chiffrées, du réseau GSM au serveur, sans aucune autorisation.
Ce que les consommateurs devraient retirer de cette étude
Outre l’appareil qui fait l’objet de cette étude, 29 autres modèles de traceurs GPS présentant ces vulnérabilités. La plupart des fournisseurs mentionnés ci-dessus. 50 applications mobiles différentes utilisent la même plateforme non « secure ».
Les chercheurs estiment qu’il existe plus de 600 000 appareils dans la nature dont les mots de passe par défaut sont « 123456 ».
Des applications mobiles téléchargées près de 500 000 fois. Le fabricant n’a donné aucune réponse aux avertissements.
En tant que parents, nous sommes enclins à adopter les technologies qui nous promettent de protéger nos enfants. Se renseigner sur les produits que nous achetons est indispensable.
Méfiez-vous des fabricants qui ne respectent pas les normes minimales de sécurité. Qui n’ont pas de certification ou homologation par des tiers.
Choisissez uniquement des marques en qui vous avez confiance pour protéger vos informations.
Pour de nombreuses normes de conformité, vous devez être en mesure de répondre à certaines questions comme « Qui a accédé à quel fichier ? Quels changements ont eu lieu ? ». Pour des raisons évidentes de sécurité, vous devez être capable d’identifier facilement une activité sur vos fichiers et dossiers partagés les plus sensibles et de réagir en cas de menace. Explication par notre partenaire IS Decisions.
FileAudit offre à la fois aux professionnels de l’informatique une visibilité optimale les données de l’entreprise, mais également une possibilité de réagir rapidement aux événements.
Trouver les derniers fichiers consultés/modifiés
Une fois l’audit configuré, je peux voir en temps réel les accès qui se produisent sur les partages que j’ai sélectionnés, à partir de l’observateur d’accès.
Je peux voir la date et l’heure, le fichier ou le dossier auquel on a accédé, le type d’accès, le refus ou l’octroi, l’utilisateur qui a tenté d’accéder au fichier, la machine à partir de laquelle l’accès a été effectué avec son adresse IP et le serveur sur lequel le fichier est stocké.
Surveiller les accès refusés
Lorsque je suis sur l’observateur d’accès, je peux facilement voir qu’il existe des accès refusés à certains dossiers. Je peux donc aller de l’avant et examiner de plus près ce dossier pour voir qui a tenté d’y accédé. Nous prendrons ici l’exemple d’un utilisateur dénommé Alice et de dossiers appelés « Accounting » et « Peopleopps ».
Je vais ensuite regarder de plus près l’activité générale de cet utilisateur en cliquant sur son nom d’utilisateur. J’obtiens un tableau de bord de l’activité d’Alice des derniers jours et semaines.
Cela me permet de voir s’il y a eu beaucoup d’accès refusé par cet utilisateur. Je peux faire défiler davantage et voir tous ces accès vers tous ces fichiers et dossiers qui ont été lus à la même heure le même jour. S’ils se sont produits simultanément, cela peut m’amener à penser qu’Alice sélectionne un grand nombre de fichiers et les copie sur un lecteur externe ou éventuellement sur son bureau.
Une fois cette vue détaillée obtenue, je peux l’exporter au format PDF au cas où je souhaiterais l’envoyer à un responsable ou au cas où d’autres alertes viendraient de cet utilisateur.
Définir des alertes
La prochaine étape que je souhaite mettre en place consiste à envoyer des alertes proactives au cas où de tels accès se reproduiraient. Je peux donc accéder à l’onglet d’alertes et à partir de là créer mes alertes.
Ce que je vais faire en premier lieu, c’est créer une alerte d’accès unique pour les accès refusés sur les dossiers sensibles Accounting et Peopleops.
Très facilement, il me suffit de sélectionner le statut d’accès « refusé », de laisser tous les types d’accès et d’entrer l’utilisateur Alice. Il faut ensuite sélectionner les deux chemins que nous avons vus précédemment, Accounting et Peopleopps et valider. Je peux enfin simplement choisir le destinataire de l’e-mail et je peux également ajouter un canal Slack où tous les administrateurs recevront des messages afin qu’ils puissent les voir également.
La deuxième alerte que je vais mettre en place s’agit d’une alerte d’accès en masse pour Alice, en raison de l’activité sur plusieurs fichiers ou dossiers accédés en même temps, montrant qu’elle pourrait copier ou déplacer un grand nombre de fichier.
