La CNIL s’est reconnue compétente pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition de l’utilisateur.
Sans surprise pour l’association, s’agissant des éventuelles infractions au RGPD, en application du guichet unique, la CNIL a transmis pour instruction la plainte à son homologue irlandaise déjà saisie d’une plainte similaire. Cette transmission ne préjuge en rien du bien ou mal fondé de la plainte de France Digitale mais privilégie la compétence de l’autorité du lieu du principal établissement européen d’Apple. La CNIL retient néanmoins définitivement sa compétence pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition prévu à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, relatif notamment au droit
d’opposition de l’utilisateur d’un service de communication électronique.
Rappel du contexte
France Digitale représente près de 1800 start-ups et investisseurs du numérique français. En mars 2021, l’association a saisi la CNIL pour leur faire part d’un constat simple: les publicités personnalisées au bénéfice de la plateforme Apple sont aujourd’hui activées par défaut (voir sur le terminal en allant dans Confidentialité->Publicité). Il pourrait s’agir d’une atteinte manifeste, grave et répétée au RGPD et à la directive “e Privacy”.
C’était une première mondiale : jamais une association de startups n’avait ouvert de contentieux contre le géant de Cupertino.
Pour l’association, cette plainte vise à mettre en évidence l’inégalité de traitement que produit l’App Tracking Transparency (ATT). En effet, Apple a instauré une distinction entre les applications exploitées par des entreprises affiliées à Apple et les applications dites tierces. Ces dernières relèvent de l’ATT qui exige que leur utilisateur consente à la collecte et au traitement de leurs données. Les applications exploitées par des entreprises affiliées relèvent, elles, d’un ciblage publicitaire activé d’office sur le terminal, sans action de l’utilisateur.
Non contente d’instaurer une distorsion entre ces deux catégories d’applications, Apple semble heurter frontalement les règles du RGPD qui exigent, notamment, que la collecte et le traitement des données personnelles fassent l’objet d’un consentement exprès et spécifique. La présomption de consentement de l’utilisateur, caractérisée par l’activation d’office du suivi publicitaire, est susceptible de heurter le droit des données personnelles.
Instruction de la plainte par la CNIL
Par un courrier datant de fin mai adressé à l’association, la CNIL s’est reconnue compétente pour instruire la plainte de France Digitale.
Sans surprise pour l’association, s’agissant des éventuelles infractions au RGPD, en application du guichet unique, la CNIL a transmis pour instruction la plainte à son homologue irlandaise déjà saisie d’une plainte similaire.
A ce sujet, Benoist Grossmann, Co-Président de France Digitale et CEO Eurazeo Investment Manager, indique que “France Digitale va se rapprocher de l’autorité irlandaise pour suivre étroitement l’instruction. Celle-ci visera le non-respect par Apple des règles relatives au consentement en matière de données personnelles.”
Cette transmission ne préjuge en rien du bien ou mal fondé de la plainte de France Digitale mais privilégie la compétence de l’autorité du lieu du principal établissement européen d’Apple.
La CNIL retient néanmoins définitivement sa compétence pour instruire la plainte de France Digitale s’agissant d’une possible violation par Apple du droit d’opposition prévu à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, relatif notamment au droit d’opposition de l’utilisateur d’un service de communication électronique.
Perspectives contentieuses
Pour Benoist Grossmann, Co-Président de France Digitale : “Qu’une décision de sanction intervienne en Irlande et/ ou en France, un contentieux judiciaire pourra se déployer contre Apple devant les juridictions françaises. En effet, s’il apparaît que la violation du droit des données personnelles a causé un préjudice aux entreprises du numérique françaises, comme nos startups, ces dernières pourront en agir en responsabilité à l’encontre d’Apple.”
Nouvelles conclusions sur les opérations stratégiques du groupe Ransomware-as-a-Service – Ryuk. Ryuk est un ransomware exclusivement utilisé dans des attaques ciblées – détecté comme Ransom-Ryuk – il chiffre les fichiers d’une machine et demande un paiement en crypto-monnaie Bitcoin pour divulguer les clés utilisées lors du chiffrement. Les résultats dévoilent que ce nouvel échantillon Ryuk cible également les serveurs Web.
Le ransomware a pour la première fois été observé en août 2018 lors d’une campagne qui a ciblé plusieurs entreprises. L’analyse des premières versions du ransomware a révélé des similitudes et un code source partagé avec le ransomware Hermes – un malware vendu sur des forums clandestins, qui a été utilisé par de multiples acteurs malveillants.
Pour chiffrer les fichiers, Ryuk utilise une combinaison de chiffrement symétrique AES (256 bits) et asymétrique RSA (2048 bits ou 4096 bits). La clé symétrique est utilisée pour chiffrer le contenu du fichier, tandis que la clé publique asymétrique est utilisée pour chiffrer la clé symétrique. Lors du paiement de la rançon, la clé privée asymétrique correspondante est révélée, ce qui permet de déchiffrer les fichiers cryptés.
En raison de la nature ciblée du ransomware Ryuk, les premiers vecteurs d’attaque sont adaptés à la victime. Parmi eux, les plus courants sont : les emails d’harcèlement, l’exploitation d’identifiants compromis pour accéder à des systèmes à distance. À titre d’exemple, la combinaison d’Emotet et de TrickBot a souvent été observée dans les attaques de Ryuk.
Se protéger des ransomwares
Les équipes IT doivent être à l’affût de toutes traces et comportements en corrélation avec des outils de pentest open source tels que winPEAS, Lazagne, Bloodhound et Sharp Hound, ou des cadres de piratage tels que Cobalt Strike, Metasploit, Empire ou Covenant, ainsi que du comportement anormal d’outils non malveillants avec un double usage. Ces outils considérés légitimes (comme ADfind, PSExec, PowerShell, etc.) peuvent être utilisés pour l’énumération et l’exécution. Il faut également être attentif à l’utilisation anormale de Windows Management Instrumentation WMIC (T1047).
En examinant d’autres familles similaires de Ransomware-as-a-Service, l’équipe de recherche McAfee Entreprise a réalisé que certains vecteurs d’entrée sont assez courants chez les criminels du ransomware :
Le Spear Phishing (T1566.001) est souvent utilisé pour s’insérer directement au sein d’un réseau. L’e-mail de phishing peut également être lié à une souche de malware différente, qui sert de chargeur et de point d’entrée aux attaquants pour continuer à compromettre le réseau de la victime. Ce phénomène a été observé dans le passé avec des programmes comme Trickbot et Ryuk ou Qakbot et Prolock, etc.
L’exploitation d’applications grand public (T1190) est un autre vecteur d’entrée courant, car les cybercriminels s’informent sur les dernières annonces (cyber)sécurité et sont toujours à l’affût d’une nouvelle tentative. Les entreprises doivent être rapides et diligentes lorsqu’il s’agit d’appliquer les mises à jour de solutions de sécurité. Il existe de nombreux exemples dans le passé où des vulnérabilités concernant des logiciels d’accès à distance, des serveurs web, des équipements de périphérie de réseau et des pare-feu ont été utilisées comme point d’entrée.
L’utilisation de comptes valides (T1078) a toujours été une méthode éprouvée par les cybercriminels pour s’immiscer au sein de différents réseaux. L’accès RDP faiblement protégé est un excellent exemple de cette méthode d’entrée.
Les Infostealers (logiciel malveillant) peuvent également obtenir des comptes valides en volant les identifiants sur l’ordinateur d’une victime. Les journaux d’Infostealer contenant des milliers d’identifiants peuvent être achetés par les criminels du ransomware pour rechercher des identifiants VPN et d’entreprise. C’est pourquoi, les organisations doivent absolument disposer d’un système robuste de gestion d’identifiants et d’authentification automatique des comptes utilisateurs.
Principales conclusions :
Le ransomware Ryuk est exclusivement utilisé dans des attaques ciblées
Le dernier échantillon cible désormais les serveurs web
La nouvelle note de rançon invite les victimes à installer le navigateur Tor pour faciliter le contact avec les acteurs malveillants
Après le chiffrement du fichier, le ransomware imprime 50 copies de la note de rançon sur l’imprimante par défaut.
Cybersécurité de l’UE: La Commission propose une Unité conjointe de cybersécurité afin de renforcer la réaction face aux incidents de sécurité majeurs
La Commission présente ce jour une vision qui consiste à créer une nouvelle unité conjointe de cybersécurité pour combattre le nombre croissant des graves incidents de cybersécurité qui ont des répercussions sur les services publics ainsi que sur la vie des entreprises et des citoyens dans l’ensemble de l’Union européenne. À mesure qu’augmentent le nombre, l’ampleur et les conséquences des cyberattaques, qui pèsent lourdement sur notre sécurité, il devient de plus en plus nécessaire d’adopter des réactions de pointe et coordonnées dans le domaine de la cybersécurité. Tous les acteurs concernés dans l’UE doivent être prêts à réagir collectivement et à échanger des informations utiles en se fondant sur le «besoin de partager» plutôt que sur le seul «besoin d’en connaître».
Annoncée pour la première fois par la présidente Ursula von der Leyen dans ses orientations politiques, l’unité conjointe de cybersécurité, dont la création est proposée ce jour, vise à réunir les ressources et l’expertise dont disposent l’UE et ses États membres afin de prévenir et de dissuader les incidents et crises de cybersécurité massifs et d’y réagir, le tout avec efficacité. Les communautés de cybersécurité, qui englobent les communautés civile, répressive, diplomatique et militaire du domaine de la cybersécurité, ainsi que les partenaires du secteur privé agissent trop souvent de manière séparée. Grâce à l’unité conjointe de cybersécurité, ils disposeront d’une plateforme virtuelle et physique de coopération: les institutions, organes et organismes compétents de l’UE ainsi que les États membres constitueront progressivement une plateforme européenne de solidarité et d’assistance pour lutter contre les cyberattaques majeures.
La recommandation sur la création d’une unité conjointe de cybersécurité constitue une avancée importante vers l’achèvement du cadre européen de gestion des crises en matière de cybersécurité. Il s’agit de l’un des résultats concrets de la stratégie de cybersécurité de l’UE et de la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité, qui contribue à une économie et à une société numériques sûres.
Dans ce cadre, la Commission rend compte ce jour des progrès accomplis, au cours des derniers mois, en ce qui concerne la stratégie pour l’union de la sécurité. La Commission et le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ont, en outre, présenté le premier rapport sur la mise en œuvre de la stratégie de cybersécurité, comme l’avait demandé le Conseil européen, et ont publié simultanément le cinquième rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du cadre commun de 2016 en matière de lutte contre les menaces hybrides et de la communication conjointe de 2018 intitulée «Accroître la résilience et renforcer la capacité à répondre aux menaces hybrides». Enfin, la Commission a adopté la décision relative à l’établissement du bureau de l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) à Bruxelles, conformément au règlement sur la cybersécurité.
Une nouvelle unité conjointe de cybersécurité pour prévenir les incidents de cybersécurité majeurs et y réagir
L’unité conjointe de cybersécurité fera office de plateforme pour assurer une réaction coordonnée de l’UE aux incidents et crises de cybersécurité majeurs ainsi que pour prêter assistance aux pays touchés par ces attaques pour qu’ils puissent se rétablir. L’UE et ses États membres ont actuellement de nombreuses entités qui interviennent dans différents domaines et secteurs. Même si les secteurs peuvent être particuliers, les menaces sont souvent communes, c’est pourquoi la coordination, le partage des connaissances et même un avertissement préalable sont indispensables.
Il sera demandé aux participants de fournir des ressources opérationnelles pour l’assistance mutuelle au sein de l’unité conjointe de cybersécurité (voir ici la liste des participants proposés). L’unité conjointe de cybersécurité leur permettra de partager les meilleures pratiques, ainsi que des informations en temps réel sur les menaces qui pourraient apparaître dans leurs domaines respectifs. Par ailleurs, elle s’emploiera, à un niveau opérationnel et technique, à élaborer le plan de l’UE concernant la réaction aux incidents et crises de cybersécurité en se fondant sur les plans nationaux correspondants; à constituer et mobiliser des équipes de réaction rapide de l’UE en matière de cybersécurité; à faciliter l’adoption de protocoles relatifs à l’assistance mutuelle parmi les participants; à mettre en place des capacités nationales et transfrontières de surveillance et de détection, y compris des centres des opérations de sécurité (COS); et bien plus encore.
