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CMS Drupal : 10 précautions à prendre pour une sécurité maximale

Drupal figure aujourd’hui parmi les CMS les plus utilisés pour développer des sites internet. Sa rapidité, sa flexibilité et sa fiabilité font de lui le logiciel Open Source le plus prisé des grandes entreprises internationales. Autant dire qu’il est particulièrement sécurisé ! Cependant, des méthodes supplémentaires peuvent être appliquées pour augmenter encore sa résistance aux attaques. Voici 10 précautions à prendre pour encore plus de sécurité.

Drupal permet de créer des sites web aussi variés que des sites vitrine, marchands ou institutionnels, c’est pourquoi, à l’image de l’ agence drupal ITSS, bon nombre d’agences web spécialistes de création de site ou de développement spécifique choisissent, pour leurs clients, des solutions utilisant ce CMS.

Dix conseils pour plus de sécurité avec Drupal

Pour augmenter encore plus la sécurité avec drupal, et protéger son site au maximum, il est recommandé de prendre ces dix précautions supplémentaires.

1. Maintenir un nombre minimal de comptes administrateurs et enlever les utilisateurs inactifs

2. Installer des modules que la communauté Drupal a approuvé. En effet, celle-ci teste et corrige les failles détectées (plus ou moins rapidement cependant). Parmi les modules de sécurité, on retrouve Password Policy, Security Review, Kit de sécurité, Username Enumeration Prevention, Generate Password.

3. Patcher régulièrement les modules installés. En effet, ces derniers contiennent souvent des correctifs de sécurité. Drupal et ses modules doivent être à jour.

4. Choisir un bon hébergeur, qui a des mesures de sécurité qui résistent. Il est important qu’il fasse des sauvegardes régulières des sites. De même, l’utilisateur doit aussi faire des sauvegardes régulières de son site.

5. Mettre en place un certificat SSL afin de sécuriser les communications client-serveur via le protocole HTTPS.

6. Installer une protection anti-DDoS.

7. Vérifier de façon régulière les rapports d’état de Drupal pour avoir une idée de la sécurité de son site.

8. Utiliser des mots de passe forts et les changer régulièrement.

9. Utiliser l’authentification à double facteur.

10. Enlever les modules qui ne servent pas.

Drupal et ses modules

L’environnement Drupal propose un éco-systéme de modules et autres plugins. Pensez, pour la sécurité de votre espace de travail à la double authentification. Cette fameuse authentification à deux facteurs qui devient, aujourd’hui, indispensable.
Comme vous le savez, pour vous connecter, il vous est réclamé vos identifiants de connexion : login et mot de passe. Avec cette double authentification (2fa, TFA, …) il vous sera réclamé une seconde clé. Ainsi, en cas de vol de vos identifiants, sans la seconde étape de validation de connexion, point de passage possible pour le malveillant.
Pour cette option, vous devez possdéder l’extension mcrypt. Elle doit être installée pour utiliser le module TFA. Pourquoi ? Ce module stocke certaines données sensibles. Informations chiffrées à partir de  la bibliothèque php mcrypt.
Le second code dédiée à cette double authentification sera généra à partir de votre smartphone et d’une application dédiée comme celle proposée par Google.
Dernier point, et pas des moindres, lors de la mise en place de votre site, n’oubliez pas de sécuriser les comptes utilisateurs et de ne pas valider des comptes administrateurs à la pelle, ouvrant, en cas d’oublie, des portes possibles à des modifications non prévues. Les personnes autorisées se devront d’avoir un mot de passe fiable. Le module « password policy » devrait pouvoir les y aider. Il obligera les plus « feignants » à se créer un sésame digne de ce nom en définissant des politiques de mot de passe que vous aurez décidé : majuscules, chiffres, nombre de signes … Vous pourrez, par exemple, imposer deux majuscules dans un mot de passe ; quatre chiffres ; …
Il permet aussi de véfirier que le mot de passe n’a pas déjà été exploité via un historique proposé par le module. Il vérifie le mot de passe haché par rapport à une collection de mots de passe hachés précédents.

Comment le Parti communiste chinois vole les travaux scientifiques

Des chercheurs de la société Avago, basée aux États-Unis et à Singapour, ont mis plus de 20 ans à développer une technologie capable d’améliorer les communications sans fil. Mais un employé a volé le fruit de leurs travaux au profit du gouvernement chinois. Les responsables américains voient dans ce vol un exemple de « l’approche extensive » du Parti communiste chinois qui consiste à voler des technologies et de la propriété intellectuelle. Son but ? Accroître sa puissance militaire et économique, et asseoir sa domination scientifique dans le monde.

La « fusion militaro-civile » s’inscrit dans cette logique. La FMC fait intervenir l’ensemble de la société : toutes les entreprises, toutes les personnes sont amenées à participer à la modernisation de l’armée chinoise, que ce soit en leur offrant des incitations, en les recrutant ou en leur forçant la main.

Voilà qui pose des problèmes considérables à tous ceux — universités, entreprises privées et pays — qui seraient prêts à travailler en collaboration avec leurs homologues chinois.

En mai, le président Trump a publié une proclamation visant à limiter la capacité du PCC à faire un usage abusif des visas d’étudiant pour acquérir indûment des technologies émergentes à l’appui de la FMC. En outre, les organes fédéraux d’application de la loi mènent plus d’un millier d’enquêtes sur le vol possible de technologies américaines, y compris pour les besoins de la FMC.

Le PCC a plusieurs cordes à son arc pour s’approprier les travaux de recherche d’autres pays. Il recrute des ressortissants chinois, paie secrètement des scientifiques étrangers pour qu’ils recréent leurs recherches en Chine et envoie des militaires à l’étranger en les faisant passer pour des civils. Le but est toujours le même : voler des technologies et des informations afin de faire progresser les objectifs militaires et de développement économique de la RPC.

Christopher Wray, le patron du FBI, a déclaré le 7 juillet que le PCC faisait « tout son possible pour exploiter l’ouverture » des démocraties afin de voler des données scientifiques.

Voici, par exemple, comment il s’y prend :

Le piratage d’entreprises étrangères

Dans un cas récent, deux pirates informatiques, en lien avec le ministère chinois de la Sécurité de l’État, ont ciblé des industries de haute technologie* dans 11 pays. Certaines développent des vaccins et des traitements contre la COVID-19.

Leur campagne de piratage, qui a duré plus de dix ans, a notamment ciblé les secteurs de la fabrication de haute technologie et de la défense ainsi que l’industrie pharmaceutique aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, au Japon, en Espagne, en Corée du Sud, en Suède et au Royaume-Uni.

Le recrutement de citoyens chinois

En outre, pour faire avancer les objectifs militaires et de développement économique de la RPC, le PCC dispose de nombreux programmes de recrutement et de motivation de ressortissants chinois à l’étranger qui ont accès à des technologies et des informations sensibles.

Hongjin Tan, citoyen chinois et résident légal aux États-Unis, a postulé au programme de recrutement du PCC, le Plan des Mille Talents, et s’est engagé à « compiler » et à « absorber » la technologie américaine, a déclaré M. Wray.

Lorsqu’il a quitté son emploi dans une société pétrolière basée dans l’Oklahoma en décembre 2018, il a emporté des secrets industriels d’une valeur de plus d’un milliard de dollars. M. Tan a plaidé coupable de vol* et de transmission de secrets industriels, et a été condamné à 24 mois de prison.

En juin, Hao Zhang, un citoyen chinois de 41 ans, a été reconnu coupable d’espionnage économique* et de complot avec un ancien employé d’Avago, Wei Pang, en vue du vol de secrets industriels.

Les offres aux experts étrangers

Dans certains cas, Beijing a encouragé des scientifiques étrangers à recréer leurs recherches en Chine — alors qu’ils étaient financés simultanément par le gouvernement américain pour les mêmes travaux.

Selon des procureurs fédéraux, le programme des Mille talents du PCC s’est engagé à verser 50 000 dollars par mois à Charles Lieber, un chercheur à Harvard, et lui a accordé 1,5 million de dollars* pour établir un laboratoire de recherche à l’université de technologie de Wuhan. M. Lieber a accepté ce financement du gouvernement chinois sans les divulguer à Harvard ni à son bailleur de fonds, le département de la Défense, ce qui constitue une infraction aux règles et à la loi américaine.

M. Lieber est accusé d’avoir fait une déclaration fausse, fictive et frauduleuse.

Une enquête récente des Instituts nationaux de la santé (NIH) a révélé que 54 scientifiques ont été licenciés ou ont démissionné parce qu’ils n’avaient pas divulgué leurs liens financiers avec des gouvernements étrangers. Sur les 189 scientifiques visés par l’enquête, 93 % avaient des liens avec la RPC.

Yanqing Ye (FBI)

La dissimulation des affiliations militaires

Yanqing Ye, lieutenante dans l’Armée de libération du peuple, a envoyé des documents en Chine pendant qu’elle faisait des études dans la section de physique, chimie et génie biomédical de l’Université de Boston (BU), affirment des procureurs.

Elle s’est fait passer pour une étudiante sur sa demande de visa et a caché son affiliation militaire. L’un des chefs d’accusation retenus contre elle est d’être une agente d’un gouvernement étranger.

Sécurisation des connexions Active Directory

Comment sécuriser des connexions Active Directory aussi simplement que possible ? La société IS Decisions propose sa solution UserLock qui permet de maintenir les portes fermées aux assauts pirates.

La solution de gestion des accès UserLock est évaluée par James Rankin, spécialiste de la connexion de la protection des accès. Il explique qu’UserLock a beaucoup de potentiel. « J’ai trouvé la configuration initiale très facile et en particulier la configuration MFA était également extrêmement simple.« . La fameuse et indispensable double authentification qui laissera n’importe quel pirate au porte de l’espace qu’il convoite. « Il n’est pas surprenant que la sécurisation de l’accès à Active Directory figure en tête de liste des priorités, car un pourcentage important d’entreprises s’appuient sur AD pour étayer leurs applications et services » confirme James Rankin.

Pour en savoir plus sur UserLock est l’amélioration de la gestion et la sécurité d’une implémentation AD, un test complet est présenté ici.

De la simple enveloppe au carton Embaleo : comment expédier un pli important ?

Vous pouvez être amené, pour diverses raisons, à devoir expédier par voie postale un courrier important sur lequel vous voulez garder un œil durant son acheminement. Il peut s’agir par exemple de contrats, de réponses à des appels d’offre, de lettres de règlement, etc. Nous allons voir quelles sont les solutions qui s’offrent à vous et quels sont leurs caractéristiques et avantages respectifs.

Le courrier simple

On entend par là écopli, lettre verte ou lettre prioritaire. Si cette solution est la plus économique, ce n’est pas pour autant la plus sécurisée. En effet, à moins d’attendre un signalement direct par son correspondant, il n’est pas possible de savoir si celui-ci a bien reçu le pli. En l’absence prolongée de réponse, cela peut être problématique.

La lettre recommandée avec accusé de réception

Cette formule présente plusieurs avantages. Elle permet de garantir le contenu grâce à trois niveaux possibles de recommandation, et d’être certain que le correspondant a bien reçu le pli grâce au retour de l’accusé de réception signé par ce dernier. Ceci justifie que le recommandé avec accusé de réception, malgré son léger surcoût, est plus utilisé que son homologue sans accusé de réception. La lettre recommandée avec accusé de réception doit notamment être choisie si des considérations d’ordre juridique l’imposent. Dans d’autres circonstances, il peut toutefois s’avérer préférable d’en faire l’économie.

Un bon compromis : la lettre suivie

La lettre suivie, selon l’importance des documents que vous envoyez, peut constituer un parfait compromis entre les deux formules présentées ci-dessus. Si le contenu ne représente pas une valeur poussée (pécuniaire ou juridique) mais n’est tout de même pas anodin, c’est la solution vers laquelle on pourra se tourner, pour des expéditions vers la France ou vers l’international. Comme son nom l’indique, elle permet, grâce à un code, de suivre son envoi durant les différentes étapes depuis le dépôt en bureau de poste jusqu’à la distribution chez le destinataire.

Point important : le volume du pli

Il existe différentes manières d’attribuer le caractère « suivi » à un envoi, la meilleure sera entre autres fonction du volume des documents à expédier. On peut, si celui-ci le permet, utiliser une enveloppe affranchie selon les tarifs standard, sur laquelle on apposera une étiquette payante « suivi » munie d’un code qui sera scanné à chaque étape (on peut également acheter en bureau de poste des enveloppes de lettres suivies prépayées, à l’unité ou en lot).

Quoi qu’il en soit, pour tous les volumes, nous conseillons encore le choix optimal : pour plus de confort et d’économies, ne pas hésiter à recourir à des solutions comme les emballages lettre suivie embaleo. Par leurs formats divers et modulables, ils vous permettront aussi d’envoyer des dossiers entiers voire des objets (dans la limite d’une épaisseur de 3 cm, emballage compris – au-delà, choisir la formule colis).

Comment lutter contre le Shadow IT ?

Le Shadow IT se définit par l’accessibilité au service informatique (généralement par le Cloud) d’une entreprise par une personne externe sans l’accord des gestionnaires informatiques de ladite entreprise. Ce phénomène représente une réelle menace pour les sociétés qui en sont victime, car il peut entrainer une fuite de données sensibles. Pour éviter de subir les effets néfastes du Shadow IT sur vos activités, voici quelques mesures à prendre.

Utiliser le CASB

CASB signifie en Anglais Cloud Access Security Broker. Il s’agit d’un logiciel ultra efficace pour signaler les menaces liées à l’utilisation des applications au sein d’une société. Il représente une réelle alternative pour lutter contre le Shadow IT d’autant plus qu’il permet de renforcer la protection complète des données en partant du Cloud jusqu’à la totalité de votre système informatique. En gros, il permet d’examiner le comportement des utilisateurs, et de maitriser les accès. L’idéal serait d’imposer son utilisation au sein de votre direction informatique en vue d’avoir un contrôle général sur l’utilisation du service Cloud afin de pouvoir dévoiler d’éventuelles contraintes liées au Shadow IT. Cliquez ici pour en savoir plus sur le Shadow IT.