Je vais laisser le statut et les types d’accès, je vais juste ajouter ici à nouveau notre utilisateur Alice et je vais définir un seuil que je vais définir assez bas. Je vais dire que si 25 fichiers ou dossiers sont consultés en l’espace de 30 secondes, j’aimerais que cette alerte soit déclenchée. Pour les chemins à surveiller, je vais mettre tout ce qui est audité, je ne vais pas exclure d’heures, mais je vais ajouter les destinataires de l’e-mail et choisir les mêmes qu’auparavant, l’e-mail de l’administrateur et mon canal Slack qui reçoit toutes ces alertes. Il suffit de valider, sauvegarder cette alerte et maintenant, j’ai la configuration de mes deux alertes.
Réagir aux alertes d’accès suspects
En plus de la surveillance en temps réel et de l’identification des menaces, vous devez être en mesure d’agir sur les menaces potentielles.
FileAudit peut réagir immédiatement à une alerte sans avoir à attendre que le service informatique intervienne. Un script personnalisé peut être créé et exécuté chaque fois qu’une alerte spécifique est déclenchée.
Je peux par exemple arrêter la machine d’Alice ou bien la déconnecter. Cela me permet d’agir sur les menaces potentielles avant que tout dommage ne soit causé.
C’est ainsi que vous pouvez utiliser FileAudit pour voir les accès sur vos fichiers ou vos dossiers, générer des rapports, configurer des alertes de manière proactive et réagir en cas de comportement suspect sur votre réseau.
Intrusions : Un chercheur en cybersécurité a identifié un défaut de sécurité susceptible de transformer des centaines de milliers d’équilibreurs de charge en vecteurs de cyber attaques.
Des chercheurs en cybersécurité invitent les organisations utilisant l’équilibreur de charge BIG-IP de F5 Networks, à remédier aux problèmes de sécurité posés par plusieurs configurations.
BIG-IP est notamment populaire auprès des gouvernements, des banques et d’autres grandes entreprises. Mal configuré, cet équilibreur de charge peut servir de porte d’entrée pour les pirates informatiques. Ces derniers peuvent alors s’infiltrer sur les réseaux et effectuer de nombreuses attaques contre les entreprises et particuliers utilisant les services web gérés par le produit corrompu.
Le défaut de sécurité réside dans le langage de programmation Tcl utilisé pour définir les règles iRules (la fonctionnalité utilisée par BIG-IP pour diriger le trafic web entrant). Certaines pratiques de codage permettent aux hackers d’injecter des commandes Tcl arbitraires pouvant être exécutées dans le script Tcl cible.
Lorsqu’ils exploitent avec succès ces règles iRules mal configurées, les hackers peuvent utiliser le BIG-IP corrompu comme vecteur pour lancer d’autres attaques et réaliser des intrusions réseaux. Ils peuvent également intercepter et manipuler le trafic web, de manière à exposer des informations sensibles (identifiants, secrets d’application) ou à attaquer des utilisateurs des services web de l’organisation.
Exploiter un système vulnérable (CVE) peut parfois s’avérer aussi simple que d’entrer une commande ou une ligne de code dans le cadre d’une requête web : la technologie se charge du reste. Dans certains cas, le dispositif corrompu n’enregistre pas les actions du pirate informatique : aucune preuve de l’attaque ne peut alors être récupérée. Dans d’autres cas, le hacker peut effacer lui-même les logs retraçant ses opérations, entravant ainsi sérieusement tout travail d’enquête.
« Ce défaut de configuration est relativement sérieux puisqu’il permet au pirate d’opérer furtivement : il peut s’infiltrer, atteindre ses objectifs, puis effacer ses traces. Le problème est d’autant plus grave que, souvent, les entreprises ne sont pas aptes à identifier et résoudre les problèmes de sécurité cachés dans la chaîne d’approvisionnement logicielle », explique Christoffer Jerkeby, Senior Security Consultant chez F-Secure. « À moins de savoir quoi chercher, il est difficile d’anticiper un problème de sécurité de cette nature, ou pire, de le gérer en cas d’attaque.»
Christoffer Jerkeby a identifié plus de 300 000 instances actives de BIG-IP sur internet au cours de ses recherches mais il estime que, compte-tenu des limitations méthodologiques, le nombre réel pourrait être beaucoup plus élevé. (Note de la rédaction : les pirates n’ont pas attendu, depuis plusieurs semaines, via Shodan, le moteur de recherche, ils se servent allègrement).