L’écosystème de cybersécurité de l’UE est vaste et varié et, par l’intermédiaire de l’unité conjointe de cybersécurité, il y aura un espace commun au sein duquel les différentes communautés et les différents domaines pourront collaborer, ce qui permettra aux réseaux existants d’exploiter tout leur potentiel. Cet écosystème s’appuie sur les travaux entamés en 2017, avec la recommandation sur la réaction coordonnée aux incidents et crises de cybersécurité majeurs (le plan d’action).
La Commission propose de créer l’unité conjointe de cybersécurité selon un processus progressif et transparent en quatre étapes, avec l’adhésion pleine et entière des États membres et des différentes entités actives dans ce domaine. Il s’agit de faire en sorte que l’unité conjointe de cybersécurité entre dans sa phase opérationnelle d’ici au 30 juin 2022 et qu’elle soit entièrement mise en place un an plus tard, d’ici au 30 juin 2023. L’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité fera office de secrétariat pendant la phase préparatoire et l’unité sera installée à proximité des bureaux bruxellois de cette Agence et du bureau de la CERT-EU, l’équipe d’intervention en cas d’urgence informatique pour les institutions, organes et agences de l’UE.
C’est la Commission qui apportera les investissements nécessaires à la création de l’unité conjointe de cybersécurité, essentiellement à travers le programme pour une Europe numérique. Les fonds serviront à la constitution de la plateforme physique et virtuelle, à l’établissement et au maintien de canaux de communication sécurisés ainsi qu’à l’amélioration des capacités de détection. Des contributions supplémentaires, notamment pour développer les capacités de cyberdéfense des États membres, pourraient provenir du Fonds européen de la défense.
Assurer la sécurité des Européens, en ligne et hors ligne
La Commission rend compte ce jour des progrès accomplis dans le cadre de la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité, en vue d’assurer la sécurité des Européens. De concert avec le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, elle présente également le premier rapport sur la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de cybersécurité de l’UE.
En décembre 2020, la Commission et le haut représentant ont présenté la stratégie de cybersécurité de l’UE. Le rapport publié ce jour fait le point sur les progrès accomplis en ce qui concerne chacune des 26 initiatives exposées dans cette stratégie et mentionne la récente approbation par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne du règlement établissant le Centre et le Réseau de compétences en matière de cybersécurité. Des progrès satisfaisants ont été accomplis en vue de renforcer le cadre juridique visant à garantir la résilience des services essentiels grâce à la proposition de directive concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans l’Union (directive SRI révisée ou «SRI 2»). En ce qui concerne la sécurité des réseaux de communication 5G, la plupart des États membres progressent dans la mise en œuvre de la boîte à outils de l’UE pour la sécurité des réseaux 5G: ils sont soit déjà dotés de cadres pour imposer des restrictions appropriées aux fournisseurs de 5G, soit sont sur le point de l’être. Les exigences qui s’appliquent aux opérateurs de réseaux mobiles sont en voie de renforcement à la faveur de la transposition du code des communications électroniques européen, tandis que l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) prépare actuellement un schéma européen de certification de cybersécurité candidat pour les réseaux 5G.
Le rapport souligne également les progrès que le haut représentant a réalisés dans la promotion d’un comportement responsable des États dans le cyberespace, M. Borrell ayant notamment fait progresser l’établissement d’un programme d’action à l’échelle des Nations unies. Le haut représentant a en outre entamé le processus de réexamen du cadre stratégique de cyberdéfense afin d’améliorer la coopération en la matière; il mène actuellement avec les États membres un «exercice visant à analyser les enseignements tirés» afin d’améliorer la boîte à outils cyberdiplomatique de l’UE et de recenser les possibilités de renforcer davantage la coopération internationale et au sein de l’UE à cette fin. Par ailleurs, le rapport sur les progrès accomplis en matière de lutte contre les menaces hybrides, que la Commission et le haut représentant ont également publié ce jour, souligne que, depuis l’adoption en 2016 du cadre commun en matière de lutte contre les menaces hybrides, l’Union européenne a organisé une riposte, ses actions soutiennent une meilleure connaissance de la situation, la résilience dans les secteurs critiques, une réaction appropriée et le rétablissement des activités à la suite de menaces hybrides, y compris la désinformation et les cyberattaques, qui vont croissant depuis le début de la pandémie de coronavirus.
D’importantes mesures ont également été prises au cours des six derniers mois dans le cadre de la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité afin que soit assurée la sécurité dans notre environnement physique et numérique. Des règles de l’UE qui feront date sont à présent en vigueur; elles obligeront les plateformes en ligne à retirer, dans un délai d’une heure, les contenus à caractère terroriste signalés par les autorités des États membres. La Commission a également présenté une proposition de législation sur les services numériques, qui prévoit des règles harmonisées en vue du retrait de biens, services ou contenus illicites en ligne ainsi qu’une nouvelle structure de surveillance pour les très grandes plateformes en ligne. Cette proposition remédie également aux vulnérabilités des plateformes à l’amplification des contenus préjudiciables ou à la diffusion de la désinformation. Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une législation temporaire relative à la détection volontaire, par les services de communication, d’abus sexuels commis sur des enfants en ligne. Des travaux sont également en cours aux fins d’une meilleure protection des espaces publics. Il s’agit notamment d’aider les États membres à gérer la menace que représentent les drones et de renforcer la protection des lieux de culte et des grands complexes sportifs contre les menaces terroristes, au moyen d’un programme de soutien de 20 millions d’euros qui est en cours. Afin de mieux soutenir les États membres dans la lutte contre les formes graves de criminalité et le terrorisme, la Commission a également proposé en décembre 2020 de renforcer le mandat d’Europol, l’Agence de l’UE pour la coopération des services répressifs.
Toile de fond
La cybersécurité constitue une priorité absolue de la Commission et une pierre angulaire de l’Europe numérique et connectée. L’augmentation du nombre de cyberattaques pendant la crise du coronavirus a montré l’importance de protéger les systèmes de santé et de soins, les centres de recherche et d’autres infrastructures critiques. Des mesures énergiques dans ce domaine s’imposent pour que l’économie et la société de l’UE soient en mesure de faire face aux défis futurs.
L’UE est déterminée à concrétiser la stratégie de cybersécurité de l’UE par un niveau d’investissement sans précédent dans la transition écologique et numérique de l’Europe, au moyen du budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027, en particulier à travers le programme pour une Europe numérique et Horizon Europe, ainsi que par le plan de relance pour l’Europe.
En outre, en matière de cybersécurité, notre protection dépend de celle de notre maillon le plus faible. Les cyberattaques ne s’arrêtent pas aux frontières physiques. L’UE a donc également pour priorité de renforcer la coopération, y compris transfrontière, dans le domaine de la cybersécurité: ces dernières années, la Commission a mené et facilité plusieurs initiatives visant à améliorer les capacités de préparation collectives, les structures communes de l’UE ayant déjà apporté un soutien aux États membres, au niveau tant technique qu’opérationnel. La recommandation, proposée ce jour, sur la création d’une unité conjointe de cybersécurité constitue une nouvelle étape vers une coopération plus grande et une réaction coordonnée aux cybermenaces.
Dans le même temps, la réponse diplomatique conjointe de l’Union européenne face aux actes de cybermalveillance, également appelée la boîte à outils cyberdiplomatique, encourage la coopération et promeut un comportement responsable des États dans le cyberespace; elle permet à l’UE et à ses États membres de recourir à l’ensemble des mesures relevant de la politique étrangère et de sécurité commune, y compris aux mesures restrictives, pour empêcher, décourager, prévenir et contrer les actes de cybermalveillance.
Afin de garantir la sécurité dans nos environnements physique et numérique, la Commission a présenté en juillet 2020 la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité pour la période 2020-2025. Cette stratégie met l’accent sur les domaines prioritaires dans lesquels l’UE peut apporter une valeur ajoutée, afin d’aider les États membres à renforcer la sécurité de toutes les personnes qui vivent en Europe: la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée; la prévention et la détection des menaces hybrides et l’accroissement de la résilience de nos infrastructures critiques; et la promotion de la cybersécurité ainsi que de la recherche et de l’innovation.
Une étude révèle que 61 % des adultes Français, âgés de 18 à 39 qui ont déjà été en couple, ont déjà stalké en ligne leur partenaire actuel ou leur ex.
Les résultats d’étude relative aux comportements d’harcèlement en ligne des consommateurs affiche des chiffres étonnant et inquiétant. Cette nouvelle étude met en lumière des différences générationnelles frappantes dans les tendances de cyberharcèlement des Français dans les relations amoureuses modernes. Plus de la moitié des Français de la génération Z et millienials (61 % des 18-39 ans) admettent avoir « stalké » en ligne leur ancien ou leur partenaire actuel, à leur insu, soit trois fois plus que les personnes de 40 ans et plus (18 %).
Traqueur né !
Près d’un tiers des Français (33 %) ayant déjà été en couple admet avoir « traquer » un ex ou un partenaire actuel en ligne en prenant de ses nouvelles à son insu et sans son consentement. Le plus alarmant ? 31 % des jeunes Français (18-39 ans) actuellement en couple estiment que leur partenaire est susceptible d’installer une application de stalking – autrement appelée « creepware » ou « stalkerware » – sur leur(s) appareil(s) pour surveiller ses activités numériques et passer en revue les textos, l’historique des appels téléphoniques, les messages directs, les e-mails et les photos. Ce chiffre est largement supérieur au pourcentage de Français âgés de 40 ans ou plus qui pensent la même chose (8 %). Parmi ceux qui ont admis avoir harcelé en ligne un partenaire actuel ou un ex , les principaux facteurs qui les auraient poussés à le faire, la curiosité (43 %) et le manque de confiance (30 %) se hissent en tête. 24% d’entre eux voulaient savoir avec qui ils étaient et 23% savoir ce qu’ils faisaient.
Les moins de 40, adepte du stalking ?
D’après Catherine Lejalle, chercheuse et sociologue sur les comportements des consommateurs en ligne « L’étude pointe des différences selon les âges et les genres. La pratique du stalking est plus forte chez les moins de quarante ans et chez les hommes. Or, elle s’inscrit dans un contexte sociétal où les valeurs phares sont la transparence et l’absence d’engagement. L’étude montre que les pratiques sont en dissonance avec les discours. Prôner la transparence et mettre en scène sa vie sur les réseaux sociaux permettent-ils de garder une part cachée en coulisses qui donne à l’autre le sentiment qu’on lui échappe ? Chanter la liberté et l’ouverture dans le couple est-il compatible avec le besoin ontologique de réassurance qui sommeille en chacun de nous ? L’étude suggère des réponses tranchées à ces deux interrogations.»
Ces nouvelles conclusions sont publiées dans le 2021 Norton Cyber Safety Insights Report (NCSIR). Réalisé en partenariat avec The Harris Poll, ce rapport a interrogé plus de 10 000 personnes dans 10 pays , dont 1 000 adultes Français, afin d’évaluer les habitudes en ligne des consommateurs et les domaines dans lesquels elles peuvent dévier vers le cyberharcèlement.
« Nous émettons des avertissements à l’intention de nos clients pour les prévenir de la présence d’applications de stalkerware potentielles sur leurs appareils. Notre dernière étude des menaces montre que l’utilisation de cette technologie invasive ne cesse de croître. Entre septembre 2020 et mai 2021, notre équipe de recherche a constaté́ une hausse de 63 % du nombre d’appareils infectés par des stalkerwares, soit l’équivalent de plus de 250 000 appareils compromis« , explique Kevin Roundy, directeur technique et spécialiste des stalkerwares au sein de la division de recherche de NortonLifeLock, Norton Labs.