Communiquer efficacement sur les risques liés à ce phénomène

L’informatique est omniprésente dans la quasi-totalité des activités humaines. Ces dernières années, environ 23 % des entreprises ont opté pour l’usage du service Cloud dans le cadre de leurs activités. Si vous êtes chef de société, même si vous n’adoptez pas ce type de service, il y a fort à parier que vos employés en font usage sans passer par votre direction informatique. En réalité, il s’agit d’une technologie qu’on peut obtenir et utiliser gratuitement. L’idéal serait donc de mettre en œuvre une méthode de surveillance capable d’identifier la présence du service Cloud et des appareils qui peuvent poser problème. À la suite à cette démarche, vous allez identifier « qui utilise quoi » au sein de vos locaux. Ainsi, vous pourrez sensibiliser vos salariés sur les risques probables et les conséquences qui peuvent en découler.

La nouvelle loi sur la vérification de l’âge pourrait causer une menace pour la sécurité des données

Le Parlement français a approuvé à l’unanimité, jeudi 9 juillet 2020, l’introduction d’un système national de vérification de l’âge pour les sites pornographiques, quelques mois après que le président Emmanuel Macron s’est engagé à protéger les enfants contre de tels contenus.

Dans le cadre d’une loi plus générale sur la violence domestique, le Sénat a décidé en juin d’introduire un amendement exigeant que les sites web pornographiques mettent en place un mécanisme de vérification de l’âge.

Afin de faire respecter la loi, le CSA, l’autorité de régulation française de l’audiovisuel, se verra attribuer de nouveaux pouvoirs pour contrôler et sanctionner les entreprises qui ne se conforment pas à la loi – les sanctions pourraient aller jusqu’à bloquer l’accès aux sites web en France par une injonction du tribunal.

Le choix des mécanismes de vérification de l’âge sera laissé aux plateformes. Mais les législateurs ont suggéré d’utiliser la vérification par carte de crédit, un système d’abord adopté par le Royaume-Uni, qui a envisagé des dispositifs similaires pour contrôler l’accès à la pornographie mais a dû les abandonner fin 2019 en raison de difficultés techniques et de préoccupations liées à la protection de la vie privée. L’Italie a également approuvé un projet de loi similaire fin juin 2020, qui a suscité les mêmes inquiétudes quant à sa faisabilité et à sa conformité avec les lois de l’UE.

Vie privée et vérification de l’âge : des défis considérables pour la sécurité

D’ores et déjà, de nombreuses voix s’élèvent et s’inquiètent des effets collatéraux que ces mesures pourraient avoir sur la sécurité et la protection de la vie privée en ligne.

PornHub a récemment été victime d’une attaque malveillante qui a duré un an. En 2012, une violation du système YouPorn a révélé les adresses électroniques, les noms d’utilisateur et les mots de passe d’un million de clients. La même année, des pirates informatiques se sont introduits dans Digital Playground, divulguant 73 000 données et numéros d’utilisateurs, dates d’expiration et codes de sécurité pour 40 000 cartes de crédit. Les journaux de chat et les données de connexion de 800 000 abonnés de Brazzers ont été divulgués en 2016. MindGeek, concepteur de tous ces sites, a subi brèche après brèche de sécurité ces dernières années.

Le système de vérification de l’âge permettra à MindGeek d’accéder à un nouveau filon unique de données rentables : des informations sur les sites pornographiques auxquels les utilisateurs du système se connectent sur le web. Le concepteur ne verra pas votre identifiant, mais il connaîtra votre adresse e-mail et votre mot de passe, des données qu’il a déjà compromises à plusieurs reprises par le passé. La vérification de l’âge crée donc un risque très réel de fuite ou de piratage d’une base de données sur les préférences sexuelles et l’historique de navigation dans le porno de plusieurs millions de personnes, liée à leurs identifiants.

Les informations relatives à la sexualité sont privées pour une raison. De nombreuses personnes ont des secrets à garder, et les conséquences d’une atteinte à la vie privée peuvent être catastrophiques. La violation des données du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison en est un exemple qui donne à réfléchir. Le site n’a pas réussi à sécuriser les données des utilisateurs, ce qui a entraîné une violation qui a conduit à un scandale pour les politiciens et les PDG, à du chantage, à une fraude d’identité et à deux suicides.

Il n’y a pas que les personnalités publiques qui risquent de souffrir en cas de violation à grande échelle des données pornographiques. Les membres les plus marginalisés de la société ont également beaucoup à craindre. Le type de relations sexuelles que nous affectionnons et dont nous fantasmons peut représenter un enjeu extraordinairement important pour ceux qui sont victimes d’homophobie et de transphobie. Il n’existe pas de lois protégeant les droits des adeptes du BDSM contre la discrimination, et dans certains pays, les pratiques sexuelles privées peuvent entraîner le licenciement.

Comme le souligne de son côté Harold Li, vice-président d’ExpressVPN : « Demander à des sites pour adultes de collecter des identifiants pour la vérification de l’âge est une catastrophe en matière de confidentialité des données. Les systèmes de vérification de l’âge collecteraient une quantité énorme de données personnelles et sensibles sur vos habitudes et préférences – des données qui pourraient être utilisées de manière inappropriée, consultées ou faire l’objet de fuites. »

En vertu des nouvelles lois, les internautes seront tenus de prouver leur âge pour accéder à des sites web à contenu adulte. Cela pourrait signifier le partage d’informations personnelles telles que le passeport, le permis de conduire, le numéro de téléphone ou les informations relatives à la carte de crédit avec des plateformes de vérification de l’âge tierces, ou l’achat d’un passeport-porno auprès de fournisseurs agréés.

Cependant, de nombreuses études ont déjà démontré que ce type de plateformes était régulièrement la cible d’attaques ou rencontrait des failles de sécurité. Qu’il s’agisse d’un simple Adware ou d’extorsion après avoir piraté une webcam, le problème soulevé par cette nouvelle loi semble majeur.

Comment vous prémunir contre les risques de violation de votre vie privée ?

Saviez-vous que votre fournisseur d’accès Internet (FAI) peut voir à tout moment ce que vous faites en ligne. Qu’il s’agisse d’effectuer des achats, de se renseigner sur des problèmes de santé, d’organiser des vacances ou de consulter votre compte bancaire, chacune de vos actions sur Internet créent une piste numérique de données qui peut brosser un tableau très détaillé de vous…

Les FAI voient une myriade d’informations basées sur vos activités, telles que les recherches que vous effectuez, les sites web que vous visitez, les articles que vous lisez, vos e-mails, vos messages instantanés, les fichiers que vous téléchargez, etc.

Désormais, pour  protéger votre vie privée en ligne, il suffira d’utiliser un VPN pour contourner ces limitations. Les VPN vous permettent de préserver votre vie privée et votre anonymat en ligne en créant un réseau privé sécurisé à partir de n’importe quelle connexion Internet à laquelle vous accédez, qu’il s’agisse de la connexion Wi-Fi de votre domicile ou d’un hotspot Wi-Fi public.

Comment travailler en ligne en toute sécurité ?

Le jeudi 12 mars 2020, Emmanuel Macron s’est adressé à ses concitoyens dans le cadre des premières ripostes contre la contamination croissante au Covid19. Dans son discours, le Président français a, entre autres, suggéré le télétravail aux entreprises. Depuis le concept fait recette dans toute la France et même au-delà des frontières. Malgré le déconfinement, certains salariés continuent de travailler depuis leur domicile. Mais une telle option n’est pas sans risque, car les pirates pourraient infiltrer certaines données sensibles de l’entreprise. Pour éviter ces intrusions, entreprises et employés doivent prendre certaines précautions. Quelles sont-elles ?

Changez d’adresse IP

Le salarié a l’habitude d’utiliser son ordinateur pour se divertir ou pour faire des recherches. Lors de ses activités, il se pourrait qu’il se rende fréquemment sur des sites non sécurisés, ou se connecte sur des réseaux wifi publics. L’adresse IP de son appareil est donc certainement connue de ces pages et réseaux insuffisamment protégés. Dans cette situation, il est souhaitable que l’employé change l’identifiant de son ordinateur lorsqu’il se met au télétravail. Le guide d’Opportunités Digitales vous décrit les étapes d’une telle opération. Cette solution permet au salarié de travailler de façon anonyme, le but final étant de ne pas se faire tracer par d’éventuels pirates informatiques.

Sécurisez votre réseau privé

Logiquement, la mise en œuvre du télétravail a induit de nombreuses réformes dans les entreprises. Parmi elles, l’installation d’un réseau informatique exclusif à la structure. Par ce canal, les collaborateurs peuvent s’échanger les données depuis leur domicile. Conscients de la situation, les pirates investissent ces réseaux en quête d’informations importantes sur les sociétés. Ils s’en servent comme moyen de chantage auprès des dirigeants d’entreprises. Pour s’en prémunir, il est nécessaire de crypter toutes les informations qui transitent par le système informatique. Il est donc recommandé aux entreprises de mettre un VPN à disposition de chaque travailleur. Toutes les structures ne savent pourtant pas pourquoi utiliser un VPN en 2020. En réalité le Virtual Private Network (VPN) permet avant tout d’authentifier l’accès au réseau internet. L’entreprise peut également mieux contrôler le partage des données professionnelles par les collaborateurs.

Modifiez votre mot de passe

Les salariés avaient l’habitude d’accéder au réseau de l’entreprise via des codes secrets. À partir du moment où ils se sont mis à télétravailler, il leur est conseillé de modifier aussitôt les mots de passe, car les hackers sont à l’affût de la moindre information sensible. Et, comme aucun système sécuritaire informatique n’est entièrement fiable, les codes conventionnels tels que 12345 ou 00000 sont à proscrire. Les pirates informatiques les maîtrisent du bout des doigts. Il vaut mieux opter pour un mélange de caractères. Les codes secrets longs sont également recommandés. Tout ceci permettra d’augmenter le niveau de sécurité de votre passe d’accès.

Analysez et votre appareil

À défaut de s’attaquer directement au réseau de l’entreprise, les hackers s’en prennent aux salariés. Ils peuvent tenter de prendre le contrôle de leurs appareils via des courriels malveillants. C’est pourquoi tous les travailleurs doivent installer des antivirus sur leur ordinateur. Ce logiciel préviendra toute intrusion de programmes suspects. En plus de cette précaution, le salarié doit actualiser ses programmes. Une mise à jour automatique des applications est la solution idéale.

Télétravail et sécurité informatique des entreprises

Le nouvel environnement créé par la pandémie du coronavirus oblige les entreprises à se réinventer. Entre le respect des mesures barrières et la nécessité de se maintenir en vie, plusieurs d’entre elles ont opté pour le travail à distance. Plus que par le passé, ce mode de travail trouve aujourd’hui toute sa justification. Cependant, bien que présentant des avantages, le télétravail n’est pas sans danger. Cet état de faits implique un besoin pour une meilleure sécurisation des réseaux de l’entreprise, sensés être utilisés depuis l’extérieur.

Le télétravail, une chance de survie des entreprises

En ce moment où le confinement et la mobilité réduite des individus dictent leur loi, il devient difficile pour les entreprises de fonctionner de manière classique. C’est pourquoi elles sont amenées à se tourner vers le télétravail afin de respecter les obligations relatives à la distanciation sociale des employés requises par le gouvernement au sein des entreprises.

À y regarder de près, ce mode de travail regorge d’atouts. On peut citer entre autres, la réduction des risques liés aux déplacements, la baisse du taux d’absentéisme et de retards, la flexibilité des employés, la compétitivité, la réduction des contacts et par effet de levier, des risques de contagion.

De plus, le télétravail offre aux entreprises la possibilité de continuer à mener leurs activités dans un contexte virtualisé via les webinaires et les visioconférences. Autrement dit, les échanges et les réunions de travail entre les employés demeurent possibles par l’intermédiaire des TIC (technologies de l’information et de la communication). Par ces mêmes canaux, le management peut évaluer la performance de l’entreprise et fournir directives et orientations sur le travail à exécuter afin de conserver une dynamique de croissance positive pour cette dernière.

Cependant, le travail à la maison amène de nombreux défis. En effet, en dehors des risques psychologiques, le risque technologique est un facteur clef pour les entreprises. En effet les attaques des pirates informatiques ne cessent jamais. Quelles soient menées dans un objectif d’espionnage industriel ou de vol de données sous la forme de “Ransomware”. La sécurité des réseaux de données est une donnée clef de cette période et doit être considérée avec la plus grande des attentions.

Sécurisation des données des entreprises en situation de télétravail

La sécurisation des données est une responsabilité qui incombe aussi bien à l’employeur qu’aux employés. Parlant de l’employeur, il est de son devoir de sensibiliser son personnel aux risques des cyberattaques. Pour ce faire, la mise à disposition d’une liste de contacts d’urgence est fortement recommandée afin de pouvoir répondre à toute question relative à la sécurité.

Il est de la responsabilité de l’employeur de mettre en place un système d’authentification sécurisé (exemple : système à deux facteurs pour accéder aux espaces de travail). Ce dernier est matérialisé par l’envoi d’un code par SMS à chaque employé. De cette manière, chaque travailleur pourra se connecter au réseau en utilisant son identifiant et son mot de passe.

En outre, le chef d’entreprise pourra recourir aux outils collaboratifs en ligne pour les réunions de travail et autres webinaires. À cet effet, l’usage de Slack, Teams pour la messagerie, de Dropbox ou d’OneDrive pour le transfert et la mise à disposition des fichiers partagés ou non, n’est pas superflu. Si le besoin de renforcer la sécurité se fait ressentir vous pouvez mettre en place, une restriction d’accès aux données importantes de l’entreprise. Enfin, le recours à un prestataire spécialisé dans la surveillance informatique peut s’avérer nécessaire.

Par ailleurs, la sécurité des données de l’entreprise impose certaines restrictions aux télétravailleurs. Il doit éviter de se connecter à un wifi public, de même qu’il doit sécuriser son wifi avec un mot de passe. En outre, une vérification permanente de la mise à jour de son antivirus est un réflexe à adopter. L’employé doit séparer les données de l’entreprise des données personnelles. Par conséquent, les différents mots de passe et les périphériques de stockage : disques durs externes, disques optiques, clés USB… doivent être utilisés sur les sites professionnels ou privés.