Ce type de vulnérabilité n’est pas nouveau et est connu depuis un certain temps, tout comme d’autres vulnérabilités d’injection de commandes identifiées dans d’autres langages informatiques répandus. Toutes les entités utilisant BIG-IP ne sont pas concernées par ce problème de sécurité. Toutefois, cet équilibreur de charge est très répandu chez les organismes bancaires, les organisations gouvernementales et d’autres entités proposant des services en ligne très populaires. De ce fait, les enjeux sont grands et de nombreuses personnes sont concernées. Toutes les organisations utilisant cet équilibreur de charges doivent donc évaluer leur degré d’exposition.
« Si elles n’ont pas mené d’enquête approfondie sur cette technologie, il est fort probable que les entreprises utilisant cette technologie soient concernées par le problème. Même un professionnel extrêmement bien informé sur la sécurité peut laisser passer un tel défaut de configuration. Il est essentiel de sensibiliser les entreprises si nous souhaitons les aider à mieux se protéger contre ce vrai risque d’intrusion. »
Recommandations aux organisations
Il est possible de procéder à un balayage massif d’internet afin d’identifier et exploiter les instances vulnérables de cette technologie. Dans certains cas, ce processus peut même être automatisé. Ce problème de sécurité est donc susceptible d’attirer l’attention des chasseurs de bug bounty… et des pirates informatiques. De plus, des versions d’essai gratuites de BIG-IP sont proposées et il est possible d’accéder à une version cloud pour un coût minime, à partir d’AWS. F-Secure conseille donc aux organisations d’enquêter de manière proactive pour savoir si elles sont affectées ou non par ce défaut de sécurité, compte-tenu des risques encourus.
Christoffer Jerkeby a aidé à développer des outils libres et gratuits que les organisations peuvent utiliser pour identifier les configurations non sécurisées de leurs équilibreurs BIG-IP. Il souligne toutefois qu’il n’existe pas de solution miracle : les organisations doivent répondre elles-mêmes au problème.
« La bonne nouvelle, c’est que tous les utilisateurs ne sont pas affectés par ce défaut de sécurité. La mauvaise, c’est que ce type de problème ne peut pas être résolu par un simple patch ou une simple mise à jour : il appartient aux organisations de vérifier si elles ont ce problème et de le résoudre si c’est le cas», explique-t-il. « Quiconque utilise BIG-IP doit donc se montrer pro-actif.»
Les centres de recherche ESET ont mis à jour une vaste campagne de cyber-espionnage en cours contre des cibles très sensibles en Amérique latine. Plus de la moitié des ordinateurs attaqués appartiennent notamment aux forces militaires vénézuéliennes. Mais cette campagne cible également d’autres institutions nationales, allant de la police à l’éducation, en passant par les affaires étrangères.
La majorité des attaques (75 %) concerne le Venezuela, et 16 % l’Équateur, où les forces armées ont également été ciblées.
L’opération est attribuée au groupe Machete. Celui-ci aurait déjà dérobé Nonà ses victimes plusieurs giga-octets de documents confidentiels par semaine. La campagne est toujours très active et intervient à un moment où les tensions régionales s’exacerbent et où les tensions internationales entre les États-Unis et le Venezuela sont au plus fort.
Les chercheurs d’ESET ont suivi une nouvelle version des outils « Machete » (la boîte à outils du groupe) qui a été vue pour la première fois il y a un an. En seulement trois mois, de mars à mai 2019, ESET a ainsi pu observer plus de 50 ordinateurs victimes communiquer avec des serveurs de commandes et de contrôle (C&C) appartenant aux cyber-espions. Les chercheurs ont également pu observer les attaquants apporter régulièrement des modifications au malware, à son infrastructure et même aux campagnes de phishing en cours.
« Les opérateurs de Machete utilisent des techniques d’hameçonnage ciblé très efficaces. Leur longue série d’attaques, axées sur les pays d’Amérique latine, leur a permis de recueillir des renseignements et d’affiner leurs tactiques au fil des ans. Ils connaissent très bien leurs cibles, savent comment se fondre dans les communications régulières et quels documents sont les plus précieux à voler », explique Matias Porolli, chercheur en cybersécurité chez ESET. « Par exemple, les attaquants s’intéressent de près aux fichiers utilisés par les systèmes d’information géographique (SIG). Et ils exfiltrent en particulier ceux qui décrivent des routes de navigation et des positionnements exprimés à l’aide de grilles militaires », ajoute-t-il.