Le stalkerware est une technologie disponible dans le commerce, qui peut être installée sur un appareil afin de surveiller l’activité à l’insu de l’utilisateur. Il faut généralement qu’une personne ait un accès physique à un appareil pour l’installer. Le stalkerware consomme la plupart du temps beaucoup d’énergie et de données et peut donc se faire remarquer en ralentissant les performances de l’appareil, en épuisant la batterie ou en augmentant la consommation de données. Si vous suspectez un stalkerware, il est indispensable de vérifier les paramètres et les autorisations de l’appareil pour vérifier si des applications inconnues ont accès à des éléments personnels tels que la localisation et le microphone, ou si des applications inconnues sont présentes sur l’appareil.
Inoffensif de stalker son partenaire ?
Les résultats du rapport démontrent qu’environ un tiers des Français âgés de 18 à 39 ans (31 %) estiment qu’il est inoffensif de stalker son partenaire actuel ou un ancien partenaire, soit deux fois plus que les Français de plus de 40 ans et plus qui sont de cet avis (15 %). Plus de la moitié des jeunes Français (52 %) cautionnent le stalking en ligne si l’un des partenaires ou les deux ont été infidèles ou sont soupçonnés de l’être et admettent qu’ils seraient plus susceptibles de stalker à leur tour un amant ou un ex s’ils savaient qu’ils ne se feraient pas prendre.(36 %). Il convient de noter que près de deux Français sur dix âgés de 18 à 39 ans et ayant déjà eu une relation amoureuse (17 %) admettent avoir utilisé les appareils ou les applications de santé de leur partenaire pour surveiller secrètement leur activité physique. On estime que 2,6 millions de personnes en France (5 % des adultes) ont utilisé un logiciel de harcèlement ou un logiciel de repérage, ce qui illustre l’ampleur du problème.
La familiarité avec le « stalkerware » ou « creepware » est faible. En France, 8 % en sont familiers, 23% en ont seulement entendu le nom et 68 % n’en ont jamais entendu parler, mais les jeunes adultes sont beaucoup plus susceptibles que leurs homologues plus âgés d’en être familiers (19 % chez les moins de 40 ans contre 3 % chez les 40 ans et plus). Consulter le téléphone de son partenaire (17%) et leur navigateur de recherche (15%) sont les formes les plus courantes de stalking en ligne chez les Français qui ont été en couple.
En France, les hommes sont presque deux fois plus susceptibles que les femmes d’utiliser des applications invasives pour espionner leur partenaire. 8 % des hommes qui ont été en couple ont utilisé un creepware ou un stalkerware pour surveiller le téléphone de leur ex ou de leur partenaire actuel, contre seulement 4 % des femmes. • À travers le monde2, le stalking en ligne est une pratique courante. 34 % des consommateurs ayant déjà vécus une relation amoureuse admettent avoir stalké leur ex ou leur partenaire actuel, et plus d’un tiers des Français (33 %) ont admis avoir adopté ce comportement.
Une nouvelle étude menée, portant sur 2000 adultes français, révèle que 3 utilisateurs sur 10 de smartphones ne repèrent pas un vrai d’un faux SMS !
37 % de Français, sur 2.000 interviewés dans l’étude OnePoll, indique avoir été trompés par un SMS, un email ou un message sur les réseaux sociaux qui leur laissait croire qu’il venait d’une personne ou d’une compagnie légale.
L’étude a aussi trouvé que 55 % des adultes ne savent pas trouver la différence entre une arnaque et une demande d‘information légitime, que ce soit via les réseaux sociaux ou par SMS. Les arnaques en ligne les plus communes sont des tickets gagnants aléatoires, des livraisons par La Poste et des liens suspicieux venant de nulle part. Des messages de compagnies d’énergie à propos de données expirées et des détails de connexion pour paiements en ligne ont aussi été reçus.
La confiance dans les réseaux sociaux a tellement diminué que seulement un adulte sur 20 se sent en sécurité – et 43 % pensent que chaque compte devrait être associé à un vrai nom et une véritable identité.
LES 10 ARNAQUES EN LIGNE LES PLUS SOUVENT RENCONTRÉES
1. Gagner un prix aléatoire
2. Livraisons de La Poste
3. Liens suspicieux
4. Autres types de livraisons, par exemple DHL, DPD, etc.
5. Messages de compagnies d’énergie
6. Utilisateurs et logins incorrects pour paiements, par exemple Paypal
7. Données bancaires expirées, par exemple Netflix ayant besoin des derniers numéros de compte à jour
8. Individus envoyant des messages à propos d’une relation
9. Notifications d’avoir gagné une enchère sur par exemple eBay
10. Des membres de familles que vous n’avez jamais rencontrés prenant contact avec vous.
La France fait partie du Top 10 des pays comptabilisant le plus grand nombre de réseaux IT/OT.
Une entreprise japonaise de cybersécurité vient publier les résultats d’une nouvelle étude portant sur les attaques de ransomwares ciblant les installations industrielles. Intitulée « 2020 Report on Threats Affecting ICS Endpoints« , l’étude met en évidence le risque croissant de temps d’arrêt et de vol de données sensibles résultant de ces attaques.
« Les systèmes de contrôle industriels sont particulièrement complexes à sécuriser, exposant de nombreuses brèches que les attaquants exploitent avec une détermination croissante », explique Nurfedin Zejnulahi, Directeur Technique France chez Trend Micro. « Les attaques par ransomwares constituent un véritable fléau, au point que le gouvernement américain les place sur le même plan que le terrorisme. Dans ce contexte, nous espérons que nos récentes recherches aideront les fabricants industriels à prioriser et accentuer leurs efforts de sécurité pour faire face à ces menaces. »
Les systèmes de contrôle industriels (ICS) sont au centre des installations des services publics, des sites de production et autres activités sensibles, où ils sont utilisés pour surveiller et contrôler les processus industriels sur les réseaux IT/OT. Susceptible d’interrompre l’activité pendant plusieurs jours, la présence d’un ransomware sur ces derniers peut entraîner un risque majeur, à savoir la mise à disposition de projets de conception, de programmes et autres documents sensibles sur le dark web.
La France fait partie des 10 pays comptant le plus grand nombre de réseaux IT/OT
On y découvre que les variants des ransomwares Ryuk (20%), Nefilim (14,6%), Sodinokibi (13,5%) et LockBit (10,4%) ont représenté plus de la moitié des infections sur les systèmes ICS en 2020. Les attaquants ciblent les endpoints ICS pour miner des cryptomonnaies en exploitant des systèmes d’exploitation non patchés et encore vulnérables à EternalBlue. Des variantes du virus Conficker se répandent sur les endpoints ICS exécutant des systèmes d’exploitation plus récents et en forçant les partages d’administration. Les anciens malwares tels qu’Autorun, Gamarue et Palevo sont encore répandus sur les réseaux IT/OT et se propageant via des supports de stockage amovibles.
La France fait partie des 10 pays comptant le plus grand nombre de réseaux IT/OT intégrant des endpoints ICS. L’étude de Trend Micro révèle que les environnements ICS sont à la fois affectés par les nouveaux malwares (ransomwares et coinminers) et par les malwares traditionnels (virus infectant les fichiers). Toutefois, les graywares -applications ou fichiers non classés parmi les virus ou les chevaux de Troie, mais capables de nuire à la performance des appareils et d’entraîner des risques de sécurité majeurs- constituent également une menace non négligeable.
« Il est indispensable que les équipes sécurité et celles en charge de l’OT coopèrent de façon plus étroite. En travaillant conjointement, ces dernières seront en mesure d’identifier les systèmes clés et les dépendances, telles que la compatibilité du système d’exploitation et les exigences de disponibilité, pour développer in fine des stratégies de sécurité plus efficaces », commente Nurfedin Zejnulahi.
Parmi les recommandations aux industriels
Appliquez rapidement les correctifs. Si cela n’est pas possible, segmentez le réseau ou utilisez des solutions de « patching » virtuel disponibles sur le marché ;
Luttez contre les ransomwares en atténuant les causes de l’infection via des outils de monitoring des applications et de détection et de réponse aux menaces pour analyser les systèmes à la recherche d’IoC (indicateur de compromission) ;
Limitez les partages de réseau et appliquez des combinaisons nom d’utilisateur/mot de passe robustespour empêcher tout accès non autorisé par le biais d’attaques par force brute visant à déchiffrer des identifiants ;
Utilisez des services IDS (détection d’intrusion) ou IPS (prévention d’intrusion) pour définir le comportement normal du réseau et mieux identifier les activités suspectes ;
Analysez les endpoints ICS dans des environnements isolés à l’aide d’outils autonomes ;
Mettez en place des kiosques d’analyse antimalware pour permettre l’examen des lecteurs amovibles utilisés pour transférer des données entre endpoints isolés ;
Appliquez le principe du moindre privilège aux administrateurs et opérateurs du réseau OT.
Détection de plusieurs applications malveillantes sur Google Play. De fausses applications qui volent des logins et des mots de passe d’utilisateurs de Facebook. Plus de 5,8 millions d’installations.
Un éditeur photo nommé Processing Photo. Il a été propagé par son développeur chikumburahamilton, ce malware a été installé plus de 500 000 fois.
Des applications App Lock Keep du développeur Sheralaw Rence, App Lock Manager éditée par Implummet col et Lockit Master du développeur Enali mchicolo, ces programmes malveillants permettent de configurer une limitation d’accès aux appareils Android et aux logiciels installés sur les appareils. Ces malwares ont été téléchargés au moins 50 000, 10 et 5 000 fois respectivement.
Un utilitaire destiné à optimiser le fonctionnement d’appareils Android – Rubbish Cleaner du développeur SNT.rbcl qui a été téléchargé plus de 100 000 fois.
Des programmes d’astrologie Horoscope Daily du développeur HscopeDaily momo et Horoscope Pi du développeur Talleyr Shauna. La première application a été installée plus de 100 000 fois et la deuxième plus de 1000 fois. Un programme de fitness Inwell Fitness du développeur Reuben Germaine, qui a connu plus de 100 000 installations.
Stealers
Un éditeur d’image PIP photo diffusé par le développeur Lillians. Les différentes versions de ce programme sont détectées comme Android.PWS.Facebook.17 et Android.PWS.Facebook.18. Cette application a été téléchargée plus de 5 millions de fois.
Dès que les experts de Doctor Web ont rapporté le problème à Google Inc., une partie des applications malveillantes ont été retirées mais au moment de la sortie de cette publication, certaines d’entre elles restent encore disponibles en téléchargement.
De plus, l’étude de ces stealers a montré l’existence d’une version antérieure d’un de ces malwares, propagée via Google Play sous couvert de l’éditeur photo EditorPhotoPip. Bien qu’il ait été retiré du catalogue, il restait disponible en téléchargement sur les sites d’agrégateurs d’applications.
Les applications étaient pleinement opérationnelles, ce qui devrait affaiblir la vigilance de leurs victimes potentielles. Pour accéder à toutes leurs fonctions, ainsi que pour prétendument désactiver la publicité, les utilisateurs étaient invités à se connecter à leurs comptes Facebook. Certaines applications contenaient des publicités, ce qui pouvait également affaiblir l’attention des utilisateurs et les pousser à exécuter une action proposée par les pirates. Si l’utilisateur acceptait la proposition et qu’il cliquait sur le bouton, il voyait un formulaire standard de saisie de login et de mot de passe.
Paramètres nécessaires pour voler des noms d’utilisateur et mots de passe
Il faut noter que les champs de saisie sont authentiques. Les Trojans utilisent un mécanisme spécialisé pour tromper leurs victimes. Après avoir reçu les paramètres d’un des serveurs de contrôle, les pirates téléchargent la page légitime de Facebook https://www.facebook.com/login.php dans WebView. Dans cette même WebView, ils téléchargent JavaScript depuis leur serveur qui intercepte les données d’authentification saisies. Ensuite, le JavaScript, en utilisant les méthodes fournies via JavascriptInterface, transmet les logins et les mots de passe volés aux applications, qui à leur tour les envoient au serveur des pirates. Une fois qu’une victime était connectée à son compte, les Trojans volaient également les fichiers cookies de la session d’authentification pour les envoyer aux pirates.