Précautions à prendre par les télétravailleurs

Après avoir fait le tour des risques encourus par l’employé en télétravail, l’employeur a le devoir de tout mettre en œuvre afin de permettre aux salariés de travailler dans des conditions optimales depuis son domicile. Il lui incombe également de prévoir les procédures d’urgences, ainsi que toute déclaration d’accident et d’assurer un suivi à la lettre des réglementations du Code du Travail et de ses dispositions relatives au télétravail.

L’employeur a également l’obligation de former le télétravailleur à plusieurs aptitudes. Car ce dernier doit savoir prévenir, maîtriser ses charges émotionnelles et gérer les humeurs des clients. De plus, il doit apprendre à gérer son temps de travail en hiérarchisant ses tâches.

Dans la foulée, l’employé a besoin de mieux s’organiser, d’être informé sur les différents risques qu’il encourt en situation de télétravail. Il devra notamment savoir que l’utilisation intensive d’un ordinateur et d’un téléphone le contraint à des postures qui ont des conséquences sur son dos, son cou, ses épaules et son poignet.

De longues conversations téléphoniques exposent le télétravailleur à une source d’émissions d’ondes semblables à celles d’un champ électromagnétique.

Enfin, le télétravailleur doit être formé aux outils NTIC, à la maintenance, à la transformation et à la gestion des logiciels et des procédures. Ces précautions permettent à l’employeur de s’assurer que le télétravailleur est nanti des savoirs théoriques et pratiques exigibles en télétravail.

Équipements informatiques de sécurisation des données

L’un des défis majeurs auxquels les entreprises font face, en situation de télétravail, est la sécurisation de leurs données. Pour ce faire, elles ont, à leur portée, une multitude de solutions proposées par les cyber-experts.

Un détecteur d’intrusion ou un VPN permettent de repérer toute tentative de pénétration ou de forçage d’un réseau local ou d’entreprise. Les appareils de surveillance comme des radars ou des caméras de surveillances permettent de limiter l’accès physique aux données et aux locaux à un nombre réduit de personnes dignes de confiance.

D’autres mécanismes de protection peuvent être mis à contribution. Il en est ainsi des pare-feu (appelés également firewalls) qui permettent de contrôler le flux d’informations. Toute une panoplie d’outils disponibles dans le commerce vous aidera à mieux sécuriser une unité de télétravail. Logiciels antivirus, programmes de tests de vulnérabilité, d’erreurs et de configuration, cartes à puces, lecteurs d’empreintes ou bien systèmes d’authentification rétiniens sont disponible afin de sécuriser la propriété tant matérielle qu’immatérielle d’une entreprise.

Au-delà des éléments mentionné ci-dessus, il n’est pas inutile de souligner l’importance des serveurs Proxy et Proxy anonymes. Ils permettent de conserver les informations à l’abri des regards indiscrets. Enfin, il est important de mettre en place un système de cyberdéfense afin de se prémunir de toute attaque.

Le télétravail est un type de travail à distance. Ce modèle a permis à nombre d’entreprises de survivre pendant la période de confinement imposée par la crise sanitaire du coronavirus. S’il est vrai que cette forme de travail présente de nombreux avantages, des précautions doivent cependant être prises par l’entreprise afin de garantir la sécurité de ses données.

COVID19: COMMENT SÉCURISER LE TÉLÉTRAVAIL ?

De plus en plus de cas de Covid 19 (coronavirus) poussent les pays à se confiner, forçant ainsi la majorité des salariés à pratiquer le télétravail. Cette mesure est nécessaire afin de limiter la propagation du virus, mais elle est néanmoins risquée et présente de nombreux risques de cybersécurité.

Télétravail & Cybersécurité: Quels sont les risques?

La majorité des professionnels de l’informatique l’ont bien compris : la télétravail est particulièrement bénéfique mais comporte des risques.

Cette étude nous montre que 92% des professionnels de l’informatique considèrent les avantages du travail à distance plus importants que les risques engendrés.

Cependant, leur approbation du télétravail ne vient pas sans inquiétudes. 90% des personnes interrogées estiment que les travailleurs à distance représentent un risque de sécurité en général et 54% sont convaincus qu’ils présentent un risque plus élevé que les employés travaillant sur site.

Les risques sont nombreux : réseaux non sécurisés, espionnage, piratage, employés exploités… Au final, ils concernent tous la manière dont l’équipe informatique réussi à étendre la sécurité de l’accès au réseau de l’entreprise – et aux données sensibles à l’intérieur.

Comment sécuriser le télétravail ?

La sensibilisation des employés aux enjeux et risques de la sécurité informatique est bien évidemment primordiale. Cependant, elle n’est pas suffisante. Voici quelques mesures à prendre afin de sécuriser vos télétravailleurs.

  1. Mise en place d’un VPN

La mise en place d’un VPN (Virtual Private Network) permet d’ouvrir un tunnel sécurisé entre le poste de travail à distance et le réseau de votre entreprise.

  1. Sécurisation des connexions VPN

Afin de sécuriser les accès utilisateur en dehors du bureau, l’équipe informatique doit être capable de limiter l’accès VPN à seulement certains ordinateurs portables autorisés par l’entreprise. Les tentatives d’accès provenant d’une autre machine doivent alors être refusées.

  1. Surveillance et gestion des sessions RDP

Afin de détecter des accès anormaux, il est important de mettre en place une solution de surveillance de vos sessions à distance (RDP). De plus, des alertes en temps réel et une réponse immédiate vous permettent d’agir avant que tout dommage ne soit causé.

  1. Authentification à deux facteurs (2FA) pour les sessions RDP

La 2FA permet de sécuriser l’accès à votre environnement Windows. Pour les sessions à distance, le besoin est encore plus important. Il est primordial de vérifier l’identité des utilisateurs finaux qui se connectent à un ordinateur (distant ou virtuel) sur le réseau.

Une solution pour sécuriser le télétravail

UserLock atténue le risque de sécurité lié au télétravail et protège contre les accès inappropriés ou suspects. UserLock travaille aux côtés d’Active Directory pour aider les administrateurs à gérer et sécuriser les accès pour tous les utilisateurs (à distance ou sur site), sans frustrer les employés ou gêner le département informatique. Découvrez comment fonctionne cette solution dans cet article.

La signature numérique : nous vous disons tout sur cette nouvelle tendance

La digitalisation a pris le pouvoir et seules les entreprises promptes à s’adapter aux nouvelles contraintes pourront résister. Désormais, chaque entrepreneur moderne devra ajouter dans sa mallette à outils, la signature numérique. Eh oui, vous l’aurez compris, la signature manuscrite s’effrite petit à petit pour laisser place à la signature électronique. À titre illustratif, le leader mondial spécialisé en signature électronique la firme européenne Yousign.com a doublé ses chiffres en quelques mois. Qu’est-ce qui explique un tel phénomène réponse dans ce guide.

Qu’est-ce-que c’est qu’une signature électronique

Par signature numérique, il faut comprendre une suite de caractères correspondant à un signataire précis et à un fichier spécifique. Ce principe n’a de sens que s’il s’adosse sur la cryptologie qui renvoie à la science du secret. C’est cette dernière, qui permet d’assurer la sécurisation de la signature, vous remarquerez qu’une signature numérique n’est pas obligée d’être visible sur le document.

Signature numérique et signature traditionnelle : la différence

Si pour une signature manuscrite vous n’avez besoin que d’un stylo, d’un document et d’un geste personnel ? Il n’en n’est pas de même pour la signature numérique. En effet, en plus d’un document, elle nécessite surtout un outil de signature, de même qu’un code secret. Outre la différence d’outils, la signature électronique permet de formaliser le consentement du signataire d’un document devant être approuvé. Nonobstant ces légères différences d’un point de vue formel, elles conservent toutes deux, la même valeur probante.

La signature électronique comment ça marche ?

Vous devez faire appel à un prestataire de service de signature électronique, et qui de mieux que Yousign.com pour vous accompagner lors de toutes les étapes de la procédure ? Ce géant Européen de la signature numérique mettra à votre disposition, un espace sécurisé pour que toutes vos opérations s’effectuent sans le moindre souci. Avec Yousign.com utiliser une signature électronique n’exige que ces quelques étapes :

  • Faire un clic sur le lien d’accès envoyé dans votre boîte électronique;
  • La prise de connaissance du document électronique;
  • Effectuer la signature après avoir reçu un code de sécurité via SMS.

Signature numérique : les principaux avantages

La liste des avantages n’est pas exhaustive, voilà pourquoi nous en avons choisi les 3 principaux.

  • Une sécurité plus renforcée : toute signature dispose d’un cachet d’inviolabilité à travers un horodatage. dans un monde en proie à la cybercriminalité, il faut bien protéger sa PME.
  • Baisse des coûts : finis les frais liés à l’impression, l’archivage et l’acheminement des documents ;
  • Un gain de temps considérable : les documents sont désormais suivis en temps réel. Il existe aussi des notifications pour signer avant l’arrivée des échéances. Entre l’envoi et le retour, vous gagnez un temps précieux.

Sécuriser ses données chiffrées en entreprise

Soucieuse de ses dossiers privés, chaque entreprise doit mettre en place un dispositif de sécurisation des données chiffrées. Cette mesure essentielle réduit les éventuels risques de perte, de vol et de cyberattaque informatique. Diverses solutions à la pointe de la technologie sont proposées au profit des entreprises, permettant ainsi une sécurisation optimale des dossiers importants. Zoom sur le sujet !

Adopter une stratégie de protection des données informatiques

Les données importantes d’une entreprise peuvent être exposées à divers dangers. Cela inclut les mauvaises manipulations, les virus, les cyberattaques et les sinistres (incendie, vol…). Dans tous les cas, les dossiers importants doivent être protégés afin d’éviter une utilisation malveillante des données.

Créer un mot de passe complexe

Supposons que votre entreprise traite des données chiffrées importantes sur un projet de grande envergure. Par exemple, imaginons que votre travail consiste à effectuer des devis et des factures au nom d’un ou de plusieurs clients importants. Pour mener à bien cette tâche, vous pouvez par exemple utiliser un logiciel de devis gratuit récupérable sur les plateformes en ligne spécialisées et qui traitera les données chiffrées confidentielles sur votre ordinateur professionnel.

Cependant, imaginez que votre ordinateur ne soit pas protégé par un mot de passe assez compliqué et que les données tombent entre les mains de personnes malveillantes ou d’une société rivale. Ce schéma n’est pas un cas isolé. La preuve, même les grandes sociétés peuvent être confrontées à ce genre de problème informatique. C’est pourquoi il est essentiel, voire impératif, de protéger chaque ordinateur de l’entreprise en créant des mots de passe complexes pour éviter le risque de piratage.

Installer des logiciels de protection efficaces

Les logiciels de protection doivent être une priorité pour les pôles maintenance et informatique de votre entreprise. L’idée est de choisir un outil de qualité et performant qui sera installé sur chaque ordinateur. Antivirus, antispyware, antimalware… Plusieurs alternatives s’offrent à vous.

Une chose est sûre : ces logiciels préserveront vos données (dont les factures et devis) des dangers externes que l’on peut rencontrer via internet ou les périphériques utilisés.

Contrôler l’utilisation du réseau

Vous avez le droit de contrôler l’usage du réseau internet de vos employés. En effet, il n’est pas rare que des entreprises limitent l’accès aux sites web à risque. Certaines interdisent même toute forme de téléchargement qui ne relève pas du domaine de travail de l’employé.

Ce contrôle du réseau s’avère particulièrement nécessaire si vous conservez des informations strictement confidentielles qui ne doivent en aucun cas être dévoilées.

Toutefois, les employés concernés par cette restriction doivent être informés de cette politique de contrôle du réseau, et ce, pour éviter les malentendus. N’hésitez pas non plus à sensibiliser votre personnel sur l’importance de la protection des données.

Mettre en place un système de contrôle physique des accès

Toutes les entrées et les sorties dans le local de la société doivent être contrôlées et enregistrées à l’aide d’un système de surveillance performant. Là encore, de multiples possibilités s’offrent à vous.

Investir dans la vidéosurveillance

Les systèmes de vidéosurveillance permettent d’enregistrer tous les mouvements ainsi que les va-et-vient au sein de la société. On peut aussi s’en servir pour identifier de manière efficace les tentatives de piratage et/ou de vol.

L’astuce est d’installer une caméra dans toutes les pièces importantes, surtout celles qui renferment les data. Ainsi, aucune personne ne sera à l’abri de la vidéosurveillance, de jour comme de nuit.

Noter les entrées et les sorties dans vos locaux

Votre entreprise emploie plus d’une cinquantaine de personnes ? Pour sécuriser au mieux vos données chiffrées, mieux vaut noter l’arrivée et la sortie de chacun de vos collaborateurs. Pour ce faire, utilisez une pointeuse. Notons que ce dispositif relève avant tout de l’organisation du personnel.

Aussi appelée badgeuse, la pointeuse se révèle très utile pour renforcer la sécurité des dossiers importants et des données chiffrées au sein de l’entreprise. En effet, à l’aide de ces badges biométriques, vous aurez un aperçu global et détaillé des mouvements de tous vos salariés.

Recourir aux services d’une agence de gardiennage

Toute société n’est jamais à l’abri des vols ainsi que des différentes tentatives d’effraction. Le seul moyen de ne pas être entièrement exposé est de prévenir cette situation à l’aide de différentes stratégies. Les services de gardiennage peuvent être nécessaires pour protéger les lieux et surtout le matériel. Ce service est particulièrement indispensable la nuit, voire juste après les heures de travail.

Créer un système de sauvegarde

Si l’on veut que l’entreprise prospère sur tous les plans, il est impératif de prévoir les meilleurs comme les pires scénarios. Afin d’avoir un contrôle complet sur les données émises par la société, il faut penser à un système de sauvegarde. Voici quelques exemples.