L’analyse de ces programmes malveillants a montré qu’ils ont tous reçu les paramètres nécessaires pour voler des noms d’utilisateur et mots de passe des comptes Facebook. Cependant, les attaquants sont en mesure de changer facilement les paramètres et de donner la commande de télécharger la page d’un service légitime ou d’utiliser un formulaire de saisie contrefait publié sur un site de phishing. Ainsi, les chevaux de Troie peuvent être utilisés pour voler des noms d’utilisateur et mots de passe de n’importe quel service. Le programme malveillant Android.PWS.Facebook.15 qui est une modification antérieure, est identique aux autres, mais il comprend également la sortie des données vers un fichier log dans la langue chinoise, ce qui peut indiquer son origine.
D’après une nouvelle enquête, près de neuf internautes français sur dix (87 %) sont prêts à partager leurs données personnelles pour accéder gratuitement à des services en ligne. 35 % seulement des internautes français ont le sentiment d’avoir le contrôle sur leurs données contre 52 % à l’échelle européenne. 36 % des Français font confiance à leur gouvernement pour le traitement des données confidentielles. Plus de 8 Français sur 10 (85 %) craignent que leurs données ne tombent entre de mauvaises mains lors des deux prochaines années (84 % à l’échelle de l’Europe)
D’après une nouvelle étude commanditée par Kaspersky, près de neuf internautes français sur dix (87 %) sont disposés à partager leurs données personnelles avec des sites et des applications pour accéder gratuitement à des services numériques. La carte interactive de sensibilité à la confidentialité des données, élaborée par Kaspersky, met en exergue la façon dont les consommateurs de neuf pays d’Europe abordent la question de la confidentialité. Malgré quelques réserves, cette carte indique que les Français sont globalement disposés à permettre que leur comportement en ligne soit suivi s’ils peuvent bénéficier en échange de promotions (39 %), d’une meilleure fluidité de l’expérience (43 %) et de cadeaux (36 %). Un comportement relativement en ligne avec les attitudes européennes, bien qu’un peu plus méfiant.
93 % des Français indiquent que la confidentialité des données est importante pour eux, mais seulement un peu plus d’un tiers (35 %) ont le sentiment de contrôler le nombre d’entités ayant accès à leurs données personnelles.
Peu de confiance envers les entreprises & gouvernements…
C’est une source de préoccupation puisque plus de huit répondants français sur dix (85 %) craignent que leurs données ne tombent entre de mauvaises mains lors des deux prochaines années, tandis que 71 % d’entre eux ont peur que leurs données ne soient dérobées et utilisées à des fins malveillantes (66 % en Europe). Des inquiétudes qui ne se traduisent pas nécessairement dans leurs comportements.
Les internautes témoignent également d’une confiance mitigée envers les entités avec lesquelles ils partagent leurs données. Globalement, Amazon et Google jouissent d’une plutôt bonne réputation en Europe avec 47 % des internautes qui leur font confiance pour traiter les données de manière sure. Les Français sont un peu plus sceptiques, seuls 40 % étant de cet avis. Cela positionne ces entreprises devant les gouvernements respectifs des Européens avec un indice de confiance à 47 % et qui tombe à seulement 36 % en France. Parmi les grandes entreprises de la tech, Facebook est l’organisation qui suscite le plus de méfiance pour ce qui est du respect de la confidentialité : 29 % des Européens et 24 % des Français font confiance à l’entreprise pour le respect de la confidentialité des données.
Mais une tendance à partager ses données quand même, quitte à en perdre le contrôle !
Malgré cela, la perspective de bénéficier de services en ligne utiles fait que de nombreux internautes sont moins disposés à prendre des précautions pour protéger leurs données ou contrôler la manière dont leurs informations personnelles sont utilisées. De fait, six Français sur dix (60 %) acceptent tous les cookies lorsqu’ils naviguent rapidement sur un site. Plus inquiétant, trois internautes Français sur dix (30 %) utilisent le même mot de passe sur de nombreux sites ou applications. Ce chiffre monte même à 35 % au Danemark.
Des disparités de comportement à travers l’Europe
Le Danemark est également le pays où les internautes craignent le moins que leur données ne finissent entre de mauvaises mains (seulement 77 %, contre 94 % au Portugal). À l’inverse, la France est le pays où les internautes ont le moins le sentiment de contrôler leurs données personnelles (35 %). C’est aussi en France que les internautes ont le moins confiance dans le traitement de leurs données personnelles – seulement 36 % des Français font confiance à leur gouvernement pour traiter leurs données de manière sécurisée.
« Jamais nous n’avons eu autant de données personnelles hébergées en ligne. Parallèlement à cette plus grande présence en ligne des données, il y a un risque accru qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains », commente David Emm, Principal Security Researcher, Kaspersky.
« La carte interactive de sensibilité à la confidentialité des données démontre que les internautes européens n’ont pas le sentiment d’avoir la main sur les entités ayant accès à leurs données. Malgré ces inquiétudes, beaucoup acceptent cet aspect « intrusif » pour accéder à des services numériques pratiques. Il n’est jamais trop tard pour tenter de reprendre le contrôle de notre identité numérique et protéger nos données en ligne. Pour ce faire, les internautes doivent surveiller les informations qu’ils partagent, bien examiner les politiques en matière de cookies ainsi que les autres paramètres de confidentialité, et veiller à utiliser des mots de passe robustes et uniques pour chaque site ou application. »
Selon une nouvelle étude publiée, les escrocs exploitent de plus en plus YouTube pour cibler les utilisateurs peu méfiants qui consultent les vidéos consacrées aux cryptomonnaies diffusées sur la plateforme.
D’après cette étude, les escrocs sont en passe de dépouiller les utilisateurs de YouTube de près d’un million de dollars en achetant des espaces publicitaires sur les vidéos de cryptomonnaies diffusées sur YouTube, afin de promouvoir une fausse monnaie SpaceX dont ils prétendent, à tort, qu’elle a été créée par Elon Musk.
Satnam Narang, Principal Research Engineer, pour la société Tenable, estime que ces arnaques témoignent de la manière dont les media sociaux, et YouTube en particulier, sont de plus en plus utilisés par les escrocs pour perpétuer la fraude liée aux cryptomonnaies.
« Ces stratagèmes d’enrichissement rapide dans le monde des cryptomonnaies existent depuis 2017 et ne sont pas près de disparaître. La seule chose qui a changé, ce sont les tactiques employées par les escrocs pour amasser rapidement de l’argent. Les utilisateurs devraient donc se méfier des campagnes qui promettent des gains démesurés. Si c’est trop beau pour être vrai, il y a forcément anguille sous roche.«
Les escrocs ne reculent devant aucune occasion pour créer de nouvelles monnaies et en faire la promotion sur les media sociaux ou, dans le cas présent, au travers de publicités sur YouTube. L’essor des protocoles de finance décentralisée (DeFi) et des échanges comme Uniswap a offert aux escrocs un nouveau moyen de dérober de l’argent à des utilisateurs peu méfiants, sans possibilité de le récupérer. La plupart des fraudes que j’ai pu observer ont tendance à se produire sur la blockchain d’Ethereum et sur la Smart Chain de Binance, qui est basée sur la blockchain d’Ethereum.
Si les utilisateurs tombent dans le piège d’une arnaque aux cryptomonnaies, les chances qu’ils puissent récupérer leurs fonds sont très faibles, car il n’existe aucune autorité centralisée, telle qu’une banque, en mesure d’annuler les transactions. En raison du caractère décentralisé des cryptomonnaies, qui les distingue de la finance traditionnelle, il est d’autant plus important que les utilisateurs prennent les précautions nécessaires pour éviter d’être victimes d’arnaques aux cryptomonnaies.
La Bretagne, ça vous gagne ! Vous cherchez un emploi tech dans cette magnifique région, particulièrement dans une ville pleine d’atouts comme Lannion ? Laou facilite vos démarches pour trouver le job de vos rêves et s’associe avec la Technopole Anticipa pour apporter un accompagnement sur mesure à vos projets. Travailler dans l’IT ou la cybersécurité n’a jamais été aussi simple !
Accélérateur d’innovation, la Technopole Anticipa est une plateforme incontournable pour développer vos projets à caractère innovants et industriels. Elle concentre ses actions sur des filières d’excellence et anime une communauté de porteurs de projets, de startupers, d’entrepreneurs, d’industriels, de chercheurs, d’enseignants, d’étudiants et d’institutionnels. Mais c’est aussi le relai idéal pour trouver un emploi dans la tech sur le territoire de Lannion Trégor Communauté, en Bretagne !
Dans ce cadre, une collaboration a été mise en place entre Anticipa et Laou pour vous faire découvrir des opportunités professionnelles :plus de 250 jobs sont disponibles ! Vous trouverez forcément votre bonheur dans le secteur du numérique selon votre spécialité : IoT, logiciels, cybersécurité, IA, etc.
Focus sur la cybersécurité, secteur de l’IT en pleine croissance
La cybersécurité est une pratique qui consiste à protéger les systèmes, les réseaux et les programmes contre les attaques numériques. Celles-ci visent habituellement à atteindre des informations sensibles, à les modifier ou à les détruire. Extorquer de l’argent aux utilisateurs ou interrompre les processus fonctionnels d’une entreprise sont aussi monnaie courante. La mise en œuvre de mesures efficaces de cybersécurité est de plus en plus difficile aujourd’hui, car le nombre d’équipements surpasse le nombre de personnes. Les hackers sont aussi – malheureusement – de plus en plus coriaces.
C’est pourquoi, les entreprises cherchent constamment à renforcer leurs équipes pour pallier aux besoins. Travailler dans la cybersécurité en France vous permettra de saisir bon nombre d’opportunités professionnelles : développeur/intégrateur/administrateur sécurité, architecte cybersécurité, analyste menace, spécialiste en gestion de crise cyber, etc. A ce titre, la Bretagne est une région authentique qui propose des possibilités d’emploi variées notamment dans les technologies de l’information. Elle représente un haut lieu de ce domaine, un leader incontesté en France.
Lannion, une ville bretonne où il fait bon vivre et travailler
Région historique mêlant tradition et authenticité, la Bretagne possède un patrimoine culturel et gastronomique de renom. On y dénombre en effet une multitude d’événements festifs (Les Vieilles Charrues, La Route du Rock, Fest-Noz, etc.) et des spécialités culinaires qui donne l’eau à la bouche (kouign-amann, galettes bretonnes, poissons et fruits de mer, etc.). Son environnement (climat doux et océanique, littoral sauvage, côtes rocheuses, etc.) est une ode au bien-être.
Parmi les villes à taille humaine de la région particulièrement conviviales, Lannion tire son épingle du jeu. Située dans les Côtes-d’Armor aux portes de la côte de Granit Rose, la ville bénéficie d’un cadre de vie séduisant en plus d’un réel dynamisme. Les fêtes maritimes, la vie commerçante, les bars, brasseries ou restaurants ainsi que les choses à faire à Lannion (en famille ou entre amis !) sont multiples. La communauté Lannion Trégor représente aussi un bassin d’emploi de plus de 100 000 habitants. Là-bas, des opportunités de carrière diversifiées et stimulantes vous attendent, que vous soyez natifs de la région ou que vous décidiez de vous offrir une nouvelle vie.
Faites confiance à Laou pour votre futur projet professionnel et personnel
Vous êtes tentés par l’aventure tech proposée par la Technopole Anticipa et Laou en Bretagne ? Alors ne manquez pas le coche ! Surtout que chez Laou, on vous chouchoute : outre la recherche d’emploi et l’aide à la mobilité professionnelle, on vous fait aussi découvrir la région, ses plus belles villes (coucou Lannion !) et les activités sympas à faire sur place. Mais ce n’est pas tout : Laou vous aide également à trouver un logement ainsi qu’un déménageur au meilleur tarif, pour vous et votre conjoint ! Vous expliquez ce que vous recherchez, et Laou s’occupe du reste. C’est aussi simple que ça, rdv sur laou.fr !
Pour lutter contre l’explosion des cyberattaques, la Commission européenne lance un plan cybersécurité couvrant la période 2020-2025. Objectifs : mettre en commun des informations entre les pays, développer des formations et des certifications, élaborer des réglementations … Une stratégie européenne préservant les souverainetés nationales.