Le stockage des données sur un disque dur externe

Tous les fichiers lourds doivent être copiés et stockés sur un disque dur externe. Celui-ci ne doit être fourni à aucun tiers et sera conservé dans un lieu sûr, loin des regards des employés ou des partenaires/associés. Autrement dit, l’employeur sera le seul détenteur des matériels informatiques de sauvegarde. Vous aurez donc la lourde responsabilité de sécuriser les données importantes concernant votre entreprise et ses clients.

L’utilisation de clés USB

Les clés USB arborent le même principe de fonctionnement que les disques durs externes. La seule différence est qu’elles disposent de moins d’espace de stockage. En effet, si vous avez besoin de placer un dossier ou un fichier dans un lieu sûr, vous pouvez l’enregistrer sur votre clé USB.

Par contre, pour les données essentielles, qui sont assez volumineuses, il est conseillé d’utiliser un disque dur avec une capacité de stockage plus élevée.

Acheter un ordinateur dédié uniquement à la sauvegarde

Ce système est adopté par plusieurs entreprises travaillant sur des données chiffrées importantes et de grande taille. En effet, en investissant dans un ordinateur uniquement dédié à la sauvegarde, vous permettez un stockage plus étendu des informations.

Cette stratégie est de loin la plus efficace en termes de stockage de données. Toutefois, elle est soumise à certains prérequis. Par exemple, vous devez installer des dispositifs de protection très performants sur cet ordinateur. Il faudra aussi penser à un maximum de protection contre les crashs et les pannes.

Premaccess protège vos besoins en cloud

En cette période particulière de confinement solidaire pour combattre le corona virus, petit tour du côté de ceux qui continuent de travailler, dans l’ombre de l’informatique.

Opter pour un espace nuagique sécurisé, un cloud, peut devenir une réflexion durant ces longs jours de confinement solidaire pour lutter contre la prolifération du COVID-19. Réfléchir à un espace de stockage et de partage des documents de confiance et sur le territoire Français.

Il est fortement conseillé d’évitez les serveurs de stockage en réseau. Les NAS, faits maison, sont certes « sympas » mais il vaut mieux se tourner vers des compétences appropriées et sécurisantes. Dans le cas de ce confinement, les employés comme leur direction doivent se souvenir à chaque courriel ouvert, chaque fichier sauvegardé peuvent tomber sous le coup du Règlement Général de la Protection des Données. Vous êtes responsable des documents et de leurs contenus. Bilan, à la maison, avez-vous mis en place des protocoles de base, comme le chiffrement. Ne nous voilons pas la face. Soit vous entendrez le cri perdu d’un utilisateur vous indiquant « Le chiffre… quoi ? » ou encore le « C’est trop compliqué à mettre en place ». Je ne parle même pas de ceux qui ont, mais qui n’utilisent pas car « c’est contraignant ton merdier coco! ».

Faire appel à des pros pour ses sauvegardes

Installée à Paris et à Fribourg, en Suisse, la société Premaccess possède comme client Safran, La Compagnie des Alpes ou encore la Mutuelle Lamie. Que ces grands noms ne vous fasse pas fuir. A chacun ses solutions, à chacun son budget. Dans les propositions qui nous intéressent aujourd’hui, la bonne gestion de ses services managés cloud. Premaccess propose un accompagnement, vous guide dans la mise en place d’architectures informatiques sur mesure. L’optimisation de vos ressources et le suivi, pas à pas, de ce que vous avez besoin de migrer vers les services nuagiques qui vous seront utiles.

Côté sécurité, le transfert, la sauvegarde, le chiffrement, la protection des données sont pris en compte. Il ne pourrait en être autrement. Premaccess affiche « un niveau de sécurité et un service-level agreement sans équivalent pour vous protéger de la cybercriminalité et mettre vos actifs critiques à l’abri. Nous sommes intransigeants sur la sécurité et notre expérience forgée auprès des systèmes financiers suisses nous permet de mettre les infrastructures à l’abri tout en permettant d’y accéder chaque fois qu’il le faut« .

La sauvegarde pour se protéger du rançonnage

Nous l’indiquons très souvent, la sauvegarde extérieure, sécurisée, est l’une des protections et roue de secours indispensable en cas de cyber attaque par rançonnage réussie. Ne jamais oublier que les développeurs de logiciels malveillants sont actifs sur les sites de médias sociaux, qu’ils diffusent par exemple de faux fichiers administratifs (banque, …). De plus, désactivez les macros dans les programmes Office et ne les activez jamais, sauf si cela est essentiel. Il devient donc indispensable de penser sauvegarde. Une sauvegarde obligatoirement à éloigner des postes informatiques des utilisateurs. Si nous parlons de rançonnage, la défaillance peut aussi intervenir lors d’un bug. Ce petit grain de sable qui va détruire ou rendre illisible vos documents.

Nous vous recommandons d’effectuer des sauvegardes périodiques des fichiers ; de les maintenir isolés du réseau. A cela, un antivirus toujours à jour doit être installé sur chaque poste. L’antivirus doit être mis à jour, sinon son utilité sera limitée ! Les derniers correctifs logiciels doist également être appliqués. Que vous soyez sous Windows, Mac, Android … Pensez aussi à couper les connexions Bureau à distance. Elles ne sont nécessaires ? Ne les laissez pas branchées.

Faire appel à des professionnels de la sauvegarde est fortement conseillé. Ils vous permettrons de mettre en place un plan de sauvegarde. Un plan qui vous donnera l’occasion de vérifier votre bonne mise en place de vos obligations légales concernant la sauvegarde informatique, d’autant plus si vous êtes une entreprise. Ne pas oublier que l’archivage des données est une obligation légale. Pour rappel, contrats, commandes clients, factures … doivent être archivés sur une durée de 10 ans sur le territoire Français. Votre ordinateur et le disque dur qu’il transporte seront-ils encore là, dans dix ans ?

Bref, comme vous l’aurez compris, la sauvegarde et les bénéfices qu’apportent le cloud ne sont plus à démontrer. A vous de choisir la meilleure des solutions !

Hausse de la cybercriminalité, pourquoi protéger sa PME ?

Depuis quelques années maintenant, le constat est sans appel : la cybercriminalité est en constante hausse. Si l’on entend souvent parler des attaques à l’encontre de grands groupes internationaux, les PME sont également exposées. Ces dernières sont même aujourd’hui des cibles de choix pour les cybercriminels. Il est donc devenu une véritable nécessité pour les PME de se protéger contre ces criminels informatiques. Mais quels sont donc les risques qui menacent les PME et quels sont les moyens disponibles pour s’en prémunir efficacement ? Découvrez des éléments de réponse dans cet article.

Le phishing et le spear-phishing

Également connu sous le nom de « hameçonnage », le phishing est une méthode utilisée par les cybercriminels pour extorquer des données confidentielles et sensibles, souvent des coordonnées bancaires. Le but étant dans la plupart des cas de récupérer une grosse somme d’argent. Pour ce faire, les pirates informatiques envoient des mails d’apparence officielle et fiable. Cependant, il arrive qu’ils fassent également apparaître des fenêtres pop-up.

Quant au spear-phishing, il s’agit d’un hameçonnage très ciblé. Les cybercriminels prennent le temps de créer des messages personnels et pertinents. Pour duper leurs cibles, ils usurpent une adresse électronique et falsifient la section « de » de l’e-mail. Ils peuvent également cloner des sites web.

Pour lutter contre ce type d’attaques, la prudence reste la meilleure solution. Demandez à l’ensemble de votre personnel de bien analyser tous les mails qu’ils reçoivent avant de les ouvrir pour détecter tout mail frauduleux. Si les mails contiennent des liens, déplacez le curseur sur les liens avant de cliquer dessus. Vous pourrez ainsi voir vers quelles pages ils mènent. Toutefois, vous pouvez également recourir aux services d’Oppens, le coach cybersécurité des entreprises, pour sensibiliser et tester vos salariés.

Le pharming

Dans le cadre d’un phishing et d’un spear-phishing, les mails sont utilisés comme appât. Cependant, il arrive que les cybercriminels n’utilisent pas d’appât. On parle dans ce cas de pharming, autrement dit d’hameçonnage sans appât. Ce sont alors des malwares — programmes malveillants (virus, vers informatiques, chevaux de Troie) — qui sont utilisés à la place des mails. Lorsque ces malwares sont installés sur un ordinateur de votre PME, ils vous redirigent vers un site cloné où les cybercriminels vous extorqueront vos données personnelles.

Pour lutter contre le pharming, il est vivement recommandé d’installer un antivirus efficace et de vérifier régulièrement le certificat de sécurité des pages. Vérifiez également que le site sur lequel vous être redirigé est sécurisé et pour limiter les risques, choisissez toujours un fournisseur d’accès internet de confiance et reconnu. Si vous suspectez la présence d’un malware, détectez-le et détruisez-le avec votre antivirus. N’effectuez aucune transaction bancaire en ligne. Si vous avez des doutes, contactez par téléphone votre banque et demandez à votre conseiller de procéder à la modification de vos codes et autres mots de passe.

L’ingénierie sociale

Dans le cadre d’une telle attaque, le cybercriminel use de ruses pour gagner la confiance d’une personne de votre entreprise afin de lui soutirer par la suite des données et des informations sensibles telles qu’un mot de passe ou l’identité d’une personne clé au sein de l’entreprise. Cette manœuvre peut aussi avoir pour objectif d’inciter la personne dupée à télécharger inconsciemment un malware ou à cliquer sur des liens infectés.

Il existe plusieurs formes de techniques d’ingénierie sociale mais les plus courantes sont :

  • Le spoofing c’est-à-dire l’usurpation d’identité d’un collaborateur. Le cybercriminel peut usurper l’identité d’un collaborateur ou d’un administrateur système pour récupérer des mots de passe et des identifiants. Il peut également se faire passer pour un dirigeant ou un cadre afin d’ordonner un virement frauduleux. On parle alors de fraude au président.
  • Le phishing, le spear-phishing et le pharming.

Pour limiter les risques de se faire piéger, il est important de sensibiliser tous vos collaborateurs à ces manœuvres et à toutes les pratiques dangereuses sur internet. Il faut également penser à mettre en place une politique de sécurité efficace pour bien sécuriser tous vos terminaux informatiques, surtout ceux qui sont mobiles car ils sont les plus vulnérables.

Le ransomware

Le ransomware est connu sous de nombreux noms en français : le rançongiciel, le logiciel rançonneur, logiciel de rançon ou encore logiciel d’extorsion. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un logiciel malveillant qui prend en otage des données d’un ordinateur ou encore d’un serveur. Pour ce faire, le cybercriminel chiffre et bloque vos données, notamment celles qui vous sont utiles pour bien fonctionner. Il demande ensuite une rançon souvent élevée en échange d’une clé qui donne droit au déchiffrage et au déblocage de vos ressources informatiques.

Le mode de paiement préféré des pirates informatiques dans le cadre d’une telle attaque est la cryptomonnaie (monnaie virtuelle) pour éviter tout risque d’être tracés. Si vous ne payez pas la rançon exigée, il peut exposer et rendre vos données publiques ou les livrer à vos concurrents. Il peut également tout simplement les supprimer. Dans tous les cas, vous serez dans une situation très embarrassante. Il est souvent recommandé de ne pas payer. Gérer la crise n’est pas simple alors faites vous aider.

Les écoutes illicites

Certains cybercriminels recourent aux écoutes clandestines pour obtenir les mots de passe, les coordonnées bancaires et autres coordonnées confidentielles de votre entreprise. Pour ce faire, ils interceptent le trafic réseau. Ces écoutes peuvent être :

  • Passives : le pirate informatique procède au vol de données et d’informations en écoutant les transmissions de messages sur le réseau.
  • Actives : le pirate informatique usurpe l’identité d’une personne liée à l’entreprise et envoie des requêtes pour s’emparer des données et des informations de l’entreprise. On parle dans ce cas de sondage, sabotage ou encore de scan.

Pour lutter contre ces écoutes illicites, la meilleure solution reste à ce jour le chiffrement des données. Il faut également sensibiliser votre personnel, surtout les employés en télétravail, à n’envoyer des données sur le réseau que lorsque c’est vraiment indispensable.

Comment constituer un référentiel client unique ?

La centralisation de toutes les sources d’informations sur le parcours client, tel est l’avantage majeur d’un RCU ou d’un référentiel client unique. Il s’agit d’un moyen qui facilite l’élaboration d’une campagne marketing à travers différents canaux. Cependant, comment mettre en place ce genre d’instrument ? Découvrez les réponses à cette question dans cet article.

Exporter manuellement les données de référentiel client unique

La méthode la plus simple pour obtenir un référentiel client unique est l’exportation manuelle des données. Cette astuce flexible reste à la portée de toutes les petites entreprises. Elle ne demande aucune connaissance approfondie dans le domaine informatique. En effet, il suffit de retirer les informations du client en provenance d’un outil et de les implanter dans un autre instrument. La méthode se résume à un tri dans une feuille de calcul. Chaque entreprise est libre de classer les renseignements comme elle l’entend. Néanmoins, cette astuce présente quelques inconvénients, comme :

  • Le ralentissement dans les flux de données clients ;
  • Le retard dans les mises à jour ;
  • Les répétitions dans les activités d’exportation ;
  • L’ennui ;
  • La limitation des renseignements traités.

Cette solution ne convient pas aux grandes entreprises qui reçoivent et traitent une quantité colossale de données clients.

Utiliser les logiciels de Workflows

La seconde option est de recourir à un logiciel de Workflow. Il s’agit d’un outil informatique qui consiste à automatiser la circulation des flux des données dans une entreprise. Dans le cas du référentiel client unique, l’outil vise à partager les informations sur les clients à chaque intervenant. Cette méthode nécessite un paramétrage préalable du système. Son élaboration réclame quelques compétences en informatique, mais son utilisation reste accessible à tous les employés. Malgré ces avantages, les logiciels de Workflows souffrent de quelques vices. Les outils ne sont pas adaptés à la gestion d’un flux de données importantes, ce qui limite leur champ d’action. De plus, ces instruments ont pour finalité le partage et non le stockage des données clients.

Se tourner vers le Marketing Automation

La croissance d’une activité suscite l’usage d’autres instruments plus complexes afin de constituer un référentiel client unique. C’est pourquoi il est capital de s’orienter vers les solutions de Marketing Automation. La méthode propose de se servir des plateformes baptisées tout-en-un, c’est-à-dire des outils qui rassemblent plusieurs fonctionnalités de gestion de données utilisateur. Ces instruments offrent une bonne scalabilité et trient les flux de données de manière efficace. Ils n’exigent aucune expertise en informatique. Néanmoins, l’équipe a besoin d’une formation préalable afin de maîtriser parfaitement l’outil. En outre, ces instruments requièrent l’utilisation de logiciels supplémentaires afin d’assurer leur performance. Il faut également souligner que leur usage implique un coût élevé.

Solliciter l’intervention d’un ingénieur en informatique

Une autre solution pour profiter d’un bon référentiel client unique est de demander l’aide d’un ingénieur des données. Le professionnel sera chargé d’intégrer les informations des clients et de lier les données aux autres outils grâce à la programmation. La solution offre une grande flexibilité et un contrôle total des données. Les entreprises peuvent d’ailleurs personnaliser la programmation en fonction de leurs besoins. L’ingénieur assure également la gestion de toutes les données clients, aussi complexes soient-elles. Dans certains cas, les entreprises font appel à un intervenant externe pour effectuer ces opérations. D’autres recrutent directement un ingénieur pour réaliser la programmation.

Recourir à la CDP, la dernière solution de référentiel client unique

Les Customer Data Platforms ou CDP forment la nouvelle solution de référentiel client unique. Comme indiqué sur cette page, ce sont des outils de programmation informatique qui centralisent les données des utilisateurs issues de plusieurs sources. En plus de la centralisation, le stockage se trouve parmi leurs principales activités. Ils synchronisent toutes les informations dans un même format. Par ailleurs, ces instruments ne demandent aucune intervention d’ingénieur ou de programmeur. Malgré leur complexité, ces outils sont faciles à utiliser. Ainsi, les CDP ont été élaborés spécialement pour répondre au besoin du référentiel client unique des grandes entreprises.

Quels sont les risques d’un VPN gratuit ?

Les VPN gratuits sont souvent pointés du doigt pour leur manque de performance et leur choix de pays réduit à la portion congrue. Mais s’agit-il bien de leurs seuls défauts ? Installer un VPN gratuit est-il sans danger pour votre ordinateur ?

 

La confidentialité de vos données compromise

Le premier risque des VPN gratuits, c’est de voir la confidentialité de vos données personnelles compromises. Un comble quand on sait qu’un VPN sert justement à protéger votre vie privée ! Les VPN gratuits ne perçoivent pas de fonds de la part des utilisateurs, ils ont pourtant besoin de financements pour exister. Pour les obtenir, la revente de données est hélas monnaie courante chez les fournisseurs de VPN gratuit.

En les utilisant, vous prenez le risque de voir ces précieuses informations captées par ceux-là mêmes qui étaient censés les protéger. Autre point noir : les protocoles de sécurité utilisés sont, la plupart du temps, bien moins performants que ceux des services de VPN payants.

Virus et logiciels malveillants : les risques cachés des VPN gratuits

Si les failles dans la protection des données est déjà un problème en soi, il existe un autre risque à utiliser un VPN gratuit. Un risque caché auquel peu d’internautes pensent de prime abord : les virus et autres logiciels malveillants. En effet, de nombreuses offres de VPN gratuits ne sont que des façades qui ont pour but de vous faire télécharger un programme infecté, sans éveiller vos soupçons.

Une fois installés sur votre machine, ils peuvent vous nuire de bien des manières. En volant les données présentes dans votre disque dur, en enregistrant vos frappes au clavier pour voler mots de passe et autres données confidentielles ou encore en prenant le contrôle du système à votre insu. Vous vous exposez également à des tentatives de racket lors desquelles l’ensemble de vos données sont cryptées par un pirate qui vous demande de payer pour les récupérer.

Le piratage de votre connexion : un risque à ne pas négliger

Enfin, les VPN gratuits peuvent également servir à des pirates pour détourner votre navigateur ou votre connexion. Le but des pirates, dans ce cas précis, est de gagner de l’argent en détournant votre recherche pour vous rediriger sur un site partenaire sans que vous puissiez vous y opposer. Un petit tour de passe-passe qui pourrait bien vous coûter cher, au final.

Comment contourner les risques des VPN gratuits ?

Les risques des VPN gratuits sont inhérents à leur business model, car un service de VPN sérieux engendre des coûts de fonctionnement qui rendent sa gratuité impossible. Il n’y a donc aucun moyen de contourner les risques des VPN gratuit si vous souhaitez absolument en utiliser un.

La seule solution pour bénéficier d’un VPN sûr, sans débourser d’argent est de souscrire à l’offre d’essai d’un service payant. Ainsi, vous pourrez le tester durant une période donnée et voir s’il vous convient. En plus d’avoir des performances médiocres, les VPN gratuits font courir de nombreux risques à leurs utilisateurs. Politique de confidentialité douteuse, revente de données, virus ou encore détournement de navigateur, autant de dangers auxquels il vaut mieux ne pas vous exposer. Si vous souhaitez utiliser un VPN, optez pour la qualité et la sécurité d’une offre payante, comme par exemple ExpressVPN, que vous pouvez, la plupart du temps, tester gratuitement au préalable.

Confiance ?

Pendant ce temps, les pirates louchent sur les fournisseur de VPN. Dernièrement, NordVPN, fournisseur de réseau privé virtuel a confirmé avoir été piraté. Il s’est avéré que cette société avait laissé une clé privée interne expirée exposée, qui permettait à quiconque de faire tourner ses propres serveurs en imitant NordVPN.
Les fournisseurs ont connu une croissance rapide en raison du besoin croissant de protection de la vie privée. Les fournisseurs de cloud VPN ont besoin de certificats TLS qui agissent comme des identités de machine pour autoriser la connexion, le cryptage et établir la confiance entre les machines.
Les identités machine sont des cibles extrêmement précieuses pour les cybercriminels et les grandes entreprises ont souvent des dizaines de milliers d’identités machine qu’elles doivent protéger.
Ces violations deviendront plus fréquentes à l’avenir. Il est impératif que les organisations aient l’agilité nécessaire pour remplacer automatiquement toutes les clés et tous les certificats qui ont pu être exposés en cas de violation. Le remplacement rapide des identités machine est le moyen fiable d’assurer la confidentialité et la sécurité dans un monde où les entreprises fonctionnent et dépendent du cloud.

Fraude aux adresses IPv4

À mesure que les adresses IPv4 deviennent des produits de valeur, des systèmes de fraude élaborés apparaissent. Les propriétaires d’entreprise ont besoin de partenaires industriels experts pour optimiser et protéger leurs actifs d’adresses IP

 

Début du mois de septembre, les médias sud-africains ont révélé un système de fraude complexe dans lequel les adresses IPv4 d’une valeur d’au moins 30 millions de dollars sur le marché de l’occasion avaient été volées ou détournées par de grandes sociétés multinationales basées en Afrique du Sud.

La plupart des propriétaires enregistrés n’étaient pas au courant de cette violation de leurs propriétés.  Les « pirates » exploitant des structures de propriété complexes. De plus, les propriétaires légitimes peu familiarisés avec la valeur des actifs considérables de leurs stocks d’adresses IPv4.

Parmi les ensembles d’adresses, il y avait un certain nombre de «blocs hérités» particulièrement précieux. Des ensembles d’adresses IP mises en place avant la création de registres Internet régionaux (RIR). Donc totalement libres d’utilisation.

« Nous remarquons souvent que les entreprises qui ont obtenu d’importants groupes d’IPv4 alors qu’ils étaient encore disponibles n’ont pas conscience de leur valeur. Auparavant, des milliers d’adresses étaient gratuites. Aujourd’hui, une adresse unique peut valoir jusqu’à 30 dollars », commente Vincentas Grinius, PDG de Heficed, une société proposant des solutions d’infrastructure réseau centrées sur la fourniture et la gestion des adresses IP.

Fraude IPv4

Comme pour les VPN, les adresses numériques sont devenues des contenus très courus.

La fraude IPv4 est devenue un problème de plus en plus urgent au cours de la dernière décennie. En effet, les adresses IP omniprésentes sont en réalité une ressource limitée. Leurs sources initiales, les RIR desservant chacune une région continentale, sont presque épuisées, et AFRINIC est la seule à les attribuer avec une relative facilité.

Les adresses IP étant toutefois localisées, les adresses africaines ne servent qu’à un usage limité – pour exploiter un serveur en Europe ou en Amérique, un utilisateur a besoin d’une adresse IP européenne ou américaine. Ceci est particulièrement pertinent pour les clients dépendant de la latence, comme ceux qui opèrent dans des domaines où la concurrence est rude.

Business de l’IPv4

Quiconque a besoin d’adresses IPv4 doit donc les obtenir sur le marché de l’occasion. Comme dans tout marché de produits de base, la fraude constitue également un problème.

Même dans les pays hautement réglementés comme les États-Unis, les fraudeurs s’attaquent toujours aux ressources de grande valeur.

Les adresses se récupérent. Mais cela prend souvent un temps considérable et beaucoup d’investissements.

Il est souvent impossible pour les grandes entreprises de suivre correctement les droits de propriété sur IPv4.

« Comme pour tous les biens immatériels complexes, tels que les stocks ou les actifs virtuels, les fournisseurs d’infrastructure de réseau intermédiaire remplissent plus que la fonction de commerçant. Ils commercialisent, gèrent et gèrent les ressources de leurs clients », explique Grinius.

Traiter des détails techniques tels que les adresses IP est souvent laissé de côté par les entreprises. Encore faut-il qu’elles sont au courant du problème.

Pour le moment, le seul moyen d’éviter des violations de la sécurité potentiellement dommageables est de travailler avec des partenaires de confiance dans la recherche et la gestion d’adresses IPv4. Avec une forte demande encourageant la fraude, les autorités existantes sont tout simplement surmenées.

Comment protéger son réseau et ses imprimantes professionnelles en 5 étapes ?

Les entreprises de toutes tailles doivent relever un certain nombre de défis pour assurer la sécurité de leurs réseaux. Pourtant, les vulnérabilités liées aux MFP et imprimantes connectées d’aujourd’hui sont souvent sous-estimées. Voici comment protéger votre réseau en 5 points.

Désormais, les pirates se servent des systèmes multifonction (MFP) et imprimantes des organisations pour dérober des informations confidentielles stockées sur des disques durs et d’autres périphériques connectés aux réseaux professionnels. Ces cybercriminels provoquent d’importants dégâts et perturbent les activités des entreprises. Selon un rapport d’IDC, 25 % des failles de cybersécurité à corriger impliqueraient des imprimantes. L’impact sur la productivité et la rentabilité des entreprises est donc énorme, alors même que risque lié aux MFP et imprimantes non sécurisés est souvent méconnu et ignoré.

1 : l’identification des utilisateurs et la gestion des autorisations

L’une des solutions les plus importantes pour sécuriser les réseaux consiste à n’autoriser que les utilisateurs connus à accéder aux périphériques tels que les imprimantes. Cet objectif peut être atteint grâce à une administration et à une gestion des autorisations cohérentes.

Identification des utilisateurs : il s’agit du processus grâce auquel les administrateurs ne donnent de droits d’accès aux MFP et imprimantes qu’aux utilisateurs enregistrés. Ces derniers peuvent être identifiés en interne en s’appuyant sur la liste d’utilisateurs locaux, ou via le réseau grâce à un serveur d’authentification. Les administrateurs doivent également décider qui appartient à quel groupe en créant un nom d’utilisateur et un mot de passe, et en mettant en place une stratégie de gestion de mots de passe sur mesure/unique.

Autorisation des utilisateurs : ce processus a pour but d’autoriser l’accès aux ressources des réseaux des organisations, et d’en contrôler l’utilisation. En fonction des identifiants de chaque utilisateur, il est possible de limiter l’accès à certains individus, le restreindre à certaines fonctions, ou le bloquer entièrement. L’administrateur peut également configurer l’accès aux périphériques à l’aide de cartes d’accès contenant des informations d’identification uniques pour chaque individu.

2 : sécuriser le réseau

L’ensemble des périphériques connectés au réseau sont aussi sécurisés que le point le plus vulnérable de ce réseau. Il est donc très important de contrôler l’utilisation des ports et protocoles. Grâce à une configuration intelligente, les administrateurs peuvent bloquer les activités indésirables et les attaques potentielles sur l’infrastructure. Parmi les techniques permettant de sécuriser les communications entre les périphériques du réseau :

Utiliser des fonctions de filtrage pour limiter l’accès à des adresses IP et MAC (Media Access Control) spécifiques. Le réseau et les canaux de communication sont ainsi protégés en limitant l’accès aux adresses ou plages d’adresses spécifiées.

Désactiver les ports non utilisés (afin que seuls ceux qui sont nécessaires fonctionnent) pour bénéficier d’une couche de sécurité supplémentaire et de davantage de contrôle sur le réseau en bloquant les accès non autorisés vers l’ensemble des actifs connectés.

S’assurer que les protocoles IPSec (le protocole Internet pour un échange de données sécurisé et chiffré de données), TLS (le protocole de sécurité de la couche de transport, qui chiffre la transmission de données) et HTTPS (le protocole de transfert hypertexte sécurisé, qui sécurisé les communications sur le réseau) sont configurés pour offrir le niveau de protection le plus élevé.

3 : protéger les données

Il y a deux façons de s’assurer que les données stockées sur les disques durs des MFP et imprimantes soient en permanence sécurisées :

Le chiffrement des données est la procédure ou fonctionnalité cryptant les documents à l’aide d’un algorithme complexe à 256 bits.

L’écrasement des données, qui permet d’effacer le disque dur d’un appareil. Cette stratégie garantit l’effacement définitif de l’ensemble des données déjà stockées sur le disque et des documents numérisés après avoir qu’elles aient été écrasées jusqu’à 10 fois.