Premier axe : la réglementation. En adoptant le règlement européen Cybersecurity Act, la CE marque une véritable avancée pour l’autonomie stratégique européenne et tente de promouvoir un schéma de certification à l’échelle européenne afin d’harmoniser les méthodes d’évaluation et les différents niveaux d’assurance de la certification de la cybersécurité. L’ENISA, Agence européenne pour la cybersécurité, devient un pilier de la coordination et une structure d’autorité européenne. Tout ceci tend à montrer que nous sommes sur la bonne voie, encore faut-il que l’Europe conditionne son marché à utiliser ce règlement !
Dans le cadre de cette stratégie, la CE marque aussi une volonté d’aider les entreprises, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité, à s’organiser pour lutter contre les cyberattaques. Mais si cette initiative est louable, sa concrétisation reste en revanche complexe car le marché souffre d’une forte pénurie de profils spécialisés. Dans le deuxième axe marqué par l’investissement humain, la CE propose plusieurs actions: développer des cursus préparatoires dédiés à la cybersécurité et généraliser des plateformes d’entraînement. Un souhait, qui espérons-le, ne se résumera pas à une simple lettre d’intention, mais sera soutenue par une véritable politique de formation afin de donner à l’Europe les moyens de gagner son autonomie en cybersécurité. Peut-être aurait-il fallu orienter davantage l’investissement vers la technologie, intrinsèquement plus capable de passer à l’échelle ?
Troisième axe : la coopération inter-pays. La France est l’un des pays européens les plus structurés en matière de cybersécurité, grâce notamment à l’ANSSI et d’autres structures qui insufflent depuis plus de 10 ans une dynamique rigoureuse et initient de nombreux chantiers. La stratégie nationale proposée par Emmanuel Macron avec un plan de relance d’1 milliard d’euros sur la table semble pertinente, tant sur l’articulation avec l’ambition européenne que sur le contenu !
Mais les 27 pays d’Europe ont des degrés de maturité et des capacités d’actions très différents. L’Europe va donc inciter les pays à mettre en place une meilleure circulation des informations afin de se coordonner pour traiter les attaques majeures et développer une cyberdéfense efficiente. Le terme de communauté apparaît comme un pilier fort de la stratégie européenne. C’est une bonne chose car la cybersécurité ne fonctionne que si elle est appliquée en réseau, avec des informations qui circulent et son partagées entre les parties prenantes.
Dans cette volonté du concret, le sujet du partage d’informations communautaire doit être creusé en profondeur et rapidement mis en place. Les États-Unis utilisent ceci depuis longtemps à travers des centres de partage sectoriels comme les ISACs. Nos secteurs industriels doivent apprendre à mieux partager de l’information cyber car dans ces domaines, le renseignement diffusé par l’un fait la protection de tous les autres.
La stratégie ne fonctionnera que si tous les pays européens jouent le jeu
La stratégie européenne telle que détaillée plus haut semble omettre la composante marché – ou du moins laisser le sujet pour plus tard. S’il est vrai que cette stratégie est bâtie sur de bonnes idées et une orientation bien délivrée, c’est la suite qui risque de bloquer entre des approches trop nationales, trop restrictives et des règles d’allocations budgétaires incohérentes entre les pays.
La cybersécurité existe depuis plus de 20 ans et sur ce terrain l’Europe n’a pas particulièrement brillé en comparaison d’autres blocs. Pour autant tout n’est pas encore perdu mais il faut regarder les choses en face et tirer les constats.
A l‘heure actuelle, il faut arrêter les investissements scientifico-scientifiques non appliqués à un besoin marché. Il est important de développer les partenariats publics-privés à l’échelle européenne pour avoir une vraie stratégie d’action dans les domaines qui seront nécessaires demain et dans 10 ans. (l’automatisation orchestrée de la cybersécurité, la modélisation des techniques d’attaques, la détection prédictive des attaques et des anomalies…)
Comme évoqué, le Cybersecurity Act est un bon point de départ mais il nous faut accepter d’aller plus loin dans les programmes de certifications pour les rendre obligatoires pour le marché européen. Cela se traduira notamment pour les entreprises par des obligations à créer des liens avec les industriels cyber autour d’eux et d’offrir une chance aux startups européennes du secteur en leur allouant une partie des budgets cyber…
Enfin, il est nécessaire d’expérimenter des modèles vertueux et pragmatiques dans lesquelles les entreprises expriment des besoins, les fournisseurs candidats calibrent des roadmaps pour y répondre et les organismes publics accompagnent et soutiennent financièrement certains investissements. Les structures académiques ayant elles aussi un rôle majeur à jouer pour les sujets faisant appel à la recherche. (Par David Bizeul, CTO de Sekoia)
Les résultats d’une étude mondiale sur le ransomware menée en avril 2021 auprès de 1263 professionnels de la sécurité (aux États-Unis, en Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, à Singapour et aux Émirats Arabes Unis, et comptant 150 professionnels français) affiche que la moitié des organisations interrogées au niveau mondial ont été victimes d’un ransomware lors des deux dernières années. L’étude démontre surtout que payer la rançon n’est pas la meilleure voie à suivre.
Dans la très grande majorité des cas, les entreprises ayant payé ont été attaquées une seconde fois : c’est le cas pour 60% des entreprises en France et 80% dans le monde.
Dans de nombreux cas les données ont tout de même été compromises, malgré le paiement : 53% des entreprises françaises estiment que leurs données ont été compromises, et sont donc toujours exposées, malgré le paiement de la rançon (45% au niveau mondial).
« Le paiement d’une rançon ne garantit en effet pas une reprise réussie. Et surtout cela ne fait qu’exacerber le problème en encourageant de nouvelles attaques. Il faut encourager les entreprises à prendre les devants sur la menace en sensibilisant et en s’équipant en solutions de sécurité axée sur la prévention » déclare Lior Div, directeur général et cofondateur de Cybereason.
Autre élément d’intérêt : les 3 pays (de l’étude) les plus ciblés par les ransomwares sont aussi ceux qui payent le moins les rançons !
Avec 70% d’entreprises ciblées au cours des 24 derniers mois, la France est bien plus ciblée par les ransomwares que les États-Unis par exemple, où environ 30% des entreprises ont dû affronter ces acteurs malveillants. L’Espagne (72%) et l’Allemagne (70%) sont les deux autres nations analysées dans le cadre de l’étude ayant été les plus ciblées.
En revanche, contrairement aux idées reçues, les pays les plus ciblés ne sont pas forcément ceux qui payent le plus : plus de 80% des entreprises américaines ont déclaré avoir accepté de payer la rançon, plus de 73% au Royaume-Uni, alors qu’elles sont moins de 50% en France (environ 43% en Espagne et 40% en Allemagne).
Les entreprises subissent des conséquences sur le long terme
39% des organisations françaises ont fait état d’une perte significative de revenus à la suite d’une attaque par ransomware. Elles sont 44% au niveau mondial.
En France, 19% des organisations ont déclaré la démission de cadres dirigeants suite à une attaque (45% au Royaume-Unis et 50% aux Émirats arabes unis)
Pire, 22% des entreprises attaquées par rançongiciel ont été contraintes de cesser leur activité (c’est environ 26% au niveau mondial).
Le rapport complet mis à disposition de la presse par Cybereason révèle également dans quelles mesures les pertes subies par l’entreprise peuvent être couvertes par une cyberassurance, dans quelles mesures les organisations sont préparées à faire face aux menaces de ransomware avec des politiques de sécurité et des ressources adaptées, et des informations plus détaillées sur l’impact des attaques par ransomware par région, taille d’entreprise et secteur vertical.
En outre, le rapport fournit des données exploitables sur les types de solutions de sécurité que les organisations avaient en place avant une attaque, ainsi que sur les solutions les plus souvent mises en œuvre par les organisations après avoir subi une attaque par ransomware.
CyberGendMar – Le 8 juin 2021, le général Guillaume Grimaux, commandant la gendarmerie maritime et Frédéric Moncany de St-Aignan, président de l’association « France Cyber Maritime », ont signé une convention de coopération sur la prévention et la lutte contre les actes de cyber délinquance dans les domaines maritime et portuaire.
Cette nouvelle coopération mobilisera la Cellule nationale cyber maritime de la gendarmerie maritime (CyberGendMar) et le service Maritime computer emergency response team (CERT-M) de l’association « France Cyber Maritime ».
La CyberGendMar réalise des enquêtes judiciaires à caractère cyber auprès de tout acteur maritime, à terre comme en mer. Répartis au sein des unités, 43 correspondants experts en nouvelles technologies (N’Tech), travaillent avec différents acteurs des domaines maritime et portuaire (Maritime Information Cooperation and Awareness Center – MICA Center, le centre d’expertise français dédié à la sûreté maritime, à compétence mondiale – et le Centre de lutte contre les criminalités numériques).
Le CERT-M est un centre de surveillance des incidents ou attaques cyber rattaché à l’association « France Cyber Maritime ». C’est une émanation du Centre de conseil de cyber sécurité du monde maritime (C2M2) qui dépend du Secrétariat général de la Mer (SGMer) avec l’appui de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Ce nouveau partenariat porte sur l’échange d’informations entre la CyberGendMar et le CERT-M pour lutter contre les attaques cyber des entreprises affiliées à leur réseau. Cette coopération s’appuie sur l’identification de l’attaque cyber par le CERT-M, l’investigation et la prise en charge de l’incident par les enquêteurs de la CyberGendMar.
Face à la montée des actes de cyber délinquance dans le monde maritime, la GMar, une des cinq composantes opérationnelles de la Marine nationale, renforce son dispositif de lutte contre la cybercriminalité.
Cyber protection : multiplier les solutions de sécurité informatiques ne garantit pas une meilleure protection d’après les résultats d’une nouvelle étude Acronis
Alors que 80 % des entreprises disent faire coexister jusqu’à 10 solutions IT différentes de protection des données et de cybersécurité, plus de la moitié d’entre elles ont subi des pertes de données et des temps d’arrêt l’an dernier
Acronis, spécialiste de la cyber protection, présente les conclusions de son étude Cyber Protection Week. Menée auprès de 4 400 professionnels IT et utilisateurs dans 22 pays des six continents (Europe, Afrique, Asie, Afrique, Amérique du Nord et du Sud) cette étude internationale révèle des divergences critiques entre la nécessité de protection des données des entreprises et l’inefficacité des investissements consentis jusqu’ici en ce sens.
En effet, alors que la pandémie de COVID-19 a incité les entreprises à s’équiper de nouveaux systèmes en 2020 en faveur de la sécurité du télétravail, ces investissements ne donnent pas satisfaction. L’étude révèle que 80 % des entreprises dans le monde utilisent simultanément jusqu’à 10 solutions pour la protection de leurs données et leur cybersécurité. Or, plus de la moitié de ces entreprises ont subi des temps d’arrêt inattendus l’an dernier suite à une perte de données.
Un manque de connaissances nuit à l’efficacité IT
A ce constat s’ajoute le fait que les professionnels IT et les utilisateurs ne sont pas nécessairement au fait des fonctionnalités IT et de cybersécurité effectivement disponibles, ce qui conduit à des pertes de temps et d’argent avec une dégradation de la sécurité à la clé.
68 % des utilisateurs IT et 20 % des professionnels IT ignorent si leurs données ont été modifiées car leur solution ne permet pas de le savoir.
43 % des utilisateurs IT ne savent pas si leur solution anti-malware bloque les attaques zéro-day car l’information n’est pas immédiatement disponible. Or la protection des données suppose d’avoir accès à ces informations cruciales de cybersécurité.
Et 10 % des professionnels IT ignorent si leur entreprise doit se conformer aux réglementations en matière de confidentialité des données, ce qui est surprenant. S’ils ne prennent même pas la mesure de leur responsabilité de préservation de la confidentialité des données, comment pourraient-ils appliquer des stratégies efficaces ou évaluer correctement les solutions dont ils ont besoin. Les entreprises concernées se retrouvent donc confrontées au risque de fortes pénalités pour non-conformité en 2021.