4 : imprimer des informations confidentielles de façon sécurisée

Les documents confidentiels doivent être imprimés en suivant une procédure sécurisée évitant les accès et copies non autorisées. Ainsi, lorsqu’une tâche d’impression est soumise, elle est conservée sur le disque dur de l’appareil jusqu’à ce que l’utilisateur saisisse un code PIN, ou présente un jeton ou une carte d’authentification configurés au préalable. Une fois le document imprimé, l’ensemble des données sont automatiquement effacées du disque dur.

5 : assurer une supervision et un contrôle à distance

Mis en place correctement, les outils de sécurité des réseaux offrent aux administrateurs informatiques un contrôle total sur l’ensemble des appareils connectés au réseau, et ce directement depuis leurs postes de travail. Ils peuvent ainsi contrôler un parc entier de MFP et d’imprimantes, et découvrir et gérer à distance la plupart des menaces de sécurité potentielles. Le clonage des appareils permet également de rationaliser le travail des administrateurs, et offre encore plus de sérénité, tout changement au niveau des paramètres d’un équipement pouvant ainsi être reproduit sur l’ensemble du parc. (Par Tomasz Stefanski – Solutions and Applications Specialist chez Sharp Europe).

Stockage Cloud et sécurité : trois problèmes rencontrés par les PME

Le cloud, le nuage, a changé la façon dont les entreprises travaillent. Un tout nouveau monde de collaboration et de productivité s’est ouvert. Un environnement dont il devient très compliqué de ne pas utiliser les qualités… et subir les potentiels problèmes de cybersécurité.

Mais l’adoption du cloud continue de susciter des préoccupations en matière de sécurité dans les petites et moyennes entreprises (PME), notamment en matière de stockage. Naturellement, lors du stockage de données dans le cloud avec des services tels que Dropbox for Business, Google Drive, Microsoft OneDrive et Box, les entreprises peuvent avoir le sentiment que leurs données sont moins sécurisées et sujettes aux fuites. Confier vos données à un tiers est simplement risqué car vous n’en avez pas le contrôle.

La recherche d’IS Decisions prouve que ces préoccupations existent. 63% des PME pensent que les fournisseurs de stockage dans le cloud devraient faire davantage pour protéger leurs données. Mais quels sont exactement les problèmes spécifiques que les PME rencontrent avec les données dans le cloud?

1.    Ils ne peuvent pas détecter les accès non autorisés

La détection des accès non autorisés aux fichiers et aux dossiers sensibles de l’entreprise est l’une des principales préoccupations des entreprises en matière de sécurité dans le cloud.

Traditionnellement, lorsque les entreprises stockaient leurs données sur des serveurs de fichiers locaux, elles pouvaient être assurées que les données étaient «relativement» protégées de toute utilisation non autorisée. La raison pour laquelle elles sont supposées sécurisées est due à la nécessité d’être physiquement présent au bureau pour accéder à ces fichiers, ce qui crée une limite naturelle contre les accès non autorisés en dehors de l’organisation.

Même pour les employés et les partenaires tiers utilisant des réseaux privés virtuels (VPN), qui permettent un accès en dehors de cette limite, les données restent relativement sécurisées, car les équipes informatiques peuvent ne restreindre l’accès qu’à des périphériques spécifiques.

Mais avec le stockage dans le cloud, la facilité de partage des données entre les équipes, associée à la simplicité d’intégration de votre stockage avec d’autres applications dans le cloud, augmente considérablement le risque d’accès non autorisé, ce qui pose d’importants problèmes de sécurité aux équipes informatiques qui ont du mal à détecter les utilisations abusives. Sans les bons contrôles d’accès en place, si les informations de connexion d’un employé tombaient entre de mauvaises mains, son auteur pourrait, en théorie, accéder aux fichiers et dossiers sensibles de n’importe où dans le monde, avec n’importe quel appareil.

Les entreprises craignent que, faute de savoir qui accède à ces fichiers, ces informations se retrouvent entre de mauvaises mains. En fait, un sur cinq (21%) est allé jusqu’à dire qu’ils conservaient leurs données les plus sensibles stockées sur une infrastructure sur site, car ils ne faisaient pas confiance à sa sécurité dans le cloud.

2.    Ils luttent pour arrêter le vol de données en cours

Empêcher les employés qui quittent votre entreprise de voler des fichiers d’entreprise sensibles avant leur départ cause énormément de maux de tête aux équipes de sécurité du monde entier.

Avec le stockage sur site, le risque de repérer une personne qui tente de voler des informations sensibles est beaucoup plus grand, car ces informations sont stockées sur un ordinateur de bureau physique, plutôt que de pouvoir être consultées de l’extérieur.

Tandis que, avec le stockage dans le cloud, vous pouvez accéder aux données de n’importe où dans le monde, en utilisant n’importe quel appareil (même personnel), il est donc trop facile pour les anciens employés de voler des informations avant de partir. En fait, même lorsque cet employé quitte officiellement ses fonctions, il existe toujours un risque qu’il ait accès aux données de la société.

3.    La gestion d’environnements de stockage hybrides complexes est difficile

Ce problème est intrinsèquement lié aux deux premiers – et on peut affirmer que les environnements hybrides complexes aggravent beaucoup les problèmes des deux autres.

De nos jours, la plupart des entreprises utilisent une combinaison d’environnements de stockage, à la fois en termes de fournisseurs de stockage dans le cloud et de serveurs sur site. Et si cette approche hybride aide les employés à devenir productifs, elle rend très difficile la gestion de la sécurité des données stockées dans plusieurs environnements.

Chaque fournisseur de cloud dispose d’un système de gestion de la sécurité différent. Sans surveillance permanente de l’accès à chaque plate-forme, il est difficile de détecter toute activité malveillante et d’arrêter le vol de données. En effet, 56% des PME disent qu’il est difficile de gérer la sécurité des données stockées dans des infrastructures hybrides.

Comment faire?

Le moyen le plus efficace de protéger vos données, que ce soit dans le cloud ou sur un mélange de local et de cloud, consiste à investir dans une technologie qui enregistre, contrôle et consigne de manière proactive tous les accès aux fichiers et aux dossiers et vous en avertit en temps réel et alerte les équipes informatiques de l’activité de fichiers suspects au moment où elle se produit.

FileAudit offre une vue cohérente de la sécurité de vos données sur tous vos serveurs de stockage, à partir d’un outil et d’un tableau de bord consolidé. Avec une telle solution, vous pouvez être assuré que si quelqu’un d’autre qu’un employé autorisé tente d’accéder à vos données, vous serez le premier à en prendre connaissance et, par conséquent, à vous en occuper.

Gardez secrètes vos données d’entreprise grâce au VPN

Aujourd’hui, il n’est plus possible de faire vivre votre business sans utiliser l’informatique et l’Internet : emails, communications et échanges, recherches, utilisation d’outils de travail…. Pourtant, saviez-vous que vos données de navigation sont consultables à tout moment, de même que vos mots de passe ou votre historique ?

Que ce soit en travaillant à son bureau ou depuis chez soi, les questions de navigation et de protection des données sont essentielles pour votre entreprise !

Selon une étude Gfk menée sur les comportements personnels avec Internet, les GAFA détiendraient environ 70 000 données sensibles sur des enfants issues d’une même famille. La raison ? La surpublication sur les réseaux sociaux ou encore, des échanges via les réseaux non protégés. Dans le milieu professionnel, ce chiffre atteindrait 975 données pour chaque collaborateur. Des chiffres affolants, mais heureusement, il existe des solutions pour y remédier.

Les risques de la navigation web non protégée

C’est en voyant ces chiffres évoqués en introduction que l’on comprend bien le problème : Internet n’est pas un espace protégé, mais bien un lieu où, malgré le sentiment d’individualité et d’intimité au moment de la navigation, les internautes sont sous le regard permanent d’autres parties : gouvernements, hackers, spécialistes de la sécurité… De nos jours, le phishing ou les malwares sont tout autant à craindre pour votre entreprise que vos propres concurrents : ce n’est pas seulement votre sécurité qui est en jeu, mais aussi celles de vos consommateurs.

En effet, dans de nombreux secteurs, hautement concurrentiels, c’est la guerre de l’information. Que feriez-vous si votre concurrent principal sur le marché obtenait des informations sur vos contacts clients ? Ce serait catastrophique ! Le risque de piratage des données est beaucoup plus élevé dans le cadre d’un serveur ouvert, et plus encore si plusieurs personnes travaillent en réseau sur ces mêmes données.

Dès lors, utiliser un VPN (Virtual Private Network), autrement dit, un réseau de navigation privée, permet de contrecarrer ces défis de l’Internet.

L’intérêt d’un VPN pour votre société

Que vous soyez une petite PME ou une grande société, peu importe : la sécurité de vos données doit rester une priorité. Dans ce cadre, le VPN agit comme une barrière de protection, en permettant aussi la confidentialité des données grâce à un système de cryptage. Ainsi, personne ne peut vous géolocaliser, télécharger vos contenus échangés ou consulter vos historiques de conversation.

La surfer anonymement reste votre meilleur atout, pour permettre :

  • Le chiffrement et la confidentialité des données échangées au travail, aussi bien du côté de l’entreprise que des clients
  • Aux collaborateurs de se connecter au réseau privé, même à distance lors d’un déplacement
  • De tracer les authentifications, empêchant ainsi toute intrusion extérieure

Attention : un VPN est différent d’un proxy, qui ne permet que le changement d’une adresse IP durant la navigation internet, ce qui ne garantit pas la sécurité des données.

Surfez anonymement et en toute sécurité !

Sur le plan personnel, un VPN peut être très pratique pour changer votre localisation géographique afin d’accéder à des contenus d’Internet, souvent bloqués dans un pays, comme c’est le cas de LinkedIn en Russie ou de Facebook en Chine. Cela dit, dans le cadre d’une entreprise, le VPN est plus qu’un gadget, c’est un véritable outil de travail, surtout si vous travaillez en multisites ou avec des consultants extérieurs.

Avec la fluidification des échanges, la notion de secret professionnel est de plus en plus mise à l’épreuve : autant mettre tous les atouts de votre côté avec un VPN pour lutter contre la cybercriminalité !

Petit conseil : malgré l’utilisation d’un VPN, pensez à changer régulièrement vos mots de passe et assurez-vous d’adopter un comportement sécurisant sur Internet, en limitant les prises de risques.

RGPD : la protection des données reste un enjeu majeur

Entré en vigueur le 25 mai 2018, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) continue de donner des cauchemars à de nombreux dirigeants d’entreprises et responsables juridiques. Soucieuse de ne pas laisser la discussion s’éteindre alors que de nombreux progrès restent à faire, la CNIL a récemment publié un premier bilan, plus de 6 mois après la mise en application du texte. Le nombre de sites web qui se sont mis en conformité avec le RGPD est encore trop anecdotique et la progression reste faible. Cela s’entend d’une part assez facilement du fait du flou de la position de la CNIL et de ses éventuelles sanctions qui planent ; et d’autre part du fait de la difficulté à remplir toutes les conditions pour être RGPD-compliant. En effet, nombre d’entreprises sont dépassées par l’application du texte de la CNIL, et n’arrivent pas à envisager de tels changements. Néanmoins, si la mise en place d’actions pour être conforme au RGPD n’est pas une mince affaire, passer par une agence de mise en conformité RGPD compétente et experte reste encore la meilleure solution pour rapidement et efficacement rendre votre site web fidèle aux attentes de la CNIL et vous éviter les lourdes sanctions encourues.

Parmi les principaux chiffres à retenir, 1 200 à 1 300 notifications de violation de données ont été reçues par la commission. Ces chiffres déjà impressionnants ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Pour Tanguy de Coatpont, Directeur général Kaspersky Lab France : « Il ne fait aucun doute que le nombre de violations de données en France est bien plus élevé. Malgré les efforts combinés de la CNIL et de l’ANSSI pour sensibiliser les entreprises, elles sont encore nombreuses à ignorer ce qu’est une violation de données et méconnaître les obligations que leur impose le RGPD. Pour les petites et moyennes entreprises notamment, c’est un véritable casse-tête car elles ne disposent souvent pas des compétences juridiques et informatiques nécessaires. Les utilisateurs sont les premiers pénalisés par cette situation, car leurs données personnelles exposées sont à la merci de personnes mal intentionnées qui souhaiteraient les monnayer d’une façon ou d’une autre. »

Entré en vigueur le 25 mai 2018, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) continue de donner des cauchemars à de nombreux dirigeants d’entreprises et responsables juridiques. Soucieuse de ne pas laisser la discussion s’éteindre alors que de nombreux progrès restent à faire, la CNIL a récemment publié un premier bilan, plus de 6 mois après la mise en application du texte. Le nombre de sites web qui se sont mis en conformité avec le RGPD est encore trop anecdotique et la progression reste faible. Cela s’entend d’une part assez facilement du fait du flou de la position de la CNIL et de ses éventuelles sanctions qui planent ; et d’autre part du fait de la difficulté à remplir toutes les conditions pour être RGPD-compliant. En effet, nombre d’entreprises sont dépassées par l’application du texte de la CNIL, et n’arrivent pas à envisager de tels changements. Néanmoins, si la mise en place d’actions pour être conforme au RGPD n’est pas une mince affaire, passer par une agence de mise en conformité RGPD compétente et experte reste encore la meilleure solution pour rapidement et efficacement rendre votre site web fidèle aux attentes de la CNIL et vous éviter les lourdes sanctions encourues.

Une difficile mise en conformité, face à des menaces qui ne faiblissent pas

Une étude réalisée en novembre 2018 sur les mesures de sécurité et de protection prises par les PME depuis la mise en application du RGPD. Réalisée auprès de 700 décideurs en fin d’année 2018, elle révèle que près de 50% des PME n’ont pas renforcé leurs mesures de sécurité ; près de 77% n’ont pas réalisé d’audit de sécurité ; 1 PME sur 2 ne forme pas ses salariés aux questions de protection de données personnelles et de cybersécurité.

Pourtant, les menaces ne faiblissent pas

En 2018, 30,1% des utilisateurs de produits de l’éditeur de solutions commerciales de cybersécurité ont été confrontés à une attaque web de type malware, contre 29,4% en 2017. En 2018, 554 159 621 URLs uniques ont été reconnus comme malveillantes, contre 199 455 606 en 2017 (+178%). 1 876 998 691 attaques lancées repoussées, depuis des ressources en ligne, contre 1 188 728 338 en 2017.

Comment sécuriser l’information stratégique d’une entreprise ?

Prises de décisions importantes et nouveaux axes de travail d’une entreprise reposent parfois sur un choix de stratégie approximatif. Afin que votre entreprise puisse avancer sereinement dans une évolution dynamique, il est important de mettre en place une bonne gouvernance d’entreprise et de sécuriser l’information stratégique. Il faut également proposer une véritable visibilité sur les réunions, sur les acteurs qui doivent agir et sur le partage des informations.

Une information stratégique mieux structurée

Qu’importe la multiplication des réunions et des rencontres professionnelles si l’information stratégique est déstructurée ou est mal protégée. Sécurisez l’information stratégique avec Skope pour vous assurer une meilleure exploitation des idées échangées ou pour visualiser les décisions qui ont été prises, mais aussi l’état d’avancement de leur mise en place. Cette application est particulièrement appréciée pour fluidifier le processus de décision de votre entreprise.

En échangeant en amont des réunions, l’ordre du jour est affiné et mieux cerné par tous les participants. Il est possible d’annoter les informations ou de notifier des points que vous souhaitez aborder. Durant la réunion, les participants peuvent prendre des notes à relire à la suite de ces échanges. Enfin, c’est aussi particulièrement utile à la suite de la réunion. Il est possible de revenir sur les échanges, mais surtout de visualiser la responsabilité de chacun pour réaliser des tâches.

L’application est idéale pour attribuer les points d’action destinés à faire avancer un projet. La gouvernance de l’entreprise est mieux prise en charge grâce à la mise en place de réunions stratégiques efficaces. Toutes les entreprises de petite ou très grande taille devraient travailler sur la manière de rendre les réunions plus efficaces. Cette application est aussi très sécurisée, afin d’éviter la fuite d’informations importantes. La plupart des données sensibles qui sont perdues par une entreprise sont liées à une faille humaine et non au piratage d’une application Web.

L’Intelligence Economique

Encore peu répandue en France il y a quelques années, l’Intelligence Economique a réussi à s’imposer comme une nécessité de protéger les informations sensibles et de mieux maîtriser l’information stratégique d’une entreprise. En installant un vrai processus de protection de l’IE dans votre entreprise, vous bénéficiez de coups d’avance pour devancer la concurrence de votre secteur. Vous êtes ainsi plus efficient dans la signature de nouveaux contrats ou l’aboutissement de partenariats fructueux. L’intelligence économique est particulièrement utile pour les décideurs de votre entreprise et c’est un atout pour la mise en sécurité de votre patrimoine et de vos bonnes idées.

Définir un degré de confidentialité d’une information

Pour une information stratégique bien protégée, il est important de pouvoir qualifier cette information et lui donner une valeur particulière selon son importance dans la stratégie de l’entreprise. Réfléchissez sur la nécessité de protéger certaines informations plus que d’autres. En France, l’idée fait son chemin vers la nécessité de mettre en valeur et de tenir secrète une information importante qui devient alors stratégique.

Conquérir un nouveau marché ou se lancer dans l’association entre deux marques peuvent être des décisions primordiales dans la vie d’une entreprise. Si la concurrence connaît vos actions avant que vous ne les réalisiez, vous risquez de vous voir voler vos bonnes idées ou votre partenariat. Pour cela, il est important de mettre en place des outils numériques dédiés à la sécurité de vos informations.

Sécurisation des prothèses bioniques pour les personnes porteuses de handicap

Des experts en cybersécurité enquêtant sur les infrastructures cloud expérimentales utilisées pour les prothèses bioniques avancées ont identifié plusieurs failles de sécurité jusque-là inconnues, qui pourraient permettre à des tiers l’accès, la manipulation, le vol voire la suppression de données privées et d’autres éléments appartenant aux utilisateurs de ces appareils. Ces constatations ont été communiquées au fabricant Motorica, une start-up russe qui développe des prothèses bioniques de membres supérieurs destinées à des personnes en situation de handicap, afin que l’entreprise puisse remédier à ces problèmes de sécurité.

 L’Internet des objets ne se limite plus aux montres ou aux maisons connectées mais englobe également des écosystèmes complexes de plus en plus automatisés, notamment dans le domaine de la santé. A l’avenir, ces technologies pourraient ne plus servir uniquement à des équipements d’assistance, pour se généraliser et être utilisés par des consommateurs désireux d’étendre les pouvoirs ordinaires du corps humain grâce à un processus de cybernétisation.

Il importe donc que tout risque en matière de cybersécurité, susceptible d’être exploité par des acteurs malveillants, soit réduit au maximum par l’investigation et la correction des problèmes de sécurité touchant les produits actuels ainsi que les infrastructures sur lesquelles ils s’appuient.

Les chercheurs de Kaspersky Lab ICS CERT, en partenariat avec Motorica, ont entrepris d’évaluer la cybersécurité d’une solution logicielle de test pour une prothèse de main numérique conçue par la start-up russe. La solution elle-même est un système cloud distant, une interface permettant de suivre le statut de tous les équipements biomécaniques référencés. Ce système met également à la disposition des autres développeurs une palette d’outils pour analyser l’état technique d’équipements tels que des fauteuils roulants connectés ou encore des mains ou des pieds artificiels.

Les recherches initiales ont identifié plusieurs problèmes de sécurité, portant notamment sur une connexion http non sécurisée, des opérations incorrectes sur les comptes ou encore une validation insuffisante des informations saisies. En cours d’utilisation, la prothèse de main envoie des données au système cloud. A travers les failles détectées, un pirate pourrait :

  • accéder à des informations conservées dans le cloud à propos de tous les comptes connectés (notamment des identifiants et mots de passe en clair pour toutes les prothèses et leurs administrateurs) ;
  • manipuler, ajouter ou effacer des informations de ce type ;
  • ajouter ou supprimer leurs propres utilisateurs, normaux ou privilégiés (avec droits administrateurs).
  • « Motorica est une entreprise de haute technicité, fiable et socialement responsable, qui se donne pour mission de venir en aide aux personnes atteintes d’un handicap physique. Alors que l’entreprise se prépare à une phase de croissance, nous souhaitions l’aider à veiller à la mise en place des mesures de sécurité appropriées. Les résultats de notre analyse rappellent de manière opportune que la sécurité doit être intégrée dans les nouvelles technologies dès le départ. Nous espérons que les autres développeurs d’équipements connectés avancés accepterons de collaborer avec le secteur de la cybersécurité afin d’analyser et de corriger les failles de leurs appareils et systèmes, en traitant la sécurité des équipements comme faisant partie intégrante du développement », commente Vladimir Dashchenko, chercheur en sécurité au sein de Kaspersky Lab ICS CERT.

« Les nouvelles technologies nous ouvrent un nouveau monde d’équipements d’assistance bioniques. Il devient aujourd’hui crucial pour les développeurs de ces technologies de collaborer avec les fournisseurs de solutions de cybersécurité. Cela nous permettra de rendre impossibles des attaques, même théoriques, contre le corps humain », conclut Ilya Chekh, CEO de Motorica.

La technologie PAM au service des cyber-investigations et de la remédiation en 2019

Nul ne veut être amené à devoir gérer un incident de sécurité ou une compromission, encore moins en tout début d’année ! La priorité absolue devrait être de pouvoir bloquer une cybermenace avant qu’elle compromette l’entreprise. Mais dans la réalité, il n’est quasiment jamais possible de prévoir une cyberattaque. De la recherche de menaces aux investigations pour détecter des indicateurs de compromis (IoC) manifestes, la procédure à suivre pour identifier un incident ou une compromission est bien connue. Si les processus varient d’une entreprise à une autre, les malwares, les comptes compromis, les mouvements latéraux, etc. doivent tous faire l’objet d’un plan de nettoyage formel.

Si un cas de compromission est suffisamment grave (par exemple, la compromission des contrôleurs de domaine), les entreprises n’auront d’autre choix que de réinstaller tout l’environnement en entier. Certes, c’est le pire scénario, mais il se produit parfois. Souvent, les entreprises choisiront de nettoyer à fond les serveurs du mieux possible plutôt que d’effectuer une réinstallation complète. C’est une décision interne basée sur le risque, la faisabilité et le coût. Et ce scénario est vain si la menace est persistante et qu’elle emploie des techniques lui permettant de contourner les mesures d’identification traditionnelles. Si vous pensez que c’est de la science-fiction, étudiez les menaces comme rootkits, Spectre et Meltdown qui prouvent qu’il y a toujours un moyen d’attaquer une ressource technologique. Sans parler des spams envahissant. Ils peuvent d’ailleurs se contrer avec des outils tels qu’Altospam.

Les criminels en ont après vos identifiants

Quelle que soit votre stratégie corrective, vous pouvez être certain que, d’une façon ou d’une autre, ceux qui emploient les vecteurs de menace auront accès à vos identifiants. Ceci implique de ne jamais réutiliser des mots de passe ou clés préexistants dans votre travail de nettoyage. Si possible, modifiez (lancez la rotation) tous les identifiants de toutes les ressources affectées ou reliées à ces dernières. C’est là qu’intervient la gestion des accès privilégiés ou Privileged Access Management (PAM). L’étape de nettoyage ou de redéploiement doit être protégée de la réutilisation d’un ancien mot de passe ou du fait qu’un criminel puisse regagner sa présence persistante en raison d’une mauvaise gestion des identifiants dès le début des efforts de remédiation.

La gestion des mots de passe est un aspect central d’une stratégie PAM. Elle inclut l’intégration automatique, la rotation, la gestion des sessions, le reporting et les étapes de check-in et check-out des mots de passe conservés dans un coffre-fort. Si l’on utilise surtout la technologie PAM pour les mots de passe privilégiés, comme ceux des comptes admin, root, de service ou DevOps, elle peut aussi servir de solution selon le principe du moindre privilège pour supprimer les droits administratifs d’applications et de tâches. Ainsi, les utilisateurs n’auront plus besoin d’un compte admin secondaire pour effectuer leurs tâches.

Le rôle de la technologie PAM dans le nettoyage post-compromission

Cela étant dit, en quoi la technologie PAM est-elle utile pour nettoyer les compromissions de sécurité ? Lors d’un incident ou d’une compromission de sécurité, vous devez d’abord mener des investigations sur ce qui suit :

  • Déterminez quels comptes ont été compromis et utilisés pour obtenir l’accès et pour opérer un mouvement latéral.
  • Déterminez la présence et les ressources de tous les comptes compromis et ceux y étant reliés. Par exemple, le même compte compromis sur l’actif X ou l’application Y est également utilisé sur les actifs A, B et C pour les applications D, E et F afin qu’ils puissent communiquer.
  • Identifiez et purgez tous les comptes illicites ou irréguliers créés par le criminel à l’origine de la menace.
  • Identifiez et supprimez ou segmentez tout élément dit de « shadow IT », de l’IoT ou toute autre ressource faisant partie de la chaîne de la cyberattaque pour vous protéger de menaces ultérieures.
  • Analysez les comptes qui ont été compromis et déterminez le niveau minimum de privilèges nécessaire pour pouvoir exécuter les fonctions. La plupart des utilisateurs et des comptes système n’ont pas besoin de comptes root ou admin locaux ou couvrant tout un domaine.
  • Analysez comment les données ont été utilisées et rendues accessibles par l’agresseur lors de la compromission. Est-ce que des données révélatrices d’indicateurs de compromis (IoC) ont été capturées lors de l’utilisation abusive du compte privilégié ? Si des données ont effectivement été capturées, est-ce que cela aide à identifier la menace ? Faute de données capturées, déterminez ce qu’il faut changer pour surveiller de prochaines utilisations abusives des comptes privilégiés. Ceci inclut l’usage qui est fait des comptes privilégiés, ainsi que la surveillance de session et l’enregistrement de frappe, si nécessaire.

Cette analyse n’est pas triviale. Il faut se doter d’outils pour découvrir les comptes, identifier les ressources, déterminer les schémas d’usage et, surtout, repérer les abus potentiels. Même si toutes les données des logs sont envoyées à un système SIEM (Security Information and Event Management), il faut une étape de corrélation ou d’analyse du comportement des utilisateurs pour répondre à ces questions.Une fois que vous avez mené l’investigation initiale, voici cinq manières dont une technologie PAM peut vous aider après une compromission et qui font qu’elle devrait être considérée comme centrale dans vos efforts de nettoyage :

  1. Après l’étape de découverte, intégrez automatiquement vos comptes privilégiés et instaurez des mots de passe uniques et complexes en leur imprimant une rotation automatique. Vous vous assurez ainsi qu’une présence persistante ne puisse pas exploiter vos comptes compromis.
  2. Pour tous les comptes reliés, utilisez votre solution PAM pour programmer de façon régulière leur rotation, y compris pour les comptes de service. Ainsi, les comptes sont synchronisés et potentiellement isolés d’autres formes de réutilisation des mots de passe.
  3. Si cela est possible, supprimez tous les comptes privilégiés inutiles jusqu’au PC. Ceci vaut pour les comptes admin secondaires associés à une identité. Pour toute application, commande ou tâche qui requiert des droits admin, envisagez le modèle du moindre privilège qui élève l’application, et non l’utilisateur, à exercer la gestion privilégiée.
  4. Avec la technologie PAM, recherchez les IoC qui suggèrent un mouvement latéral, émanant de commandes ou d’un comportement irrégulier de l’utilisateur. C’est une portion critique de la chaîne de cyberattaque où la technologie PAM peut être utile pour identifier si des ressources ont, ou non, été compromises.
  5. Le contrôle d’application est l’une des meilleures défenses contre les malwares. Il s’agit de rechercher les applications de confiance qui sont vulnérables aux menaces en se servant de différentes formes de services basés sur la réputation. La technologie PAM peut ici aussi être utile. Décidez d’exécuter une application en vous fondant sur la confiance et les risques connus avant de l’autoriser à interagir avec l’utilisateur, les données, le réseau et le système d’exploitation.