Ce manque de transparence et de visibilité est encore plus marqué dans les entreprises qui utilisent plusieurs solutions pour répondre à leurs besoins IT et de cybersécurité. Les équipes doivent se rappeler quelle solution s’applique à tel point de données et jonglent entre plusieurs consoles pour trouver la bonne information, ce qui nuit à leur efficacité.
Les utilisateurs ont une approche trop laxiste de la protection
L’étude souligne également un laxisme important dans l’approche de protection des données des utilisateurs IT.
83 % des utilisateurs IT reconnaissent avoir passé plus de temps sur leurs postes l’an dernier, pourtant seule la moitié d’entre eux a pris des mesures supplémentaires de protection
33 % admettent ne déployer les correctifs disponibles qu’au moins une semaine après en avoir eu connaissance
90 % des utilisateurs IT déclarent effectuer des sauvegardes, pourtant ils sont 73 % à déplorer au moins une perte irrémédiable de données, ce qui laisse penser qu’ils ne savent pas sauvegarder ou restaurer correctement
Top 5 des conclusions de l’étude Cyber Protection Week d’Acronis
Les problématiques de protection et de sécurité des données, des applications et des systèmes vont perdurer et s’aggraver même après la pandémie.
Toujours créer des sauvegardes des données importantes. Conserver plusieurs copies des sauvegardes, une copie locale pour les restaurations urgentes et une copie dans le cloud en secours.
Mettre à jour les systèmes d’exploitation et les applications. Les systèmes et applis anciens ne sont pas suffisamment sécurisés pour bloquer l’intrusion des cybercriminels. Il convient de déployer régulièrement les correctifs disponibles pour protéger les systèmes.
Se méfier des e-mails, des liens et des pièces jointes. La plupart des infections par des ransomwares sont le résultat de techniques d’ingénierie sociale qui trompent des individus peu vigilants et les amènent à ouvrir des pièces jointes ou à cliquer sur des liens vers des sites web infectés par des malwares.
Installer des antivirus, anti-malware et anti-ransomware et autoriser les mises à jour automatiques pour que les systèmes soient systématiquement protégés au mieux.
Envisager de tout réduire à une seule solution de cyberprotection pour centraliser l’administration et bénéficier d’une protection intégrée adaptée aux actuels besoins IT.
« Cette édition de l’étude Cyber Protection Week illustre clairement que ce n’est pas en multipliant les solutions que l’on renforce la protection, au contraire la coexistence d’outils séparés, chacun dédié à un type d’exposition, complique les choses, les rend inefficaces et coûte cher », déclare Serguei « SB » Beloussov, fondateur et CEO d’Acronis. « Ces conclusions confirment notre conviction que l’approche la plus judicieuse est celle de la cyberprotection, qui unifie protection des données, cybersécurité et gestion des terminaux. »
Microsoft a corrigé 50 vulnérabilités CVE à l’occasion de la publication du Patch Tuesday de juin 2021. 5 d’entre elles sont classées comme critiques tandis que 6 sont la cible d’exploits. Vulnérabilités critiques Microsoft corrigées
CVE-2021-31985 – Vulnérabilité d’exécution de code à distance (RCE) dans Microsoft Defender
Microsoft a publié des correctifs pour résoudre une vulnérabilité RCE critique dans son produit Defender (CVE-2021-31985). Cette vulnérabilité CVE a un fort potentiel d’exploitabilité et le score de vérité CVSSv3 attribué par l’éditeur est de 7,8.
CVE-2021-31959 – Vulnérabilité de corruption de mémoire dans le moteur de script
Microsoft a publié des correctifs pour résoudre une vulnérabilité critique de corruption de mémoire dans le moteur de script Chakra JScript. Cette vulnérabilité impacte les systèmes d’exploitation Windows RT, Windows 7, Windows 8, Windows 10, Windows Server 2008 R2, Windows Server 2012 (R2) et Windows Server 2016. Un attaquant peut exploiter cette vulnérabilité lorsque l’utilisateur ciblé ouvre un fichier malveillant.
CVE-2021-31963 – Vulnérabilité d’exécution de code à distance dans Microsoft SharePoint Server
Microsoft a publié des patches pour résoudre une vulnérabilité critique RCE dans SharePoint Server. Cette CVE s’est vue attribuer un score de vérité CVSSv3 de 7,1 par l’éditeur.
Résolution de 6 vulnérabilités Zéro-Day avec des exploits en aveugle
Les vulnérabilités suivantes doivent être corrigées immédiatement dans la mesure où elles font l’objet d’exploits lancés en aveugle :
CVE-2021-33742 – Vulnérabilité d’exécution de code à distance sur la plateforme Windows MSHTML
CVE-2021-33739 – Vulnérabilité d’élévation de privilèges dans la bibliothèque centrale DWM de Microsoft
CVE-2021-31956 – Vulnérabilité d’élévation de privilèges dans le système de fichiers NTFS de Windows
CVE-2021-31955 – Vulnérabilité de divulgation d’informations dans le noyau Windows
CVE-2021-31201 – Vulnérabilité d’élévation de privilèges au sein du fournisseur de services cryptographiques (CSP) amélioré par Microsoft
CVE-2021-31199 – Vulnérabilité d’élévation de privilèges au sein du fournisseur de services cryptographiques (CSP) amélioré par Microsoft
Adobe Patch Tuesday – Juin 2021
Adobe a corrigé 41 vulnérabilités CVE à l’occasion de ce Patch Tuesday dont 21 étaient classées comme critiques et impactaient les produits Acrobat et Reader, Adobe Photoshop, Creative Cloud Desktop Application, RoboHelp Server, Adobe After Effects et Adobe Animate.
Pour lutter contre les fraudes par les e-mails, des technologies d’authentification ont été mises en place. Dans cet article, nous parlerons de l’une des technologies d’authentification les plus utilisées : le DMARC.
Le DMARC : qu’est-ce que c’est ?
DMARC est l’acronyme anglais pour Domain Based Authentication, Reporting, and Conformance. C’est une technologie mise en place afin de lutter contre les fraudes par e-mail. Il s’agit entre autres des e-mails contrefaits, des spams, du phishing, etc.
Petit historique de DMARC : des débuts à nos jours
Sous l’égide de dmarc.org et dmarc.fr, plusieurs organisations se sont mises ensemble pour élaborer le DMARC. On les catégorise en deux groupes : les émetteurs et les destinataires.
Au niveau des émetteurs, nous avons : Facebook, PayPal, Twitter, LinkedIn, Fidelity Investments, American Greetings, Bank of America, JPMorganChase, etc. Quant aux destinataires, il s’agit de Google, Yahoo, Microsoft, Yandex, AOL, Mail.Ru, Netease, Comcast.
Dès son élaboration, le DMARC a mis du temps à décoller. Les grandes entreprises sont longtemps restées réticentes quant à son adoption. Il s’agit notamment de certaines entreprises du Fortune 500, de Chine et bien d’autres à travers le monde.
Cependant, force est de constater qu’on assiste depuis quelques temps à une certaine prise de conscience, certes lente, des entreprises. En effet, le taux d’adoption de DMARC au niveau des entreprises a connu un regain ces deux dernières années.
Le taux d’adoption, aujourd’hui, est nettement supérieur à celui des années antérieures.
DMARC : comment marche ce processus d’authentification ?
DMARC est une spécification qui complète SPF et DKIM. Ainsi, elle entre en œuvre en cas d’échec de ces deux protocoles et permet de déterminer la meilleure politique à appliquer. Il existe 3 politiques parmi lesquelles DMARC identifie les cas de non-correspondance des e-mails :
None/aucun : dans ce cas, aucune action spécifique n’est recommandée. La politique locale est donc appliquée. L’e-mail est reçu et traité comme il le serait s’il n’y avait pas DMARC ;
Quarantine/quarantaine : L’e-mail est reçu par le destinataire, mais n’est pas directement placé dans la boite de réception. Il est plutôt placé dans les spams ou courriers indésirables ;
Reject/rejet : l’e-mail est tout simplement rejeté ou détruit par le serveur destinataire.
Comment configurer DMARC ?
Pour pouvoir configurer les paramètres d’authentification DMARC de votre domaine, il vous faut vous assurer que SPF et DKIM sont bien implémentés. Après cela, vous devez accéder aux enregistrements DNS de votre compte d’hébergement.
À ce niveau, il vous faut ajouter ou modifier l’enregistrement DNS auprès de votre fournisseur. Cela se présente sous la forme d’une ligne de texte de format .TXT dans laquelle vous définissez laquelle des 3 politiques doit être appliquée.
DMARC : importance et avantages
Le DMARC est une spécification technique qui fait suite à DKIM et à SPF. En effet, mettre en place le DMARC offre de multiples avantages aussi bien pour les expéditeurs que les destinataires. Il existe plusieurs niveaux de configuration du DMARC, et chaque niveau a ses avantages.
Lorsque DMARC n’est pas configuré sur votre domaine, ce dernier est vulnérable aux attaques des pirates et autres individus malintentionnés. Ils pourront alors facilement s’introduire dans votre réseau pour effectuer leurs méfaits.
Ils pourront, par exemple, se faire passer pour vous ou l’un des membres de votre organisation auprès de vos employés, de vos clients, de vos fournisseurs, etc.
DMARC vous permet de limiter les risques d’hameçonnage, de spams et de faux positifs pour le destinataire. Pour cela, il indique au destinataire la bonne conduite de sécurité à tenir en cas de doute sur la fiabilité du message. De plus, DMARC est gratuit et facile à configurer.
En quoi DMARC permet-il de lutter contre les e-mails contrefaits et les fraudes ?
Contrairement à ses prédécesseurs (SPF et DKIM), DMARC prend en compte dans son processus des informations sur les domaines des destinataires. Cela lui permet d’être plus efficace et de renforcer la sécurité lors des échanges d’e-mails.
L’expéditeur met en place le DMARC tout en précisant au destinataire la réaction à avoir vis-à-vis de tout e-mail qui ne respecterait pas ses normes (l’expéditeur). Il peut s’agir de la destruction ou de la mise en quarantaine de l’e-mail en question.
Cette politique permet également aux destinataires d’envoyer un rapport au domaine de l’expéditeur pour spécifier que les e-mails passent ou non.
La CNIL appelle à des évolutions dans l’utilisation des outils collaboratifs étatsuniens pour l’enseignement supérieur et la recherche
À la suite de l’arrêt Schrems II, la CNIL a été saisie par la Conférence des présidents d’université et la Conférence des grandes écoles sur l’utilisation des « suites collaboratives pour l’éducation » proposées par des sociétés américaines, plus particulièrement s’agissant de la question des transferts internationaux de données personnelles. Compte tenu du risque d’accès illégal aux données, la CNIL appelle à des évolutions dans l’emploi de ces outils et accompagnera les organismes concernés pour identifier les alternatives possibles.
La Conférence des grandes écoles (CGE) et la Conférence des présidents d’université (CPU) ont interrogé la CNIL sur la conformité au RGPD de l’utilisation, dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’outils collaboratifs proposés par certaines sociétés dont les sièges sont situés aux États-Unis. Cette demande de conseil s’inscrit notamment dans le prolongement de l’invalidation du Privacy Shield par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Transformation numérique dans l’enseignement et de la recherche
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la transformation numérique dans l’enseignement et de la recherche, mais aussi plus largement dans toutes les organisations publiques comme privées, impliquant des services qui s’appuient, pour beaucoup, sur des technologies d’informatique en nuage (cloud computing). La CNIL a constaté que le recours à ces solutions met en lumière des problématiques de plus en plus prégnantes relatives au contrôle des flux de données au niveau international, à l’accès aux données par les autorités de pays tiers, mais aussi à l’autonomie et la souveraineté numérique de l’Union européenne. En outre, le gouvernement a annoncé, le 17 mai 2021, une stratégie nationale pour le cloud, afin d’appréhender les enjeux majeurs de cette technologie pour la France, avec l’objectif de mieux protéger les données traitées dans ces services tout en affirmant notre souveraineté.