La gestion des accès privilégiés ne doit pas se résumer aux nouveaux projets et aux systèmes hérités pour bloquer les vecteurs d’attaques privilégiées. On peut penser au phishing. On doit l’envisager également pour les besoins de forensics et de contrôle de la remédiation après un incident ou une compromission. La technologie PAM aidera à empêcher un criminel de s’emparer de ce qui est le plus à sa portée dans votre entreprise : une mauvaise gestion des mots de passe et des identifiants.

Comme meilleure pratique de sécurité, l’accès privilégié doit toujours être limité. Quand un vecteur de menace s’empare d’identifiants admin ou root, il s’empare des clés de votre royaume. L’objectif est de l’empêcher d’y parvenir et de reprogrammer fréquemment les comptes avec des mots de passe : ainsi, même s’il vole un mot de passe, il ne pourra en faire qu’un usage limité et toute tentative d’utilisation abusive sera surveillée. Après un incident ou une compromission, c’est donc une aide précieuse pour atténuer toute présence persistante et une méthodologie tout aussi précieuse dans le processus de nettoyage et pour la pérennité de votre système. (Par William Culbert, directeur Europe du Sud de BeyondTrust)

Le casse tête de la sauvegarde de données pour PME

La sauvegarde informatique plus que jamais est devenue un élément indispensable pour les utilisateurs de données numériques. Si pour les particuliers la question ne se pose pas trop à la vue du nombre de possibilités « gratuites » mises en place, il n’en va pas de même pour les PME confrontées aux problématiques du coût/sécurité/efficacité/souplesse.

L’idée de ce petit article est venue en rencontrant de nombreux responsables de PME/PMI. Sur cinquante représentants croisés, plus de la moitié se contentaient d’une sauvegarde approximative. Par ce terme, comprenez sans redondance, sans chiffrement et le disque dur/NAS perpétuellement connecté à l’ordinateur sauvegardé.

Autant dire que cela me parait inquiétant. Un tiers faisait confiance au commercial, à la secrétaire, … Dix m’ont avoué passer par des ‘cloud’ généralistes, dont les américains Drive et Dropbox.

Bref, il est impératif que les PME et PMI s’inventent une réelle stratégie de sauvegarde de leurs données. D’autant plus qu’à la moindre fuite, la moindre modification, perte… une nouvelle épée de Damoclès apparait, le Règlement Général des Données Personnelles, le RGPD.

Pour rappel, derrière ces quatre lettres, et en cas de faute grave, cela pourra coûter jusqu’à 4% du chiffre d’affaire de la PME. Avez-vous vraiment envie de jouer avec le feu ? Il existe de nombreuses solutions de sauvegarde, vous pouvez trouver de nombreuses possibilités dans ses colonnes. Aujourd’hui, petit détour du côté de chez Beemo.

L’entreprise, basée à Paris, propose des solutions complètes pour assurer la sauvegarde des données et la reprise d’activité en cas de sinistre. Autant dire que face à un ransomware par exemple, et dites-vous que cela n’arrive pas qu’autres, la sauvegarde sera votre unique bouée de sauvetage.

Beemo propose par exemple, Bee2Cloud. La solution s’annonce sécurisée grâce à la triple sauvegarde des données. Chiffrement et rapport qualité/prix en font un partenaire intéressant à suivre. Plusieurs Data Centers basés en France (conforme RGPD) et plus précisément à Lyon et Marseille. Rassurant, le contrôle quotidien des sauvegardes par les équipes techniques.

Bref, une solution française à suivre de prés. Pour en savoir plus site beemotechnologie.com.

Ordinateur au ralenti – Vérifiez votre programme antivirus faiblard

Peu de choses sont aussi irritantes qu’un ordinateur ralenti (1). Les causes sont nombreuses, les plus courantes étant les logiciels malveillants, trop de programmes ou d’applications fonctionnant en parallèle, ou encore une connexion Internet lente. Toutefois, ces éléments ne sont pas toujours la cause profonde d’un système lent. Trop souvent, un programme antivirus de qualité médiocre est le vrai frein au fonctionnement d’un appareil. Les programmes antivirus sont censés accélérer les ordinateurs, mais ironiquement les programmes de qualité médiocre consomment des ressources système importantes sans contenir efficacement les menaces.

Les marques font la différence

Sur une note plus positive, il est possible d’utiliser un bon antivirus qui n’aura pas une incidence aussi négative sur le fonctionnement de votre système (2). Vous pouvez vérifier l’efficacité des différents programmes antivirus en ligne.

Selon une analyse d’un organisme de notation antivirus, les trois meilleurs programmes antivirus pour 2018 sont Norton, Comodo et Nano. Ces marques auront moins d’effet sur les performances de votre système tout en faisant un excellent travail en termes de sécurité et de vie privée. Les programmes ont été testés sur des paramètres tels que la vitesse, la fiabilité, les caractéristiques techniques, la facilité d’utilisation et le prix. Bien qu’il y ait de nombreux programmes gratuits, la réalité est que ces programmes ne sont généralement pas à la hauteur pour sécuriser un appareil sans trop peser sur ses ressources système. Et ces programmes gratuits peuvent souvent être accompagnés de logiciels malveillants qui vont encore impacter la vitesse et l’efficacité.

Conseils pour un ordinateur plus rapide

Quand il s’agit des performances de votre ordinateur, une approche minimaliste peut très bien fonctionner. Ironiquement, les gens installent trop de programmes (y compris des programmes destinés à accélérer les appareils) qui ralentissent le périphérique lui-même. Obtenez un programme antivirus et un VPN de haute qualité. Ils prendront soin de vos problèmes de sécurité tout en maintenant un niveau de performance acceptable.

Si vous avez une connexion Internet rapide et vous demandez encore pourquoi votre système fonctionne lentement, essayez de couper votre protection antivirus (3). Si cela fonctionne mieux avec l’antivirus coupé, alors il est peut-être temps d’investir dans une meilleure forme de protection qui ne prend pas autant de ressources système. Vous pouvez surveiller la consommation de ressources de chaque application via le gestionnaire de tâches, et vous pourriez être surpris(e) par les résultats.

Ressources utilisées pour écrire cet article :

  1. https://www.computerhope.com/issues/ch000179.htm
  2. https://fr.safetydetective.com/best-antivirus/
  3. http://shockform.com/disable-antivirus/

Baies informatiques : Êtes-vous prêt pour la prochaine cyber-attaque ?

Il y a un peu plus d’un an, Wannacry frappait des centaines d’entreprises et services publics. Une cyber-attaque provoquée par une absence de mise à jour et de l’exploitation de failles radicales. Mais il pourrait ne s’agir que d’une période de calme avant la tempête. Il est indispensable pour toutes les organisations de gérer l’obsolescence de leurs applications mais plus généralement, des risques IT, afin d’être moins vulnérables aux potentielles cyber-attaques.

Derrière ces attaques visant votre infrastructure informatique ne doit pas faire oublier un autre espace de sécurisation de votre numérique, les baies informatiques. Les actes malveillants peuvent aussi s’attaquer à ces structures physiques. Selon des données de la Commission européenne, 80% des entreprises de la zone UE ont déjà été touchées au moins une fois par une attaque informatique depuis 2016. Vol de données, actes frauduleux, déstabilisations. Pourtant, les organisations n’ont pas toujours conscience du danger d’une cyber-attaque. Et c’est seulement lorsqu’elles y sont confrontées qu’elles développent une culture de gestion des risques. Qu’il s’agisse de systèmes d’exploitation ou d’applications, les solutions informatiques peuvent comporter des failles qui ne sont pas toujours corrigées suffisamment rapidement par leurs éditeurs. Il en va de même pour vos baies informatiques. Avant de corriger les problèmes, il est évidemment indispensable de les identifier. Informatique, physique, humaine … Créer un référentiel de toutes les applications, les technologies, le matériel, leur stockage, leur sécurisation physique face au éléments naturels (eau, feu, …) et humaine (erreur, piratage, …).

Bref, maîtriser l’obsolescence. La société Schroff propose par exemple une plate-forme de baies très flexible qui offre une grande capacité de charge, des options complètes de gestion du câblage, une sécurité d’accès et de nombreux systèmes de refroidissement éco énergétiques qui répondent aux exigences les plus pointues. Pour avoir croisé l’une de ses baies, les poignées et options de fermeture peuvent transformer votre espace informatique en baie qui ferait pâlir de jalousie 007 : poignées électroniques et surveillance de ces dernières à distance. Je vous passe les portes pleines et blindées et câblage spécial et protégé (une base obligatoire). Pour en savoir plus cliquez ici.

Détecter et prévenir la menace interne

Qu’il s’agisse d’utilisateurs malveillants, négligents ou exploités, il est communément admis que le plus grand risque pour toute entreprise provient de la menace interne. Rappelez-vous également que presque toutes les attaques externes finissent par ressembler à des attaques internes.

Selon le Data Breach Investigations Report 2018 de Verizon, l’utilisation d’informations d’identification internes compromises par un attaquant externe constitue la menace la plus courante dans les violations de données. C’est pourquoi il est important d’identifier les menaces internes le plus tôt possible.

Le risque zéro n’existe pas, mais il y a un moyen de réduire significativement les risques potentiels.

Alors, de quelle façon les organisations peuvent-elles identifier la menace interne, de préférence avant qu’une action ait lieu ?

Se contenter de surveiller toute l’activité réseau n’est pas suffisant pour protéger une organisation contre les activités malveillantes ou imprudentes. Il faut donc rechercher des indicateurs avancés d’un comportement inapproprié, malveillant ou négligent des employés.

Pour cela, il est important de concentrer vos efforts sur la partie de l’attaque qui ne peut être contournée – la connexion.

DÉTECTER ET PRÉVENIR LES MENACES INTERNES

Presque chaque action de menace interne nécessite une connexion à l’aide d’identifiants internes. Il s’agit de l’action la plus simple et commune pour les attaques internes.

L’accès aux points de terminaison, le mouvement latéral entre les points de terminaison, l’accès externe via VPN, l’accès au bureau à distance, etc., ont tous en commun la sollicitation d’une connexion.

Il faut donc surveiller la connexion pour diminuer le risque. Le concept de gestion de la connexion se structure autour de quatre fonctions essentielles qui agissent ensemble pour maintenir un environnement sécurisé :

  • Politique et restrictions – Établit qui peut se connecter quand, depuis où, pendant combien de temps, combien de fois et à quelle fréquence (sessions simultanées). On peut également limiter les types d’ouverture de session spécifiques (tels que les connexions basées sur la console ou RDP).
  • Surveillance en temps réel et reporting – Chaque connexion est surveillée et testée par rapport aux stratégies existantes pour déterminer si une connexion doit être autorisée. Le reporting aide à obtenir des informations détaillées pour toute enquête.
  • Alertes pour l’informatique et l’utilisateur final – Informe le service informatique et l’utilisateur de l’activité de connexion inappropriée et des tentatives infructueuses.
  • Réponse immédiate – Permet au service informatique d’interagir avec une session suspecte, de verrouiller la console, de déconnecter l’utilisateur ou même de les empêcher de se connecter ultérieurement.

Finalement, la gestion des connexions fait de la connexion elle-même un événement scruté et protégé.

Le but d’avoir une solution de gestion des connexions en place est de pouvoir détecter immédiatement une tentative d’accès anormale grâce aux stratégies de connexion personnalisées et granulaires définies pour ce compte particulier (employé). Cette même solution pourra ensuite agir en conséquence – soit en refusant, soit en approuvant la connexion – et en informant le service informatique (ou l’utilisateur lui-même) si cela est stipulé.

La gestion de la connexion est un moyen simple, efficace et rentable de contrecarrer les menaces internes potentielles. Elle fournit une couche de protection à la connexion, qui existe logiquement avant que l’action ne se produise, pour arrêter complètement la menace. Autrement dit, aucune connexion, aucune menace.

Parmi les scénarios de menaces internes potentiels qui sont actuellement contrecarrés, citons :

  • Les connexions authentiques mais compromises d’utilisateurs exploités sont désormais inutiles pour les employés malveillants ou les attaquants potentiels.
  • Les comportements imprudents de l’utilisateur, tels que le partage de mot de passe, les postes de travail partagés laissés déverrouillés ou des connexions simultanées à plusieurs ordinateurs, sont maintenant éradiqués.
  • L’accès à toute donnée / ressource est désormais toujours identifiable et attribué à un utilisateur individuel. Cette responsabilité décourage un employé d’agir avec malveillance et rend tous les utilisateurs plus attentifs à leurs actions.
  • Une activité suspecte est alertée pour permettre à l’équipe informatique de réagir instantanément.
  • Les utilisateurs sont avertis par un message et des alertes sur mesure, y compris des alertes sur leur propre accès sécurisé. Les employés informés représentent une autre ligne de défense.

 STOPPER LES MENACES INTERNES

La menace interne est réelle. Elle est présente sur votre réseau. Ce sont les employés avec lesquels vous travaillez tous les jours, où leur passage au statut d’attaquant interne peut dépendre d’une simple relation brisée, une promotion passée ou des difficultés personnelles. Ainsi, il est essentiel de disposer d’une solution proactive et économique pour faire face aux menaces internes. C’est aussi important que la protection de vos points de terminaison, les pares-feux et la passerelle de messagerie.

Le facteur commun à chaque scénario d’attaque interne est la connexion. Avec les connexions en tant que votre indicateur clé de menace interne :

  1. Vous identifiez le potentiel de menace très tôt dans le processus.
  2. Les faux positifs sont évités grâce à des stratégies granulaires (par compte, si nécessaire) qui définissent ce qui est et n’est pas « normal ».
  3. La connexion est refusée, arrêtant la menace.

En tirant parti de la gestion des connexions, vous placez la détection et la réponse aux menaces internes bien au-delà des actions malveillantes qui pourraient avoir lieu, arrêtant ainsi tout risque interne, avec un contrôle total de l’équipe informatique.