LES CONSÉQUENCES DE L’INVALIDATION DU PRIVACY SHIELD
Le 16 juillet 2020, la CJUE a jugé que la surveillance exercée par les services de renseignements américains sur les données personnelles des citoyens européens était excessive, insuffisamment encadrée et sans réelle possibilité de recours. Elle en a déduit que les transferts de données personnelles depuis l’Union européenne vers les États-Unis sont contraires au RGPD et à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, sauf si des mesures supplémentaires sont mises en place ou si les transferts sont justifiés au regard de l’article 49 du RGPD (qui prévoit des dérogations dans des situations particulières).
Si la CNIL et ses homologues continuent d’analyser toutes les conséquences de cette décision, les organismes publics et privés, français et européens, doivent d’ores et déjà respecter ces nouvelles règles en privilégiant des solutions respectueuses du RGPD, notamment quand ils ont recours a des solutions d’informatique en nuage (cloud computing).
En particulier, cet arrêt a notamment eu des conséquences, en France, dans la mise en œuvre de la Plateforme des données de santé (Health Data Hub), qui est actuellement hébergée au sein d’une infrastructure étatsunienne (Microsoft Azure). En effet, le Conseil d’État a reconnu un risque de transfert des données de santé vers les États-Unis, du fait de la soumission de Microsoft au droit étatsunien, et a demandé des garanties supplémentaires en conséquence. Partageant cette inquiétude, la CNIL a réclamé et obtenu de nouvelles garanties du ministère en charge de la santé quant à un changement de solution technique dans un délai déterminé. Cette Plateforme sera ainsi hébergée dans des infrastructures européennes dans un délai de 12 à 18 mois et, en tout état de cause, ne dépassant pas deux ans après novembre 2020.
Les documents transmis par la CPU et la CGE font apparaître, dans certains cas, des transferts de données personnelles vers les États-Unis dans le cadre de l’utilisation des « suites collaboratives pour l’éducation ». Dans les établissements qui emploient ces outils, les données traitées concernent potentiellement un nombre important d’utilisateurs (étudiants, chercheurs, enseignants, personnel administratif), et ces outils peuvent conduire au traitement d’une quantité considérable de données dont certaines sont sensibles (par exemple des données de santé dans certains cas) ou ont des caractéristiques particulières (données de la recherche ou relatives à des mineurs).
Ecole 42 Lausanne, un nouveau campus qui accueillera 200 étudiants et étudiantes qui se formeront au développement informatique avec une pédagogie innovante construite sur le Peer-to-Peer Learning et la gamification. Un mois seulement après l’ouverture de la phase d’admission, plus de mille candidats ont déjà tenté leur chance !
Le modèle est innovant tant sur la formation en elle-même que sur le processus de recrutement, 100% mixte. Un enjeu social soutenu depuis plusieurs années par Elodie Djuric, membre de l’équipe fondatrice de 42 Lausanne, alumni de 42 Paris. L’école ouvrira ses portes en juillet 2021 à Lausanne, en Suisse. Préparez donc vos valises et commencez dès maintenant à préparer votre déménagement à Lausanne pour prendre part à la prochaine fournée de futurs développeurs chevronnés.
Huit ans après sa création en France, à l’initiative de Xavier Niel, l’École 42 ouvrira ses portes en Suisse romande le 6 juillet prochain. Dès la rentrée de septembre 2021, le campus 42 Lausanne accueillera 200 étudiants et étudiantes qui se formeront au développement informatique avec une pédagogie innovante construite sur le Peer-to-Peer Learning et la gamification. Un mois seulement après l’ouverture de la phase d’admission, plus de mille candidats ont déjà tenté leur chance.
La parité numérique sera également au cœur du recrutement des nouvelles promotions. Il s’agit là d’un enjeu social soutenu depuis plusieurs années par Elodie Djuric, membre de l’équipe fondatrice de 42 Lausanne, alumni de 42 Paris et fondatrice de Jobset.io, la plateforme de recrutement dédiée aux développeurs.
Welcome, Women !
Les femmes ne se sentent pas toujours les bienvenues au sein du secteur informatique. L’objectif de l’École 42 Lausanne est de permettre une meilleure inclusion des femmes dans les métiers du numérique et in fine d’atteindre une certaine parité. Cette vision s’avère d’autant plus vitale que les métiers de la tech peinent aujourd’hui à recruter.
La mixité dans les équipes est également source d’épanouissement et de performance car elle pousse à réfléchir différemment. Ce constat a ainsi incité de nombreuses institutions à mener des actions à titre individuel afin de briser les plafonds de verre.
La démarche a également été relayée par Elodie Djuric qui propose, par le biais de sa start-up Jobset.io, des bourses d’études allant jusqu’à 50 000€ et une année de mentorat à des femmes en reconversion professionnelle souhaitant intégrer les formations pour devenir ingénieures. En intégrant l’équipe fondatrice de 42 Lausanne, la jeune entrepreneuse espère aujourd’hui bousculer les idées reçues et accroître la proportion de femmes dans le secteur du numérique.
Comme a pu l’indiquer le spécialiste de la cybersécurité Rapid7, des pirates informatiques ont eu accès à une petite partie de ses référentiels de code source à la suite du piratage d’un outil de développement logiciel, Codecov.
« Des personnes non autorisées, en dehors de Rapid7, ont obtenu un accès à un petit sous-ensemble de nos référentiels de code source pour les outils internes de notre service Managed Detection and Response. Ces référentiels contenaient des informations d’identification internes. Des informations remplacées et des données liées aux alertes pour un sous-ensemble de nos clients » indique l’entreprise dans un communiqué de presse.
Le 15 avril 2021, le développeur d’outils d’audit logiciel, la startup Codecov, a averti les utilisateurs que son outil Bash Uploader avait été malmené. Une cyberattaque datant du 31 janvier 2021. Des inconnus avaient modifié l’outil de Rapid7 en y plaçant une porte cachée. Par cette méthode, les attaquants ont pu accéder aux réseaux de centaines de clients Codecov.
Les pirates ont réussi à accéder aux réseaux Codecov en raison d’une erreur de démarrage lors du processus de création d’image Docker, ce qui leur a permis d’extraire les informations d’identification nécessaires pour modifier le script Bash Uploader.
Les pirates ont apporté des « modifications périodiques non autorisées » au code, ce qui leur a permis d’envoyer des informations stockées dans les environnements d’intégration continue (CI) des utilisateurs du script à un serveur tiers.
Selon l’avis de Rapid7, il n’y avait aucune preuve que les malveillants aient pu accéder à d’autres systèmes ou environnements de production, ou que des modifications malveillantes avaient été apportées à ces référentiels.
Un casque de réalité virtuelle, baptisé aussi sous le nom de casque VR, connait un succès grandissant. L’équipement permet de vivre des aventures, des expériences visuelles numériques uniques. La réalité virtuelle, on ne peut se le cacher est passionnantes. Il existe une pléthore de casque. Choisir devient un véritable problème. D’autant que le prix n’est pas des plus léger. Autant ne pas se tromper !
Casque autonome qui pourra se connecter à votre smartphone ? Matériel qui se branche directement sur votre console de jeux, votre pc ? Le choix est pas des plus simple, d’autant que le prix peut rapidement atteindre des sommets. Deux grandes catégories de casques peuvent être pointés de la souris : le casque de Réalité Virtuelle pour PC, ou encore le casque VR dit « autonome ».
Les casques autonomes sont apparus dernièrement. Le matériel autonome fait partie de la dernière génération. Les « lunettes » sont indépendantes d’un système informatique (console, smartphone, pc …). Du matos de professionnel. La maintenance industrielle, le monde médical commence à s’en servir. Parmi les appareils de cette génération, vous pouvez Acheter vuzix m400. Autonome, équipée d’une caméra (voir dans certains appareils, de plusieurs caméras), avec un contrôle vocal qui permet la gestion « mains libres » dés plus efficace. Pour avoir une analyse complète de ce petit bijou, découvrez le Vuzix M400 Review.
Quelques pistes de choix
Le review va vous donner quelques pistes, dont les critères techniques qui sont indispensables pour choisir votre casque. Les premieres générations n’ont vécu que quelques mois sur le nez des utilisateurs. Les nouvelles générations ont pour mission d’y rester quelques années. Parmi les critères techniques indispensables : l’écran et sa résolution. Un élément capital pour le confort visuel, la précision et l’immersion. La caméra, si ce n’est pas du full HD, il faut oublier ! Un minimum de 30 images par seconde est indispensable. Dans ce confort d’utilisation, le suivi de rotation de la tête, le poids et le confort de « port » du casque virtuel en feront une aide essentielle.
N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce genre de casque en condition de travail. Nous vous préparons une vidéo sur l’utilisation de notre casque dans un contexte de sécurité informatique. Une immersion pouvant être très intéressante lors d’une action qui se veut immersive et discrète.
Ce jeudi 6 mai est la Journée mondiale du mot de passe, l’occasion depuis plusieurs années de rappeler les bonnes pratiques en matière de cybersécurité et de fiabilité des mots de passe, mais aussi plus largement de questionner leur pertinence globale, à l’heure où la fraude en ligne n’a jamais été aussi répandue.
La société Nuance Communications est un acteur important dans les solutions de sécurité utilisant la biométrie.
La Journée mondiale du mot de passe donne l’opportunité aux experts de la cybersécurité et de la lutte contre la fraude de réaffirmer que les codes PIN et mots de passe sont des outils archaïques, dépassés, qui ne correspondent plus à la réalité des usages et des besoins d’aujourd’hui. Les mots de passe se retrouvent vendus sur le dark web, exploités à des fins frauduleuses, et se retournent parfois contre leurs propriétaires, comme on a pu le constater récemment avec des pertes de millions d’euros en cryptomonnaies à cause d’oublis de mots de passe non réinitialisables.
Une récente étude[1] menée par Nuance révèle que 17% des Français utilisent deux ou trois mots de passe différents pour protéger tous leurs comptes utilisateurs, et 12% déclarent même utiliser le même mot de passe partout sans considération de son niveau de fiabilité ou de singularité ! De plus, 30% des répondants ont indiqué oublier leur mot de passe ou code PIN au moins une fois par mois, ce qui montre à quel point ce moyen d’authentification est volatile, peu intuitif et contraignant pour les utilisateurs. Ces derniers se retrouvent exposés à un risque élevé de fraude, et il est de la responsabilité des entreprises de s’attaquer à cette menace en renforçant la sécurité de leurs clients par le biais de solutions modernes. Le site ZATAZ révèle des centaines de fuites de données qui laissent perplexe concernant les utilisateurs et leurs mots de passe.
« Cette même étude a par ailleurs montré que 18% des Français avaient été victimes de fraude au cours des 12 derniers mois, y perdant en moyenne 995 euros. Il est donc grand temps de tourner la page des mots de passe et codes PIN pour déployer des technologies plus sophistiquées et robustes telles que la biométrie et enfin offrir aux consommateurs le niveau de protection qu’ils méritent. La biométrie permet d’authentifier les individus instantanément en se basant sur les caractéristiques qui leurs sont propres et les rendent uniques. Fini le temps des authentifications basées sur un savoir (mot de passe ou autre information à retenir) trop facile à exploiter, les solutions biométriques sont actuellement le meilleur allié de la lutte contre la fraude et permettent de redonner de la sérénité aux consommateurs. » explique Simon Marchand, Chief Fraud Prevention Officer au sein de la division Sécurité et Biométrie de Nuance.
[1] Etude réalisée par OnePoll pour Nuance en avril 2021 auprès de 10 000 répondants dans les pays suivants : France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Australie, Italie, Suède, Belgique, Pays-Bas et Mexique. En France, le panel de l’étude est constitué de 1000 répondants.
Des pirates diffusent gratuitement des données bancaires de français. Le blog ZATAZ permet aux propriétaires d’être alertés pour se protéger le plus rapidement possible.
Chaque jour, sa série de fuite de données personnelles. Le blog ZATAZ vient d’alerter les internautes français d’une diffusion de données bancaires par comme les autres. Le lanceur d’alerte a découvert dans un espace pirate fort de plus de 500 membres, le partage de données bancaires de plusieurs dizaines de français et françaises.
Pour savoir si vous êtes dans la liste, ZATAZ.COM et son Service de veille proposent les informations diffusées par les pirates.
Dans le fichier que ZATAZ a pu découvrir, et en plus des 16 chiffres de la CB, de la date de validité et du pictogramme présent à l’arrière de la carte bancaire, les pirates affichent aussi l’identité du propriétaire légitime, son adresse postale, sa date de naissance et son numéro de téléphone. « Difficile pour ZATAZ de contacter les propriétaires. Dans ce cas, pas d’adresses électroniques comme nous avons déjà pu le montrer dans via d’autres découvertes comme cetteméthode pirate pour passer outre la double authentification. » explique le blog.
Avec les informations fournies par ZATAZ, les internautes ont de quoi savoir si, oui ou non, ils sont dans les mains des hackers.
Le géant de l’Internet Google vient d’annoncer que le traçage des internautes à des fins marketing, c’était bientôt fini. La firme américaine va lancer ses FLoC.
Les FLoCs, la prochaine invention de Google pour abandonner les cookies à des fins publicitaires. A la base, les cookies permettent d’identifier un ordinateur surfant sur la toile afin de lui proposer des services individualisés : passant de la publicité, à la gestion d’une authentification, à la couleur du site qu’il visite. Google annonce depuis plusieurs mois la fin des cookies. « Nous annonçons explicitement qu’une fois que les cookies tiers supprimés, nous ne construirons pas d’identificateurs alternatifs pour pister les individus quand ils surfent sur la toile, et nous ne les utiliserons pas non plus dans nos produits », indique David Temkin, responsable des produits publicitaires et de la confidentialité chez Google. A la place, Google va utiliser des FLoC, Federated Learning of Cohorts. Ici, on ne vise plus « une » personne, mais un « groupe » de personnes. Le FLoC va permettre de cibler des segments d’audience. Une audience qui sera définie selon la navigation des internautes.
Les Federated Learning of Cohorts (FLoC) proposent une nouvelle façon pour les entreprises d’atteindre les personnes avec un contenu et des publicités pertinents en regroupant de grands groupes de personnes ayant des intérêts similaires. Cette approche masque efficacement les individus «dans la foule» et utilise le traitement sur l’appareil pour garder l’historique Web d’une personne privée sur le navigateur. En créant des simulations basées sur les principes définis dans la proposition FLoC de Chrome, les équipes publicitaires de Google ont testé cette alternative de confidentialité aux cookies tiers.
Les résultats indiquent que lorsqu’il s’agit de générer des audiences basées sur les intérêts, FLoC peut fournir un signal de remplacement efficace pour les cookies tiers.
Les tendances des attaques DDoS au dernier trimestre de 2020 ont défié les normes à bien des égards. Pour la première fois en 2020, il a été observé une augmentation du nombre d’attaques DDoS. Le nombre d’attaques de plus de 500 Mbps et 50 000 pps a connu une augmentation massive.
En outre, les vecteurs d’attaque ont continué d’évoluer, les attaques basées sur des protocoles ayant augmenté de 3 à 10 fois par rapport au trimestre précédent confirme Cloudflare. Les assaillants ont également été plus persistants que jamais – près de 9% de toutes les attaques observées entre octobre et décembre 2020 ont duré plus de 24 heures.
Pour la première fois en 2020, le nombre total d’attaques observées au quatrième trimestre a diminué par rapport au trimestre précédent. 73% de toutes les attaques observées ont duré moins d’une heure, contre 88% au troisième trimestre. Alors que les inondations SYN, ACK et RST ont continué à être les principaux vecteurs d’attaque déployés, les attaques sur NetBIOS ont connu une augmentation considérable de 5 400%, suivies de celles sur ISAKMP et SPSS.
Les centres de données de Cloudflare basés à Maurice, en Roumanie et au Brunei ont enregistré les pourcentages les plus élevés d’activité DDoS par rapport au trafic normal. Les attaques par rançon DDoS (RDDoS) continuent de cibler des organisations du monde entier alors que des groupes criminels tentent d’extorquer une rançon sous la forme de Bitcoin sous la menace d’une attaque DDoS comme expliqué dans un article de ZATAZ, en mai 2016 et octobre 2020.
Un étonnant outil dédié au contrôle d’accès permet d’améliorer la sécurité en vérifiant l’âge des personnes !
Un site Interdit aux mineurs, comme les marques d’alcool, sont dans l’obligation de réclamer l’âge de leur visiteur afin de valider l’accès aux pages du site. C’est du déclaratif, autant dire qu’il suffit de modifier l’âge dans l’onglet dédié pour accéder aux contenus interdits. L’application Go Cam promet permettre un contrôle beaucoup plus « poussé » grâce à une intelligence artificielle qui doit être capable de définir l’âge du visiteur. Le système est simple. Vous vous placer devant votre webcam et cette dernière va permettre à Go Cam de définir votre âge « approximativement » et vous permettre d’accéder, ou non, au site bloqué par la restriction. « Si l’âge détecté est correcte, le visiteur pourra continuer à naviguer. Si, au contraire, l’âge détecté est trop proche de l’âge légal (18 ans en France, 21 dans certains états US), alors un deuxième moyen de vérification sera demandé. » indique les créateurs.
Ce second moyen sera de prendre une photo d’une pièce d’identité (Carte Nationale d’Identité, passeport ou permis de conduire) avec sa webcam ou l’appareil photo du téléphone.
Go CAM indique que la photo et la date de naissance, et seulement ces deux infos, seront exploitées. Rien n’est transmis, ni conservé ! Les données sont effacées. C’est la société Française GSI Developpement qui travaille sur cet axe cyber. A noter que la société la société X love cam vient d’intégrer cette solution pour garantir la majorité de ses utilisateurs.
En décembre 2020, le blog ZATAZ présentait une enquête de plus d’un an concernant les maîtres chanteurs du web officiant derrière un ransomware. L’analyse et les fichiers viennent d’être mis à jour.
Plus de 40 groupes analysés, les actions des pirates et de leurs victimes décortiquées. L’étude de ZATAZ concernant les opérateurs de ransomware fait froid dans le dos tant le nombre de victimes est important. Cette étude, baptisée « Ransomware 365 » vient d’être mise à jour.
Il est possible de récupérer, pour chaque groupe (Doppel, Sodinokibi, Cl0p, Nifilim, P2K, Netwalker, Avaddon, Egregor, Mountlocker, Darkside, Conti, 777, Everest, Ragnarok, Banbuk …) un dossier reprenant les secteurs, les pays, les entreprises touchées.
Si le mois de janvier semble avoir été « plus calme« , de nouveaux groupes sont apparus alors que d’autres, comme Egregor et Sodinokibi, pourtant très actifs, ont totalement disparu du darkweb (et du web). « Arrêtés, à la retraite ou en cours de changement de méthodes » indique ZATAZ.
Le Centre hospitalier Belge de la ville de Tournai impactée par une cyberattaque.
Le centre hospitalier Belge de Tournai, commune Belge à la frontière Franco-Belge, victime d’une attaque informatique qui a imposé à l’administration de l’entreprise de santé de stopper toutes ses opérations de soin non urgentes. Une cyberattaque qui ressemble à un ransomware, mais selon la communication interne, aucune demande de rançon n’aurait été réclamée.
80 des 300 serveurs informatiques du CH ont été impactés. Plus aucun accès aux données informatiques, imposant aux personnels de consulter les dossiers papiers. La communication indique aussi qu’aucun vol informatique n’a été constaté. Une centaine d’opérations a été annulée lundi. Etonnante cyberattaque ! L’intérêt des pirates ? Ne rien voler ? Ne pas demander d’argent ?
Voilà une action, mais ce n’est que mon expérience qui parle, que ce poker menteur risque de voir un perdant, les patients.
Le premier Patch Tuesday de l’année permet de résoudre 50 vulnérabilités. Les 10 vulnérabilités critiques concernent les codecs Windows, Office, des extensions vidéo HEVC, le runtime RPC ainsi que les postes de travail. Pour sa part, Adobe a publié des correctifs pour Photoshop, Campaign Classic, InCopy, Illustrator, Captivate, Bridge et Animate.
Correctifs pour les postes de travail
Le déploiement de patches pour Office et Edge est une priorité pour les équipements de type poste de travail, c’est-à-dire tous les systèmes utilisés pour accéder à la messagerie ou à Internet depuis un navigateur. Les serveurs multi-utilisateurs faisant office de postes de travail distants sont également concernés.
Zero Day par exécution de code à distance dans Microsoft Defender
Microsoft corrige la vulnérabilité par exécution de code à distance (CVE-2021-1647) dans Defender en publiant un correctif pour Microsoft Malware Protection Engine. Microsoft a déclaré que cette vulnérabilité était exploitée avant que des correctifs ne soient disponibles. Ce correctif doit être déployé en priorité.
Élévation de privilèges avec le processus splwow64
Même si Microsoft précise que ce problème (CVE-2021-1648) concerne une vulnérabilité par élévation de privilèges, cette faille peut être exploitée pour divulguer des informations et plus particulièrement de la mémoire non initialisée. Microsoft a déclaré que cette vulnérabilité n’a pas été exploitée en mode aveugle, même si les détails la concernant sont disponibles publiquement.
Adobe
Adobe publie des correctifs pour de nombreuses vulnérabilités dans Adobe Photoshop, Illustrator, Animate, Campaign, InCopy,Captivate et Bridge. Les correctifs pour Adobe Campaign sont de Priorité 2tandis que les autres patches sont de Priorité 3. Même si aucune des vulnérabilités rapportées par Adobe n’est a priori activement attaquée pour l’instant, tous les correctifs doivent être déployés en priorité sur les systèmes où ces produits sont installés. (Par Animesh Jain, Directrice des produits Signatures des vulnérabilités chez Qualys)
Voilà qui est très intéressant. De nombreux groupes opérateurs de ransomwares viennent de disparaitre du darkweb. Leurs différents sites ne répondent plus.
Le FBI ? Interpol ? Un pur hasard ? Une envie de se racheter et d’arrêter le massacre ? Les pirates informatiques, partenaires/membres des groupes Egregor, Doppel, Sodinokibi, Netwalker, AKO, CONTI n’ont plus de site web. Des espaces cachés dans le darkweb, via Tor, ou tout simplement sur la toile, sur le web.
Tout a débuté avec Egregor, début janvier, puis AKo, Sodinokibi.
Ce 9 janvier 2021, CONTI et Sodinokibi ont suivi cette vague silencieuse.
Les prochaines heures/jours nous diront si, enfin, nous sommes débarrassés de ces malveillants du web.
Détail intéressant, le 8 janvier, le FBI diffusait une note sur le groupe Egregor. Un hasard !
A eux six, comme l’a expliqué zataz.com dans en enquête qui a durée 1 an, plus de 840 chantages d’entreprises (plus de 200 pour Egregor).
Des menaces de divulgations de données volées lors d’infiltration et de prise d’otages de l’informatique et fichiers des victimes rançonnées.
Mise à jour : les pirates du groupe Doppel sont revenus. Ils en ont profité pour diffuser les données de leur derniére victime en date, le groupe Belge Brustor.
Depuis quelques jours, le site cdiscount.com.recapitulatif-cds.com vous propose d’annuler une commande que vous auriez pu effectuer. Attention piège à pirate !
Plusieurs lecteurs de ZATAZ m’ont indiqué avoir été la cible d’une tentative de phishing rondement menée. Un courriel annonce qu’une commande effectuée chez CDiscount, une boutique en ligne française, est confirmée. Seulement, les lecteurs n’ont rien commandé.
La missive propose d’annuler cette commande. Bien évidemment, comme il n’y a pas eu d’achat, l’incitation au clic « annuler commande » est efficace.
Derrière, un hameçonnage pas comme les autres.
Le faux site CDiscount est installé en Malaisie. Chaque courriel envoyé contient de vraies informations concernant les internautes récepteurs de la lettre usurpatrice (identité, adresse postale, numéro de téléphone).
Les malveillants ont collecté des informations sur leurs potentielles victimes. L’ingénierie sociale peut alors commencer !
Prudence, l’adresse cdiscount.com.recapitulatif-cds.com n’est pas un site de l’enseigne. Créée le 4 janvier 2021, elle dirige vers Google si l’url est incomplet, sans le pseudo numéro de client.
Actualités cybersécurité, protections des données pour PME/PMI/TPE